Séances de psy gratuites : comment faire pour en bénéficier ?

Séances de psy gratuites : comment faire pour en bénéficier ?

Le dispositif « MonSoutienPsy » permet de bénéficier du remboursement de 12 séances chez un psychologue.


Le dispositif « MonSoutienPsy »Assurance Maladie et à 40% par les complémentaires santé (mutuelles)) passe de 8 à 12 par année civile et par personne. Ainsi, l’assuré peut bénéficier d’un accompagnement plus soutenu et adapté à sa situation. 

Deux possibilités pour en bénéficier. Soit la personne consulte son médecin ou sa sage-femme pour demander une aide psychologique et à l’issue de l’entretien, le praticien remet au patient un courrier d’accompagnement à donner à psychologue partenaire. Ce document a vocation à transmettre au psychologue les éléments du contexte, les éléments cliniques, les motifs de l’adressage… Soit la personne peut directement prendre rendez-vous avec un psychologue conventionné figurant dans l’annuaire du dispositif. Cet annuaire est régulièrement actualisé avec des nouveaux psychologues.

Une fois le psychologue trouvé, le patient réalise une première séance qui consiste en un entretien d’évaluation pour déterminer, en fonction de son état psychologique, le nombre de séances nécessaires. Au total, jusqu’à 11 séances peuvent être remboursées par l’Assurance maladie, en plus de cette première séance d’évaluation. Lors de la première séance (entretien d’évaluation), pensez à vous munir de votre attestation de carte Vitale papier indiquant vos droits (notamment si vous bénéficiez d’une exonération d’avance de frais) ou du courrier d’accompagnement de votre médecin (ou sage-femme) si c’est lui ou elle qui vous a orienté vers le dispositif.

Si le psychologue choisi ne vous convient pas/plus, vous pouvez changer de psychologue partenaire en cours de route. Le nouveau psychologue pourra réaliser les séances de suivi restantes dans votre parcours. A la fin du parcours : 

→ En cas d’amélioration significative ou de disparition des troubles, la prise en charge se termine. 

→ En cas d’apparition de critères de gravité ou d’urgence ou de risque suicidaire, il est recommandé de vous adresser à votre médecin traitant pour qu’il vous oriente sans délai vers un psychiatre ou des structures spécialisées.

Pour encourager les psychologues à rejoindre ce dispositif, le tarif de cette consultation psychologique est désormais de 50 euros (au lieu de 30 euros au début du dispositif). Cette hausse de tarif n’a pas de conséquence financière pour les patients car ils n’auront pas de reste à charge supplémentaire.

En parallèle, les étudiants bénéficient de leur propre dispositif d’accompagnement psychologie : « Santé psy étudiant » qui leur permet de bénéficier de 12 séances de psy gratuites. C’est une aide pour traverser cette période de la vie, souvent source de stress et d’anxiété.


Source : JDF Santé

6 épices de Noël excellentes pour la santé

6 épices de Noël excellentes pour la santé

Des saveurs douces et gourmandes qui réchauffent, dynamisent, aident à digérer…


6 épices de Noël excellentes pour la santé

Par La Rédaction

L’anis étoilé

Elle s’utilise facilement en tisane pour faciliter la digestion, en particulier après un repas trop lourd. Grâce à son action fluidifiante, elle agit contre les sécrétions des voies respiratoires et soulage la toux grasse.

La vanille

C’est un antidépresseur et un antistress naturel d’après Jean-Michel Cohen, médecin nutritionniste, dans son livre « L’almanach Cohen 2021-mes conseils pour vivre en bonne santé toute l’année ». Elle est idéale en tisane.

La noix de muscade

Riche en magnésium, elle lutte contre les courbatures et le stress. Ses vitamines B1 et B9 sont indispensables au bon fonctionnement du cerveau. Son fer, calcium, zinc et phosphore renforcent un système immunitaire sain.

La cannelle

La cannelle est un excellent stimulant, efficace lors d’un rhume, d’une grippe ou d’autres affections puissantes. Elle soulage les problèmes de digestion et aiderait à stabiliser la glycémie en cas de diabète de type 2.

La cardamome

La cardamome réduit les ballonnements et les aigreurs d’estomac. Diurétique et antiseptique, elle s’utilise dans les plats, desserts (pain d’épices, compotes) et boissons, dont le célèbre thé Chai.

Le gingembre

Très apprécié, il prévient et soigne des maladies comme le rhume et la grippe. Il réchauffe et stimule le système immunitaire et lutte contre la fièvre.  Son rhizome est aussi un très bon antinauséeux.

A découvrir :

Ces parfums pas chers inspirés du luxe ont le meilleur rapport qualité-prix

Lire Maintenant


Source : JDF Santé

Quels alcools donnent le plus la gueule de bois ?

Quels alcools donnent le plus la gueule de bois ?

Si la quantité d’alcool ingérée influe sur la sévérité de la gueule de bois, la qualité de l’alcool aussi.


Nausées, fatigue, somnolence, bouche sèche et pâteuse, maux de tête, soif intense… Des symptômes typiques de la « gueule de bois » au lendemain d’une soirée riche en alcool. De nombreux scientifiques se sont penchés sur la question de la gueule de bois et soutiennent que la déshydratation provoquée par l’alcool est la principale cause de ses symptômes. Cependant, il semblerait que la distillation de l’alcool joue également un rôle sur la sévérité des symptômes. La distillation est l’action qui consiste à purifier un liquide par un processus de chauffage. Une étude danoise publiée dans Alcohol an Alchoholism montre que moins l’alcool est distillé, plus on a un risque de gueule de bois.

Les alcools foncés ?

Ainsi, à quantité et à qualité égales, les alcools foncés (peu distillés) donnaient plus de symptômes typiques d’une gueule de bois que les alcools « blancs » (qui ont donc été plus distillés) comme la Vodka, le Gin, la bière blanche ou blonde, le vin blanc ou le Saké. Parmi les alcools « foncés » :

  • Le Whisky
  • Le Brandy
  • Le Rhum brun ou ambré
  • Le vin rouge
  • Le Porto
  • La bière brune
  • Les liqueurs (Campari, Amaretto…)

« La présence et la gravité de la gueule de bois sont influencées par de nombreux facteurs autres que la quantité d’alcool : l’un de ces facteurs est la présence de congénères dans les boissons alcoolisées. Les congénères sont des substances qui aromatisent et colorent les boissons » d’où le côté « foncé » de certains alcools peu distillés, expliquent les chercheurs. On peut conclure que les boissons alcoolisées qui contiennent plus de congénères produisent une gueule de bois plus grave« . Parmi elles, dans l’ordre : le Brandy, le vin rouge, le rhum, le whisky, le vin blanc, la vodka, la bière.

Le Champagne ?

Une autre étude publiée dans le Journal Of Forensic and Legal Medicine a quant à elle montré que le Champagne et les cocktails gazeux (rhum coca, gin tonic, mojito ou spritz par exemple) enivrent plus vite et entraînent des gueules de bois plus violentes. Pour parvenir à leur conclusion, les chercheurs ont suivi 21 personnes (12 hommes et 9 femmes) ayant consommé trois breuvages : de la vodka pure (37.5° d’alcool), de la vodka mélangée à de l’eau plate (18.75° d’alcool), de la vodka mélangée à de l’eau gazeuse (18.75° d’alcool). Les personnes ayant bu de l’alcool diluée à l’eau plate ont éliminé plus rapidement l’alcool que celles qui ont consommé la vodka pure ou de l’alcool avec de l’eau gazeuse. 


Source : JDF Santé

Le meilleur fruit sec quand on fait du sport, il améliore la récupération (une poignée suffit)

Le meilleur fruit sec quand on fait du sport, il améliore la récupération (une poignée suffit)

Un fruit riche en protéines.


Les personnes qui font du sport ont besoin d’avoir suffisamment de protéines pour entretenir leur muscle mais aussi de vitamines et minéraux essentiels à l’organisme pour tirer un maximum de bienfaits des efforts physiques. Il faut bien manger en dehors des séances de sport en limitant le sucre et le gras mais aussi après la séance pour aider le corps à bien récupérer. A ce moment-là, il y a un fruit sec à privilégier. 

Il fait partie des oléagineux, ces fruits à coques réputés comme étant d’excellents en-cas, sains et équilibrés pour la santé, à condition d’être sans sel. Riche en fibres, en bonnes graisses, en potassium, en magnésium et en vitamine E, on ne trouve rien à lui reprocher. Et ce n’est pas Raphaël Gruman, nutritionniste à Paris, qui nous dira le contraire : « Ce n’est pas la première étude qui met en avant les bienfaits de cet oléagineux pour le sportif, mais celle-ci est parvenue à démontrer les bénéfices post-efforts avec des tests physiques effectués sur des volontaires. »

L’étude en question est une étude randomisée avec groupe de contrôle, réalisée sous la direction du Dr Mark Kern, professeur de sciences de l’exercice et de la nutrition à l’université d’État de San Diego, dont les résultats ont été publiés dans Current Developments in Nutrition. Au total, 26 adultes ayant un poids de santé ou un léger surpoids et pratiquant un exercice physique ou sportif d’une durée d’une à quatre heures par semaine, ont été recrutés. Un groupe devait consommer des bretzels non salés (groupe contrôle) et l’autre, une portion d’amandes crues entières (groupe amandes). Après huit semaines, les volontaires ont couru pendant 30 minutes sur un tapis roulant en descente dans le but de provoquer des lésions musculaires. Juste après la séance, les participants ont reçu leur portion quotidienne (bretzels ou amandes). Pendant les trois jours suivants, ils ont continué à manger leur portion.

Les chercheurs ont mesuré la douleur musculaire des participants, leur performance musculaire (évaluée par un test de contraction musculaire et un saut vertical), des marqueurs sanguins de lésions et d’inflammations musculaires (créatinine kinase et protéine C-réactive ou CRP). Pendant la période de récupération (jusqu’à 72 heures après l’effort physique), les résultats ont démontré que le groupe amandes présentait des niveaux inférieurs de créatine kinase par rapport au groupe de contrôle ainsi qu’une diminution plus rapide de ces niveaux : ces données suggèrent une récupération musculaire plus rapide. La performance musculaire était également meilleure dans le groupe amandes, et la perception de la douleur réduite.

Si les recommandations nutritionnelles sont d’environ 30 grammes par jour, les quantités données dans l’étude sont presque deux fois supérieures. Les bénéfices évoqués valent pour 57 grammes d’amandes, soit deux poignées par jour. « Si vous consommez une poignée, c’est déjà bénéfique pour votre santé » affirme Raphaël Gruman. On choisit des amandes non salées et avec la peau, qui renferme les fibres et les protéines. « Si la peau est allergisante chez certaines personnes, je recommande de consommer des amandes blanches, sans peau, de même chez celles ayant des problèmes digestifs comme les ballonnements. Sinon, on les mange crue ou grillées à sec. » Plus qu’un en-cas pour récupérer après le sport, les amandes sont aussi idéales au petit-déjeuner : « Elles sont une alternative saine pour les sportifs qui n’aiment pas les protéines animales ou salées au petit-déjeuner, comme le jambon, les œufs ou le fromage » conclut notre spécialiste en nutrition.

Merci à Raphaël Gruman, nutritionniste à Paris.


Source : JDF Santé

Est-ce que le cancer prolifère moins vite quand on est vieux ?

Est-ce que le cancer prolifère moins vite quand on est vieux ?

L’idée que le cancer évolue plus lentement chez les personnes âgées est largement répandue, mais est-elle vérifiée ? Des oncologues nous éclairent.


Le risque de développer un cancer augmente avec l’âge : selon l’Institut national du cancer, les cancers chez les personnes de 65 ans et plus représentent plus des deux tiers du nombre de cas de cancer enregistrés chaque année. Ce phénomène est largement lié aux mécanismes qui conduisent une cellule saine à se transformer en cellule cancéreuse : la transformation maligne passe en effet par l’accumulation de dommages dans le matériel génétique (ADN) des cellules saines. Plus le temps s’écoule et plus le nombre de lésions susceptibles de s’accumuler dans nos cellules augmente. « Par exemple, pour le cancer du sein, 80 % d’entre eux se déclarent après 50 ans. C’est également le cas du cancer colorectal dont l’âge médian au diagnostic est de 70 ans. Autre exemple : le cancer de la prostate est rare avant 50 ans et son incidence augmente progressivement avec les années. L’âge médian au diagnostic est de 69 ans », nous explique Pr Claude Linassier, oncologue.

Contrairement à ce que l’on pense, « le rythme de développement du cancer est totalement indépendant de l’âge ». Il aurait même tendance à se développer plus rapidement chez le sujet âgé. A dynamique de cancer équivalente (taille de la tumeur, stade de la maladie…), le retentissement sur l’organisme est plus important chez un sujet âgé car il peut être fragilisé par son vieillissement et surtout par les maladies qui y sont associées (ce que les experts appellent les « comorbidités »).

L’idée reçue selon laquelle le cancer prolifère moins vite quand on est vieux est issue du développement très lent de certains cancers très spécifiques de la personne âgée, comme peut l’être le cancer de la prostate. Mais quand on regarde le génie évolutif des cancers les plus fréquents, tels que les cancers du sein ou du côlon, on observe la même chose chez les sujets jeunes et les sujets âgés. Il n’y a pas de ralentissement de développement du cancer. « Le développement des cancers est lié aux caractéristiques de la maladie et non à l’âge de l’hôte. Si la maladie est agressive elle se développera rapidement quel que soit l’âge du patient », assure le Dr. Mourey.

Le cancer n’est pas non plus moins grave chez une personne âgée que chez une personne jeune. « L’idée que, parce que l’organisme fonctionne plus lentement avec les années, les cellules cancéreuses se reproduisent moins et le cancer est moins agressif, est erronée » martèle notre interlocuteur. La maladie est tout aussi grave. La différence qu’il peut y avoir, est l’état de santé du patient : le risque de décès est en effet plus important chez un sujet âgé que chez une personne jeune, en raison de la présence d’autres problèmes de santé qui peuvent fragiliser le patient et compliquer la mise en place du traitement. « De plus, les conséquences du développement du cancer et l’impact des traitements qui vont être proposés sont plus importants chez le sujet âgé car son vieillissement a diminué les réserves dont il a besoin pour faire face à de tels stress », ajoute le Dr. Loïc Mourey, oncologue médical.

Merci au Pr Claude Linassier, oncologue et directeur du pôle prévention, organisation et parcours de soins à l’Institut national du cancer et au Dr. Loïc Mourey, Oncologue médical et co-responsable du comité d’organe d’oncogériatrie et d’urologie à l’IUCT-Oncopole à Toulouse.


Source : JDF Santé