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Canicule 2025 : définition, températures, conseils, dangers pour le corps

Canicule 2025 : définition, températures, conseils, dangers pour le corps

Sous l’effet du changement climatique, les fortes chaleurs commencent de plus en plus tôt, dès la mi-juin. Quand parle-t-on de canicule ? A partir de quelles températures ?


La France connait cette semaine du 30 juin sa première grosse canicule de l’année, à cause d’un « blocage anticyclonique » et d’un « dôme de chaleur » en place sur le pays, informe Météo France. Ce qui est nouveau en comparaison aux canicules de 1976 ou de 2003 c’est la précocité des phénomènes et les températures constatées. De 35 degrés maximum, il y a quelques années, les thermomètres grimpent maintenant jusqu’à plus de 40 degrés. Selon les experts, les vagues de chaleur pourraient se produire à partir de début juin et durer jusqu’à mi-septembre. Dans une France à +4 °C, elles pourraient apparaître dès la mi-mai et s’étendre jusqu’à fin septembre.

Carte Canicule France 30 juin 2025 © Météo France

Quelle est la définition de la canicule ?

Le mot « canicule » vient du latin « canicula » qui signifie « petite chienne ». Canicula est le nom donné à l’étoile Sirius (qui vient du grec « seirius », signifiant « brûlant », « ardent »). qui se trouve dans la constellation du Grand Chien. Etoile qui se lève et se couche avec le soleil du 22 juillet au 22 août, période caractéristique des fortes chaleurs. La canicule désigne un épisode de températures élevées la journée comme la nuit pendant une période prolongée, habituellement d’au moins 3 jours consécutifs. En France, chaque département a son propre seuil de température à partir duquel on parle de canicule. Par exemple : à Toulouse, il y a canicule s’il fait + de 36°C le jour et + de 21°C la nuit pendant au moins 3 jours et 3 nuits, rappelle MétéoFrance. Les seuils de températures ne sont pas les mêmes selon les régions de France Elle peut constituer un risque sanitaire  pour les personnes fragiles ou surexposées.

Quelles sont les recommandations en cas de canicule ?

  • Boire de l’eau et rester au frais
  • Eviter l’alcool
  • Manger en quantité suffisante
  • Fermer les volets et fenêtres le jour, aérer la nuit.
  • Se mouiller le corps (douche tiède mais pas froide)
  • Donner et prendre des nouvelles de ses proches.
Recommandations de la Croix-Rouge en cas de fortes chaleurs © Croix-Rouge

Quels sont les dangers de la canicule pour le corps ?

L’exposition prolongée à la chaleur est un stress important pour l’organisme. Le corps humain essaie de s’y adapter. Il transpire plus et les vaisseaux sanguins se dilatent. S’il n’arrive pas à maintenir sa température autour de 37°C quand il fait très chaud ou si les fluides ou sels corporels ne sont pas remplacés de façon adéquate, plusieurs problèmes peuvent survenir :

  • crampes de chaleur,
  • insolation,
  • épuisement dû à la chaleur,
  • coup de chaleur.

Les fortes chaleurs peuvent aussi aggraver des maladies préexistantes, être responsables de maladies associées à la chaleur. La prise de certains médicaments peut aggraver les effets liés à la chaleur, en particulier chez des personnes à risques. 

► Crampes, nausées, état de fatigue inexplicable, maux de tête important, propos incohérents ou forte fièvre : Appelez le 15

Températures, niveaux de vigilance : quels sont les critères pour passer en canicule ?

Sur le plan météorologique, c’est le caractère exceptionnel des températures nocturnes élevées qui marque la durée d’un épisode de canicule. Des seuils de température et de durée sont définis par Météo France et varient selon les départements. Il y a trois niveaux de vigilance en cas de fortes chaleurs : 

► Le niveau de vigilance jaune correspond à :

  • un pic de chaleur : exposition de courte durée (1 ou 2 jours) à une chaleur intense
  • ou un épisode persistant de chaleur mais qui reste sous les seuils d’alerte

► Le niveau de vigilance orange correspond à une canicule : période de chaleur intense pour laquelle les moyennes sur 3 jours consécutifs des températures de nuit et de journée atteignent ou dépassent les seuils départementaux, et qui est susceptible de constituer un risque sanitaire notamment pour les personnes fragiles ou surexposées.

► Le niveau de vigilance rouge correspond à une canicule extrême : canicule exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique, à fort impact sanitaire pour tout type de population, et qui peut entraîner l’apparition d’effets collatéraux notamment en termes de continuité d’activité.

Canicules en France

On recense 50 épisodes de chaleur en France depuis 1947. Sur les 35 dernières années, elles ont été 3 fois plus nombreuses que sur les 35 années précédentes. Le nombre de jours de vagues de chaleur a été multiplié par 9 : « La fréquence et l’intensité des vagues de chaleur sont amenées à augmenter dans les prochaines décennies. La fréquence des événements devrait doubler d’ici à 2050. » Aujourd’hui, les canicules ont une survenue plus précoce (en juin) ou plus tardives (fin août-début septembre). Parmi les principales canicules survenues en France, celles de juin 1947, 1976, 2003, 2005, 2006.

© Météo France

► Eté 2023 : la dernière canicule a été enregistrée en août 2023 avec des températures dépassant les 40 degrés dans plusieurs régions de France. Des départements ont été placés en vigilance rouge, preuve d’une canicule « extrême ».

► Eté 2022 : l’épisode de canicule a commencé le 15 juin 2022. Cet épisode a été inédit de par sa précocité et son intensité. Plusieurs records de températures pour un mois de juin et également en absolu ont été enregistrés. Un deuxième épisode caniculaire a touché la France entre le 12 et le 20 juillet puis un troisième entre le 31 juillet le 14 août. 

► Eté 2019 : entre le 24 juin et le 7 juillet et le 21 et le 27 juillet. Selon le bulletin publié par Santé Publique France en septembre, 1435 décès ont été observés durant cette canicule. Les plus touchés ont les plus de 75 ans.

► Juin 2005 et 2006 avec des températures souvent comprises entre 35 et 40°C, en particulier au sud-est et en vallée du Rhône (plus de 30°C tous les jours à Lyon en 2006). 

► Août 2003. Son intensité, sa durée et son étendue géographique avaient été exceptionnelles. Elle avait causé 15 000 décès supplémentaires par rapport à la mortalité habituelle de cette période de l’année en France.

► Autres canicules mémorables : celle de juillet 1983 « la plus longue observée » rappelle Météo France, et celles de l’été 1947 et 1976.


Source : JDF Santé

Ni 50, ni 60 ans : voici l'âge à partir duquel il faut surveiller son cholestérol pour éviter l'AVC

Ni 50, ni 60 ans : voici l'âge à partir duquel il faut surveiller son cholestérol pour éviter l'AVC

Ce qui rend le cholestérol particulièrement sournois, c’est son absence totale de symptômes.


Ce qui rend le cholestérol particulièrement sournois, c’est son absence totale de symptômes.

On parle souvent du cholestérol comme d’un problème de santé réservé aux seniors. Pourtant, les médecins et cardiologues s’accordent à dire qu’il ne faut pas attendre les premiers symptômes – souvent silencieux – pour s’en préoccuper. On le sait : cette graisse, indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, peut devenir un ennemi fatal s’il est présent en excès, s’accumuler dans les artères et provoquer un infarctus ou un AVC sans prévenir. 

Ce qui rend le cholestérol particulièrement sournois, c’est son absence totale de symptômes. On peut vivre avec un taux élevé de LDL (le « mauvais » cholestérol) sans s’en rendre compte, jusqu’au jour où un accident cardiaque survient brutalement. « D’où l’intérêt de mesurer régulièrement son taux, surtout si l’on mène une vie sédentaire ou si l’on suit une alimentation riche en graisses saturées. Un simple bilan sanguin suffit à en savoir plus et à agir en prévention« , prévient le Pr Gérard Helft, cardiologue et Président de la Fédération française de Cardiologie. 

« Le premier bilan lipidique, on conseille de le faire à l’âge de 40 ans pour la population générale et 35 ans en cas d’antécédents familiaux cardiovasculaires (infarctus, AVC, angine de poitrine…), de surpoids, de consommation de tabac, d’hypertension ou de diabète« , préconise le cardiologue. Et ce, même en l’absence de symptômes. C’est aussi ce que recommandent les autorités sanitaires comme la Haute Autorité de Santé (HAS). Effectué en laboratoire, cette prise de sang (à jeun) permet de vérifier qu’il n’y a pas de hausse des triglycérides, souvent associée à une augmentation du taux de mauvais cholestérol. En fonction des résultats, le médecin traitant ou le cardiologue peut conseiller de modifier l’hygiène de vie pour rééquilibrer le cholestérol ou envisager un traitement.

Le traitement du cholestérol ne passe pas forcément par la prise de statines. Dans de nombreux cas, un rééquilibrage alimentaire, la pratique régulière d’une activité physique et une meilleure hygiène de vie suffisent à faire baisser les chiffres. 


Source : JDF Santé

Je suis médecin du sommeil : voici combien d'heures il faut dormir à 60 ans pour être en bonne santé

Je suis médecin du sommeil : voici combien d'heures il faut dormir à 60 ans pour être en bonne santé

Trouver le bon équilibre de sommeil est essentiel pour préserver sa santé physique et mentale.


Le sommeil joue un rôle essentiel dans le bien-être global, même après 60 ans. Contrairement à une idée reçue, il ne faut pas se contenter de quelques heures de repos par nuit sous prétexte que l’on vieillit et que c’est « normal » de moins dormir. En effet, les modifications naturelles du rythme biologique liées à l’âge peuvent entraîner un sommeil plus fragmenté, souvent entrecoupé de réveils nocturnes ou de périodes d’éveil prolongées. Ce phénomène peut donner l’impression d’avoir un sommeil moins récupérateur.

Avec l’âge, le sommeil lent profond devient naturellement plus léger et moins abondant que lorsqu’on avait 20 ans. « C’est un processus complexe lié au fait que le fonctionnement de notre cerveau devient plus hétérogène en vieillissant, ce qui signifie que toutes ses parties ne dorment pas en même temps, certaines restent éveillées pour traiter les informations importantes, nous explique le Dr Marc Rey, neurologue, spécialiste du sommeil et président de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV). Ensuite, le sommeil est organisé en cycles d’une durée de 90 minutes. À la fin de chacun d’entre eux, on a un éveil plus ou moins important. À 60 ans, les réveils vont être plus prolongés qu’à 20 ans. On aura donc une mémorisation de ces éveils beaucoup plus importante. En clair, on va s’en souvenir. »

Selon le médecin du sommeil, les seniors ont toujours besoin de 7 à 8 heures de sommeil par nuit pour permettre à leur organisme de récupérer correctement. Précisément : il est recommandé de dormir entre 7 et 9 heures par nuit pour les personnes âgées de 60 à 64 ans, et entre 7 et 8 heures à partir de 65 ans. Tout dépend ensuite des habitudes de chacun, certains ont l’habitude de dormir moins et ce depuis des années, tandis que d’autres sont des « gros dormeurs ». Dans tous les cas, on a bien dormi quand on se réveille sans être fatigué.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à perturber le sommeil en vieillissant, notamment les soucis de santé comme les troubles prostatiques chez l’homme, les douleurs, les bouffées de chaleur ou sueurs nocturnes chez la femme… « Pour compenser cela, il peut être utile de faire des siestes en journée, à condition que celles-ci restent courtes pour ne pas nuire au sommeil nocturne », développe le spécialiste. On préconise généralement de ne pas dépasser 20 minutes de sieste, entre 13h et 14h. Adopter une bonne hygiène de vie, maintenir une activité physique régulière et favoriser des habitudes de coucher apaisantes sont autant de moyens efficaces pour préserver un sommeil de qualité à long terme.

Merci au Dr Marc Rey, neurologue, spécialiste du sommeil, président de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV).


Source : JDF Santé

Je suis médecin du sommeil : voici combien d'heures il faut dormir à 60 ans pour être en bonne santé

Je suis médecin du sommeil : voici combien d'heures il faut dormir à 60 ans pour être en bonne santé

Trouver le bon équilibre de sommeil est essentiel pour préserver sa santé physique et mentale.


Le sommeil joue un rôle essentiel dans le bien-être global, même après 60 ans. Contrairement à une idée reçue, il ne faut pas se contenter de quelques heures de repos par nuit sous prétexte que l’on vieillit et que c’est « normal » de moins dormir. En effet, les modifications naturelles du rythme biologique liées à l’âge peuvent entraîner un sommeil plus fragmenté, souvent entrecoupé de réveils nocturnes ou de périodes d’éveil prolongées. Ce phénomène peut donner l’impression d’avoir un sommeil moins récupérateur.

Avec l’âge, le sommeil lent profond devient naturellement plus léger et moins abondant que lorsqu’on avait 20 ans. « C’est un processus complexe lié au fait que le fonctionnement de notre cerveau devient plus hétérogène en vieillissant, ce qui signifie que toutes ses parties ne dorment pas en même temps, certaines restent éveillées pour traiter les informations importantes, nous explique le Dr Marc Rey, neurologue, spécialiste du sommeil et président de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV). Ensuite, le sommeil est organisé en cycles d’une durée de 90 minutes. À la fin de chacun d’entre eux, on a un éveil plus ou moins important. À 60 ans, les réveils vont être plus prolongés qu’à 20 ans. On aura donc une mémorisation de ces éveils beaucoup plus importante. En clair, on va s’en souvenir. »

Selon le médecin du sommeil, les seniors ont toujours besoin de 7 à 8 heures de sommeil par nuit pour permettre à leur organisme de récupérer correctement. Précisément : il est recommandé de dormir entre 7 et 9 heures par nuit pour les personnes âgées de 60 à 64 ans, et entre 7 et 8 heures à partir de 65 ans. Tout dépend ensuite des habitudes de chacun, certains ont l’habitude de dormir moins et ce depuis des années, tandis que d’autres sont des « gros dormeurs ». Dans tous les cas, on a bien dormi quand on se réveille sans être fatigué.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à perturber le sommeil en vieillissant, notamment les soucis de santé comme les troubles prostatiques chez l’homme, les douleurs, les bouffées de chaleur ou sueurs nocturnes chez la femme… « Pour compenser cela, il peut être utile de faire des siestes en journée, à condition que celles-ci restent courtes pour ne pas nuire au sommeil nocturne », développe le spécialiste. On préconise généralement de ne pas dépasser 20 minutes de sieste, entre 13h et 14h. Adopter une bonne hygiène de vie, maintenir une activité physique régulière et favoriser des habitudes de coucher apaisantes sont autant de moyens efficaces pour préserver un sommeil de qualité à long terme.

Merci au Dr Marc Rey, neurologue, spécialiste du sommeil, président de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV).


Source : JDF Santé

Les 10 aliments qui rafraîchissent le plus vite le corps

Les 10 aliments qui rafraîchissent le plus vite le corps

Quand les températures grimpent, il faut manger plus léger, végétaliser son alimentation et opter pour les aliments les plus désaltérants.


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Les 10 aliments qui rafraîchissent le plus vite le corps

Par Anaïs Thiébaux

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Le sorbet « plein fruit », le plus rafraîchissant

Les sorbets sont moins caloriques que les glaces, moins difficiles à digérer et plus désaltérants. Foncez !

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La tomate satisfait la soif

Faible en calories et riche en eau (jusqu’à 95%), la tomate est excellente pour rafraîchir le corps en été et calmer la soif. Idéale en salade ou en gaspacho. 

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Le citron, l’allié des grosses chaleurs

Le citron contient du linalol, une substance aromatique aux propriétés rafraîchissantes. Son goût acidulé est très agréable dans une eau infusée.

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Le concombre, l’aliment le plus riche en eau

Le concombre contient 97% d’eau, ce qui en fait l’aliment solide le plus hydratant et l’un des moins caloriques. Il hydrate les cellules en profondeur et optimise l’oxygénation du corps.  

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La courgette, plus hydratante crue en salade

Riche en eau et faible en calories, la courgette est très hydratante et appréciée quand il fait chaud surtout crue, dans un taboulé, une salade, ou cuite dans une soupe froide. 

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L’hibiscus, à consommer façon « thé glacé »

« L’hibiscus est une fleur très riche en principes actifs et en substances végétales antioxydantes qui soutiennent l’hydratation », indique la naturopathe Mélodie Dewever. A consommer en « thé glacé ».

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La menthe, une sensation immédiate de fraîcheur

Le menthol agit comme un leurre sur les récepteurs du froid du palais d’où son effet immédiatement rafraîchissant. Parfait dans un taboulé, une salade de fruits, des eaux infusées…

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La pastèque, avec modération l’été

La pastèque rafraîchit grâce à sa chair gorgée d’eau mais elle est aussi très diurétique et peut entraîner des excès de potassium dangereux. Il ne faut pas en manger tous les jours.

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La coriandre pour rafraîchir un plat

Grâce à son parfum poivré et citronné, la coriandre fraîche est l’une des herbes aromatiques les plus rafraîchissantes et vivifiantes. Parfaite dans une salade, un curry ou dans les desserts. 

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Le sureau pour un dessert rafraîchissant

Rafraîchissantes, les fleurs de sureau favorisent la sécrétion des glandes sudoripares, ce qui permet de réguler la température corporelle quand il fait trop chaud. Idéales dans une tisane, un kombucha ou un sorbet maison.

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Source : JDF Santé