Les meilleurs remèdes naturels pour soigner un rhume

Les meilleurs remèdes naturels pour soigner un rhume

Le rhume est de retour ! Mal de tête, de gorge et nez bouché peuvent être soulagés par des remèdes naturels.


On peut soigner un rhume avec divers remèdes naturels : des plantes, des huiles essentielles, certains aliments ou encore de l’homéopathie.

Une cuillère de miel avec un peu de curcuma

Le miel adoucit et cicatrise. En l’associant au curcuma, anti-inflammatoire et stimulant des défenses naturelles, on peut à la fois combattre le rhume, mal de gorge, bronchite ou encore calmer une toux rebelle, explique la pharmacienne Christine Cieur dans son livre « Au comptoir de l’herboriste » aux éditions Terre Vivante. En pratique : 1 cuillère à soupe bombée de poudre de curcuma bio et environ 200g de miel bio au choix (lavande, thym, forêt, châtaignier…). Mélanger doucement pour obtenir une pâte homogène et prendre 2 cuillères à café, 3 fois par jour, pendant 5 à 7 jours, de préférence avant ou en dehors des repas. A éviter en cas de calculs biliaires ou de prise de médicaments anticoagulants (à cause du curcuma).

Du thym en tisane et en inhalation

Cette plante aromatique possède des vertus expectorantes, anti-infectieuses et fluidifiantes des sécrétions bronchiques. Prise dès les premiers symptômes, elle peut éradiquer bronchite, rhume et angine. Pour profiter de ses bienfaits, préparez-vous une tisane à raison d’une cuillerée à café de feuilles séchées dans 150 ml d’eau frémissante. Pour compléter, préparez-vous également une inhalation en jetant une grosse cuillerée à soupe de feuilles dans un bol d’eau bouillante. Respirez-en les vapeurs durant 15 minutes, sous couvert d’une serviette. Vous pouvez également utiliser cette recette pour assainir l’air d’une pièce, le salon ou la chambre par exemple, afin d’éviter de contaminer toute la maisonnée !

Un jus de citron le matin

Grâce à sa richesse en vitamine C, le citron est un atout pour soutenir l’effort de défense de l’organisme et, parce qu’elle favorise la multiplication des anticorps, elle aide à freiner les maladies respiratoires. « Chaque jour, dès le matin, pressez un citron bio et non traité et buvez en le jus, dilué dans un peu d’eau« , recommande le Dr. Jean-Michel Morel, médecin généraliste et phytothérapeute.

Un tisane de sureau noir

« Ces baies sont riches en polyphénols aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, ainsi qu’en vitamine C stimulante, et possèdent des propriétés expectorantes« , précise le Dr Morel. Préparez-vous une tisane en laissant infuser durant 5 minutes un sachet dans 250 ml d’eau frémissante. Ces produits sont disponibles en pharmacies, parapharmacies et dans les magasins bio.

Une inhalation de lavande

Cette plante méditerranéenne renferme une huile essentielle aux propriétés anti-inflammatoires et désinfectantes qui aident à venir à bout de ces maladies. Une fumigation luttera contre les symptômes de la maladie. Dès les premiers signes, mettez une petite poignée de fleurs dans 1 L d’eau bouillante et respirez-en les vapeurs pendant 15 min.

Les huiles essentielles de myrte et ravintsara en priorité

Certaines essences peuvent aider à éradiquer le rhume. Attention, elles ne doivent pas être administrées à des enfants de moins de 7 ans.

► L’huile essentielle de Myrte Rouge : véritable couteau suisse de la toux, elle possède des propriétés fluidifiantes, décongestionnantes et antispasmodiques. Déposez 2 gouttes (une seule pour un enfant de moins de 15 ans) sur un comprimé neutre ou dans une cuillerée à café de miel, trois à quatre fois par jour.

► L’huile essentielle de Ravintsara : elle possède des propriétés antivirales exceptionnelles dans le cas de traitement de la grippe, du rhume et autres affections hivernales. Réalisez une inhalation en mélangeant 2 gouttes (une seule chez les enfants de moins de 15 ans) d’huiles essentielles de ravintsara à deux gouttes (une seule chez les enfants de moins de 15 ans) d’huile essentielle d’eucalyptus radié dans un bol d’eau tiède. A respirer 3 à 4 fois par jour.

Les remèdes homéopathiques

Plusieurs médicaments homéopathiques peuvent être pris en préventif et en curatif en cas de rhume. Parmi ceux-ci ; 

Allium cepa 7 CH est préconisé en cas d’écoulement nasal clair et abondant. La posologie est de 3 granules toutes les deux heures, à espacer en fonction de l’amélioration, pendant une durée d’une semaine. L’Allium Cepa 7 CH est également indiqué contre l’irritation du nez et des yeux et les éternuements fréquents, qui accompagnent souvent cet écoulement clair et abondant. 

Nux Vomica 9 CH est à prendre en cas d’éternuements fréquents accompagnés de frissons et d’écoulement clair, à raison de 5 granules toutes les 2 heures, à espacer en cas d’amélioration, pendant une durée d’une semaine. 

Sticta Pulmonaria 5 CH est à prendre en cas de nez bouché sec, à raison de 5 granules toutes les 2 heures. Les prises sont à espacer en fonction des améliorations pendant 4 jours.

Les remèdes naturels pour le nez bouché

En prévention, nettoyez votre nez avec un spray d’eau de mer isotonique, dont la concentration en sels minéraux est d’environ 9 g/L, ce qui permet de laver en douceur. « Parce ce qu’il fluidifie les sécrétions, il débarrasse les fosses nasales des microbes qui y seraient rentrés, il prévient et traite les affections rhinopharyngées, et évite ainsi de développer des rhumes, des rhinites et des sinusites« , explique le Dr Jean-Michel Morel. Si votre nez est bouché, préférez une eau de mer « hypertonique » : sa concentration en sels minéraux grimpe à 22 g/L et de permet de désobturer les sinus encombrés, les minéraux attirant à eux les liquides du nez. A renouveler deux à trois fois par jour. Place ensuite au mouchage : inspirez par la bouche et mouchez une narine après l’autre, en gardant la tête bien droite et sans trop forcer. Il reste des mucosités ? Renouvelez votre geste, car le pire serait de renifler, ce geste entraînant les impuretés dans l’arrière-gorge.

Les remèdes contre la toux

Le remède dépend de la nature de la toux. Si elle est sèche, elle peut être irritative et fatigante en raison de l’absence d’expectorations qui empêche le soulagement lié au dégagement des bronches : vous pouvez alors avoir recours à des sirops antitussifs ou des plantes pour la calmer. Une toux est grasse provoque l’expectoration de mucosités ou de glaires encombrants les voies respiratoires. Elles peuvent parfois être colorées. Elle a pour but de les dégager. Lorsque ce mucus est trop épais, il a tendance à stagner dans les voies respiratoires. Pour faciliter le désencombrement, il peut être utile de vous tourner vers les médicaments expectorants dont le rôle est de fluidifier les sécrétions bronchiques. Ils se présentent le plus souvent sous la forme de sirops.

« En cas de symptômes persistants plus de 3 jours, de douleur thoracique, de douleur dans les sinus avec écoulement purulent, d’essoufflement, de fièvre prolongée ou trop élevée chez l’enfant, de crachats sanguinolents« , précise notre expert.

Merci au Dr Jean-Michel Morel, médecin généraliste et phytothérapeute.


Source : JDF Santé

Voilà le secret des personnes qui ne tombent jamais malades en hiver

Voilà le secret des personnes qui ne tombent jamais malades en hiver

Elles échappent aux virus.


Elles échappent aux virus.

Nous cherchons tous à échapper aux virus des saisons froides. Grippe, rhume, gastro, angine, bronchite… Certaines personnes y parviennent plus que d’autres. La génétique joue dans la réponse immunitaire de l’organisme, ce n’est plus à prouver. Mais les personnes qui ne tombent jamais -ou très rarement- malades en hiver ont d’excellents réflexes qui boostent leur système immunitaire et les aident à éviter les virus. 

Leur premier point commun c’est qu’ils sont actifs. « Faire du sport diminue le risque de développer des maladies et des infections, cela a été scientifiquement prouvé » nous explique le Docteur Sylvain Bouquet, médecin généraliste, membre du Collège de Médecine Générale (CMG). En pratique, il est recommandé de pratiquer une activité physique d’au moins 30 minutes par jour. Si on n’a pas la possibilité de faire une vraie séance de sport (course à pied, musculation, natation, yoga, vélo) chaque jour, ce n’est pas un problème. Il suffit de rester actif et de lutter contre la sédentarité.

Ceux qui ne tombent jamais malades ont aussi une alimentation saine, variée et équilibrée. Ils privilégient les aliments bruts, font le plein de fruits et légumes riches en vitamines C (kiwi, orange, poire), mangent suffisamment de protéines, de bons acides gras et de glucides complexes. En revanche, ils limitent leur consommation d’aliments transformés et le sucre raffiné. Ce sont également des personnes qui dorment au moins 8 heures par nuit et qui n’hésitent pas à faire des siestes de 20 à 30 minutes quand la fatigue se fait sentir afin de recharger leur batterie. La fatigue induit une baisse du système immunitaire et par conséquent, une plus grande vulnérabilité face aux virus.

La personne qui ne tombe jamais malade a aussi une hygiène des mains irréprochable (elle ne sort jamais sans son gel hydro-alcoolique par exemple). Le lavage régulier des mains à l’eau et au savon (ou au gel hydroalcoolique) est probablement le meilleur moyen de réduire le risque de transmission des virus. « De la même manière, mieux vaut éviter de faire la bise et de serrer les mains, à moins de bien se les désinfecter à chaque fois. Les personnes qui ne tombent jamais malades en hiver ont également l’habitude de porter un masque lorsqu’elles se trouvent dans un milieu fermé« , suggère le Dr Sylvain Bouquet.

Chez elles, ces personnes aèrent au moins 20 minutes le matin et 20 minutes le soir. Cela permet de renouveler l’air et de réduire les virus en suspension. « Plus un logement est humide, plus on risque de tomber malade parce que les champignons et bactéries prolifèrent quand il y a de l’humidité » rappelle par ailleurs notre interlocuteur. Enfin, les personnes qui se lavent le nez tous les jours (avec une solution à base d’eau salée) diminuent grandement leur risque de tomber malade puisqu’elles laissent peu de place à un quelconque virus de s’y développer. Il ne faut donc pas attendre d’être enrhumé pour se laver le nez. Cela doit devenir une habitude quotidienne.


Source : JDF Santé

C'est le pire jour pour aller aux Urgences, selon une nouvelle étude

C'est le pire jour pour aller aux Urgences, selon une nouvelle étude

L’attente risque d’y être particulièrement interminable…


Qui n’a pas déjà passé des heures et des heures à attendre aux Urgences ? Selon les chiffres publiés par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) le 12 décembre, 20 millions de passages ont été enregistrés en France en 2023 soit environ 55 000 par jour. C’est énorme. A titre de comparaison, en 1996, la Drees enregistrait 10 millions de passages aux Urgences par an. Le personnel soignant et administratif doit donc aujourd’hui prendre en charge deux fois plus de personnes qu’il y a presque 30 ans. 

« Les services d’urgences doivent s’adapter à l’accueil d’un nombre de patients parfois extrêmement variable d’un jour à l’autre » note par ailleurs l’autorité. L’afflux de patients peut être 20% plus élevé les jours de haute activité. Des variations encore plus importantes sont observées au niveau des départements avec parfois jusqu’à 34% de patients en plus à accueillir entre les jours de haute et basse activité. Cet écart dépasse 50 % dans les Hautes-Alpes, la Corse, Mayotte et la Lozère, et se situe entre 40 % et 50 % dans 12 autres départements, dont l’Orne, les Vosges, les Yvelines et la Vendée.

Passages aux Urgences par départements. © DREES

Des écarts sont aussi observés en fonction des jours. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas le week-end que l’on a le plus de risques d’attendre des heures dans la salle d’attente. Non, c’est le lundi. En 2023, le lundi est ressorti comme le jour le plus chargé aux Urgences dans 92 départements avec une activité journalière supérieure de 11 % à celle des autres jours. Pour rappel, la venue aux Urgences doit répondre à des symptômes « urgents ». Par exemple : difficultés pour respirer, brûlure importante, saignement important, violent traumatisme, douleur dans la poitrine, incapacité à remuer un membre, difficulté pour parler, convulsions, perte brutale de la vue (un oeil ou les deux)… Ces mêmes symptômes poussent à appeler le 15 (Samu) si on ne peut pas se déplacer.


Source : JDF Santé

Fervex (rhume) : dangers, interdit, sur ordonnance ?

Fervex (rhume) : dangers, interdit, sur ordonnance ?

Plusieurs médicaments du rhume ont été placés sur ordonnance par précautions. Est-ce le cas du célèbre Fervex ?


Le Fervex® est un médicament phare du rhume pour les Français. Cette gamme commercialisée par les laboratoires UPSA est indiquée pour soulager l’écoulement nasal, les éternuements, les larmoiements, les maux de tête et la fièvre. Contient-elle de la pseudoéphédrine ? Est-elle maintenant sur ordonnance ? Infos à jour. 

Le Fervex est-il un vasoconstricteur ?

Les médicaments disponibles aujourd’hui de la gamme Fervex® ne contiennent plus de vasoconstricteurs. « L’unique référence qui contenait un vasoconstricteur était le fameux Fervex Jour et Nuit® mais il n’est plus commercialisé depuis septembre 2017 car il contenait de la pseudoéphédrine, une molécule vasoconstrictive décongestionnante exposant à des risques d’AVC entres autres chez certaines personnes à risques« , nous indique Nelly Le Grand, docteur en Pharmacie, micronutritionniste et phyto-aromathérapeute.

Quels sont les dangers du Fervex ?

Certaines personnes ne supportent pas le Fervex® et pour cause ces médicaments ne sont pas dénués d’effets secondaires. « Dans ma pratique, la gamme de médicaments Fervex® sont des spécialités que je ne conseille pas tant les précautions d’emploi/contre-indications et interactions médicamenteuses sont nombreuses, indique notre interlocutrice. La phéniramine et la chlorphénamine sont des antihistaminiques de 1ère génération (anti-allergiques). Ils ont été incorporés dans les produits comme Fervex pour réduire les écoulements nasaux et les éternuements. Ces deux molécules sont sans effet sur le nez bouché« . Les principaux effets secondaires du Fervex® sont :

  • Des somnolences et une baisse de vigilance.
  • Des vertiges, avec une potentielle chute de la pression artérielle lors du passage à la position debout.
  • Des troubles visuels.
  • Une sécheresse de la bouche.
  • Des troubles urinaires (diminution importante des urines, difficulté à uriner).

On évite de les conseiller aux personnes âgées, à cause notamment du risque de chute. « Attention également aux effets cumulatifs chez les personnes qui ont des traitements ayant déjà des effets sur la vigilance (anti-douleurs, antihistaminiques…). Enfin, et l’on n’y pense pas toujours, la phéniramine ou la chlorphénamine, par leur action anticholinergique peut majorer les effets indésirables de certains traitements : antidépresseurs, neuroleptiques (avec assèchement de la bouche, constipation) ou diminuer l’effet de certains médicaments comme certains médicaments utilisés dans la maladie d’Alzheimer », précise Nelly Le Grand. 

Le Fervex fait-il dormir ?

La présence de phéniramine dans le médicament peut provoquer une somnolence, plus marquée en début de traitement. Cette somnolence étant majorée par l’alcool, il est préférable de commencer le traitement le soir et de s’abstenir de boissons alcoolisées pendant la durée du traitement

Peut-on conduire après avoir pris du Fervex ?

Fervex est lié à un risque de somnolence, la conduite est déconseillée si on a pris ce médicament. L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines sur les possibilités de somnolence ou de baisse de vigilance attachées à l’emploi de ce médicament, peut-on lire sur la notice. Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées, de médicaments contenant de l’alcool ou de médicaments sédatifs.

Quelles sont les contre-indications des médicaments Fervex ?

Il existe des contre-indications formelles à ces produits :

  •  Insuffisance hépatique grave (due à la présence de paracétamol).
  •  Glaucome à angle fermé.
  • Adénome prostatique car il y a un risque de rétention urinaire (due à la présence de phéniramine et/ou chlorophénamine).

Est-il dangereux chez la femme enceinte ?

« Les antihistaminiques H1 de 1ère génération ne sont ni tératogènes, ni abortifs toutefois leurs effets chez le fœtus et la femme enceinte sont assez mal connus. Par précaution, il convient donc de les éviter en cas de grossesse et durant l’allaitement« , rapporte notre experte.

Est-il risqué chez l’enfant ?

En ce qui concerne les enfants, tout est une question de dosage. « Il existe une forme « enfant » du Fervex pour les plus de 6 ans (Paracétamol 280 mg / Acide ascorbique 100 mg / Maléate de phéniramine 10 mg), mais pour ma part, je ne le conseille jamais car les enfants semblent moins impactés ou « dérangés » au quotidien par les symptômes du rhume (écoulements nasaux et éternuements) et ont la possibilité de rester quelques jours à la maison se reposer. Le paracétamol, seul, pouvant être administré en cas de fièvre ou de courbatures« , indique Nelly Le Grand.

Quel médicament éviter avec le Fervex ? 

« Dans la pratique, j’attire toujours l’attention du patient sur le fait que les médicaments de la gamme Fervex contiennent du paracétamol, une molécule que l’on retrouve dans le Doliprane®, l’Efferalgan®, le Dafalgan®… C’est d’ailleurs souvent le premier médicament que l’on a sous la main et que l’on va prendre dès le début des symptômes (maux de tête, fièvre, courbatures)« , rappelle notre pharmacienne. Il convient donc de ne pas associer Fervex avec ces spécialités et d’attendre au moins 4 heures entre les prises, sous peine de s’exposer à un surdosage de paracétamol dont les conséquences peuvent être fatales pour notre foie.

Quelles sont les alternatives au Fervex ?

► En cas de fièvre, de courbatures ou de maux de tête : il est possible de prendre du paracétamol (1 g par prise, 4 g par jour au maximum pour un adulte) en espaçant les prises d’au-moins 4 heures.  

► En ce qui concerne les écoulements nasaux, « les lavages de nez au sérum physiologique ou à l’eau de mer et le mouchage fréquent restent, selon moi, la solution à privilégier. Pour un enfant, on veillera à utiliser une spécialité avec un jet doux adapté à leur âge« , conseille le Nelly Le Grand.

► Si votre nez est bouché, « préférez un lavage de nez « hypertonique », des inhalations ou un inhalateur de poche (demandez conseil à votre pharmacien car il peut y avoir certaines contre-indications également). Et surtout adoptez les bons réflexes : aérez les pièces de vie et bureaux, diffusez des huiles essentielles antiseptiques (attention également aux contre-indications), buvez régulièrement (eau ou tisane), faites le plein de vitamines (fruits/légumes BIO) et accordez-vous un peu de repos« .

Le Fervex est-il sur ordonnnance ?

Non. Contrairement aux médicaments contenant de la pseudoéphédrine passés sur ordonnance à compter de décembre 2024 sur décision de l’Agence du médicament en France, la gamme de médicaments Fervex® est toujours disponible sans ordonnance.


Source : JDF Santé

Ni 70 ans, ni 80 ans : quel est l'âge maximal pour conduire selon le Code de la route ?

Ni 70 ans, ni 80 ans : quel est l'âge maximal pour conduire selon le Code de la route ?

Certains signes doivent pousser à l’arrêt de la conduite.


Avec l’augmentation de l’espérance de vie, de nombreux conducteurs âgés restent actifs sur les routes. Or en vieillissant, les capacités physiques et cognitives diminuent : moins de réflexes, augmentation du temps de réaction, baisse de la vision et de l’acuité auditive, prise de médicaments qui peuvent perturber la conduite… Pour renforcer la sécurité des séniors au volant, la Commission européenne et la sécurité routière avaient proposé en 2024 l’introduction d’un permis de conduire spécifique pour les plus de 70 ans, conditionné à des visites médicales obligatoires et régulières. Si le sujet a été débattu par les Parlementaires, la mesure n’a pas encore été adoptée en France (et n’est pas prévue pour 2025). 

Alors jusqu’à quel âge a-t-on le droit de conduire selon le Code de la route ? En théorie, il n’y a pas de d’âge maximum pour conduire, le permis B est aujourd’hui valable à vie. Le Code de la route et le Code des assurances ne prévoient ni test de conduite obligatoire, ni examen médical, qu’ils soient ponctuels ou réguliers, pour les automobilistes à l’âge avancé. « L’âge en soi n’est pas une contre-indication à la conduite. Le sujet âgé adapte très habituellement l’usage de la voiture et son comportement routier en fonction des difficultés qu’il pourrait rencontrer et afin de limiter les risques sur l’usage de la route : conduite en journée, parcours plus courts, plus rassurants, et surtout connus », explique le Pr Sylvie Bonin-Guillaume, gériatre à l’APHP dans un communiqué de la Société française de Gériatrie & Gérontologie.

Pour savoir si on peut toujours conduire ou laisser conduire un proche, il faut observer les éventuels signes de danger : perte de la vue, troubles cognitifs… Outre cela, à partir de 70-75 ans, il est conseillé de :  

► S’auto-évaluer : est-ce que je me sens à l’aise au volant ? Est-ce que je vois suffisamment clair pour lire tous les panneaux ? Est-ce que je suis capable de pivoter vers l’arrière pour regarder mon angle mort ?

► Consulter son médecin traitant pour vérifier l’aptitude à la conduite. Seul le médecin agréé de la Préfecture peut interdire temporairement ou définitivement la conduite. 

► Participer à un atelier de sensibilisation pour les seniors (sur la base du volontariat) : trouvables partout en France, ces moments privilégiés avec des professionnels de la conduite donnent les clés pour se remettre à niveau afin de rouler dans les meilleures. Les collectivités territoriales, les associations, les préfectures, les mutuelles et les assureurs proposent ce type de formations.

► Aménager son véhicule : boîte de vitesse automatique, réglage électrique des rétroviseurs, des sièges… pour se concentrer pleinement sur la route.

► Bien vérifier les pictogrammes sur les boîtes de médicaments en cas de traitement (certains sont incompatibles avec la conduite).

« Dans plus de 85% des cas, la personne arrête spontanément de conduire surtout si elle se sent en difficulté », poursuit l’experte. Selon les données de la cohorte 3C Inserm, on constate qu’en population générale, les femmes cessent de conduire en moyenne à 79 ans et les hommes à 82 ans. « L’arrêt de la conduite est exceptionnellement urgent, doit être anticipé, concerté en équipe pluridisciplinaire avec si besoin un test de conduite pour être mieux vécu, pour cela un accompagnement peut aider à mettre en place un nouveau mode de déplacement ou un changement des habitudes de déplacements ou de vie, voire un déménagement ».


Source : JDF Santé