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Vaccin Covid : noms, types, différences, lequel en 2025 ?

Vaccin Covid : noms, types, différences, lequel en 2025 ?

Plusieurs vaccins contre le Covid-19 ont été commercialisés en France à partir du mois de décembre 2020. Aujourd’hui, un seul est administré aux Français.


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Source : JDF Santé

Après 60 ans, cette boisson peut faire chuter la tension en 2 semaines seulement

Après 60 ans, cette boisson peut faire chuter la tension en 2 semaines seulement

Dans l’étude, les personnes qui ont bu ce jus riche en nitrates ont vu une réduction de leur tension artérielle.


L’hypertension artérielle est un facteur de risque principal d’accidents cardiovasculaires comme l’infarctus ou l’AVC. Faire baisser sa tension est capital, surtout en vieillissant. Le faire en seulement deux semaines semble être une promesse trop belle pour être vraie. Pourtant, une équipe de l’Université d’Exeter vient de montrer qu’une boisson naturelle pouvait réellement avoir cet effet, surtout après 60 ans. L’étude, publiée dans la revue Free Radical Biology and Medicine, attire l’attention car elle met en lumière un mécanisme encore peu connu, lié non pas directement au cœur ou aux vaisseaux sanguins, mais… à la bouche.

Depuis plusieurs années, les scientifiques savent que certains aliments riches en nitrates peuvent aider à réduire la pression artérielle. Mais ils n’avaient pas encore élucidé pourquoi cet effet s’observait de manière plus marquée chez les personnes âgées. Pour le comprendre, les chercheurs britanniques ont recruté 75 volontaires, dont 39 adultes de moins de 30 ans et 36 sexagénaires et septuagénaires. Tous ont suivi la même consigne : consommer chaque jour pendant deux semaines une boisson riche en nitrates, puis un placebo sans nitrates pendant les deux semaines suivantes.

Dans les deux groupes, le microbiome buccal a été modifié après la boisson riche en nitrates, mais seuls les participants âgés ont vu leur tension diminuer. La boisson en question était du jus de betterave, pris sous forme de deux shots par jour, matin et soir. Grâce à des analyses de séquençage génétique, les chercheurs ont observé une réorganisation du microbiome buccal. Certaines bactéries potentiellement nocives, comme Prevotella, ont reculé, tandis que d’autres, bénéfiques, comme Neisseria, se sont développées. Ce rééquilibrage de la flore buccale favorisait la conversion des nitrates en oxyde nitrique, une molécule qui aide les vaisseaux sanguins à rester souples et à réguler la pression. Les personnes âgées produisent moins d’oxyde nitrique avec l’âge et ont également tendance à avoir une tension artérielle plus élevée.

« Cette étude montre que les aliments riches en nitrates modifient le microbiome buccal d’une manière qui pourrait entraîner une diminution de l’inflammation et une baisse de la tension artérielle chez les personnes âgées » a commenté le professeur Andy Jones, co-auteur de l’étude. « Encourager ces personnes à consommer davantage de légumes riches en nitrates pourrait avoir des effets bénéfiques significatifs sur la santé à long terme » a soutenu la Pr Anni Vanhatalo, qui a dirigé l’étude. Pour ceux qui n’aiment pas la betterave, sachez qu’il existe des alternatives riches en nitrates comme les épinards, la roquette, le fenouil, le céleri et le chou frisé. Pour les plus de 60 ans, intégrer régulièrement ces aliments peut permettre d’améliorer simplement la santé vasculaire, en complément des traitements prescrits.


Source : JDF Santé

Je suis médecin généraliste : voici la question que tout patient doit poser pour éviter une erreur de diagnostic

Je suis médecin généraliste : voici la question que tout patient doit poser pour éviter une erreur de diagnostic

Les médecins fonctionnent souvent en « pilote automatique ».


Ne pas être entendu chez le médecin, repartir frustré, des questions plein la tête… Ce sentiment, beaucoup le connaissent. Il peut être dû au fameux effet « blouse blanche » qui paralyse, à la peur de ne pas trouver les bons mots face à un jargon médical complexe, ou au manque de temps. Avec une durée moyenne de consultation qui stagne autour de 18 minutes en France, d’après le ministère de la Santé, le dialogue avec le médecin peut vite être écourté, laissant le patient avec un sentiment d’inachevé. Alors, comment s’assurer que ses symptômes soient pris au sérieux ? Un médecin a partagé une stratégie simple et redoutablement efficace pour être entendu pendant un rendez-vous médical.

Avant de venir, le Dr Karan Rajan, médecin auprès du NHS (le service de santé britannique), conseille de tenir un journal de ses symptômes. Notez « en détail vos symptômes dès leur apparition, leur gravité, ce qui les améliore ou les aggrave et leur impact sur votre vie quotidienne » recommande-t-il dans une vidéo TikTok. Il suggère aussi d’être précis dans la description des symptômes : « Par exemple, au lieu de « Je suis fatigué », préférez : « Chaque après-midi vers 14h, je suis frappée par une fatigue écrasante qui me fait prendre du retard dans mon travail. »

Une fois en consultation, si le diagnostic posé ne convient pas et que des inquiétudes persistent, poser les bonnes questions peut tout changer. « Les médecins sont formés à penser de façon critique, mais travaillent souvent en pilote automatique. Poser des questions les oblige à ralentir et à s’intéresser à vos préoccupations » rapporte le Dr Rajan. La première question clé à poser est : « Qu’est-ce que cela pourrait être d’autre ? ». Cela pousse le médecin à envisager d’autres pistes. Si la réponse ne convainc toujours pas, demander : « Y a-t-il des tests que nous n’avons pas encore effectués ? » ce qui ouvre la porte à des examens complémentaires. Enfin, une troisième question possible : « Pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous pensez que c’est normal pour moi ? ». Cette dernière oblige le médecin à personnaliser et à justifier sa réponse.

Sachez aussi que la présence d’un proche lors d’un rendez-vous médical peut aider : « Il peut prendre des notes, retenir des questions et vous soutenir si vous ne vous sentez pas écouté. » Enfin, obtenir un deuxième avis médical, notamment auprès d’un médecin spécialiste, peut débloquer une situation. Se sentir écouté et en confiance est la base d’une prise en charge réussie.


Source : JDF Santé

Quel est l'âge des "boomers" en 2025 ?

Quel est l'âge des "boomers" en 2025 ?

François Bayrou a visé les « boomers » lors de son allocution télévisée du 27 août. À qui faisait-il référence exactement ?


La déclaration du Premier ministe a fait grand bruit. Invité du Journal de 20 heures de TF1, mercredi 27 août, François Bayrou a expliqué que « les premières victimes » de la dette française étaient les jeunes et qu’elle était augmentée « pour le confort des boomers« . Les boomers, c’est-à-dire ? Par ce terme, on visualise les tranches d’âge plus âgées de la population française, mais lesquelles exactement ?

L’emploi du terme « boomer » désigne les « baby-boomer ». « Le baby-boomer est une personne née pendant le baby-boom qui a suivi la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) » définit le Larousse. « Baby-boom » en anglais signifie « Boom des bébés ». Le « Baby-boom » est un phénomène démographique caractérisé par un pic des naissances observé en France de 1945 à 1975, en lien avec une reprise de la fécondité. En mars 1946 fut organisé le premier recensement de la population de l’après-guerre. Le nombre mensuel des naissances en France était d’environ 50 000 avant-guerre et en 1945. Il a atteint 78 000 en mars 1946. Au total, 840 000 naissances ont été recensées sur l’année 1946 puis 867 000 jusqu’en 1949. Le seuil des 800 000 est resté franchi jusqu’en 1975, date à laquelle la fécondité a commencé à reculer.

Quand François Bayrou parle des « boomers » en 2025, il désigne donc les personnes nées en 1945 et 1975 soit les personnes âgées aujourd’hui de 50 ans à 80 ans. Selon lui, ces personnes disposeraient d’un « confort » de vie que n’auraient pas les jeunes générations. Des propos sur lesquels il est revenu dès le lendemain de son passage télévisé, en précisant qu’ils avaient été « déformés ». « Je dis que ceux-là ont profité de l’aisance de l’après-guerre » a précisé François Bayrou au micro des médias lors de la Rencontre des entrepreneurs à Paris.

D’autres générations ont ensuite vu le jour : la Génération X pour les naissances de 1976 à 1995 (30-49 ans aujourd’hui), la Génération Y ou « Millenials » pour les personnes nées entre 1996 et 2010 (15-29 ans aujourd’hui) et la Génération Z née entre 2011 et 2025 (0-14 ans aujourd’hui). Certains parlent déjà d’une génération Alpha pour les enfants nés après 2025. La preuve que les étiquettes générationnelles n’ont pas fini d’alimenter le débat.


Source : JDF Santé

Aliments ultra-transformés : c'est quoi, liste, quels risques pour la santé ?

Aliments ultra-transformés : c'est quoi, liste, quels risques pour la santé ?

En France, les aliments ultra-transformés représentent un tiers de notre alimentation quotidienne.


Les transformations alimentaires ont enrichi l’offre, mais les produits deviennent plus difficiles à comprendre pour les consommateurs. En France, les aliments ultra-transformés représentent en moyenne 30% des apports caloriques quotidiens. Ce sont des aliments qui ont subi de nombreux procédés industriels et qui contiennent des ingrédients ou additifs que l’on ne trouverait pas dans nos cuisines, tels que des émulsifiants ou des exhausteurs de goût. Selon Isabelle Souchon, directrice de recherche à l’INRAE, « leur fabrication répond à des objectifs de durabilité, de conservation et de praticité. Les industriels s’appuient sur des formulations complexes pour lisser la variabilité des matières premières et garantir une production constante« .

Reconnaître un aliment ultra-transformé est complexe, car cela ne se limite pas à sa seule composition. Généralement, ces produits se distinguent par leur sur-emballage attractif et coloré, et surtout, par une liste d’ingrédients longue et difficile à déchiffrer. On y trouve souvent des composants artificiels comme le sirop de glucose-fructose, la lécithine de soja, l’amidon modifié, des nitrites, ou des codes comme E300, E129. Ces ingrédients sont ajoutés pour améliorer la saveur, le goût, l’apparence, et la conservation des produits. On peut citer en exemple les sodas, les cordons bleus, les soupes déshydratées, la plupart des gâteaux et biscuits industriels, ou encore les barres de céréales. Le Nutri-Score, bien qu’utile, ne suffit pas à les identifier. Comme l’indique Isabelle Souchon, « plus on a un Nutri-Score mauvais, plus on a un risque que le produit soit ultra-transformé« , mais un bon Nutri-Score n’exclut pas la présence d’additifs et de procédés complexes.

La consommation d’aliments ultra-transformés a été associée à plusieurs risques pour la santé, en raison de leur composition nutritionnelle souvent médiocre. Ces produits sont généralement plus riches en sucre, en sel et en graisses, et moins pourvus en fibres, en vitamines et en minéraux. Une étude de l’Inserm publiée dans le British Medical Journal a notamment révélé un risque accru de maladies cardiovasculaires. Selon cette recherche, une augmentation de 10% de la part de ces aliments dans le régime alimentaire est associée à une hausse de 12% du risque de maladies cardiovasculaires. D’autres études, comme celle publiée dans la revue eClinicalMedicine, ont mis en évidence un lien avec le surpoids, l’obésité, l’hypertension artérielle, ainsi qu’un risque de symptômes dépressifs, de troubles digestifs, d’infertilité masculine et de sur-risque de mortalité toutes causes confondues.

En plus des risques cardiovasculaires, des études récentes suggèrent un lien entre les aliments ultra-transformés et un risque accru de cancers. Une étude menée par des scientifiques du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), publiée dans The Lancet Planetary Health, suggère que le simple fait de remplacer 10% de ces produits par des aliments peu transformés pourrait réduire le risque de plusieurs types de cancers, notamment ceux de la tête et du cou, les carcinomes épidermoïdes de l’œsophage, le cancer du rectum et du foie. Ces résultats soulignent l’importance de privilégier des aliments simples et entiers pour notre santé et rappellent que le traitement industriel des aliments a des conséquences qui vont bien au-delà de la simple praticité.


Source : JDF Santé