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1200 fumeurs l'utilisent déjà : voici l'application qui aide à moins fumer "sans culpabilité ni pression"

1200 fumeurs l'utilisent déjà : voici l'application qui aide à moins fumer "sans culpabilité ni pression"

Son créateur, Jacques, est parti du constat que la plupart des applications aident à arrêter définitivement la cigarette, mais peu proposent de réduire à son rythme.


En 10 ans, 4 millions de Français qui fumaient quotidiennement ont arrêté. Et si, demain, c’était vous ? Tous les fumeurs le disent, arrêter de fumer est très difficile. Pour cause, la dépendance à la cigarette est à la fois physique, psychologique et comportementale. La nicotine agit comme une drogue en stimulant la dopamine – l’hormone du plaisir – ce qui crée un vrai manque quand on arrête. La cigarette devient aussi une routine, un réflexe face au stress ou à la fatigue, et un geste social associé aux pauses partagées. Se sevrer, c’est perdre un repère physique, psychologique et relationnel à la fois. Mais ce n’est pas impossible.

A l’occasion du Mois Sans Tabac 2025, initiative lancée chaque 1er novembre pour arrêter de fumer pendant 30 jours, nous avons choisi de mettre en lumière une application qui peut aider les fumeurs, non pas à viser l’arrêt immédiat du tabac mais, déjà, à moins fumer. Derrière cette application se cache Jacques, développeur web et fumeur : « Passionné de code, c’est en effectuant une veille technologique que l’idée de créer cette application m’est venue. Étant moi-même fumeur, je suis parti du constat que la plupart des applications aidaient à arrêter définitivement la cigarette, mais peu proposaient de réduire à son rythme. »

Cette application, née à Rennes, s’appelle Smokut. Elle est pensée pour aider les fumeurs à reprendre le contrôle, « sans pression ni culpabilité ». Pas de discours moralisateur, mais un outil simple d’utilisation, gratuit et motivant pour mieux comprendre sa consommation et progresser à son rythme. Aujourd’hui, Smokut compte environ 1 200 utilisateurs, dont deux tiers de femmes. Smokut fonctionne comme un tableau de bord personnalisé. L’utilisateur saisit le nombre de cigarettes qu’il fume, et l’application génère des statistiques détaillées : moyenne quotidienne, économies réalisées, tendances et périodes d’arrêt.

Application smokut © Capture Smokut.com

« L’approche est similaire à ce que peuvent proposer des applications comme Garmin ou Strava pour le sport, mais appliquée au suivi du tabagisme. Une nouvelle fonctionnalité permettra bientôt de créer un programme d’arrêt sur mesure » partage son créateur. Chaque effort est récompensé : badges, trophées, niveaux à atteindre, classement allant de bronze à diamant. 

Smokut, c’est aussi une communauté. Grâce à son réseau social intégré, les fumeurs peuvent se lancer des défis, participer à des challenges collectifs comme le Mois Sans Tabac, s’encourager et célébrer leurs victoires ensemble. Et quand la motivation flanche, les économies affichées sur l’écran rappellent pourquoi on a commencé. Et n’oubliez pas : à l’occasion du Mois sans tabac, des kits d’aide à l’arrêt du tabac sont disponibles gratuitement en pharmacie et à la commande sur le site de l’opération. Le numéro 39 89 est à composer pour un soutien gratuit et personnalisé par des tabacologues.


Source : JDF Santé

Des millions de Français ont ce nouveau cholestérol sans le savoir : il abîme le coeur en silence

Des millions de Français ont ce nouveau cholestérol sans le savoir : il abîme le coeur en silence

Après le HDL et le LDL, des chercheurs ont mis en évidence un nouveau cholestérol résistant aux traitements classiques.


Depuis des décennies, la lutte contre l’excès de cholestérol s’est concentrée sur le LDL-cholestérol, le « mauvais » qui s’accumule dans les artères et menace le cœur. Mais des médecins constatent que même lorsque le LDL est maîtrisé, notamment par les statines (les médicaments anti-cholestérol les plus courants), un risque cardiovasculaire persiste. C’est ce risque « résiduel » qui a mis des chercheurs sur la piste d’un autre type de cholestérol du même nom. Explications.

Pour comprendre l’impact de ce cholestérol, les scientifiques danois ont mené une vaste étude. L’objectif : « tester l’hypothèse selon laquelle une réduction drastique du cholestérol résiduel pourrait entraîner une diminution des maladies cardiovasculaires athéroscléreuses ». Ils ont suivi 56 422 femmes et 43 952 hommes (tous sans antécédents cardiovasculaires) sur une durée médiane de 12 ans. Ils ont recensé ceux qui développaient un infarctus ou un AVC, puis ont analysé le lien avec leur taux de cholestérol résiduel.

Publiés dans l’European Journal of Preventive Cardiology, les résultats montrent qu’une baisse significative du cholestérol résiduel réduit « probablement le risque de maladies cardiovasculaires à 10 ans », jusqu’à 20% chez les hommes à haut risque et 17% chez les femmes. C’est quoi exactement ce cholestérol ? Pour simplifier, si le « mauvais » cholestérol LDL dépose le gras dans les artères, le résiduel, lui, laisse des « débris » inflammatoires après la digestion des graisses. Transporté par des particules riches en triglycérides, il peut aussi boucher les vaisseaux. 

© 123rf-kittisak123rf

Le cholestérol résiduel concerne en général des personnes qui, malgré un taux de mauvais cholestérol contrôlé, restent à risque cardiovasculaire – notamment à cause d’un excès de triglycérides ou d’autres lipoprotéines. En France, des millions de personnes présentent des troubles lipidiques (hypertriglycéridémie, diabète, surpoids, etc.), et sont possiblement concernés par le cholestérol résiduel sans le savoir. 

Le cholestérol résiduel n’est pas un marqueur officiel isolé que le laboratoire peut donner lors d’une prise de sang. Le médecin peut le savoir via le bilan lipidique complet : triglycérides élevés, HDL cholestérol, LDL… Le cholestérol résiduel n’est pas réduit par les statines mais « plusieurs nouveaux médicaments capables de le réduire significativement sont en cours de développement » rassurent les auteurs. Ce cholestérol étant intimement lié aux triglycérides, sa baisse passe avant tout par une meilleure hygiène de vie : réduire drastiquement les sucres rapides et l’alcool, et augmenter l’activité physique. En cas de doute, un contrôle auprès de votre médecin permettra de surveiller ce nouvel indicateur.


Source : JDF Santé

Du fromage pour éviter Alzheimer : voici la quantité idéale après 65 ans

Du fromage pour éviter Alzheimer : voici la quantité idéale après 65 ans

La démence des personnes âgées est un problème de santé publique croissant.


La démence est un défi majeur de santé publique mondiale, sa prévalence devant augmenter rapidement parallèlement au vieillissement de la population. Ce terme recouvre plusieurs maladies évolutives qui affectent la mémoire, les capacités cognitives… comme Alzheimer. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de personnes atteintes de démence devrait tripler d’ici 2050. Alors toutes les recherches sont bonnes pour trouver des solutions de protection de la santé cognitive, notamment via l’alimentation. Une récente étude japonaise s’est penchée sur le lien entre le fromage et la réduction du risque de démence.

Les chercheurs ont suivi plus de 8 000 participants âgés de 65 ans et plus, sans démence au départ, pendant 3 ans. Les sujets ont été divisés en deux groupes : ceux qui mangeaient rarement du fromage, et ceux qui en mangeaient régulièrement. 80% mangeaient du fromage fondu, 8% des fromages à pâte molle et à croûte fleurie (type Camembert et Brie) et le reste se partagait différentes variétés.

© 123rf

D’après les résultats publiés dans la revue Nutrients, manger du fromage au moins une fois par semaine serait lié à un risque plus faible de développer une démence. Sur trois ans, environ 3,4 % des consommateurs réguliers de fromage ont développé une démence, contre 4,5 % chez ceux qui n’en mangeaient jamais. Les amateurs de fromage avaient un risque réduit d’environ 24 % (après prise en compte de l’âge, du mode de vie et de la santé). « Ces résultats sont cohérents avec les données épidémiologiques antérieures suggérant une association protectrice potentielle entre les produits laitiers fermentés et les résultats cognitifs » notent les auteurs.

Ils précisent toutefois que ces résultats ne prouvent pas que le fromage protège directement contre la démence. Ils appellent à d’autres travaux pour savoir si certains types de fromages sont plus bénéfiques que d’autres, et pour comprendre les mécanismes en jeu. Selon les recommandations officielles françaises, les adultes doivent consommer environ deux produits laitiers par jour, dont 1 portion de fromage par exemple. Une portion équivaut à 30 g, soit un petit morceau de camembert, comté ou chèvre (environ une à deux tranches fines).


Source : JDF Santé

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Les chercheurs ont suivi plus de 8 000 participants âgés de 65 ans et plus, sans démence au départ, pendant 3 ans. Les sujets ont été divisés en deux groupes : ceux qui mangeaient rarement du fromage, et ceux qui en mangeaient régulièrement. 80% mangeaient du fromage fondu, 8% des fromages à pâte molle et à croûte fleurie (type Camembert et Brie) et le reste se partagait différentes variétés.

© 123rf

D’après les résultats publiés dans la revue Nutrients, manger du fromage au moins une fois par semaine serait lié à un risque plus faible de développer une démence. Sur trois ans, environ 3,4 % des consommateurs réguliers de fromage ont développé une démence, contre 4,5 % chez ceux qui n’en mangeaient jamais. Les amateurs de fromage avaient un risque réduit d’environ 24 % (après prise en compte de l’âge, du mode de vie et de la santé). « Ces résultats sont cohérents avec les données épidémiologiques antérieures suggérant une association protectrice potentielle entre les produits laitiers fermentés et les résultats cognitifs » notent les auteurs.

Ils précisent toutefois que ces résultats ne prouvent pas que le fromage protège directement contre la démence. Ils appellent à d’autres travaux pour savoir si certains types de fromages sont plus bénéfiques que d’autres, et pour comprendre les mécanismes en jeu. Selon les recommandations officielles françaises, les adultes doivent consommer environ deux produits laitiers par jour, dont 1 portion de fromage par exemple. Une portion équivaut à 30 g, soit un petit morceau de camembert, comté ou chèvre (environ une à deux tranches fines).


Source : JDF Santé

Les 8 aliments anti fatigue incontournables en automne

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La solution idéale pour être en pleine forme d’octobre à avril !


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Source : JDF Santé