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43 millions de Français prennent ce médicament : il est dangereux pour les reins, surtout après 65 ans

43 millions de Français prennent ce médicament : il est dangereux pour les reins, surtout après 65 ans

Une étude de longue durée met en lumière des complications que l’on n’associe pas toujours à ce médicament.


Une étude de longue durée met en lumière des complications que l’on n’associe pas toujours à ce médicament.

Plus de 415 millions de boîtes délivrées en un an auprès de 43 millions de patients. Présent dans presque toutes les armoires à pharmacie, ce médicament est un allié contre les douleurs du quotidien. S’il est si utilisé, c’est parce qu’il bénéficie d’une image de médicament sûr et bien toléré. Ce qui est vrai dans la majeure partie du temps mais une nouvelle étude met en lumière un lien entre sa prise régulière et plusieurs complications « graves » notamment pour les reins des plus de 65 ans.

Les auteurs ont examiné les données de santé de plus de 180 000 personnes prenant ce médicament régulièrement et les ont comparées à celles de plus de 400 000 personnes qui n’en prenaient pas. « L’objectif principal était d’examiner la sécurité de [cet] acétaminophène oral à sa dose thérapeutique chez les adultes âgés de 65 ans et plus », expliquent les chercheurs dans « Arthritis Care & Research ». En suivant ces patients sur 20 ans (de 1998 à 2018), ils ont observé que le groupe exposé au traitement présentait « un risque accru de perforation, d’ulcération ou de saignement, d’ulcères gastroduodénaux, de saignement gastro-intestinal, d’insuffisance cardiaque et d’hypertension ». Le résultat le plus inquiétant concernait les reins.

Chez les personnes de plus de 65 ans prenant chroniquement cet analgésique, le risque de développer une maladie rénale chronique augmentait d’environ 20% par rapport à celles qui n’en prenaient pas. Les chercheurs ont également mis en évidence une relation « dose-réponse » évidente : plus la consommation du médicament était importante et régulière, plus il était mauvais pour les reins. Le médicament en question est le paracétamol, également appelé acétaminophène et présent dans les populaires Doliprane©, Dafalgan© ou Efferalgan©. « Malgré son innocuité apparente, le paracétamol est associé à plusieurs complications graves » déclarent les scientifiques. Selon le site Statista, la France est la plus importante consommatrice de paracétamol en Europe.

La prudence est donc de mise chez les seniors. « Son utilisation comme analgésique oral de première intention pour les affections chroniques chez les personnes âgées doit être soigneusement réévaluée » estiment-ils. En France, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) rappelle les règles de bon usage du paracétamol : prendre la dose la plus faible possible, sur la durée la plus courte, respecter un intervalle d’au moins 4 à 6 heures entre les prises et ne jamais dépasser la dose maximale recommandée (généralement 3 grammes par jour pour un adulte sans pathologie particulière). Enfin, il est essentiel de demander l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien, surtout en cas de traitement prolongé.


Source : JDF Santé

Symptômes du TDAH : les comprendre chez l'enfant, la femme et l'adulte

Symptômes du TDAH : les comprendre chez l'enfant, la femme et l'adulte

Quand on évoque le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH, ou ADHD en anglais), on pense souvent à l’hyperactivité, à l’agitation… Pourtant, ce trouble est bien plus complexe et se manifeste aussi par des symptômes moins visibles, parfois difficiles à repérer au quotidien.


Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble neurodéveloppemental qui entraîne des difficultés à se concentrer, à contrôler ses impulsions ou à réguler son niveau d’activité. Il apparaît dès l’enfance et peut persister à l’âge adulte, souvent sous des formes plus discrètes. Ces manifestations peuvent affecter la vie scolaire, professionnelle ou relationnelle. Longtemps associé aux enfants agités, le TDAH est aujourd’hui mieux reconnu chez l’adulte, et notamment chez les femmes, dont les symptômes passent souvent inaperçus. La chanteuse Louane avait d’ailleurs évoqué ce trouble dont elle est atteinte, sur le plateau de C à Vous en janvier 2023, : « ça ne se voit pas, mais c’est assez handicapant au quotidien ». Une prise de parole qui a contribué à sensibiliser le public et à rappeler l’importance de savoir repérer ses signes, chez l’enfant comme chez l’adulte.

Quels sont les symptômes du TDAH ?

Selon l’OMS, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité se caractérise par un schéma persistant (au moins 6 mois) d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité dans plusieurs situations ou cadres : à la maison, à l’école, au travail, avec des amis ou des parents.

► Ces symptômes se manifestent avant l’âge de 12 ans, entre le début et le milieu de l’enfance (bien que certains individus ne présentent des symptômes cliniques que plus tardivement).

► Le degré d’inattention et d’hyperactivité-impulsivité est en-dehors des limites de la variation normale attendue pour l’âge et le niveau de fonctionnement intellectuel.

► L’inattention désigne une difficulté importante à maintenir l’attention sur des tâches

► L’impulsivité est une tendance à agir en réponse à des stimuli immédiats, sans réflexion ni prise en compte des risques et des conséquences.

La manifestation des symptômes peut varier d’un individu à l’autre et changer au cours du développement. Ils ne s’expliquent pas mieux par un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental et ne sont pas dus à l’effet d’une substance ou d’un médicament.

Quels symptômes du TDAH chez l’adulte ?

« Le trouble de l’attention est moins visible, mais provoque encore de nombreux désagréments. Les difficultés d’organisation, de planification et de gestion« , précise Romane Nicolay. La distraction va se manifester par des rendez-vous manqués, des pertes de documents et des oublis fréquents, par exemple. Du côté de l’hyperactivité, on retrouve aussi les mêmes symptômes que chez l’adolescent c’est-à-dire l’agitation, l’inconfort lors de l’attente… L’adulte TDAH reste aussi impulsif. « Il a tendance à prendre des décisions trop rapidement et à ne pas réfléchir avant de parler. Il supporte mal les frustrations et son humeur est souvent variable« , développe la neuropsychologue. Le TDAH adulte « s’associe fréquemment à d’autres troubles, tels que lesnote la Haute Autorité de Santé. Les symptômes à l’âge adulte sont fortement

Quels sont les symptômes d’un TDAH chez la femme ?

Chez les filles, le TDAH peut se manifester différemment. « Elles ont tendance à présenter une forme dite inattentive c’est-à-dire avec plus de symptômes d’inattention que d’hyperactivité/impulsivité« , révèle la neuropsychologue. A contrario, les garçons ont tendance à présenter une « Cette présentation différente peut, malheureusement, retarder le diagnostic du TDA/H chez la femme et, dès lors, sans prise en charge, engendrer plus de difficultés. Cependant, cette différence tend à disparaître à l’âge adulte« , indique la spécialiste. Pour elle, on constate uneLes femmes auront tendance à présenter desdépression, anxiété, troubles alimentaires…)addictions, troubles du comportement…) ». 

Quels sont les symptômes d’un TDAH chez l’enfant ?

Chez l’enfant présentant un TDAH, la scolarité va être un des plus grands problèmes, les symptômes interférant sur ce plan. Romane Nicolay détaille les manifestations dans ce cadre. « En classe, ces enfants éprouvent un« . Pour la neuropsychologue, malgré l’effort et l’investissement parental à la maison, le temps consacré aux devoirs est « un véritable enfer« . « Les devoirs vont comporter beaucoup d’erreurs,« , décrit la spécialiste. À l’adolescence, l’hyperactivité évolue en agitation interne,L’attention, quant à elle, ne fluctue pas, elle demeure stable indépendamment de l’âge tandis que les demandes en matière d’organisation et de concentration vont augmenter« , décrit la professionnelle. Les difficultés attentionnelles et organisationnellesestime de soi avec des attitudes défensives (voire un repli), une démotivation, la dépression et des contestations gratuites et incessantes. « En raison de son impulsivité, l’adolescent TDAH peut difficilement maîtriser les dangers ainsi que les limites et les conséquences de ses actes. À cet âge, il est à la recherche de sensations et de nouveautés pouvant augmenter le facteur de risque d’accident de toutes sortes« . 

Quels sont les symptômes d’un TDAH chez le bébé ? 

Chez le bébé, il est difficile de poser un diagnostic certains présentant déjà des symptômes précurseurs et d’autres pas. « Certains parents vont rapporter des symptômes présents dès la grossesse, avec un enfant qui bouge déjà énormément dans le ventre, ou dans la jeune enfance avec des difficultés à l’endormissement ou une activité déjà accrue. D’autres vont seulement constater des difficultés à l’entrée en école primaire« , explique Romane Nicolay. Les symptômes d’inattention sont moins facilement repérables que les symptômes d’hyperactivité et d’impulsivité, car ils font moins l’objet de plaintes et de gêne fonctionnelle.

Quel test faire pour diagnostiquer un TDAH ?

Selon les recommandations internationales, le TDAH est diagnostiqué sur la base d’unIl est important de préciser que ce n’est pas sur base de questionnaires, de méthode d’imagerie ni de tests neuropsychologiques (test attentionnel, test d’inhibition …) que l’on peut attester d’un TDAH« , prévient Romane Nicolay. Il existe plusieurs pistes de prise en charge : thérapeutiques (thérapie cognitivo-comportementale,  psychoéducation, programmes de guidance parentale…) ou médicamenteuse (éthylphénidate (psychostimulant) et l’atomoxétine (non psychostimulant)..). Attention néanmoins. Ces derniers ne guérissent pas les personnes atteintes de TDAH, mais soulagent les symptômes et facilitent leur quotidien. 

Merci à Romane Nicolay, neuropsychologue spécialisé dans l’évaluation et la prise en charge du TDAH.


Source : JDF Santé

Le régime à éviter en automne : il affaiblit le système immunitaire, selon ce médecin

Le régime à éviter en automne : il affaiblit le système immunitaire, selon ce médecin

Certaines approches, pas assez encadrées médicalement, peuvent perturber le microbiote et impacter la santé négativement.


Certaines approches, pas assez encadrées médicalement, peuvent perturber le microbiote et impacter la santé négativement.

Rhume, maux de tête, frissons, fatigue… Alors que les virus reviennent en force en octobre, l’immunité est mise à rude épreuve. Et certains choix alimentaires peuvent affaiblir le système immunitaire. Un protocole nutritionnel en particulier attire l’attention des médecins. « Celui-ci exclut quasiment tous les fruits, la majorité des légumes et les sources de fibres – autant d’éléments essentiels à l’équilibre du microbiote intestinal, qui joue un rôle central dans le bon fonctionnement du système immunitaire », rappelle le Dr Jean-Michel Lecerf, médecin spécialisé en endocrinologie et maladies métaboliques.

À court terme, il peut avoir des bienfaits santé. Il contribuerait à la régulation de la glycémie, à la réduction des douleurs articulaires et des symptômes de certains types d’épilepsie. « Son protocole est très particulier, caractérisé par un apport extrêmement faible en glucides – généralement moins de 5 % de l’apport calorique total. Il est utilisé depuis plus d’un siècle pour traiter les cas d’épilepsie résistante aux médicaments. Dans ce contexte médical précis, les corps cétoniques produits par le métabolisme des graisses peuvent modifier l’activité électrique du cerveau, avec un effet antiépileptique reconnu » explique notre interlocuteur. Certaines études suggèrent aussi des effets positifs dans certaines pathologies cardiaques ou rénales. Mais à long terme, « attention », prévient le médecin.

‘En raison de ses effets possibles sur les défenses immunitaires, il devrait être envisagé uniquement de manière transitoire et avec un encadrement professionnel » estime le Dr Lecerf. Des recherches montrent qu’il peut baisser des anticorps protecteurs (IgA) et modifier certaines cellules immunitaires. En supprimant presque totalement les glucides, il oblige le cerveau à utiliser les corps cétoniques comme carburant alternatif, alors qu’il a besoin en permanence de glucose pour fonctionner correctement. C’est de là qu’il tire son nom de régime « cétogène ».

Suivie sur le long terme, ce type d’alimentation restrictive peut induire des carences et avoir des répercussions sur la réponse immunitaire. En période automnale, un apport régulier en vitamines, minéraux, fibres et polyphénols issus des fruits et légumes contribue à optimiser les mécanismes de défense de l’organisme. Mieux veut donc faire l’impasse sur cette alimentation.


Source : JDF Santé

Ces remèdes sont les meilleurs pour trouver le sommeil

Ces remèdes sont les meilleurs pour trouver le sommeil

Recourir à des méthodes naturelles peut contribuer à l’endormissement et éviter les insomnies, réveils multiples ou précoces en pleine nuit. Notre naturopathe nous donne ses conseils.


Difficultés à s’endormir, réveils la nuit, apnée, insomnie… Il existe plusieurs remèdes naturelles (notamment à base de plantes) reconnus pour leurs bienfaits sur le sommeil. « Notre organisme a besoin de plus de 7 heures de sommeil par nuit. En deçà de 6 heures par nuit, un adulte ne « recharge pas ses batteries », et n’opère pas le « nettoyage » de son organisme« , rappelle Angélina Jeandel, naturopathe. Le « nettoyage » est défini en médecine chinoise par l’activité des organes (vésicule biliaire, foie, poumons, intestin, estomac) durant la nuit pour faire une détox. Le foie, par exemple, traite les toxines entre 1 heure et 3 heures du matin. » Le sommeil est alors indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. « On a bien dormi quand on s’endort facilement, on réalise des nuits complètes sans réveil nocturne, on présente un réveil naturel où l’on se sent en pleine forme », résume t-elle.

Quels sont les remèdes naturels en cas d’insomnie ?

« En cas d’insomnie, au bout de 20 minutes, il est préférable de se lever sinon on risque de faire passer le message au cerveau que le lit, c’est aussi fait pour rester éveillé; et enclencher ainsi, le cercle vicieux de l’insomnie « , préconise Angélina Jeandel, naturopathe.

► En florithérapie : le remède des fleurs de Bach Rescue nuit est un complexe tout prêt, à utiliser en cas d’insomnie.

► En aromathérapie, par voie olfactive : « la diffusion de l’huile essentielle (HE) de lavande officinale, le soir au coucher, réduirait le taux de glutamate, substance qui accélère la vigilance du système nerveux » préconise la naturopathe. Ou « l’HE de basilic tropical, laquelle booste le taux de GABA, le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central. C’est lui qui met un frein à nos stress, nos pensées folles, nos inquiétudes« .

► En gemmothérapie (bourgeon) : le cassis, ou le tilleul. La gemmothérapie utilise la partie embryonnaire de la plante (bourgeon, jeune pousse ou radicelle), laquelle a la propriété de concentrer l’ensemble des principes actifs de la plante. Elle se présente sous la forme de macérât (la présence d’alcool interdit le remède aux femmes enceintes et allaitantes, aux enfants et aux personnes en sevrage alcoolique). A prendre selon la posologie indiquée par le fabricant du produit.

► Consommer chaque jour des aliments riches en magnésium, vitamine du groupe B, omega 3, zinc, tryptophane (un précurseur de la sérotonine aux propriétés sédatives) : banane, amande, poisson, légumineuses.

Quels remèdes naturels pour bien dormir ?

► Utiliser la phytothérapie : passiflore, valériane, eschscholzia, mélisse, aubépine, tilleul, camomille, verveine. Soit en infusion (on peut en associer plusieurs). Soit en teinture-mère à la posologie indiquée par le fabricant du produit choisi.

► Ecouter son corps : quand on ressent le besoin d’aller se coucher, il faut se mettre au lit.

► Gérer son stress avant d’aller se coucher : par du yoga, de la méditation, de la cohérence cardiaque, et ses émotions : avec les fleurs de Bach.

► Eviter le sport le soir car il augmente la température corporelle à un moment ou naturellement elle diminue pour préparer au sommeil. En revanche, le sport le matin augmente le temps de sommeil lent profond.

► Essayer d’avoir un rythme régulier : se lever et se coucher tous les jours à la même heure.

► Consommer chaque jour des aliments qui apportent les nutriments nécessaires à l’endormissement : magnésium, vitamine du groupe B, omega 3, zinc, tryptophane (un précurseur de la sérotonine) : banane, amandes, poissons, légumineuses.

► Eviter les protéines au dîner qui stimule l’activité de l’organisme.

► Diminuer les excitants : alcool, caféine, tabac, drogues.

► Boire du jus de cerise qui augmente le taux de sérotonine et de mélatonine.

► En florithérapie : les fleurs de Bach Impatiens pour se détendre et ne plus faire 1000 choses à la fois, parfaitement indiquées pour les personnes constamment en sur-régime et donc incapables de se détendre à l’heure du coucher. Où White chestnut pour ne plus avoir de ruminations mentales qui empêchent l’endormissement.

► En aromathérapie : l’HE de lavande officinale peut être utiliser sans risque, mais ponctuellement, directement sur la peau, sur les poignets, au niveau du plexus solaire, où sur la plante des pieds, pour se détendre et bien dormir. Pour les femmes enceintes, préférer l’HE de mandarine verte : 1 goutte sur l’oreiller (à retourner pour éviter tout contact avec les yeux ou la peau), le soir, de 3 jours à plusieurs semaines.

► Eviter les ondes magnétiques (wifi, bluetooth, 3G/4G), les électroménagers connectés, et les écrans lumineux des télévisions, ordinateurs et smartphones.

Quels remèdes naturels contre l’apnée du sommeil ?

L’apnée du sommeil correspond à une succession d’interruption de la respiration durant le sommeil (apnée), ou des réductions (hypopnées), dus, dans la majorité des cas, à des obstructions au niveau de la gorge. Elle « n’empêche pas la personne de s’endormir« , souligne Loïc Plisson, permathérapeute, mais elle perturbe son sommeil, et a pour conséquences de la fatigue, des maux de tête, des troubles de l’humeur, de la libido, de l’attention, une somnolence durant la journée. Il est nécessaire d’identifier les causes possibles, pour trouver le bon traitement. Les remèdes naturels vont soulager, et compléter les traitements classiques par appareillage.

► Position pour dormir : surélever un peu la tête en relevant la partie supérieure du lit. Eviter de dormir sur dos.

► En homéopathie : Kalium carbonicum, opium, calcarea carbonica, lycopodium clavatum, nux vomica, magnesia phosphorica, lachesis mutus, natrum sulfuricum. Consulter un médecin-homéopathe pour adapter le traitement à votre besoin spécifique.

► En diététique : le surpoids est un des facteurs aggravant de l’apnée du sommeil. Perdre un peu de poids en suivant une alimentation saine et équilibrée, sans alcool, sans boisson gazeuse, et en évitant les fruits à la fin des repas, et en privilégiant les sources d’antioxydants, d’oméga-3, de vitamines B.

► L’acupuncture.

► La sophrologie permet d’activer les ressources dans un accompagnement pluridisciplinaire, pour la gestion du stress et des émotions, de la respiration, et le rapport à son corps.

► Travailler son souffle : respirer à plein poumons au cours d’une balade quotidienne d’au moins 30 minutes. Chanter où souffler dans un instrument de musique chaque jour, permet de travailler son souffle, les muscles de la gorge, et muscler sa langue. Cette « gymnastique » stimule la fermeté des tissus de la sphère laryngée, afin d’éviter le relâchement trop important des muscles pendant le sommeil, et l’asphyxie par obstruction de la gorge.

► Laver son nez avec de l’eau salée (eau de mer par exemple) le soir, pour le dégager le passage nasal pour la nuit.

Quels remèdes naturels contre les cauchemars ?

► En aromathérapie, par voie olfactive : la diffusion d’HE de camomille romaine a un effet calmant et déstressant immédiat. Où d’HE petit grain bigarade, laquelle permet de calmer les nerfs et de retrouver son calme dans les situations de stress. Elle aide à relativiser, à retrouver énergie et joie de vivre. Ces deux HE ont des vertus relaxantes et anxiolytiques reconnues. Pour les enfants, l’hydrolat aromatique de fleur d’oranger amer peut permettre aux plus petits de s’endormir, et de retrouver le sommeil en cas de pleurs et de cauchemars : 2 pulvérisations sur l’oreiller le soir au coucher ou en cas de réveil nocturne.

► En aromathérapie, par voie cutanée : Pour bien dormir, sans cauchemar, en cas de peur du noir et d’angoisse au moment du coucher, il est possible d’appliquer sur les poignets le soir au coucher, 1 goutte d’HE de mandarine verte additionnée de 3 gouttes d’huile végétale (HV) de macadamia ou de noyau d’abricot, et de le respirer profondément.

► En florithérapie : la fleur de Bach Mimulus est indiquée aux personnes anxieuses qui ont peur de ne pas trouver le sommeil (ce qui en rajoute à l’insomnie) et sujettes aux cauchemars.

Précautions d’emploi

  • L’application d’huile essentielle pure reste ponctuelle, effectuée sur des personnes l’ayant déjà testée et n’ayant eu aucune réaction allergique.  
  • L’HE de mandarine verte est photosensibilisante. Il faut éviter toute exposition au soleil dans les 3 à 6 heures suivant l’application (selon le taux d’ensoleillement).
  • L’utilisation des HE est contre-indiquée aux femmes enceintes, allaitantes, et aux personnes épileptiques.

Merci à Angélina Jeandel, naturopathe à Fontenay-aux-Roses et à Paris, et à Loïc Plisson, permathérapeute, à Blois.


Source : JDF Santé

"C'est peut-être vous" : Eléonore, 4 ans, cherche celui qui peut lui sauver la vie

"C'est peut-être vous" : Eléonore, 4 ans, cherche celui qui peut lui sauver la vie

Atteinte d’une aplasie médullaire, cette fillette « n’a plus de globules rouges, plus de gobules blancs et plus de plaquettes ».


Jusqu’à cet été 2025, la vie d’Eléonore était tout ce qu’il y a de plus normale pour une enfant de 4 ans. En vacances chez ses grands-parents, elle passait ses journées à jouer au Club Mickey. Mais un jour, elle revient avec quelques bleus. « À la fin de la semaine, elle en était couverte », nous raconte le Dr Anne-Laure Rousseau, amie de la famille. Le directeur du club alerte ses grands-parents : « Cette petite fille ne va pas bien. » Prise en charge à l’hôpital, elle passe plusieurs examens et le diagnostic tombe rapidement : Eléonore est atteinte d’une aplasie médullaire, une maladie rare et grave qui implique l’arrêt du fonctionnement de sa moelle osseuse. La moelle osseuse est indispensable à la vie.

« Elle n’a pas de globules rouges, pas de globules blancs et pas de plaquettes or les plaquettes permettent au sang de coaguler », explique le Dr Rousseau. Voilà pourquoi la petite fille avait autant de bleus. « Au départ, les médecins ne savent pas pourquoi elle a cette maladie, si c’est constitutionnel ou si c’est acquis » poursuit le médecin. « Elle est très fragile, elle doit être transfusée souvent. Elle doit être protégée pour ne pas attraper d’infections (comme elle n’a pas de globules blancs donc pas de défenses immunitaires, NDLR). Elle n’a pas pu faire sa rentrée en maternelle, c’est très difficile pour elle et sa famille. » 

Eléonore peut guérir si elle trouve un donneur de moelle osseuse compatible. « La carte d’identité de son sang est rare, ses parents et sa famille ne sont pas compatibles. Il y a 1 chance sur 1 million d’être compatible avec elle. On cherche ce donneur, en France, dans le monde. Il est la seule personne à pouvoir donner à Eléonore une chance de vivre » soutient le médecin. Comment savoir si on est compatible avec Eléonore ? La première chose à savoir est qu’il faut avoir entre 18 et 35 ans pour s’inscrire comme donneur de moelle osseuse. « Il faut passer le message dans les Universités » défend le Dr Rousseau, le relayer sur les réseaux sociaux « et en parler autour de soi. Être ambassadeur du don de moelle osseuse, c’est déjà super ».

Si vous avez entre 18 et 35 ans et êtes en parfaite santé, il vous suffit d’aller sur le site de l’Agence de la biomédecine pour vous inscrire au don de moelle osseuse. Vous devrez ensuite réaliser un prélèvement salivaire ou une prise de sang pour établir la « carte d’identité biologique » de votre sang. C’est ce qui permet de savoir si vous êtes compatible avec Eléonore ou avec un autre patient en attente d’une greffe de cellules souches (cellules présentes dans la moelle osseuse). Si c’est le cas, l’Agence de biomédecine vous contactera. Dans 80% des cas, le don se fait par prélèvement sanguin et dure entre 3 et 4 heures. Dans 20%, il se fait directement dans les os du bassin, sous anesthésie. « Et la moelle osseuse se régénère » rassure le Dr Rousseau. Ces quelques heures peuvent sauver la vie d’Eléonore, ou d’un autre malade en attente d’une greffe.


Source : JDF Santé