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La boisson anti-canicule d'un urgentiste : une recette simplissime pour éviter le malaise sous 40°C

La boisson anti-canicule d'un urgentiste : une recette simplissime pour éviter le malaise sous 40°C

Cette boisson est plus efficace que l’eau pour éviter la déshydratation liée aux fortes chaleurs.


La canicule qui touche la France cette semaine peut avoir de graves conséquences sur la santé. Les personnes âgées, les enfants et les malades chroniques sont les plus exposés à la déshydratation, aux coups de chaleur, troubles cardiovasculaires… « Etre confronté à cette chaleur c’est comme si on faisait des efforts soutenus, a comparé le médecin urgentiste Christophe Prudhomme, sur BFM-TV. Dès que la température dépasse 20 degrés la nuit, on récupère moins bien. » Le premier réflexe face à la canicule, c’est l’hydratation. Mais attention. Certaines boissons sont à limiter comme le thé ou le café car elles peuvent déshydrater plus qu’hydrater. Prudence aussi avec les boissons trop sucrées… Et à l’eau. Car contrairement à ce que l’on pense souvent, « il ne faut pas boire que de l’eau » insiste le médecin.

Pourquoi boire est important quand il fait chaud ? Parce que le corps transpire davantage pour réguler sa température interne. Résultat : il perd de l’eau. L’hydratation permet d’éviter les coups de fatigue, les maux de tête, les crampes et les malaises. Boire de l’eau est le meilleur réflexe quand il fait chaud mais il ne suffit pas. « Quand on sue, on perd aussi des sels minéraux dont du sel. Il suffit de passer son doigt sur sa peau et de le mettre à la bouche pour voir que la sueur est salée » a poursuivi le médecin urgentiste. Pour compenser cette perte en sel « pas besoin d’acheter des choses très chères ».

Une boisson maison, simple à préparer, permet d’éviter la déshydratation. « Il suffit de couper votre eau avec un petit peu de jus de fruits (10 à 15%) et de mettre une petite cuillère à café de sel et ça vous fait une solution de réhydratation complètement adaptée » conseille Christophe Prudhomme. Et pas d’inquiétude « vous ne sentirez pas le sel » et « c’est bien mieux que les solutés de réhydratation qui sont très chères et vous pouvez le faire à la maison sans aucun problème ».

Cette boisson est à prendre une fois dans la journée, pas plus comme elle est salée. L’excès de sel est dangereux pour la santé, surtout pour les patients qui font de l’hypertension. Autre point de vigilance quand il fait très chaud : boire avant d’avoir soif, éviter l’alcool qui favorise la déshydratation, et penser à s’hydrater aussi la nuit si le sommeil est entrecoupé. Enfin, attention aux idées reçues : l’eau glacée n’est pas plus efficace – elle peut même entraîner des troubles digestifs. Mieux vaut privilégier une eau fraîche, mais pas trop froide, bue par petites gorgées tout au long de la journée.


Source : JDF Santé

Jambes lourdes et chaleur : 10 solutions anti douleur pour s'alléger

Jambes lourdes et chaleur : 10 solutions anti douleur pour s'alléger

Des traitements et remèdes naturels peuvent soulager les jambes lourdes quand il fait très chaud et qu’elles font mal…


Les douleurs aux mollets, le gonflement des chevilles ou les varices touchent de nombreuses femmes, particulièrement quand il fait chaud. La sensation des jambes lourdes est souvent liée à une mauvaise circulation du sang. Plusieurs traitements et remèdes naturels existent pour retrouver des jambes légères, comme les bas de contention ou les douches froides. Comment soulager la sensation des jambes lourdes en cas de chaleur ? Quels sports favoriser ? Quels remèdes ? Les meilleures solutions.

1. Marcher pour lutter contre l’insuffisance veineuse

Le syndrome des jambes lourdes, appelé aussi insuffisance veineuse, se traduit par une incapacité des veines à faire remonter convenablement le sang des pieds vers le cœur. Les positions immobiles prolongées favorisent donc ces problèmes de circulation : le sang soumis à l’apesanteur ne remonte pas correctement. En revanche, en marchant, l’impulsion des pieds sur le sol facilite le retour veineux. Le bon conseil : évitez de rester immobile trop longtemps et marchez le plus souvent possible. A contrario, celles qui travaillent toute la journée en position debout le savent bien : les piétinements favorisent la sensation de jambes lourdes.

2. Pas plus de 3 cm de talon !

Préférez les chaussures à talons moyens (2-3 cm) aux talons très hauts et aux ballerines plates. Les talons moyens font davantage travailler les muscles des mollets et favorisent donc le retour veineux. De même, évitez les chaussettes, bas, bottes… trop serrés. Ils sont mauvais pour la circulation du sang.

3. La douche froide, idéale pour activer la circulation

La chaleur dilate les vaisseaux sanguins et favorise l’engorgement veineux, à l’origine de sensations désagréables de jambes lourdes. Le froid provoque l’effet inverse : il active la circulation en resserrant les vaisseaux. Ainsi, les appartements qui disposent d’un chauffage par le sol sont particulièrement néfastes pour les jambes. Les bains chauds prolongés et les saunas sont à éviter pour la même raison. De même, avec l’arrivée des beaux jours, évitez d’exposer vos gambettes et surtout de prendre des coups de soleil ! Le bon conseil : en cas de fortes chaleurs, n’hésitez pas à appliquer un jet d’eau fraîche le matin et le soir, du bas des mollets vers le haut des cuisses.

4. Un gel au menthol pour activer la circulation

Un petit massage ne peut être que bénéfique pour les jambes douloureuses. A condition, de masser du bas vers le haut afin d’activer la circulation veineuse dans ce sens. Pour Valérie Leduc, phlébologue, « les gels sont en général plus efficaces que les crèmes car ils pénètrent mieux. Ils sont aussi plus faciles à étaler et soulagent immédiatement. » Elle conseille notamment le gel RAP PHYTO®. « Grâce au menthol et à ses actifs d’origine végétale, il a un effet glaçon en plus de son effet tonique. »

5. La natation, parfaite pour se muscler les mollets

Plus les muscles de vos mollets seront musclés et plus ils feront pression sur les parois veineuses, de telle sorte que le retour veineux sera facilité. Et pour muscler vos mollets, pas de secret : il faut marcher, tous les jours, le plus longtemps possible et d’un bon pas. Par ailleurs, faire du sport aide à lutter contre les jambes lourdes. 

► Sports conseillés : la natation, la marche.

► Sports à éviter : ceux qui forcent à piétiner comme la gymnastique, le tennis, le badminton ou encore la musculation en salle.

6. Des herbes aromatiques à la place du sel !

Les jambes lourdes sont parfois liées à un autre problème typiquement féminin : la rétention d’eau. Dans ce cas, l’hygiène de vie est très importante et notamment la suppression des aliments trop salés. Pour réduire votre consommation de sel, évitez les plats vendus déjà cuisinés, les gâteaux apéritifs, la charcuterie, les soupes en sachet, ou encore les fromages à pâte dure. De plus, ne resalez pas vos plats lorsque vous êtes à table. De même, évitez de cuisiner avec des bouillons cubes. Préférez les épices : cumin, piment, herbes aromatiques comme le thym, le persil, l’origan qui apportent du goût aux plats.

7. Les bas de contention, solution anti varices !

99 % des médecins prescrivent à leurs patients victimes d’insuffisance veineuse le port de bas de contention. Cet équipement médical se présente sous la forme de chaussettes, bas ou collants contenant des fibres élastiques et permet aux veines d’être resserrées et aux valvules peuvent de nouveau jouer leur rôle, pour empêcher que le sang reflue en amont. Les symptômes doivent donc s’atténuer avec le port des bas. 

► Le bénéfice du port des bas est immédiat mais il ne dure que le temps qu’ils sont portés. Les symptômes réapparaissent si on les enlève. L’idéal serait donc de les porter tous les jours, même si peu de personnes semblent réussir à s’y astreindre.

► Les bas de compression se trouvent en pharmacie. Lorsqu’ils sont achetés sur prescription médicale, ils sont remboursés à 65 %.

8. Se lever de sa chaise toutes les 3 heures !

La plupart des gens connaissent le risque de phlébite lié aux longs voyages en avion. Une nouvelle pathologie est en train d’apparaître : la e-phlébite liée aux positions assises prolongées. De fait, avec l’arrivée massive des écrans dans nos vies, aussi bien au travail qu’à la maison, nous passons de plus en plus de temps assis, ce qui augmente les risques de thromboses. Suivez donc ce simple conseil : ne restez pas assise sans bouger pendant plus de 3 heures. Même si vous travaillez devant un écran, faites des pauses (toilettes, verre d’eau, café…) !

9. Surélever ses jambes pour que le sang circule

Devant la télé, au bureau… n’hésitez pas à suréléver vos jambes. Rien de mieux pour éviter que le sang ne stagne dans le bas des jambes. Par ailleurs, évitez de croiser vos jambes car cette position ne favorise pas la circulation. Le bon conseil : pour dormir, placez un coussin sous vos pieds ou sous le matelas. Si besoin, vous pouvez aussi recouvrir vos mollets d’une serviette humide.

10. Eviter l’excès de poids

Dans 4 cas sur 5, les personnes qui souffrent de varices sont en surpoids. Et lorsque la masse musculaire diminue au profit de la masse graisseuse, les parois veineuses ont tendance à se distendre et à perdre en élasticité. De plus, le poids du corps exerce un poids et une pression sur les jambes, de sorte que le retour veineux est ralenti. Résultat : le sang circule moins bien dans les jambes. C’est aussi ce qui explique que les femmes enceintes souffrent souvent de jambes lourdes.


Source : JDF Santé

Canicule de 1976 : date, température, nombre de morts

Canicule de 1976 : date, température, nombre de morts

C’est sur un fond de forte sécheresse que la canicule de 1976 s’est installée sur la France entre le 23 juin et le 7 juillet (soient pendant 2 semaines consécutives). Des milliers de personnes sont mortes…


Pami les canicules très intenses, sévères et longues observées en France, celle de l’été 1976.

Quelle est la date de la canicule de 1976 ? 

Les températures ont commencé à monter « anormalement » dès le mois de mai 1976 : les 7 et 8 mai, il fait plus de 30° sur la Normandie, la Picardie, la Région parisienne, la Champagne et la Lorraine, rappelle Meteo-Paris. Cette vague de chaleur très précoce – qui concerne surtout la moitié nord – accentue la sécheresse qui a débuté à l’automne 1975. Puis du 6 au 15 juin 1976, la France connait une 2ème vague de chaleur. La sécheresse devient inquiétante sur la moitié nord où, durant 6 jours, les températures dépassent 30°. Enfin, une 3e vague de chaleur s’abat sur l’Hexagone, entre le 23 juin et le 7 juillet 1976 (soit pendant 2 semaines consécutives). Là, les températures atteignent ou dépassent 35° sur toutes les régions du nord et du nord-ouest.

Combien de temps a duré la canicule de 1976 ?

La canicule est définie comme un niveau de très fortes chaleurs le jour et la nuit pendant au moins trois jours consécutifs indique le Gouvernement. La définition de la canicule repose donc sur deux paramètres : la chaleur et la durée. La canicule de 1976 a touché la France entre le 23 juin et le 7 juillet 1976 (soient pendant 2 semaines consécutives).

Quelle a été la température maximale lors de la canicule de 1976 en France ? 

Les températures maximales observées en France n’ont pas dépassé les 40 degrés indique Meteo-Paris. Les 15 et 16 juillet 1976 : il fait 38° en Aquitaine, 37 ° à Toulouse et 36° en Lorraine. Il faut remonter à 1921 pour trouver de telles conditions météorologiques. L’absence prolongée de pluie est désastreuse pour l’agriculture, notamment dans des régions qui ne sont pas habituées à ce genre de phénomène (Normandie, Picardie et Bretagne). L’indemnisation des victimes de la sécheresse est financée par une majoration exceptionnelle de l’impôt sur le revenu. Le 25 août 1976, le gouvernement annonce une aide de 450 M€ pour l’agriculture, financée par une majoration exceptionnelle de l’impôt sur le revenu, « l’impôt sécheresse ».

Quelle a été la température maximale à Paris ? 

Le 25 juin, Le Figaro titrait sur « Le jour le plus chaud » avec des photos de Parisiens en bord de Seine ou au Trocadéro. Il a alors fait 33,4°C dans la capitale. « A Paris, l’effet de ville maintient des températures très élevées en cours de nuit« , rappelle le site Meteo-Paris. Le 4 juillet 1976, la température minimale ne descend pas au-dessous de 24°C à la station de Paris-Montsouris, ce qui constitue à l’époque un record absolu. Le 6 juillet 1976 au journal de 20h sur Antenne 2, un chauffeur de bus parisien explique son quotidien dans des conditions dantesques : « On est presque assis sur le moteur, et on se retrouve dans le milieu de l’après-midi […] avec des 55, 60° de chaleur à conduire l’autobus, et vous savez c’est très pénible de conduire l’autobus comme ça. »

Combien de morts ont été déplorés pendant la canicule de 1976 ?

Cette vague de chaleur a entraîné la mort d’environ 4.500 personnes, selon une estimation de Santé publique France publiée en avril 2019.


Source : JDF Santé

Canicule 2025 : définition, températures, conseils, dangers pour le corps

Canicule 2025 : définition, températures, conseils, dangers pour le corps

Sous l’effet du changement climatique, les fortes chaleurs commencent de plus en plus tôt, dès la mi-juin. Quand parle-t-on de canicule ? A partir de quelles températures ?


La France connait cette semaine du 30 juin sa première grosse canicule de l’année, à cause d’un « blocage anticyclonique » et d’un « dôme de chaleur » en place sur le pays, informe Météo France. Ce qui est nouveau en comparaison aux canicules de 1976 ou de 2003 c’est la précocité des phénomènes et les températures constatées. De 35 degrés maximum, il y a quelques années, les thermomètres grimpent maintenant jusqu’à plus de 40 degrés. Selon les experts, les vagues de chaleur pourraient se produire à partir de début juin et durer jusqu’à mi-septembre. Dans une France à +4 °C, elles pourraient apparaître dès la mi-mai et s’étendre jusqu’à fin septembre.

Carte Canicule France 30 juin 2025 © Météo France

Quelle est la définition de la canicule ?

Le mot « canicule » vient du latin « canicula » qui signifie « petite chienne ». Canicula est le nom donné à l’étoile Sirius (qui vient du grec « seirius », signifiant « brûlant », « ardent »). qui se trouve dans la constellation du Grand Chien. Etoile qui se lève et se couche avec le soleil du 22 juillet au 22 août, période caractéristique des fortes chaleurs. La canicule désigne un épisode de températures élevées la journée comme la nuit pendant une période prolongée, habituellement d’au moins 3 jours consécutifs. En France, chaque département a son propre seuil de température à partir duquel on parle de canicule. Par exemple : à Toulouse, il y a canicule s’il fait + de 36°C le jour et + de 21°C la nuit pendant au moins 3 jours et 3 nuits, rappelle MétéoFrance. Les seuils de températures ne sont pas les mêmes selon les régions de France Elle peut constituer un risque sanitaire  pour les personnes fragiles ou surexposées.

Quelles sont les recommandations en cas de canicule ?

  • Boire de l’eau et rester au frais
  • Eviter l’alcool
  • Manger en quantité suffisante
  • Fermer les volets et fenêtres le jour, aérer la nuit.
  • Se mouiller le corps (douche tiède mais pas froide)
  • Donner et prendre des nouvelles de ses proches.
Recommandations de la Croix-Rouge en cas de fortes chaleurs © Croix-Rouge

Quels sont les dangers de la canicule pour le corps ?

L’exposition prolongée à la chaleur est un stress important pour l’organisme. Le corps humain essaie de s’y adapter. Il transpire plus et les vaisseaux sanguins se dilatent. S’il n’arrive pas à maintenir sa température autour de 37°C quand il fait très chaud ou si les fluides ou sels corporels ne sont pas remplacés de façon adéquate, plusieurs problèmes peuvent survenir :

  • crampes de chaleur,
  • insolation,
  • épuisement dû à la chaleur,
  • coup de chaleur.

Les fortes chaleurs peuvent aussi aggraver des maladies préexistantes, être responsables de maladies associées à la chaleur. La prise de certains médicaments peut aggraver les effets liés à la chaleur, en particulier chez des personnes à risques. 

► Crampes, nausées, état de fatigue inexplicable, maux de tête important, propos incohérents ou forte fièvre : Appelez le 15

Températures, niveaux de vigilance : quels sont les critères pour passer en canicule ?

Sur le plan météorologique, c’est le caractère exceptionnel des températures nocturnes élevées qui marque la durée d’un épisode de canicule. Des seuils de température et de durée sont définis par Météo France et varient selon les départements. Il y a trois niveaux de vigilance en cas de fortes chaleurs : 

► Le niveau de vigilance jaune correspond à :

  • un pic de chaleur : exposition de courte durée (1 ou 2 jours) à une chaleur intense
  • ou un épisode persistant de chaleur mais qui reste sous les seuils d’alerte

► Le niveau de vigilance orange correspond à une canicule : période de chaleur intense pour laquelle les moyennes sur 3 jours consécutifs des températures de nuit et de journée atteignent ou dépassent les seuils départementaux, et qui est susceptible de constituer un risque sanitaire notamment pour les personnes fragiles ou surexposées.

► Le niveau de vigilance rouge correspond à une canicule extrême : canicule exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique, à fort impact sanitaire pour tout type de population, et qui peut entraîner l’apparition d’effets collatéraux notamment en termes de continuité d’activité.

Canicules en France

On recense 50 épisodes de chaleur en France depuis 1947. Sur les 35 dernières années, elles ont été 3 fois plus nombreuses que sur les 35 années précédentes. Le nombre de jours de vagues de chaleur a été multiplié par 9 : « La fréquence et l’intensité des vagues de chaleur sont amenées à augmenter dans les prochaines décennies. La fréquence des événements devrait doubler d’ici à 2050. » Aujourd’hui, les canicules ont une survenue plus précoce (en juin) ou plus tardives (fin août-début septembre). Parmi les principales canicules survenues en France, celles de juin 1947, 1976, 2003, 2005, 2006.

© Météo France

► Eté 2023 : la dernière canicule a été enregistrée en août 2023 avec des températures dépassant les 40 degrés dans plusieurs régions de France. Des départements ont été placés en vigilance rouge, preuve d’une canicule « extrême ».

► Eté 2022 : l’épisode de canicule a commencé le 15 juin 2022. Cet épisode a été inédit de par sa précocité et son intensité. Plusieurs records de températures pour un mois de juin et également en absolu ont été enregistrés. Un deuxième épisode caniculaire a touché la France entre le 12 et le 20 juillet puis un troisième entre le 31 juillet le 14 août. 

► Eté 2019 : entre le 24 juin et le 7 juillet et le 21 et le 27 juillet. Selon le bulletin publié par Santé Publique France en septembre, 1435 décès ont été observés durant cette canicule. Les plus touchés ont les plus de 75 ans.

► Juin 2005 et 2006 avec des températures souvent comprises entre 35 et 40°C, en particulier au sud-est et en vallée du Rhône (plus de 30°C tous les jours à Lyon en 2006). 

► Août 2003. Son intensité, sa durée et son étendue géographique avaient été exceptionnelles. Elle avait causé 15 000 décès supplémentaires par rapport à la mortalité habituelle de cette période de l’année en France.

► Autres canicules mémorables : celle de juillet 1983 « la plus longue observée » rappelle Météo France, et celles de l’été 1947 et 1976.


Source : JDF Santé

Ni 50, ni 60 ans : voici l'âge à partir duquel il faut surveiller son cholestérol pour éviter l'AVC

Ni 50, ni 60 ans : voici l'âge à partir duquel il faut surveiller son cholestérol pour éviter l'AVC

Ce qui rend le cholestérol particulièrement sournois, c’est son absence totale de symptômes.


Ce qui rend le cholestérol particulièrement sournois, c’est son absence totale de symptômes.

On parle souvent du cholestérol comme d’un problème de santé réservé aux seniors. Pourtant, les médecins et cardiologues s’accordent à dire qu’il ne faut pas attendre les premiers symptômes – souvent silencieux – pour s’en préoccuper. On le sait : cette graisse, indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, peut devenir un ennemi fatal s’il est présent en excès, s’accumuler dans les artères et provoquer un infarctus ou un AVC sans prévenir. 

Ce qui rend le cholestérol particulièrement sournois, c’est son absence totale de symptômes. On peut vivre avec un taux élevé de LDL (le « mauvais » cholestérol) sans s’en rendre compte, jusqu’au jour où un accident cardiaque survient brutalement. « D’où l’intérêt de mesurer régulièrement son taux, surtout si l’on mène une vie sédentaire ou si l’on suit une alimentation riche en graisses saturées. Un simple bilan sanguin suffit à en savoir plus et à agir en prévention« , prévient le Pr Gérard Helft, cardiologue et Président de la Fédération française de Cardiologie. 

« Le premier bilan lipidique, on conseille de le faire à l’âge de 40 ans pour la population générale et 35 ans en cas d’antécédents familiaux cardiovasculaires (infarctus, AVC, angine de poitrine…), de surpoids, de consommation de tabac, d’hypertension ou de diabète« , préconise le cardiologue. Et ce, même en l’absence de symptômes. C’est aussi ce que recommandent les autorités sanitaires comme la Haute Autorité de Santé (HAS). Effectué en laboratoire, cette prise de sang (à jeun) permet de vérifier qu’il n’y a pas de hausse des triglycérides, souvent associée à une augmentation du taux de mauvais cholestérol. En fonction des résultats, le médecin traitant ou le cardiologue peut conseiller de modifier l’hygiène de vie pour rééquilibrer le cholestérol ou envisager un traitement.

Le traitement du cholestérol ne passe pas forcément par la prise de statines. Dans de nombreux cas, un rééquilibrage alimentaire, la pratique régulière d’une activité physique et une meilleure hygiène de vie suffisent à faire baisser les chiffres. 


Source : JDF Santé