1 Mar 2022 | Conseils santé, Événements, Informations, Maladies chroniques, Nutrition, Santé, Transit intestinal
Le saviez-vous ? Au mois de mars se déroule la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal : Mars Bleu. Deuxième cancer le plus meurtrier en France, il touche chaque année 43 000 personnes dont 17 000 en meurent. Pourtant, si la maladie est détectée à un stade précoce, elle peut être guérie dans 9 cas sur 10 ! C’est pourquoi le dépistage est d’autant plus essentiel !
Qu’est-ce que le cancer colorectal ?
Le cancer colorectal est une tumeur maligne provoquée par le dérèglement de certaines cellules appelées polypes, qui se développent au niveau du côlon ou du rectum. Fréquent aussi bien chez la femme que l’homme à partir de 50 ans, il fait suite dans 60 à 80 % des cas à une tumeur bénigne.
Quels sont les facteurs de risques ?
- L’âge. En effet, l’âge augmente le risque de développer un cancer du côlon : 9 personnes atteintes sur 10 ont plus de 50 ans.
- Les prédispositions génétiques. À l’instar du cancer du sein, le risque de développer un cancer colorectal est très élevé si un membre de la famille proche a déjà été touché (et d’autant plus si celui-ci survient avant 60 ans).
- Une alimentation trop riche. De nombreuses études ont démontré l’influence des facteurs nutritionnels sur le risque de développer un cancer. Ainsi, une alimentation équilibrée et diversifiée, privilégiant les aliments d’origine végétale, riches en fibres (les fruits, les légumes, les légumes secs et les céréales complètes), contribue à diminuer le risque de cancer.
- Le surpoids ou l’obésité. Aujourd’hui, il est confirmé que le surpoids ou l’obésité favorisent l’augmentation et le développement des taux de plusieurs hormones, également impliquées dans la prolifération de cellules cancéreuses.
- La sédentarité. En plus d’augmenter considérablement le risque de maladies chroniques, le manque d’activité physique est un facteur important de risque du cancer colorectal.
- La consommation d’alcool et/ou de tabac. Le lien entre la consommation d’alcool et/ou de tabac et le cancer colorectal est bel et bien réel. En effet, quand il est ingéré, l’éthanol contenu dans l’alcool se transforme en acétaldéhyde, une substance classée comme cancérigène par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer). Le tabac est quant à lui la première cause de cancers et est responsable d’environ un tiers des décès par cancer. Ainsi, toute consommation, même modérée, constitue un risque dans le développement de cancers, dont celui du côlon.
Faites-vous dépister !
Si le meilleur moyen de détecter un cancer reste le dépistage, quelques symptômes peuvent vous alerter :
- la survenue de douleurs abdominales ;
- la présence de sang dans les selles ;
- une constipation soudaine ou qui s’aggrave ;
- une diarrhée qui se prolonge ;
- une envie constante d’aller à la selle ;
- une masse à la palpation de l’abdomen ;
- une dégradation inexpliquée de l’état général se manifestant notamment par une perte de poids et d’appétit ou de la fatigue ;
- une anémie inexpliquée.
Bien entendu, ces symptômes ne signifient pas forcément qu’il s’agit d’un cancer colorectal. Cependant, si vous repérez une anomalie, il est essentiel de demander un avis médical.
Par ailleurs, à partir de 50 ans, un dépistage doit être réalisé tous les deux ans, et ce même en l’absence de symptômes. En effet, c’est à partir de cet âge que le risque de développer un cancer est le plus accru. Le cancer peut être suspecté si le test de recherche de sang effectué dans les selles se révèle positif. Si tel est le cas, une coloscopie pourra être réalisée pour en détecter l’origine.
Sources :
https://bit.ly/3paszgC
https://bit.ly/3p679kz
https://bit.ly/3LY1rer
https://bit.ly/3JPbJMk
https://bit.ly/3Ha6V29
Source : Fil Santé
4 Nov 2021 | Addictions, Événements, Informations, Santé
S’il est souvent possible de lire que “fumer nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage” sur les paquets de cigarettes, un quart de la population française fume pourtant quotidiennement, et ce chiffre tend même à augmenter !
Première cause évitable de mortalité prématurée, le tabac est responsable chaque année du décès de la moitié de ses consommateurs réguliers, soit environ 8 millions de personnes dans le monde ! Lutter contre le tabagisme est donc une priorité de santé publique, d’où la création du mouvement Mois Sans Tabac en 2016. Son objectif est de sensibiliser et d’accompagner les fumeurs en les invitant à arrêter de fumer tous ensemble pendant un mois, en novembre ! Ces 30 jours sont essentiels car ils multiplient par 5 les chances d’arrêter de fumer définitivement.
Quels sont ses effets sur notre santé ?
Qu’il s’agisse de la nicotine, du goudron, des gaz toxiques ou des métaux lourds, tous les composants du tabac sont extrêmement nocifs pour la santé et peuvent être mortels ! Ce produit psychotrope contenant plus de 4 000 substances chimiques (dont cinquante sont reconnues cancérigènes) entraîne non seulement de la dépendance mais surtout l’apparition de nombreux effets indésirables.
En effet, si à court terme, le tabagisme peut engendrer de la fatigue, une mauvaise haleine, une baisse d’énergie, de la toux ou encore la perte du goût et de l’odorat, à long terme les conséquences peuvent être nettement plus graves :
- Fumer augmente considérablement le risque de développer un cancer ! En France, le cancer provoqué par la consommation de tabac est la première cause de mortalité, le plus fréquent étant le cancer du poumon (90% des cas). Si les organes affectés sont souvent ceux impliqués dans la respiration, le cancer peut se développer dans d’autres organes tels que la gorge, la bouche, le pancréas, les reins, la vessie, l’utérus ou la peau !
- Les maladies cardiovasculaires sont plus fréquentes chez les fumeurs actifs. Le tabagisme augmente particulièrement chez les sujets jeunes le risque de développer une hypertension artérielle, une athérosclérose, une artérite des membres inférieurs, ou encore un accident vasculaire cérébral !
- Fumer diminue fortement les capacités respiratoires ! Consommer du tabac engendre chez la majorité des fumeurs réguliers un essoufflement au moindre effort et une toux quotidienne. Les fumeurs ont également plus de risques d’être touchés par la maladie chronique respiratoire appelée BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) ou d’être hospitalisés.
- Fumer a des conséquences sur la sexualité ! Modification des cycles hormonaux, libido en baisse, réduction de la quantité et de la qualité des spermatozoïdes ou encore diminution de la fertilité sont certains des troubles de la sexualité provoqués par le tabac.
- En plus de provoquer une haleine désagréable chez ceux qui en consomment, le tabac jaunit les dents, favorise leur déchaussement et fragilise les gencives !
- Le tabac entraîne la dégradation des fibres élastiques de la peau, ce qui accentue son vieillissement, la rendant plus terne et moins souple et favorisant ainsi l’apparition précoce de rides.
Le saviez-vous ? Les risques encourus par un fumeur dépendent en réalité de sa consommation de tabac quotidienne et de la durée de son tabagisme au cours de sa vie. Contrairement aux idées reçues, les risques pour la santé sont plus importants si la durée de consommation de tabac est plus élevée. Cependant, quelle que soit la consommation ou la durée, fumer représente toujours un risque, c’est pourquoi la seule manière efficace pour diminuer ce risque est l’arrêt total du tabac !
Quelles sont les solutions pour arrêter de fumer ?
En novembre, Mois Sans Tabac est l’occasion d’arrêter de fumer collectivement ! Tabac Info Service met à disposition des fumeurs différents outils. Les inscrits bénéficient notamment d’une consultation avec un tabacologue, d’un kit d’aide à l’arrêt avec un programme de 40 jours, de divertissements, d’une l’appui de toute une communauté pour échanger, d’un coaching simple d’accès et gratuit via l’application Tabac Info Service ainsi qu’un suivi personnalisé téléphonique avec un tabacologue.
Si la motivation et la volonté sont indispensables, appliquez également ces quelques conseils pour arrêter de fumer :
- Soyez accompagné et soutenu par vos proches, cela facilitera le sevrage.
- Anticipez les situations à risques en identifiant les moments qui suscitent l’envie de fumer et réfléchissez à des alternatives pour y remédier !
- Fixez-vous des objectifs et notez les changements que vous constatez, cela permet de renforcer votre motivation pour arrêter de fumer !
- Les huiles essentielles de mandarine, d’orange ou encore de menthe poivrée pourront vous aider à gérer votre stress et lutter contre les envies de fumer grâce à leurs vertus apaisantes.
- Les infusions aux plantes telles que la stevia, la lobélie enflée ou encore la verveine sont très utilisées pour le sevrage de la nicotine.
- Pensez à varier et équilibrer votre alimentation et à pratiquer une activité physique régulière afin d’éviter la prise de poids, conséquence première de l’arrêt du tabac.
- Mesurez les économies réalisées ! Cela peut également devenir un moyen pour comprendre l’impact financier qu’a le tabagisme sur votre vie quotidienne !
Si les fumeurs réguliers mettent en danger leur santé, leurs proches sont bien souvent également impactés, on parle dans ce cas de tabagisme passif. L’entourage d’un fumeur, les personnes croisées au quotidien ou encore le bébé dans le ventre de sa mère sont des victimes du tabac ! Une raison de plus d’arrêter de fumer pour préserver votre santé et celle de vos proches !
Sources :
https://bit.ly/32zpxoL
https://bit.ly/3nysIsq
https://bit.ly/3nl4xMC
https://bit.ly/35TXVfn
https://bit.ly/3pE0yyV
21 Oct 2021 | Événements, Informations, Santé, Virus
L’automne est de retour, emportant avec lui son lot de maladies saisonnières ! Rhume, bronchite, bronchiolite, gastro-entérite, grippe et autres virus sont au rendez-vous du changement de saison ! Ces maladies contagieuses se transmettent bien souvent par voie aérienne et par le contact avec des objets et surfaces contaminés.
Souvent considérée comme peu dangereuse, la grippe saisonnière touche pourtant 2 à 8 millions de personnes chaque année en France. Si elle est généralement bénigne chez les personnes en bonne santé, elle peut entraîner de graves complications (infection pulmonaire, aggravation d’une maladie chronique déjà existante telle que le diabète, une insuffisance cardiaque, une maladie rénale,…) chez les personnes vulnérables. C’est pourquoi il est important de ne pas banaliser les conséquences de la grippe et de s’en protéger !
Comment reconnaître les symptômes de la grippe ?
Cette infection respiratoire aiguë due au virus influenza se déclare 48h après la contamination et reste généralement présente dans l’organisme pendant 5 jours (7 jours chez les enfants) après le début des premiers signes.
Chez l’adulte, les symptômes les plus fréquents sont la fièvre, des courbatures, des frissons, de la fatigue, des maux de gorge, une toux sèche ou encore des maux de tête. Si ses symptômes apparaissent le plus souvent sans gravité, ils peuvent évoluer et toucher plus durement les personnes plus vulnérables.
Comment prévenir et soigner la grippe ?
Dès l’apparition des premiers symptômes, reposez-vous et pensez à vous hydrater pour compenser la déshydratation causée par la fièvre ! N’hésitez pas à consulter votre médecin ou votre pharmacien si vos symptômes s’aggravent.
Pour diminuer les risques de contamination, lavez-vous bien les mains régulièrement, portez un masque si vous êtes en contact avec des personnes fragiles et évitez tout contact avec des personnes malades.
Cependant, le moyen le plus sûr pour les personnes fragiles ou à risques de se protéger et se prémunir des complications et formes graves reste la vaccination !
A qui le vaccin est-il destiné en priorité ?
La campagne de vaccination contre la grippe débutera le 26 octobre 2021, date à laquelle les médecins généralistes, pharmaciens, infirmiers et sages-femmes pourront vacciner leurs patients.
Son objectif est de protéger la population et éviter les formes graves de la grippe. Elle concernera en priorité :
- Les personnes âgées de 65 ans et plus
- Les personnes atteintes de pathologies chroniques (maladie cardiaque, pulmonaire, troubles neurologiques, diabète,…)
- Les personnes en surpoids ou obèses
- Les femmes enceintes
- Le personnel médical et soignant
La vaccination contre la grippe est recommandée tous les ans car le virus mute d’une année sur l’autre et la durée de la protection vaccinale disparaît souvent après quelques mois. Cependant, si vous ressentez des effets indésirables après avoir reçu le vaccin, n’hésitez pas à consulter votre médecin ou pharmacien.
Sources :
https://bit.ly/3llL5ks
https://bit.ly/3uOSPyE
https://bit.ly/3lqxMQ9
https://bit.ly/3Fm9tL7
https://bit.ly/2YlnuHL
7 Oct 2021 | Conseils santé, Événements, Santé
Depuis le début du mois se déroule la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein : Octobre Rose. En France, 1 femme sur 8 développe ce cancer au cours de sa vie. Pourtant, si la maladie est détectée à un stade précoce, elle peut être guérie dans 9 cas sur 10 !
Des études le démontrent : une personne a 99% de chances de survivre si son cancer est détecté précocement contre seulement 26% si le cancer est diagnostiqué trop tard. C’est pourquoi le dépistage est d’autant plus essentiel !
Par ailleurs, sachez que le cancer du sein ne touche pas que les femmes ! En effet, les hommes peuvent aussi le développer, même si cela ne représente qu’1% d’entre eux. Malheureusement, beaucoup de médecins (et de patients) pensent rarement à cette possibilité, ce qui peut mener à un diagnostic tardif et donc une prise en charge plus difficile de la tumeur.
Qu’est ce que le cancer du sein ?
Le cancer du sein est une tumeur maligne, provoquée par le dérèglement de certaines cellules, qui se développe au niveau des glandes mammaires. Ces cellules cancéreuses peuvent ensuite rester dans le sein ou se disséminer dans d’autres organes (foie, poumons,…) par les vaisseaux sanguins ou lymphatiques.
Il existe différents types de cancers du sein, qui évoluent chacun d’une manière différente. Les plus fréquents (95% des cas) sont ceux qu’on appelle les adénocarcinomes. Ils se développent le plus souvent à partir des cellules des canaux : on parle alors de cancer canalaire. Quand ils se développent à partir des cellules des lobules (plus rarement), on parle de cancer lobulaire.
Dans la majorité des cas, le développement d’un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années.
Quels sont les facteurs de risques ?
Il existe plusieurs facteurs susceptibles d’augmenter le risque de cancer du sein :
- L’âge. Deux tiers des cancers du sein surviennent après 50 ans. Cependant, dans de rares cas, la maladie peut se développer chez les jeunes femmes.
- Le surpoids ou l’obésité (notamment après la ménopause). Aujourd’hui, il est clairement établi que le surpoids ou l’obésité favorisent le développement (entres autres) du cancer du sein, qui est sensible aux hormones œstrogènes produites par les tissus graisseux.
- La consommation d’alcool. Peu de femmes pensent qu’il peut exister un lien entre la consommation d’alcool et le cancer du sein. Pourtant, il est bel et bien réel. En effet, quand il est ingéré, l’éthanol contenu dans l’alcool se transforme en acétaldéhyde, une substance classée comme cancérigène par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer). Ainsi, toute consommation, même modérée, constitue un risque dans le développement de cancers, dont celui du sein.
- Les prédispositions génétiques. Il est démontré que 5 à 10% des cancers du sein se développent chez des femmes dont un membre de la famille a déjà été touché par la maladie. Lorsque plusieurs personnes de la même famille sont atteintes du même type de cancer, il peut s’agir d’un cancer héréditaire dû à une anomalie au niveau d’un gène qui se transmet d’une génération à une autre.
Faites-vous dépister !
Si le meilleur moyen de détecter un cancer reste le dépistage, quelques symptômes peuvent vous alerter :
- L’apparition d’une boule ou d’une grosseur dans le sein ou sous un bras (au niveau des aisselles). Cette masse, en général non douloureuse, est le plus souvent de consistance dure et présente des contours irréguliers.
- La modification de la peau du sein : rétraction, rougeur, œdème ou aspect de peau d’orange.
- La modification du mamelon ou de l’aréole : rétraction, changement de coloration, suintement ou écoulement.
- Un changement de la taille ou de la forme du sein.
Bien entendu, ces symptômes ne signifient pas forcément qu’il s’agit d’un cancer du sein. Cependant, si vous repérez une anomalie, il est important de demander un avis médical.
Par ailleurs, à partir de 50 ans, un dépistage doit être réalisé tous les deux ans, et ce même en l’absence de symptômes. En effet, c’est dans cette tranche d’âge que les femmes ont le plus de risques de développer un cancer du sein.
Cependant, dès 25 ans, il est recommandé de réaliser une palpation tous les ans pour détecter une potentielle anomalie. Cet examen, rapide et indolore peut être effectué par votre médecin généraliste, votre gynécologue ou encore votre sage-femme.
Sources :
http://bit.ly/33dM0b1
http://bit.ly/35mEuME
http://bit.ly/2AVlQ0r
http://bit.ly/2Ozs4vg
http://bit.ly/2M01Zn5
Source : Fil Santé