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Les personnes qui détestent changer de place à table ont ce manque en elles, selon la psychologie

Les personnes qui détestent changer de place à table ont ce manque en elles, selon la psychologie

Certaines personnes choisissent spontanément toujours la même place dans le train, lors du repas de famille, au restaurant, dans une salle de réunion au travail. Ce choix, souvent inconscient, est lourd de sens selon notre psychologue clinicienne.


« Ici, c’est ma place ». Cette phrase vous caractérise particulièrement ? Ou l’un de vos proches ? Elle n’est pas anodine, selon les psychologues. Dans une salle de réunion, le train, ou à la table familiale, certaines personnes choisissent intuitivement toujours la même place. Et pour elles, pas question d’en changer. S’agit-il d’une simple habitude ou d’un mécanisme psychologique et comportemental plus profond ? Selon notre psychologue clinicienne Aline Nativel Id Hammou, il n’y a rien de pathologique dans ce comportement, en revanche il est lourd de sens.

Le choix d’une place est souvent inconscient et principalement lié à un besoin fondamental, selon la psychologie. Il peut s’agir d’un besoin de sécurité, de repères et/ou de confort. Il reflète à la fois un désir d’être à l’aise en tant qu’individu et le besoin de se sentir appartenir à un groupe, un espace, un environnement. La personne opère une « mécanique cognitive et émotionnelle » rapide pour choisir l’endroit qui lui correspond le mieux. Par exemple, dans une salle d’attente ou un train, elle peut choisir une place près de la fenêtre pour plus de confort ou loin d’une porte pour se sentir plus sécurisée. 

Le contexte familial est, de loin, celui où le rituel de la place est le plus chargé émotionnellement. « Les places attribuées ou habituelles sont souvent codifiées et ritualisées. L’expression « Ici, c’est ma place » est courante et si cette place est prise, la frustration, la colère ou la tristesse peuvent être vives« , précise notre experte. Pour cause, au sein de la famille, le choix de la place fait écho à des choses plus profondes et intimes : un ressenti de respect, de considération, et l’histoire affective de l’individu. Un changement ou un non-respect peut être beaucoup plus mal vécu, car il touche au domaine des émotions et de l’affectif. Ainsi, en psychologie, le fait de vouloir toujours s’asseoir à la même place et mal vivre le fait d’en changer peut être interprété comme un manque de sécurité émotionnelle et affective.

© javiindy – 123RF

Dans les contextes professionnels ou scolaires, le choix de la place revêt souvent une dimension stratégique. S’asseoir à un endroit précis peut signifier vouloir être reconnu dans sa place ou son statut au sein du groupe. « Par exemple, se positionner à côté d’un collègue préféré pour renforcer les liens, ou près du chef hiérarchique pour affirmer son engagement. Là encore, cette stratégie de placement n’est pas toujours consciente. À l’inverse, l’école utilise parfois la variation des places comme un outil pour encourager l’équité et la dynamique de groupe, en motivant les élèves à interagir avec ceux à qui ils parlent le moins. Dans ces environnements, la frustration liée à une place non désirée peut être plus facilement dépassée« , avance la psychologue.

Alors, faut-il lutter contre cette habitude ? Pas forcément selon la psychologue. Si la place que vous souhaitez est disponible et qu’elle vous fait du bien, il n’y a aucune raison de ne pas la prendre, car elle répond à un besoin d’alignement et de réassurance. En revanche, la vie impose des contraintes. Il est essentiel de développer sa capacité d’adaptation et de savoir gérer la frustration lorsque l’on n’a pas le choix. Parfois, un changement de place non souhaité peut même être une occasion positive de « sortir de ses habitudes routinières » et « d’ouvrir ses chakras à d’autres personnes et situations« .


Source : JDF Santé

Mal de gorge : le remède express de cette nutritionniste le fait passer en 10 minutes

Mal de gorge : le remède express de cette nutritionniste le fait passer en 10 minutes

Le mal de gorge est un symptôme très fréquent à l’arrivée de l’hiver. Plusieurs solutions naturelles peuvent le soulager à commencer par un remède très simple partagé par une nutritionniste. Il ne suffit que de trois ingrédients de cuisine pour le réaliser.


Vous avez la voix qui déraille ? La gorge chaude, qui pique et qui fait mal ? C’est la saison des virus. Sans forcément avoir de rhume ou de grippe, on peut aisément avoir mal à la gorge lorsque les températures baissent. « L’autre matin, je me suis réveillée avec un mal de gorge, pas vraiment malade, mais j’avais vraiment très mal », raconte Maty Harrington, nutritionniste. C’est alors que l’experte en nutrition s’est rappelée d’une vieille recette de grand-mère que sa mère lui préparait quand elle était jeune.

À cette période de l’année, les ORL constatent une hausse nette des irritations de la gorge liée au froid, mais aussi à l’air sec des logements chauffés. La majorité de ces douleurs ne sont pas dues à une infection bactérienne, mais à une inflammation des muqueuses. Le simple passage du froid extérieur à la chaleur intérieure suffit à les fragiliser, tout comme la fatigue. Une boisson chaude peut alors apporter un soulagement rapide à la gorge grâce à sa chaleur humide.

La nutritionniste partage son remède « miracle » qui soulage instantanément les gorges enflammées. « Je ne plaisante pas, une heure plus tard, je n’avais plus du tout la gorge irritée », précise-t-elle dans une vidéo. L’ingrédient phare de ce remède c’est le clou de girofle. Avec lui, elle réalise une boisson qui fait office d’excellent « stimulant immunitaire et un super antiviral » et qui a une action purifiante et assainissante. Depuis longtemps, le clou de girofle (issu du giroflier) est utilisé en phytothérapie pour son effet antiseptique.

Le clou de girofle fait partie des épices les plus riches en antioxydants. Son composé principal, l’eugénol, est largement étudié pour ses propriétés anti-inflammatoires, ce qui explique son utilisation traditionnelle dans les douleurs dentaires et les irritations de la sphère ORL. Une revue publiée dans Phytotherapy Research rappelle qu’il présente aussi un léger effet anesthésiant, capable de réduire temporairement la sensation de brûlure dans la gorge.

Il s’utilise en version « séchée » (comme en cuisine), mais aussi en huile. L’avantage de l’huile est qu’elle est très concentrée en eugénol, une molécule anti-infectieuse, antibactérienne et anti-inflammatoire. Pour créer sa concoction « magique », l’experte verse de l’eau chaude sur un petit morceau de gingembre finement coupé (pour une tasse, elle utilise 2,5 cm de racine), un bâton de cannelle et 4 à 6 clous de girofle séchés. Elle laisse infuser le mélange pendant 10 minutes avant de le filtrer et de le servir comme une tasse de thé normale. Si le goût vous déplaît, il est possible d’y ajouter un peu de jus de citron et une cuillère de miel.

Le gingembre, riche en gingérols, possède aussi des propriétés anti-inflammatoires reconnues. La cannelle contient des polyphénols intéressants pour leurs effets antimicrobiens. L’association des trois ingrédients crée une infusion chaude qui peut aider à apaiser la gorge irritée tout en favorisant une hydratation suffisante, indispensable pour calmer l’inflammation. Les ORL rappellent qu’il est également utile d’humidifier l’air intérieur et de boire régulièrement pour limiter les irritations répétées. Attention toutefois à l’huile de clou de girofle, il faut l’utiliser en quantité limitée sur une courte période (maximum 7 jours). L’huile de clou de girofle est contre-indiquée chez les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants de moins de 6 ans et en cas d’insuffisance hépatique.


Source : JDF Santé

Arrêt maladie : attention, les contrôles se font aussi à distance maintenant

Arrêt maladie : attention, les contrôles se font aussi à distance maintenant

L’Assurance maladie peut désormais vérifier un arrêt de travail à distance. Les assurés malades doivent être vigilants car ils peuvent être convoqués par SMS, mail ou courrier.


À partir de décembre 2025, un nouveau mode de contrôle des arrêts maladie entre en vigueur. Désormais, les salariés malades arrêtés par leur médecin peuvent être contrôlés à distance en visioconférence, en plus des contrôles classiques en présentiel. Ce dispositif est généralisé après trois mois d’expérimentation en Normandie, Bourgogne-Franche-Comté et Occitanie. Objectif : fluidifier les échanges et éviter des déplacements parfois difficiles lorsque la santé est fragile.

Concrètement, les assurés peuvent être convoqués par SMS, mail ou courrier. Deux rappels sont envoyés, puis, le jour du rendez-vous, il suffit de se connecter depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur pour échanger avec un médecin-conseil. L’entretien se déroule sur une plateforme sécurisée et permet de vérifier que l’arrêt est justifié, exactement comme lors d’un contrôle en face-à-face.

Pour de nombreuses salariées, ce contrôle à distance pourrait représenter un vrai allègement : plus besoin de traverser la ville en pleine convalescence, de conduire avec une douleur chronique ou d’organiser une garde d’enfant dans l’urgence. L’Assurance maladie insiste cependant : les règles restent les mêmes. L’assuré doit être joignable aux horaires prévus, respecter les obligations de sortie et pouvoir présenter les justificatifs nécessaires. Un refus de contrôle, qu’il soit en visioconférence ou en présentiel, peut entraîner la suspension des indemnités journalières.

Le dispositif reste souple. Si la personne ne peut pas se connecter, ne souhaite pas utiliser la vidéo ou si le médecin estime qu’un examen physique est indispensable, un rendez-vous en cabinet est automatiquement proposé. Ce télécontrôle peut également s’appliquer en cas d’accident du travail, de maladie professionnelle ou dans certaines demandes d’invalidité.

Cette modernisation arrive dans un contexte où les arrêts liés au stress, à l’anxiété ou à l’épuisement professionnel augmentent, touchant particulièrement les femmes actives. Pour elles, limiter les déplacements durant un arrêt constitue un véritable confort, mais certaines s’inquiètent d’un risque de surveillance perçue comme plus constante. L’Assurance maladie rappelle que les exigences, les garanties et les objectifs restent identiques, quel que soit le mode de contrôle. Reste à voir si cette nouvelle pratique permettra d’alléger les démarches, d’améliorer les échanges et de réduire les tensions souvent ressenties lors d’un contrôle médical. 


Source : JDF Santé

C'est la "soupe du sommeil" par excellence : elle fait dormir plus vite

C'est la "soupe du sommeil" par excellence : elle fait dormir plus vite

Elle favorise la production de mélatonine, l’hormone qui signale au corps qu’il est temps de dormir.


Elle favorise la production de mélatonine, l’hormone qui signale au corps qu’il est temps de dormir.

Le dîner est le dernier repas de la journée et son contenu peut avoir un impact favorable ou défavorable sur la qualité de notre sommeil. On le sait, les repas lourds, gras ou trop épicés mobilisent la digestion pendant des heures et perturbent le sommeil. Au contraire, certains aliments agissent comme des alliés naturels pour l’endormissement, grâce à leur profil nutritionnel spécifique qui prépare le corps et l’esprit au repos.

Ces aliments sont intéressants car ils sont riches en tryptophane, « un acide aminé essentiel que le corps utilise pour synthétiser la sérotonine, le neurotransmetteur régulateur de l’humeur et du sommeil, ensuite converti en mélatonine, l’hormone qui signale au corps qu’il est temps de dormir« , explique Samantha Cassetty, nutritionniste et auteure du livre « Sugar Shock » (éd. Hearst Home). Pour que ce processus soit optimal, le tryptophane a besoin d’aide : des glucides complexes sont nécessaires pour lui permettre de franchir la barrière hémato-encéphalique et d’atteindre le cerveau. 

La meilleure stratégie pour favoriser le sommeil est d’intégrer ces nutriments dans un repas chaud, réconfortant et facile à digérer : une soupe. La « soupe du sommeil » par excellence est celle qui combine les lentilles corail, très riches en tryptophane, et la patate douce, un super légume-racine qui contient des glucides complexes et des fibres douces très faciles à digérer.

Soupe de lentilles corail © sissoupitch – stock.adobe.com

Pour maximiser les effets, on peut y parsemer une petite poignée de graines de courge, reconnues pour être une excellente source de tryptophane et de magnésium qui aide à calmer le cerveau, ainsi qu’une cuillère de levure maltée, source exceptionnelle de vitamine B, directement impliquée dans l’endormissement.  

La nutritionniste recommande de manger cette soupe 2 à 3 heures avant de se coucher, ce qui permet au processus de conversion de la mélatonine d’être en cours juste au moment de se glisser sous la couette, et au processus de digestion d’être quasiment terminé. « Le corps humain n’est pas fait pour digérer en position couchée« , souligne l’experte. 


Source : JDF Santé

La santé mentale des femmes se dégrade au travail : elles prennent 2 fois plus d'antidépresseurs que les hommes

La santé mentale des femmes se dégrade au travail : elles prennent 2 fois plus d'antidépresseurs que les hommes

Elles sont particulièrement exposées au stress, à la surcharge et au recours aux traitements.


En France, près d’un actif sur dix vit avec une pathologie mentale ou suit un traitement psychotrope (antidépresseurs ou anxiolytiques). Ce chiffre augmente d’année en année. Les diagnostics progressent, les troubles sévères – notamment les addictions – explosent, et les jeunes sont de plus en plus touchés. Mais ce ne sont pas les seuls. Les femmes ont aussi une sante mentale qui se fragilise au travail. C’est ce que montre une étude menée par Asterès pour les Acteurs de la French Care et la MGEN, publiée le 25 novembre.

Sur 31 millions d’actifs en France, 1,5 million ont une maladie psychiatrique diagnostiquée et 1,9 million prennent un médicament psychiatrique, sans affection longue durée (ALD) ni hospitalisation. Les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à prendre de tels médicaments : 675 000 femmes prennent des antidépresseurs contre 314 000 hommes ; et 434 000 prennent des anxiolytiques contre 254 000 hommes. Ces médicaments, qui agissent sur le cerveau et l’humeur sont souvent pris pour « tenir » face au stress ou aux tensions du quotidien. Entre 30 et 49 ans, leur consommation d’antidépresseurs est même 2,7 fois plus élevée. Cette surreprésentation s’explique par l’accumulation de facteurs professionnels, familiaux et personnels, mais aussi par un accès parfois insuffisant à un accompagnement spécialisé. Les hommes sont davantage concernés par les troubles addictifs et les troubles psychotiques.

20% des arrêts maladie sont désormais liés à la santé mentale

L’étude évalue à près de 25 milliards d’euros par an le coût global de ces troubles pour la société. Ce montant inclut les soins, les arrêts maladie et les conséquences pour les entreprises, confrontées à la fatigue, au décrochage et à l’absentéisme. Près de 20% des arrêts maladie sont désormais liés à la santé mentale, et un salarié sur deux dit avoir vécu une situation de stress intense au cours de sa carrière. Au-delà des chiffres, les facteurs de mal-être sont bien identifiés : surcharge de travail, tensions prolongées, solitude en télétravail, pression du quotidien, manque de reconnaissance ou difficultés à demander de l’aide. Autant d’éléments qui favorisent l’anxiété, les troubles du sommeil, l’épuisement et, parfois, la dépression.

Face à ce constat, les Acteurs de la French Care appellent à une évolution des pratiques. Ils plaident pour un dépistage plus précoce, une meilleure formation des managers, davantage d’espaces de dialogue autour de la santé mentale et un renforcement de la présence des psychologues du travail. Ils soulignent aussi l’importance d’un retour progressif après un arrêt, pour éviter les rechutes.

Enfin, l’étude rappelle que certaines solutions simples peuvent aider à réduire les symptômes, comme la pratique régulière d’une activité physique, qui diminue en moyenne de 30 % les troubles anxieux et dépressifs. Pour les auteurs, la santé mentale doit désormais être considérée comme un pilier essentiel de la vie professionnelle. Et tant qu’elle restera fragilisée, les femmes continueront de payer un lourd tribut au stress et à l’épuisement.


Source : JDF Santé