Le Pr Maximilien Barret, gastro-entérologue, livre ses solutions anti ballonnements.
Un ventre qui gonfle, parfois sans raison apparente, c’est très gênant. Beaucoup de femmes en font l’expérience, souvent après les repas, parfois dès le matin. Ce ballonnement s’accompagne d’une sensation de pesanteur, de tiraillement, voire de douleurs qui perturbent la vie quotidienne. Certaines modifient leur alimentation, d’autres tentent les tisanes, les probiotiques ou les régimes sans gluten, sans réel soulagement. Derrière ce ventre gonflé, se cache souvent un trouble précis, méconnu mais largement répandu selon le Pr Maximilien Barret, gastro-entérologue à Paris.
« Ce trouble est souvent associé à des modifications du microbiote intestinal. C’est pourquoi il est parfois proposé d’administrer des probiotiques dans le but de rééquilibrer la flore intestinale et de réduire les symptômes », décrit le gastro-entérologue. Autour de la ménopause et de la périménopause, la chute des œstrogènes joue aussi un rôle non négligeable dans les ballonnements, « elle peut ralentir le transit intestinal mais aussi majorer l’hypersensibilité viscérale, en décompensant un trouble intestinal sous-jacent ».
Ce trouble qui est la cause la plus fréquente du ventre gonflé chez la femme est la colopathie fonctionnelle ou « syndrome de l’intestin irritable ». « Cette affection ne concerne pas uniquement le côlon, mais aussi l’intestin grêle. Celui-ci présente une hypersensibilité à la douleur, à la distension et aux contractions, souvent perçues comme des spasmes inconfortables », informe le médecin. À cette anomalie sensitive peuvent s’ajouter des perturbations du transit (diarrhée ou constipation).
Outre l’administration de probiotiques, des approches anti gaz sont conseillées par le médecin. La plus connue : les médicaments à base de charbon actif (en vente libre en pharmacie). On peut aussi essayer les composés associant charbon et antalgique (Carbosylane ou Carbosymag, sur ordonnance) ou des médicaments à base de siméthicone (Météoxane, Météospasmyl). « Des antalgiques plus spécifiques des douleurs intestinales, comme la trimebutine (Débridat®), la phloroglucinol (Spasfon®), ou le pinaverium (Dicetel®) ou la mébévérine (Duspatalin®), peuvent aider à passer un cap » ajoute le Pr Barret.
En parallèle, des mesures simples peuvent également apporter un soulagement : appliquer de la chaleur sur le ventre, boire une boisson chaude, s’allonger sur le ventre, renforcer la sangle abdominale, pratiquer une activité physique régulière ou limiter les aliments favorisants la formation de gaz (légumes secs, crucifères) ou irritants pour les intestins (comme le café).
Il est considéré comme un « petit trésor saisonnier ».
Avez-vous vu ce nouveau fruit dans votre supermarché, près des oranges et des bananes ? Apparu récemment dans les étals des primeurs et magasins, il est encore peu connu du grand public mais affiche un profil nutritionnel hyper intéressant et des bienfaits incontestés sur l’immunité et la fatigue. Il est, très probablement, le nouveau fruit de l’hiver dont vous n’allez pas vous passer.
Des recherches récentes de l’International Society for Horticultural Science ont montré que ce fruit était riche en antioxydants, notamment en anthocyanes, qui lui confèrent sa couleur rouge si caractéristique. Ces composés anti-inflammatoires et anti-stress soutiennent l’immunité et réduisent la survenue et la sévérité des maladies hivernales (rhume, grippe). Un seul fruit apporte jusqu’à 200 mg de vitamine C, soit 2 fois plus qu’un kiwi vert et 2 fois plus qu’une orange. Cela couvre largement les besoins quotidiens recommandés pour un adulte (environ 110 mg par jour selon l’ANSES). La vitamine C est cruciale pour maintenir la vitalité, réduire la sensation de fatigue et renforcer le système immunitaire.
Considéré comme un « petit trésor saisonnier » par les primeurs, ce nouveau fruit est le kiwi rouge. Aussi appelé Red, Ruby Red, Kiwi Rossy ou Red Passion, il est plus petit que les autres kiwis et présente une chair verte tendre avec un anneau central rouge. Son goût est encore plus doux et plus sucré que le kiwi jaune (Gold) avec des notes de fruits rouges ou de miel. C’est une variété moins courante que le kiwi vert (Hayward) ou le kiwi jaune (SunGold), sa disponibilité est donc plus limitée et son prix reste assez élevé (environ 1.25 euro le kiwi).
Le kiwi rouge provenant de la production française est généralement disponible de fin octobre à février. Il est préférable de s’adresser aux circuits courts (marchés, AMAP, producteurs locaux) ou de le chercher spécifiquement dans les magasins pendant cette courte fenêtre. L’espèce existe en Chine depuis longtemps mais en France, sa production et la commercialisation à grande échelle sont très récentes. Les premières implantations notables de vergers datent de 2018-2020.
La majorité des consommateurs habitués au kiwi vert et jaune ne remarquent pas le kiwi rouge. Présenté comme un fruit exotique ou premium en raison de sa courte saison et de sa couleur distincte, il est trop souvent oublié des paniers de course. Maintenant que vous connaissez son potentiel anti-fatigue, vous n’avez plus l’excuse de l’oublier.
Après une crémation (ou incinération), les cendres d’une personne décédée sont recueillies dans une urne.
Lorsqu’une personne décède, elle peut être incinérée autrement dit brûlée et réduite en cendres. C’est ce qu’on appelle la crémation ou l’incinération. Comment se passe l’inhumation d’une urne ? Peut-on garder les cendres chez soi ? Les mettre dans une propriété privée ? Peut-on disperser les cendres dans la mer ? La forêt ? Voici toutes les possibilités légales et les explications de nos experts.
C’est quoi l’inhumation des cendres ?
L’inhumation désigne l’enterrement soit la mise en terre d’un défunt qu’il s’agisse de son corps ou de ses cendres. « Les cendres des personnes décédées dont le corps a donné lieu à une crémation doivent être traitées avec respect, dignité et décence« , indique la loi du 19-12-2008 (Article 16-1-1). Ainsi, depuis la création de cette loi, l’urne qui renferme les cendres d’un défunt peut être inhumée et placée sous terre au même titre qu’un cercueil. « L’inhumation d’une urne consiste à placer l’urne sous terre, dans un columbarium, ou dans la mer, et à réaliser une sépulture à sa mémoire. En France, tout le monde a le droit d’être inhumé« , précise Lambert Ravasi, Président de l’entreprise Pompes Funèbres Convention à Paris. Ainsi, après une crémation (aussi appelée incinération), les cendres d’une personne décédée sont recueillies dans une urne munie d’une plaque indiquant l’identité du défunt et le nom du crématorium. Pendant une période maximale d’un an, l’urne peut être conservée dans un crématorium (ou un lieu de culte selon certaines conditions et avec accord). Pendant ce délai, les proches doivent décider du devenir des cendres (sauf si le défunt avait préalablement indiqué sa volonté) et peuvent choisir parmi plusieurs options :
Inhumation de l’urne dans un cimetière (concession, caveau…) ou site cinéraire
Inhumation de l’urne dans une propriété privée
Inhumation gratuite dans le terrain communal du cimetière.
Dispersion des cendres en pleine nature
Les proches disposent donc d’un an pour décider du devenir des cendres. Passé ce délai, si les proches ne sont pas venus chercher l’urne, le crématorium peut disperser les cendres dans un jardin funéraire (espace dédié du cimetière de la commune du lieu de décès) ou au site cinéraire le plus proche.
De votre vivant, informez vos proches de vos souhaits quant au devenir des cendres : si vous voulez qu’elles soient conservées ou dispersées dans un lieu spécifique. Cela leur évitera toutes incertitudes.
Comment se passe une inhumation des cendres dans un cimetière ?
L’urne contenant les cendres peut être inhumée (mise sous terre) au sein d’un cimetière ou d’un site cinéraire. Un site cinéraire est un espace destiné au dépôt des urnes cinéraires et à la dispersion des cendres des défunts. Seules les communes de plus de 2 000 habitants ont l’obligation de disposer d’au moins un site cinéraire, peut-on lire dans la loi officielle. Au sein d’un cimetière ou d’un site cinéraire, les cendres peuvent avoir les destinations suivantes :
► Inhumation de l’urne dans une sépulture existante ou dans une nouvelle concession (en pleine terre, en cavurne ou dans un caveau spécifique (caveau familial…))
► Dépôt de l’urne dans un columbarium (monument cinéraire où sont déposées dans des cases, les urnes contenant les cendres des défunts)
► Scellement de l’urne sur un monument funéraire. Ce mode de sépulture consiste à fixer l’urne sur une dalle ou une plaque existante ou à créer. Il est également possible de sceller l’urne sur un monument cinéraire. L’urne scellée doit être conçue avec un matériau capable de résister aux intempéries et aux chocs.
► Dispersion des cendres dans un espace aménagé à cet effet (« jardin du souvenir »)
► Inhumation de l’urne dans le terrain communal dans un emplacement non concédé pour au moins 5 ans au minimum, renouvelable de 5 en 5 ans. Ainsi, tous les 5 ans, la commune a le droit de reprendre l’emplacement sans obligation de prévenir les familles. Il peut également être converti en concession et devenir payant.
Peut-on garder les cendres dans une propriété privée ?
L’urne contenant les cendres peut être placée dans une sépulture située dans une propriété privée. En pratique, inhumer une urne sur un terrain d’une propriété privée est autorisé à titre exceptionnel. « L’inhumation dans une propriété privée est de plus en plus rare et elle est toujours soumise à une autorisation du préfet du département où se situe cette propriété« , nous confirme Lambert Ravasi. Cette autorisation est délivrée sous certaines conditions, liées notamment à la situation géographique de la propriété (éloignement des autres habitations…), aux conditions sanitaires et à la composition du sol.
Peut-on garder les cendres chez soi ?
Non. La loi du 19 décembre 2008 interdit de garder chez soi les cendres d’un défunt. Celles-ci doivent obligatoirement être conservées ou dispersées dans un endroit approprié, comme un cimetière. Vous ne pouvez pas non plus construire dans votre jardin un monument dédié à l’urne puisque sa place devrait être dans un cimetière.
Peut-on disperser les cendres d’un défunt en forêt ?
Oui, à condition que la forêt appartienne à une personne privée. La dispersion dans une grande étendue (champ, prairie, forêt…) accessible au public mais appartenant à une personne privée est possible. Toutefois, il faut l’accord préalable du propriétaire du terrain. En revanche, on ne peut pas disperser les cendres dans une forêt publique. Pour disperser des cendres en forêt, une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt est obligatoire. Un registre indique l’identité du défunt, la date et le lieu de dispersion des cendres.
Peut-on jeter les cendres en pleine nature ?
La dispersion des cendres est interdite sur la voie publique ou dans un lieu public (stade, square, jardin public…).
Oui, sauf dans les espaces publics. La dispersion des cendres dans une grande étendue de nature, comme une forêt, une prairie ou un champ appartenant à une personne privée est possible, mais il faut son accord. Il faut également obligatoirement faire une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt. En revanche, la dispersion des cendres est interdite sur la voie publique ou dans un lieu public (stade, square, jardin public…).
Peut-on inhumer une urne ou jeter les cendres dans la mer ?
Oui, l’immersion de l’urne est autorisée en pleine mer, à condition que l’urne soit en matière biodégradable (urne en sel, en carton ou en argile par exemple), à une distance minimale de 3 miles marins (soit environ 6 kilomètres) de la côte et hors des voies maritimes balisées (port, chenal d’accès, parc de culture). La dispersion des cendres (sans urne donc) est également possible à 300 mètres des côtes, indiquent la loi du 2/01/1986 et l’article L.2213-23 du code général des collectivités territoriales (CGCT). En revanche, la dispersion des cendres est interdite dans un cours d’eau douce (rivière, fleuve, ruisseau), considérés alors comme des espaces publics.
► Si vous disposez de votre propre embarcation, il est possible de réaliser vous-même la dispersion des cendres en mer. Pour cela, il vous faudra :
Remplir une déclaration à la mairie de la commune du lieu de naissance du défunt, précisant la date et le lieu de la dispersion
Déclarer la dispersion à la mairie de la commune du port d’attache du bateau
Respecter les différentes obligations de distance (dispersion ou immersion) et le caractère biodégradable de l’urne.
► Des entreprises spécialisées de pompes funèbres proposent également ce type de prestation et vous accompagnent pour les démarches administratives, logistiques ainsi que pour l’organisation de la cérémonie.
► « La SNSM (Les Sauveteurs en Mer) est également habilitée à disperser des cendres en mer et les conditions sont strictes. Les stations de sauvetage réalisent cette mission à la demande des familles et celles-ci doivent contacter la station de sauvetage la plus proche de chez eux, nous explique Claire Berthelot des Relations Médias de la SNSM. Par exemple, en 2020, plus de 1400 dispersions de cendres ont été réalisées par la SNSM«
Le coût dépend du lieu d’inhumation (prix à titre indicatif et variables selon le lieu). En moyenne :
► Pour une sépulture dans un cimetière : il faut compter entre 300 et 1 000 euros pour les frais d’ouverture et de fermeture du monument funéraire. A cela s’ajoute une taxe d’inhumation allant de 30 à 60 euros.
► Pour une case de columbarium : entre 500 et 2 000 euros pour une période de 30 ans.
► Pour un scellement sur un monument funéraire : il faut compter environ 50 euros et des frais de pose qui varient selon le marbrier.
► Pour une immersion de l’urne en mer : il faut compter environ 300 euros pour une dispersion à 400 euros pour une immersion (en plus du coût de l’urne, qui peut aller de 50 à 300 voire 400 euros en fonction du matériau choisi). « Il n’y a pas de « tarif » à proprement parler pour les dispersions de cendres faites par la SNSM, mais il est de coutume que la famille du défunt fasse un don à la SNSM, qui réalise la dispersion gracieusement. Cela permet de subvenir entre autres aux besoins de la station : carburant pour le bateau, entretien, formation des sauveteurs… », détaille Claire Berthelot.
Merci à Lambert Ravasi, spécialiste des pompes funèbres et Claire Berthelot de la SNSM. Sources : Fiche du Service-Public sur l’Incinération / Code général des collectivités territoriales, Legifrance / SNSM : Peut-on disperser les cendres d’un défunt en mer ?
On pourra observer le disque éclatant de la Lune flottant en plein ciel bleu.
Un événement astronomique d’une ampleur visuelle exceptionnelle s’apprête à illuminer notre ciel. Connue sous le surnom évocateur de « Lune du Castor », cette Pleine Lune est la Super Lune la plus proche de la Terre de toute l’année 2025. Une telle proximité garantit un disque lunaire colossal et un éclat rarement égalé, offrant un spectacle fascinant pour les observateurs en France. Même si l’œil nu peine à saisir l’augmentation de taille (jusqu’à 7 % de plus qu’une lune moyenne), sa brillance et son intensité lumineuse seront maximales.
Ce qui rend cette Pleine Lune si rare n’est pas seulement sa taille, mais le moment exact où elle se produit. La Lune est « pleine » à l’instant précis où elle se trouve parfaitement alignée en face du Soleil. Or, cette plénitude maximale ne tombe pas toujours au milieu de la nuit pour les observateurs en France. Ce qui est exceptionnel ici, c’est la triple coïncidence : la Lune est pleine, elle est au plus proche de la Terre (Super Lune), et cet instant de perfection se produit en plein jour pour nous. C’est cette combinaison unique de timing et de proximité qui en fait le moment astronomique le plus important de l’année. Il s’agit d’une coïncidence de calendrier particulièrement rare : l’instant précis de Pleine Lune et de périgée (proximité maximale) n’a pas été aussi favorablement aligné pour une observation de jour en France depuis 1982 (il y a 43 ans).
La prochaine Lune du Castor aura lieu précisément le mercredi 5 novembre 2025. Le maximum d’illumination de la Pleine Lune se produira à 14h19, heure de Paris, selon l’IMCCE (Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides). À ce moment précis, la Lune sera effectivement visible haut dans le ciel de jour. Vous la verrez comme un disque blanc très net dans le ciel bleu.
Son éclat sera suffisamment fort pour qu’elle se distingue facilement malgré la luminosité ambiante du jour. Cependant, le meilleur moment pour apprécier cette Super Lune sera au coucher du soleil, le soir du 5 novembre, lorsque la Lune se lèvera à l’Est, ou au lever du soleil, le matin du 6 novembre, où elle paraîtra colossale en rasant l’horizon.
Au-delà de l’aspect visuel, la Super Lune du Castor soulève les questions habituelles sur son impact. Baptisée ainsi par les Amérindiens pour marquer le temps de la chasse au castor avant l’arrivée des grands froids, cette Lune porte un héritage mythologique fort. Quant aux impacts sur le sommeil ou l’humeur, les études scientifiques restent partagées. Quoi qu’il en soit, ce rendez-vous céleste, marquant le début de la saison des grandes nuits d’observation, reste un événement majeur pour tous les passionnés d’astronomie.
On pourra observer le disque éclatant de la Lune flottant en plein ciel bleu.
On pourra observer le disque éclatant de la Lune flottant en plein ciel bleu.
Un événement astronomique d’une ampleur visuelle exceptionnelle s’apprête à illuminer notre ciel. Connue sous le surnom évocateur de « Lune du Castor », cette Pleine Lune est la Super Lune la plus proche de la Terre de toute l’année 2025. Une telle proximité garantit un disque lunaire colossal et un éclat rarement égalé, offrant un spectacle fascinant pour les observateurs en France. Même si l’œil nu peine à saisir l’augmentation de taille (jusqu’à 7 % de plus qu’une lune moyenne), sa brillance et son intensité lumineuse seront maximales.
Ce qui rend cette Pleine Lune si rare n’est pas seulement sa taille, mais le moment exact où elle se produit. La Lune est « pleine » à l’instant précis où elle se trouve parfaitement alignée en face du Soleil. Or, cette plénitude maximale ne tombe pas toujours au milieu de la nuit pour les observateurs en France. Ce qui est exceptionnel ici, c’est la triple coïncidence : la Lune est pleine, elle est au plus proche de la Terre (Super Lune), et cet instant de perfection se produit en plein jour pour nous. C’est cette combinaison unique de timing et de proximité qui en fait le moment astronomique le plus important de l’année. Il s’agit d’une coïncidence de calendrier particulièrement rare : l’instant précis de Pleine Lune et de périgée (proximité maximale) n’a pas été aussi favorablement aligné pour une observation de jour en France depuis 1982 (il y a 43 ans).
La prochaine Lune du Castor aura lieu précisément le mercredi 5 novembre 2025. Le maximum d’illumination de la Pleine Lune se produira à 14h19, heure de Paris, selon l’IMCCE (Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides). À ce moment précis, la Lune sera effectivement visible haut dans le ciel de jour. Vous la verrez comme un disque blanc très net dans le ciel bleu.
Son éclat sera suffisamment fort pour qu’elle se distingue facilement malgré la luminosité ambiante du jour. Cependant, le meilleur moment pour apprécier cette Super Lune sera au coucher du soleil, le soir du 5 novembre, lorsque la Lune se lèvera à l’Est, ou au lever du soleil, le matin du 6 novembre, où elle paraîtra colossale en rasant l’horizon.
Au-delà de l’aspect visuel, la Super Lune du Castor soulève les questions habituelles sur son impact. Baptisée ainsi par les Amérindiens pour marquer le temps de la chasse au castor avant l’arrivée des grands froids, cette Lune porte un héritage mythologique fort. Quant aux impacts sur le sommeil ou l’humeur, les études scientifiques restent partagées. Quoi qu’il en soit, ce rendez-vous céleste, marquant le début de la saison des grandes nuits d’observation, reste un événement majeur pour tous les passionnés d’astronomie.