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Je suis médecin urgentiste : voici LE signe qu'il faut appeler le 15 sans attendre, c'est vital

Je suis médecin urgentiste : voici LE signe qu'il faut appeler le 15 sans attendre, c'est vital

Le médecin recommande de rester au repos et de répondre de manière ciblée aux questions.


Chaque jour en France, plusieurs dizaines de milliers d’appels sont adressés aux services d’Urgences. Leur mission ? Faire le tri, poser les bonnes questions et évaluer la gravité de la situation en quelques minutes. Du côté des patients, il peut être difficile de décrocher le téléphone et de demander de l’aide, par peur de déranger les secours ou par méconnaissance des symptômes qui doivent alerter. Notre médecin urgentiste nous guide pour reconnaître une urgence.

Certaines situations rendent l’appel au 15 évident : « La perte de connaissance est le premier élément de gravité » affirme le Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste. Il insiste ensuite sur les signes plus discrets, souvent sous-estimés, comme les gênes respiratoires ou les douleurs thoraciques inexpliquées, qui ne passent pas. « Aux Urgences, ces douleurs nous font penser au pire. Les douleurs thoraciques et problèmes cardiaques peuvent venir d’infarctus, d’embolie pulmonaire ou de dissection de l’aorte. » Il mentionne aussi les douleurs abdominales persistantes, avec ou sans saignements, qui peuvent révéler « tout ce qui est rupture d’anévrisme et péritonite ».

Pour le Dr Moronval « si les symptômes décrits ci-dessus ne partent pas après la prise d’un paracétamol » il faut s’inquiéter. « Le paracétamol met 45 minutes à agir et est d’une grande efficacité. Si, passé le délai des 45 minutes, il n’y a pas d’amélioration des symptômes, voire pire, il y a une aggravation, il faut appeler le 15″. Le paracétamol est un médicament antalgique, il doit réduire la douleur.

Lors de l’appel au 15, le régulateur médical pose plusieurs questions pour évaluer les facteurs de risque, notamment cardiovasculaires, de la personne. « Tout de suite, la question est de savoir : « Est-ce qu’il/elle est fumeur ? », « Est-ce qu’il/elle est en surpoids ? », « Est-ce qu’il/elle fait du diabète ? » et « Est-ce que ses parents ont déjà eu des problèmes cardiaques ? ». » Le médecin recommande de rester au repos et de répondre de manière ciblée aux questions. Enfin, il rappelle que le 15 est un numéro gratuit et « lorsque l’on se demande si l’on doit appeler ou non, c’est déjà le signe qu’il ne faut pas hésiter. »

Merci au Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste, auteur de « Profession urgentiste » (éd.Stock) et créateur de la chaîne Youtube « Doc FX ».


Source : JDF Santé

Pourquoi mon bébé vomit-il ?

Pourquoi mon bébé vomit-il ?

Les vomissements sont courants chez les bébés. Troubles digestifs, gastro-entérite, poussées dentaires… On fait le point sur ces causes multiples, avec le pédiatre Eric Saban.


Les parents sont souvent impressionnés et inquiets par les vomissements du bébé, mais il ne faut pas les confondre avec les régurgitations, liées à un « trop plein », notamment lorsque les repas lui sont donnés trop souvent ou en grande quantité pour son petit estomac. Les vomissements en jet sont principalement liés à des infections ORL ou respiratoires, à des gastro-entérites… Mais les causes sont nombreuses et il est parfois difficile pour les parents de comprendre ce qu’il se passe. Rappelons avant tout qu’en cas de vomissements, il est conseillé de consulter un médecin. On fait le point avec le Dr Eric Saban, pédiatre à Levallois-Perret.

Vomissements : quelles sont les causes ?

– La gastro-entérite chez le nourrisson est l’une des causes les plus fréquentes des vomissements. « Ce trouble digestif commence souvent par un manque d’appétit, une fatigue, des nausées et éventuellement des vomissements. Il peut également y avoir de la fièvre et de la diarrhée », précise Eric Saban.

– Les bronchites. En cas d’encombrement bronchique, les enfants peuvent être amenés à vomir leurs glaires. Cela s’observe souvent suite à des quintes de toux. 

– Les causes ORL ou dentaires. « Les enfants qui ont une angine ou une otite sont susceptibles de vomir à l’occasion d’une infection ORL ou d’une percée dentaire, ce qui arrive aussi très souvent », rappelle le pédiatre. Enfin, en cas de fortes poussées dentaires, les tout-petits peuvent avoir des effets secondaires et notamment des vomissements, sous l’effet d’une hyper-salivation.

– La méningite. « Chez les nouveau-nés qui ont de la fièvre associée à des vomissements, il faut penser à la méningite. Les petits présentent également un comportement très grognon, un manque d’appétit, ils ne jouent plus, ne sourient plus et sont un peu amorphes », précise le spécialiste. Lorsque la méningite survient chez les enfants un peu plus grands, ces derniers se plaignent aussi de maux de tête.

– Les traitements médicamenteux, peuvent en outre être responsables de vomissements chez l’enfant. « On voit des petits qui se mettent à vomir dès qu’on leur donne un traitement antibiotique. Notamment quand les parents les forcent à prendre leur médicament. En effet, les vomissements peuvent parfois être liés à l’insistance des parents, ou lorsque ces derniers veulent le donner absolument pur », ajoute Eric Saban. On conseille néanmoins de diluer le médicament dans le biberon, surtout s’il a mauvais goût. Dans ce cas, il est facile de faire le diagnostic puisque l’enfant ne vomit qu’au moment de la prise du médicament.

– Les infections urinaires peuvent donner de la fièvre, associée à des vomissements chez les nouveau-nés. Dans ce cas, une analyse d’urine doit être effectuée.

– Les causes malformatives. Chez les nourrissons (dès les premières heures de vie), les vomissements bilieux peuvent être liés à une malformation digestive responsable d’occlusion intestinale. Autre cause des vomissements associés à des douleurs abdominales importantes : l’invagination intestinale aiguë. Qu’est-ce que c’est ? Lors d’une maladie infectieuse virale, l’enfant développe dans l’abdomen des ganglions mésentériques, qui compriment les intestins. Résultat : une partie de l’intestin grêle s’invagine dans la partie intestinale voisine, et le transit intestinal est interrompu. L’enfant est en occlusion et se met à vomir dès qu’il tente d’avaler quelque chose, il a alors une intolérance alimentaire absolue.

Enfin, la sténose du pylore est une malformation qui survient à trois semaines de vie. Elle concerne principalement les garçons, dans 85% des cas. « Le muscle pylorique s’hypertrophie, ce qui bloque l’accès des aliments de l’estomac vers l’intestin, provoquant ainsi des vomissements », explique le Dr Eric Saban. Ce cas conduit également à une intolérance alimentaire absolue, et à une intervention chirurgicale. Ainsi, lorsqu’un petit garçon de trois semaines ne cesse de vomir, il faut lui faire une échographie abdominale pour mettre en évidence cette sténose du pylore.

Mon bébé vomit en jet

Les parents sont souvent surpris lorsque leur bébé vomit en jet. Pourtant, ce type de vomissements est très fréquent chez les nourrissons. En cause notamment : le sphincter qui est encore immature à cet âge. De manière générale, en cas de vomissements, ou de diarrhées, il faut surtout faire attention au risque de déshydratation chez le bébé. 

Que faire en cas de vomissements ? 

Si votre nouveau-né vomit, n’hésitez pas à en parler à votre pédiatre, qui déterminera la cause de ses vomissements. En fonction, s’il s’agit d’une infection, les vomissements disparaîtront une fois la maladie traitée. « Il vaut mieux consulter en cas de changement de comportement du bébé. Par exemple, si le bébé régurgite depuis qu’il est petit parce qu’il a un reflux, il suffit d’ajuster les rations de manière à ce qu’elles ne dépassent pas la capacité de son estomac. Mais en cas de changement brutal : l’enfant se met tout à coup à vomir, il faut consulter rapidement », explique le Dr Eric Saban. Il s’agit d’une cause fréquente de consultation, mais il faut en général réagir assez vite. 


Source : JDF Santé

CARTE. Le cancer est plus mortel dans cette région qu'ailleurs : les habitants appelés à la vigilance

CARTE. Le cancer est plus mortel dans cette région qu'ailleurs : les habitants appelés à la vigilance

La mortalité y est 17% plus élevée que la moyenne nationale.


D’après les données publiées le 8 juillet par la DREES, le CépiDc-Inserm et Santé publique France, la France compte près de 640 000 décès par an. Les cancers sont les premiers responsables, devant les maladies cardio-neurovasculaires, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Ils sont à l’origine de 27% des décès (environ 172 000 personnes). Même si une tendance globale à la baisse se dessine, certains types de cancers progressent toujours, notamment ceux du pancréas (en constante augmentation), des poumons, des bronches et de la trachée chez les femmes.

L’étude des analystes français met en lumière d’importantes disparités géographiques. Selon leurs observations, le risque de décéder des suites d’un cancer varie selon les régions. En Guyane et à Mayotte, c’est surtout vrai pour les cancers de l’estomac, de la prostate et de l’utérus. En Corse, c’est le cancer du poumon qui se distingue avec une mortalité 24% plus élevée que la moyenne nationale. En Normandie, la mortalité en cas de cancer est 10% plus élevée qu’au niveau national, surtout pour les tumeurs du foie, du côlon, de la prostate et du sein. En Bretagne, c’est la mortalité par mélanome (cancer de la peau) qui est la plus élevée.

Causes de décès en France en 2023 © DREES

Dans les régions Centre-Val de Loire, Grand-Est et Nouvelle-Aquitaine, la mortalité des suites d’un cancer du sang, du cerveau ou du rein est plus élevée qu’ailleurs. Mais la région qui paie le plus lourd tribut est sans conteste les Hauts-de-France. La mortalité par cancer y est 17% plus élevée que la moyenne nationale. Et les taux de mortalité dépassent de plus de 20% le niveau national pour des cancers fréquents comme celui du côlon, du foie, du sein, de la prostate, et des cancers plus rares : lèvre et cavité buccale, oesophage, vessie.

Taux de mortalité départementaux, pour les décès dus aux cancers © DREES

En cause : des facteurs de risque plus présents que dans d’autres régions comme le tabac, l’alcool, la précarité, et un accès à la prévention et aux soins parfois inégal. Or, selon Santé publique France, près de 40% des cancers sont attribuables à des facteurs de risque modifiables. Les habitants de cette région peuvent donc réduire leur risque de cancer en améliorant leur hygiène de vie.

Renforcer la prévention, améliorer l’accès au dépistage organisé et garantir des parcours de soins rapides restent des priorités absolues pour espérer réduire ces inégalités régionales et améliorer la santé de ces populations.


Source : JDF Santé

C'est le meilleur légume après 60 ans : il freine le vieillissement du cerveau et réduit le cholestérol

C'est le meilleur légume après 60 ans : il freine le vieillissement du cerveau et réduit le cholestérol

Le manger une à deux fois par semaine suffit à améliorer sa santé, selon la nutritionniste.


Si la génétique joue un rôle dans notre espérance de vie, nos habitudes et notre alimentation restent essentielles pour vieillir en bonne santé. Ralentir les effets du vieillissement passe en grande partie par notre assiette, en choisissant des aliments capables de lutter contre l’inflammation chronique et le stress oxydatif. Il est recommandé de privilégier un régime alimentaire riche en bonnes graisses, en céréales complètes et surtout en végétaux. Parmi les légumes conseillés par les experts, un en particulier aide à préserver les capacités cognitives après 60 ans.

Selon le Dr Isabelle de Vaugelas, diététicienne-nutritionniste, ce légume est riche en « vitamine A, vitamine C, vitamine D, vitamine E, vitamine K, thiamine, folate, riboflavine et niacine », ainsi qu’en minéraux comme « le fer, le calcium, le zinc, le manganèse et le phosphore ». Il s’agit d’un puissant antioxydant. « Il possède des propriétés antimicrobiennes, anti-inflammatoires, neuroprotectrices et hypolipidémiantes potentielles » poursuit-elle. Ce légume contribue à réduire le « mauvais » cholestérol (LDL), nocif pour le coeur et les artères en vieillissant. Il peut aussi faciliter la digestion grâce à sa richesse en fibres. Un bon point supplémentaire contre la constipation, fréquente avec l’âge.

Mieux encore, ce légume est bon pour la santé cognitive. En cause, sa teneur en phosphore qui « aide à prévenir les lésions des cellules cérébrales » et « favorise les fonctions cérébrales en transportant davantage d’oxygène vers le cerveau ». Ce légume c’est l’artichaut. C’est également une source exceptionnelle de folates (vitamine B9), un nutriment essentiel à la mémoire. Un seul artichaut couvre plus de 20% des apports journaliers recommandés.

Pour profiter de ses vertus, il vaut mieux le manger cru à la croque-au-sel, conseille notre interlocutrice, « il conservera d’autant mieux ses vitamines et minéraux ». On peut aussi le manger cuit au vitaliseur, « il ne perdra pas ses minéraux dans l’eau de cuisson ». Attention : en cas d’intestins fragiles, « des symptômes gastro-intestinaux tels que des maux d’estomac, flatulences ou diarrhées peuvent apparaître ». Mieux vaut se limiter à une consommation d’artichaut une à deux fois par semaine. S’il est trop difficile à digérer, il reste l’option des compléments alimentaires (toujours avec l’avis d’un pharmacien).

Merci au Dr Isabelle de Vaugelas, docteure en pharmacie, diététicienne-nutritionniste et spécialisée en alimentation santé et micronutrition auprès du laboratoire Valbiotis.


Source : JDF Santé

Pilule et baisse de libido : cause, est-ce vrai, que faire ?

Pilule et baisse de libido : cause, est-ce vrai, que faire ?

Certaines femmes, sous pilule contraceptive, se plaignent d’une baisse de désir sexuel ou encore, de sécheresse vaginale… Mythe ou réalité ? Quelles causes ? Quelles alternatives ? Que faire ? Le Dr Thierry Harvey, gynécologue, nous répond.


Troubles du désir, douleurs lors de la pénétration, sécheresse intime, baisse de lubrification, perte de plaisir… La pilule peut-elle vraiment nuire à la libido ? Quelles alternatives ? Conseils et explications du Dr Thierry Harvey, gynécologue et chef de la maternité des Diaconesses, à Paris. 

Est-ce que la pilule fait baisser la libido ?

L’impact sur la sexualité est variable selon les femmes.

« C’est scientifique, assure le Dr Thierry Harvey. La pilule contient des hormones, en plus ou moins grandes quantités, qui vont agir sur le métabolisme d’un acide aminé appelé le tryptophane. Or celui-ci est à l’origine de la synthèse de la sérotonine et de la dopamine. Ces deux hormones sont des messagers chimiques du système nerveux qui agissent, entre autre, sur les comportements sexuels. « Leur sécrétion favorise ainsi la désinhibition de l’activité sexuelle. Verdict : on est plus enclin à faire l’amour. Pour résumer, ces hormones du plaisir sont les baromètres de nos états d’âme : si leur taux dans le cerveau est élevé, nous sommes de bonne humeur et disposés à prendre du plaisir, si leur taux est bas, nous sommes un peu plus déprimés. » Par ailleurs, « les hormones contenues dans la pilule ou autre contraceptif hormonal font grimper le taux de SHBG (sex hormone binding globuline), une protéine capable de rendre inactive la testostérone (hormone sexuelle fabriquée par les ovaires chez la femme). Et cette baisse de testostérone active peut également jouer dans la réceptivité sexuelle« , explique-t-il.

Mais le problème ne vient pas seulement de la pilule. Tous les contraceptifs hormonaux, qu’il s’agisse du DIU hormonal, de l’implant, du patch contraceptif ou de l’anneau vaginal, diffusent des hormones dans le corps et ces dernières peuvent influer sur le plaisir ou le désir sexuel. « Toutefois, l’impact sur la sexualité est variable selon les couples« , rassure le Dr Harvey. « Certaines femmes, sous pilule ne ressentent aucune baisse de libido et au contraire, ont plus de sensations et atteignent plus facilement l’orgasme en étant sous contraception hormonale. Chaque femme est différente« .

Quelle est la cause de la baisse de la libido sous pilule ?

La femme a plus de plaisir sexuel au moment où elle est le plus féconde. Or, il n’y a plus d’ovulation sous certaines pilules.

Les hormones contenues dans les contraceptifs hormonaux peuvent agir sur la lubrification et entraîner des douleurs pendant les rapports, une sensation de brûlure ou de picotement. Par exemple, l’œstrogène ou la progestérone (désogestrel) bloquent l’ovulation. Or, comme pour la plupart des mammifères, c’est pendant l’ovulation que la femme sécrète le plus de phéromones, un mélange de substances jouant un rôle dans la sexualité. « L’arrêt de l’ovulation peut alors entraîner une diminution de la libido, et si le désir sexuel est atténué, la lubrification vaginale – qui est lié à l’appétit sexuel – l’est également », explique le Dr Harvey. « On en discute ensemble et on envisage, soit le recours à un lubrifiant (cela peut suffire à retrouver des rapports sexuels épanouissants), soit le recours à une autre contraception« . Par ailleurs, la baisse d’œstrogènes peut favoriser la sécheresse intime : les femmes sous pilules faiblement dosées en œstrogènes peuvent ainsi avoir les muqueuses plus sèches. « Il ne faut surtout pas hésiter à demander conseil à son gynécologue« , préconise le spécialiste. Enfin, la sécheresse intime peut aussi être causée par une infection asséchant la paroi vaginale et provocant une mauvaise lubrification du vagin. Des visites régulières chez le gynécologue permettent de détecter des éventuelles infections, afin de pouvoir rapidement les soigner. 

Que faire et quelles alternatives ?

A partir du moment où elle remarque une différence dans son désir sexuel, en étant sous contraceptif, la femme est invitée à en parler à son médecin ou à son gynécologue : 

  • D’abord, le professionnel de santé interroge la patiente sur son couple, sa vie sexuelle, son moral… afin de déceler s’il n’y a pas derrière, un problème plutôt d’ordre psychologique. La fatigue, le stress, les soucis du quotidien… sont autant de facteurs qui peuvent expliquer une baisse de libido.
  • Après avoir discuté avec elle et s’il s’avère que la contraception est en cause, on peut lui proposer de changer de pilule (pilule moins dosée, pilule sans progestérone, pilule au lévonorgestrel qui ne bloquent pas l’ovulation…), voire de l’orienter vers une méthode non hormonale (DIU au cuivre, diaphragme, cape…).

« Ecouter la patiente, la rassurer, lui conseiller d’en parler à son partenaire afin qu’il ne culpabilise pas ou encore, lui apporter une alternative ont déjà un effet positif la plupart du temps. En général, lors de la prochaine consultation, on remarque qu’elle est déjà plus optimiste sur sa vie sexuelle. L’échange et la discussion ont un fort effet placebo« , conclut le gynécologue. 

Merci au Dr Thierry Harvey, gynécologue et chef de la maternité des Diaconesses, à Paris. 


Source : JDF Santé