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Un médecin urgentiste alerte : ce trouble respiratoire est le signe d'un pneumothorax, il faut vite appeler le 15

Un médecin urgentiste alerte : ce trouble respiratoire est le signe d'un pneumothorax, il faut vite appeler le 15

Cela peut s’aggraver rapidement et devenir une urgence vitale


C’est un récit glaçant qui a fait la Une des médias. Un jeune homme de 24 ans est décédé en début d’année près du Mans (Sarthe) d’un arrêt cardio-respiratoire des suites d’un pneumothorax. Le jeune homme avait contacté plusieurs fois le SAMU, qui ne l’a pas orienté immédiatement vers les Urgences. Près de 8 mois plus tard, sa famille décide de porter plainte contre les médecins régulateurs pour « homicide involontaire ». Selon deux experts cités dans la plainte, si le patient avait été pris en charge correctement, ses chances de survie étaient de « 100 % ».

Un pneumothorax correspond à « un décollement du poumon avec la présence d’air entre les deux feuillets de la plèvre (fine membrane de tissu qui recouvre les poumons et tapisse la cavité thoracique, ndlr), explique le Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste et créateur de la chaîne YouTube DocFx. Le poumon se rétracte alors sur lui-même, ce qui l’empêche de se gonfler complètement et la personne peut très difficilement respirer« . Il se produit le plus fréquemment chez les jeunes grands, minces, secs, sportifs ou avec un profil fumeur, spontanément ou après un traumatisme ou une maladie pulmonaire.

« Le signe classique d’un pneumothorax se manifeste par une douleur brutale (d’un côté), plus ou moins intense, majorée à la toux, à l’inspiration et irradiant vers l’épaule, associée souvent à une gêne respiratoire« , décrit le médecin urgentiste dans sa vidéo. Concrètement, on a du mal à respirer, comme si on était à bout de souffle après un sprint, même au repos. La respiration devient rapide et superficielle car le poumon touché n’est plus en capacité de faire entrer suffisamment d’air. Même si les symptômes semblent modérés au début, un pneumothorax peut s’aggraver rapidement et devenir une urgence vitale. Il est impératif d’appeler immédiatement le 15 (SAMU).

Le médecin régulateur du SAMU est la personne la mieux placée pour évaluer la situation, vous donner des instructions et envoyer les secours appropriés (médecin, ambulance ou pompiers) le plus rapidement possible. Si vous avez le moindre doute « et j’insiste bien sur le moindre doute« , n’attendez pas que les symptômes s’aggravent et soyez le plus clair et précis possible lorsque vous expliquez vos symptômes. 


Source : JDF Santé

Les habitants de cette région ont "le coeur le plus sain du monde" : leur secret est à la portée de tous

Les habitants de cette région ont "le coeur le plus sain du monde" : leur secret est à la portée de tous

Une santé cardiovasculaire excellente mais aussi des taux de démence très bas…


Ici, le risque de faire une crise cardiaque est faible voire nul, « c’est la population dont le cœur est le plus sain au monde » explique le Pr Benjamin Trumble, auteur d’une étude publiée dans la revue Evolution, Medicine, and Public Health. Elle a aussi peu de risque de développer une démence comme Alzheimer et, de manière générale, de tomber malade. Comment est-ce possible ?

L’équipe du Pr Trumble s’est penchée sur le mode de vie de ces habitants et sur leurs caractéristiques sanguines. Ils ont sélectionné 1121 femmes de tous âges (15 à 92 ans) et ont analysé plusieurs marqueurs comme le cholestérol et les triglycérides. Pourquoi cibler les femmes ? Pour voir si le fait d’avoir un coeur en excellente santé les protégeait des dommages cardiovasculaires associés à la ménopause. « La plupart des recherches sur la ménopause sont menées dans les populations industrialisées, où le risque de maladies cardiovasculaires augmente progressivement pendant la transition ménopausique » rappellent les auteurs. Or leurs volontaires ne sont pas installés dans ce type de régions géographiques. Loin de là…

« Travailler avec des populations comme les Tsimané nous permet d’étudier les variations mondiales de la ménopause, ainsi que de la santé et des maladies humaines » a expliqué le chercheur. Les Tsimané appartiennent à un peuple indigène qui vit en Bolivie dans la forêt amazonienne. Leur mode de vie est ancestral et très simple : chasse, pêche, cueillette et agriculture. Leur repas se compose de poissons, viandes sauvages, riz, plantain, manioc, maïs et fruits. Et ils sont très actifs physiquement. Selon une étude de 2013, cette population passe 2 à 5 heures par jour aux tâches productives et 4 à 6 heures aux travaux domestiques. Un rythme très contrasté avec la sédentarité qui domine les pays industrialisés, et une alimentation dénuée d’aliments transformés.

Les chercheurs ont finalement montré que, même si les femmes Tsimané ont une meilleure santé cardiaque, elles subissent les effets de la ménopause. Selon l’auteur principal, cela prouve que l’augmentation des maladies cardiaques après la ménopause est « un phénomène universel qui fait partie de la physiologie, quels que soient nos choix de vie ». En revanche, avoir « le cœur le plus sain du monde » reste un atout majeur : leur mode de vie, fondé sur des aliments simples et beaucoup d’activité physique, les protège tout de même de nombreuses autres maladies.


Source : JDF Santé

Je suis neuroscientifique et j'ai une astuce très simple pour réussir à boire moins de café

Je suis neuroscientifique et j'ai une astuce très simple pour réussir à boire moins de café

« Cela me permet de choisir lorsque je veux réellement être au top de ma forme ».


Pour beaucoup, le café est un rituel, un coup de fouet matinal ou un compagnon incontournable au fil de la journée dont on peut difficilement se passer. Mais boire trop de café n’est pas bon pour la santé. « Le café est acide et, consommé à jeun, il peut causer des brûlures d’estomac. Aussi, plus on boit de café, plus le cerveau s’adapte en créant de nouveaux récepteurs pour l’adénosine, la molécule de la fatigue. Pour compenser, on est alors poussé à boire davantage de café pour obtenir ce même effet de coup de fouet, ce qui peut provoquer des effets secondaires comme la tachycardie« , explique le Dr Emilie Steinbach, neuroscientifique et docteure en biologie intégrative. La recommandation officielle de caféine est de 400 mg par jour, soit environ 4 tasses de café (expresso).

Attention, arrêter la caféine du jour au lendemain n’est pas conseillé car on peut ressentir des symptômes de sevrage plus ou moins désagréables : grande fatigue, migraines, humeur maussade,  envies irrésistibles pour d’autres « addictions », que ce soit des sucreries ou la cigarette…. Dans son livre « Votre santé optimisée » (éd. Marabout), la neuroscientifique conseille plutôt une réduction de café progressive afin de permettre au cerveau de s’adapter sans les effets secondaires.

La première chose à faire est de supprimer une tasse de café par jour chaque la première semaine. Par exemple, si vous avez l’habitude de boire 4 cafés par jour, essayez de n’en boire plus que 3. « Une fois arrivé à une tasse par jour, et si vous voulez encore réduire votre consommation, n’en buvez plus qu’un jour sur deux, au moins, essayez de ne pas boire de café tous les jours ou, et c’est mon astuce de neuroscientifique, alterner décaféiné et caféiné : cela me permet de choisir lorsque je veux réellement être au top de ma forme« , explique-t-elle. 

Il existe de nombreuses alternatives saines : le thé vert par exemple, contient de la théine, une molécule similaire à la caféine, mais libérée plus lentement, ce qui procure un regain d’énergie plus doux et durable. Les infusions à base de plantes comme la menthe, le gingembre ou la camomille sont aussi excellentes pour s’hydrater tout en profitant de leurs propriétés apaisantes ou tonifiantes. Le matcha, une poudre de thé vert, offre un boost d’énergie soutenu grâce à sa richesse en antioxydants. 


Source : JDF Santé

La Lune va changer de couleur : quand voir ce phénomène ultra rare ?

La Lune va changer de couleur : quand voir ce phénomène ultra rare ?

Il sera visible depuis la France.


On a l’habitude de voir la Lune blanche ou argentée. Mais très bientôt, elle changera de couleur, à l’occasion d’une éclipse totale. Cet événement se produit lorsque la Terre se positionne entre le Soleil et la Lune, empêchant la lumière du Soleil d’atteindre la surface de la Lune. Ce phénomène céleste est rare en France.

C’est ce qu’on appelle « une Lune de sang » : au lieu de devenir complètement noire, la Lune prend une teinte rougeâtre. Pourquoi ? L’atmosphère terrestre diffuse la lumière bleue du Soleil, mais laisse passer la lumière rouge et orange. Cette lumière rouge continue de voyager à travers l’atmosphère et éclaire la Lune, lui donnant cette couleur caractéristique. La teinte peut varier du rouge cuivré au rouge orangé, en fonction des conditions atmosphériques de la Terre au moment de l’éclipse, comme la présence de poussière ou de cendres volcaniques.

Selon l’Observatoire de Paris, cette Lune de sang sera visible dans toute la France métropolitaine le dimanche 7 septembre, entre 19h30 et 20h45 en fonction des villes. Son maximum est prévu à 20h11 et 48 seconde. C’est dans la partie Est de la France (Nice, Strasbourg, Lyon…) et en Corse que l’on pourra le mieux profiter de ce spectacle, à condition que le ciel soit bien dégagé. Contrairement à une éclipse solaire qui nécessite des protections pour les yeux, vous n’avez besoin d’aucun équipement spécial. Elle est parfaitement visible et sans danger à l’œil nu.

Historiquement, la Lune de sang a nourri de nombreux mythes et légendes à travers les cultures. Autrefois perçue comme un présage de chaos ou une bataille céleste, elle est aujourd’hui souvent associée à des thèmes de transformation et de renouveau. Son apparition est considérée par certains comme un moment propice à la méditation et à l’introspection, ajoutant une dimension spirituelle à l’observation.


Source : JDF Santé

Une étude internationale révèle l'âge auquel les gens sont le plus malheureux : "On ne s'attendait pas à ça"

Une étude internationale révèle l'âge auquel les gens sont le plus malheureux : "On ne s'attendait pas à ça"

L’évolution du sentiment de bien-être qui suivait traditionnellement une courbe en « U » ou en « cloche » est totalement bouleversée.


Pendant longtemps, les chercheurs en santé mentale ont constaté que le sentiment de bien-être suivait une courbe en U : l’enfance et la vieillesse étant les périodes plus joyeuses, tandis que la quarantaine était la plus difficile pour le moral. L’image miroir de cette forme en U du bien-être est une forme « en bosse » du mal-être, culminant au milieu de la vie. Mais une vaste étude publiée dans la revue PLOS One menée auprès de plus de 10 millions d’Américains, 40 000 ménages britanniques et près de deux millions de personnes dans 44 pays, remet ce modèle de « bosse » en cause. Les auteurs ont été surpris de voir que l’âge du pic du mal-être n’est plus à 40 ans mais plus tôt : « Le mal-être subjectif diminue désormais avec l’âge » partagent-ils.

« Nous avons commencé à observer ce phénomène aux États-Unis, où nous avons initialement constaté que le désespoir a explosé chez les jeunes. Nous avons ensuite constaté la même chose au Royaume-Uni. Et nous l’observons désormais partout dans le monde », a partagé le Pr David Blanchflower, co-auteur de l’étude, au Times. « Notre article est le premier à montrer que le déclin de la santé mentale des jeunes au cours des dernières années signifie qu’aujourd’hui, le mal-être mental est le plus élevé chez les jeunes et diminue ensuite avec l’avancée dans l’âge. »

Le déclin de la santé mentale des jeunes et la disparition globale de la forme de la bosse du malheur lié à l’âge aux Etats-Unis © PLOSOne

Ce glissement est radical : le sommet de la courbe du mal-être ne se situe plus au milieu de la vie, mais bien plus tôt. Selon l’étude, c’est à 22 ans que les personnes sont les plus malheureuses, toutes générations confondues. Pourquoi ? Les auteurs évoquent plusieurs pistes, sans trancher définitivement. La Grande Récession de 2008 a durablement pesé sur les perspectives d’emploi des jeunes, avec des conséquences qui se sont prolongées pendant plus d’une décennie. Le sous-financement chronique des services de santé mentale dans plusieurs pays développés a également laissé des générations entières sans accompagnement suffisant. La pandémie de Covid-19, avec son lot de confinements, de ruptures scolaires, de précarité accrue, a renforcé ces fragilités. Enfin, l’usage massif des réseaux sociaux, qui s’est intensifié ces quinze dernières années, participerait à l’anxiété et au désespoir.

Les prochaines années diront si cette tendance se confirme ou si elle n’est que le reflet d’une génération particulièrement exposée à une série de crises. Quoi qu’il en soit, le constat est déjà clair : les adultes d’âge moyen ne détiennent plus le triste record du mal-être. 


Source : JDF Santé