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Taux de remboursement des mutuelles : comprendre, calculs

Taux de remboursement des mutuelles : comprendre, calculs

L’Assurance maladie fixe pour chaque acte ou produit qu’elle couvre une base de remboursement (BR), qui correspond à son tarif de référence, un taux de remboursement qu’elle applique à ce tarif de référence et qui détermine le montant de son remboursement. Le remboursement de l’Assurance maladie peut donc être inférieur à la base de remboursement. La différence entre la base de remboursement et ce que rembourse l’Assurance maladie s’appelle le ticket modérateur.  La complémentaire santé peut rembourser : le ticket modérateur et les éventuels dépassements, par rapport au tarif de référence. Le remboursement de la complémentaire santé dépendra des garanties de chaque contrat. Les garanties d’une complémentaire santé peuvent être exprimées soit en pourcentage de la base de remboursement (BR), soit en euros. Comment calculer le taux de remboursement de sa mutuelle ?

C’est quoi les tarifs de base ?

La Sécurité Sociale rembourse une partie des frais de santé en se basant sur un tarif de référence appelé « base de remboursement ». La part non remboursée, appelée ticket modérateur, reste à la charge de l’assuré. C’est cette part, ou plutôt une partie de cette part, que rembourse les mutuelles ou les assurances santé.

Comment calculer le taux de remboursement de sa mutuelle ?

Les remboursements des complémentaires santé sont variables selon les formules proposées. Ils peuvent par exemple s’échelonner de 100% des bases de remboursement, formule correspondant aux contrats de base, jusqu’à 200%, voire 300% de ces mêmes bases de remboursement, ou parfois même aux frais réels pour certains. 100%, 200%, 300%, cela signifie que votre complémentaire santé prend en charge jusqu’à 100%, 200% ou 300% du montant de la base de remboursement (BR) de la Sécurité sociale. Il reste encore à vérifier si les garanties incluent ou excluent le remboursement de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) : si la garantie est exprimée « remboursement de l’AMO inclus », cela signifie que la garantie affichée intègre le remboursement de l’AMO ; si la garantie est exprimée « remboursement de l’AMO exclu », cela signifie que la garantie exprimée n’intègre pas le remboursement de l’AMO et reflète le strict remboursement de la complémentaire santé.

► Pour une personne de plus de 18 ans respectant le parcours de soins et consultant un médecin spécialiste qui pratique des honoraires libres (secteur 2) et dont la consultation est à 55 €, la Sécurité sociale lui remboursera 70% de 23 €, son tarif de base (BR) pour une consultation de spécialiste, soit 16,10 € (- 1 euro qui correspond à la participation forfaitaire non remboursée qui reste à la charge de l’assuré), c’est-à-dire au total : 15,10 €.

100%

Si cette personne a une complémentaire santé qui rembourse 100% du tarif de base de la sécurité sociale (avec l’hypothèse d’un remboursement de l’Assurance maladie obligatoire inclus), cela signifie que sa complémentaire santé va lui rembourser 6,90 € au titre du ticket modérateur, c’est-à-dire 30% de la base de remboursement de la sécurité sociale (soit 30% x 23 € =6,90 €). La somme qui reste à la charge du malade est alors de 33 € c’est-à-dire 55 € – 15,10 € (somme remboursée par la sécurité sociale) – 6,90 € (somme remboursée par la complémentaire santé).

200%

200% signifie que la complémentaire rembourse jusqu’à 2 fois la base de remboursement de la Sécurité sociale moins le remboursement de l’Assurance maladie obligatoire dans la limite de la dépense engagée (toujours avec l’hypothèse d’un remboursement de l’Assurance maladie inclus). Dans ce cas, la complémentaire prendra en charge : 30% x 23€ au titre du ticket modérateur et 100% x 23€ au titre des dépassements soit 29,90 € (6,9 € + 23€). La somme restant à la charge de l’assuré s’élèvera alors à 10 € : 55 € – 15,10 € (somme remboursée par la sécurité sociale) – 29,90 € (somme remboursée par la complémentaire).  

300%

300% signifie que la complémentaire rembourse jusqu’à 3 fois la base de remboursement de la Sécurité sociale moins le remboursement de l’Assurance maladie obligatoire dans la limite de la dépense engagée (toujours avec l’hypothèse d’un remboursement de l’Assurance maladie obligatoire inclus). Dans ce cas, la complémentaire prendra en charge : 30% x 23€ au titre du ticket modérateur et 200% x 23€ au titre des dépassements d’honoraires, soit un maximum de 52,90 € (6,90€ + 46€). Dans cet exemple, l’assuré sera donc intégralement remboursé. Il ne devra débourser qu’1 € au titre de la participation forfaitaire qui reste à la charge de l’assuré.

Quelles sont les mutuelles qui remboursent le mieux ?

Pour bien choisir son organisme complémentaire santé, il faut contacter les complémentaires santé sur le marché (qui sont nombreuses !) et comparer leurs offres. Pour ce faire, il importe :

► de bien évaluer ses besoins (selon votre âge, la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques en optique/audio/dentaire par exemple…),   

► d’étudier en détail les garanties proposées au regard du tarif (exemples : en cas d’hospitalisation, la chambre particulière est-elle remboursée par la complémentaire santé ? Pour quel montant et quelle durée ?

► de regarder les services proposés qui peuvent faire la différence (illustrations : réseaux de soins, partenaires de tiers payant, services de téléconsultations médicales, services d’assistance et d’aide à domicile, actions de prévention…) « .

► de demander à l’organisme choisi de vous expliquer ce qu’il vous versera si vous consultez un médecin en honoraires libres dont les consultations s’élèvent à 40, 60 ou 80 euros. Faites ensuite des simulations qui vous permettront de mieux comprendre les différences.

Comment connaître son taux de remboursement mutuelle ?

« Face à la complexité inhérente au système de remboursement, nous avons un défi collectif pour améliorer l’information des assurés sur le fonctionnement des remboursements et l’articulation entre l’assurance maladie obligatoire et les complémentaires santé, en particulier dans le contexte de la réforme du 100% Santé. S’agissant plus précisément de la lisibilité des garanties des contrats, les complémentaires santé se sont engagées à mettre à la disposition de leurs assurés des exemples communs de remboursement exprimés en euros pour les actes les plus fréquents (comme la consultation d’un médecin généraliste/ spécialiste, l’achat d’un équipement optique). Cela contribuera à rendre plus lisibles, et donc plus comparables, les garanties de complémentaires santé. L’UNOCAM et les trois familles de complémentaires santé ont pris un engagement fort en ce sens le 14 février 2019 dans le cadre d’un accord de place » explique Maurice Ronat, Président de l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie (UNOCAM).

Merci à l’UNOCAM – Maurice Ronat, Delphine Benda – pour leur validation. 


Source : JDF Santé

Oreille bouchée : que faire ?

La sensation d’oreille bouchée est le symptôme de différentes pathologies (otite, grippe, rhume…) et se manifeste également dans certaines circonstances particulières, en avion ou quand on a de l’eau dans l’oreille, en plongée sous-marine par exemple. Quelles sont les différentes causes ? Est-ce grave ? Quand s’inquiéter ? Comment se débarrasser d’une oreille bouchée ?

Quels sont les symptômes d’une oreille bouchée ?

La sensation d’oreille bouchée s’exprime par une légère perte auditive du côté de l’oreille bouchée. Elle peut apparaître soudainement ou progressivement, et se ressent en particulier à chaque déglutition ou bâillement. Si la sensation d’oreille bouchée s’installe sur plusieurs jours, survient spontanément, ou s’accompagne d’autres symptômes (douleurs, fièvre), il est impératif de consulter son médecin traitant. 

Quelles sont les causes d’une oreille bouchée ?

► Un bouchon de cérumen : le cérumen est une sécrétion naturelle de l’oreille. Quand il s’accumule, il peut bloquer le passage des sons dans le conduit auditif et ainsi provoquer cette sensation d’oreille bouchée.

► De l’eau « piégée » dans l’oreille : c’est ce que l’on observe typiquement chez les nageurs et cela provoque une sensation d’oreille bouchée ; l’eau doit dans ce cas être évacuée rapidement pour éviter une infection.

► Un corps étranger dans l’oreille : « notamment chez les jeunes enfants, peut aussi expliquer cette baisse d’audition soudaine, explique le Dr Dominique Chevalier, médecin ORL. Il est préférable de le faire retirer au plus vite« .

► Une infection de l’oreille moyenne, due à une otite, une grippe ou un simple rhume par exemple, peut être une autre cause du phénomène. Ces pathologies peuvent en effet entraîner une inflammation du canal auditif et donc un enflement, à l’origine de l’oreille bouchée.

► Une perforation du tympan : la sensation peut aussi provenir d’une anomalie au niveau du tympan, telle qu’une perforation.

► La maladie de Ménière : la sensation d’oreille bouchée est le symptôme de cette maladie rare, une affection chronique de l’oreille interne, provoquant également des crises de vertiges.

► Un changement de pression (avion, plongée) : l’oreille bouchée fait souvent suite à un changement soudain de pression, que l’on ressent notamment dans l’avion ou en plongée sous-marine ; on parle alors de barotraumatisme ou d’otite barotraumatique. Cette affection correspond à une inflammation douloureuse de l’oreille, consécutive à un voyage en avion.

Quelles sont les solutions pour déboucher une oreille ?

► En cas d’accumulation de cérumen dans les oreilles, il existe des produits spécifiques destinés à ramollir la matière de façon à ce qu’elle s’écoule plus facilement. L’utilisation de cotons-tiges est en revanche fortement déconseillée : ils risquent en effet de repousser le cérumen plus profondément dans le conduit auditif, et ainsi aggraver les symptômes.

 En cas d’infection, un traitement antibiotique peut être envisagé par le spécialiste.

 Dans l’avion, le seul fait de bâiller ou de déglutir suffit parfois à éliminer la sensation d’oreille bouchée. Pour équilibrer la pression entre l’oreille externe et l’oreille moyenne, on peut également pratiquer la manœuvre de Valsalva : celle-ci consiste à boucher le nez, puis souffler en gardant la bouche fermée de manière à insuffler de l’air dans les trompes d’Eustache.

Quand consulter en cas d’oreille bouchée ?

« En cas de surdité brutale, il est conseillé de consulter rapidement un spécialiste, en particulier si d’autres signes cliniques, tels que des vertiges, apparaissent« , précise le Docteur Chevalier. Si vous ne parvenez pas à évacuer vous-même le bouchon de cérumen à l’aide des produits en vente libre, n’hésitez pas à prendre rendez-vous chez un ORL, qui vous en débarrassera rapidement. Dans tous les cas, si la sensation d’oreille bouchée persiste, la consultation d’un spécialiste permettra d’éliminer au plus vite cette sensation désagréable et évitera toute complication impactant l’audition durablement.

Merci au Docteur Dominique Chevalier, médecin ORL. 


Source : JDF Santé

Voyage Covid 2023 : France, USA, Italie, règles par pays

Voyage Covid 2023 : France, USA, Italie, règles par pays

Vous souhaitez partir en vacances, en France, en Europe ou ailleurs pour les prochaines vacances ? C’est possible ! Comme expliqué sur le site du ministère de l’Intérieur, depuis août 2022, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, en métropole comme outre-mer, et la présentation du pass sanitaire ne peut plus être exigée, quel que soit le pays ou la zone de provenance. Il n’y plus besoin de justifier son voyage avec un « motif impérieux« . Enfin, les voyageurs n’ont plus à présenter d’attestation sur l’honneur de non contamination et d’engagement à se soumettre à un test antigénique ou un examen biologique à l’arrivée sur le territoire national. Même chose pour les déplacements entre la métropole et chacun des territoires ultramarins. En revanche, certains pays étrangers sont susceptibles de conserver des mesures et formalités spécifiques pour l’accès à leur territoire.

Quelles sont les règles de voyage actuelles en France ?

Vous pouvez circuler sans problème partout en France (aller d’une région à une autre par exemple). Pour les personnes venant de l’étranger, le dispositif de contrôle sanitaire aux frontières françaises est levé, conformément à la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie liée à la Covid-19. En conséquence, depuis le 1er août 2022, les règles précédemment appliquées aux voyageurs à destination de la France ne s’appliquent plus. Il en va de même pour les déplacements entre la métropole et chacun des territoires ultramarins (Guadeloupe, Martinique…). 

Faut-il un pass sanitaire pour entrer et sortir de France ?

Depuis le 1er août 2022, la présentation du pass sanitaire n’est plus exigée en France, quel que soit le pays ou la zone de provenance. En revanche, les Etats étrangers sont susceptibles de conserver des mesures et formalités spécifiques pour l’accès à leur territoire. Ces conditions sont vérifiables sur France-Diplomatie.

Faut-il un masque dans l’avion ?

Le port du masque chirurgical ou de type FFP1, 2, 3 (sans valve) peut être rendu obligatoire à bord ou à l’aéroport selon votre pays de départ ou de destination. Pour les compagnies espagnoles par exemple, le masque est obligatoire à bord de l’avion. Veuillez vérifier la réglementation pour votre voyage avant le départ, conseille Air France.

Certains pays demandent un schéma vaccinal complet, c’est quoi ?

L’attestation de vaccination n’est plus nécessaire pour voyager en France ou pour regagner l’Hexagone. Elle peut cependant être demander par certains pays.

  • Pour le vaccin Janssen, le schéma initial est complet 28 jours après l’administration d’une dose.
  • Pour les autres vaccins (Pfizer/Comirnaty, Moderna, AstraZeneca/Vaxzevria/Covishield), le schéma initial est complet 7 jours après l’administration d’une 2e dose. Une infection à la Covid-19 équivaut à l’administration de l’une de ces 2 premières doses.

Certains vaccins ne sont pas autorisés par la Commission européenne ou ne sont pas reconnus par l’Agence nationale de sécurité des médicaments. Pour autant, ils sont autorisés par l’Organisation mondiale de la santé. Pour ceux-là et à condition que toutes les doses requises aient été reçues, le délai est de 7 jours après l’administration d’une dose complémentaire d’un vaccin ARN messager bénéficiant d’une telle autorisation ou reconnaissance. Pour que le schéma demeure complet, un rappel peut être nécessaire. 

Quelles sont les conditions de voyage aux USA ?

Depuis le 12 mai 2023, l’obligation de vaccination contre le Covid-19 est supprimée pour les voyageurs se rendant aux États-Unis, que ce soit par voie aérienne, terrestre ou maritime.

Quelles sont les conditions de voyage en Espagne ?

Toutes les restrictions aux déplacements vers l’Espagne par voie terrestre, aérienne ou maritime sont levées pour les passagers en provenance de l’Union Européenne ou pays associés Schengen.

L’ensemble du territoire espagnol est soumis aux règles de la « nouvelle normalité », qui prévoient notamment :

  • le port du masque obligatoire pour toute personne de plus de 6 ans dans les établissements de santé, y compris les pharmacies, dans les résidences pour personnes âgées ainsi que dans tous les transports publics ;
  • le respect des gestes barrières.

Quelles sont les conditions de voyage en Italie ?

Si vous arrivez de France, l’entrée sur le territoire italien n’est pas soumise à la présentation d’une preuve de vaccination ou de guérison, ni d’un test. Le passenger locator form (PLF) n’est plus requis depuis le 1er mai 2022. 

Le port du masque reste obligatoire dans certains lieux :

  • masque FFP2 dans les transports (sauf aérien), y compris dans les taxis ;
  • masque (FFP2 ou chirurgical, au choix) dans les établissements de santé, les établissements d’hébergement pour personnes âgées, les hôpitaux et les structures sanitaires.

Dans les cas où le port du masque est obligatoire, en sont exemptées les personnes suivantes :

  • les enfants de moins de six ans ;
  • les personnes présentant une pathologie ou un handicap incompatible avec le port d’un masque ;
  • les personnes pratiquant des activités sportives.

Important : Un ressortissant français positif en Italie est soumis aux règles sanitaires italiennes et doit respecter un isolement strict dont la durée diffère selon les cas et les variants. Celui-ci peut aller de 7 à 21 jours pour les positifs de longue durée et ne peut être interrompu qu’avec l’autorisation des autorités sanitaires locales.

  • Pour les cas qui ont toujours été asymptomatiques ou qui ont été symptomatiques au début mais qui sont restés asymptomatiques pendant au moins 2 jours, l’isolement peut être terminé après 5 jours, à condition qu’un test, antigénique ou moléculaire, soit effectué et s’avère négatif, à la fin de la période d’isolement.
  • En cas de positivité persistante, l’isolement peut prendre fin à la fin du 14ème jour après le premier test positif, qu’un nouveau test soit effectué ou non.

L’ambassade de France et les consulats généraux ne peuvent en aucun cas intervenir auprès des autorités italiennes pour raccourcir une période d’isolement qui devra être respectée :

  • dans un hôtel sous réserve de l’accord de l’établissement et à la charge du voyageur ;
  • dans un centre d’hébergement géré par les autorités locales, et sans que les autorités françaises puissent intervenir.

Il est donc fortement recommandé de :

  • se faire tester en France avant le départ pour l’Italie, même si cela n’est pas obligatoire ;
  • continuer à porter le masque et respecter les gestes barrières dans les situations à risque ;
  • souscrire une assurance pour son voyage et vérifier la couverture en cas de Covid (notamment la prise en charge de nuitées supplémentaires en cas d’isolement de longue durée).

Que faire en cas d’apparition de symptômes ?

Il convient de contacter :

  • soit les médecins francophones connus des consulats français en Italie : Milan, Rome ou Naples ;
  • soit les services sanitaires régionaux dont la liste est consultable sur le site du ministère italien de la Santé ;
  • soit le 112 ou le 118, en cas de difficultés respiratoires ou en cas de malaise.
    Ne pas aller aux urgences ni dans un cabinet médical, mais s’isoler strictement à domicile en attendant que les secours interviennent.

Quelles sont les conditions de voyage au Portugal ?

Depuis le 1er juillet 2022, vous n’avez plus besoin d’un certificat de vaccination COVID-19 ou d’un test COVID-19 négatif pour entrer au Portugal. Il n’existe aucune restriction sanitaire pour entrer sur les îles de Madère et des Açores. L’obligation du port du masque est maintenue :

  • dans les lieux où les personnes qui les fréquentent sont particulièrement vulnérables (établissements et services de santé, établissements d’hébergement, foyers ou services de maintien à domicile pour les populations vulnérables ou les personnes âgées, et unités de soins de longue durée) ; 
  • dans les lieux caractérisés par une utilisation intensive (transports publics de passagers, y compris le transport aérien, le transport de passagers en taxi ou TVDE (Uber).

Quelles sont les conditions de voyage au Maroc ?

Depuis le 30 septembre 2022, toutes les restrictions sanitaires (présentation du pass vaccinal ou d’un test PCR négatif) à l’entrée sur le territoire marocain sont levées. Seule la fiche sanitaire du passager (https://www.onda.ma/form.php) dûment renseignée doit être présentée à l’arrivée au Maroc.

Quelles sont les conditions de voyage en Grèce ?

Depuis le 1er mai 2022, la Grèce a suspendu ses restrictions d’entrée sur son territoire depuis l’étranger quel que soit le pays d’origine. Aucun document sanitaire (certificat de vaccination ou de guérison), aucun test de dépistage n’est requis pour l’embarquement ou le passage des frontières. Les conditions d’accès direct aux îles grecques depuis l’étranger sont identiques aux conditions d’entrée sur le continent.

Quelles sont les conditions de voyage pour aller au Japon ?

C’est de nouveau possible d’aller au Japon. Mais avec certaines conditions. Comme expliqué sur le site de France Diplomatie. Depuis le 11 octobre 2022, l’entrée sur le territoire japonais pour un court séjour ne dépassant pas 90 jours ne nécessite plus l’obtention préalable d’un visa pour les ressortissants français. En revanche, pour un long séjour de plus de 90 jours, il y a toujours une obligation de visa. Pour entrer au Japon, depuis le 7 septembre, la présentation d’un résultat de test PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le vol n’est plus requise pour les voyageurs disposant d’un schéma vaccinal complet (3 doses ; les vaccins autorisés sont les vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Janssen – 2 doses uniquement – Novavax et Covaxin/Bharat Biotech). Les informations (nom et prénom(s), date de naissance, nom du vaccin, date de vaccination et nombre de doses) des certificats de vaccination doivent être rédigées (ou traduites) en japonais ou en anglais. Cette mesure concerne uniquement les voyageurs en provenance de pays/régions où la circulation du variant est prépondérante (cas de la France). Une attestation de test PCR négatif de moins de 72 heures reste toutefois obligatoire pour les personnes ne pouvant justifier d’un tel schéma vaccinal. Seul le modèle d’attestation édité par le ministère de la santé du Japon doit être utilisé dans ce cas.

► Les voyageurs sont invités à renseigner en ligne, préalablement à leur entrée sur le territoire japonais, les informations demandées par les autorités japonaises dans le cadre de la procédure Fast Track et sur le site Visit Japan Web afin de faciliter les contrôles à leur arrivée sur le territoire japonais.

Quelles sont les conditions de voyage au Canada ?

Depuis le 1er octobre 2022, il n’est plus nécessaire d’utiliser l’application ArriveCAN, de fournir une preuve de vaccination ou de se soumettre à un test de dépistage de la Covid-19 pour entrer au Canada. Le port du masque n’est plus obligatoire mais reste recommandé à bord des avions et des trains. Les voyageurs positifs à la COVID-19 doivent en informer un agent de bord ou un agent des services frontaliers à leur arrivée. Ils pourront ensuite être aiguillés vers un agent de quarantaine qui décidera si le voyageur a besoin d’une évaluation médicale plus poussée. Il est vivement conseillé de suivre les recommandations des autorités locales (site du gouvernement canadien et sa page sur les déplacements, ainsi que les sites des différentes provinces) et de consulter régulièrement le site Internet de l’ambassade de France au Canada

Quelles sont les  conditions de voyage au Royaume-Uni ?

Depuis le 18 mars 2022, il n’est plus nécessaire de justifier d’un schéma vaccinal complet ou de présenter le résultat d’un test négatif, ni de compléter le « passenger locator form ». Les voyageurs européens doivent disposer d’un passeport valide pour entrer au Royaume-Uni. Seuls les résidents bénéficiaires de l’Accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, éligibles au (pre)settled status, pourront continuer à utiliser une carte d’identité jusqu’en 2025.

Quelles sont les conditions de voyage en Tunisie ?

Il est très vivement recommandé aux voyageurs de plus de 18 ans se rendant en Tunisie d’avoir achevé leur schéma vaccinal contre le Covid-19 avant leur départ.

Depuis le 27 mai 2022 :

a. Les voyageurs vaccinés de plus de 18 ans doivent :

  • présenter le certificat de leur schéma vaccinal complet contre la Covid-19 ;
  • se soumettre aux tests de dépistage aléatoires qui seront réalisés à l’arrivée. Les personnes positives devront appliquer un auto-isolement de 5 jours, qui peut être prolongé à 7 jours en cas d’apparition des symptômes.

b. Les voyageurs de plus de 18 ans non vaccinés ou présentant un schéma vaccinal incomplet y compris ceux n’ayant reçu qu’une seule dose de vaccin (pour les vaccins à deux injections) entrant en Tunisie doivent :

  • présenter un test PCR négatif à la Covid-19, portant un QR code, réalisé moins de 48 heures avant le premier embarquement ou un test antigénique (TDR-Ag) négatif, portant un QR code, réalisé moins de 24 heures avant le premier embarquement (les auto-tests ne sont pas reconnus) ;
  • se soumettre aux tests de dépistage aléatoires à l’arrivée.

c. Les voyageurs de moins de 18 ans sont exemptés de l’obligation de test ou de vaccination.

Mesures en vigueur en Tunisie : un pass vaccinal est exigible pour accéder aux lieux publics pour toutes les personnes de plus de 18 ans. Le pass sanitaire européen est reconnu par les autorités tunisiennes.

Sources :

Voyages depuis et vers l’étranger. Gouvernement.fr. 1er août 2022.

Conseils aux voyageurs. France-Diplomatie.


Source : JDF Santé

Arthrite : symptômes, quels traitements pour la soigner ?

Arthrite : symptômes, quels traitements pour la soigner ?

Réactionnelle, septique, infectieuse, psoriasique… L’arthrite est un terme qui désigne de nombreuses pathologies aux symptômes divers. L’arthrite correspond à un ensemble de phénomènes inflammatoires qui affectent l’articulation et les os, et qui s’accompagnent de douleurs plus ou moins sévères. Les pathologies aiguës ou chroniques et évolutives liées à l’arthrite concernent avant tout les adultes à partir de 40 ans, sachant que certaines formes peuvent toucher les enfants et les jeunes adolescents. C’est quoi l’arthrite ? Quelle est la différence avec l’arthrose ? Quels sont les traitements de l’arthrite ?

Définition : qu’est-ce que l’arthrite ?

L’arthrite est une inflammation des articulations, mais pouvant également toucher les autres structures qui les composent (tendons, ligaments, capsule, etc.). L’arthrite peut avoir plusieurs origines, en particulier un traumatisme, une infection, une maladie auto-immune ou une maladie inflammatoire articulaire chronique comme la spondylarthrite ankylosante ou la polyarthrite rhumatoïde. L’arthrite peut toucher une seule articulation (monoarthrite) par exemple dans le cas de la goutte, plusieurs articulations souvent à proximité les unes des autres (oligoarthrite) ou de nombreuses articulations (polyarthrite) comme dans la polyarthrite rhumatoïde. 

Quelle est la différence entre l’arthrite et l’arthrose ?

L’arthrite désigne une pathologie inflammatoire tandis que l’arthrose est essentiellement mécanique, elle est est provoquée par une altération du cartilage qui va peu à peu s’user et disparaître en laissant les os les uns au contact des autres provoquant des douleurs survenant lors des mouvements. L’arthrose se caractérise par l’effritement de la surface du cartilage des articulations concernées. « On différencie les deux par la clinique et l’analyse articulaire. L’inflammation sera diagnostiquée lorsqu’il y a un épanchement synovial » indique lPr Francis Berenbaum, rhumatologue.

Quels sont les différents types d’arthrite ?

Les grandes pathologies liées à l’arthrite se classent en plusieurs types : 

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune qui touche de 0,5 à 1 % de la population, et se caractérise par l’inflammation de différentes articulations, mais aussi de certains organes internes. 

► « La goutte est caractérisée par un taux trop élevé d’acide urique dans le sang provoquant des douleurs aiguës caractéristiques notamment au niveau du gros orteil« , rapporte le Dr Jacques Amselem, médecin généraliste.

Le lupus érythémateux systémique est une maladie auto-immune qui touche différentes organes du corps, et les articulations. 

L’arthrite infantile ou arthrite juvénile idiopathique est un trouble assez commun chez l’enfant, observé notamment durant la croissance. 

L’arthrite infectieuse est une forme d’arthrite inflammatoire provoquée par un agent infectieux (virus, bactérie, champignon) qui, une fois introduit dans l’organisme, pénètre dans les articulations. L’infection survient en général à la suite d’une blessure ou d’une intervention chirurgicale. Ce type d’arthrite peut survenir à tout âge. Des prélèvements de liquide synovial (liquide de l’articulation) permettent d’identifier le germe responsable. 

L’arthrite réactionnelle (ou réactive) est une forme d’arthrite qui survient à la suite d’une infection. Néanmoins, contrairement à l’arthrite infectieuse, elle ne se caractérise pas par la présence de l’agent infectieux à l’intérieur de l’articulation. Le prélèvement de liquide articulaire ne retrouve donc pas de germe. Les jambes, les doigts et les poignets sont souvent les premières parties touchées. L’articulation devient enflée, chaude et douloureuse. L’arthrite réactionnelle s’estompe généralement au bout de quelques semaines.

L’arthrite septique est une maladie rare, grave, parfois fatale, secondaire à l’envahissement de l’articulation par un germe bactérien. La contamination de l’articulation peut se faire directement via une plaie par exemple, ou par voie sanguine. Une seule articulation est touchée. L’articulation en cause est chaude, enflammée, responsable de douleurs importantes, empêchant les mouvements habituels. Le patient est fatigué, pâle, a de la fièvre, des frissons. Un prélèvement de l’articulation doit être réalisé très rapidement pour analyse et recherche de la bactérie en cause et un traitement antibiotique doit être débuté avant même les résultats de ces examens. 

L’arthrite psoriasique, la sclérodermie et spondylarthrite ankylosante sont d’autres pathologies entrant dans la catégorie des arthrites. « La spondylarthrite est une inflammation qui touche essentiellement la colonne vertébrale et les articulations périphériques » souligne le Pr Berenbaum.

Qu’est-ce qui provoque de l’arthrite ?

Le vieillissement, une prédisposition génétique familiale (dans les cas des maladies inflammatoires dites auto-immunes), un surpoids et l’obésité, et des épisodes d’infections, bactériennes ou virales, représentent des facteurs de risque. « Par ailleurs, lors d’un traumatisme, l’articulation gonfle et peut causes une arthrite » ajoute le rhumatologue. 

Quels sont les signes de l’arthrite ?

Les symptômes les plus courants de l’arthrite sont les douleurs aiguës ou chroniques siégeant dans une ou plusieurs articulations, la raideur ou la limitation des mouvements des articulations, un épanchement articulaire, une sensation de chaleur au niveau des membres, une fatigue, une inflammation et une fièvre. Les manifestations de l’arthrite sont celles de toute inflammation : rougeur, chaleur, gonflement, douleur. Les symptômes sont ensuite variables selon l’affection en cause. De façon générale, on retrouve :

  • une douleur des tendons qui peut avoir tendance à disparaître aux mouvements en cas d’évolution bénigne ;
  • des raideurs articulaires ;
  • un épanchement articulaire, signant la présence de liquide dans l’articulation ;
  • une importante fatigue ;
  • l’apparition de nodules cutanés à un stade avancé ;

Les articulations les plus souvent touchées sont les mains, poignets, coudes, genoux, hanches, chevilles, colonne vertébrale, la région cervicale et les épaules

Comment diagnostiquer l’arthrite ?

Le diagnostic repose principalement sur l’interrogatoire, et l’examen clinique (inspection des articulations, vérification des amplitudes articulaires, des mouvements), l’imagerie médicale (radiographies standard et dans certains cas échographie, scanner ou IRM). Ces examens permettent de visualiser et évaluer le degré des atteintes articulaires (calcifications). En cas d’épanchement, un examen du liquide synovial est effectué. « Pour diagnostiquer la goutte, on évalue le taux d’acide urique dans le sang, pour la polyarthrite rhumatoïde on dose les anticorps. Une inflammation des articulations du bassin orientera vers une spondylarthrite » précise le Pr Berenbaum. 

Comment soigner l’arthrite ?

Le traitement spécifique de la cause est un préalable indispensable en cas de diagnostic accessible à un traitement spécifique. Par ailleurs, il existe plusieurs méthodes pour soulager l’arthrite. D’une part on fait souvent appel à un kinésithérapeute qui aidera à diminuer la raideur articulaire et à soulager les douleurs. La mise au repos de l’articulation est préconisée pour lutter contre les douleurs. On peut également appliquer du froid sur l’articulation pendant une courte période pour soulager l’inflammation. Des médicaments existent pour lutter contre les douleurs, notamment les antalgiques purs, les anti-inflammatoires et lorsqu’ils ne suffisent pas on propose des injections de corticoïdes. 

Comment prévenir l’arthrite ?

Pour prévenir l’arthrite, il faut avant toute chose conserver un poids correct, ce qui évite la souffrance des articulations, notamment celles des membres inférieurs. Par ailleurs dans certains types d’arthrite comme la goutte, il convient d’éviter certains aliments comme la bière, et de ne pas abuser d’autres comme la viande, les poissons ou les laitages.

Merci au Pr Francis Berenbaum, rhumatologue et Chef de service Rhumatologie à l’Hôpital Saint-Antoine et au Dr Jacques Amselem, médecin généraliste.


Source : JDF Santé

Sevrage de méthadone : durée, symptômes, protocole

Sevrage de méthadone : durée, symptômes, protocole

Comment se déroule un sevrage de méthadone ?

Dans le cadre d’un sevrage d’héroïne, la méthadone est prescrite généralement à 1 mg/kg. Une prise couvre globalement 24 heures et va permettre ainsi d’avoir une vie assez « normalisée ».

→ « Le système endorphinique bouleversé par la consommation de drogues opioïdes (héroïne ou dérivés comme la morphine, codéine…) doit petit à petit se rééquilibrer et produire à nouveau des opioïdes naturels, les endorphines qui ont pour buts : l’euphorie, la baisse de la douleur physique et de la douleur psychique, à défaut persistera un sentiment de mal-être. Certaines personnes ont parfois recours à des conduites extrêmes pour sécréter des endorphines, comme à travers, l’hyper sport, la scarification, et ainsi se sentir temporairement apaisées« , détaille le Dr Philippe Azevedo, addictologue.

→ Pendant le sevrage de méthadone, il faut être accompagné par un professionnel de santé et ne pas chercher à aller trop vite pour mieux comprendre les enjeux et savoir les maîtriser. « Un arrêt total n’est pas envisageable dans un temps court, il prendra plusieurs mois et peut avoir pour risque une reprise d’opioïdes et ce sont les conséquences de la reprise qui peuvent être graves : reconsommer à des doses similaires avant l’arrêt et entraîner une overdose, qui malheureusement peut être mortelle ; se tourner vers un autre produit tout aussi addictif comme l’alcool« , ajoute-t-il.

→ Le seuil de 30 mg de méthadone est une étape à laquelle la personne en sevrage n’aura plus de craving, d’envie irrépressible.

→ Pour continuer la baisse du traitement, on va s’adapter aux ressentis de la personne et envisager des paliers de 5 mg par mois ou tous les 2 mois par exemple. « Les 5 derniers milligrammes sont parfois très difficiles à arrêter et c’est dans ce cas que le binôme patient/médecin ou soignant est fondamental », insiste le Dr Azevedo.

Quelle est la dose de méthadone en cas de sevrage ?

Le dosage moyen de départ de la méthadone est entre 60-80 mg. Le but est de diminuer ce traitement très progressivement en moyenne de 10 mg/mois pour permettre à la production interne d’endorphines d’être relancée naturellement et de pallier les effets de l’arrêt qui sont la fadeur de la vie avec baisse de l’élan vital, la tristesse, le ralentissement psycho-moteur, des douleurs physiques (hyperalgésie) et psychiques.

Quand aller à l’hôpital ?

Une hospitalisation dans le cadre d’un sevrage de méthadone n’est pas nécessaire : « le sevrage étant long, la personne ne peut pas rester un an à l’hôpital ». Une prise en charge hospitalière séquentielle en hôpital de jour ou en CSAPA (Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) peut être envisagée : « une personne à 80 mg peut être hospitalisée 2 à 3 semaines pour envisager une baisse à 60 mg, passer en ambulatoire et être réhospitalisée ensuite« . Des comorbidités psychiatriques peuvent apparaître ou être démasquées pendant le sevrage et une hospitalisation pour leur prise en charge peut être envisagée ou nécessaire.

Quels sont les symptômes d’un manque de méthadone ?

Les symptômes d’un manque de méthadone sont assez désagréables et ressemblent à un  » gros syndrome grippal  » qui va durer plusieurs jours avec en plus un manque d’énergie total :

  • des douleurs abdominales et dorsales ;
  • des troubles digestifs (diarrhée) ;
  • une rhinorrhée (nez qui coule), accompagnée d’un larmoiement des yeux ;
  • une piloérection (les poils s’hérissent) ;
  • une dérégulation thermique : sentiment de chaud-froid ;
  • une irritabilité ;
  • des troubles du sommeil (5-6 jours après avec des cauchemars dérangeants), voire l’insomnie.

« Quand ces différents signes apparaissent, cela montre bien que la diminution, voire le sevrage en méthadone est trop rapide. Le sevrage doit se faire en fonction du patient, de sa situation et de ses ressentis« , ajoute-t-il.

Que faire lors d’une crise de manque ?

L’intensité des symptômes d’une crise de manque est dépendante de la dose en cours. Un accompagnement médicamenteux à base de mélatonine, d’antihistaminiques, de neuroleptiques peut alors être mis en place pour aider le patient à contenir ses symptômes. « Il faut éviter les benzodiazépines et prévenir la personne que sur les troubles du sommeil, il faut éviter de boire de l’alcool à ce moment-là, que cela ne va pas l’aider à dormir. Si on va à la bonne vitesse, les crises de manque ne doivent pas exister et les symptômes sont très lights et on va faire en sorte que le sevrage et ses effets soient vivables », insiste notre interlocuteur. 

Combien de temps pour se sevrer complètement de la méthadone ?

La durée du sevrage est assez longue, dépendante de la personne et de son équilibre physiologique et psychique. Il est important que celle-ci soit bien intégrée par le patient qui peut perdre confiance en elle pendant le sevrage. « Chez une personne de 80 kg, on va diminuer la méthadone par palier de 10 mg par mois. À partir de 30 mg, en général la baisse est plus lente et le sevrage sera ici autour d’un an, voire plus« , ajoute-t-il.

Quand parle-t-on d’un sevrage de méthadone réussi ?

« L’objectif final du sevrage en méthadone n’est pas forcément l’arrêt total. Il se peut que la personne reste avec 5 mg de méthadone pendant des années et des années », conclut-il.

Merci au Dr Philippe Azevedo, addictologue, Paris.


Source : JDF Santé