Le tabac, un fléau pour notre santé ?

Le tabac, un fléau pour notre santé ?

Le tabac, un fléau pour notre santé ?

La France compte en moyenne 16 millions de fumeurs. Selon une enquête de Santé Publique France, le nombre de fumeurs serait en baisse : 1.6 millions de moins sur les deux dernières années. En revanche, le nombre de décès liés au tabagisme, lui, ne diminue pas : chaque année, ce sont environ 73 000 personnes qui meurent à cause du tabac en France.

Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer. Saviez-vous qu’un sevrage tabagique de 30 jours multiplie par 5 les chances d’arrêter définitivement ? C’est pour cette raison que des opérations telles que le #MoisSansTabac existent, et permettent à de nombreux fumeurs de se soutenir dans leur lutte contre le tabac. 

Gardez en tête que toutes les raisons sont bonnes pour arrêter de fumer. Tout sevrage se répercutera forcément sur votre état de santé, mais aura également un impact sur votre porte-monnaie. Il est estimé que la dépense moyenne annuelle d’un fumeur est environ 1 200€, soit 100€ par mois. De quoi réaliser de belles économies !

Les causes de l’addiction au tabac

Le tabac comporte 4 000 substances chimiques, dont une soixantaine sont cancérigènes. Cela en fait un danger pour le fumeur, mais également pour son entourage, qui inhale involontairement de la fumée : on parle alors de tabagisme passif. 

Parmi les substances, on retrouve entre autres différents types de goudrons, des agents de saveur, des gaz toxiques, des métaux lourds et bien entendu de la nicotine, qui peut vous rendre accro très rapidement.

Il existe 3 types de dépendance au tabac, qui varient en fonction de la personne :

  • La dépendance physique. Dans ce cas-ci, quand un fumeur n’a pas sa dose de nicotine, il développe une sensation de manque qui peut l’affecter physiquement et mentalement. Il devient alors irritable, dépressif, anxieux,… ce qui peut également avoir des répercussions sur la qualité de son sommeil et sur sa concentration. L’intensité de ce type de dépendance varie en fonction du fumeur, et survient généralement après plusieurs années de consommation. 
  • La dépendance psychologique. Le fumeur voit dans la consommation de tabac une solution pour gérer son stress, ses angoisses ou simplement pour se faire plaisir. Ce type de dépendance apparaît généralement assez tôt, à partir du moment où la consommation devient régulière.  
  • La dépendance comportementale ou environnementale. Chaque fumeur a tendance à associer l’action de fumer à des circonstances, des habitudes ou encore à des personnes ou des lieux. En effet, l’envie de fumer apparaît souvent à des moments précis (après un café, un repas, lors d’une soirée entre amis, dans votre voiture, etc.). Ce sont en réalité des automatismes qui se mettent en place et développent votre dépendance au tabac. 

Les maladies liées au tabac

Le tabac multiplie par 10 ou 15 le risque d’avoir un cancer du poumon, ce qui en fait le cancer le plus développé par les fumeurs (avec près de 90% des cas). Malheureusement, il n’est pas le seul : cancer de la gorge, de la bouche, des lèvres, du pancréas, des reins, de la vessie,… constituent également des conséquences possibles liées au tabagisme. 

Maladies cardio-vasculaires, accidents vasculaires cérébraux, artérite, anévrismes ou encore hypertension artérielle sont aussi plus susceptibles de toucher les fumeurs.  De plus, d’autres pathologies comme le diabète, l’eczéma, le psoriasis, les infections ORL et dentaires, la cataracte et la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge), peuvent être aggravées à cause du tabac. 

Enfin, les fumeurs actifs peuvent aussi être sujets à certaines infections chroniques, comme par exemple la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), qui se traduit par des signes de bronchite comme une toux grasse qui dure longtemps, des bronchites régulières ou encore des difficultés respiratoires (susceptibles de s’aggraver si la personne n’arrête pas de fumer). 

Les solutions pour arrêter de fumer

Des solutions existent pour aider les fumeurs à arrêter. Par exemple, en novembre, l’opération #MoisSansTabac est organisée pour les accompagner et les aider à surmonter les difficultés, particulièrement les premières semaines. Avec plus de 90 000 participants, les fumeurs peuvent facilement partager leur expérience et s’entraider. En s’inscrivant gratuitement sur une plateforme dédiée, ils peuvent bénéficier de tous les conseils et aides mis à leur disposition. Chaque participant reçoit également un “kit d’aide à l’arrêt”, un accompagnement par mail et un programme d’aide personnalisé. 

En plus d’une bonne dose de motivation, arrêter de fumer demande une certaine organisation. Ainsi, le site Tabac Info Service met en avant les étapes nécessaires pour aider les fumeurs à atteindre leurs objectifs : 

  1. Faire le point sur sa consommation et ses motivations à arrêter
  2. Élaborer une stratégie
  3. Anticiper les difficultés
  4. Choisir une date et s’organiser
  5. Gérer dès le premier jour

Le saviez-vous ? Il existe également des solutions naturelles pour vous aider à combler le manque provoqué par la nicotine :

  • L’homéopathie, qui vous aidera à surmonter les symptômes de la détoxification.
  • Certaines huiles essentielles aux vertus calmantes, telles que la mandarine, l’orange ou encore la menthe poivrée, qui vous aideront à vous calmer et vous détendre
  • Les infusions aux plantes telles que la stevia, la lobélie enflée ou encore la verveine, qui sont des plantes à usage thérapeutiques très utilisées pour le sevrage de la nicotine.
  • Le sport, qui vous permettra de vous détendre, de vous vider la tête, mais également de détourner votre attention de la cigarette.  
  • La relaxation ou la sophrologie, qui vont aideront à gérer le stress et lutter contre les envies de fumer, grâce à un travail sur l’harmonie entre l’esprit et le corps. 

Conclusion

Si la lutte contre le tabac est encore loin d’être gagnée, des solutions sont mises en place pour vaincre ce fléau (Mois Sans tabac, hausse des prix des paquets, remboursement à 65% des substituts nicotiniques, photos “chocs” sur les paquets,etc). 

N’oubliez pas que vous n’êtes pas seuls, et qu’à force de persévérance et de détermination, vous finirez par gagner ce combat contre le tabac. N’abandonnez jamais, et restez fixé sur votre objectif : adopter une vie saine, pour vous et celle de votre entourage. 

Le tabac, un fléau pour notre santé ?

Sources:

http://bit.ly/37WLIZf
http://bit.ly/35SpHc7
http://bit.ly/2q9RaXx

http://bit.ly/380t2Ie
http://bit.ly/2LaRTiI
http://bit.ly/35XtMvP
http://bit.ly/35TXVfn
http://bit.ly/2P2PaZx

Movember, un mouvement pour la santé des hommes

Movember, un mouvement pour la santé des hommes

Movember, un mouvement qui se bat pour la santé des hommes

Qu’est-ce que Movember ?

Initiée par la Movember Foundation en 2003, cette campagne a pour objectif de récolter des dons et de sensibiliser l’opinion publique à certaines maladies masculines, mais également à tout ce qui touche aux problèmes de santé mentale et à la prévention du suicide.

À ses débuts, la fondation n’était présente qu’en Australie et ne comptait qu’une trentaine de membres actifs. Très vite, le mouvement a pris de l’ampleur et est aujourd’hui le principal à se battre pour la santé des hommes. Présent dans plus de 20 pays, il compte près de 5 millions de Mo Bros et Mo Sistas (noms donnés aux participants) et a déjà financé 1250 projets pour la santé des hommes.  

Comment participer ? 

Chaque mois de novembre, les hommes sont invités à se laisser pousser la moustache et à l’entretenir durant 30 jours. En participant, ils montrent leur soutien dans la lutte pour la santé masculine et aident le mouvement à se faire connaître afin de récolter un maximum de dons.   

Ceux qui n’ont pas de moustache peuvent quand même participer en relevant le défi de parcourir 60 km dans le mois. Ces 60 km représentent les 60 hommes mourants chaque heure dans le monde. Pour ce challenge, vous êtes libre de vous déplacer en marchant ou en courant (même sur un tapis roulant) !

Quelle que soit l’action que vous choisirez, chaque occasion est bonne à prendre pour récolter des fonds et faire connaître davantage la crise cachée de la santé masculine. 

La santé masculine au cœur d’une crise

Même si aucune raison biologique ne justifie cela, les hommes mourraient 6 ans plus tôt que les femmes. 

Certaines études ont démontré que les hommes ne feraient pas de leur santé une priorité et attendraient trop souvent le dernier moment pour consulter un médecin. Que ce soit conscient ou non, certains hommes considèrent que se faire soigner reviendrait à reconnaître une forme de faiblesse ou de fragilité, ce qui les mènent trop souvent à faire preuve d’une certaine négligence face à leur état de santé.

La sensibilisation passe également par une bonne information : quels sont les maux qui touchent le plus la santé masculine ? 

Le cancer de la prostate

Cancer le plus répandu chez les hommes, il est dû à un renouvellement plus rapide que la normale des cellules prostatiques. Malheureusement, dans de nombreux cas, aucun signe annonciateur de la maladie n’a été détecté au départ. Cependant, la hausse de la fréquence à uriner, l’éjaculation douloureuse, la présence de sang dans l’urine ou le sperme, etc. sont des signes qui peuvent alerter. 

Il existe également certains facteurs risques important à connaître, tels que : 

  • l’âge : plus un homme vieillit, plus il est vulnérable. L’âge médian d’apparition d’un cancer de la prostate est de 74 ans. 
  • les antécédents familiaux : si votre père ou frère ont été atteints par ce type de cancer, le risque de le développer est 2 fois plus élevé.
  • les origines : si la recherche n’a pas encore déterminé de raison précise pour l’expliquer, il existerait un taux plus élevé de cancers de la prostate diagnostiqués chez les hommes noirs africains et afro-antillais.

Si vous avez le moindre doute, faites-vous dépister par votre médecin généraliste.

Le cancer des testicules

Contrairement à celui de la prostate, ce sont les jeunes âgés de 15 à 35 ans qui sont le plus susceptibles d’être touchés par ce type de cancer. 

Relativement rare (il ne représente qu’1% des cancers de l’homme), le cancer des testicules se manifeste par la présence d’une grosseur dans un voire deux testicules. Bien que les causes soient encore mal définies, les testicules non descendus constitueraient le risque le plus élevé de développer ce cancer. Les antécédents familiaux, l’âge ou encore une mauvaise hygiène de vie pourraient également être considérés comme des causes possibles. 

De nouveau, il est primordial de ne pas attendre qu’il soit trop tard pour en parler. Si vous observez un changement de taille ou de forme de vos testicules, une douleur gênante, des crampes dans l’aine ou le bas ventre,… consultez votre médecin et faites-vous dépister. 

Les maladies mentales

Saviez-vous que ¾ des suicides concernent les hommes ? Abus d’alcool, problèmes familiaux, solitude, conflits personnels ou professionnels,… beaucoup d’hommes gardent leurs problèmes pour eux et s’enferment dans un mal-être qui les poussent parfois à commettre l’irréparable.

La santé mentale ne doit pas être prise à la légère, il ne faut pas hésiter à parler avec vos proches si vous en ressentez le besoin ou si vous pensez que quelqu’un a besoin d’aide. Des associations ou des professionnels de santé sont aussi à votre disposition pour vous écouter et vous aider. N’hésitez pas à vous renseigner en consultant le site www.suicide-ecoute.fr/ et/ou en contactant le numéro 0145394000.

Quelle que soit la nature de votre problème, ne restez pas seul. 

Conclusion

L’objectif, d’ici une dizaine d’année, est de réduire de 25% le nombre de décès prématurés et de 50% celui lié aux cancers de la prostate et des testicules. D’après le Professeur Fizazi (chef du département de médecine oncologique de l’Institut Gustave Roussy et partenaire des programmes financés par Movember), la recherche pour ces maladies n’a jamais autant progressé que ces 5 dernières années. En effet,  le taux de guérison pour ces maladies à un stade grave serait de 75%, ce qui constitue avancée considérable et encourageante pour la suite.

Pour participer au mouvement Movember, inscrivez-vous sur le site de la fondation, partagez des photos de l’évolution de votre moustache, des informations sur la santé des hommes et créez des discussions à ce sujet.

Grâce à vous, le visage de la santé masculine peut changer !

Participez au Movember et soutenez la cause !

Sources :

http://mvmbr.co/33dhH4B
http://bit.ly/2r9N1Tz
http://bit.ly/32hY7mu

Rire, un remède naturel pour être en bonne santé

Rire, un remède naturel pour être en bonne santé

Rire est bon pour la bonne santé

Au même titre que la peur, la colère, la joie,… le rire est une émotion, un réflexe vital qui repose sur des mécanismes émotionnels et cognitifs. La plupart du temps involontaire, il se déclenche suite à des stimulations extérieures, que ce soit physique (chatouilles), matériel (gaz hilarant) ou encore psychologique. Dans ce cas-ci, le rire peut être provoqué lors d’une situation dite “drôle”, mais également lorsque nous nous sentons mal à l’aise : on parle alors de rire nerveux. S’il peut survenir à des moments parfois inappropriés, sachez que c’est un réflexe de notre corps qui tente de nous aider à libérer les tensions et le malaise que l’on ressent. 

Quelle que soit la raison pour laquelle nous rions, de nombreuses études ont démontré que rire est bon pour notre santé. Le saviez-vous ? Certains médecins recommandent de rire entre 10 et 15 minutes par jour pour se sentir mieux physiquement et mentalement. 

Pourquoi rire est bon pour notre santé ? 

Il réduit la tension artérielle et aide à lutter contre les problèmes cardio-vasculaires

Quand nous rions, le diaphragme se met en action et de l’air rentre en plus grande quantité dans les poumons, provoquant une amélioration de la circulation et l’oxygénation du sang. Le rythme cardiaque ralentit également, ce qui permet une diminution de la pression artérielle. Ainsi, nous nous sentons moins stressés, ce qui aide à lutter contre certaines maladies cardio-vasculaires.

Il soulage la douleur et réduit le stress

Le rire permet la sécrétion d’endorphine, cette fameuse hormone du bonheur aux propriétés antalgiques, anxiolytiques ou encore euphoriques. Ainsi, un bon fou rire est idéal pour réduire la douleur et nous procurer une sensation de bien-être et de calme.

Il nous aide à digérer

En riant, l’estomac et les intestins se contractent, ce qui stimule notre diaphragme. Suite aux vibrations produites, le système digestif ainsi que certains organes (comme la rate et la vésicule biliaire) sont comme “massés”, ce qui favorise la régulation du transit intestinal, améliore la digestion et réduit les problèmes de constipation. 

Il renforce notre système immunitaire

Le rire favorise la production de leucocytes (globules blancs) présents dans notre système immunitaire. Ces derniers, en augmentant la production d’anticorps, jouent un rôle essentiel dans la lutte contre certains cancers et infections (telles que les rhumes ou les allergies). 

Il muscle notre visage et le haut du corps

Lorsque nous rions, les muscles du visage et du haut du corps se contractent et se raffermissent. Le rire aiderait donc à prévenir le vieillissement prématuré en accélérant la production de collagène et d’élastine, essentiels à l’élasticité de la peau. 

Conclusion 

Vous l’aurez compris, le rire nous aide à nous sentir mieux ! Au-delà de toutes ses vertus pour la santé, le rire est aussi excellent pour notre vie sociale. Rire nous rend heureux, confiant et énergique, ce qui facilite la communication avec autrui. 

Pour vous aider à profiter de tous ses bienfaits, il existe des solutions originales. Connaissez-vous les “thérapies par le rire” ? Cette pratique très ancienne expérimente la rigologie grâce à des exercices de rire, de relaxation ou de lâcher prise. La « clown thérapie » est également une pratique qui existe et qui utilise le rire comme exutoire. Adoptée notamment par l’association Le Rire Médecin, elle a été créé pour les personnes (en particulier les enfants) qui séjournent à l’hôpital et qui veulent, le temps d’un fou rire, oublier la maladie et lâcher prise. 

Rire, un remède naturel pour être en bonne santé

Sources:

  1. http://bit.ly/31Ht0AC
  2. http://bit.ly/33Ut7Kk
  3. http://bit.ly/32M2cAy
  4. http://bit.ly/362RMOV
  5. http://bit.ly/2MHqsOs
  6. http://bit.ly/2PfY33S