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Que signifie le fait de parler tout seul, selon la psychologie ?

Que signifie le fait de parler tout seul, selon la psychologie ?

Ça nous arrive à tous et on peut se sentir un peu bête.


Ça nous arrive à tous et on peut se sentir un peu bête.

Seul(e) chez soi, au détour d’une tâche complexe ou après un événement marquant, il nous arrive parfois de formuler nos pensées à voix haute. Bizarre ? « Pas du tout : parler tout seul est quelque chose qui est plutôt normal et bénéfique, loin des stéréotypes de la folie souvent associés à cet acte« , rassure d’emblée Aline Nativel Id Hammou, psychologue clinicienne. Cette verbalisation est comme une extension de notre dialogue interne, un acte que l’on ne conscientise pas toujours, mais qui fait partie intégrante de notre fonctionnement, quel que soit l’âge. 

Parler à voix haute présente de nombreux avantages. Cela peut être utilisé comme un puissant levier de motivation et de confiance en soi avant un événement important (un examen oral, une présentation d’un projet…). Se parler permet aussi d’intensifier ses pensées, facilitant l’ancrage et la mémorisation. « De plus, c’est un excellent outil pour clarifier et organiser ses idées, un peu comme une « to-do list » mentale que l’on concrétise à l’oral. Cela permet de structurer la pensée et de se donner des repères sécurisants. Le dialogue à voix haute sert également de soupape émotionnelle« .

Après un conflit ou un événement marquant, se parler à soi-même permet de prendre du recul sur la situation et d’entendre ses émotions d’une manière plus audible et précise. C’est un moyen d’évacuer les sentiments qui nous traversent, offrant ainsi une perspective plus claire. En sortant les choses de soi par l’oralité, on évite qu’elles ne nous parasitent en restant intériorisées. Ce processus est souvent aidant et soutenant pour la gestion des émotions au quotidien.

Si parler seul est donc majoritairement sain, il existe des situations où la prudence s’impose. Par exemple, si la pratique devient récurrente, non adaptée au contexte, et surtout si elle est axée sur un discours négatif ou agressif envers soi ou les autres. La psychologue insiste sur l’importance du contenu des paroles. Un discours obsessionnel, très anxieux ou dévalorisant peut être un signal d’alarme. De même, si la personne semble dialoguer avec une entité imaginaire (et qu’elle n’est plus un enfant avec un « ami invisible »), cela peut soulever la question d’hallucinations ou d’un trouble psychique. Dans ces cas, consulter un professionnel (médecin, psychologue ou psychiatre) est conseillé, souvent avec le soutien bienveillant de l’entourage.


Source : JDF Santé

Ce jus savoureux débouche les artères et élimine le cholestérol : 1 verre par jour suffit

Ce jus savoureux débouche les artères et élimine le cholestérol : 1 verre par jour suffit

Il contient 3 fois plus d’antioxydants que le thé vert.


Il contient 3 fois plus d’antioxydants que le thé vert.

Les maladies coronariennes, provoquées par le rétrécissement des artères, sont la première cause d’hospitalisation d’origine cardiovasculaire chez les 45-85 ans en France. Elles peuvent provoquer des crises cardiaques. Maintenir des artères saines et un taux de cholestérol équilibré n’est pas qu’une question de sport et de médicaments. Certains fruits et légumes, consommés sous forme de boissons, recèlent des trésors d’antioxydants dont l’efficacité pour protéger les vaisseaux sanguins est spectaculairement prouvée.

Des chercheurs de renom, dont le Pr Michael Aviram du Technion-Institut d’Israël, ont mené une étude clinique pour tester cette hypothèse. Ils ont démontré qu’une boisson particulière était capable de s’attaquer à la plaque d’athérosclérose accumulée dans les artères. Leur méthode : observer des patients souffrant d’un rétrécissement artériel et mesurer la progression de cette plaque. Leurs conclusions sont sans appel : la boisson a réussi à réduire l’oxydation du « mauvais » cholestérol (LDL) et même à diminuer l’épaisseur de la plaque existante, selon les résultats de l’étude publiés dans la revue Clinical Nutrition.

Ce « super-jus » n’est autre que le jus de grenade. Sa richesse en polyphénols lui confère une puissance antioxydante jusqu’à trois fois supérieure à celle du thé vert ou du vin rouge. Pour observer des effets significatifs sur la réduction de la pression artérielle et l’atténuation de la progression de la plaque, un seul verre (environ 240 ml) de jus pur (non sucré) par jour a suffi aux patients testés. Les chercheurs suggèrent par exemple de remplacer son jus d’orange du matin par du jus de grenade.

Si ces résultats sont prometteurs, le jus de grenade doit être consommé avec discernement. Si vous suivez déjà un traitement pour le cholestérol ou l’hypertension artérielle, il est impératif d’en parler à votre médecin ou votre cardiologue. En effet, ses puissants effets, notamment sur la réduction de la tension artérielle, peuvent interagir avec certains médicaments. Le jus de grenade est un excellent complément, mais il ne remplace jamais un avis médical.


Source : JDF Santé

"Je pourrais me taper la tête contre les murs" : le combat de Marie-Victoria pour ne plus banaliser la migraine

"Je pourrais me taper la tête contre les murs" : le combat de Marie-Victoria pour ne plus banaliser la migraine

« Il faut arrêter de faire passer ça pour un simple mal de tête » défend la jeune femme de 32 ans.


Loin d’une simple céphalée, la migraine est une maladie neurologique complexe. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la classe comme la seconde pathologie la plus invalidante au monde. « En France, environ 10 millions de personnes sont touchées avec des niveaux de gravité variables », précise l’association La Voix des Migraineux. La maladie se manifeste par des crises récurrentes qui altèrent profondément la qualité de vie. Marie-Victoria, 32 ans, vit avec ce diagnostic depuis ses 18 ans. Elle nous livre son témoignage.

« Depuis la petite enfance, jusqu’à mes 10/12 ans, j’avais des crises mais de seulement quelques heures. » À cette époque, le concept de migraine de l’enfant était encore peu connu et aucun diagnostic n’était posé. Tout bascule aux 18 ans de la jeune femme. « Du jour au lendemain, en partant travailler, j’ai eu des vertiges et un peu mal à la tête. Mais je me suis dit que j’étais fatiguée et que ça allait passer. » Les symptômes s’intensifient sur trois jours. « Je suis arrivée au travail sans m’apercevoir que je ne marchais pas droit. Ma cheffe m’a demandé d’appeler mon père parce qu’elle savait qu’il travaillait à l’hôpital. J’ai été reçue aux Urgences par un neurologue qui m’a fait passer les premiers examens, et qui a tout de suite posé le diagnostic de migraine. » Pour beaucoup, ce diagnostic peut attendre des années. « Je fais partie des chanceux. »

« Ça commence par une sensation de fatigue »

« Je peux rester des semaines entières avec la migraine, continue Marie-Victoria. Pour moi, ça commence par une sensation de fatigue. Je baille et cligne des yeux en permanence. Et puis peu à peu, une douleur me remonte le long de la nuque. Puis je réagis à la lumière et au bruit. Et la douleur commence à avoir l’effet d’un coup de poignard dans la tête et l’œil. Elle peut être tellement forte que je pense que le fait de me taper la tête contre le mur va me soulager. Et le tout accompagné de nausées. Parfois je dois travailler avec des lunettes de soleil pour atténuer les lumières, j’ai l’impression qu’on me hurle dans les oreilles alors que c’est une conversation ordinaire. » Le quotidien est alors mis sur pause. « Ça a un impact sur la vie personnelle parce qu’au moment des crises on n’a que deux choses à faire : prendre ses médicaments et aller se coucher. On ne peut rien prévoir, dès que je vais quelque part je sais que je vais le payer ensuite. Un simple petit décalage dans les habitudes peut faire démarrer une crise. »

Marie-Victoria en crise de migraine, avec une bouteille d’oxygène © Journal des Femmes

« J’ai pris des antidépresseurs qui ont entraîné une très grosse prise de poids »

Dès son diagnostic, les traitements proposés sont des médicaments détournés de leur usage d’origine. « J’ai testé les antidépresseurs, les bêtabloquants, les antiépileptiques. » Non sans effets secondaires : « Ça peut être la bouche sèche, une énorme fatigue, de l’hypertension. Quand je prenais des bêtabloquants, je faisais des cauchemars, je finissais par ne plus dormir, ce qui entraîne des crises. Et j’ai eu une très grosse prise de poids avec les antidépresseurs. Je l’ai très mal vécu, alors j’ai décidé de subir une chirurgie bariatrique. » Aujourd’hui, son protocole a évolué. Elle fait des injections de botox pour paralyser la peptide impliquée dans la migraine, et de l’oxygénothérapie pour plus de confort. « Je me fais livrer des bouteilles d’oxygène à la maison. »

Le message de Marie-Victoria est clair : « Il faut arrêter de banaliser la migraine et de faire passer ça pour un simple mal de tête qui peut passer avec un verre d’eau. C’est une pathologie très invalidante. » Elle dénonce par ailleurs les difficultés pour se soigner : « Certains traitements existent comme les anti-CGRP, sans effet secondaire, mais faute de remboursement, on ne peut pas se les payer. Si ces traitements étaient remboursés, cela changerait la vie de beaucoup de personnes. »

Merci à Marie-Victoria pour son témoignage. Propos recueillis le 30 septembre 2025.


Source : JDF Santé

Une tempête aux portes de la France : front froid et vents violents attendus dans quelques heures

Une tempête aux portes de la France : front froid et vents violents attendus dans quelques heures

Deux ouragans venus des Etats-Unis fusionnent et bouleversent la météo à partir de vendredi.


Attention, ça va souffler. Deux ouragans, appelés Humberto et Imelda, venus des États-Unis, ont fusionné mercredi 1er octobre, un phénomène rare qui permet à l’un des systèmes de « nourrir » l’autre. Résultat : une vaste dépression circule désormais sur l’Atlantique et s’approche de la France. Baptisée « Amy » par le Met Office britannique, elle devrait se creuser rapidement. Son évolution reste surveillée de près par les météorologues.

Dès la nuit de jeudi à vendredi, les premières pluies apparaîtront près des côtes de la Manche, selon Meteo-France. Elles seront liées à une dépression secondaire en provenance d’Écosse. Dans la journée, les précipitations progresseront vers l’intérieur des terres et deviendront modérées sur une grande moitié nord-ouest du pays. L’activité pluvieuse sera soutenue par le renforcement d’Amy. Cette dépression s’annonce « nettement plus creuse » et dynamique que les précédentes.

Fusion de deux ouragans © Meteo-villes.com

Le vent se lèvera franchement dans la nuit de vendredi à samedi. Les rafales atteindront 60 à 80 km/h de la Bretagne aux côtes de la Manche, avec un risque accru sur les caps exposés. Au-delà de 80 km/h, on parle de vent « fort » pouvant gêner les déplacements ou provoquer des chutes de branches. Le passage du front froid associé traversera la France samedi, apportant des pluies parfois soutenues, surtout dans le Nord et l’Est. Dans les terres, des pointes de vent supérieures à 60 km/h sont attendues. Près du littoral, elles pourraient dépasser 80 km/h, alors que les îles Britanniques subiront des « vents tempétueux ».

La situation devrait s’apaiser dimanche. À l’arrière de la perturbation, la pression atmosphérique remonte, limitant le risque d’averses. Seules les zones de relief, comme les Pyrénées et les Alpes, pourraient encore connaître quelques précipitations. Les températures nocturnes et matinales resteront élevées vendredi et samedi avant de redescendre dimanche après-midi. Le pays retrouvera alors un temps plus calme, même si la trajectoire exacte de la dépression Amy appelle encore à la vigilance.


Source : JDF Santé

Une tempête aux portes de la France : front froid et vents violents attendus dans quelques heures

Une tempête aux portes de la France : front froid et vents violents attendus dans quelques heures

Deux ouragans venus des Etats-Unis fusionnent et bouleversent la météo à partir de vendredi.


Deux ouragans venus des Etats-Unis fusionnent et bouleversent la météo à partir de vendredi.

Attention, ça va souffler. Deux ouragans, appelés Humberto et Imelda, venus des États-Unis, ont fusionné mercredi 1er octobre, un phénomène rare qui permet à l’un des systèmes de « nourrir » l’autre. Résultat : une vaste dépression circule désormais sur l’Atlantique et s’approche de la France. Baptisée « Amy » par le Met Office britannique, elle devrait se creuser rapidement. Son évolution reste surveillée de près par les météorologues.

Dès la nuit de jeudi à vendredi, les premières pluies apparaîtront près des côtes de la Manche, selon Meteo-France. Elles seront liées à une dépression secondaire en provenance d’Écosse. Dans la journée, les précipitations progresseront vers l’intérieur des terres et deviendront modérées sur une grande moitié nord-ouest du pays. L’activité pluvieuse sera soutenue par le renforcement d’Amy. Cette dépression s’annonce « nettement plus creuse » et dynamique que les précédentes.

Fusion de deux ouragans © Meteo-villes.com

Le vent se lèvera franchement dans la nuit de vendredi à samedi. Les rafales atteindront 60 à 80 km/h de la Bretagne aux côtes de la Manche, avec un risque accru sur les caps exposés. Au-delà de 80 km/h, on parle de vent « fort » pouvant gêner les déplacements ou provoquer des chutes de branches. Le passage du front froid associé traversera la France samedi, apportant des pluies parfois soutenues, surtout dans le Nord et l’Est. Dans les terres, des pointes de vent supérieures à 60 km/h sont attendues. Près du littoral, elles pourraient dépasser 80 km/h, alors que les îles Britanniques subiront des « vents tempétueux ».

La situation devrait s’apaiser dimanche. À l’arrière de la perturbation, la pression atmosphérique remonte, limitant le risque d’averses. Seules les zones de relief, comme les Pyrénées et les Alpes, pourraient encore connaître quelques précipitations. Les températures nocturnes et matinales resteront élevées vendredi et samedi avant de redescendre dimanche après-midi. Le pays retrouvera alors un temps plus calme, même si la trajectoire exacte de la dépression Amy appelle encore à la vigilance.


Source : JDF Santé