L’anémie désigne un taux anormalement bas d’hémoglobine (protéine des globules rouges qui assure le transport de l’oxygène des poumons aux tissus). Une anémie hémolytique se caractérise plus précisément par une destruction des hématies (globules rouges) par l’organisme. Elle peut être liée à des maladies auto-immunes se caractérisant par un dysfonctionnement du système immunitaire et conduisant à la production d’auto-anticorps qui attaquent les globules rouges, ou faire suite à la prise de médicaments, de toxiques, ou être constitutionnelle.
Quels sont les symptômes d’une anémie hémolytique ?
Les symptômes de l’anémie hémolytique sont identiques à ceux d’une anémie « classique », à savoir :
Les conséquences de l’anémie hémolytique peuvent entraîner un ictère (jaunisse).
Quelles sont les causes possibles d’une anémie hémolytique ?
L’anémie hémolytique peut être héréditaire (origine génétique) ou acquise suite à un traitement médicamenteux, une intoxication, un épisode infectieux septicémique (passage de bactéries dans le sang), la pose d’une prothèse cardiaque ou encore la morsure d’un serpent venimeux. « On parle d’anémie hémolytique extra-corpusculaire lorsque l’hémolyse est liée à une anomalie extérieure au corps du globule rouge qui est détruit par des anticorps, des toxiques ou une infection. À contrario, si l’hémolyse est due à une anomalie propre au globule rouge, il s’agit d’une anémie hémolytique corpusculaire. En cause, des anomalies de la membrane, des anomalies de l’hémoglobine (thalassémie, drépanocytose) voire un déficit enzymatique« , développe Gaël Saintenoy, biologiste.
Comment pose-t-on le diagnostic d’une anémie hémolytique ?
Le diagnostic repose sur des analyses de sang. L’anémie est confirmée en cas de diminution de l’hémoglobine sur une numération formule sanguine (NFS) avec un VGM (Volume Globulaire Moyen) normal. La recherche de globules rouges immatures (réticulocytes) montre une élévation de ces derniers. En présence d’une anémie, la cause doit être recherchée. En prenant le cas d’une anémie hémolytique auto-immune, la destruction des globules rouges est attestée par le « test de Coombs direct« . Ce test démontre la présence d’anticorps dirigés contre les globules rouges. D’autres examens sanguins pourront ensuite être réalisés pour détecter une autre maladie auto-immune.
Quand et qui consulter en cas d’anémie hémolytique ?
« En première intention, on consulte son médecin généraliste en cas de fatigue persistante ou de symptômes évocateurs. Selon les résultats, celui-ci pourra réaliser la prise en charge lui-même ou vous orienter vers le spécialiste adéquat« , informe le biologiste.
Traitement : comment soigner une anémie hémolytique ?
Le traitement de l’anémie hémolytique varie énormément selon sa cause. « Si elle est due à un toxique ou à un médicament, la suppression ou le traitement de celui-ci suffit. En revanche, s’il s’agit d’une anémie hémolytique liée à une maladie auto-immune, le traitement peut reposer sur l’administration de cortisone par voie orale pour enrayer la réponse anormale du système immmunitaire. Chez un sujet atteint d’une maladie des globules rouges telles qu’une drépanocytose ou une thalassémie, la pathologie sous-jacente n’étant pas curable, le traitement symptomatique est prioritaire« , indique Gaël Saintenoy.
Une Jonquille Contre le Cancer est une campagne de solidarité et d’appel à la mobilisation et à la collecte de dons pour la recherche contre le cancer, menée par par l’Institut Curie, premier centre français de lutte contre le cancer. Chaque année, l’ambition est de collecter plus de 1 million d’euros pour soutenir la recherche et l’innovation médicale contre le cancer. Pour cela, des événements solidaires se tiennent partout en France, notamment La Course de la Jonquille connectée en mars. Le grand public, les entreprises, les associations, les collectivités, les communes ainsi que des milliers de bénévoles ont donc été invités à se mobiliser pour récolter un maximum de fonds. Dates, parrains, marraines, événements… Toutes les infos
Date : quand a lieu Une Jonquille contre le Cancer en 2024 ?
La 20e campagne d’Une Jonquille contre le Cancer a lieu au mois de mars.
Quel est le thème d’Une Jonquille contre le Cancer en 2024 ?
Le thème de l’édition 2024 n’a pas été dévoilé. En 2023, l’Institut Curie a choisi de consacrer sa campagne Une Jonquille Contre le Cancer au dépistage et au diagnostic précoce : des enjeux majeurs pour lesquels il est primordial de faire avancer la recherche et développer de nouvelles stratégies. Pour rappel, en 2022, la campagne Une Jonquille contre le Cancer est dédiée aux cancers chez l’adolescent et le jeune adulte (AJA). Ces jeunes patients nécessitent une prise en charge spécifique à leur âge et au type de cancer dont ils sont atteints (tumeur de type pédiatrique ou de l’adulte).
Liste des événements d’une Jonquille contre le Cancer
► Cérémonie de lancement de la 19e édition d’Une Jonquille Contre le Cancer. L’Institut Curie vous donne rendez-vous pour cet évènement festif et solidaire en présence des parrains et marraines officiels de la campagne.
► Toutes les personnes solidaires de cette grande cause pourront venir acheter des Jonquilles et produits dérivés sur les stands de vente du Village Jonquille place du Panthéon (Paris 5e) et aux entrées des sites hospitaliers de l’Institut Curie (Paris 5e – Saint-Cloud 92)
► Sur l’ensemble du territoire français et en ligne, pour la 3e année consécutive, l’Institut Curie lance son challenge connecté « la course de la Jonquille contre le Cancer », parcourir tous ensemble un maximum de kilomètre contre le cancer, où l’énergie se transforme en don, avec un 1 euro reversé à l’Institut Curie
► Tout au long du mois de mars : ventes de produits-partage, arrondis en caisse, appels à dons, événements sportifs, animations et ventes solidaires… Des actions de générosité aux couleurs de la jonquille fleuriront partout en France grâce à la mobilisation des entreprises partenaires, des associations et des particuliers.
Pourquoi le symbole est-il une jonquille ?
La jonquille est le symbole de la lutte contre le cancer. La porter en pins ou en acheter permet d’afficher son soutien à cette cause.
Vous pouvez acheter des jonquilles sur les stands de vente du Village Jonquille place du Panthéon (Paris 5e) et aux entrées des sites hospitaliers de l’Institut Curie (Paris 5e – Saint-Cloud 92). La vente de jonquilles au profit de l’opération se déroule aussi directement dans les jardineries Truffaut. Aussi, pour soutenir la campagne « Une Jonquille contre le Cancer », l’Institut Curie propose une boutique en ligne pour acheter : un badge jonquille, un stylo jonquille, un carnet jonquille ou un sac shopping.
Qui sont les parrains et marraines d’une Jonquille pour Curie ?
Plusieurs personnalités publiques s’engagent auprès de l’Institut Curie dans la lutte contre le cancer. Pour la dernière édition, plusieurs parrains et marraines se mobilisent : Astrid Bard, Antoine De Caunes, Daphné Bürki, Christophe Beaugrand, Maya Lauqué, Marco Prince, Sandrine Quétier…
Comment participer à la course d’Une Jonquille contre le Cancer ?
Tous les ans, le public est invité à participer partout en France au challenge connecté de la « Course de la Jonquille« . Cette année, la course connectée a lieu pendant l’événement. Concrètement, chaque participant fait sa promesse de kilomètres lors de son inscription.Pour chaque kilomètre parcouru, un don de 1 € sera reversé à l’Institut Curie par le partenaire majeur de l’événement, Allianz France. Les fonds collectés soutiendront la recherche et l’innovation médicale contre le cancer menées à l’Institut Curie.
Comment faire un don pour Une Jonquille contre le Cancer ?
Tout le monde peut contribuer à faire avancer la recherche sur la maladie en effectuant un don via mobile, en téléchargeant l’application gratuite de coaching d’activité physique Une Jonquille pour Curie depuis iTunes ou depuis Google Play :
Par téléphone, rien de plus simple ! Faites un don de 5 euros en envoyant ESPOIR par SMS au 92 002.
Par chèque à l’ordre de l’Institut Curie, Service Donateurs, Iris Marson, 26 rue d’Ulm, 75248 Paris Cedex 05
Sur Internet, faites un don directement depuis le site unejonquillepourcurie.fr, achetez un objet solidaire (badge, stylo, sac, carnet, pot de jonquilles…) sur la boutique en ligne. Invitez vos amis, vos collègues, vos proches à faire un don et soutenir votre engagement contre le cancer.
A quoi servent les dons d’Une Jonquille contre le Cancer ?
► En 2022 : 1 060 000 euros de dons collectés ont permis de soutenir la recherche et de projets dédiés au cancer de l’adolescent et du jeune adulte.
► En 2021, les dons collectés (899 000 euros) étaient destinés aux big datas et à l’intelligence artificielle afin d’améliorer la recherche en cancérologie et l’innovation médicale, mieux comprendre la maladie cancéreuse dans toute sa complexité, et en prédire l’évolution pour mieux la combattre.
► En 2020, les dons collectés (533 000 euros) dans un contexte sanitaire exceptionnel ont permis de soutenir la médecine de précision, une étape essentielle pour mieux diagnostiquer et soigner les patients en leur proposant des traitements individualisés etadaptés aux caractéristiques de la tumeur de chaque patient (soit une thérapie ciblée, soit une immunothérapie spécifique).
► En 2019, les dons récoltés (630 000 euros) ont permis de soutenir la recherche fondamentale.
► En 2018, les 525 000 euros récoltés ont permis la création de SIREDO, le premier centre de cancérologie pédiatrique en France, rassemblant au sein du même lieu et sur un même étage, l’expertise de plus de 70 scientifiques, de 5 équipes de recherche et d’une cinquantaine de soignants.
Sources : Site de l’Institut Curie / Site et communiqué de presse d’Une Journée contre le Cancer
La dysthymie correspond à un trouble de l’humeur chronique caractérisé par un syndrome dépressif d’intensité modérée, mais de durée persistante. « Les anglophones l’appellent parfois »high-functioning depression » (qui veut dire »dépression avec un haut niveau de fonctionnement », en français), ce qui illustre bien la dysthymie. Les psychologues français la nomment aussi la dépression à bas bruit, car elle n’est pas suffisamment intense pour vous empêcher de vivre au quotidien« , explique Fanélie Raban, psychologue clinicienne et psychothérapeute. « Pour autant, les personnes peuvent avoir l’impression de fonctionner plutôt que de vivre, car elles n’arrivent pas à prendre du plaisir dans leurs activités quotidiennes. Elles accomplissent les différentes tâches qui leur sont assignées, mais les émotions positives qui pourraient accompagner leur quotidien ont quasiment disparu », détaille-t-elle. Pour la spécialiste, le diagnostic de cette « dépression à bas bruit » peut prendre du temps.
Quelles sont les causes de la dysthymie ?
Les causes de la dysthymie sont multiples. « Pour cette raison, il est difficile d’identifier une cause évidente de ce trouble de l’humeur, car c’est parfois une combinaison de plusieurs facteurs qui va être le déclencheur« , explique la psychologue. « Cela peut aller de facteurs intrinsèques tels qu’un trouble psychique préexistant, une prédisposition génétique ou familiale à un épuisement professionnelou parental« . Elle poursuit. « Pour certaines personnes, c’est réactionnel, et retrouver un équilibre de vie va permettre de sortir de cette « phase ». Pour d’autres, notamment en cas de déficit chimique, il va falloir soutenir l’humeur avec un traitement médicamenteux« . Selon elle, certains facteurs tels que le manque de soutien social, des pathologies préexistantes, les difficultés financières, le deuil ou le stress au quotidien majorent le risque.
Quels sont les symptômes de la dysthymie ?
Si la dysthymie n’est pas une dépression majeure, elle rassemble de nombreux symptômes dépressifs. Ces symptômes vont du trouble de l’appétit aux troubles du sommeil en passant par la fatigue. « Que vous mangez beaucoup plus que d’habitude ou que vous perdez l’envie de vous nourrir, le rapport à la nourriture est en tout cas modifié. Concernant les troubles du sommeil, vous rencontrez des insomnies ou à contrario, vous dormez beaucoup plus que d’habitude, voire trop et cela peut vous empêcher de profiter de certains moments. Vous pouvez aussi vous sentir fatigué et avoir l’impression de subir une perte d’énergie« , énumère Fanélie Raban. Les autres symptômes sont la faible estime de soi, la difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions ainsi que le pessimisme. « Vous posez un regard sombre sur le futur et il est difficile de garder espoir. Le pessimisme envahit vos perceptions« , ajoute la psychothérapeute. Elle précise. « Malgré les similarités avec un syndrome dépressif majeur, il est cependant plus facile de gérer la maladie au quotidien. Les personnes peuvent continuer leurs études ou aller au travail, par exemple, mais à l’intérieur elles se sentent épuisées, frustrées et emplies de lassitude« .
Y a-t-il un test pour diagnostiquer la dysthymie ?
Le diagnostic de la dysthymie est posé par un médecin-psychiatre sur la base des critères du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM). « Si les personnes présentent au moins deux de ces symptômes précédemment évoqués, il est possible qu’elles souffrent de dysthymie« , affirme Fanélie Raban. Le DSM-5 indique que le diagnostic ne peut être posé qu’au bout de deux ans. « Vous devez avoir expérimenté ces symptômes d’un niveau d’intensité faible à moyenne pendant au moins 2 ans« , complète la psychologue clinicienne.
Comment soigner la dysthymie ?
Selon la psychothérapeute, il est primordial d’entamer une psychothérapie. « C’est une étape essentielle. Il peut s’agir d’une thérapie par le dialogue, avec un psychologue, par exemple, mais cela peut aussi passer par un traitement médicamenteux« . La prise d’antidépresseurs ou d’anxiolytiques est aussi parfois la solution pour aller mieux. « Avec des soins adaptés, il est tout à fait possible d’aller mieux », tient à préciser notre experte.
Merci à Fanélie Raban, psychologue clinicienne et psychothérapeute.
[Mise à jour le 27 mars 2023 à 16h29] En France métropolitaine, les taux d’incidence du Covid-19 augmentent dans l’ensemble des régions, excepté la Corse, le dépistage étant stable ou en diminution selon les régions, a indiqué Santé Publique France dans le point épidémiologique du 22 mars. Les nouvelles hospitalisations diminuent dans la majorité des régions. En Outre-mer, le taux d’incidence était en diminution ou stable, les niveaux restant faibles. Voici les images des cartes publiées par Santé Publique France (et son site Geodes) et le ministère de la Santé et la Direction générale de la Santé.
Carte du Covid en France par département
Le taux de positivité reflète le pourcentage de personnes qui présentent un test positif au Covid soit pour la première fois, soit plus de 60 jours après un précédent test positif sur l’ensemble des personnes testées.
Carte du taux d’incidence en France
Le taux d’incidence du Covid = le taux de positivité multiplié par le taux de dépistage.
Carte des hospitalisations Covid en France
Carte du Covid dans le monde
Au 12 mars 2023, plus de 760 millionsde cas confirmés et plus de 6,8 millions de décès ont été signalés dans le monde. Les cas diminuent en mars de même que les décès liés au Covid. Les cartes des cas de Covid et de décès liés au Covid dans le monde sont actualisées par l’OMS.
Les maladies du typhus (exanthématique,…) sont dangereuses pour les êtres humains parce que cette infection d’origine bactérienne est très contagieuse. Parmi les symptômes, on retrouve de la fièvre et une éruption cutanée. Le vaccincontre le typhus a permis l’éradication de la maladie. C’est quoi la maladie du typhus ? Est-ce que le typhus est contagieux ? Comment se transmet-il ? Quels sont les traitements pour le soigner ?
Définition : c’est quoi la maladie du typhus ?
Le typhus est le nom donné à un groupe de maladies similaires. Parmi elles, on retrouve le typhus à pou, typhus exanthématique ou typhus européen, dû à la bactérie Rickettsia prowazeki, transmise par les poux. Le typhus murin ou typhus tropical, sévissant principalement dans les pays tropicaux, est transmis par la puce et est dû à la bactérie Rickettsia mooseri. Les symptômes des atteintes sont proches d’un typhus à l’autre.
« Le typhus est une maladie infectieuse, contagieuse et grave, provoquée par des bactéries appelées rickettsies« , explique Romain Troalen, médecin généraliste dans la région parisienne. Ces bactéries sont portées par les rongeurs, tels que les souris et les rats, « et sont transmises à l’homme par le biais des acariens, des poux de corps ou encore des puces, par morsure ou par leurs excréments ». Cette transmission se fait essentiellement dans les milieux insalubres où l’hygiène n’est pas correcte : « Dans les prisons, les armées, les camps de réfugiés et des sans-abris, d’autant plus que cette maladie est très contagieuse. » Elle fut très destructrice à l’époque, car il n’y avait pas d’antibiotique, mais elle se guérit bien aujourd’hui. Néanmoins, elle peut être mortelle, surtout chez les personnes âgées : « Le typhus est de plus en plus mortel avec l’âge », précise le docteur.
Quels sont les symptômes du typhus ?
Les symptômes du typhus exanthématique apparaissent après une période d’incubation de 7 à 14 jours. Les premiers symptômes apparaissent alors brutalement :
Une forte fièvrequi dure quinze jours et peut monter jusqu’à 40 °C pendant plusieurs jours.
Des frissons, nausées, maux de tête et courbatures faisant penser à la grippe.
Une éruption cutanée apparaît au bout du quatrième ou sixième jour, sur tout le corps et particulièrement le tronc (jamais sur les plantes des mains et des pieds, ni sur le visage). Il s’agit d’une éruption maculeuse (des petites taches rouges en forme de points sans relief).
Plus tard, ces boutons peuvent devenir maculo-pulpeux (en relief) et, dans les cas les plus graves, se mettre à saigner.
Les symptômes durent généralement 2 semaines. En ce qui concerne le typhus murin, l’incubation est généralement plus courte : elle dure moins d’une semaine, et les symptômes précités sont pour la plupart présents, mais d’intensité beaucoup moins importante. A noter que dans le typhus exanthématique, de nouvelles poussées des symptômes sont possibles jusqu’à plusieurs années après : on parle alors de typhus résurgent.« Appelé maladie de Brill-Zinsser, les symptômes de ce typhus résurgent sont beaucoup plus faibles, et ne durent que d’une semaine à dix jours », explique le médecin. Il serait dû à des bactéries dormantes du virus, réactivés cas d’affaiblissement des défenses immunitaires de l’hôte.
Comment diagnostiquer le typhus ?
Pour faire le diagnostic du typhus, une biopsie des lésions cutanées permet de repérer les bactéries de la maladie. Des analyses sanguines sont également possibles pour mettre en évidence la présence dans le sang de molécules spécifiques aux bactéries rickettsies.
Quel traitement pour le typhus ?
Le traitement essentiel du typhus est à base d’antibiotiques (doxycyline), appartenant au groupe des cyclines. Dans les cas les plus graves, ils seront associés à des corticostéroïdes.
Quel vaccin pour le typhus ?
Un vaccin a été trouvé au 20ème siècle, ce qui a permis de quasiment éradiquer cette maladie.
Comment prévenir le typhus ?
La prévention du typhus passe par la lutte contre les poux et les puces en respectant au mieux des règles d’hygiène et de propreté.
Merci au Dr Romain Troalen, médecin généraliste dans la région parisienne.
Compte tenu du ralentissement de l’épidémie de Covid en France en 2023, le gouvernement a décidé, en accord avec les recommandations du Haut Conseil de la Santé publique, de supprimer l’isolement systématique des personnes positives au Covid. Concrètement, depuis le 1er février 2023, les personnes testées positives au Covid-19 ne sont plus obligées de s’isoler, a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué du 28 janvier. S’isoler reste désormais une possibilité pour ceux qui le souhaitent. « Comme pour toute maladie à infection respiratoire aiguë, il reste fortement recommandé aux personnes testées positives au Covid-19, ainsi qu’aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptibles de développer la maladie, de respecter les gestes barrières, de se faire tester et d’éviter le contact avec les personnes fragiles« , peut-on lire sur le communiqué. Par ailleurs, la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques n’est plus obligatoire.
Quelles sont les règles d’isolement en 2023 ?
Depuis le 1er février 2023, l’isolement systématique pour les personnes testées positives au Covid-19 n’est plus obligatoire. Autrement dit, il n’y a plus besoin de s’isoler si on est positif au Covid. On peut toutefois décider de le faire. Il reste fortement recommandé aux personnes testées positives au Covid-19, ainsi qu’aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptibles de développer la maladie, de :
respecter les gestes barrières,
se faire tester
éviter le contact avec les personnes fragiles.
Combien de temps s’isoler si on veut tout de même le faire ?
L’isolement n’est plus obligatoire mais reste possible si on ne veut pas prendre le moindre risque :
► Avec un schéma vaccinal complet (2 doses + 1 rappel) : 7 jours (pleins) après la date du début des signes ou la date du prélèvement du test positif. On peut sortir de l’isolement au bout de 5 jours si on n’a plus de signes cliniques de l’infection depuis 2 jours.
► Avec un schéma vaccinal incomplet ou pour les personnes non-vaccinées : 10 jours (pleins) après la date du début des signes ou la date du prélèvement du test positif. On peut sortir de l’isolement au bout de 7 jours si on n’a plus de signes cliniques de l’infection depuis 2 jours.
Les cas contacts doivent-ils s’isoler ?
Non. Depuis le 21 mars 2022, et conformément à l’avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) du 11 février 2022, les personnes contacts à risque (cas contacts), quel que soit leur statut vaccinal, ne sont plus tenues de respecter un isolement, indique un décret de la Direction générale de la Santé du 15 mars 2022. Depuis le 1er février 2023, elles ne sont plus tenues non plus de réaliser un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques.
Comment obtenir une attestation (ou certificat) d’isolement ?
Les cas positifs qui veulent s’isoler et ne pouvant pas télétravailler peuvent bénéficier d’une attestation d’isolement ou « déclaration de maintien à domicile » s’ils ont besoin d’un arrêt de travail. Pour simplifier leurs démarches, l’Assurance Maladie a ouvert depuis le 3 octobre 2020 le téléservice declare.ameli.fr. Avant de verser vos indemnités journalières, l’Assurance maladie vérifiera que vous êtes bien identifié comme cas positif.
Quelles précautions prendre pendant l’isolement ?
Rester, si possible, dans une pièce séparée de ses proches, avec la porte fermée. Il est important de dormir et de prendre ses repas seul, dans sa chambre.
Eviter les contacts avec les autres personnes de la maison, de l’appartement ou du lieu d’accueil, ne pas les toucher ni les embrasser
Porter un masque en présence d’une personne, respecter une distance de plus de 2 mètres et limiter les discussions à 15 minutes
Eviter tout contact avec des personnes fragiles, c’est-à-dire les personnes âgées de plus de 65 ans ou avec des maladies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiaques, etc.), les personnes avec une obésité importante et les femmes enceintes au 3e trimestre de grossesse
Utiliser, si possible, une salle de bain et des toilettes séparées, que l’on ne partage pas avec les autres personnes de son domicile. Si on n’a pas le choix, les pièces que l’on partage avec les autres doivent être nettoyées régulièrement. Les personnes qui les utilisent se lavent les mains avant et après utilisation ;
Ne pas partager les objets de tous les jours : serviette de toilette, savon, téléphone…
Sources :
– Lutte contre l’épidémie de Covid-19 : entrée en vigueur de plusieurs évolutions législatives à compter du 31 janvier 2023
– Evolution des mesures de lutte contre la covid à compter du 14 mars 2022
– Infection ou cas contact : les nouvelles règles d’isolement face au Covid-19 à partir du 3 janvier 2022
– Covid-19 : les personnes vulnérables doivent demander un nouveau certificat d’isolement. Ameli.fr 15/09/2021
– Personnes vulnérables : la nouvelle liste de critères depuis le 9 septembre. 9 septembre 2021. Service-Public.fr
– Conduite à tenir devant un cas d’infection par le SARS-CoV-2 (COVID-19) 22/07/2021. Santé Publique France.
– Coronavirus SARS-CoV-2 : critères cliniques de sortie d’isolement des patients infectés, Haut Conseil de la Santé Publique
– Coronavirus COVID-19 : informations et recommandations sanitaires, ARS Occitanie et Île-de-France
– Syndicat national des jeunes médecins généralistes.
– Fiche patient Covid-19, Santé Publique France.
– Fiche : Isolement, principes et règles à respecter du site Ameli.fr