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"J'ai pris 2 kg depuis que je fais du sport" : un médecin révèle comment savoir si c'est du gras ou du muscle

"J'ai pris 2 kg depuis que je fais du sport" : un médecin révèle comment savoir si c'est du gras ou du muscle

Prendre du poids quand on commence le sport est un constat partagé par beaucoup de femmes.


Avoir le courage de se mettre au sport pour finalement grossir, c’est un peu la douche froide. En réalité, prendre du poids alors que l’on fait de l’activité physique est courant et, dans bien des cas, signe que le corps évolue dans le bon sens, selon le Dr Jean-Michel Lecerf, médecin nutritionniste, spécialiste en endocrinologie et maladies métaboliques. « Il est effectivement possible de prendre un peu de poids en faisant du sport » confirme-t-il. Selon lui, cette prise de poids « survient généralement si l’on augmente significativement sa masse musculaire, ce qui est plutôt le cas lorsque l’on effectue des exercices de résistance comme la musculation ou l’haltérophilie ». Pour autant, la prise de muscle est un processus lent et progressif : il faut souvent plusieurs semaines d’effort avant de voir un réel impact sur le poids. 

Et l’alimentation ? « Après un effort physique intense, comme une séance de musculation ou un entraînement en fractionné, il est courant de ressentir une faim plus marquée : le corps cherche naturellement à reconstituer ses réserves d’énergie » explique le Dr Lecerf. Cette sensation est en partie liée à des variations hormonales, notamment une augmentation de la ghréline (l’hormone de la faim) et une baisse de la leptine (l’hormone de la satiété). À l’inverse, certaines activités d’endurance modérée, comme la marche rapide ou le vélo, peuvent temporairement couper l’appétit juste après l’effort. Autrement dit, il faudrait vraiment se mettre à manger beaucoup plus que d’habitude et surtout n’importe quoi (aliment ultra-transformé, fast-food…) pour prendre du gras tout en faisant du sport.

Autre piste redoutée par les femmes : une rétention d’eau. Mais elle est fausse du moins pas comme on l’imagine. Le sport n’entraîne pas de rétention d’eau pathologique sinon il y aurait un œdème : un excès d’eau bloqué entre les cellules, souvent visible par un gonflement des jambes, des chevilles ou des doigts. En revanche, il peut y avoir davantage d’eau dans le corps en lien avec la prise de muscle. Les muscles contiennent naturellement beaucoup d’eau, indispensable à leur bon fonctionnement pendant l’effort. Cette eau, dite intracellulaire, témoigne d’une bonne hydratation et d’une tonicité musculaire normale. Si on prend du muscle, on a donc plus d’eau.

Pour résumer, le sport ne fait pas grossir dans le sens « prise de graisse » : il transforme. Une légère prise de poids au début peut survenir, surtout si on gagne un peu de muscle ou retient temporairement de l’eau, mais ce n’est pas de la graisse. Le corps se transforme avant que la balance ne le reflète. Voilà pourquoi il est essentiel de ne pas se fier uniquement au chiffre affiché sur la balance. « Il vaut mieux surveiller les mesures, en particulier le tour de taille, qui est un indicateur clé de la santé cardio-métabolique (et de la prise de gras). L’utilisation d’une balance à impédancemétrie peut également être utile : elle permet de distinguer la masse grasse de la masse maigre (muscles, eau, os) », conclut le Dr Jean-Michel Lecerf. Vous n’avez plus qu’à prendre un mètre-ruban et mesurer votre tour de taille ou acheter une balance à impédanemétrie.


Source : JDF Santé

Proche d'une faille géologique, cette ville de France subit des secousses chaque jour

Proche d'une faille géologique, cette ville de France subit des secousses chaque jour

Les données montrent qu’environ 2 300 secousses sont détectées chaque année dans cette zone.


La France métropolitaine n’est pas perçue comme un pays à risque sismique majeur, mais elle connaît une activité tectonique constante, témoignant des mouvements de la croûte terrestre. Cette activité se manifeste par des milliers de séismes chaque année, le plus souvent d’une intensité très faible et imperceptible pour la population. Ces phénomènes reflètent les contraintes géologiques et la présence de failles actives, principalement concentrées dans des massifs montagneux et certaines régions côtières. Loin d’être alarmante, cette sismicité est un élément normal de la géologie du territoire et reste étroitement surveillée par les organismes scientifiques.

Dans l’Hexagone, une ville se distingue par une fréquence de secousses particulièrement élevée. Située dans une zone de sismicité modérée, cette agglomération connaît une activité sismique plus soutenue que la moyenne nationale. Les données montrent qu’environ 2 300 secousses sont détectées chaque année dans cette zone, ce qui représente une moyenne étonnante de 6 à 7 secousses par jour, rapporte le site Earthquakelist.org, une plateforme répertoriant tous les séismes survenant à travers le monde.

La grande majorité de ces événements sont de très faible magnitude (souvent inférieure à 4) et ne sont que très rarement ressentis par les habitants. Lors de secousses plus fortes, certains peuvent percevoir un léger tremblement, surtout dans les étages élevés ou les bâtiments anciens. La ville en question est Nice, située au cœur d’une région géologiquement complexe traversée par plusieurs failles actives. Parmi elles, la faille de la Tinée est l’une des plus significatives des Alpes-Maritimes.

Derniers séismes près de Nice (PACA) © Earthquacklist.org

Elle contribue, avec d’autres structures comme la faille de la Moyenne-Côte, à l’activité tectonique de la zone. Classée en zone 4 (niveau de sismicité moyen), Nice est donc naturellement sujette à ces micro-séismes quotidiens, reflet de l’activité tectonique des Alpes.

Cette activité sismique quotidienne reste, dans son immense majorité, sans conséquence pour les habitants et les infrastructures. Pour qu’un séisme cause des dégâts notables, sa magnitude doit généralement être supérieure à 4,5 ou 5 sur l’échelle de Richter. Autour de Nice, les séismes de magnitude égale ou supérieure à 4 sont rares (environ deux par an dans un rayon de 300 km). De plus, les normes de construction parasismique appliquées dans cette zone modérée contribuent à minimiser les risques. Les Niçois vivent donc avec une activité sismique constante, mais sans la ressentir.


Source : JDF Santé

Je suis neurologue et voici le premier signe d'un déclin cognitif anormal, rien à voir avec la mémoire

Je suis neurologue et voici le premier signe d'un déclin cognitif anormal, rien à voir avec la mémoire

Le déclin cognitif ne commence pas forcément par des trous de mémoire, contrairement à ce que tout le monde croit.


Repérer un déclin cognitif n’est pas toujours évident. Les premiers signes ne ressemblent pas forcément à ce que l’on croit comme des oublis. Oublier ses clés ou ses lunettes, c’est banal : « Il s’agit souvent d’un problème d’attention » explique le Dr Remy Genthon, directeur scientifique de la Fondation Recherche Alzheimer, au Journal des Femmes. Le vrai déclin cognitif se manifeste par des changements discrets, que l’on met sur le compte de la fatigue, de l’âge ou d’un passage à vide, mais qui s’installent dans le temps.

Pour notre interlocuteur, le premier signe du déclin cognitif est souvent comportemental, pas mnésique, « c’est une perte de repères par rapport à ce qu’on connaît de soi, ou de la personne concernée ». Par exemple : une personne autrefois organisée qui devient désordonnée, un joueur de cartes qui oublie les règles, quelqu’un de ponctuel qui rate ses rendez-vous… « Ce ne sont pas de petits oublis anodins, mais des modifications de comportement qui s’installent et se répètent. » Ce sont des changements dans la manière d’être, plus que des oublis isolés, qui doivent alerter.

Quand la mémoire est touchée à cause du déclin cognitif, la personne « ne va plus se souvenir d’un événement récent, même quand on lui rappelle, cela montre que l’encodage du souvenir n’a pas eu lieu ». Autre point marquant : certains patients présentent d’abord des troubles du langage. Les mots ne viennent plus, ou sont remplacés par d’autres. A ces signes, d’autres s’ajoutent : la personne se perd dans des lieux familiers ou montre un désintérêt soudain pour ses activités. « L’apathie, le retrait social, une baisse de motivation sans tristesse marquée doivent aussi alerter », ajoute le neurologue. Ces signaux sont souvent perçus par l’entourage avant le patient lui-même.

Le bon réflexe, c’est d’en parler au médecin généraliste. « Il connaît le patient et peut faire la part entre fatigue, anxiété, dépression ou véritable trouble cognitif », souligne le Dr Genthon. Repérer tôt les troubles permet d’adapter le mode de vie et de préserver la qualité de vie le plus longtemps possible. « On peut déjà agir sur les facteurs aggravants : corriger un diabète mal équilibré, traiter l’hypertension, favoriser un bon sommeil, encourager l’activité physique et les liens sociaux. Tous ces éléments influencent directement la santé du cerveau », insiste le neurologue.

Il rappelle aussi qu’il n’existe pas de « petit signe » sans importance : « Ce n’est pas dramatique d’en parler à son médecin. Mieux vaut consulter pour rien que passer à côté d’un vrai problème. » Le Dr Genthon encourage enfin à entretenir sa mémoire au quotidien, sans se mettre la pression : lire, jouer, marcher, échanger, cuisiner, jardiner, apprendre de nouvelles choses. « Tout ce qui stimule la curiosité et la motricité est bénéfique. Le cerveau reste plastique toute la vie : plus on l’utilise, plus il reste performant. »


Source : JDF Santé

Je suis médecin généraliste : voilà à quelle fréquence se laver les mains pour tuer les microbes

Je suis médecin généraliste : voilà à quelle fréquence se laver les mains pour tuer les microbes

Grippe, Covid, bronchiolite, gastro… Santé Publique France appelle les Français à reprendre le lavage des mains.


Les bons réflexes ont été trop vite oubliés, faisant la part belle à la propagation des virus. Santé Publique France confirme que les gestes barrières « sont de moins en moins réalisés » : « le port du masque est particulièrement délaissé (…) et 7% des personnes ne se lavent jamais les mains dans les situations à risque ». Or les virus du Covid mais aussi de la grippe, de la bronchiolite ou encore de la gastro-entérite sont bien là en cette fin 2025. C’est pour ces raisons que Santé publique France aux côtés du Ministère chargé de la santé et de l’Assurance Maladie diffusent une campagne pour demander aux Français d’appliquer les 3 gestes barrières principaux : mettre un masque dès les premiers symptômes (toux, fièvre, nez qui coule), se laver souvent et correctement les mains et aérer régulièrement les pièces. 

Les mains sont le facteur de contamination numéro un des infections virales. Selon Santé publique France, 80% des microbes se transmettent par les mains : soit par contact direct, soit en touchant des objets et des surfaces contaminées puis en portant la main aux yeux, au nez et à la bouche. Et pour cause : tout au long de la journée, nos mains sont en contact avec des objets potentiellement contaminés par des virus ou des bactéries. A quelle fréquence les laver pour tuer les microbes ?

« C’est surtout du bon sens. Il convient de se laver les mains quand on a été en contact avec un objet ou une personne potentiellement contaminée, nous répond le Dr Sylvain Bouquet, médecin généraliste, membre du Collège de Médecine Générale. Autrement dit, il est nécessaire de se laver les mains à chaque fois que l’on a fait quelque chose de potentiellement sale et infectant ». Par exemple, en arrivant au bureau, en rentrant chez soi, en sortant des transports en commun, après avoir touché les portes, les boutons de l’ascenseur, en rentrant du parc, après s’être mouché ou avoir toussé, avant de préparer à manger et bien sûr après être allé aux toilettes. « Ce dernier point peut sembler évident et pourtant, tout le monde ne le fait pas« , ajoute le médecin généraliste.

© Alexander Raths – stock.adobe.co

La technique est par ailleurs essentielle. La meilleure manière de se laver les mains est d’utiliser de l’eau et du savon puis se frotter les mains paume contre paume, puis le dos de la main à l’aide de la main opposée. Il est crucial de ne pas oublier l’espace entre les doigts et les ongles. « Retirez également vos bagues car le dessous est un véritable nid à microbes » prévient le Dr Bouquet. Pour être efficace, un lavage de mains doit durer au moins 30 secondes.

Laver ses mains régulièrement et minutieusement reste notre meilleur rempart contre la propagation des infections virales, particulièrement dans le contexte actuel où les virus circulent activement. Adopter cette simple habitude de propreté peut significativement réduire les risques de maladies et protéger notre santé ainsi que celle de notre entourage. Il est donc crucial de se rappeler de ce geste simple mais puissant, surtout après avoir été en contact avec des surfaces potentiellement contaminées.


Source : JDF Santé

Plus protéiné que le Skyr, ce nouveau fromage blanc va déclasser tous les autres au supermarché

Plus protéiné que le Skyr, ce nouveau fromage blanc va déclasser tous les autres au supermarché

Il coûte deux fois moins cher et est excellent pour la santé.


Piliers de notre alimentation, les produits laitiers sont reconnus pour leurs multiples bienfaits santé, notamment sur les os, les dents, les muscles ou l’immunité. Aujourd’hui, les rayons frais regorgent d’options : yaourts grecs, fromages blancs, Petits Suisses, Skyrs… et il n’est pas toujours évident pour le consommateur de faire le meilleur choix. C’est sans compter sur ce nouveau produit qui s’apprête à déclasser la concurrence. Adoré en Allemagne, au Danemark et dans les pays nordiques, où il est un aliment de base, ce type de fromage blanc, très peu connu en France, fait une entrée remarquée dans nos supermarchés.

Son principal atout ? Sa teneur exceptionnelle en protéines : un pot de 100 g contient jusqu’à 14 grammes de protéines tandis que le Skyr (le fameux fromage islandais) en apporte 10 grammes. Ses protéines – principalement des caséines – sont d’une excellente biodisponibilité, favorisant la satiété, le maintien des muscles et la récupération musculaire, confirment des chercheurs polonais dans une étude parue dans Foods. Il est souvent disponible dans des versions très faibles en matières grasses (moins de 1%) et peu calorique (63 calories aux 100 g), le rendant idéal pour une consommation quotidienne sans impacter le poids.

Le produit dont il est question est le Quark (prononcé « kvark »), un fromage frais fabriqué à partir de lait écrémé. Sa texture, entre le yaourt et la faisselle égouttée, est légèrement plus granuleuse et acidulée que le fromage blanc classique. Il est vendu en France, notamment sous les marques de distributeurs de grandes enseignes (Milbona chez Lidl, Carrefour…) et parfois sous des marques étrangères (Bergerie, Dr Oetker, Flor de Burgos, M&C Dairy…). Son prix reste généralement abordable, se situant dans la même fourchette que le fromage blanc nature (deux fois moins cher que le Skyr).

Photo de quark (fromage blanc allemand) © Pixelot – stock.adobe.com

Pour maximiser ses bienfaits, il est recommandé d’en consommer une portion (environ 150 grammes) par jour, au petit-déjeuner ou en collation. Il se déguste nature, avec des fruits et du miel, ou s’utilise comme base de tartinade salée (avec des herbes et des épices) ou comme ingrédient protéiné dans des pâtisseries allégées.

Au-delà de son intérêt pour la gestion du poids et la musculature, le Quark s’avère bénéfique pour d’autres aspects de la santé. Sa haute concentration en calcium est fondamentale pour la solidité des os et le maintien d’une dentition saine, jouant un rôle préventif contre l’ostéoporose. De plus, il renferme des ferments lactiques vivants qui participent à l’équilibre du microbiote intestinal et contribuent à une meilleure digestion. 


Source : JDF Santé