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C'est fini : les médicaments ne sont plus systématiquement remboursés en pharmacie

C'est fini : les médicaments ne sont plus systématiquement remboursés en pharmacie

Même un patient bien connu du pharmacien devra sortir son porte-monnaie.


Une nouvelle règle s’applique dans toutes les pharmacies françaises et concerne directement la délivrance des médicaments. Selon la Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM), cette mesure vise à sécuriser le parcours de soins et à lutter contre les fraudes de plus en plus fréquentes dans la délivrance de traitements sensibles. En cause : une hausse marquée des détournements de prescriptions, notamment pour des médicaments à fort potentiel de trafic comme les opioïdes, les antidiabétiques ou certains traitements coûteux, dont le prix dépasse 300 euros par boîte.

Pour limiter les abus, l’Assurance maladie durcit ainsi la possibilité de bénéficier du tiers payant en pharmacie. Pour rappel, avec le tiers payant, le patient n’avance pas le paiement des médicaments auprès du pharmacien. C’est la Sécurité sociale et la mutuelle qui règlent sa facture. Le tiers payant est automatique pour les personnes atteintes d’une affection longue durée (ALD), les femmes enceintes ou les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire. Pour les autres, il est conditionné à la présentation de la carte Vitale et de la carte de mutuelle à jour. C’est là où un changement important intervient.

L’Assurance Maladie, en accord avec les syndicats de pharmaciens, décide de rendre obligatoire la présentation de la carte Vitale en pharmacie « pour bénéficier d’une prise en charge ». « La présentation de la carte Vitale sera systématiquement requise pour bénéficier du tiers payant » prévient la CPAM dans un communiqué. Même un patient bien connu du pharmacien devra payer l’intégralité de ses médicaments s’il n’a pas sa carte sur lui. Il lui restera la possibilité de demander une feuille de soins à envoyer à sa caisse, ce qui retardera le remboursement. Trois exceptions sont prévues : les nourrissons de moins de 3 mois, les résidents d’EHPAD et les bénéficiaires de l’Aide médicale d’état (AME).

En pharmacie, des affiches explicatives sont mises à disposition pour informer les assurés. Elles rappellent les bonnes pratiques à adopter et insistent sur l’importance d’avoir toujours sa carte Vitale sur soi pour ne pas avancer la somme de ses médicaments. Pour la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, cette nouvelle règle s’inscrit dans une démarche de responsabilisation des patients : « Se soigner, c’est agir avec responsabilité. Chacun a un rôle à jouer. » Une manière, aussi, de préserver l’équilibre financier de la prise en charge des médicaments en France.


Source : JDF Santé

Je suis médecin urgentiste et voici la pire chose à faire en cas de coup de chaleur, les symptômes vont empirer

Je suis médecin urgentiste et voici la pire chose à faire en cas de coup de chaleur, les symptômes vont empirer

« Souvent on se pense vigilant, mais on ne l’est pas tant que ça. »


Une balade au parc, un déjeuner en terrasse, un après-midi à la plage… Le corps peut vite se retrouver en surchauffe sans que l’on s’en aperçoive. Le coup de chaleur, particulièrement redouté quand les températures augmentent, survient lorsque la température corporelle s’élève de manière excessive. Certaines personnes doivent faire particulièrement attention : « On n’a pas tous la même tolérance à la chaleur » rappelle le Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste. Lorsque l’organisme n’arrive plus à réguler sa température interne, il faut agir vite mais bien.

Quand il a trop chaud, le corps réagit pour revenir à une température corporelle normale (37°C). Plusieurs symptômes surviennent alors. « Il n’y a pas un symptôme en particulier mais plusieurs, et ils sont progressifs » poursuit le Dr Moronval. Parmi eux : maux de tête, sensation de malaise, étourdissements, tremblements, soif intense, fièvre, frissons. Si ces signaux d’alerte sont négligés, ils peuvent évoluer vers une perte de conscience voire une hyperthermie sévère, avec une température corporelle dépassant les 42 °C. Il s’agit d’une situation exceptionnelle, mais à risque vital. « Les symptômes sont moins perceptibles chez les jeunes enfants et chez les personnes âgées. »

Le premier réflexe en cas de coup de chaleur c’est de s’hydrater. C’est très bien mais « attention » prévient l’urgentiste. « Il ne faut jamais s’hydrater en grande quantité trop rapidement mais plutôt boire en petites quantités de manière fractionnée. » Une ingestion excessive d’eau sur un temps court peut favoriser une hyponatrémie caractérisée par une concentration anormalement basse de sodium (sel) dans le sang. Le corps reçoit un apport excessif d’eau qui dilue le sodium dans le sang. L’hyponatrémie peut entraîner des troubles neurologiques graves comme des maux de tête, des nausées, une confusion, voire un coma. Dans les cas sévères ou mal pris en charge, elle peut provoquer un œdème cérébral potentiellement mortel et nécessite une hospitalisation en urgence.

Boire trop d’eau d’un coup réduit également la bonne hydratation du corps, l’eau est éliminée trop vite pour être bien utilisée par les cellules. Il faut aussi éviter l’eau glacée qui peut entraîner des crampes digestives voire des vomissements, aggravant le risque de déshydratation. Face à une personne qui subit un coup de chaud, est confuse, a des vertiges… il faut appeler le 15 (Samu). Pour prévenir un coup de chaleur, il faut porter un chapeau, rester à l’ombre, éviter l’alcool, utiliser une protection solaire et surtout, ne pas attendre d’avoir soif pour boire. « Souvent on se pense vigilant, mais on ne l’est pas tant que ça » conclut le spécialiste.

Merci au Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste, auteur de « Profession urgentiste » aux éditions Stock et présentateur de la chaîne Youtube « DOC FX. »


Source : JDF Santé

Je suis médecin urgentiste et voici la pire chose à faire en cas de coup de chaleur, les symptômes vont empirer

Je suis médecin urgentiste et voici la pire chose à faire en cas de coup de chaleur, les symptômes vont empirer

« Souvent on se pense vigilant, mais on ne l’est pas tant que ça. »


Une balade au parc, un déjeuner en terrasse, un après-midi à la plage… Le corps peut vite se retrouver en surchauffe sans que l’on s’en aperçoive. Le coup de chaleur, particulièrement redouté quand les températures augmentent, survient lorsque la température corporelle s’élève de manière excessive. Certaines personnes doivent faire particulièrement attention : « On n’a pas tous la même tolérance à la chaleur » rappelle le Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste. Lorsque l’organisme n’arrive plus à réguler sa température interne, il faut agir vite mais bien.

Quand il a trop chaud, le corps réagit pour revenir à une température corporelle normale (37°C). Plusieurs symptômes surviennent alors. « Il n’y a pas un symptôme en particulier mais plusieurs, et ils sont progressifs » poursuit le Dr Moronval. Parmi eux : maux de tête, sensation de malaise, étourdissements, tremblements, soif intense, fièvre, frissons. Si ces signaux d’alerte sont négligés, ils peuvent évoluer vers une perte de conscience voire une hyperthermie sévère, avec une température corporelle dépassant les 42 °C. Il s’agit d’une situation exceptionnelle, mais à risque vital. « Les symptômes sont moins perceptibles chez les jeunes enfants et chez les personnes âgées. »

Le premier réflexe en cas de coup de chaleur c’est de s’hydrater. C’est très bien mais « attention » prévient l’urgentiste. « Il ne faut jamais s’hydrater en grande quantité trop rapidement mais plutôt boire en petites quantités de manière fractionnée. » Une ingestion excessive d’eau sur un temps court peut favoriser une hyponatrémie caractérisée par une concentration anormalement basse de sodium (sel) dans le sang. Le corps reçoit un apport excessif d’eau qui dilue le sodium dans le sang. L’hyponatrémie peut entraîner des troubles neurologiques graves comme des maux de tête, des nausées, une confusion, voire un coma. Dans les cas sévères ou mal pris en charge, elle peut provoquer un œdème cérébral potentiellement mortel et nécessite une hospitalisation en urgence.

Boire trop d’eau d’un coup réduit également la bonne hydratation du corps, l’eau est éliminée trop vite pour être bien utilisée par les cellules. Il faut aussi éviter l’eau glacée qui peut entraîner des crampes digestives voire des vomissements, aggravant le risque de déshydratation. Face à une personne qui subit un coup de chaud, est confuse, a des vertiges… il faut appeler le 15 (Samu). Pour prévenir un coup de chaleur, il faut porter un chapeau, rester à l’ombre, éviter l’alcool, utiliser une protection solaire et surtout, ne pas attendre d’avoir soif pour boire. « Souvent on se pense vigilant, mais on ne l’est pas tant que ça » conclut le spécialiste.

Merci au Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste, auteur de « Profession urgentiste » aux éditions Stock et présentateur de la chaîne Youtube « DOC FX. »


Source : JDF Santé

Changer de moyen de contraception après 40 ans ?

Changer de moyen de contraception après 40 ans ?

A partir de 40 ans, certaines femmes se posent des questions quant à leur contraception. Faut-il la changer ? Laquelle choisir ? Notre expert vous éclaire.


Pilule œstro-progestative ou progestative, stérilet, patch… Choisir et trouver un moyen de contraception adapté n’est pas une mince affaire. A la quarantaine, la fertilité baisse. Certaines femmes pensent ainsi à arrêter la pilule, retirer leur stérilet… Mais peut-on se passer de contraception à partir de 40 ans ? « Non, sûrement pas, sauf s’il n’y a pas de rapport, s’exclame le Pr Fauconnier, gynécologue obstétricien. Le risque de grossesse existe tout au long de la vie avant la ménopause. En effet, tant qu’il y a des cycles, une contraception est nécessaire. Il y a peu de garanties de ne jamais tomber enceinte sans contraception. Et les femmes de 40 ans qui attendent un enfant qui n’est pas souhaité sont généralement dans une situation de détresse. Si une femme estime qu’elle n’en a pas besoin, il ne faut pas la pousser. Il faut cependant l’informer sur le fait que l’on peut tomber enceinte même après 40 ans.« 

Faut-il changer de contraception après 40 ans ?

Pour le Pr Arnaud Fauconnier, gynécologue obstétricien, « ce n’est pas la peine de changer de contraception. S’il n’y a pas de risque cardio-vasculaire, la patiente peut par exemple continuer de prendre la pilule. S’il y en a, la contraception doit en revanche être modifiée. En ce qui concerne le stérilet, il n’y a pas de risque, et ce quel que soit l’âge ».

► Des moyens de contraception non hormonale variés. Ces dernières années, plusieurs voix se sont élevées contre les hormones. Les pilules ont notamment été au cœur de plusieurs controverses. Ainsi, de plus en plus de femmes se sont remises en question et souhaitent désormais une contraception sans hormone. « Il faut savoir que la contraception n’est pas mauvaise pour la santé si l’on tient compte des facteurs de risque. C’est essentiel que les femmes puissent y accéder sans avoir peur. En remettant en question les moyens de contraception, on perd la liberté de la femme. Il faut replacer la contraception comme moyen de prévention des grossesses non désirées.

Quelle est la meilleure contraception après 40 ans ?

Il n’y a pas une contraception particulièrement recommandée après 40 ans. « Ce n’est pas aussi simple. Ce n’est pas l’âge qui compte, cela dépend des cas. Néanmoins, à partir de 40 ans, il y a plus de risques de pathologies (maladies cardio-vasculaires…), la fertilité diminue, la demande de grossesse est différente… Avant de mettre en place une contraception, il faut prendre en compte le fait que la patiente est fumeuse, a des facteurs de risques de maladies cardio-vasculaires…« , explique le Pr Fauconnier.En effet, une femme de plus de 35 ans qui fume ne peut pas prendre de pilule œstro-progestative en guise de contraceptif. C’est aussi le cas pour les femmes qui présentent des risques cardio-vasculaires. Dans ce cas, une contraception non hormonale ou progestative sera indiquée. En revanche, si la patiente ne fume pas et n’a pas de facteurs de risques cardio-vasculaires, elle peut prendre une pilule œstro-progestative jusqu’à 50 ans. L’objectif est de conseiller une contraception afin que le risque soit le plus faible possible pour la patiente. « Pour les femmes qui souhaitent une contraception sans hormone, il est possible de choisir un stérilet non hormonal, qui est un mode de contraception sans risque s’il est posé convenablement et que l’utérus est normal. C’est un bon moyen de contraception, inerte et fiable. » Le préservatif est également une possibilité qui est adoptée par de nombreuses femmes de plus de 40 ans. Seule la ligature des trompes est aujourd’hui disponible pour les femmes qui ne souhaitent plus avoir d’enfants. Il s’agit d’une intervention chirurgicale dite de « stérilisation », pratiquée sous anesthésie générale, qui consiste à fermer l’accès aux trompes de Fallope. Quel que soit le cas de figure, il faut savoir qu’il y a toujours une solution contraceptive adaptée, et ce même après 40 ans.

Quid des implants Essure ?

Auparavant, les femmes qui souhaitaient une contraception définitive pouvaient avoir recours à la ligature par le biais de la méthode Essure qui consistait en l’insertion d’un petit ressort dans chaque trompe par les voies naturelles, qui obstruait la trompe définitivement. Néanmoins, cette technique a essuyé de nombreuses critiques de la part de patientes notamment, qui se sont plaintes de la dégradation de leur état de santé (douleurs, fatigue, saignements…) suite à la pose de ce ressort. En France, ce sont 1 087 femmes qui ont été confrontées à un dysfonctionnement ou à la survenue d’effets indésirables entre 2003 et février 2017 sur près de 200 000 femmes porteuses d’un implant Essure, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). L’Union européenne a ainsi décidé en août 2017 de suspendre la commercialisation des implants Essure pour une durée de trois mois. Depuis août 2017 l’implant n’est plus utilisé en France et depuis fin 2018, il n’est plus commercialisé dans aucun pays.

Merci au Pr Arnaud Fauconnier, gynécologue obstétricien.


Source : JDF Santé

Cure détox : menu, boisson, comment faire ?

Cure détox : menu, boisson, comment faire ?

Après les fêtes, il peut être bon de mettre son corps au repos et de faire une cure détox afin de le nettoyer des excès. Oui, mais à condition de le faire sans prendre de risques. Combien de temps ? Quelle efficacité ? Comment s’y prendre ? Mode d’emploi.


Définition : c’est quoi une cure détox ?

Les reins et le foie filtrent les déchets du corps, quand les intestins se chargent de les évacuer. Lorsqu’ils ne parviennent plus à jouer leur rôle, l’état général est perturbé. Fatigue, teint brouillé, digestion lente, rétention d’eau… Les fonctions d’élimination ont besoin d’être stimulées pour assurer un bon drainage des organes. La cure détox a pour objectif de débarrasser l’organisme de toutes les toxines qu’il a accumulées au fil des repas. Une mauvaise alimentation, riche en graisse, ainsi que le stress favoriseraient leur bonne évacuation et pourraient être responsables de divers symptômes.

Cure détox après les fêtes : une bonne idée ?

Il peut être intéressant de « detoxifier » l’organisme après les riches repas des fêtes de fin d’année. Le but étant de le désencrasser et le mettre au repos. Sans aller jusqu’à une vraie cure détox, on peut déjà manger plus light (c’est-à-dire moins gras, moins sucré et sans alcool).

Une cure détox pour maigrir ?

Si vous faites une cure detox pour perdre du poids, vous risquez d’être déçue. La cure vous fera peut-être perdre quelques kilos temporairement mais ils seront vite repris. Comme avec n’importe quel régime, rien ne sert d’exclure des aliments et d’affamer l’organisme trop longtemps car il finit toujours par chercher à combler le manque. « Ce que l’on perd dans ce genre de cure, c’est de l’eau et des muscles, étant donné le manque de protéines, souligne la nutritionniste Caroline Le Marchand-Duros. Cela n’est donc aucunement souhaitable pour qui souhaite perdre du poids et sculpter sa silhouette. » 

Que manger lors d’une cure détox ?

Beaucoup de fruits et légumes, du poisson, des soupes, veloutés ou encore de la tisane, voilà la base d’une cure détox. Néanmoins, gardons en tête que la véritable détox repose sur une vie saine et une alimentation équilibrée au quotidien !

Jus de citron pour une cure détox

Chaque matin, on peut nettoyer son corps en buvant le jus d’un demi-citron (bio) mélangé à un verre d’eau tiède. Pour que ceci soit efficace, il faut boire son jus au réveil à jeun et ne manger que 20-30 minutes après. Ce geste quotidien favorise l’élimination des déchets et toxines accumulés dans le corps, stimule le foie et le système immunitaire, soulage les maux digestifs, favorise la digestion et redonne de l’énergie. Le potassium, la vitamine B et les minéraux que contient le citron aident à prévenir des maladies. La vitamine C est très utile pour combattre les virus de l’hiver. Les antioxydants ont un réel impact sur la peau et l’aspect « bonne mine ». Enfin, les flavonoïdes que contient cet agrume protègent du vieillissement et des risques cardio-vasculaires. En somme, le citron est un allié santé de taille dans de nombreux domaines et ce réflexe matinal est essentiel durant une cure détox.

Des fruits et des légumes pour une cure détox

Plus que pour une cure détox, les aliments suivants sont bons pour le corps de façon générale. Ils aident à supporter les excès alimentaires, à prévenir la maladie, à stimuler le processus de nettoyage de l’organisme afin de réactiver l’aptitude naturelle à régénérer et guérir. On choisit donc : des fruits et légumes contenant beaucoup d’antioxydants, de fibres et d’eau. On les privilégie de saison, et idéalement, on consulte un praticien en ayurvéda pour savoir si notre constitution ayurvédique nous conseille de les consommer cuits ou crus (sous forme de jus frais par exemple). 

Les bons légumes (à choisir de saison bien évidemment) :

  • Artichaut : riche en vitamines C et K et en antioxydants.
  • Asperge : diurétique, draine le foie et élimine les toxines du corps, riche en folates, c’est un antistress naturel.
  • Coriandre fraîche : riche en micronutriments, chasse les métaux lourds de l’organisme.
  • Carotte : très riche en glutathion qui est bon pour le foie, riche en bêta-carotène et antioxydants qui favorisent le fonctionnement du système immunitaire.
  • Chou : riche en soufre, en oligoéléments, en antioxydants, stimule les enzymes détoxifiantes du foie et purifie le sang.
  • Betteraves : purifie le foie et le sang, participe à la décomposition des graisses, riche en antioxydants et en fibres.
  • Épinard : riche en micronutriments, haute teneur en potassium, très alcalinisant et diurétique.
  • Radis noir : aide à régénérer le foie, drainer la vésicule biliaire et les reins, antioxydant, source de soufre, de magnésium, de potassium et de calcium.
  • Ail : antioxydant et antibactérien naturel, aide à nettoyer le système intestinal, riche en minéraux.
  • Céleri : diurétique, riche en fibres et en vitamine C et B9.
  • Gingembre et curcuma : anti-inflammatoires et diurétique (il est bon d’associer le curcuma au poivre noir).

Les bons fruits

  • Avocat : soutient le bon fonctionnement du foie, contient du glutathion qui permet de nettoyer les substances chimiques accumulées dans l’organisme.
  • Ananas : diurétique, riche en enzyme qui favorise la bonne digestion et en fibres.
  • Pomme : riche en fibres et en pectine qui aide à nettoyer le corps des déchets et des métaux lourds.
  • Grenade : riche en antioxydants, améliore la circulation sanguine et lymphatique

Les fruits se digérant rapidement, on préfère donc les consommer entre les repas pour ne pas perturber le processus digestif. 

• Les bonnes et mauvaises associations à éviter

Durant la cure détox, on privilégiera les viandes blanches et les poissons, on supprimera à 100 % les produits laitiers et on diminuera le gluten au maximum.

  • On fera également attention aux bonnes associations en évitant de consommer au cours du même repas les protéines et les glucides qui seront plus complexes à digérer et consommeront de l’énergie.
  • On évitera le sucre, les céréales, l’alcool, le tabac, le café, le thé (mis à part un thé vert ou thé Matcha).
  • On prendra soin de boire beaucoup d’eau et de pratiquer un sport doux comme la marche ou le yoga.

Quelle différence entre une cure détox et un jeûne ?

Il y a plusieurs niveaux de cures détox. Certaines d’entre elles consistent à s’alimenter d’un seul fruit (la fraise, la pomme, le raisin notamment) tout au long de la journée. Plus radical, le jeûne total a pour but de mettre au repos complet l’organisme. Attention, cette pratique doit être encadrée car elle présente des risques pour la santé. De fait, l’organisme ne va pas se contenter de brûler les déchets pour récupérer de l’énergie : il va aussi s’attaquer à la graisse, aux muscles, aux vitamines ou encore aux sels minéraux. Mauvaise idée donc.

Combien de temps dure une cure détox ?

 « Je dirais que si l’on fait une cure de 4 à 8 jours, au maximum 2 fois par an, il n’y a de danger pour la santé, estime le médecin nutritionniste Caroline Le Marchand-Duros. Au-delà de 8 jours d’affilée, cela devient préjudiciable à l’organisme. »  

Peut-on faire de l’activité physique lors d’une cure détox ?

Le sport est votre allié pour éliminer les toxines, notamment parce qu’il vous fait transpirer. En ce début d’année, essayez donc de vous y mettre et de vous fixer un objectif raisonnable pour commencer. La régularité doit primer sur l’intensité. Côté bien-être, penser au hammam. Comme il fait transpirer, il aide aussi à éliminer les toxines. Ce qui n’est pas le cas du sauna, dont la chaleur sèche, peut être difficile à supporter, en particulier quand on a des problèmes circulatoires. Les massages drainants sont également des alliés du mode de vie « detox ».

Quelle est l’efficacité d’une cure détox ?

Les cures détox rencontrent un tel succès qu’il est légitime de se demander si elles sont basées sur des études scientifiques. En réalité, aucune étude n’a été menée pour prouver ses bienfaits. Le Dr Le Marchand-Duros est plus que sceptique quant à leur efficacité sur le plan physique. « Tout dépend de la raison pour laquelle on souhaite faire cette cure, souligne-t-elle. Si c’est pour maigrir, ce n’est franchement pas la peine, ça sera totalement inutile. Si le but est plus philosophique, sans pour autant parler de religion, je dirais, pourquoi pas. Il s’agit d’une forme de dépassement, en un sens. »  Quant à la capacité de ces cures à détoxifier l’organisme, la spécialiste n’y croit pas trop non plus : « Soit ces personnes mangent vraiment très mal en temps normal pour avoir besoin de pratiquer une diète de plusieurs jours pour reposer leur organisme. Dans ce cas, les ennuis vont recommencer quand ils vont reprendre leur alimentation habituelle. Soit la cure vise plutôt à les détoxifier de tous les pesticides et autres que l’on ingère quotidiennement et dans ce cas, quelques jours de diète sont totalement insuffisants. Cela prendrait des semaines pour s’en débarrasser. » 

Quels sont les risques d’un excès de cure détox ?

S’il n’est a priori pas dangereux de se mettre à la diète pour quelques jours, le faire fréquemment pourrait entraîner des carences. En effet, les toxines ne sont pas les seules à fondre en période de jeûne ou de mono-diètes. Les réserves en vitamines, nutriments et autres bons éléments stockés par l’organisme peuvent également fondre, notamment en cas de cure drastique avec privation quasi-totale de nourriture (c’est bien sûr moins vrai pour les cures où l’on se bourre de fruits et légumes). D’où l’intérêt de préparer une telle cure, pour être sûr d’en ressortir en forme et non plus raplapla qu’en commençant.

Quelles sont les contre-indications d’une cure détox ?

La cure detox n’est pas à mettre entre toutes les mains.

  • D’abord, les enfants ne peuvent pas y prétendre. Leur corps en pleine croissance a des besoins bien différents et plus importants que celui des adultes.
  • Même recommandation pour les femmes enceintes. Ce n’est pas le moment de leur demander de se restreindre, au contraire.
  • Les personnes fragiles, souffrant de maladies du tube digestif ou de maladies métaboliques telles que le diabète ne peuvent pas toutes pratiquer des cures détox. Cela dépend vraiment des situations, c’est pourquoi il est recommandé de consulter un spécialiste avant de se lancer seul dans ce régime alimentaire.
  • Même chose pour les personnes souffrant de maladies graves, comme un cancer par exemple.  
  • Pas de cure non plus pour les personnes souffrant de carences en vitamines ou en nutriments.
  • Les cures sont peu recommandées pour les personnes souffrant ou ayant souffert de troubles du comportement alimentaires. Cela pourrait détruire un fragile équilibre et enfoncer la personne dans une maladie plus grave.    

 Au vu de ces nombreuses contre-indications, la nutritionniste Caroline Le Marchand-Duros recommande formellement « de consulter un médecin au préalable. C’est lui qui pourra vous dire si vous êtes apte à faire une cure détox ou non. En outre, je recommande vivement de pratiquer cette cure dans un environnement médicalisé. C’est plus prudent, dans l’hypothèse où le curiste ferait une chute de tension ou un malaise hypoglycémique. »

Quelles précautions pour éviter les « arnaques » ?

La detox n’est un business ! Spa détox, coach détox à domicile, centre de cure detox… Nombreux sont ceux qui exploitent ce filon. Renseignez-vous avant de vous lancer dans une cure, demandez des devis et des programmes précis et privilégiez toujours le bouche-à-oreille. Ne vous ruinez pas pour une semaine de diète ! Idem méfiez-vous des tisanes et autres aliments estampillés « détox ». En soi, cette appellation ne veut pas dire grand-chose et il est fort possible que la tisane en question soit aussi efficace qu’une tisane lambda. Privilégiez la composition. Même chose pour les gélules détox vendues en pharmacie ou sur Internet ainsi que les innombrables livres nutrition et cuisine ventant les mérites de la cure détox. Au final l’abus de cures détox pourrait peser sur votre porte-monnaie…

Merci au médecin nutritionniste Caroline Le Marchand-Duros et à Amelie Clergue Vaurès, thérapeute certifiée et validée du réseau Medoucine.


Source : JDF Santé