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C'est à ce moment de la journée qu'il faut prendre sa vitamine C : l'énergie revient plus vite

C'est à ce moment de la journée qu'il faut prendre sa vitamine C : l'énergie revient plus vite

L’automne est la période idéale pour faire une cure de vitamine C.


L’automne est la période idéale pour faire une cure de vitamine C.

Le début d’automne marque le retour des rhumes, des grippes et d’autres maladies saisonnières. C’est donc la période idéale pour augmenter ses apports en vitamine C, essentielle pour renforcer son système immunitaire, éviter les infections à répétition et combattre la fatigue du moment. Le problème, c’est que notre corps ne peut ni la produire ni la stocker en grandes quantités. En complément d’une alimentation riche en vitamine C, des cures de compléments alimentaires peuvent être envisagées.

En période de fatigue automnale ou de stress, le dosage courant dans les compléments alimentaires est compris entre 500 et 1 000 mg de vitamine C (pour les adultes). Les cures de vitamine C sont généralement conseillées pour une durée de 1 à 3 mois. Dans tous les cas, il est recommandé de consulter un professionnel de santé (médecin, pharmacien, nutritionniste) avant de commencer une cure, surtout en cas de problèmes de santé préexistants (par exemple, des antécédents de calculs rénaux).

Il n’y a pas de consensus scientifique strict sur un « meilleur » moment unique, mais il existe des recommandations basées sur l’absorption et les effets souhaités. Le matin est généralement considéré comme le moment le plus opportun pour prendre sa vitamine C car elle prépare le système immunitaire à affronter les agressions de la journée avec un effet énergisant. Bien que non immédiat comme un excitant, la vitamine C contribue au métabolisme énergétique et à la réduction de la fatigue. Surtout, le secret d’une meilleure efficacité réside dans la répartition de la prise sur la journée. En effet, le Dr Carol Johnston, professeure de nutrition et diététicienne agréée, explique au média Today que notre système d’absorption intestinale est limité. Prendre une très grande quantité d’un seul coup surcharge l’organisme et l’excédent est tout simplement éliminé dans les urines. Pour maximiser la quantité qui pénètre dans la circulation sanguine, il est donc plus efficace de diviser la dose totale : la moitié le matin et l’autre moitié le soir, idéalement au cours d’un repas pour éviter les maux d’estomac ou les diarrhées. 

Même avec une supplémentation ciblée, il ne faut pas oublier que la vitamine C se trouve avant tout dans une alimentation riche et équilibrée en fruits et légumes (kiwi, agrumes, pommes, poires, choux, brocoli, épinards, thym ou persil frais…). C’est la base d’un bon apport journalier. 


Source : JDF Santé

Vaccins grippe-Covid 2025 : en même temps, gratuit, obligatoire ?

Vaccins grippe-Covid 2025 : en même temps, gratuit, obligatoire ?

Depuis mi-octobre, les deux campagnes de vaccination contre le Covid-19 et la grippe sont menées de manière conjointe.


C’est reparti. La campagne de vaccination grippe/Covid pour la saison 2025-2026 a débuté le 14 octobre. Les Français pourront se faire vacciner jusqu’au 31 janvier 2026.

Avec quels vaccins ?

Le vaccin antigrippal est l’Efluelda  (Sanofi) ou le vaccin avec adjuvant Fluad (Vifor France) chez les personnes de 65 ans et plus. Contre le Covid-19, c’est toujours le vaccin à ARN de Pfizer, le Comirnaty JN.1, qui est proposé. Il est disponible en forme adulte et pédiatrique (5-11 ans et 6 mois-4 ans).

Qui doit se faire vacciner ?

Les vaccinations contre la grippe + Covid sont recommandées pour les personnes à risque de faire une forme grave de ces maladies :

  • Toutes les personnes âgées de 65 ans et plus ;
  • Les personnes âgées de plus de 6 mois atteintes de comorbidités (hypertension artérielle compliquée, problèmes cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénaux, pulmonaires, diabète, obésité, cancers, personnes transplantées, personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles psychiatriques ou de démence) ;
  • Les personnes immunodéprimées ;
  • Les femmes enceintes ;
  • Les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables, y-compris les professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial ;
  • Les résidents en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et unités de soins de longue durée (USLD).

Toute personne souhaitant se faire vacciner, même si elle ne fait pas partie de la cible, peut quand même recevoir une injection contre le Covid-19. Les populations sont éligibles à partir de 6 mois après leur dernière infection ou injection de vaccin contre le Covid-19. Ce délai est réduit à 3 mois pour les personnes immunodéprimées et les personnes âgées de 80 ans ou plus, en raison de leur déficit immunitaire.

Procédure : un vaccin administré dans chaque bras

La vaccination contre la grippe et le Covid réalise en même temps implique l’injection de deux vaccins différents (un contre la grippe, l’autre contre le Covid-19). Les deux injections (grippe et Covid-19) peuvent être pratiquées le même jour, sur 2 zones d’injection distinctes (les 2 bras par exemple mais pas dans le même bras). Si les deux vaccins ne sont pas administrés au même moment, il n’y a pas de délai à respecter entre les deux vaccinations.

Des vaccins gratuits ?

Les deux vaccins sont délivrés gratuitement en pharmacie sur présentation du bon de prise en charge reçu de l’Assurance maladie (il est envoyé aux personnes à risque entre septembre et octobre). Si le bon n’a pas été reçu pour les personnes éligibles, il peut être délivré par le médecin ou le pharmacien. Pour toutes les personnes à risque, l’Assurance Maladie prend en charge le vaccin à 100 %. Le vaccin contre la grippe saisonnière est proposé aux enfants de 2 à 17 ans révolus sans maladie chronique (comorbidité) et est pris en charge à 65 % par l’Assurance Maladie. Si vous n’avez pas reçu de bon et n’êtes pas une personne à risque, le vaccin sera payant.

  • Prix du vaccin Efluelda : 24 euros
  • Prix du vaccin Fluad : 24 euros

Vous pouvez être vacciné chez votre médecin sans limite d’âge. En pharmacie, en cabinet infirmier et en cabinet de sage-femme, il faut avoir au moins 11 ans. Le plus simple est de prendre rendez-vous en ligne sur les plateformes de rendez-vous (Doctolib, Maiia…) ou contacter directement le professionnel de santé (médecin, pharmacien…) auprès de qui vous souhaitez être vacciné, en précisant qu’il s’agit d’une vaccination contre le Covid-19 et la grippe.


Source : JDF Santé

Cette couleur de cheveux protègerait naturellement contre le cancer, selon des chercheurs

Cette couleur de cheveux protègerait naturellement contre le cancer, selon des chercheurs

Certaines cellules du corps liées à la coloration des cheveux activent un mécanisme de protection contre le cancer.


Tout au long de la vie, les cellules de l’organisme sont exposées à des agressions capables d’endommager leur ADN et d’augmenter le risque de cancer. L’exposition excessive au soleil, la pollution, certaines toxines ou simplement le passage du temps favorisent notamment le cancer de la peau. Pour se protéger, certaines cellules mettent en place des mécanismes capables de maintenir l’équilibre des tissus et d’éliminer les cellules potentiellement dangereuses. Une étude de l’Université de Tokyo (Japon) montre qu’une certaine couleur de cheveux pourrait refléter l’activation de l’une de ces défenses naturelles contre le cancer de la peau.

Pour comprendre ce phénomène, les chercheurs ont étudié les cellules souches pigmentaires, responsables de la coloration des cheveux. Leur objectif était de savoir comment ces cellules réagissent lorsqu’elles subissent des dommages dans leur ADN. Pour cela, ils ont suivi leur évolution chez des souris et observé quels gènes étaient activés. Cette approche leur a permis d’identifier un mécanisme appelé la « sénodifférenciation ». Face à des dommages importants, les cellules déclenchent ce mécanisme, cessent de se multiplier et se transforment de façon définitive, disparaissant du follicule pileux. En clair, c’est un programme de sécurité : le corps choisit d’éliminer les cellules endommagées qui pourraient devenir cancéreuses.

Ce sacrifice a une conséquence visible : l’apparition de cheveux blancs. Le grisonnement n’est donc pas qu’un signe de vieillissement, mais la preuve que ce bouclier anti-cancer a été activé. « Les tissus somatiques subissent un déclin fonctionnel avec l’âge, présentant des phénotypes caractéristiques du vieillissement, notamment le grisonnement et le cancer », expliquent les auteurs dans « Nature Cell Biology ». « Cela redéfinit le grisonnement des cheveux et le mélanome non pas comme des événements indépendants, mais comme des résultats divergents des réponses au stress des cellules souches », résume le Pr Emi Nishimura.

Même si les cheveux blancs peuvent être rassurants, il ne faut pas compter uniquement sur ce phénomène pour se protéger contre le cancer de la peau. En effet, l’étude montre aussi que si ce processus échoue (à cause d’autres types d’agressions, comme certains cancérogènes), les cellules à risque peuvent persister, se renouveler et favoriser le développement d’un mélanome, la forme la plus grave du cancer de la peau. Pour compléter cette défense naturelle, il est essentiel d’adopter des comportements préventifs comme limiter l’exposition directe au soleil et consulter régulièrement un dermatologue pour des contrôles de la peau.


Source : JDF Santé

Que signifie le fait d'avoir du mal à s'excuser, selon la psychologie ?

Que signifie le fait d'avoir du mal à s'excuser, selon la psychologie ?

Les excuses sont souvent perçues comme une faiblesse.


Au travail, dans un couple, avec ses parents ou ses amis, s’excuser est primordial, car cela permet de rétablir l’équilibre relationnel après une erreur, une maladresse ou une souffrance provoquée chez autrui. Le simple fait de dire « pardon » ou de présenter des excuses sincères est un facteur fondamental pour la réconciliation, le maintien des bonnes relations et la réduction du sentiment de rancune chez la personne lésée. Pourtant, bien que cela puisse paraître simple, de nombreuses personnes n’y arrivent pas.

« La difficulté à s’excuser est souvent liée à une faible empathie et à une incapacité à reconnaître ses torts, rendant difficile la détection du malaise de l’autre« , confie d’emblée Aline Nativel Id Hammou, psychologue clinicienne. Pour certains, l’obstacle est soit l’égocentrisme, soit l’impression que ce serait injuste de s’excuser pour quelque chose qu’ils pensaient bien faire au départ. Surtout, la réticence à s’excuser s’explique souvent par l’association « excuses = faiblesse » : l’acte d’excuse est alors perçu – à tort – comme un abaissement ou une vulnérabilité. « Ce mécanisme révèle une profonde peur du regard de l’autre et une intolérance à l’idée de ne pas être parfait, faisant de la reconnaissance d’une erreur un échec insupportable. Alors que c’est tout l’inverse : s’excuser est donc souvent considéré comme une preuve de force intérieure et d’honnêteté intellectuelle« .

La capacité à s’excuser est fortement influencée par l’éducation et le modèle parental. « Avoir grandi avec des parents qui savaient s’excuser, même auprès de leurs enfants, facilite l’apprentissage de cet acte de réparation« , précise notre interlocutrice. Bien souvent, si un adulte a du mal à s’excuser, c’est qu’il est trop exigeant envers lui-même. Comme il voit s’excuser comme un échec, il doit d’abord apprendre à être plus indulgent envers lui-même et à s’accepter de faire des erreurs. La psychologue souligne par ailleurs que trop s’excuser est également problématique. L’excès d’excuses peut être lié à des problèmes de santé mentale, tels que l’anxiété sociale, la dépression ou le TOC. Dans ce cas, les excuses découlent souvent d’une fausse culpabilité ou d’un besoin excessif de l’approbation d’autrui (plaire aux gens). En définitive, qu’il s’agisse de s’excuser trop ou pas assez, le cœur du problème se situe dans l’estime de soi et la perception du jugement d’autrui.

Les conseils pour faciliter les excuses s’adressent principalement à l’entourage, qui doit accorder du temps à la personne en difficulté pour qu’elle chemine et parvienne à une prise de conscience authentique. Il est crucial pour la personne blessée d’exprimer clairement et simplement l’impact de l’erreur. L’objectif n’est pas d’obtenir des excuses forcées, mais sincères. Les excuses ne passent pas toujours par des mots formels : elles peuvent se manifester par un comportement réparateur (un geste, un cadeau) ou une manifestation émotionnelle (pleurer). Enfin, la personne qui a du mal à s’excuser peut oser poser des questions pour mieux comprendre le ressenti de l’autre et « activer » son empathie.


Source : JDF Santé

Que signifie le fait d'avoir du mal à s'excuser, selon la psychologie ?

Que signifie le fait d'avoir du mal à s'excuser, selon la psychologie ?

Les excuses sont souvent perçues comme une faiblesse.


Au travail, dans un couple, avec ses parents ou ses amis, s’excuser est primordial, car cela permet de rétablir l’équilibre relationnel après une erreur, une maladresse ou une souffrance provoquée chez autrui. Le simple fait de dire « pardon » ou de présenter des excuses sincères est un facteur fondamental pour la réconciliation, le maintien des bonnes relations et la réduction du sentiment de rancune chez la personne lésée. Pourtant, bien que cela puisse paraître simple, de nombreuses personnes n’y arrivent pas.

« La difficulté à s’excuser est souvent liée à une faible empathie et à une incapacité à reconnaître ses torts, rendant difficile la détection du malaise de l’autre« , confie d’emblée Aline Nativel Id Hammou, psychologue clinicienne. Pour certains, l’obstacle est soit l’égocentrisme, soit l’impression que ce serait injuste de s’excuser pour quelque chose qu’ils pensaient bien faire au départ. Surtout, la réticence à s’excuser s’explique souvent par l’association « excuses = faiblesse » : l’acte d’excuse est alors perçu – à tort – comme un abaissement ou une vulnérabilité. « Ce mécanisme révèle une profonde peur du regard de l’autre et une intolérance à l’idée de ne pas être parfait, faisant de la reconnaissance d’une erreur un échec insupportable. Alors que c’est tout l’inverse : s’excuser est donc souvent considéré comme une preuve de force intérieure et d’honnêteté intellectuelle« .

La capacité à s’excuser est fortement influencée par l’éducation et le modèle parental. « Avoir grandi avec des parents qui savaient s’excuser, même auprès de leurs enfants, facilite l’apprentissage de cet acte de réparation« , précise notre interlocutrice. Bien souvent, si un adulte a du mal à s’excuser, c’est qu’il est trop exigeant envers lui-même. Comme il voit s’excuser comme un échec, il doit d’abord apprendre à être plus indulgent envers lui-même et à s’accepter de faire des erreurs. La psychologue souligne par ailleurs que trop s’excuser est également problématique. L’excès d’excuses peut être lié à des problèmes de santé mentale, tels que l’anxiété sociale, la dépression ou le TOC. Dans ce cas, les excuses découlent souvent d’une fausse culpabilité ou d’un besoin excessif de l’approbation d’autrui (plaire aux gens). En définitive, qu’il s’agisse de s’excuser trop ou pas assez, le cœur du problème se situe dans l’estime de soi et la perception du jugement d’autrui.

Les conseils pour faciliter les excuses s’adressent principalement à l’entourage, qui doit accorder du temps à la personne en difficulté pour qu’elle chemine et parvienne à une prise de conscience authentique. Il est crucial pour la personne blessée d’exprimer clairement et simplement l’impact de l’erreur. L’objectif n’est pas d’obtenir des excuses forcées, mais sincères. Les excuses ne passent pas toujours par des mots formels : elles peuvent se manifester par un comportement réparateur (un geste, un cadeau) ou une manifestation émotionnelle (pleurer). Enfin, la personne qui a du mal à s’excuser peut oser poser des questions pour mieux comprendre le ressenti de l’autre et « activer » son empathie.


Source : JDF Santé