Elle refuse elle-même de dépenser son argent pour l’acheter tant il est inutile.
Entre le froid, les virus saisonniers et l’air sec des intérieurs chauffés, l’automne met les voies respiratoires à rude épreuve. C’est souvent la période où les pharmaciens voient arriver un afflux de patients désireux de trouver le traitement qui soulage rapidement. Mais, certains médicaments disponibles librement n’auraient pas l’effet espéré, selon une pharmacienne.
Parmi eux, les traitements de la toux. Plusieurs études scientifiques montrent qu’ils ne sont pas efficaces. Comme le rappelle la pharmacienne Anum dans une vidéo TikTok : « Ces médicaments ne réduisent pas réellement les symptômes de la toux par rapport aux personnes qui ne prennent rien. » L’American Chemical Society confirme que « les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve solide de leur efficacité ». On peut par exemple citer cette étude qui explique que « le principal bénéfice des médicaments pour le traitement de la toux associée au rhume est lié à l’effet placebo plutôt qu’à l’effet pharmacologique d’un ingrédient actif. » Même certains compléments naturels comme « l’échinacée, la vitamine C ou le zinc », n’auraient aucun bienfait.
Mais quel est le traitement que la pharmacienne se refuse absolument d’acheter ? « Le seul médicament pour lequel je refuse de dépenser mon argent, ce sont les sirops contre la toux en vente libre. » D’après l’American Chemical Society, ils contiennent des antitussifs, « censés bloquer le réflexe de la toux », des expectorants, « conçus pour fluidifier le mucus dans les poumons » ou encore des antihistaminiques, qui « réduisent le gonflement du nez et de la gorge et diminuent la quantité de mucus ». Mais comme expliqué plus tôt, ces substances n’auraient aucune efficacité démontrée.
En revanche, les pastilles contre la toux peuvent stimuler la salivation, ce qui apaise une gorge irritée. « Je compte sur l’hydratation, le repos et l’eau chaude citronnée avec un peu de miel pour un effet apaisant », recommande la pharmacienne. « La bonne nouvelle, c’est que la plupart des toux disparaissent après une semaine ou deux sans traitement. Mais si votre toux persiste plus de quelques semaines, consultez votre médecin. »
Une vingtaine d’intoxications ont été recensées rien qu’à Paris.
C’est un tel fléau que tous les moyens sont bons pour s’en débarrasser. Les punaises de lit, qui sévissent dans de nombreuses villes françaises, continuent de rendre dingues les habitants des logements infestés. Si elles ne transmettent pas de maladie grave, elles sont responsables de fortes démangeaisons qui perturbent les nuits et empêchent de dormir. Minuscules, elles se cachent dans les matelas, sommiers, plinthes, derrière le papier peint… et se multiplient très vite.
Plusieurs méthodes validées par les autorités sanitaires existent : laver les draps, housses, vêtements et rideaux à au moins 60°C, utiliser un nettoyeur vapeur à haute température (plus de 120°C) sur les zones infestées, aspirer régulièrement les literies et meubles ou encore recourir à des produits naturels comme la terre de diatomée, l’huile de neem ou certaines huiles essentielles. Ces produits fonctionnent surtout au début d’une infestation. Si les punaises de lit sont nombreuses, mieux vaut faire appel à un professionnel… mais le coût peut freiner. Faute de budget et par lassitude, certains achètent des insecticides vendus à bas coût, de manière illégale, dans des magasins non agréés, sur des marchés, des plateformes de commerce en ligne ou via les réseaux sociaux.
Mais attention, préviennent les pompiers de Paris. Quatre personnes ont été prises en charge dimanche dans le 9e arrondissement de Paris après une intoxication liée à un insecticide interdit en France depuis 2013. Appelé « Sniper 1000 », il a causé 24 interventions des pompiers de Paris depuis janvier 2025, selon Le Parisien.
Produit en Chine ou en Afrique, ce produit contient du dichlorvos. « Classée comme mortelle par inhalation et toxique par contact avec la peau ou par ingestion, cette substance est susceptible de provoquer des symptômes respiratoires, oculaires et des troubles neurologiques (maux de tête violents, nausées, NDLR) » rappelle la DGCCRF.
Cette nouvelle série d’intoxications révèle « la méconnaissance persistante des dangers de ce produit », estime la préfecture de police. Aucun décès n’a été recensé depuis 2023, mais les risques sont bien réels. Si l’infestation persiste, les autorités conseillent de contacter un professionnel qualifié et référencé sur le site stop-punaises.gouv.fr (pour éviter les faux professionnels). Si l’achat de produits biocides est nécessaire, il faut opter pour les circuits de distributions conventionnels comme les magasins de bricolage (Leroy Merlin, Castorama, Mr Bricolage), les grandes surfaces (Carrefour, Leclerc…) ou les pharmacies et parapharmacies.
Depuis 10 ans, le Mois sans Tabac aide des milliers de fumeurs à arrêter la cigarette, avec un kit gratuit.
Le Mois sans tabac est de retour en novembre avec sa 10e édition. Chaque année, ce défi collectif offre l’opportunité d’arrêter de fumer pendant 30 jours, ce qui multiplie par 5 vos chances d’arrêt définitif. Inscrivez-vous pour bénéficier d’une consultation gratuite avec un spécialiste et d’un kit d’aide à l’arrêt offert incluant un programme de 40 jours. Depuis sa création, ce sont 1.4 millions de personnes qui ont arrêté de fumer. Pour rappel, le tabagisme reste la première cause de mortalité évitable en France avec 75 000 décès par an.
C’est quoi le Mois Sans Tabac ?
Le Mois Sans Tabac est une initiative annuelle qui a été conçue et lancée par l’Assurance Maladie en novembre 2016, une initiative est inspirée de la campagne anglaise « Stoptober » lancée par Public Health England. L’événement, mené en partenariat avec Santé Publique France et le ministère de la Santé, s’inscrit dans le Programme National de Lutte contre le Tabac (PNLT), plus précisément dans le volet « Encourager et Accompagner les fumeurs à aller vers le sevrage ». A noter que le tabac reste aujourd’hui la première cause évitable de mortalité en France.
Date : quand commence-t-il en 2025 ?
Le Mois sans Tabac a lieu du samedi 1er novembre 2025 au dimanche 30 novembre 2025.
Comment s’inscrire ?
Les inscriptions pour le Mois Sans Tabac sont ouvertes sur la plateforme Tabac Info Servicela page d’inscription et de le valider. Vous aurez ainsi accès un compte personnel. Dès que votre inscription est validée, vous pourrez rejoindre l’une des équipes régionales pour vivre ce défi avec les autres participants et bénéficier du soutien d’une communauté solidaire. Dans chaque région, un modérateur sera chargé d’animer la communauté, d’accompagner et d’encourager les participants lors de ce grand défi.
Que contient le kit ? Comment l’avoir gratuitement ?
Chaque participant au Mois Sans Tabac peut commander
le livret « Je me prépare »
l’agenda « 30 jours pour arrêter de fumer »
la carte « Le stress ne passera pas par moi »
la roue « Je calcule mes économies »
► Vous pouvez également retirer votre kit dans les pharmacies participant à l’opération. Par ailleurs, des tabacologues sont disponibles et à votre écoute au 39 89 (service gratuit + coût d’un appel).
Où trouver l’application pour arrêter de fumer ?
Tabac info service a développé une application pour faciliter l’arrêt du tabac. Dans cette application anti-tabac, vous trouvez toutes les
Quelle est la page officielle Facebook du Mois sans Tabac ?
Tabac Info Service a une page officielle Facebook qui relaie l’évènement du Mois sans Tabac. Retrouvez sur cette page les dernières actualités, informez-vous sur l’arrêt du tabac et partagez votre expérience. Tabac info service met à disposition un espace d’expression pour prendre connaissance des expériences d’autres fumeurs, découvrir les trucs et astuces qui ont fonctionné pour eux…
Dès le 1er novembre, tous les hommes sont invités à se laisser pousser la moustache pendant 30 jours.
Chaque année, Novembre est le mois de la moustache ! Depuis 2003, Movember (ou, plus rarement Novembre Bleu) est un événement caritatif qui a pour but de sensibiliser les hommes (les supporters sont appelés les Mo Bros) à leur santé et notamment sur les cancers masculins (prostate, testicule) en les invitant à se laisser pousser la moustache pendant 30 jours du 1er au 30 novembre 2025. « Empêcher les hommes de mourir trop jeunes », voilà l’objectif de cette campagne de sensibilisation.
Quelle est la signification du mot « Movember » ?
Movember est la contraction de « mo » qui signifie « moustache » en argot australien et de « november » qui signifie « novembre » en anglais.
C’est quoi le challenge Movember ?
Créé en 2003 à Melbourne (Australie) par la fondation Movember Foundation Charity, Movember est un événement caritatif organisé chaque année au mois de novembre. A l’origine de cette fondation, un petit groupe composé d’hommes australiens mené par deux frères, Adam et Travis Garone. A l’occasion du Movember, tous les hommes sont invités à se laisser pousser la moustache pendant 30 jours afin de sensibiliser le grand public aux pathologies masculines et récolter des fonds pour la recherche médicale. Movember participe à la recherche sur les maladies de l’homme comme le cancer de la prostate (2e cancer le plus répandu chez les hommes dans le monde), le cancer des testicules, la santé mentale ou la prévention du suicide chez les hommes. En parallèle, chaque année, pendant tout le mois de novembre, de nombreux événements sont organisés un peu partout dans le monde pour soutenir la recherche : concerts, courses à pied, soirées et journées à thèmes… « Les hommes meurent en moyenne 6 ans plus tôt que les femmes. (…) Notre objectif est de contribuer à l’échelle mondiale à ce que les hommes puissent mener une vie plus heureuse, plus saine et plus longue. Cette ambition est le pilier de toutes nos actions, le moteur derrière nos campagnes, notre stratégie de financement et notre vision de l’avenir« , expliquent les organisateurs sur le site de Movember.
Quel est le logo de Movember ?
Le logo de l’événement Movember n’est autre qu’une moustache blanche sur fond noir (ou noire sur fond blanc).
Pourquoi Movember invite à se faire pousser la moustache ?
Partant du constat que les hommes sont moins attentifs à leur santé que les femmes, les créateurs de la fondation Movember ont décidé de lancer l’étonnant défi à 30 hommes de se faire pousser la moustache pendant 30 jours pour attirer l’attention sur les maladies masculines comme le cancer de la prostate ou le cancer des testicules, leur dépistage et inciter leurs amis à faire des dons pour la recherche médicale.
Movember sensibilise à quels cancers ?
L’évènement Movember a pour but de sensibiliser les hommes au dépistage des cancers masculins comme le cancer de la prostate et le cancer des testicules. A l’inverse des femmes qui consultent régulièrement leur gynécologue et disposent de dépistage organisé pour le cancer du sein, les hommes ne consultent pas ou qu’en cas de symptômes tardifs le plus souvent. Aussi, ils doivent rester attentifs à des signes pouvant être évocateurs de tumeurs (difficultés à uriner, sang dans les urines, masse indolore, dure, augmentant le volume de la bourse…).
« Les hommes meurent en moyenne 6 ans plus tôt que les femmes. »
Comment participer à Movember ?
Les hommes qui veulent participer à Movember sont invités à s’inscrire sur le site officiel de la fondation. Une fois inscrit, ils sont considérés comme des MoBro (surnom donné aux participants officiels). Le 1er novembre, ils doivent être rasé de près, prêt à laisser pousser leur moustache. Pendant tout le mois de novembre, ils doivent partager des photos de l’avancement et de l’entretien de leur moustache sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, Youtube, Pinterest, Snapchat) ainsi que sur l’application mobile et le site de Movember.
►En fédérant une communauté tout au long du mois de Novembre et lançant des initiatives auprès de son entourage pour récolter le plus de dons possibles pour la santé masculine via la plateforme en ligne.
► En publiant leurs photos, ils doivent inciter leurs proches et amis à faire des dons à l’association caritative de leur choix. Par ailleurs, chaque participant est relié à un Mo Space, un espace sur lequel il peut publier ses photos, partager des messages de soutien et faire des appels aux dons pour soutenir la cause qu’il souhaite. Les femmes peuvent participer à Movember, soit en faisant un don, soit en participant à l’un des événements partenaires.
►En s’engageant dans une course ou une marche à pied avec le Move Movember. En courant ou en marchant 60 km au cours du mois, ce sont 60 km pour les 60 hommes qui se suicident chaque heure dans le monde. Votre inscription vous permet d’ouvrir un espace Mo Space sur lequel vous pourrez partager vos photos, l’avancée de votre objectif et demander à vos amis et à votre famille de vous aider à récolter des fonds.
► En organisant des événements virtuels. Concours de rasage, défis culinaire, paris sportifs en ligne…
Peut-on porter la barbe pendant Movember ?
Attention pendant le challenge Movember, seules les moustaches – peu importent leur forme, leur taille ou leur couleur – sont acceptées. Exit donc les barbes et les boucs !
Comment faire un don pour Movember ?
Vous pouvez faire un don depuis le site officiel de Movember, via une plateforme de paiement en ligne sécurisée. Il est possible de faire un don directement à la Fondation ou de choisir une personne ou une équipe participantes à l’événement. Vous pouvez également participer à l’un des événements partenaires de Movember. Tous les dons récoltés pendant ces manifestations seront reversés à la recherche médicale. A savoir : les dons faits à Movember ne sont plus déductibles des impôts. Les dons faits lors de Movember aident à financer des programmes de recherche qui sauvent et améliorent la vie des hommes du monde entier.
Encore mieux que le curcuma ou le gingembre, selon le Dr Eric Berg.
L’inflammation chronique survient dans de nombreuses affections, notamment l’arthrose, l’asthme, le diabète et plusieurs maladies auto-immunes (lupus, thyroïdite…). Pour y faire face, de nombreuses personnes se tournent vers des solutions naturelles. Le Dr Eric Berg, docteur en médecine et expert en nutrition très suivi sur YouTube, souligne l’importance de l’alimentation. Et malgré les idées reçues, « l’aliment le plus anti-inflammatoire du monde n’est ni le curcuma, ni le gingembre, et encore moins les myrtilles » lance-t-il d’emblée.
Selon l’expert, une simple petite cuillère à café par jour de cet ingrédient serait par exemple capable de réduire l’inflammation articulaire de 60% et d’être meilleure que l’ibuprofène. « Le composé unique de cet aliment s’appelle la thymoquinone : il a un effet anti-inflammatoire direct comparable à celui des analgésiques en vente libre« , explique-t-il dans une vidéo TikTok. Cette affirmation est étayée par une étude publiée dans Science Direct, qui confirme les propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et anti-apoptotiques (qui empêchent la mort programmée des cellules) de la thymoquinone, bénéfiques pour l’inflammation chronique.
L’aliment miraculeux mentionné par le Dr Berg est l’huile de graines de cumin noir, plus connue sous le nom d’huile de nigelle (Nigella Sativa). L’huile de nigelle est largement disponible en pharmacies, parapharmacies et magasins de produits naturels ou bio, souvent en bouteille ou en capsules. Il est crucial de privilégier une huile de nigelle de qualité, vierge et pressée à froid, pour conserver l’intégrité de ses composés actifs.
Bien que l’huile de nigelle soit généralement considérée comme sûre aux doses recommandées (1 cuillère à café par jour), il est essentiel de prendre certaines précautions. Sa consommation est souvent déconseillée chez les femmes enceintes ou allaitantes ainsi que pour les enfants de moins de 6 ans, par principe de précaution, faute de données suffisantes. De plus, elle peut provoquer des troubles gastro-intestinaux si elle est prise à jeun à forte dose. En raison de ses effets potentiels sur la pression artérielle et la glycémie, et de son effet anticoagulant modéré, il est recommandé de consulter un professionnel de santé avant de commencer une cure, surtout si vous suivez un traitement médicamenteux (anticoagulants, antidiabétiques ou antihypertenseurs).