Pieds froids : 5 solutions pour vite les réchauffer

Pieds froids : 5 solutions pour vite les réchauffer

Froid aux pieds la journée, dehors, à la maison, la nuit, même avec des chaussettes ? Les solutions pour les réchauffer avec les conseils de notre médecin généraliste et naturopathe.


Que c’est désagréable d’avoir froid aux pieds ! « Le froid entraine une vasoconstriction (diminution du diamètre des vaisseaux sanguins) et le sang est ramené vers le centre du corps afin de protéger les organes nobles afin que la majorité du corps soit maintenu à 37 degrés. Les extrémités sont alors délaissées » nous explique le Dr Daniel Caroff, médecin généraliste et naturopathe. Il existe des astuces et conseils très efficaces pour les réchauffer rapidement, qu’on soit dehors, à la maison, dans son lit ou au bureau.

Quelles sont les causes quand on a froid aux pieds ?

En naturopathie, il n’est pas normal d’avoir froid aux pieds et aux mains même quand il fait froid. « On considère alors que ces personnes ont un trouble du fonctionnement du foie. Il s’agit de l’organe le plus chaud et lorsqu’il est trop intoxiqué, il fonctionne moins bien et ne produit donc pas assez de chaleur. » Même si la sensation de froid se situe au niveau des pieds, on soignera alors en priorité le foie. En médecine chinoise, quelqu’un qui a froid aux pieds « n’a pas assez de yang (yin et yang). Dans ce cas on le traite en faisant de l’acupuncture ou à l’aide d’un bâtonnet de moxa placé par-dessus une tranche de gingembre qui est un ingrédient chaud au niveau du nombril. Cela réchauffe le centre et donc le yang va pouvoir réchauffer le corps« . Sachez enfin que certaines personnes sont plus sensibles au froid à cause de la surexpression d’une protéine appelée TRPM-8. Celle-ci est située au niveau des neurones sensoriels qui font office de récepteur, et est directement impliquée dans les sensations de froid. Elles auront donc régulièrement les pieds froids.

Que faire ?

  1. Mettre des chaussettes en soie ou en 100% laine car elles sont thermorégulatrices.
  2. Faire un bain de pieds chaud pour favoriser la vasodilatation. Vous pouvez diluer de l’huile essentielle de thym à thujanol, qui réchauffe, dans un solvant (préparation pour le bain, lait en poudre, savon liquide, sel de bain ou sel d’Epsom…) et en verser dans l’eau du bain de pieds. 
  3. Mettre une bouillotte sous ses pieds.
  4. Masser ses pieds avec une crème antifroid (voire les frictionner pour activer la circulation).
  5. Porter des chaussons à la maison pour éviter que les pieds ne soient en contact direct avec le sol. On peut aussi mettre un tapis sous ses pieds quand on télétravaille ou pendant qu’on est à table.

Comment réchauffer ses pieds à la maison ? 

Avoir froid aux pieds alors qu’il fait plutôt chaud à l’intérieur de la maison (entre 19 et 23 °C) peut être directement lié au logement. Par exemple, si les sols sont froids, alors la température ressentie est inférieure à celle affichée sur le thermomètre. Un taux d’humidité trop important peut également être la cause d’un ressenti plus faible. Enfin, surveillez qu’il n’y ait aucune infiltration d’air à l’intérieur de votre logement. 

► Les effets de la bouillotte : Daniel Caroff conseille de placer une bouillotte sous les pieds et une autre au niveau du foie. Le foie étant l’organe le plus chaud du corps, l’aider à se réchauffer permettra gagner en chaleur dans le tout le corps.

► Masser ses pieds : une crème anti-froid et humidité à la vitamine A est idéale pour un massage des pieds à effectuer avant de sortir de la maison. 

Pieds froids et circulation sanguine © barks – 123RF

Comment réchauffer ses pieds la nuit, dans le lit ?

La nuit, la température du corps diminue d’environ 1,5°C. Et priorité aux organes vitaux où la chaleur se concentre. Les extrémités sont donc, là aussi, délaissées.

  • Surélever légèrement ses jambes pour faciliter le retour du sang vers le cœur et ainsi stimuler la circulation sanguine.
  • Dormir sans chaussettes pour éviter la transpiration du pied, responsable de la sensation de froid. Si vraiment vous voulez porter des chaussettes, préférez des chaussettes en coton, en laine ou en soie (thermorégulatrices) et amples. 
  • Avant de dormir : faire un bain de pieds dans une eau à 37-39°C, avec des quelques gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus, pendant 15 minutes. 
  • Réchauffer son lit en amont à l’aide d’une bouillotte ou d’un galet à réchauffer au micro-ondes. 

Quelles solutions pour réchauffer les pieds dehors ? 

  • Porter des semelles adaptées : si vos chaussures et chaussettes ne suffisent pas à vous isoler du froid, vous pouvez essayer des semelles isolantes en feutre. En revanche, éviter les semelles amovibles chauffantes qui favorisent le mauvais retour veineux.
  • Eviter les chaussures trop serrées qui compriment les orteils et les empêchent de bouger. 
  • Gérer la transpiration : l’eau gèle à cause du froid. Si vous transpirez de cette zone, il sera difficile pour vos pieds de se réchauffer correctement. Un podologue ou un dermatologue peuvent vous conseiller sur les traitements existants. 
  • Limiter le stress et le tabac : ces deux facteurs aggravent la frilosité

Enfin, ne pas oublier de se couvrir la tête quand on sort car c’est pas là que s’échappe 30% de la chaleur corporelle.

Merci au Dr Daniel Caroff, médecin généraliste et naturopathe.  Source : La méthode des bains dérivatifs de France Guillain 


Source : JDF Santé

Seules les personnes plus gentilles que la moyenne acceptent de rendre ce service

Seules les personnes plus gentilles que la moyenne acceptent de rendre ce service

Un moyen très simple d’évaluer son niveau de gentillesse.


La gentillesse est une qualité qui nous pousse à agir de manière aimable, bienveillante, attentionnée, respectueuse envers une autre personne. Elle est difficile à mesurer car elle reste subjective mais des chercheurs de l’Université d’Oxford en Angleterre ont  voulu savoir s’il était possible de quantifier la gentillesse et quels étaient les profils des plus « gentils ».

Pour leurs recherches, ils ont demandé à 4 800 personnes d’évaluer 385 actes de gentillesse en fonction de l’effort à fournir pour le faire (ce que les chercheurs ont appelé « le coût ») et du bénéfice que ça apporte. Grâce à un système de points (dont on vous épargne les complexes calculs), les chercheurs ont divisé les actes de gentillesse en 4 catégories : les actes de gentillesse peu coûteux et peu bénéfiques (par exemple : ajouter la date d’anniversaire d’une connaissance sur son calendrier, tenir la porte à son voisin), les actes de gentillesse peu coûteux mais très bénéfiques (aider quelqu’un à traverser la rue), les actes de gentillesse très coûteux et peu bénéfiques (laisser un collègue s’attribuer le mérite d’un projet commun) et les actes de gentilles très coûteux et très bénéfiques (adopter un enfant). Ensuite, les chercheurs ont demandé aux participants quels actes ils étaient prêts à faire.

Avant de faire un acte de gentillesse, la majorité des gens prennent en compte le rapport coût/bénéfice. « La plupart sont prêts à accomplir des actes peu coûteux et très bénéfiques, mais pas des actes coûteux et peu bénéfiques« , expliquent les chercheurs dans leur étude. Les personnes les plus gentilles sont, elles, prêtes à accomplir des actes de gentillesse qui leur coûtent beaucoup d’effort (de temps ou d’énergie) sans qu’elles en retirent d’intérêt personnel et sans rien attendre en retour. « Elles font preuve de générosité naturelle, spontanée et gratuite, se soucient plus des autres que d’elles-mêmes, elles se font passer au second plan« , détaillent les chercheurs. Concrètement, elles aiment rendre service (faire les courses à un proche malade, promener le chien d’un voisin…) de façon totalement désintéressée. 

Au-delà de cette étude, la gentillesse est un état d’esprit global mêlant plusieurs qualités humaines (l’empathie, l’altruisme, l’écoute active (ne pas couper la parole, donner des conseils pertinents), le respect des limites de l’autre, la compassion) qui a largement été étudié par de nombreux humanistes, philosophes et sociologues. Pour Jean-Jacques Rousseau, « c’est le meilleur indicateur de bien-être et de plaisir d’exister« . 


Source : JDF Santé

Ces symptômes sont révélateurs d'une fatigue pathologique, il faut consulter

Ces symptômes sont révélateurs d'une fatigue pathologique, il faut consulter

Ce n’est pas une simple fatigue.


En cette fin d’année, la fatigue s’invite chez beaucoup d’entre nous. Parfois banale, parfois plus préoccupante, cette sensation d’épuisement aussi appelée « asthénie » peut devenir source d’inquiétudes. « En général, l’anxiété du patient vient du fait qu’il ne sait pas ce qu’il a » nous explique le Dr Lama Giovansili, endocrinologue. Pour distinguer une fatigue passagère d’un problème de santé plus important, il faut observer la présence de certains symptômes.

Lorsque l’on est très fatigué, ce sont les symptômes dits « spécifiques » qui doivent pousser à la consultation. « Par exemple, si la fatigue est associée à une fièvre, de la toux, une diarrhée, une forte douleur ou encore un essoufflement » cela doit encourager à consulter. Dans un premier temps, « il faut faire un examen clinique et un bilan sanguin initial pour chercher une cause de l’asthénie et ne pas oublier un test de grossesse chez la femme » indique le Dr Giovansili. Une asthénie peut indiquer une anémie (carence en fer) et/ou d’autres carences, une maladie de la thyroïde (hypothyroïdie ou hyperthyroïdie), un manque de cortisol (insuffisance surrénalienne), un diabète, une insuffisance rénale, une maladie inflammatoire auto-immune (comme une polyarthrite par exemple) ou encore une infection (Covid ou autre).

« Il faut savoir arrêter l’escalade d’examens complémentaires et rassurer le patient »

L’asthénie peut aussi cacher un syndrome de fatigue chronique (SFC). Il s’agit d’une sensation de fatigue qui évolue depuis plus de 6 mois et qui associe des symptômes variables comme des douleurs musculaires, des douleurs articulaires, des céphalées, un sommeil non réparateur ou encore une sensation de malaise durant plus de 24 heures après un effort. Les causes de ce syndrome ne sont pas encore connues. « Il y a beaucoup d’hypothèses. Certains sont partisans d’une origine psychosomatique et d’autres considèrent qu’il s’agit bien d’une maladie invalidante de cause organique encore inconnue » poursuit l’endocrinologue. Si le syndrome n’entraîne pas de complications spécifiques pour le patient, sa prise en charge est complexe car « peu efficace et non standardisée » d’après notre experte. Il n’y a pas de traitement spécifique, mais sont proposés : la thérapie cognito-comportementale (TCC), l’activité physique graduelle (marche, natation, cyclisme) et les traitements symptomatiques (antidouleur et antidépresseur).

Parfois, les causes d’une fatigue anormale ne sont pas trouvées. « Une fois les examens réalisés, et en l’absence de contexte évocateur ou en l’absence de symptômes d’orientation (cardiaques, respiratoires, cancer…), il est indispensable de savoir arrêter les investigations inutiles ou d’éviter de mettre une étiquette de problèmes « infra-clinique » (qui ne provoque pas de manifestation décelable ndlr) qui entretiendra le patient dans la recherche d’une explication de ses symptômes, compliquant sa prise en charge longue et complexe. Il faut savoir arrêter l’escalade d’examens complémentaires et rassurer le patient », prévient le Dr Giovansili. Quelquefois, retrouver de l’énergie de manière durable implique uniquement des changements de mode de vie. « Il faut apprendre à vivre avec sa maladie, gérer son énergie, travailler sur soi-même, sur l’anxiété, sur le stress et pratiquer une activité physique régulière » conclut notre interlocutrice.


Source : JDF Santé

Cette musique de Noël est beaucoup trop stressante – c'est la science qui le dit

Cette musique de Noël est beaucoup trop stressante – c'est la science qui le dit

La pire pour le cerveau.


Tradition oblige, les fameuses chansons de Noël font partie de l’arsenal déployé en décembre. Ces musiques suscitent généralement un sentiment de nostalgie et nous mettent dans un état d’esprit festif ou régressif selon les personnes. Mais au bout de la 10e ou 20e écoute, elles commenceraient à nous stresser de manière insidieuse et à être nocive pour notre bien-être mental.

On les entend partout, dans les publicités à la télévision, dans les haut-parleurs des magasins et centres commerciaux et sur les playlists de chaque soirée du mois de décembre. Elles tournent en boucle. « Pour en faire abstraction, on est obligé de fournir un effort mental considérable ce qui induit une fatigue cognitive. Scientifiquement parlant, l’écoute répétitive d’une même chanson sature le cerveau qui commence alors à envoyer des signaux négatifs causant du stress dans la vie quotidienne, surtout au moment de Noël qui est déjà une période intensive« , explique Linda Blair, psychologue clinicienne, auprès du média SkyNews.

En psychologie, ce phénomène porte un nom : « l’effet de simple exposition ». De manière simple, notre réaction aux chansons évolue selon une courbe en U. « Au début, nous aimons un peu la musique, puis nous l’aimons de plus en plus jusqu’à ce qu’elle atteigne un sommet. Et puis, nous l’entendons encore et encore et c’est à ce moment-là que l’ennui et l’agacement face à la répétition du même son nous frappent. Tous ceux qui ont travaillé dans un magasin de Noël pendant les fêtes savent de quoi je parle« , explique de son côté le Dr Victoria Williamson, chercheuse en psychologie de la musique à Londres, interrogée par NBC News. Evidemment, l’effet de la musique dépend de notre propre état psychologique. « Les personnes déjà stressées par les fêtes, soucieuses de l’argent ou des visites de la famille, auront plus de mal à la tolérer. En revanche, celles qui abordent les fêtes de manière détendue seront plus susceptibles de l’apprécier ou du moins de la tolérer« , poursuit-elle.

Selon les experts, les musiques au tempo rapide comme « Vive le vent » (Jingle Bells) ou « All I Want for Christmas is You » de Mariah Carey seraient les plus agaçantes et mentalement épuisantes en comparaison aux chansons plus lentes. Que les puristes soient rassurés, les chansons de Noël ont encore un bel avenir devant elles, du moins dans les magasins et supermarchés pour la simple et bonne raison qu’elles font partie de la stratégie marketing sensoriel et qu’elles nous poussent à l’achat sans même nous en rendre compte. 


Source : JDF Santé

Toutes les personnes de moins de 50 ans doivent avoir ce conseil en tête, elles éviteront l'AVC

Toutes les personnes de moins de 50 ans doivent avoir ce conseil en tête, elles éviteront l'AVC

Les AVC sont de plus en plus fréquents chez les jeunes. Notre médecin a une explication.


En France, l’accident vasculaire cérébral (AVC) est la première cause de mortalité chez les femmes et la troisième chez les hommes. L’incidence annuelle des accidents vasculaires cérébraux (AVC) est supérieure à 150 000, avec plus de 30 000 décès, rappelle la HAS. Cette pathologie n’est plus l’apanage des personnes âgées mais touche de plus en plus de sujets d’âge moyen, notamment les femmes avant 55 ans. 

L’AVC se produit lorsque la circulation sanguine du cerveau est interrompue brutalement, soit parce qu’un vaisseau sanguin est bouché, soit parce qu’un vaisseau sanguin est rompu. L’AVC ischémique (vaisseau sanguin bouché) est le plus fréquent. Il se manifeste essentiellement par une déformation de la bouche, une faiblesse d’un côté du corps et des troubles de la parole, associés ou non à des maux de tête intenses, des troubles de l’équilibre et une baisse de la vision. 

Si l’incidence des accidents vasculaires cérébraux ne cesse d’augmenter, c’est avant tout à cause de l’âge de la population. « Comme la population vieillit et que l’espérance de vie a augmenté, il y a de plus en plus d’AVC », informe le Dr Michael Obadia, chef de service neuro-vasculaire à l’hôpital Fondation Adolphe de Rothschild. Autre explication, l’amélioration des moyens de diagnostic. « Grâce aux progrès de la médecine et de l’imagerie cérébrale, on fait davantage de diagnostics que par le passé », continue-t-il. D’après Santé Publique France, la proportion des jeunes au sein de l’ensemble des AVC était de 9% entre 1985 et 2002 puis 11,8% en 2003-2011. L’incidence annuelle des AVC chez les moins de 55 ans était de 13,7/100 000 chez la femme et 16,1/100 000 chez l’homme. On observe donc une nette augmentation de la fréquence des AVC chez le sujet jeune. 

Les facteurs de risque de l’AVC sont en nette augmentation chez les jeunes. « Ils sont de plus en plus nombreux à être touchés par le surpoids, l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le tabagisme et la sédentarité. Or, ces facteurs de risque sont bien connus et modifiables pour 90% d’entre eux », détaille le spécialiste. La prévention des AVC et de leur rechute passe par le respect de règles hygiéno-diététiques visant à éviter l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie. En pratique, il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière, de réduire sa consommation d’alcool, d’arrêter le tabac et de lutter contre le surpoids en limitant sa consommation de sel et de matières grasses. « Sans cela, les AVC risquent d’exploser dans les années qui viennent », prévient le Dr Michael Obadia, chef de service neuro-vasculaire à l’hôpital Fondation Adolphe de Rothschild. 


Source : JDF Santé