Les huiles essentielles antifatigue, elles dynamisent l'organisme

Les huiles essentielles antifatigue, elles dynamisent l'organisme

A utiliser en goutte sur la peau, en diffusion, massage ou par voie orale.


L’entrée dans l’automne puis l’hiver est souvent synonyme de fatigue et de virus saisonniers qui rendent le quotidien pénible. Heureusement, les huiles essentielles sont vos alliées pour rester en forme. Voici celles à avoir toujours sur soi.

En automne spécifiquement « pour rebooster la glande de l’adaptation qui est la surrénale, on peut utiliser toutes les huiles essentielles de conifères : pin sylvestre, épinette noire, sapin baumier, et les associer au romarin » nous conseille conseille Christine Cieur,HE de romarin à 1,8 cinéole + 30 gouttes d’épinette noire dans un flacon de 5ml et compléter le reste du flacon avec de l’huile végétale d’amande douce, de jojoba (un peu moins gras) ou de chanvre (encore moins gras). Appliquer 5-6 gouttes au niveau du bas du dos, un peu au-dessus de la taille, le matin après la douche, pendant une dizaine de jours.

De manière générale, en cas de fatigue, les huiles essentielles à privilégier en diffusion sont celles de pin, sapin baumier ou d’épinette noire. « On peut les diffuser en association avec l’essence de citron car les agrumes ont un aspect doux mais dynamisant » précise la spécialiste. Dans un diffuseur : une dizaine de gouttes d’une huile essentielle de sapin au choix OU 10 gouttes d’une HE de sapin + 5 gouttes d’essence de citron. Autre association conseillée par notre spécialiste : romarin à 1-8 cinéole (qui améliore la concentration) et menthe poivrée quand on veut se tenir éveillé. Cette combinaison est parfaite lors d’un coup de mou en télétravail car elle lutte contre la fatigue intellectuelle.  On diffuse 5 gouttes de menthe poivrée + 10 gouttes de romarin. Si on n’a pas de diffuseur, on peut verser quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée ou de romarin sur un mouchoir que l’on pose près de soi.

Un virus vous a mis à plat ? Pour rebooster l’organisme, rien de mieux que leshuile essentielle de thym à linalol (un peu moins puissante en efficacité en revanche). Par voie orale : mélanger 15 gouttes d’huile essentielle de cannelle et 45 gouttes d’essence de citron. Prendre 2 gouttes de ce mélange et les mettre dans un peu de miel ou d’huile. A avaler le matin avant le petit-déjeuner. « Si on est vraiment très fatigué, on peut reprendre 2 gouttes le midi. » A faire pendant une semaine à 10 jours au maximum. 

En cas de fatigue nerveuse, il faut associer une huile essentielle de sapin comme l’épinette noire contre la fatigue et une huile essentielle qui détend pour contrer la nervosité. « Parmi les huiles essentielles calmantes, on peut utiliser l’huile essentielle de lavande ou de géranium selon l’odeur que l’on veut avoir, ou celle de mandarine mais elle peut être un peu plus irritante, ou encore d’ylang-ylang ou de marjolaine » conseille le Dr Cieur. En application locale (sur la peau) : mettre 20 gouttes d’épinette noire et 20 gouttes d’une huile essentielle calmante dans un flacon de 15 ml et compléter avec une huile végétale (amande, jojoba…). Appliquer 10 gouttes du mélange dans le bas du dos, sous la plante des pieds ou au pli des coudes, 2 fois par jour pendant 15 jours.

En convalescence, le corps a besoin de se réparer. Pour se relever de la fatigue, Christine Cieur conseille d’associer l’huile essentielle de cannelle à l’huile essentiel de ravintsara. « Celle-ci est antivirale, elle va poursuivre le travail contre la fatigue et permettre au corps de conserver une bonne immunité » argue-t-elle. Par voie orale : mélanger 15 gouttes d’huile essentielle de cannelle et 45 gouttes d’essence de citron. Prendre 2 gouttes de ce mélange et les mettre dans un peu de miel ou d’huile. A avaler le matin avant le petit-déjeuner, pendant une semaine à 10 jours au maximum. Ajouter en application locale 1 ou 2 gouttes d’huile essentielle de ravintsara sur les poignets ou au pli des coudes ou sur chaque plante des pieds, 1 fois par jour. 

Pour les sportifs qui ressentent un coup de mou, rien de mieux que le romarin et le laurier pour se rebooster. Par voie orale : mettre 1 goutte de laurier + 1 goutte de romarin à verbénone dans une cuillère à café de miel ou d’huile. Avaler 20 minutes avant l’effort et renouveler 10 minutes avant de commencer ou en application locale (sur la peau) : mélanger 15 gouttes d’HE de pin sylvestre + 15 gouttes d’HE de romarin à 1,8 cinéole + 30 gouttes d’épinette noire dans un flacon de 5ml et compléter le reste du flacon avec de l’huile végétale d’amande douce, de jojoba (un peu moins gras) ou de chanvre (encore moins gras). Appliquer 5-6 gouttes au niveau du bas du dos, un peu au-dessus de la taille, ou du poignet ou au pli des coudes, avant l’effort et après l’effort, pendant une dizaine de jours.

Si la fatigue persiste : consultez votre médecin. « Quand on fait de l’automédication, on ne peut pas se permettre d’utiliser les huiles essentielles au long cours », prévient le Dr Cieur. Si la fatigue persiste, ce n’est pas normal. « Si c’est à cause d’une alimentation déséquilibrée, d’un manque de vitamines ou d’oligo-éléments, vous serez toujours fatigué même si vous prenez des huiles essentielles. Sans oublier que parfois on peut avoir une pathologie qui évolue à bas bruit et dont on ne se rend pas compte comme on se stimule tout le temps. » La prise prolongée d’huiles essentielles peut par ailleurs déstabiliser l’équilibre de fonctionnement de l’organisme. Par exemple un excès d’huile essentielle de cannelle peut causer de l’hypertension. « Plantes et huiles essentielles peuvent avoir des actions de terrain, il ne faut pas l’oublier » conclut la pharmacienne.  


Source : JDF Santé

L'heure à laquelle prendre son petit-déjeuner pour éviter l'AVC

L'heure à laquelle prendre son petit-déjeuner pour éviter l'AVC

Vous êtes lève-tôt ?


Les maladies cardiovasculaires comme l’infarctus ou l’accident vasculaire cérébral (AVC) constituent la principale cause de mortalité dans le monde avec près de 19 millions de décès chaque année. Quasiment la moitié seraient attribuables à des facteurs de risque modifiables comme l’alimentation selon le réseau Global Burden of Diseases. La composition de nos assiettes ainsi que nos habitudes alimentaires auraient donc une influence directe sur notre risque cardiaque.

Dans la revue Nature, des chercheurs français, notamment de l’INRAE et l’INSERM, ont voulu déterminer l’heure à laquelle prendre son petit-déjeuner pour minimiser la survenue de maladies cardiovasculaires comme l’AVC. Ils ont analysé les données et les rythmes de prise alimentaire de 103 000 personnes suivies entre 2009 et 2022, dont 79% étaient des femmes avec un âge moyen de 42 ans. Leurs résultats font ressortir que sauter le petit-déjeuner ou le prendre tardivement est associé à une augmentation du poids corporel, du niveau de graisses dans le foie et du niveau de tissu adipeux, trois paramètres qui favorisent le risque d’avoir des maladies cardiovasculaires.

Selon ces chercheurs, il faut essayer de respecter trois choses : éviter de sauter le petit-déjeuner, éviter de prendre un petit-déjeuner tardif et laisser au corps une période de jeûne nocturne d’environ 12 heures. Mais plus on petit-déjeune tard, plus on augmente notre risque cardiovasculaire (une élévation de 6% du risque cardiovasculaire par heure, surtout chez la femme). Concrètement, une personne qui prend son petit-déjeuner à 9h à 6% de risque en plus qu’une personne qui prend son petit-déjeuner à 8h et 12% de risque en plus qu’une personne qui prend son petit-déjeuner à 7h. Donc idéalement, il faudrait prendre son petit-déjeuner avant 8h, mais pas trop tôt non plus pour avoir une période de jeûne nocturne de 12 heures : par exemple, dîner le soir à 19h30 et prendre son petit-déjeuner le matin à 7h30.  

Evidemment, la composition du petit-déjeuner a un rôle important dans la survenue des maladies cardiovasculaires. La Fédération française de cardiologie recommande de prendre une boisson chaude ou froide pour se réhydrater (thé, café, infusion, verre de lait ou verre d’eau), un produit protéiné (yaourt, fromage blanc, petit-suisse, fromage, truite, œuf…); un produit céréalier complet pour être rassasié (pain nordique, muesli sans sucre ajouté, flocons d’avoine…) et un fruit frais de saison et entier. 


Source : JDF Santé

Syndrome de la Tourette : causes, pourquoi des insultes ?

Syndrome de la Tourette : causes, pourquoi des insultes ?

Le syndrome de Gilles de la Tourette est une maladie neurologique connue pour entraîner des tics moteurs, sonores et vocaux (comme les insultes).


Décrit pour la première fois au 19e siècle par le neurologue français Georges Gilles de la Tourette, le syndrome de Gilles de la Tourette toucherait 1 personne sur 2000 en France. Cette maladie est très handicapante mais d’où vient-elle ?

C’est quoi le syndrome Gilles de la Tourette ?

« Le syndrome Gilles de la Tourette (SGT) est un trouble neuropsychiatrique complexe, à composante génétique, caractérisé par des tics moteurs, sonores et vocaux », nous xplique le Dr Henri Rubinstein, neurologue, docteur en médecine et spécialiste de l’exploration fonctionnelle du système nerveux.

Age : le syndrome survient en moyenne vers l’âge de 7 ans

La maladie apparaît souvent dans l’enfance, en moyenne vers l’âge de 7 ans. Elle évolue par paliers, avec des phases de rémissions plus ou moins longues, qui peuvent aller jusqu’à une, voire plusieurs années. « La maladie touche entre 0,05 et 3% des enfants d’âge scolaire, plus souvent les garçons que les filles », précise le Dr Henri Rubinstein. Il faut également savoir que les symptômes comme les tics moteurs, sonores et vocaux s’aggravent pendant l’enfance et atteignent un pic vers l’âge de 11 ans.

Quelles sont les causes du syndrome de la Tourette ?

Le syndrome de Gilles de la Tourette est une maladie neurologique dont les causes exactes sont pour le moment inconnues. Néanmoins, le facteur génétique est souvent évoqué pour expliquer sa survenue. La maladie pourrait également être due à un défaut de métabolisme de certains neurotransmetteurs. « Elle trouverait son origine dans l’incapacité à gérer efficacement les émotions en raison d’un dysfonctionnement du thalamus. On évoque également des phénomènes de désinhibition du lobe frontal, la zone du cerveau qui contrôle les comportements et les conduites », précise le Dr Rubinstein. Le facteur environnemental semble également jouer un rôle important : facteurs toxiques, réactions immunitaires ou stress pourraient jouer un rôle.

Quels sont les symptômes du syndrome de la Tourette ?

Le syndrome se caractérise par « un ensemble de symptômes neurologiques comprenant des comportements inadaptés. Ces manifestations sont accompagnées de tics de langage, d’injures, de mouvement musculaires involontaires, de mimiques parfois grotesques, etc.. », explique le Dr Rubinstein. « Généralement, les tics musculaires apparaissent en premier, suivis des tics sonores », ajoute-t-il. Les tics moteurs correspondent à des mouvements involontaires et soudains, dus à des contractions musculaires : 

  • Clignements d’yeux ;
  • Secousses de la tête ;
  • Haussements d’épaules (tics moteurs simples) ;
  • D’autres actions comme des gestes obscènes (tics moteurs complexes). 

Des tics moteurs et sonores

Les tics moteurs s’accompagnent généralement de tics sonores, émis par la bouche ou par le nez : 

  • Raclements de gorge ;
  • Cris, rires ;
  • Répétition de mots ;
  • Utilisation d’un langage grossier, d’injures.

Dans les formes les plus sévères de SGT, une personne peut également développer d’autres symptômes : 

  • Troubles du comportement ;
  • Automutilation ;
  • Déficit de l’attention ; 
  • Hyperactivité ; 
  • Crises de panique ou de rage ;
  • Troubles obsessionnels compulsifs (TOC), du sommeil ou de l’apprentissage. 

Pourquoi le syndrome de la Tourette entraîne-t-il des insultes ?

Généralement, le syndrome de Gilles de la Tourette est associé à la coprolalie (dire des grossièretés et des insultes) et à la copropraxie (faire des gestes grossiers). « Les insultes, souvent violentes et/ou inappropriées à la situation vécue, font partie des symptômes habituels du syndrome de Gilles de la Tourette », commente le Dr Rubinstein. Toutefois, toutes les personnes atteintes de SGT ne manifestent pas obligatoirement ces symptômes.

Le syndrome de la Tourette est-il lié à l’autisme ?

En 2019, une équipe de scientifiques découvre que le syndrome de Gilles de la Tourette et l’autisme partageraient la délétion (mutation génétique caractérisée par la perte de matériel génétique sur un chromosome) d’une région du chromosome 2 portant un gène essentiel au bon fonctionnement du thalamus. Un lien qui existe sans doute en raison d’une altération génétique, explique le Dr Rubinstein : « La suppression du chromosome 2p16.3 est souvent à l’origine d’un retard de développement et de difficultés d’apprentissage. Il est établi que les patients qui présentent cette anomalie génétique ont un risque multiplié par 15 de développer des troubles de la sphère autistique (TSA) et un risque multiplié par 20 de développer un syndrome de Gilles de la Tourette. » 

Diagnostic : le syndrome peut se confondre avec beaucoup d’autres maladies

Il faut parfois attendre des années avant que le diagnostic de syndrome Gilles de la Tourette ne soit posé. D’abord, car il peut se confondre avec beaucoup d’autres maladies telles que les simples tics ou des maladies héréditaires associés à des tics. Le SGT peut également être difficile à diagnostiquer durant l’adolescence et avoir des répercussions sévères à l’âge adulte : « il disparait souvent au passage à l’adolescence mais peut perdurer à l’âge adulte, devenant alors un réel handicap à l’insertion sociale » commente le Dr Rubinstein. Le diagnostic de la maladie de Gilles de la Tourette est établi après description et observation des tics moteurs et/ou sonores et de leur évolution. Certains critères précis ont été établis : 

  • Présence de plusieurs tics moteurs et d’au moins un tic sonore à un certain moment mais pas obligatoirement en même temps ;
  • Présence des tics plusieurs fois par jour, presque tous les jours ou par intermittence pendant au moins un an, sans intervalle libre de tics pendant plus de trois mois consécutifs.
  • Il n’existe pas d’examen médical spécifique à cette pathologie neurologique. Le médecin peut demander la réalisation d’examens neurologiques complémentaires (scanner, électroencéphalogramme) pour éliminer d’autres maladies pouvant causer le même type de symptômes. Aucune anomalie neurologique n’est détectée lors des examens traditionnels : radio, IRM, scanner, électroencéphalogramme… 

Il n’existe pas de traitements médicamenteux spécifiques

Il n’existe pas de traitement médicamenteux spécifique au syndrome de Gilles de la Tourette permettant une guérison totale. « De nombreuses molécules chimiques permettent d’atténuer les symptômes, sans les guérir pour autant », explique le Dr Rubinstein. Toutefois, la maladie peut être prise en charge afin d’atténuer les troubles du comportement les plus handicapants au quotidien. Un traitement médicamenteux peut être proposé en parallèle, selon les besoins du patient, mais il ne doit être mis en place seulement lorsqu’il est vraiment nécessaire. En effet, la plupart des médicaments entraînent des effets secondaires : prise de poids, fatigue, état dépressif… Une prise en charge psychologique régulière est recommandée. Elle consiste le plus souvent en une thérapie cognitive et comportementale (TCC). Les médicaments prescrits sont des neuroleptiques, dont il convient de surveiller les éventuels effets secondaires. Un suivi scolaire adapté peut également s’avérer nécessaire en cas de troubles de l’apprentissage.

Est-ce que l’hypnose peut marcher ?

« L’hypnothérapie cherche à s’intéresser à la mécanique du problème », explique le Dr Rubinstein. « Se libérer des tics, maitriser les mouvements involontaires, apprendre la relaxation, développer une meilleure gestion des émotions, améliorer le contrôle de soi, renforcer l’image et la confiance en soi, sont des exemples de possibilités qu’offre l’hypnose pour traiter la maladie de Gilles de la Tourette », affirme-t-il. « Une séance d’hypnose se décompose en plusieurs parties : le recueil d’informations, l’entrée en transe, la technique d’hypnothérapie et la sortie de transe. La séance est suivie par un retour d’information destiné à vérifier que tout se passe bien et que le changement demandé s’intègre dans une dynamique qui respect l’intégrité physique et morale du patient », conclue le Dr Rubinstein.

Merci au Dr Henri Rubinstein, neurologue, docteur en médecine et spécialiste de l’exploration fonctionnelle du système nerveux. Propos recueillis en 2021.


Source : JDF Santé

Cette appli révèle la date de votre mort : elle promet des prévisions plus précises que les méthodes traditionnelles

Cette appli révèle la date de votre mort : elle promet des prévisions plus précises que les méthodes traditionnelles

Notée 4,8 sur 5 sur l’Apple Store, celle-ci irait même jusqu’à influencer les politiques.


Une application fait le buzz : elle prétend prédire, avec une précision inédite, la date approximative de votre mort. Mais loin de vouloir vous effrayer, son but serait plutôt de vous aider à vivre plus longtemps en modifiant vos habitudes. Comment ça marche et pourquoi fait-elle autant parler d’elle ? Explications.

Vos choix quotidiens ont un impact direct sur votre santé : ce que vous mangez, si vous faites de l’exercice, ou même le temps passé devant Netflix. Ces actes ont souvent des conséquences invisibles et c’est précisément là qu’intervient cette application, analysant ainsi ces données et vous donnant une estimation de votre espérance de vie. Concrètement, elle s’appuie sur des statistiques issues de 1 200 études regroupant les données de santé et de mode de vie de 53 millions de participants. Alimentation, sport, sommeil, stress : tout est pris en compte pour calculer la fameuse « date limite ». À savoir que les développeurs promettent une précision bien supérieure à celle des outils traditionnels, généralement basés sur des moyennes démographiques peu personnalisées. En effet, cité dans un rapport de Bloomberg, le développeur Brent Franson affirme que l’appli offrirait des précisions significatives, allant même jusqu’à influencer les politiques. 

De plus, l’interface de l’appli ne manque pas d’originalité : un compte à rebours affiche le temps qu’il vous reste théoriquement à vivre. Cette présentation, qui inclut des visuels comme une « carte du jour de la mort » ornée de la Grande Faucheuse, peut sembler sinistre. Pourtant, l’objectif est clair : vous inciter à adopter des habitudes de vie plus saines. Par exemple, la plateforme peut vous encourager à mieux dormir, à réduire votre consommation d’alcool ou à pratiquer des activités comme la gratitude, que des études associent à une longévité accrue. À ce propos, des recherches de Harvard montrent que les femmes qui expriment régulièrement leur gratitude ont 50 % moins de risques de décéder dans les trois années suivantes. De quoi faire réfléchir.

Cette application, baptisée Death Clock, a été lancée en juillet dernier et a déjà séduit plus de 125 000 utilisateurs. Malgré des débuts chaotiques dus à des problèmes techniques, elle affiche désormais une stabilité accrue. Pour les plus curieux, celle-ci est disponible sur Android et Apple Store et est entièrement gratuite. 


Source : JDF Santé

Listeria : symptômes, aliments, incubation, c'est quoi ?

Listeria : symptômes, aliments, incubation, c'est quoi ?

Plusieurs aliments peuvent être contaminés par la bactérie Listeria – responsable de la listériose – et rendre malade.


La bactérie Listeria peut contaminer plusieurs catégories d’aliments et entraîner la listériose, une maladie qui peut être grave. Les femmes enceintes sont particulièrement à risque, elles peuvent transmettre la bactérie au fœtus pendant la grossesse ou lors de l’accouchement. Quels sont les symptômes à surveiller ? Que faire ?

C’est quoi la listeria (listériose) ?

Listeria monocytogenes est le nom de la bactérie responsable de la listériose, une infection rare, mais potentiellement grave. »La listériose est essentiellement transmise par l’ingestion d’aliments contaminés par la bactérie présente dans le sol, la végétation et l’eau« , détaille le Dr Jacques Amselem, médecin généraliste en Seine-et-Marne. Heureusement, elle a peu de conséquences pour la majorité des individus. Deux exceptions :

  • Chez la femme enceinte, elle peut passer inaperçue mais entraîner un avortement spontanée ou un accouchement prématuré, et son bébé.
  • Chez le nouveau-né, la listériose peut en effet provoquer des affections cutanées, respiratoires ou neurologiques.

Combien de cas de listériose en France ?

La listériose humaine est une maladie à déclaration obligatoire en France depuis 1998 : le médecin ou le laboratoire d’analyses médicales doit informer les autorités sanitaires lorsqu’il détecte un cas de listériose. Son incidence a diminué jusqu’en 2001, s’est stabilisée de 2001 à 2006, puis augmente régulièrement depuis 2006 pour atteindre en 2023, 300 à 400 cas de listériose invasive déclarés chaque année en France. C’est la 2e cause de mortalité d’origine alimentaire en France. Plus de 80% surviennent chez des personnes fragiles (femmes enceintes et nouveau-nés, personnes âgées de +65 ans, personnes immunodéprimées).

La cuisson permet de détruire la bactérie

Quels symptômes ?

  • diarrhées,
  • douleurs abdominales,
  • nausées, vomissements
  • fièvre, maux de tête, courbatures.

Chez une femme enceinte, la listériose se manifeste par des symptômes grippaux comme une fièvre isolée, des frissons, lombalgies.

Description de la listériose chez l’Homme. © ANSES

Quelle est la durée d’incubation de la listériose ?

L’incubation est généralement de 10 à 28 jours.

Comment est-on contaminé à la listeria ?

La contamination est causée par la consommation d’aliments infectés par la listeria (légumes mal lavés, charcuterie, poissons cru… Voir la liste complète ci-dessous). Contrairement à d’autres bactéries, celle-ci peut se multiplier même lors d’une conservation des aliments au réfrigérateur. La cuisson permet de détruire la bactérie. Ainsi, il est conseillé de bien cuire la viande et le poisson. Au delà de 65°C, la bactérie est tuée.

Quels sont les aliments pouvant donner la listériose ?

  • Le poisson cru ou fumé
  • Les coquillages et crustacés
  • La charcuterie
  • Le surimi
  • Le lait cru
  • Les fromages au lait cru
  • Les graines germées crues…

« Pour se prémunir contre cette infection, la femme enceinte doit éviter la consommation des aliments les plus fréquemment contaminés, à commencer par le poisson, cru ou fumé, et les coquillages« , recommande le Dr Amselem. Le surimi, la charcuterie (rillettes, foie gras…), le lait cru et les fromages au lait cru, les graines germées crues comme celles de soja, doivent également être écartés. Il est aussi recommandé d’enlever la croûte des fromages, de bien cuire les aliments d’origine animale et de laver soigneusement les légumes et les herbes aromatiques. 

Qui est surtout à risque ?

« Les personnes âgées (à partir de 65 ans), les nouveau-nés et les femmes enceintes sont des personnes particulièrement exposées au risque de la listériose. Les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont également plus susceptibles de contracter la listériose« , précise le Dr Jacques Amselem. Notamment, les personnes sous traitement immunosuppresseur, ayant une maladie auto-immune, une infection par le VIH par exemple. Les personnes souffrant d’un cancer, d’une maladie du sang ou du foie (cirrhose, etc.), les diabétiques insulinodépendantes et celles ayant subi une transplantation d’organe sont aussi plus à risque, souligne l’Anses. Il faut donc être nettement plus vigilant chez ses personnes. Chez la femme enceinte, l’infection peut causer un avortement spontané, un accouchement prématuré ou encore une infection du nouveau-né (septicémie, infection pulmonaire, neurologique, cutanée) avec un taux de létalité de 20% pour le nourrisson.

Comment pose-t-on le diagnostic de listériose ?

Le diagnostic se fait chez les personnes qui présentent les symptômes de la contamination. Il repose sur l’isolement de la bactérie suite à un prélèvement de sang, un prélèvement vaginal, de liquide gastrique chez un nouveau-né ou d’une ponction lombaire.

Quel est le traitement pour soigner la listériose ?

« Le traitement de la listériose repose sur l’administration d’antibiotiques« , rapporte le médecin. Dans 20% des cas, cette contamination entraîne un décès le plus souvent chez les malades déjà fragilisés par une autre maladie. Dans les deux mois qui suivent la consommation d’un aliment infecté, il est recommandé de surveiller l’apparition des symptômes. Si les signes apparaissent, une consultation médicale s’impose.

Peut-on en mourir ?

Oui, mais la listériose est surtout dangereuse chez les personnes fragiles citées préalablement. Chez elles « les symptômes de la listériose peuvent s’aggraver et perdurer pendant plusieurs semaines sous la forme d’une septicémie, une méningite, d’abcès cérébraux, ou encore d’infections locales. Des séquelles neurologiques peuvent être observées et, selon les études, le taux de décès dus à l’infection varie de 20 à 30% » indique l’Anses. La listériose a un taux d’hospitalisation (> 97 %) très élevés.

Comment éviter d’attraper la listériose ?

  • Bien se laver les mains, particulièrement après être allée aux toilettes et avant de préparer à manger. Les mains sont les premiers vecteurs de germes dans les aliments. 
  • Régler la température de son frigo (+4 °C au plus) et mettre rapidement les aliments au frais après les avoir achetés.
  • Conserver les restes au réfrigérateur moins de 3 jours.
  • Ne pas poser d’aliments non emballés directement sur les étagères.
  • Veiller à la bonne hygiène du réfrigérateur. 
  • Eviter les produits de charcuterie cuits ou crus consommés en l’état (jambon cuit ou cru, produits en gelée, foie gras, pâté, rillettes…), les produits de la mer (poissons fumés, tarama, coquillages crus…) et certains produits laitiers (lait cru, fromage à pâte molle à croûte fleurie ou lavée), surtout pour les personnes à risque comme les femmes enceintes.

Merci au Dr Jacques Amselem, médecin généraliste en Seine-et-Marne.


Source : JDF Santé