Sélectionner une page
Fini les nuits courtes : une experte en sommeil partage son secret pour dormir 8 heures même quand on est débordé

Fini les nuits courtes : une experte en sommeil partage son secret pour dormir 8 heures même quand on est débordé

Hyper efficace quand le temps manque.


Dans une société qui valorise la productivité, le sommeil est souvent le premier poste sacrifié. Pourtant, s’il y a bien une chose à ne jamais négliger pour rester performant, c’est un bon repos. « Couper dans son temps de sommeil pour être plus productif a l’effet inverse : cela mène à un cercle vicieux de baisse de productivité et peut même évoluer vers de l’insomnie chronique« , nous explique d’emblée Véronique Bellemare Brière, somnothérapeute, Présidente et Fondatrice de l’Institut SOMNA. Alors, comment s’assurer d’avoir ses 8 heures de sommeil réparateur malgré un emploi chargé ?

Optimiser son sommeil ne consiste pas à en faire plus avec moins, mais à mettre en place les bonnes habitudes pour que la qualité de sommeil soit la meilleure possible. « Il est crucial de respecter son propre besoin de sommeil. Certaines personnes ont besoin de 4 heures (c’est très rare !), d’autres de 9 ou 10 heures. Mais si vous vous plaignez de fatigue après 7 ou 8 heures de sommeil, c’est peut-être que vous avez un besoin de sommeil supérieur à la moyenne« , poursuit notre interlocutrice. 

Pour réussir à dormir 8 heures par nuit quand on est débordé, l’astuce principale, c’est de marquer un fort contraste entre votre état de jour et votre état de nuit. Pour cela, il faut mettre en place de bonnes habitudes pendant la journée. « Concrètement, il y a 3 actions clés : augmenter son niveau d’activité physique, s’exposer au moins 45 minutes à la lumière naturelle pendant la journée pour décharger le stress et la tension et soutenir cette bascule le soir en incorporant à vos dîners des aliments « pro-sommeil » confie notre experte. Ce sont tous les aliments sérotoninergiques (lentilles, pois chiche, banane, amandes, céréales complètes, yaourt…) qui vont aider à sécréter de la sérotonine, qui est le précurseur de la mélatonine, l’hormone qui induit le sommeil. En faisant cela, vous aidez votre corps à mieux différencier le jour de la nuit, ce qui facilite l’endormissement et un sommeil plus profond, même quand on se sent débordé.

Le sommeil doit être considéré comme une priorité. Tout comme un rendez-vous important, bloquez-le dans votre agenda. En le traitant comme une tâche non négociable, vous vous donnerez une meilleure chance de vraiment vous reposer. Enfin, essayez d’aller au lit et de vous lever à des heures fixes tous les jours. Un rythme constant aide le corps à mieux réguler son horloge biologique. Un environnement calme, sombre, frais et confortable peut rendre le sommeil plus efficace, même quand on a « que » 7 ou 8 heures à y consacrer.


Source : JDF Santé

Fini les nuits courtes : une experte en sommeil partage son secret pour dormir 8 heures même quand on est débordé

Fini les nuits courtes : une experte en sommeil partage son secret pour dormir 8 heures même quand on est débordé

Hyper efficace quand le temps manque.


Hyper efficace quand le temps manque.

Dans une société qui valorise la productivité, le sommeil est souvent le premier poste sacrifié. Pourtant, s’il y a bien une chose à ne jamais négliger pour rester performant, c’est un bon repos. « Couper dans son temps de sommeil pour être plus productif a l’effet inverse : cela mène à un cercle vicieux de baisse de productivité et peut même évoluer vers de l’insomnie chronique« , nous explique d’emblée Véronique Bellemare Brière, somnothérapeute, Présidente et Fondatrice de l’Institut SOMNA. Alors, comment s’assurer d’avoir ses 8 heures de sommeil réparateur malgré un emploi chargé ?

Optimiser son sommeil ne consiste pas à en faire plus avec moins, mais à mettre en place les bonnes habitudes pour que la qualité de sommeil soit la meilleure possible. « Il est crucial de respecter son propre besoin de sommeil. Certaines personnes ont besoin de 4 heures (c’est très rare !), d’autres de 9 ou 10 heures. Mais si vous vous plaignez de fatigue après 7 ou 8 heures de sommeil, c’est peut-être que vous avez un besoin de sommeil supérieur à la moyenne« , poursuit notre interlocutrice. 

Pour réussir à dormir 8 heures par nuit quand on est débordé, l’astuce principale, c’est de marquer un fort contraste entre votre état de jour et votre état de nuit. Pour cela, il faut mettre en place de bonnes habitudes pendant la journée. « Concrètement, il y a 3 actions clés : augmenter son niveau d’activité physique, s’exposer au moins 45 minutes à la lumière naturelle pendant la journée pour décharger le stress et la tension et soutenir cette bascule le soir en incorporant à vos dîners des aliments « pro-sommeil » confie notre experte. Ce sont tous les aliments sérotoninergiques (lentilles, pois chiche, banane, amandes, céréales complètes, yaourt…) qui vont aider à sécréter de la sérotonine, qui est le précurseur de la mélatonine, l’hormone qui induit le sommeil. En faisant cela, vous aidez votre corps à mieux différencier le jour de la nuit, ce qui facilite l’endormissement et un sommeil plus profond, même quand on se sent débordé.

Le sommeil doit être considéré comme une priorité. Tout comme un rendez-vous important, bloquez-le dans votre agenda. En le traitant comme une tâche non négociable, vous vous donnerez une meilleure chance de vraiment vous reposer. Enfin, essayez d’aller au lit et de vous lever à des heures fixes tous les jours. Un rythme constant aide le corps à mieux réguler son horloge biologique. Un environnement calme, sombre, frais et confortable peut rendre le sommeil plus efficace, même quand on a « que » 7 ou 8 heures à y consacrer.


Source : JDF Santé

La meilleure boisson pour les reins : elle nettoie et prévient la formation des calculs

La meilleure boisson pour les reins : elle nettoie et prévient la formation des calculs

« Elle est super bonne ! » commente notre naturopathe.


Les reins sont des organes trop négligés en santé. Pourtant ce sont de véritables stations d’épuration qui filtrent, chaque jour, près de 180 litres de sang. Lorsque les déchets présents dans l’urine filtrée par les reins sont trop concentrés, des cristaux se forment et s’agglomèrent : ce sont les fameux « calculs rénaux ». lls font très mal. Pour les prévenir, il faut maintenir « une alimentation la plus riche et variée possible, et boire au minimum 1,5 litre d’eau par jour » nous rappelle d’emblée la naturopathe Inna Touré. Elle recommande une boisson particulière, excellente pour nettoyer les reins.

Pour la réaliser, une fleur suffit. « Elle ne fait pas partie des plantes traditionnellement utilisées pour la santé rénale », relève Inna Touré. Pourtant, elle combine « un double effet hypotenseur et diurétique très doux, ce qui la rend intéressante dans la prévention des calculs rénaux ». Ses acides citriques et maliques « soutiennent la diurèse, c’est-à-dire le fait d’uriner plus souvent » ce qui dilue les urines et limite la cristallisation des minéraux. Elle fournit aussi des anthocyanes, antioxydants « capables de réduire la production de radicaux libres, avec un bénéfice direct sur la santé cardiovasculaire ». Un rôle clé, car reins et circulation sont liés : « Si les parois des veines et artères s’abîment, elles deviennent un terrain favorable à la formation de calculs », précise la naturopathe. Enfin, ses flavonoïdes « favorisent la vasodilatation », optimisant la circulation et l’élimination des déchets.

Cette fleur précieuse est l’hibiscus, très populaire en Afrique de l’Ouest où elle donne le fameux « bissap » et facilement disponible en France. « Elle est super bonne ! » commente la naturopathe. Son goût fruité et acidulé en fait une base idéale pour des infusions bien-être, à condition de choisir une fleur de qualité. « Dans le commerce, il existe de nombreuses boissons à l’hibiscus, mais leur concentration en principes actifs est incertaine. » Le bon réflexe : se fournir chez un herboriste et préparer son infusion maison. Deux à trois tasses par jour suffisent pour profiter de ses bienfaits rénaux.

Pour une action renforcée, Inna Touré propose de l’associer à d’autres plantes excellentes pour les reins mais moins agréables au goût. Le délicieux goût de l’hibiscus permet par exemple d’apprécier le pissenlit, une plante diurétique riche en potassium, et le bouleau. Ce dernier est « reminéralisant et drainant : il stimule l’envie d’uriner et nettoie le système rénal » conclut la naturopathe.

Merci à Inna Touré, naturopathe, oligothérapeute et autrice du livre « Mon cahier d’oligothérapie » (éd. Mosaïque Santé).


Source : JDF Santé

Validé par les cardiologues : le test de marche de 6 minutes est le plus efficace pour savoir si le coeur va mal

Validé par les cardiologues : le test de marche de 6 minutes est le plus efficace pour savoir si le coeur va mal

Il permet de déceler très tôt une altération cardiaque.


Prendre soin de son cœur est essentiel car il est le moteur de l’organisme. Pourtant, une insuffisance cardiaque – lorsque le cœur peine à pomper suffisamment de sang – peut parfois s’installer et évoluer silencieusement, sans symptômes évidents au départ. C’est pourquoi les médecins, en particulier les cardiologues, ont besoin d’outils fiables et objectifs pour détecter précocement une dégradation de la fonction cardiaque, bien avant de sévères conséquences.

Historiquement, les cardiologues utilisent la classification NYHA (New York Heart Association) de 1928 pour déterminer si un cœur va bien ou mal, mais elle a l’inconvénient de reposer sur l’interprétation subjective des symptômes rapportés par le patient, ce qui manque de fiabilité et de pertinence. Dans une étude à paraître en novembre 2025 dans The American Journal of Cardiology, des cardiologues canadiens ont validé une méthode plus concrète et plus objectif, permettant de déceler une altération du cœur. Ils l’appellent le « Test de Marche de 6 Minutes » (ou TM6) : c’est une épreuve physique où l’on demande au patient de parcourir la plus grande distance possible en 6 minutes sur un tapis de marche à plat.

Si le patient arrive à marcher une grande distance, c’est bon signe : cela montre que son cœur fonctionne bien. Par contre, s’il ne peut parcourir qu’une faible distance, c’est un signal d’alarme : son cœur a du mal. L’étude ne donne pas de seuils de distance précis pour définir l’état du cœur. Néanmoins, il existe des repères basés sur d’autres travaux de recherche : une distance inférieure à 300 mètres est un seuil couramment cité en cardiologie. Cela peut indiquer que l’insuffisance cardiaque est sérieuse et que la capacité du patient à fonctionner est fortement limitée. Une distance supérieure à 420 mètres traduit en revanche une bonne capacité fonctionnelle. 

Grâce à ce test, 45 % des participants de l’étude ont été considérés comme plus malades que les cardiologues ne le pensaient au départ. Leur prise en charge a pu rapidement être ajustée et leur risque cardiaque réduit. Au-delà des tests, quelques règles d’or permettent de prévenir les problèmes cardiaques : une alimentation équilibrée (riche en fruits et légumes, pauvre en graisses saturées et en sel), une activité physique régulière (marche rapide, natation) et, bien sûr, limiter les facteurs de risque (tabac, alcool, hypertension, diabète…). 


Source : JDF Santé

Cunnilingus : définition, risques, quelles maladies peut-on attraper ?

Cunnilingus : définition, risques, quelles maladies peut-on attraper ?

Le cunnilingus a déjà été expérimenté par 90% des femmes, et pas seulement en guise de préliminaires. Il peut néanmoins être vecteur de maladies… Conseils.


C’est quoi un cunnilingus ?

Le cunnilingus ou plutôt « cunnilinctus » de son nom officiel vient du latin « cunnus » qui veut dire « con » en français (le « con » désignant la vulve) et de « linctus » qui veut dire « lécher ». On l’appelle aussi « baiser vulvaire » ou « baiser clitoridien ». « Quand c’est un homme qui offre ce baiser, 42 % des femmes obtiennent un orgasme, quand c’est une femme qui donne ce baiser à une autre femme, l’orgasme surviendrait dans une proportion voisine de 95 % : une femme sait mieux qu’un homme ce qui est bon pour elle. Par conséquent, il est indispensable que l’homme améliore sa connaissance de la femme » rappelle le Dr Gérard Leleu, médecin sexologue dans son livre A vous le 7e ciel.

Quels sont les risques du cunnilingus ?

Le cunnilingus est pourvoyeur d’orgasmes intenses chez la femme. La sexualité féminine s’étant libérée de nombreux tabous avec le temps, elle offre aujourd’hui une place de choix à cette pratique sexuelle devenue bien plus qu’un simple préliminaire utile à la lubrification puis à la pénétration. Dans un sondage publié par l’Ifop en 2019, 90% des femmes interrogées ont confirmé avoir déjà reçu un cunnilingus au cours de leur vie dont 40% « souvent ». Mais avec l’augmentation du nombre de partenaires au cours de la vie sexuelle, les risques sont plus fréquents (que ce soit pour la personne qui reçoit le cunnilingus ou qui le fait), surtout quand il n’y a pas de protection (digue dentaire).

Peut-on attraper le chlamydia avec un cunnilingus ?

« Sans digue dentaire, le cunnilingus peut transmettre des infections sexuelles comme le gonocoque et la chlamydia, par les liquides, les leucorrhées (pertes blanches)« , explique le Dr Andreea Matefi, gynécologue et thérapeute de couple. La gonococcie est le nom de la maladie sexuellement transmissible due au microbe gonocoque Neisseria gonorrhoeae. Chez la femme, l’infection peut se traduire par des démangeaisons génitales, des pertes inhabituelles, des douleurs lors des rappels sexuels et des brûlures en urinant. Chez l’homme, elle se manifeste par une urétrite. Cette pathologie se soigne par la prise d’antibiotiques. Les chlamydioses sont, elles, dues à des bactéries appelées Chlamydia trachomatis. Elles touchent autant les hommes (qui développent aussi une urétrite) que les femmes. Le problème c’est que très souvent, la chlamydiose n’entraîne pas de symptôme. On peut ainsi la transmettre sans le savoir. Or, non soignée, elle peut entraîner une salpingite chez la femme qui peut être à l’origine d’une stérilité ou d’une grossesse extra-utérine. D’où l’importance de se faire dépister régulièrement si on change souvent de partenaires sexuels. 

Peut-on attraper de l’herpès avec le cunnilingus ?

Le cunnilingus expose au risque d’herpès génital si celui qui le prodigue a de l’herpès (un bouton de fièvre par exemple). « C’est une transmission de liquide à liquide, le virus rentre dans les cellules de la femme par ses sécrétions et peut après entraîner des poussées d’herpès » explique le Dr Matefi. La transmission peut se faire 15 jours avant l’apparition du bouton de fièvre « car le virus de l’herpès est déjà dans la salive » . Heureusement cependant, le risque n’est pas systématique : « Le système immunitaire de la femme va se battre donc elle ne va pas forcément développer un herpès génital à chaque fois qu’un homme qui a un herpès buccal va lui faire un cunnilingus, rassure notre interlocutrice. Par contre si elle n’a pas d’anticorps, que son système immunitaire est un peu défaillant, qu’elle est fatiguée ou qu’elle a ses règles, là potentiellement il y a plus de risque de transmission. Mais dans tous les cas, elle ne peut pas le savoir à l’avance. »

Peut-on attraper une hépatite avec le cunnilingus ?

Hépatites B et C peuvent s’attraper lors d’un cunnilingus. Comment ? S’il y a des lésions dans la bouche de celui qui donne le cunnilingus (comme en cas de gingivite) ou au niveau du sexe de la femme. Pour que le virus des hépatites en question se transmette, il faut qu’il y ait un contact de sang à sang. Pour l’hépatite B, le risque reste « très faible sauf si le cunnilingus est pratiqué pendant les règles » précise le site Hepatites-info-service. Il existe par ailleurs un vaccin contre l’hépatite B, remboursé par la Sécurité sociale. Après la contamination du virus de l’hépatite C (VHC), il n’y a souvent aucun symptôme et certaines personnes éliminent l’infection spontanément ce qui ne les empêche pas de pouvoir être réinfectées. Contrairement à l’hépatite B, le VHC devient chronique dans 80% des cas. 

« Si on a un partenaire à un temps 0, il est possible que le HPV ne se déclenche que deux à trois ans plus tard »

La transmission du VIH est-elle possible lors du cunnilingus ?

Le virus du VIH, responsable du Sida, peut se transmettre lors d’un cunnilingus non protégé s’il y a des lésions permettant au virus de pénétrer dans le sang de la personne non infectée. Par exemple « s’il y a des grosses gingivites (saignements au niveau des gencives), des saignements après le rasage, des menstruations » détaille le Dr Matefi. Il faut qu’il y ait un contact entre le sang des deux protagonistes. La salive ne transmet pas le VIH donc s’il n’y a pas de lésion, il n’y a pas de risque de transmission, « c’est avéré ».

 Le papillomavirus se transmet-il par le cunnilingus ?

L’infection à papillomavirus humain (HPV) est l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente.« tout le monde en a eu au moins un, une fois dans sa vie, qu’il s’en rende compte ou pas ». Il existe effectivement entre 200 et 250 sortes d’HPV. Le risque survient quand on est contaminé par un HPV dit « à risque » car associé à la survenue de cancers du col de l’utérus et de cancers ORL (gorge…). L’état du système immunitaire est important au moment de la transmission : « Certains systèmes immunitaires vont éliminer le virus. D’autres ne vont pas l’empêcher de se développer (10% des cas). C’est assez long, le virus ne flambe pas comme ça. Si on a un partenaire à un temps 0, il est possible que le HPV ne se déclenche que deux à trois ans plus tard » poursuit-elle. D’où l’importance, pour les femmes, d’être suivies régulièrement par un gynécologue. D’autant que les hommes ne sont jamais dépistés. « Ils ne viennent pas en consultation, on ne leur dit pas non plus d’aller voir un dermatologue pour savoir s’il y a des zones infectées au niveau de leur gland. C’est un tabou en France. Parler de sexualité à un homme c’est compliqué, remarque la gynécologue. La femme porte donc la charge parce qu’une fois qu’elle est dépistée, si elle a un partenaire régulier ou auquel elle tient, elle va l’orienter vers un dermatologue qui va le dépister. » 

► Faut-il éviter le cunnilingus après un test positif au papillomavirus ? « S’il n’y a pas de condylomes (verrues génitales) à l’extérieur au niveau de la vulve, il y a moins de risque de transmission du virus s’il y a seulement un cunnilingus (et pas de pénétration, de fellation…) »  répond la gynécologue. Il ne faut pas hésiter à en discuter avec le médecin traitant ou la gynécologue.

Syphilis et cunnilingus : les chancres contagieux ?

La syphilis est une maladie infectieuse due à une bactérie appelée Treponema pallidum ou « tréponème pâle ». Elle se transmet lors de rapports non protégés : vaginaux, anaux et bucco-génitaux (fellation et cunnilingus). Comment ? Par contact avec les chancres présents sur la vulve, même s’il n’y a pas de lésions. Les chancres ressemblent à des lésions rondes uniques, de couleur rosée, dures, mais non douloureuses au niveau des organes génitaux externes, sur le gland chez l’homme ou la vulve, le vagin ou le col chez la femme. S’il y a des chancres, il ne faut pas faire de cunnilingus, au risque sinon d’être contaminé.

« Il y a des risques supplémentaires de pratiquer un cunnilingus pendant les règles »

Le cunnilingus est-il plus risqué pendant les règles ?

Oui. « Il y a des risques supplémentaires de pratiquer un cunnilingus pendant les menstruations, répond la gynécologue, par rapport à la transmission du virus du Sida (ou de celui de l’hépatite B ou C). Par contre, si c’est un partenaire stable, connu, avec des sérologies négatives, là, il n’y a pas de risque. »

Combien de temps après un rapport à risque, se fait-on dépister ?

Vous avez échangé un cunnilingus avec un(e) partenaire de passage ? Ou avec plusieurs partenaires ? Sans digue dentaire… Dans le doute d’une éventuelle contamination (avec les risques évoqués ci-dessus), il faut se faire dépister. Pour prévenir d’éventuelles complications chez vous et de nouvelles transmissions à vos futur(e)s partenaires.

► Pour les sérologies des IST (chlamydia, gonocoque, hépatite B, C, VIH, syphilis…) : il faut attendre au moins 6 semaines après le rapport. Sauf en cas de signes cliniques (comme la survenue de chancres…). Dans ce cas, consulter dès leur survenue.

► En cas de sexualité variée, de partenaires multiples : faire un dépistage une à deux fois par an. « Pour le HPV, il faut se faire dépister tous les ans s’il y a un changement de partenaire et pas forcément de protection », recommande le Dr Matefi. La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande aux femmes de se faire dépister tous les 3 ans mais comme le souligne la gynécologue, cette recommandation ne tient pas compte de la sexualité de chacun : partenaires multiples, reprise d’une activité sexuelle…

Merci au Dr Andreea Matefi, docteur en médecine, Spécialité médecine générale et titulaire du DIU en Gynécologie médicale. 

Sources

  • Dépistage organisé du cancer du col de l’utérus. Définition des indicateurs de performance et format des données pour l’évaluation du programme national, Santé Publique France, 29 mars 2022
  • Étude Ifop pour ELLE réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 28 au 29 janvier 2019 auprès d’un échantillon de 1 007 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.


Source : JDF Santé