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La Lune va changer de couleur : quand voir ce phénomène ultra rare ?

La Lune va changer de couleur : quand voir ce phénomène ultra rare ?

Il sera visible depuis la France.


On a l’habitude de voir la Lune blanche ou argentée. Mais très bientôt, elle changera de couleur, à l’occasion d’une éclipse totale. Cet événement se produit lorsque la Terre se positionne entre le Soleil et la Lune, empêchant la lumière du Soleil d’atteindre la surface de la Lune. Ce phénomène céleste est rare en France.

C’est ce qu’on appelle « une Lune de sang » : au lieu de devenir complètement noire, la Lune prend une teinte rougeâtre. Pourquoi ? L’atmosphère terrestre diffuse la lumière bleue du Soleil, mais laisse passer la lumière rouge et orange. Cette lumière rouge continue de voyager à travers l’atmosphère et éclaire la Lune, lui donnant cette couleur caractéristique. La teinte peut varier du rouge cuivré au rouge orangé, en fonction des conditions atmosphériques de la Terre au moment de l’éclipse, comme la présence de poussière ou de cendres volcaniques.

Selon l’Observatoire de Paris, cette Lune de sang sera visible dans toute la France métropolitaine le dimanche 7 septembre, entre 19h30 et 20h45 en fonction des villes. Son maximum est prévu à 20h11 et 48 seconde. C’est dans la partie Est de la France (Nice, Strasbourg, Lyon…) et en Corse que l’on pourra le mieux profiter de ce spectacle, à condition que le ciel soit bien dégagé. Contrairement à une éclipse solaire qui nécessite des protections pour les yeux, vous n’avez besoin d’aucun équipement spécial. Elle est parfaitement visible et sans danger à l’œil nu.

Historiquement, la Lune de sang a nourri de nombreux mythes et légendes à travers les cultures. Autrefois perçue comme un présage de chaos ou une bataille céleste, elle est aujourd’hui souvent associée à des thèmes de transformation et de renouveau. Son apparition est considérée par certains comme un moment propice à la méditation et à l’introspection, ajoutant une dimension spirituelle à l’observation.


Source : JDF Santé

Une étude internationale révèle l'âge auquel les gens sont le plus malheureux : "On ne s'attendait pas à ça"

Une étude internationale révèle l'âge auquel les gens sont le plus malheureux : "On ne s'attendait pas à ça"

L’évolution du sentiment de bien-être qui suivait traditionnellement une courbe en « U » ou en « cloche » est totalement bouleversée.


Pendant longtemps, les chercheurs en santé mentale ont constaté que le sentiment de bien-être suivait une courbe en U : l’enfance et la vieillesse étant les périodes plus joyeuses, tandis que la quarantaine était la plus difficile pour le moral. L’image miroir de cette forme en U du bien-être est une forme « en bosse » du mal-être, culminant au milieu de la vie. Mais une vaste étude publiée dans la revue PLOS One menée auprès de plus de 10 millions d’Américains, 40 000 ménages britanniques et près de deux millions de personnes dans 44 pays, remet ce modèle de « bosse » en cause. Les auteurs ont été surpris de voir que l’âge du pic du mal-être n’est plus à 40 ans mais plus tôt : « Le mal-être subjectif diminue désormais avec l’âge » partagent-ils.

« Nous avons commencé à observer ce phénomène aux États-Unis, où nous avons initialement constaté que le désespoir a explosé chez les jeunes. Nous avons ensuite constaté la même chose au Royaume-Uni. Et nous l’observons désormais partout dans le monde », a partagé le Pr David Blanchflower, co-auteur de l’étude, au Times. « Notre article est le premier à montrer que le déclin de la santé mentale des jeunes au cours des dernières années signifie qu’aujourd’hui, le mal-être mental est le plus élevé chez les jeunes et diminue ensuite avec l’avancée dans l’âge. »

Le déclin de la santé mentale des jeunes et la disparition globale de la forme de la bosse du malheur lié à l’âge aux Etats-Unis © PLOSOne

Ce glissement est radical : le sommet de la courbe du mal-être ne se situe plus au milieu de la vie, mais bien plus tôt. Selon l’étude, c’est à 22 ans que les personnes sont les plus malheureuses, toutes générations confondues. Pourquoi ? Les auteurs évoquent plusieurs pistes, sans trancher définitivement. La Grande Récession de 2008 a durablement pesé sur les perspectives d’emploi des jeunes, avec des conséquences qui se sont prolongées pendant plus d’une décennie. Le sous-financement chronique des services de santé mentale dans plusieurs pays développés a également laissé des générations entières sans accompagnement suffisant. La pandémie de Covid-19, avec son lot de confinements, de ruptures scolaires, de précarité accrue, a renforcé ces fragilités. Enfin, l’usage massif des réseaux sociaux, qui s’est intensifié ces quinze dernières années, participerait à l’anxiété et au désespoir.

Les prochaines années diront si cette tendance se confirme ou si elle n’est que le reflet d’une génération particulièrement exposée à une série de crises. Quoi qu’il en soit, le constat est déjà clair : les adultes d’âge moyen ne détiennent plus le triste record du mal-être. 


Source : JDF Santé

La quantité de fruits à ne jamais dépasser sinon ils font grossir et abîment le foie, selon les médecins

La quantité de fruits à ne jamais dépasser sinon ils font grossir et abîment le foie, selon les médecins

« Les fruits ce n’est pas à volonté » contrairement à ce qu’on pense.


Nutritionnellement, les fruits sont excellents pour la santé et doivent faire partie d’une alimentation équilibrée. Ils sont une source importante de vitamines, de minéraux, de fibres alimentaires et d’antioxydants. Ces nutriments essentiels jouent un rôle clé dans le bon fonctionnement de notre organisme. Par exemple, les oranges sont riches en vitamine C, les bananes apportent du potassium et les pommes contiennent des fibres qui favorisent une bonne digestion. Mais il ne faut pas en abuser pour autant, rappelle un médecin nutritionniste. Les fruits sont très sucrés, on l’oublie trop souvent…

« Quand vous mangez beaucoup de fruits, le foie va être surchargé de fructose (le sucre des fruits, NDLR) et il va faire ce qu’on appelle du « foie gras », soit une accumulation de graisses dans le foie, explique le Dr Réginald Allouche, médecin nutritionniste et chercheur dans le domaine de la prévention du diabète et du surpoids. Cette accumulation excessive de graisse peut, à terme, provoquer une inflammation et endommager les cellules hépatiques. De même, manger trop de fruits peut faire grossir.

« Il n’existe pas d’études scientifiques sérieuses qui vous disent qu’il faut manger 3, 4, 5, 10, 12 fruits par jour. Il y a en tout cas une réalité, c’est qu’il faut faire attention et ne pas se dire que comme le fruit, c’est naturel, je peux y aller (à volonté, ndlr). On ne dépasse donc pas 3 ou 4 (portions de) fruits par jour« , rappelle le médecin nutritionniste. Et ces fruits, on ne les avale pas, on les mâche. « Lorsque vous mastiquez un fruit comme par exemple une orange, vous avez des fibres, de l’eau, du fructose, et le temps que vous la mangiez, le foie va avoir le temps de la métaboliser« , explique-t-il sur sa chaîne YouTube. 

Selon le repère officiel du PNNS (Programme National Nutrition Santé), une portion correspond à 80-100g de fruit soit la taille d’un poing ou d’une petite poignée. Quand le Dr Allouche conseille 3 à 4 portions de fruits par jour, cela représente environ 240 à 400 g de fruits par jour soit par exemple : 1 pomme + 1 banane + 1 pêche, ou 1 orange + 2 kiwis + 1 petite grappe de raisin. Les jus de fruits, même les purs jus « 100 % fruits », ne remplacent pas un fruit entier : ils sont généralement dépourvus des fibres et le fructose y est absorbé très rapidement, ce qui peut entraîner un pic brutal de glycémie.


Source : JDF Santé

Une araignée peut-elle vraiment pondre des oeufs sous la peau ?

Une araignée peut-elle vraiment pondre des oeufs sous la peau ?

L’idée a de quoi effrayer. Une arachnologue nous explique.


L’automne est la saison de reproduction des araignées. C’est la raison pour laquelle elles sont souvent plus visibles à cette période. Pourtant, il y en a toute l’année en France métropolitaine. « Les araignées d’été et d’automne sont souvent de plus grande taille, c’est pour cela qu’on les remarque davantage. Nous avons plus de 500 espèces qui mesurent moins de 2 mm, voilà pourquoi les gens ne les voient pas ou n’y prêtent pas attention », nous informe Anne Bounias-Delacour, arachnologue. 

Voir une araignée dans la maison est toujours synonyme de peur. Peur qu’elle se balade sur notre peau, nous morde… et pondent ses oeufs. Les araignées mordent avec deux crochets à venin situés sur leurs chélicères (deux organes situés à l’avant de l’araignée sous les yeux qui sont constitués d’un article basal et d’un crochet à venin). Une morsure d’araignée se caractérise ainsi par deux petits points espacés de moins de 2 millimètres environ. Une rougeur, un gonflement et un œdème peuvent survenir. « Attention toutefois, certains insectes peuvent piquer plusieurs fois et cela peut ressembler à tort à une morsure d’araignée », prévient la spécialiste.

Quant au fait qu’elle puisse pondre ses oeufs sous la peau, ce n’est pas possible car les araignées, lorsqu’elles pondent, entourent leurs œufs d’un cocon de soie. « Par conséquent, elles ne peuvent physiquement pas se déplacer sous notre peau d’autant plus que leur soie ne pourrait pas sortir des filières » explique la spécialiste. Les seuls animaux qui ont la capacité de pondre sous la peau possèdent un ovipositeur, un organe en forme de tube situé à l’extrémité de leur abdomen qui permet de déposer les œufs à l’endroit où ils vont éclores. « Chez les arachnides, certains acariens peuvent pondre sous la peau humaine et donc les gens pensent que ce sont des araignées, mais les cas sont rarissimes, ce n’est jamais arrivé en France » poursuit l’arachnologue.

Globalement, les morsures d’araignées sont très rares, car elles ne mordent que pour manger, généralement des proies de leur taille, ou pour se défendre, par exemple lorsqu’on enfile un vêtement dans laquelle se trouve une araignée. « Par ailleurs, le venin étant précieux pour l’araignée, la majorité des morsures sont des morsures blanches, ce qui signifie qu’elle n’injecte pas de venin. Enfin, il faut savoir que les araignées ne sont pas agressives. Si elles viennent sur nous, c’est uniquement pour passer tout droit, nous ne sommes pas à leur régime alimentaire. Dans le monde, il y a seulement 7 à 15 décès liés aux araignées« , conclut Anne Bounias-Delacour. 

Merci à Anne Bounias-Delacour, arachnologue.


Source : JDF Santé

Ce médicament prescrit depuis 40 ans peut être dangereux pour le coeur, alertent des experts internationaux

Ce médicament prescrit depuis 40 ans peut être dangereux pour le coeur, alertent des experts internationaux

Ce traitement de référence peut avoir des « effets nocifs », surtout chez les femmes.


Il fait partie des médicaments les plus prescrits dans le monde pour protéger le cœur. Pourtant, une nouvelle étude internationale montre que ce traitement de référence pourrait être inutile dans certains cas, voire mauvais pour le coeur. « Si nous testons souvent de nouveaux médicaments, il est beaucoup plus rare de remettre en question rigoureusement la nécessité des anciens » explique le Dr Borja Ibàñez, co-auteur de l’étude menée en Espagne et en Italie.

Avec son équipe, il a suivi 8438 patients pendant près de quatre ans. Tous avaient eu un infarctus du myocarde mais conservé une fonction cardiaque intacte. Une moitié a reçu le traitement, l’autre non. Les chercheurs ont comparé la survenue de trois événements graves : décès, nouvel infarctus et hospitalisation pour insuffisance cardiaque. Leurs résultats montrent que la prise du médicament n’apporte aucun bénéfice aux patients. Une sous-étude avance que ses effets diffèrent entre les hommes et les femmes.

Chez les hommes, la prise de bêtabloquants – le fameux type de médicament donné depuis des décennies après un infarctus – n’a pas eu d’incidence notable sur leur santé cardiaque. En revanche, chez les femmes, « le traitement par bêtabloquants a été associé à des effets nocifs, en particulier celles qui recevaient des doses plus élevées » rapportent les scientifiques dans l’European Heart Journal. D’après leurs observations, environ 1 femme sur 100 de plus chaque année, traitée par bêtabloquants après un infarctus, était touchée par l’un des trois événements graves analysés. Les bêtabloquants ne seraient donc pas bénéfiques aux femmes ayant fait un infarctus avec une fonction cardiaque préservée. En France, les plus prescrits sont le bisoprolol (Cardensiel®), le carvedilol (Kredex®) et le métoprolol (Sélectol®, Lopressor®).

Pour le Dr Ibáñez, ces conclusions vont « révolutionner les pratiques cliniques à l’échelle mondiale ». Pendant longtemps, les bêtabloquants ont été recommandés à presque tous les patients après un infarctus pour limiter les récidives et complications. Les premières grandes études, comme le BHAT (Beta-Blocker Heart Attack Trial, JAMA 1982), ont montré un net bénéfice en termes de survie. Aujourd’hui, avec les progrès de la prise en charge (angioplastie, pose de stents, statines, antiagrégants plaquettaires), leur utilité est de plus en plus discutée. « Dans ce nouveau contexte, la nécessité des bêtabloquants est incertaine » estime le médecin. « Ces résultats pourraient réduire les effets secondaires et améliorer la qualité de vie de milliers de patients. »


Source : JDF Santé