Est-ce que le sport permet de guérir plus vite ou l’inverse ?
C’est un fait, l’exercice physique permet de renforcer le système immunitaire et de prévenir la survenue de maladies. Dès lors, il semble naturel de penser que le sport peut aider à « décrasser » l’organisme quand on est malade. En réalité, c’est plus une question de bon sens et de ressenti. « Tout dépend de la maladie et du type de sport », pose d’emblée le Dr Alexandra Dalu, ancienne urgentiste. « En cas de blessure de type fracture, il est évident qu’il va falloir attendre que la fracture se répare pour pouvoir reprendre une activité physique. »
S’il s’agit d’une infection ORL (rhume, toux, sinusite), mieux vaut éviter de faire du sport dans les premiers temps pour laisser l’organisme se défendre. Il lutte tellement contre les microbes que généralement, on se sent épuisé et que le moindre effort nous coûte. Dans ce contexte, faire du sport se révélerait contre-productif puisqu’on n’a pas suffisamment d’énergie pour être performant et que cela ne nous fera pas guérir plus vite. Évidemment, tout dépend de l’état de chacun. En cas de gêne légère, il est tout à fait possible de pratiquer une activité douce comme la marche. « Le fait de s’aérer et de se mettre en mouvement stimule notre immunité et la production de protéines antidouleurs, ce qui ne peut que se révéler bénéfique », argue le Dr Alexandra Dalu.
En cas de gastro-entérite ou de grippe, la question de faire du sport ne se pose même pas. D’une part parce qu’on ne dispose pas de l’énergie nécessaire pour pratiquer une activité physique, et d’autre part, parce que l’on risque d’aggraver son état de déshydratation. Il est préférable de s’octroyer une petite pause, de laisser à son corps le temps de récupérer, et de reprendre plus tard, quand on sera bien remis. « De manière générale, on sait que les sportifs tombent moins souvent malades que la moyenne de la population générale et qu’ils récupèrent plus vite », commente le Dr Alexandra Dalu.
« En cas d’otite ou de sinusite, il faut évidemment éviter de mettre sa tête sous l’eau parce qu’il ne faut pas que l’eau entre en contact avec le tympan et les sinus, la natation est donc contre-indiquée. Dans les autres situations, il est possible de faire le sport que l’on aime si on se sent bien mais si on souffre d’une pathologie avec un peu de fièvre, il est quand même assez rare d’avoir envie de faire du sport », continue-t-elle.
En cas de cancer, la fatigue engendrée par le traitement (chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie, chirurgie) est susceptible d’annihiler l’envie de faire du sport. « Mais si on se sent d’attaque, il est toujours recommandé de faire le sport que l’on aime, surtout quand il s’agit de maladies chroniques », insiste notre interlocutrice.
Merci au Dr Alexandra Dalu, médecin anti-âge, mésothérapeute, nutritionniste et ancienne urgentiste, auteure de « Les 100 idées qui vous empêchent d’aller bien » (éd. Leducs).
Courbatures, fièvre, maux de tête… La grippe est de retour et elle épuise l’organisme. Conseils express pour combattre le virus rapidement et solutions disponibles en pharmacie pour remonter la pente au plus vite !
Tout le monde redoute le virus de la grippe tellement il peut mettre à plat l’organisme. « Nombreuses sont les personnes à souffrir de syndromes grippaux : la grippe est une infection due au virus Influenza tandis que les autres syndromes sont causés par différents virus voire des bactéries. Raison pour laquelle il est conseillé de consulter pour optimiser le diagnostic et le traitement » nous explique le Dr Judith Loeb Mansour, médecin généraliste. Les symptômes de la grippe peuvent être intenses : fièvre à plus de 39 degrés, courbatures, fatigue, toux, frissons, nez bouché, maux de tête… « Ils durent généralement une semaine à 10 jours avec parfois un V grippal à 7 jours, c’est-à-dire une amélioration suivie d’une aggravation puis d’une guérison. »
5 conseils pour soigner la grippe rapidement
Pour guérir plus vite, le Dr Loeb Mansour conseille :
Consulter :« Il arrive qu’on diagnostique des infections graves alors que les patients imaginaient être grippés. »
Du repos puis la reprise petit à petit d’une activité ;
S’hydrater au maximum en buvant de l’eau, du thé ou des bouillons car la fièvre a tendance à déshydrater ;
Manger des fruits et légumes pour la vitamine C, « Il est aussi certainement utile de ne pas manquer de vitamine D en hiver » ;
Prendre du paracétamol contre la fièvre, les maux de tête et les courbatures ;
« Certains se disent plus rapidement soulagés en prenant de l’homéopathie ou de l’aromathérapie sous conseils d’un spécialiste. » A tester.
Que peut-on acheter en pharmacie pour guérir plus vite de la grippe ?
En pharmacie, vous pouvez vous procurer :
Du paracétamol pour les maux de tête, la fièvre ou les courbatures ;
Du sirop pour la toux « mais on peut aussi boire une boisson douce au goût sucré » ;
Des sprays à l’eau de mer ou des corticostéroïdes en vaporisation pour déboucher le nez ;
De la vitamine D« qui a montré son intérêt avec le Covid et qui doit être prise chaque hiver par les enfants, les femmes et les personnes âgées » ;
Un antiviral si celui-ci est prescrit par le médecin ;
Après consultation d’un spécialiste, l’homéopathie : l’Influenzinum 9CH peut être pris en préventif ou en curatif. Enfin, il existe des remèdes naturels pour lutter contre les symptômes de la grippe comme l’huile essentielle d’eucalyptus ou de Ravintsara que vous pouvez trouver facilement en pharmacie. A utiliser en diffusion pour assainir l’air, en application cutanée par exemple sous la plante des pieds (toujours diluée dans une huile végétale)…
Quel antiviral permet de soigner plus vite une grippe ?
« Des traitements antiviraux (oseltamivir) peuvent être proposés aux personnes fragiles, immunodéprimées, aux personnes présentant un risque de grippe grave, aux proches de personnes fragiles. Dans ces cas-là, le traitement est efficace uniquement s’il est débuté dans les 48 heures après l’apparition des symptômes », explique Judith Loeb Mansour.
Miser sur la prévention pour éviter la grippe
S’il n’existe aucun moyen sûr à 100% de ne pas contracter le virus de la grippe, il est possible de limiter les risques. Pour cela, il est important :
► D’être en bonne forme : « Manger équilibré avec beaucoup de légumes et fruits, pas trop de sucre, de gras et d’alcool, bien s’hydrater, bouger, dormir suffisamment, soigner son moral. »
► De veiller sur sa santé : « Il est prouvé que le diabète et d’autres pathologies majorent le risque de présenter une grippe grave : donc prévenir et guérir. En ce sens les nouvelles consultations de prévention sont bienvenues. »
► De continuer à adopter les gestes barrières mis en place lors du Covid-19 tels que le lavage régulier des mains, la limitation des contacts avec les personnes malades et le port du masque. « Il est aussi important que les personnes en contact avec des proches fragiles veillent à porter le masque si elles sont souffrantes et prennent un antiviral si elles sont grippées. »
► De se vacciner (surtout) si on est à risque : La grippe étant une infection respiratoire pouvant entraîner des complications graves comme une pneumonie ou l’aggravation d’une maladie chronique chez les personnes fragiles, la vaccination avant chaque hiver peut éviter ces risques.
Merci au Dr Judith Loeb Mansour, médecin généraliste et auteur de : « Aventures et mésaventures d’une médecin de campagne ».
L’entourage du patient est capital dans l’évolution de la maladie.
Plus d’un adulte sur cinq est touché par des troubles psychiatriques en France, selon l’Institut du Cerveau. Parmi eux, les troubles anxieux, la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, les troubles de l’alimentation… Comme n’importe quelle maladie, les troubles psychiques se soignent mais certains avec plus de difficultés que d’autres.
D’ailleurs, existe-t-il une maladie mentale plus difficile à soigner que les autres ? « Pas du tout » nous répond le Dr Guillaume Camelot, psychiatre. « La souffrance mentale prend différentes formes et en psychiatrie, différentes maladies psychiatriques. Il y a d’abord le type de maladie mentale et le degré de sévérité de la maladie. La difficulté à soigner la maladie dépend davantage de son degré de sévérité et de certains facteurs de résistance, que du type de maladie. »
Certains symptômes témoignent de la sévérité d’une maladie mentale et compliquent sa guérison. « Pami les plus inquiétants, l’atteinte du discernement du patient. Il implique sa capacité à faire des choix de façon libre par rapport à sa maladie. » Cette abolition du discernement est un des facteurs de gravité, quel que soit le type de maladie. On la retrouve par exemple « chezun patient atteint d’un trouble psychotique, d’une schizophrénie, qui serait atteint d’un délire extrêmement envahissant, qui ne ferait plus la part des choses entre le réel et ce qui appartient aux idées délirantes, ou encore un patient atteint d’un trouble bipolaire ». Dans ce cas, la maladie est plus difficile à soigner.
Autre facteur de gravité, l’atteinte des conduites instinctuelles c’est-à-dire celles qui se rapportent aux besoins de base de l’individu. Le patient présente un trouble important et durable pour dormir, il mange moins, perd du poids, a du mal à se concentrer. « Ce sont vraiment des éléments qui vont inquiéter en psychiatrie » et qui compliquent le traitement de la maladie. « Il y a des maladies psychiatriques qui seront temporaires et qui, avec un traitement et une prise en charge adaptée, pourront être en rémission totale (la dépression par exemple, ndlr). Tandis que d’autres ne se guérissent malheureusement pas. » La schizophrénie et le trouble bipolaire font partie de celles-ci mais elles peuvent être stabilisées.
Face à ces problématiques, le Dr Camelot rappelle l’importance pour le malade d’être entouré. « C’est extrêmement difficile d’accepter un diagnostic de maladies mentales, il peut être dur d’en parler à son entourage. Cela peut augmenter la vulnérabilité sociale et donc freiner l’accès aux soins. Or, l’environnement est le premier degré de soutien par les proches dont dispose le patient. Si la personne est en situation d’isolement ou de précarité, il n’y a pas du tout le même pronostic » conclut le psychiatre.
Certaines maladies impactent le quotidien et les revenus. C’est le cas des maladies professionnelles. Il y en a des milliers en France, classées dans 121 tableaux pour l’indemnisation du régime général de la Sécurité sociale et 66 tableaux pour le régime agricole. Des tableaux jugés « obsolètes » par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Elle souhaite leur mise à jour et envisage l’entrée d’une quarantaine de maladies supplémentaires.
Parmi ces maladies figurent une vingtaine de cancers affectant différents organes (cancers broncho-pulmonaires par inhalation, cancers de l’ovaire et du larynx associés à l’exposition aux poussières d’amiante, cancer de la vessie, du foie, du côlon…), des maladies non-cancéreuses tels que la gonarthrose, la coxarthrose, le vitiligo, les maladies cardiovasculaires et troubles métaboliques (Syndrome métabolique), l’AVC, les maladies psychiques (dépressions, troubles anxieux et dépressif, anxiété, réaction à un facteur de stress sévère), l’asthme, l’hytadiose ou encore les troubles du sommeil à cause du travail de nuit (liste complète en bas du communiqué de l’Anses).
Au même titre que les pathologies figurant actuellement sur la liste des maladies professionnelles indemnisables, la reconnaissance de ces 40 « nouvelles » maladies pourrait donner lieu à des indemnisations. Le salarié dont la maladie est reconnue comme « professionnelle » peut percevoir des indemnités journalières pour compenser la perte de salaire durant une période d’incapacité temporaire de travail mais aussi des indemnités spécifiques et une rente si son incapacité est permanente. Selon ses séquelles, un taux d’incapacité permanente (IPP) est attribué par l’Assurance maladie.
Si le taux d’IPP est égal ou supérieur à 10%, le salarié touche sa rente jusqu’à son décès. La rente est calculée sur la base du salaire annuel multiplié par le taux d’incapacité. Par exemple, pour une personne qui a un salaire annuel de 20 000 euros et un taux d’IPP à 75%, sa rente annuelle sera de 12 500 euros par an (soit 1 042 euros par mois). Les rentes sont versées chaque trimestre lorsque le taux d’incapacité permanente est compris entre 10 et 50%, ou chaque mois lorsque le taux d’incapacité est supérieur ou égal à 50%.
Pour l’heure et sur demande de la Direction générale du travail, de la Direction de la sécurité sociale et du Secrétariat général du ministère en charge de l’Agriculture, l’Anses doit fournir des éléments scientifiques qui permettraient de justifier la mise à jour de ces tableaux. Pour rappel, toute révision de ces tableaux repose sur une décision de l’État après avis des commissions de maladies professionnelles.
Le rhume est de retour ! Mal de tête, de gorge et nez bouché peuvent être soulagés par des remèdes naturels.
On peut soigner un rhume avec divers remèdes naturels : des plantes, des huiles essentielles, certains aliments ou encore de l’homéopathie.
Une cuillère de miel avec un peu de curcuma
Le miel adoucit et cicatrise. En l’associant au curcuma, anti-inflammatoire et stimulant des défenses naturelles, on peut à la fois combattre le rhume, mal de gorge, bronchite ou encore calmer une toux rebelle, explique la pharmacienne Christine Cieur dans son livre « Au comptoir de l’herboriste » aux éditions Terre Vivante. En pratique : 1 cuillère à soupe bombée de poudre de curcuma bio et environ 200g de miel bio au choix (lavande, thym, forêt, châtaignier…). Mélanger doucement pour obtenir une pâte homogène et prendre 2 cuillères à café, 3 fois par jour, pendant 5 à 7 jours, de préférence avant ou en dehors des repas. A éviter en cas de calculs biliaires ou de prise de médicaments anticoagulants (à cause du curcuma).
Du thym en tisane et en inhalation
Cette plante aromatique possède des vertus expectorantes, anti-infectieuses et fluidifiantes des sécrétions bronchiques. Prise dès les premiers symptômes, elle peut éradiquer bronchite, rhume et angine. Pour profiter de ses bienfaits, préparez-vous une tisane à raison d’une cuillerée à café de feuilles séchées dans 150 ml d’eau frémissante. Pour compléter, préparez-vous également une inhalation en jetant une grosse cuillerée à soupe de feuilles dans un bol d’eau bouillante. Respirez-en les vapeurs durant 15 minutes, sous couvert d’une serviette. Vous pouvez également utiliser cette recette pour assainir l’air d’une pièce, le salon ou la chambre par exemple, afin d’éviter de contaminer toute la maisonnée !
Un jus de citron le matin
Grâce à sa richesse en vitamine C, le citron est un atout pour soutenir l’effort de défense de l’organisme et, parce qu’elle favorise la multiplication des anticorps, elle aide à freiner les maladies respiratoires. « Chaque jour, dès le matin, pressez un citron bio et non traité et buvez en le jus, dilué dans un peu d’eau« , recommande le Dr. Jean-Michel Morel, médecin généraliste et phytothérapeute.
Un tisane de sureau noir
« Ces baies sont riches en polyphénols aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, ainsi qu’en vitamine C stimulante, et possèdent des propriétés expectorantes« , précise le Dr Morel. Préparez-vous une tisane en laissant infuser durant 5 minutesun sachet dans 250 ml d’eau frémissante. Ces produits sont disponibles en pharmacies, parapharmacies et dans les magasins bio.
Une inhalation de lavande
Cette plante méditerranéenne renferme une huile essentielle aux propriétés anti-inflammatoires et désinfectantes qui aident à venir à bout de ces maladies. Une fumigation luttera contre les symptômes de la maladie. Dès les premiers signes, mettez une petite poignée de fleurs dans 1 L d’eau bouillante et respirez-en les vapeurs pendant 15 min.
Les huiles essentielles de myrte et ravintsara en priorité
Certaines essences peuvent aider à éradiquer le rhume. Attention, elles ne doivent pas être administrées à des enfants de moins de 7 ans.
► L’huile essentielle de Myrte Rouge : véritable couteau suisse de la toux, elle possède des propriétés fluidifiantes, décongestionnantes et antispasmodiques. Déposez 2 gouttes (une seule pour un enfant de moins de 15 ans) sur un comprimé neutre ou dans une cuillerée à café de miel, trois à quatre fois par jour.
► L’huile essentielle de Ravintsara : elle possède des propriétés antivirales exceptionnelles dans le cas de traitement de la grippe, du rhume et autres affections hivernales. Réalisez une inhalation en mélangeant 2 gouttes (une seule chez les enfants de moins de 15 ans) d’huiles essentielles de ravintsara à deux gouttes (une seule chez les enfants de moins de 15 ans) d’huile essentielle d’eucalyptus radié dans un bol d’eau tiède. A respirer 3 à 4 fois par jour.
Les remèdes homéopathiques
Plusieurs médicaments homéopathiques peuvent être pris en préventif et en curatif en cas de rhume. Parmi ceux-ci ;
Allium cepa 7 CH est préconisé en cas d’écoulement nasal clair et abondant. La posologie est de 3 granules toutes les deux heures, à espacer en fonction de l’amélioration, pendant une durée d’une semaine. L’Allium Cepa 7 CH est également indiqué contre l’irritation du nez et des yeux et les éternuements fréquents, qui accompagnent souvent cet écoulement clair et abondant.
Nux Vomica 9 CH est à prendre en cas d’éternuements fréquents accompagnés de frissons et d’écoulement clair, à raison de 5 granules toutes les 2 heures, à espacer en cas d’amélioration, pendant une durée d’une semaine.
Sticta Pulmonaria 5 CH est à prendre en cas de nez bouché sec, à raison de 5 granules toutes les 2 heures. Les prises sont à espacer en fonction des améliorations pendant 4 jours.
Les remèdes naturels pour le nez bouché
En prévention, nettoyez votre nez avec un spray d’eau de mer isotonique, dont la concentration en sels minéraux est d’environ 9 g/L, ce qui permet de laver en douceur. « Parce ce qu’il fluidifie les sécrétions, il débarrasse les fosses nasales des microbes qui y seraient rentrés, il prévient et traite les affections rhinopharyngées, et évite ainsi de développer des rhumes, des rhinites et des sinusites« , explique le Dr Jean-Michel Morel. Si votre nez est bouché, préférez une eau de mer « hypertonique » : sa concentration en sels minéraux grimpe à 22 g/L et de permet de désobturer les sinus encombrés, les minéraux attirant à eux les liquides du nez. A renouveler deux à trois fois par jour. Place ensuite au mouchage : inspirez par la bouche et mouchez une narine après l’autre, en gardant la tête bien droite et sans trop forcer. Il reste des mucosités ? Renouvelez votre geste, car le pire serait de renifler, ce geste entraînant les impuretés dans l’arrière-gorge.
Les remèdes contre la toux
Le remède dépend de la nature de la toux. Si elle est sèche, elle peut être irritative et fatigante en raison de l’absence d’expectorations qui empêche le soulagement lié au dégagement des bronches : vous pouvez alors avoir recours à des sirops antitussifs ou des plantes pour la calmer. Une toux est grasse provoque l’expectoration de mucosités ou de glaires encombrants les voies respiratoires. Elles peuvent parfois être colorées. Elle a pour but de les dégager. Lorsque ce mucus est trop épais, il a tendance à stagner dans les voies respiratoires. Pour faciliter le désencombrement, il peut être utile de vous tourner vers les médicaments expectorants dont le rôle est de fluidifier les sécrétions bronchiques. Ils se présentent le plus souvent sous la forme de sirops.
« En cas de symptômes persistants plus de 3 jours, de douleur thoracique, de douleur dans les sinus avec écoulement purulent, d’essoufflement, de fièvre prolongée ou trop élevée chez l’enfant, de crachats sanguinolents« , précise notre expert.
Merci au Dr Jean-Michel Morel, médecin généraliste et phytothérapeute.