Tout le monde connaît la faille de San Andreas, rendue célèbre par les films et par le séisme de San Francisco en 1906. Mais les chercheurs s’intéressent aussi une autre faille géologique, moins connue du grand public. Restée inactive depuis longtemps, elle attire l’attention des sismologues car elle continue d’accumuler de l’énergie. Un silence faussement rassurant.
Selon un scénario hypothétique présenté par l’US Geological Survey, une reprise de son activité pourrait donner lieu à un séisme important. La localisation de cette faille est jugée sensible, car elle traverse une zone densément peuplée du sud de la Californie. Les scientifiques suivent de près son évolution et étudient la façon dont ses secousses pourraient interagir avec d’autres failles voisines. Selon les géologues, le scénario le plus plausible est qu’un séisme sur cette faille se propage jusqu’à la faille de Whittier. Ce serait « terrifiant » pour les habitants, indique la sismologue Lucy Jones citée dans le Los Angeles Times.
Considérée comme « la petite sœur de la faille de San Andreas », la faille d’Elsinore est l’une des plus grandes du Sud de la Californie. Elle traverse le désert de Sonora et rejoint le comté de Riverside, non loin de Los Angeles et de Palm Springs. Ses effets resteraient toutefois limités à la Californie du Sud et au nord du Mexique, sans incidence sur des continents éloignés comme l’Europe.
Malgré tout, les géologues insistent sur l’importante de sa surveillance et rappellent la nécessité pour les résidents de se préparer à une rupture majeure qui pourrait survenir de façon imprévisible. « Il existe un risque que ce soit la prochaine » préviennent les sismologues.
Les chercheurs sont partis du constat que le rôle de la chrononutrition restait peu étudié chez les personnes âgées.
Les chercheurs sont partis du constat que le rôle de la chrononutrition restait peu étudié chez les personnes âgées.
Passé 60 ans, le rythme des journées change. Beaucoup de personnes âgées s’endorment plus tôt le soir, se réveillent à l’aube, décalent leurs repas… Ces changements traduisent une évolution des rythmes circadiens. L’horloge interne qui règle l’organisme sur un cycle d’environ 24 heures se dérègle progressivement en vieillissant. Un dérèglement excessif peut fragiliser la santé et un facteur en particulier serait préjudiciable à la longévité des seniors, selon une récente étude.
Les chercheurs sont partis du constat que le rôle de la chrononutrition – c’est-à-dire l’horaire des repas – restait encore peu étudié chez les personnes âgées. Ils ont voulu comprendre comment ces horaires évoluaient avec l’âge et quel impact cela pouvait avoir sur l’espérance de vie. Pour cela, ils ont suivi près de 3 000 volontaires âgés en moyenne de 64 ans, qui ont rempli pendant plusieurs années des questionnaires détaillés sur leurs habitudes de vie, leur état de santé et les heures de leurs repas.
À l’arrivée, ils ont constaté que les personnes âgées avaient tendance à prendre leur repas de plus en plus tard et que cela influençait négativement leur espérance de vie. Selon les résultats publiés dans la revue Communications Medicine, le taux de survie à 10 ans était de 87% dans le groupe mangeant tard, contre 89,5% dans le groupe mangeant tôt. Le plus impactant étant le petit-déjeuner tardif, « avec l’âge, il est associé à un risque de décès plus élevé ». C’est donc la mauvaise habitude à bannir après 60 ans. Dans l’étude, les volontaires prenaient leur petit-déjeuner aux alentours de 8h20 (au plus tôt 7h40 et au plus tard 9h). Chaque heure de retard augmentait d’environ 10% le risque de mortalité.
Le petit-déjeuner est essentiel pour faire le plein d’énergie. Il se compose idéalement d’une source de protéines (œuf, yaourt), de céréales (flocons d’avoine, pain complet) et d’un fruit. Pour les chercheurs, les personnes âgées doivent maintenir des horaires de repas réguliers, notamment les heures de petit-déjeuner, pour préserver leurs rythmes circadiens et bien vieillir. Des recherches futures sont maintenant nécessaires pour confirmer leurs résultats.
Il s’agit du premier coupe-faim sous forme de comprimé.
Quand les régimes et l’activité physique ne suffisent plus pour perdre du poids, le recours à des médicaments peut s’envisager. Un nouveau « coupe-faim » pourrait venir compléter l’offre actuelle des médicaments amaigrissants en France. Le laboratoire américain Eli Lilly a effectué une demande de commercialisation mondiale pour une nouvelle molécule qui a montré son efficacité dans la lutte contre l’obésité et du diabète.
Actuellement, les médicaments autorisés en France pour perdre du poids sont principalement des analogues du GLP-1 (une hormone qui régule l’appétit et qui aide les patients à moins manger) utilisables en injection. Parmi eux : le Saxenda® (liraglutide, laboratoire Novo Nordisk), le Wegovy® (sémaglutide, Novo Nordisk) et le Mounjaro® (tirzepatide, laboratoire Eli Lilly). Ils sont disponibles uniquement sur ordonnance pour des personnes atteintes d’obésité ou de surpoids.
Contrairement à ses concurrents injectables, le nouveau médicament du laboratoire Eli Lilly appelé « orforglipron » se présente sous la forme de comprimé à prendre une fois par jour. C’est aussi un agoniste du GLP-1. Les résultats de la phase 3 de l’essai clinique, mené chez des patients obèses pesant en moyenne 101 kg, ont montré une perte de poids significative de -10,4 kg soit 10,5 % de leur poids en un peu plus d’un an (16 mois). En comparaison, les patients sous placebo n’ont perdu que 2% de leur poids. Ce médicament a été plutôt bien toléré par les patients, sans effets indésirables sévères (nausée, vomissements, diarrhée, constipation).
À l’heure actuelle, la date de commercialisation de l’orforglipron en France n’est pas encore connue. Sa mise sur le marché ne sera possible qu’après l’évaluation par les autorités sanitaires européennes, suivie d’une autorisation nationale. Pour rappel, tous les traitements de l’obésité sont soumis à des conditions médicales strictes leur usage doit impérativement se faire sous la supervision d’un médecin. Historiquement, la France a connu d’autres « coupe-faim » mais la plupart ont été problématiques en raison d’effets secondaires graves. On peut citer l’Acomplia® retiré en 2008 à cause de risques psychiatriques, le Mediator (un antidiabétique prescrit dans 80% des cas comme « coupe-faim »), retiré en 2009 à cause de valvulopathies cardiaques et l’orlistat (Xenical® et Alli®) qui a fait l’objet en 2011 de mises en garde de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour des risques d’atteintes au foie.
Il s’agit du premier coupe-faim sous forme de comprimé.
Il s’agit du premier coupe-faim sous forme de comprimé.
Quand les régimes et l’activité physique ne suffisent plus pour perdre du poids, le recours à des médicaments peut s’envisager. Un nouveau « coupe-faim » pourrait venir compléter l’offre actuelle des médicaments amaigrissants en France. Le laboratoire américain Eli Lilly a effectué une demande de commercialisation mondiale pour une nouvelle molécule qui a montré son efficacité dans la lutte contre l’obésité et du diabète.
Actuellement, les médicaments autorisés en France pour perdre du poids sont principalement des analogues du GLP-1 (une hormone qui régule l’appétit et qui aide les patients à moins manger) utilisables en injection. Parmi eux : le Saxenda® (liraglutide, laboratoire Novo Nordisk), le Wegovy® (sémaglutide, Novo Nordisk) et le Mounjaro® (tirzepatide, laboratoire Eli Lilly). Ils sont disponibles uniquement sur ordonnance pour des personnes atteintes d’obésité ou de surpoids.
Contrairement à ses concurrents injectables, le nouveau médicament du laboratoire Eli Lilly appelé « orforglipron » se présente sous la forme de comprimé à prendre une fois par jour. C’est aussi un agoniste du GLP-1. Les résultats de la phase 3 de l’essai clinique, mené chez des patients obèses pesant en moyenne 101 kg, ont montré une perte de poids significative de -10,4 kg soit 10,5 % de leur poids en un peu plus d’un an (16 mois). En comparaison, les patients sous placebo n’ont perdu que 2% de leur poids. Ce médicament a été plutôt bien toléré par les patients, sans effets indésirables sévères (nausée, vomissements, diarrhée, constipation).
À l’heure actuelle, la date de commercialisation de l’orforglipron en France n’est pas encore connue. Sa mise sur le marché ne sera possible qu’après l’évaluation par les autorités sanitaires européennes, suivie d’une autorisation nationale. Pour rappel, tous les traitements de l’obésité sont soumis à des conditions médicales strictes leur usage doit impérativement se faire sous la supervision d’un médecin. Historiquement, la France a connu d’autres « coupe-faim » mais la plupart ont été problématiques en raison d’effets secondaires graves. On peut citer l’Acomplia® retiré en 2008 à cause de risques psychiatriques, le Mediator (un antidiabétique prescrit dans 80% des cas comme « coupe-faim »), retiré en 2009 à cause de valvulopathies cardiaques et l’orlistat (Xenical® et Alli®) qui a fait l’objet en 2011 de mises en garde de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour des risques d’atteintes au foie.
Le Téléthon est l’occasion de mettre en lumière les maladies génétiques et de faire des dons.
Chaque année, plus de 30 heures d’émission télévisée en direct permettent de récolter des dons au profit des maladies génétiques. Depuis sa première édition en 1987, le Téléthon est un événement caritatif qui donne les moyens à l’association AFM-Téléthon (l’Association Française contre les Myopathies) de poursuivre son combat contre les maladies génétiques. « Des maladies génétiques détruisaient la vie de nos enfants et de nos familles. Pour les combattre, nous n’avions rien : ni moyens, ni traitements. Il n’était pas question de se résigner et nous avons créé le Téléthon. Nous voulions donner vie à une recherche qui n’existait pas. Nous voulions révolutionner la médecine. Année après année, grâce à votre soutien fidèle, nous y sommes parvenus » explique Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon.
Quelle est la date du Téléthon en 2025 ?
La 39e édition du Téléthon aura lieu les 5 et 6 décembre 2025 (vendredi et samedi)
Qui est le parrain ou la marraine du Téléthon ?
La chanteuse Santa sera la marraine de la 39ème édition du Téléthon. « Je donnerai toute mon énergie et me joindrai humblement aux bénévoles, aux chercheurs, aux familles ambassadrices ainsi qu’à toutes les équipes de l’AFM-Téléthon et de France Télévisions pour que cette édition 2025 dépasse les records de dons », a-t-elle indiqué à l’AFM-Téléthon. Se sont succédées en tant que parrains et marraines du Téléthon les personnalités suivantes : Mika en 2024, Vianney en 2023, Kev Adams en 2022, Soprano en 2021, Matt Pokora en 2020, Jean-Paul Rouve en 2019, mais aussi plus tôt, Zazie, Garou, Patrick Bruel, Franck Dubosc, Gad Elmaleh, Anne Roumanoff, Daniel Auteuil, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Yannick Noah, Pierre Perret, Alain Delon…
Quelles sont les maladies soutenues par le Téléthon ?
Les essais cli niques financés par les dons du Téléthon concernent des maladies rares des muscles, de la vision, du sang de la peau et du cerveau. La plus connue est la myopathie mais il y a aussi :
l’amyotrophie spinale,
les dystrophies musculaires congénitales,
la glycogénose musculaire,
la dystrophie musculaire de Duchenne,
la maladie de Charcot,
la maladie de Steinert,
les myopathies inflammatoires,
les myasthénie auto-immune…
Comment se passe l’émission du Téléthon ?
Chaque année, l’émission du Téléthon rassemble le parrain de l’événement, des artistes, les animateurs de France Télévisions (France 2 et France 3), des chercheurs et médecins qui font le point sur les avancées de la recherche, mais aussi des familles de malades qui témoignent de leur quotidien. Elle est diffusée sur France Télévisions du vendredi soir au samedi dans la nuit, en direct. L’idée est venue des Etats-Unis où un marathon télévisuel caritatif existait depuis 1966. En France, deux papas dont les fils sont atteints de myopathie de Duchenne ont l’idée d’adapter ce concept américain et sont parvenus à convaincre France 2 (Antenne 2 à l’époque) en 1987, année au cours de laquelle est diffusée le premier Téléthon français à la télévision.
En parallèle, il y a aussi le Téléthon Connecté : aussi, les caméras de France Télévisions s’installent dans 4 villes de France. Cette année, ce sont les villes de Quimper, Avesnes-sur-Helpe, Bonifacio et Firminy qui sont ambassadrices. On y retrouve les traditionnels défis culinaires ou sportifs, et un défi inédit : la ville de Firminy a lancé le défi de réaliser la plus grande mêlée du monde avec 3637 participants ou encore Quimper s’est lancé au défi de faire 10 000 (et plus).
Comment faire un don pour le Téléthon ?
Pour faire un don, trois possibilités :
Par téléphone au 3637 (service gratuit + prix d’un appel) dès le vendredi à 8 heures.
Sur internet sur le site du Téléthon
Par courrier : AFM Téléthon – BP 83637-16954 Angoulême Cedex 9.
A noter que vous pourrez déduire de vos impôts 66 % du montant de votre don (dans la limite de 20% du revenu imposable). Par exemple, si vous faites un don de 100 euros, vous ne paierez que 34 euros après les 66% de réduction d’impôt.
► 1986 : inspiré d’un concept américain inventé en 1966 par le comédien Jerry Lewis, le Téléthon est créé en France par Bernard Barataud (Président de l’AFM) et Pierre Birambeau (directeur du développement), deux pères dont les fils sont atteints de myopathie.
► 4 décembre 1987, le premier Téléthon est diffusée sur Antenne 2 en direct des studios de Radio France. Pendant 28 heures, Michel Drucker, Claude Sérillon, Gérard Holtz et Jacques Chancel se relaient à l’antenne avec le parrain Jerry Lewis. La collecte des dons atteint plus de 175 millions de francs.
► Depuis cette première édition, le Téléthon permet au monde associatif, aux fédérations sportives, aux entreprises de se mobiliser en organisant des manifestations culturelles et sportives dans les villes et les villages de France.