« Ce n’est pas une question de si, mais de quand », rappellent les sismologues.
« Ce n’est pas une question de si, mais de quand », rappellent les sismologues.
Et si la prochaine grande vague ne venait pas du Pacifique, mais de l’Atlantique ? Sous les eaux calmes, une faille géologique gigantesque pourrait un jour provoquer un événement dévastateur, capable de frapper les côtes européennes. Les géologues la surnomment la « Faille de la zone de fracture Açores-Gibraltar ». Elle s’étend sur plusieurs centaines de kilomètres sous l’océan Atlantique, entre les plaques tectoniques africaine et eurasienne.
Une équipe franco-portugaise a montré que cette faille située près de la ville de Cadix, en Espagne, se déplace toujours et accumule de l’énergie. Elle pourrait à terme provoquer un tremblement de terre équivalent à celui du 18e siècle. « C’est une bombe à retardement tectonique », résume un géophysicien dans Nature Communications Earth & Environment. Et contrairement à la ceinture de feu du Pacifique (là où se déroulent 90% des séismes et 95% des éruptions volcaniques terrestres du monde), l’Atlantique Nord est moins surveillé, car historiquement bien plus calme.
Dans cette région, les mouvements souterrains sont lents, mais puissants. Selon plusieurs études, cette faille pourrait engendrer un « méga-séisme » sous-marin, suivi d’un raz-de-marée majeur, comme celui qui avait frappé Lisbonne en 1755. Le scénario redouté est précisément un séisme sous-marin de magnitude 8 ou plus qui soulèverait une énorme colonne d’eau. Les vagues pourraient atteindre les côtes du Portugal, de l’Espagne, voire du sud-ouest de la France en quelques dizaines de minutes. Les experts parlent d’un « risque faible, mais non nul« . Le problème est que ce type de séisme est rare, mais imprévisible. Et les zones côtières ne sont pas toutes préparées à un tsunami venu de l’Atlantique.
Lisbonne, Cadix et d’autres villes côtières renforcent leurs systèmes d’alerte et prévoient des plans d’évacuation. En France, le sujet reste encore peu médiatisé. Pourtant, selon l’UNESCO, les tsunamis sont de plus en plus fréquents et meurtriers, notamment à cause de l’urbanisation des zones côtières et du changement climatique qui complique la prévision des impacts. « Ce n’est pas une question de si, mais de quand« , rappellent certains sismologues. La terre, même invisible sous l’océan, n’a donc pas dit son dernier mot…
Le DIU, ou encore appelé stérilet au cuivre, est un moyen de contraception sans hormone qui a une durée d’action de 5 à 10 ans. Quels sont ses autres avantages ? Au contraire, a-t-il des inconvénients ? Comment fonctionne-t-il et où se le procurer ? Explications.
Le dispositif intra-utérin (DIU) au cuivre – encore appelé stérilet, à tort car il ne rend pas du tout stérile – est un moyen de contraception sans hormone. Le professionnel de santé, que ce soit le gynécologue, la sage-femme ou un médecin, l’insère dans l’utérus en passant par le vagin. Ce contraceptif permet de rendre les spermatozoïdes inactifs et peut être efficace pendant 5 à 10 ans selon le modèle choisi. De quoi est-il composé ? Comment le pose-t-on et comment fonctionne-t-il ? Quels sont ses avantages et ses effets secondaires ? Pour qui est-il indiqué ? Tout savoir sur le DIU au cuivre.
Comment fonctionne le DIU au cuivre ?
Le DIU au cuivre est un petit « T » en plastique souple de 3 à 4 cm recouvert d’un ou plusieurs fils de cuivre. Un petit fil est attaché au bout du DIU juste à l’entrée de l’utérus et permet de faciliter son retrait. L’efficacité du DIU est proportionnelle à sa teneur en cuivre : c’est-à-dire que plus le DIU contient du cuivre (les DIU prescrits contiennent actuellement entre 375 à 380 mm² de cuivre), plus il est efficace. Le cuivre permet ainsi de bloquerempêchant les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule. L’effet contraceptif est également réalisé grâce au cuivre qui empêche la fixation de l’ovule dans l’utérus. A savoir qu’il existe des DIU de tailles différentes en fonction de la taille de son utérus : le « short », plus court que le DIU « standard ». Pour les femmes n’ayant jamais eu d’enfants, on privilégiera plutôt le DIU « short » car leur utérus est souvent un peu plus petit.
La pose d’un DIU au cuivre nécessite un suivi gynécologique régulier. 1 à 3 mois après la pose, une visite de contrôle est conseillée pour voir s’il est correctement positionné et que cette contraception est bien adaptée. Puis, comme pour chaque contraception, une visite chez le gynéco une fois par an est conseillée.
Le DIU au cuivre se pose, après avis médical, par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme. Contrairement à un DIU hormonal qui doit idéalement se mettre dans la semaine suivant les règles, le DIU au cuivre peut être posé à n’importe quel moment du cycle. Avant la pose, le médecin peut éventuellement faire une hystérométrie : c’est-à-dire qu’il introduit dans l’utérus une tige graduée pour évaluer la profondeur, la forme et la sensibilité de l’utérus de la patiente. La pose d’un DIU au cuivre se fait en cabinet. Le professionnel de santé va d’abord désinfecter le col puis à l’aide d’un spéculum (outil médical permettant d’écarter les parois), insérer le DIU, ses branches étant rétractées pour faciliter son passage. Le DIU au cuivre est ensuite inséré dans le col, puis poussé dans l’utérus. Si le col est difficile à passer, une pince spécifique (appelée pince de Pozzi) permet d’ouvrir légèrement le col le temps de mettre en place le DIU.
La pose d’un DIU au cuivre est rapide et relativement indolore (si elle se fait avec douceur et un lubrifiant, néanmoins le ressenti est propre à chaque femme, certaines évoquent une sensation de « pincement » en bas du ventre, d’autres des douleurs « comme lors des règles »). Si on appréhende la pose du stérilet, il est possible de prendre un antidouleur ou un décontractant juste avant.
Comment se passe le retrait d’un DIU au cuivre ?
Selon le modèle, le DIU au cuivre peut se garder entre 5 et 10 ans (à savoir que certains modèles se gardent seulement 4 ans). La femme peut décider de le retirer à n’importe quel moment et doit en informer son médecin, son gynécologue ou une sage-femme. Pour le retirer, le professionnel de santé place un spéculum (comme lors d’un frottis) puis tire délicatement, à l’aide d’une petite pince adaptée, sur le fil attaché au bout du DIU, placé à l’entrée de l’utérus. Le DIU va ainsi glisser au travers du col et du vagin pour être enlevé. Là encore, le retrait est rapide et relativement indolore (mais ici encore, tout dépend des femmes, on peut ressentir une sensation de « pincement ») : il ne nécessite pas d’anesthésie locale, ni hospitalisation. Il est conseillé de venir avec une serviette hygiénique quand on retire le stérilet car de légers saignements peuvent survenir). Comment savoir quand le retirer ? Il est conseillé de le retirer pendant ses règles pour ne pas risquer de le retirer au cours d’un cycle et risquer une grossesse non désirée. Ne vous inquiétez pas, le gynécologue ou le médecin sauront vous dire, lors de votre visite de contrôle, quand le retirer.
Quelle est son efficacité ?
Efficace dès la pose, le DIU est la contraception avec l’indice de Pearl (outil statistique pour mesurer l’efficacité d’un contraceptif, il est compris entre 0 et 100) le plus élevé. Celui au cuivre a un indice de 0.8 dans l’usage courant : c’est-à-dire que sur 1 000 femmes portant un DIU au cuivre, seules 8 sont tombées enceintes pendant l’année. A titre comparatif, le DIU hormonal a un indice de Pearl de 0.2, il est donc encore plus efficace que celui au cuivre. A savoir que le DIU au cuivre peut être utilisé en contraceptif d’urgence jusqu’à 5 jours (120 heures) après un rapport mal ou non protégé : alternative à la pilule du lendemain, le cuivre agit sur les gamètes inhibant ainsi la fécondation et peut également provoquer une inflammation de l’endomètre empêchant ainsi l’implantation de l’ovocyte fécondé dans l’utérus.
Quelles sont les contre-indications ?
Le DIU au cuivre peut être proposé à toutes les femmes, qu’elles aient ou non eu déjà des enfants, dès lors que les risques infectieux et les situations à risque ont été écartées. Il a souvent été dit que le DIU au cuivre était déconseillé aux jeunes femmes sous prétexte qu’il pouvait agir sur la fertilité. Or, il s’agit d’une idée reçue et il est tout à fait possible de poser un DIU aux femmes qui n’ont jamais eu d’enfants. Cela fait d’ailleurs partie des recommandations de la Haute autorité de Santé (HAS) depuis 2004. Toutefois selon l’OMS, le DIU au cuivre est contre-indiqué aux femmes ayant :
une infection génitale haute (de l’utérus ou des trompes) en cours, récidivante, ou datant de moins de 3 mois
une tuberculose génitale
une malformation de l’utérus, un gros fibrome ou « toute anomalie anatomique utérine congénitale ou acquise entraînant une déformation de la cavité utérine de telle sorte qu’il est impossible d’y insérer un DIU« , précise l’OMS
un cancer du col de l’utérus, un cancer de l’endomètre avant traitement
des saignements vaginaux inexpliqués (suspicion de pathologie grave)
une hypersensibilité au cuivre ou à l’un des composants du dispositif
un risque accru d’infections sexuellement transmissibles ou porteuse d’une IST depuis moins de 3 mois
un suspicion de grossesse ou une grossesse avérée
les femmes venant d’accoucher (mieux vaut attendre 4 semaines après l’accouchement) ou qui viennent d’avorter il y a moins de 3 mois.
Quels sont ses avantages ?
Les principaux avantages du DIU au cuivre restent la simplicité d’utilisation et sa durée d’action (5 à 10 ans en moyenne). Contrairement à la pilule par exemple, le DIU se « fait oublier » (il ne se sent pas et est indolore) et on n’est pas obligé d’y penser tous les jours. Il nécessite toutefois des visites régulières chez le gynéco pour voir si tout est bien en place. Par ailleurs, comme il ne contient pas d’hormones, le DIU au cuivre n’a pas d’influence sur l’appétit et ne favorise donc pas la prise de poids. Son efficacité quasiment optimale (99 %) est aussi très intéressante. Tous ces avantages peuvent être décisifs dans votre choix de contraception surtout si vous souhaitez opter pour une méthode sans hormone.
Quels sont ses effets secondaires ?
Comme toute contraception, le DIU au cuivre peut avoir des effets indésirables. Lors de l’insertion, la patiente peut ressentir des douleurs, des contractions utérines ou saigner. Parfois, il peut également y avoir des risques d’expulsion et de perforation utérine. Les risques de maladie inflammatoire pelvienne ou de grossesse extra-utérine sont quant à eux très rares. L’un des effets secondaires le plus fréquent est la modification des cycles menstruels (ménorragies, saignements irréguliers, douleurs et crampes au moment des règles). En effet, la pose d’un DIU au cuivre a tendance à allonger la durée des règles et à les rendre plus abondantes. Chez les patientes qui ont des règles courtes et peu abondantes, la différence peut être imperceptible.
Prix, délivrance… Où se le procurer et combien il coûte ?
Pour vous faire prescrire et poser un DIU au cuivre (voir les différents modèles ci-dessous), adressez-vous à votre médecin traitant, votre gynécologue, une sage-femme ou à un Centre de planification et d’éducation familiale (CPEF). Si votre médecin ne pratique pas la pose de DIU, il pourra facilement vous diriger vers un autre professionnel de santé. Le DIU est délivré en pharmacie contre une ordonnance médicale. Il coûte 30.50 euros (prix public indicatif) et est remboursé à 65 % par l’Assurance Maladie. Le DIU au cuivre est gratuit pour les mineures de moins de 15 ans.
Retrait, Ogino, Billings, température… Ces méthodes contraceptives naturelles ont l’avantage de se passer d’hormones mais sont-elles vraiment efficaces ? Pour quelles femmes ont-elles un intérêt ?
« Je remarque un engouement de plus en plus fort pour les contraceptions naturelles, car de plus en plus de femmes veulent une méthode sans hormones. Certaines femmes détournent même l’usage premier des tests d’ovulation pour calculer leur période de fertilité« , constate d’emblée Brigitte Raccah-Tebeka, gynécologue-endocrinologue. Or, « ces méthodes comme la méthode Ogino, la méthode Billings ou celles des températures se basent sur des paramètres fluctuants ou peu précis, et ne peuvent donc pas garantir une contraception optimale« , ajoute-elle. Alors en quoi consistent ces méthodes ? Sont-elles si aléatoires ? A qui peut-on les recommander ?
La méthode Ogino (méthode du calendrier)
Encore appelée « méthode du calendrier », la méthode Ogino est une méthode statistique qui se base sur le calcul des jours de fertilité. En théorie et avant de pouvoir se lancer dans cette méthode de contraception naturelle, la femme doit noter les dates de début et de fin de ses cycles menstruels (naturels et non modifiés par une contraception hormonale) pendant un an, soit pendant 12 cycles. A savoir qu’un cycle commence le premier jour des règles et se termine le premier jour des règles suivantes. Généralement, ce cycle dure 28 jours en moyenne, mais il peut être plus court ou plus long. Puis, la femme doit identifier son cycle le plus long et son cycle le plus court de l’an passé. Ensuite, il faut faire un peu de mathématiques ! Pour calculer le premier jour de la période de fertilité, il faut soustraire 18 à la durée du cycle le plus court. Par exemple, si son cycle le plus court est de 26 jours, la femme est considérée comme fertile dès le (26-18=8) 8e jour à partir du premier jour de ses règles. Et pour définir le dernier jour de la période de fertilité, il faut soustraire 11 à la durée du cycle le plus long. Par exemple, si le cycle le plus long est de 35 jours, la femme est considérée comme fertile jusqu’au (35-11=24) 24e jour de son cycle. En conclusion, le couple peut avoir des relations sexuelles sans risquer de concevoir un enfant du 1er au 7e jour du cycle, puis du 25e jour jusqu’au 7e jour du cycle suivant, dans notre exemple.
« En pratique, cette méthode est très contraignante car elle nécessite d’être très rigoureuse et d’avoir des cycles extrêmement réguliers. Or, la durée des cycles peut facilement être perturbée par le stress, un décalage horaire… et l’ovulation reste imprévisible« , précise la gynécologue. D’ailleurs, l’indice de Pearl (outil pour mesurer l’efficacité des méthodes de contraception) de la méthode Ogino est de 20 en pratique courante, c’est-à-dire que 20 femmes sur 100 utilisant la méthode contraceptive analysée pendant un an sont tombées enceintes dans l’année. De plus, elle ne laisse pas beaucoup de temps aux couples d’avoir des relations sexuelles. Dans notre exemple, la période d’abstinence reste élevée : moins d’une dizaine de jours par mois sont sans risques d’ovuler.
La méthode Billings (glaire cervicale)
Cette méthode consiste à analyser l’aspect et la consistance de la glaire cervicale. En période de non-ovulation, la glaire cervicale s’épaissit, fait office de « barrière » aux spermatozoïdes et empêche leur passage dans l’utérus. « En pratique, la femme prélève chaque matin un peu de substance produite au niveau du col de l’utérus et analyse sa consistance avec ses doigts : si la glaire cervicale est transparente, fluide et filante, cela signifie que la femme est en période d’ovulation ou à l’approche de l’ovulation. En revanche, si elle est épaisse et opaque, la femme n’est a priori pas dans sa période ovulatoire. Mais attention, plusieurs facteurs peuvent modifier l’apparence de la glaire cervicale comme le fait d’avoir une mycose ou une autre infection vaginale, le fait de s’être lavée, le désir sexuel ou d’avoir eu des rapports sexuels avant… Cette méthode n’est donc en aucun cas fiable car on peut facilement avoir une mauvaise perception de la glaire« , constate l’experte.
La méthode de la courbe de la température
Dans cette méthode, la femme doit identifier sa période d’ovulation en fonction de la température de son corps. En effet, la température du corps devient plus élevée après l’ovulation : elle peut s’élever de 0.2 à 0.5°C. Concrètement, la femme doit prendre sa température tous les matins à la même heure, dans son lit et avant de se lever. On estime que la femme n’est pas fertile plus de trois jours après l’élévation de sa température et ce, jusqu’au prochain cycle. Toutefois, « là encore, cette méthode – qui implique un geste quotidien relativement contraignant – reste floue car de nombreux paramètres peuvent influer sur la température corporelle (un rhume, le stress, la fatigue…)« , précise la spécialiste. Et d’ajouter « éventuellement, cette méthode peut être envisagée si le couple utilise des préservatifs jusqu’à trois jour après la montée de la température, mais cette méthode reste tout de même aléatoire« . De plus, sachant que les spermatozoïdes peuvent avoir une durée de vie de 5 jours, il peut y avoir un risque de fécondation si le couple a eu des rapports sexuels les jours précédant l’ovulation.
Le retrait : peu fiable à cause du liquide pré-séminal
Dans cette méthode, on part du principe que l’homme retire son pénis du vagin de sa partenaire avant d’éjaculer. Pour espérer réduire le risque de grossesse, l’éjaculation ne doit pas non plus avoir lieu juste à l’entrée du vagin. « C’est certainement la méthode la moins fiable quand on sait que le liquide pré-séminal (sécrété pendant l’érection et juste avant l’éjaculation, parfois sans que l’homme ne s’en rende compte) et même séminal (sécrété pendant l’éjaculation) contiennent des spermatozoïdes. Or, il suffit qu’un seul spermatozoïde soit au bon endroit et au bon moment pour qu’il y ait fécondation« , rappelle le Dr Raccah-Tebeka. De plus, « si certains hommes parviennent à déterminer tous les signes du moment de l’éjaculation, d’autres ne réussissent pas toujours à la contrôler« . L’éjaculation reste un réflexe parfois incontrôlable. Et le fait de se retenir et d’éjaculer hors du sexe de sa partenaire peut être frustrant pour l’homme et pour la femme.
Quelles femmes peuvent avoir recours aux contraceptions naturelles ?
« En règle générale, je déconseille formellement ces méthodes naturelles qui sont floues et peu fiables, surtout aux femmes ayant une fertilité normale, les jeunes femmes ou les femmes de 40-45 ans ne souhaitant plus avoir d’enfants et dont les cycles peuvent être courts ou longs« , révèle la spécialiste. Ces méthodes peuvent éventuellement être utilisées si elles sont couplées à une autre contraception comme le préservatif ou l’usage de spermicides. Par ailleurs, « la patiente peut utiliser ce genre de méthode si elle me précise qu’elle souhaite avoir un enfant dans les mois à venir et qu’une « grossesse accidentelle », donc non programmée, ne serait pas un problème », poursuit-elle. Quoi qu’il en soit, demandez toujours l’avis de votre gynécologue avant de vous lancer dans n’importe quelle méthode contraceptive.
Quelle est l’efficacité des méthodes de contraception naturelles ?
Méthode de contraception
Taux de grossesses de la première année sur 100 (en utilisation courante, données HAS 2013)
Ogino, Billings et température
25 %
Retrait
27 %
A titre comparatif : la pilule combinée
8 %
Une contraception fiable et adaptée, avec ou sans hormones
Les femmes qui se tournent vers les contraceptions naturelles sont celles qui ne veulent plus ou pas prendre d’hormones (présentes dans la pilule, le DIU hormonal, l’implant contraceptif, l’anneau vaginal…), à cause, le plus souvent, de leurs effets secondaires ou de craintes qui ne sont pas toujours justifiées. Par ailleurs, l’un des avantages principaux des méthodes naturelles est qu’elles sont gratuites et qu’elles ne nécessitent pas de prescription médicale. Toutefois, il existe des alternatives aux méthodes hormonales comme le DIU au cuivre qui reste le contraceptif non hormonal le plus efficace. « La patiente et son gynéco peuvent discuter ensemble d’une contraception adaptée au profil de la femme et à son mode de vie. Et si la femme ne veut pas avoir de contraception prescrite, elle peut utiliser le préservatif. Bien lubrifié et utilisé à chaque pénétration et à tous moments du cycle, il reste efficace pour éviter le risque d’une grossesse non-désirée« , conclut la gynécologue.
Merci au Dr Brigitte Raccah-Tebeka, gynécologue-endocrinologue. Propos recueillis en août 2018.
Quel que soit le rhésus, le groupe sanguin de type AB est le moins présent sur Terre. Les personnes de groupe sanguin AB+ sont des receveurs universels.
AB : le groupe sanguin le plus rare. Le groupe sanguin AB+ représente 4% de la population mondiale, contre 11% pour le groupe B, 45% pour le groupe O et 40 % pour le groupe A. . Quel que soit le rhésus, le groupe sanguin de type AB est le moins présent sur Terre. Les personnes de groupe sanguin AB+ sont des receveurs universels. Les caractéristiques du groupe sanguin AB+ sont :
► Antigènes : leurs erythrocytes présentent les deux types de protéines A et B. Ils peuvent donc être uniquement transfusés aux individus de groupe sanguin AB.
► Rhésus : Positif. Seuls les gens dont le groupe sanguin est AB+ peuvent recevoir, sans problème, ces globules rouges.
► Anticorps : Aucun. Les personnes de groupe sanguin O- sont dits donneurs universels, pour celles de groupe AB+, elles sont qualifiées de receveurs universels. N’importe quel groupe sanguin, quel que soit son rhésus, peut leur être transfusé.
Le rhésus négatif est très peu présent dans chaque groupe sanguin de la population mondiale comme française. Le groupe sanguin A- représente dans les deux cas seulement 6% de la population (contre 36% pour les A+).
Le rhésus négatif est très peu présent dans chaque groupe sanguin de la population mondiale comme française. Le groupe sanguin A- représente dans les deux cas seulement 6% de la population (contre 36% pour les A+). Les caractéristiques du groupe sanguin A- sont :
► Antigènes : la surface des globules rouges du groupe sanguin A est concentrée en antigènes de type A. Dès lors, ce groupe sanguin ou plus précisément ses hématies ne peuvent être transmises qu’aux groupes AB et A.
► Rhésus : négatif. Les personnes A- peuvent donc donner aux deux rhésus des groupes A et AB.
► Anticorps : le sérum ou plasma du sang de type A contient des anticorps anti-B. Donc comme pour les A+, ils peuvent recevoir des globules rouges de type A et O à la différence qu’ils doivent être de rhésus négatif.