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Verrue plantaire : photos, morte, comment l'enlever ?

Verrue plantaire : photos, morte, comment l'enlever ?

La verrue plantaire est une lésion de la peau sur le pied provoquée par une infection virale (virus HPV). Les verrues plantaires touchent de 7 à 10% de la population générale et affectent plus particulièrement les enfants et les adolescents, avec un pic de fréquence entre 10 et 14 ans. Pourquoi a-t-on des verrues plantaires ? Quels sont les lieux à risque ? Les piscines ? Comment s’en débarrasser ? Soi-même à la maison ? Naturellement ? Avec un traitement en pharmacie ? De la pommade cochon ? Des huiles essentielles ? L’azote ?

Définition : c’est quoi une verrue plantaire ?

Les verrues sont des lésions bénignes de l’épiderme, qui se manifestent sous la forme d’excroissances rugueuses, logées sur différentes parties du corps. « Les verrues plantaires sont généralement localisées sur la corne et les orteils, plus rarement sur la peau plus fine de la voûte plantaire » informe le Dr Dominique Penso-Assathiany, dermatologue, membre de la Société Française de Dermatologie. Il existe deux types de verrues plantaires :

  • La myrmécie : elle se caractérise par la présence d’un anneau dit « kératosique » (épaississement délimité de l’épiderme), dont le centre est piqueté de points noirs. La myrmécie est en général unique ou comprend seulement quelques unités (moins de 4).
  • Les verrues en mosaïque : elles forment un ensemble de verrues plus superficielles.

Photos d’une verrue plantaire

La verrue plantaire se caractérise par une surface rugueuse avec un surplus de peau épaisse et des petits points noirs au centre (voir la photo ci-dessous), qui correspondent à des petits vaisseaux sanguins qui ont éclaté. 

Points noirs caractéristiques d'une verrue plantaire
Photo d’une verrue plantaire sour l’orteil © Irina – stock.adobe.com
Photos de verrues plantaires
Photos de verrues plantaires © Konstantin Aksenov – stock.adobe

Comment savoir si la verrue plantaire est morte ?

Lorsque la verrue plantaire est morte, elle laisse place à une couche de peau morte (couche blanche) qui tombera naturellement. La cicatrisation viendra résorber le trou. 

Si elle gratte, elle devrait bientôt disparaître.

Quels sont les symptômes d’une verrue plantaire ?

Le plus souvent, les verrues plantaires apparaissent sous la forme de petites excroissances de peau rugueuses au toucher. Les symptômes des verrues plantaires dépendent du type de verrue. « La myrmécie est un rond de peau avec des points noirs dedans. C’est une verrue profonde et souvent douloureuse lors de l’appui du pied, informe la dermatologue. Les verrues en mosaïque sont des verrues plus petites, regroupées en plaque, superficielles et non douloureuses. » Les verrues ne grattent pas. « Si une verrue gratte, c’est qu’il y a une inflammation, et c’est souvent le signe qu’elle va bientôt disparaître« . 

Quelle est la différence entre une verrue et un cor au pied ?

Les verrues peuvent être confondues avec des cors, des durillons. « Le seul moyen d’être certain que c’est une verrue c’est de voir des petits points noirs et parfois les dermatologues doivent gratter pour les voir » explique le Dr Penso-Assathiany. « Le traitement chimique des durillons et des cors et des verrues est le même donc le diagnostic n’est pas essentiel. »

Cause : pourquoi a-t-on des verrues plantaires ?

Les verrues plantaires à l’instar des autres verrues sont liées à différents types de virus de la famille du virus du papillomavirus humain (HPV), et sont donc contagieuses. Cependant, le risque de contagion est faible. « Il existe 120 sous-types de ce virus. Nous sommes porteurs de 5 à 7 sous-types sur notre peau ou nos muqueuses. Les verrues sont dues soit à un de ces virus soit à un virus présent chez quelqu’un d’autre qui pénètre dans notre peau par l’intermédiaire d’un micro-traumatisme » précise la spécialiste. La transmission nécessite une porte d’entrée, qui est le plus souvent une légère lésion cutanée au pied (ampoule, coupure).

La verrue plantaire est-elle contagieuse ?

Oui. Cependant, le risque de contagion est faible.

« Il n’y a pas de traitement contre le virus et le risque de récidive est important »

Quel est le traitement pour se débarrasser d’une verrue plantaire ?

Dans la majorité des cas, chez les personnes en bonne santé, les verrues plantaires guérissent spontanément, dans un intervalle allant de quelques mois à 2 ans. « C’est surtout le cas chez les adultes, un peu moins chez les enfants » précise le Dr Dominique Penso-Assathiany. Mais leur contagiosité (faible rappelons-le), et les douleurs qu’elles entraînent parfois, peuvent justifier un traitement approprié pour pouvoir s’en débarrasser. « Il n’y a pas de traitement contre le virus et le risque de récidive est important » précise cependant la dermatologue.

Pommade cochon et solutions décapantes

Les traitements de premier choix des verrues plantaires sont ceux décapants les verrues à base d’acides organiques (acide salicylique, acide trichloroacétique, acide formique). Ces préparations exfolient la verrue jour après jour et détruisent localement les cellules infectées par le virus HPV. « Pour traiter les verrues situées au niveau des pieds, il faut choisir des solutions fortement dosées en acide salicylique, par exemple la pommade MO Cochon®, constituée de suif de bœuf avec 50% d’acide salicylique. Attention, elle est très caustique et cela nécessite de protéger la peau autour » prévient le Dr Dominique Penso-Assathiany.

Mode d’emploi : entourez la verrue avec un vernis, posez la pommade, couvrez avec un pansement plastifié ; deux fois par semaine, limez la surface de la verrue avec un bout de lime en carton, à jeter après usage et appliquez la solution kératolytique. Ces traitements décapants ne sont pas douloureux et les effets secondaires sont rares.

Cryothérapie pour détruire la verrue le froid

Autre traitement courant des verrues plantaires disponible en pharmacie, la cryothérapie ou destruction par le froid. La surface de la peau est gelée de l’extérieur par l’application 20 à 40 secondes d’une éponge ou applicateur en mousse contenant un mélange de diméthyléther, et de propane qui forment ensemble un gaz atteignant une température d’environ -50 degrés. La cryothérapie vendue en pharmacie est plutôt efficace sur des verrues plantaires pas très épaisses. C’est une technique plus rapide – une seule application peut suffire sur des verrues peu importantes- mais qui a l’inconvénient d’être douloureuse. Elle est ainsi à éviter chez les enfants.

Bicarbonate, homéopathie : les remèdes naturels contre les verrues

Quant aux remèdes maison des verrues, comme l’application de bicarbonate de soude, de bave d’escargot, ou encore les remèdes alternatifs comme l’homéopathie, « il n’y a aucune preuve scientifique que cela puisse traiter les verrues » informe le Dr Dominique Penso-Assathiany. 

Bistouri et azote liquide chez le dermatologue

Si vous avez une verrue plantaire particulièrement résistante, « le dermatologue peut la découper avec une lame de bistouri pour mieux la décaper. C’est sans douleur ». Les traitements locaux sont plus efficaces après ce décapage. En revanche, le traitement à l’azote liquide n’est pas plus efficace que les solutions kératolytiques fortement dosées. « Les études ont montré une efficacité identique entre la pommade MO Cochon® et l’azote liquide sur le long terme » explique la dermatologue.

Prévention : comment éviter d’avoir une verrue plantaire ?

« Le lieu le plus transmetteur est probablement la salle de bain familiale » prévient le Dr Dominque Penso-Assathiany, Et non pas comme on le dit souvent la piscine ! Pour prévenir la transmission familiale des verrues, il est recommandé de :

  • Ne pas échanger les serviettes de toilette
  • Désinfecter la baignoire ou la douche avec un produit désinfectant contenant de l’Eau de javel. 
  • Bien se sécher les pieds après un contact avec des sols humides de lieux collectifs. Le port de chaussures en plastique n’a pas démontré d’efficacité. De manière générale, le fait de garder vos pieds propres, secs et bien hydratés (en mettant une crème hydratante régulièrement) prévient les verrues. 
  • Si vous avez une lésion au niveau du pied, vous pouvez porter un pansement étanche pour prévenir la pénétration éventuelle du virus.
  • Lorsque vous avez une verrue, il est recommandé de vous laver les mains après l’avoir touchée, pour éviter les risques d’auto-transmission.
  • Durant le traitement, vous pouvez couvrir votre verrue avec un pansement.

Merci au Dr Dominique Penso-Assathiany, dermatologue, membre de la Société Française de Dermatologie.


Source : JDF Santé

Mélanome de Dubreuilh : symptômes, photo, c'est quoi ?

Mélanome de Dubreuilh : symptômes, photo, c'est quoi ?

Le mélanome de Dubreuilh est un type de mélanome soit une forme de cancer de la peauAu départ, il est superficiel, se développant dans l’épiderme, puis avec le temps, il peut devenir invasif s’il n’est pas pris en charge. Ce mélanome est souvent confondu avec les taches de peau bénignes liées à l’âge et à l’exposition solaire, ce qui rend le diagnostic difficile. Il est davantage diagnostiqué chez les personnes âgées de plus de 60 ans. « On dit qu’il arrive un peu plus tard dans la vie que les autres types de mélanome, mais que souvent, c’est parce qu’il n’est pas diagnostiqué précocement« , nous explique le Pr Caroline Robert, cheffe du service de dermatologie à l’Institut Gustave Roussy

Définition : c’est quoi un mélanome de Dubreuilh ? 

Le mélanome de Dubreuilh représente 5 à 10% des mélanomes. Il siège généralement sur le visage, mais aussi sur les autres zones exposées au soleil comme le dos et les mains. Il se présente sous la forme d’une tache pigmentée de couleur marron foncé ou noir, plane et irrégulière qui s’étend en surface au cours du temps. Contrairement au mélanome nodulaire qui est très agressif parce qu’il s’étend d’emblée en profondeur, le mélanome de Dubreuilh a une disposition particulière sur la peau et s’étend progressivement, de façon horizontale, pendant plusieurs années. L’évolution du mélanome de Dubreuilh est plutôt lente.

Quels sont les symptômes d’un mélanome de Dubreuilh ?

Le mélanome de Dubreuilh prend la forme d‘une tache pigmentée de couleur marron foncé ou noir, plane et non homogène qui évolue très lentement sur une zone exposée au soleil, le plus souvent le visage, mais parfois sur le dos et les mains.

Photo d’un mélanome de Dubreuilh

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Photo d’un mélanome de Dubreuilh © Droits réservés – Pr Caroline Robert (Institut Gustave Roussy) / Journal des Femmes

Quelle est la cause d’un mélanome de Dubreuilh ?

Le mélanome de Dubreuilh est lié aux expositions répétées aux ultraviolets naturels (soleil) ou artificiels (cabine UV). 

Comment diagnostique-t-on un mélanome de Dubreuilh ?

« Le mélanome de Dubreuilh est difficile à diagnostiquer car il peut facilement être confondu avec des taches pigmentées bénignes : kératoses séborrhéiques, kératoses actiniques par exemple, qui sont très fréquentes surtout quand on a la peau claire. Le dermatologue peut s’aider d’un dermatoscope qui offre une vision agrandie et plus détaillée et permet d’obtenir un diagnostic plus affuté », indique la dermatologue. Si la lésion lui semble suspecte, le spécialiste réalise une exérèse sous anesthésie locale. Le diagnostic sera ensuite confirmé par l’analyse anatomopathologique, qui déterminera également l’épaisseur du mélanome de Dubreuilh, ce qui conditionne sa gravité.

Comment traiter un mélanome de Dubreuilh ?

Le traitement est fonction de l’étendue du cancer et de son stade d’évolution. Lorsque le mélanome est localisé, la chirurgie est le traitement de référence. Lorsqu’il est étendu, métastatique et non opérable, le traitement de première intention est l’immunothérapie par inhibiteur de point de contrôle par voie intraveineuse.  

Merci au Pr Caroline Robert, cheffe du service de dermatologie à l’Institut Gustave Roussy


Source : JDF Santé

Danse de Saint Guy (Huntington) : symptômes, c'est quoi ?

Danse de Saint Guy (Huntington) : symptômes, c'est quoi ?

La maladie de Huntington doit son nom à George Huntington qui l’a décrit pour la première fois en 1872, aux Etats-Unis. C’est une des maladies neurologiques héréditaires les plus fréquentes : un parent atteint a 50% de risque de transmettre le gène muté à son enfant. Il n’existe pas de traitement permettant de guérir ou ralentir la maladie de Huntington. Les traitements prennent en charge les symptômes. Découverte avec le Dr Erwan Bezard, docteur en neurosciences  et directeur de l’Institut des maladies neurodégénératives de Bordeaux.

Définition : qu’est-ce que la maladie ou chorée de Huntington ?

La maladie de Huntington (autrefois appelée « chorée du Huttington », et avant cela encore « danse de Saint Guy ») est une maladie neurodégénérative du système nerveux central, héréditaire et génétique qui cause un certain nombre de symptômes moteurs, cognitifs et psychiatriques évoluant vers une perte d’autonomie et jusqu’à la mort. Maladie orpheline, sa prévalence dans la population occidentale est estimée selon la Haute Autorité de Santé à 4-10/100 000.

Causes et transmission de la maladie de Huntington

La maladie de Huntington est une maladie génétique due à la mutation du gène codant pour une protéine nommée « huntingtine ».  Les individus porteurs de la mutation développeront nécessairement la maladie. Un parent porteur de la mutation a 50% de risque de transmettre la maladie à son enfant. 

Quels sont les symptômes de la maladie de Huntington ?

La maladie de Huntington apparaît le plus souvent chez le jeune adulte (20-30 ans) bien qu’il puisse exister des formes précoces (juvéniles) et des formes tardives. « Des symptômes, sous la forme d’altérations cognitives peuvent apparaître très tôt dans dans la maladie. Cela peut-être des choses relativement subtiles : un trouble de l’attention, un trouble exécutif- avoir du mal à prendre des décisions par exemple. Cela n’est pas spécifique à la maladie de Huntington pour autant« . Progressivement, toutes fonctions motrices des patients se détériorent jusqu’à l’impossibilité d’effectuer certains gestes, de se déplacer seul, de se nourrir ou même de communiquer.  Les symptômes de la maladie de Huntington sont :

  • chorée : mouvements anormaux, involontaires, spontanés, incontrôlables, irréguliers, intermittents, non rythmés et sans but, affectant le tronc, le visage et les membres (aggravés par la fatigue, le stress).
  • dystonies (crampes et postures anormales)
  • troubles de la coordination,
  • ralentissement des mouvements,
  • rigidité musculaire
  • akathisie : syndrome caractérisé par des sensations désagréables d’agitation « intérieure » qui se manifeste par une incapacité à rester assis.
  • troubles de la déglutition
  • myoclonies (contractions musculaires soudaines, brèves et involontaires)
  • troubles de la marche et de l’équilibre
  • bruxisme (serrement involontaire des dents (grincement), contraction de la mâchoire)
  • déficits cognitifs
  • troubles du langage et de l’attention
  • troubles de la mémoire
  • désorientation dans l’espace
  • symptômes psychiatriques (dépression, anxiété, irritabilité, agressivité, psychose, obsessions, risque suicidaires)
  • troubles de la personnalité (impulsivité, impatience, inflexibilité, psychorigidité…).
  • états psychotiques avec des délires, hallucination, obsessions
  • troubles du sommeil
  • perte de poids
Schéma du cerveau atteint par la maladie de Huntington (à droite)
Schéma du cerveau atteint par la maladie de Huntington (à droite) © 123rf/JournaldesFemmes

Diagnostic : test génétique de la maladie de Huntington

Le diagnostic de la maladie de Huntington repose sur des examens cliniques face à un patient présentant des troubles évocateurs de la maladie et selon le contexte familial. C’est le test génétique qui précisera le diagnostic. Bien souvent, le test génétique sera réalisé avant que des symptômes se manifestent. En effet, comme le signale le Dr Bezard, « Les familles porteuses du gène sont le plus souvent connues et suivies dans des centres de consultations génétiques.«  Le diagnostic est établi par un généticien qui fera l’annonce de la maladie. Un prise en charge sera instaurée dans des centres de mouvements anormaux.

Quels sont les traitements de la maladie de Huntington ?

Il n’existe pas de traitement curatif de la maladie de Huntington. « Aujourd’hui, les traitements sont exclusivement symptomatiques et non spécifiques, explique le Dr Bezard. Il s’agit d’améliorer la qualité de vie du patient. Il n’y a pas de prise en charge de la maladie elle-même même si la recherche avance, notamment pour ralentir la progression de l’agrégation de protéine huntingtine, pour ralentir la perte des neurones. La greffe de neurones est également une piste« . La prise en charge symptomatique de la maladie de Huntington est pluri-disciplinaire : 

  • Les traitements médicamenteux permettent de soulager les troubles psychiatriques (antidépresseurs, anxiolytiques, etc) mais également les mouvements choréiques (stabilisateurs de dopamine, neuroleptiques…)
  • Les traitements non-médicamenteux passent par de la rééducation physique auprès d’un kinésithérapeutes, de séances d’orthophonie et d’une activité physique régulière.

Des mesures d’accompagnement dans la vie quotidienne sont indispensables pour répondre à la perte d’autonomie.

Quelle est l’espérance de vie de la maladie de Huntington ?

La maladie de Huntington est une maladie incurable. Après les premiers symptômes, la durée moyenne de la maladie est de 15 à 20 ans, mais cette durée est variable suivant les individus. 

Comment meurt-on de la chorée de Huntington ?

La plupart des personnes atteintes ne meurent pas directement de la maladie, mais plutôt de troubles cliniques qui résultent de l’affaiblissement de la gestion de l’organisme par le cerveau, en particulier à la suite de « fausses routes », de troubles infectieux (pneumopathies par exemple) ou de troubles cardiovasculaires.

Peut-on prévenir la maladie de Huntington ?

Avant la conception, « la prévention repose sur les tests génétiques et une information du porteur«  explique le Dr. Bezard. Il pourra en toute connaissance de cause choisir de prendre le risque de procréer ou non. Après la conception, deux types de diagnostic sont possibles :

► Le diagnostic prénatal qui consiste à rechercher une mutation du gène de la huntingtine chez un fœtus, au cours de la grossesse. Ce test est réalisé si l’un des parents est porteur de cette anomalie. En cas de résultat positif, le couple peut choisir d’interrompre la grossesse à n’importe quel moment.

►Le diagnostic préimplantatoire pour les parents qui ont recours à une fécondation in vitro (FIV) si l’un des parents est porteur de la mutation ou si l’un des grands-parents est atteint par la maladie. La technique consiste alors à rechercher l’anomalie génétique sur les embryons obtenus par FIV, trois jours après la fécondation, et à sélectionner un ou deux embryons sains à transférer dans l’utérus de la mère.

Associations pour la maladie de Huntington

Association Huntington France (AHF)

Un Arc en Ciel pour les malades de Huntington

Huntington Avenir

Merci au Docteur Erwan Bezard, docteur en neurosciences  et directeur de l’Institut des maladies neurodégénératives de Bordeaux.

Source : Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) Maladie de Huntington, Haute Autorité de Santé, septembre 2021.


Source : JDF Santé

8 causes des taches marron ou brunes sur les dents (et les solutions pour les enlever)

Vous avez remarqué des petites taches brunes sur vos dents ? C’est plutôt fréquent. Comme l’émail de la dent est légèrement poreux, il se produit des échanges avec le milieu salivaire en permanence. Les colorations dentaires sont essentiellement liées aux habitudes de vie de chaque individu. Tabac, thé, café, bain de bouche, carie dentaire… Tour des causes possibles et solutions pour se débarrasser des taches sur les dents. 

1. Le café ou le thé

Le café ou le thé sont des boissons qui contiennent des tanins, des polyphénols qui ont une action sur la stabilisation durable de la couleur et donc qui peuvent colorer la surface des dents.

2. La cigarette 

Le tabac est l’une des premières causes de taches marron sur les dents. Composé de goudron et de nicotine, ses produits chimiques provoquent des taches de couleur jaune, voire même noire, et peuvent aller jusqu’à attaquer l’émail. Le tabac est également responsable du développement du tartre, et donc de la formation de caries.

3. Trop de fluor

Des taches marbrées peuvent indiquer une fluorose, une pathologie provoquée par un excès de fluor à cause d’une eau trop fluorée, d’un sel fluoré dans les aliments, de comprimés fluorés ou à très haute dose un dentifrice trop riche en fluor. A noter que des taches noires peuvent être liées à un supplément en fer ou de choc ou si les dents sont abîmées après une chute.

4. Une carie profonde

Dans certains cas, la coloration marron est localisée sur une seule dent. L’émail et la dentine sont colorés signifiant que l’atteinte est plus profonde, souvent à cause d’une nécrose de la pulpe (carie dentaire avancée).

5. Certains bains de bouche

Les bains de bouche à la chlorhexidine ont pour effet secondaire de colorer les dents car cette substance a tendance à s’apposer sur les tissus durs et mous de la dent. Il convient donc de l’utiliser sur une courte période et d’éviter de boire du café, du thé ou du vin rouge pendant la durée du traitement. C’est également à éviter si vous avez des couronnes dentaires ou des bouchons en composite ou en verre ionomère. 

6. La prise d’antibiotiques

L’amoxicilline est un antibiotique de la famille des pénicillines qui est très utilisé pour traiter de nombreuses infections. Il peut provoquer dans des cas très rares (< 1/10 000) une coloration le plus souvent jaunâtre pouvant toucher l’ensemble de la dentition après plusieurs jours de traitement. Cette dyschromie peut persister après l’arrêt du traitement et nécessiter le recours à une prise en charge chez le dentiste car le simple brossage est inefficace.

7. Un émail mal cristallisé (dents de lait chez l’enfant)

Des taches externes blanches, jaunâtres ou brunes peuvent apparaître sur les dents de lait des enfants de façon aléatoire et imprévisible. Ce phénomène plutôt rare correspond à une « hypocalcification » de l’émail dentaire, c’est-à-dire un défaut de cristallisation de l’émail. Les taches peuvent toucher une seule ou toutes les dents, autant les dents antérieures que les dents postérieures. L’émail qui en résulte est moins transparent, crayeux, poreux et se tache facilement.

8. Un mauvais brossage (chez le bébé)

La coloration des dents des bébés peut être due à une accumulation de la plaque dentaire à la surface des dents qui se colore à cause d’un brossage de dents insuffisant, même si ces taches ne sont pas nécessairement le signe de la présence de caries.

Comment enlever les taches marron sur les dents ?

Si la cause de la dyschromie dentaire est extrinsèque, il faut dans un premier temps limiter la consommation du ou des produits mis en cause, en particulier du tabac et du café. Ensuite, le dentiste peut proposer un traitement blanchissant :

► Un traitement ambulatoire au moyen d’une gouttière sur mesure dans laquelle est dispose le produit éclaircissant à porter pendant plusieurs heures chaque jour. Ce traitement dure de 8 à 15 jours en fonction de la concentration du produit éclaircissant.

► Un traitement au cabinet du dentiste qui consiste à appliquer un produit éclaircissant très riche en peroxyde d’hydrogène sur les dents pendant environ une heure.

► Un traitement mixte qui combine en partie le traitement ambulatoire et le traitement au cabinet.

► En cas de dyschromie dentaire intrinsèque, la cause doit être recherchée et traitée dans la mesure du possible : carie, médicament…

► Avant de commencer n’importe quel traitement blanchissant chez soi, il est préférable de consulter son dentiste pour déterminer la ou les cause(s) de ses taches et trouver le traitement adapté.


Source : JDF Santé

Les 4 bienfaits inconnus du poivre

Les 4 bienfaits inconnus du poivre

Le poivre (aussi appelé Piper Nigrum), on en met très facilement dans nos plats, tous les jours. Il réhausse le goût, parfume aussi… et dispose en plus de bienfaits santé.  « Il existe 5 variétés de vrais poivres : Piper Nigrum , Piper longum ou retrofractum, Piper cubeba, Piper borbonense, nous explique Olivier Derenne, expert et PDG du Comptoir des Poivres. Aujourd’hui, il est possible de trouver certaines baies comme le timut, le sichuan ou le sansho avec l’appellation « Poivre », mais ces baies n’appartiennent pas à la famille des Pipéracées. » Quels sont les bienfaits du poivre ? Aide-t-il à digérer ?

1. Le poivre est anti-inflammatoire

« Le poivre est une épice utilisée depuis très longtemps notamment dans les médicaments contre des pathologies inflammatoires dans l’Egypte ancienne » informe Florence Foucaut, diététicienne-nutritionniste. Il contient de la pipérine, « une substance qui a des propriétés anti-inflammatoires ».  Pour un effet anti-inflammatoire plus intense, la diététicienne-nutritionniste explique que le poivre peut être consommé avec du curcuma : « Il existe une synergie entre le curcumine contenu dans le curcuma et la pipérine, qui sont deux substances anti-inflammatoires. La pipérine permet de mieux absorber la curcumine. » Enfin, notez que le poivre noir est celui qui contient le plus de pipérine. « Il en contient davantage que le poivre blanc«  poursuit notre interlocutrice. Quant au poivre gris « il n’existe pas en tant que tel, il est composé en réalité des grains de poivre blancs et noirs réduits en poudre ».

2. Le poivre pourrait aider à soigner le rhume

« Aucune étude scientifique n’a prouvé l’efficacité du poivre dans le traitement du rhume, expose Florence Foucaut. Néanmoins, le poivre aurait des propriétés antiseptiques et antibactériennes, qui pourraient aider à soigner le rhume. » Concernant son utilisation, « on pourrait en consommer via la nourriture, mais aussi en tisane avec modération« , indique la diététicienne-nutritionniste.

3. Le poivre peut aider à maigrir

« Le poivre en tant que tel ne fait pas maigrir, mais ce qu’on en fait et la façon dont on s’en sert peut aider à la perte de poids« , indique Florence Foucaut. « L’ajout de poivre et d’aromates permet de diminuer l’apport en matières grasses dans les plats, car ils apportent du goût » et « le fait d’avoir plus de goût grâce aux différents poivres ou aux aromates permet d’éprouver du plaisir et de manger moins ».

4. Le poivre faciliterait la digestion

« L’intérêt du poivre est qu’il stimule la sécrétion de salive et la création d’enzymes digestives : à petite dose, il va aider à la digestion » argue Florence Foucaut. Même chose pour le « poivre » Sichuan « qui n’est pas un poivre mais une baie de la famille des Rutacées (agrumes) », précise Olivier Derenne. « Originaire de Chine, cette baie est très utilisée dans la médecine chinoise, elle aurait des propriétés similaires à celle du poivre, elle favoriserait le transit et la digestion, lutterait contre les maux d’estomac. »

grappe de poivre
Poivre en grappe © 123RF-Pongsak Dithongngam

Quels sont les bienfaits d’une tisane de poivre ?

« La tisane de poivre permet simplement de consommer du poivre d’une manière différente« , explique Olivier Derenne, expert et PDG du Comptoir des Poivres. « Il suffit de porter de l’eau à ébullition et ajouter ensuite le poivre en grain. Il faut laisser infuser quelques minutes puis filtrer. Personnellement, je conseille de concasser très grossièrement les grains pour une meilleure infusion. Pour adoucir et parfumer votre infusion, il est possible de rajouter des fleurs séchées, du miel, ou du curcuma. »

Le poivre moulu a-t-il moins de bienfaits ?

« Il faut privilégier le poivre entier, pour conserver les meilleurs arômes, le goût n’en sera que meilleur, cependant, un poivre moulu aura les mêmes bienfaits nutritionnels qu’un poivre en grain » répond Florence Foucaut. 

Quels sont les bienfaits du poivre 5 baies ?

« Il s’agit d’un mélange, il peut être composé de différents poivres et baies (poivre noir, poivre blanc, baies roses, coriandre, baies de Jamaïque, poivre vert, …) », explique Olivier Derenne.« Aucune étude ne prouve les bienfaits santé de ce type de mélange, mais la teneur en pipérine du poivre contenu dedans pourrait lui donner des vertus anti-inflammatoires » conclut Florence Foucaut.

Merci à Florence Foucaut, diététicienne nutritionniste et Olivier Derenne, expert et PDG du Comptoir des Poivres.


Source : JDF Santé