Un médecin urgentiste prévient : cette vitamine que tout le monde prend peut endommager le coeur

Un médecin urgentiste prévient : cette vitamine que tout le monde prend peut endommager le coeur

Et elle peut aussi affaiblir les os.


Qui n’a pas déjà pris des vitamines pour améliorer sa forme ou booster ses défenses immunitaires ? Prendre des compléments alimentaires est un réflexe que beaucoup ont, surtout à certaines périodes de l’année plus difficiles que d’autres. A l’entrée de l’hiver par exemple ou entre le printemps et l’été. Pour autant, attention. Si la prise ponctuelle de vitamines peut faire du bien à l’organisme, il ne faut jamais en abuser et bien respecter les doses au risque qu’elles endommagent l’organisme. Un médecin a fait récemment une mise en garde concernant une vitamine très populaire potentiellement mauvaise pour le coeur. 

Cette vitamine est l’une des plus importantes pour le corps. Elle augmente les concentrations de calcium et de phosphore dans le sang et participe à la minéralisation des os, du cartilage et des dents. Mais trop en consommer peut entraîner une hypercalcémie et « des niveaux très élevés de calcium dans le sang peuvent provoquer un affaiblissement des os » prévient le Dr Sooj, médecin et urgentiste au service de santé anglais du NHS, dans une vidéo Tiktok. A la longue, l’hypercalcémie augmente le risque d’ostéoporose et de fractures. « Cela peut aussi endommager votre cœur et vos reins » poursuit le médecin. Un excès de cette vitamine peut entraîner des troubles du rythme cardiaque et aller jusqu’à la mort subite.

Vous l’aurez peut-être reconnu, il s’agit de la vitamine D. Une prise trop importante de vitamine D provoque « la réabsorption du calcium », responsable de l’hypercalcémie. Mieux vaut donc maximiser ses apports naturellement grâce à une exposition quotidienne suffisante à la lumière du soleil. Comptez entre 15 et 30 minutes par jour au moins. Dans l’assiette, les poissons gras (hareng, sardines, saumon, maquereau), les produits laitiers enrichis en vitamine D, les champignons (surtout les girolles), les jaunes d’œuf, le beurre ou encore le cacao font partie des aliments les plus riches en vitamine D.

Si vous devez vous supplémenter en vitamine D, respectez à la lettre les posologies indiquées sur la notice et/ou demander conseil à un pharmacien ou un médecin. En France, la référence nutritionnelle pour la population est de 15 microgrammes de vitamine D par jour pour les adultes. Pour le Dr Sooj, « les bébés de moins d’un an ne devraient pas recevoir plus de 1 000 unités internationales […] par jour, ce qui correspond à 25 microgrammes. Les enfants entre 1 et 10 ans ne devraient pas recevoir plus de 2 000 unités par jour (50 microgrammes). Tout le reste : les enfants à partir de 11 ans et les adultes, y compris les femmes enceintes et allaitantes, ne devrait pas avoir plus de 4 000 unités internationales par jour sur une période prolongée (100 microgrammes) ».


Source : JDF Santé

Pourquoi la peau gratte quand on vieillit ?

Pourquoi la peau gratte quand on vieillit ?

Surtout la nuit…


Pour beaucoup de personnes âgées, c’est une fatalité : la peau gratte, surtout la nuit, il faut faire avec. Mais d’où viennent ces démangeaisons cutanées ? Avec l’âge, les actifs comme l’acide hyaluronique, l’élastine et le collagène qui sont chargés de maintenir l’eau à l’intérieur du derme se raréfient, ce qui entraîne un petit affaissement de la peau et une baisse d’hydratation. La peau devient (très) sèche et prurigineuse. « Le prurit (ou « démangeaison ») chez le sujet âgé peut aussi être en lien avec une plus forte oxydation de la peau due à une moins bonne synthèse de la vitamine D. Avec l’âge, on a moins de facilité à fabriquer la vitamine D et par conséquent, les vitamines sont moins bien intégrées dans la peau. Or, ce qui s’oxyde s’irrite » nous rappelle le Dr Paul Dupont, dermatologue.

L’avancée dans l’âge est aussi associé à une baisse de l’immunité cutanée. La flore naturelle est alors remplacée par des pathogènes pouvant occasionner des infections locales. « Par exemple, une  prolifération trop importante de staphylocoques blancs peut être en cause. Celle-ci se traduit par l’apparition de plaques rouges qui démangent. Certaines mycoses peuvent aussi se développer, notamment le pityriasis versicolor en rapport avec une carence en vitamine B, et parfois des mycoses plus agressives comme les dermatophytes, des atteintes mycosiques que l’on attrape au niveau des pieds entre  les orteils et sur les ongles. Paradoxalement, cela peut s’étendre au reste du corps », détaille le dermatologue. 

Les démangeaisons peuvent aussi liées à des problèmes hépatiques et rénaux. « Un mauvais fonctionnement du foie peut se traduire par des démangeaisons sans que ce soit forcément une hépatite » souligne le spécialiste. Quant aux reins, un manque d’hydratation implique une moins bonne élimination des acides. « En parallèle, il peut y avoir une augmentation de la production d’acide urique qui peut agresser la peau », poursuit notre interlocuteur. Une dysbiose intestinale due à un manque de probiotiques entraîne une mauvaise assimilation des nutriments qui sont nécessaires à la peau. Résultat, des démangeaisons peuvent apparaître. 

Que faire ? Si c’est un problème d’hydratation, le spécialiste recommande une supplémentation en vitamine E et l’usage de crèmes à base d’acide hyaluronique et d’acides gras de bonne qualité (Oméga 3 si possible). Certaines huiles peuvent également être proposées (huile de rose musquée, de noisette, de carotte ou encore huile de tournesol), avec d’autres ingrédients actifs comme le millepertuis. « Par voie interne, le collagène végétarien est utile pour renforcer le derme qui se désépaissit avec le temps. Enfin, il convient d’éviter le gel douche qui assèche la peau. Il est préférable d’opter pour des huiles de douche ou un liniment à base de plantes traitantes. Si ce sont des zones particulières qui démangent, on peut utiliser un Cerat à base de genévrier », conclut le Dr Paul Dupont. 

Merci au Dr Paul Dupont, dermatologue, auteur de Se libérer du psoriasis (Éditions Eyrolles).


Source : JDF Santé

Péritonite : symptômes, qu'est-ce qui la cause ?

Péritonite : symptômes, qu'est-ce qui la cause ?

C’est une urgence médicale puisqu’elle peut être mortelle.


La péritonite désigne l’infection du péritoine, la membrane qui enveloppe les organes du ventre. On parle de péritonite « primitive » lorsqu’il n’y a pas d’infection abdominale responsable -comme dans le cas d’une péritonite à pneumocoques ou tuberculeuse. Et de péritonite « secondaire » lorsqu’il existe un foyer infectieux abdominal responsable : une perforation du tube digestif, en particulier d’un ulcère gastroduodénal ou d’un diverticule sigmoïdien (péritonite stercorale), une infection de l’appendice (péritonite appendiculaire) ou de la vésicule biliaire (péritonite biliaire).

Quelles sont les causes d’une péritonite ?

Cette infection grave n’est que très rarement provoquée par une contamination bactérienne. Elle résulte la plupart du temps d’une infection abdominale secondaire à la perforation d’un viscère digestif (l’organe est perforé entraînant la libération de bactéries) :

  • perforation de l’appendice (appendicite compliquée qui n’a pas été prise en charge suffisamment tôt)
  • perforation d’un diverticule du côlon sigmoïde enflammé (diverticulite)
  • perforations de l’estomac ou du duodénum (à partir d’un ulcère le plus souvent)
  • perforation de la vésicule biliaire (cholécystite)

La péritonite peut aussi survenir chez les personnes atteintes de maladie de Crohn ou de salpingite (infection des trompes chez la femme).

Quels sont les symptômes d’une péritonite ?

Dans la forme typique de péritonite aiguë surviennent de violentes douleurs abdominales localisées ou étendues d’emblée à tout le ventre. Si la douleur est localisée, son siège initial peut orienter vers la cause. Souvent, des vomissements sont présents, et le transit intestinal s’interrompt. Enfin, la fièvre confirme la présence d’une infection. D’autres signes peuvent être associés : essoufflement, pouls accéléré, tension abaissée… L’évolution d’une péritonite peut être mortelle si elle n’est pas prise en charge à temps. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à consulter rapidement en cas de douleur intense du ventre associée à une forte fièvre.

Comment savoir si on fait une péritonite ?

Le diagnostic de péritonite est suspecté devant les signes décrits par le patient et leurs circonstances d’apparition. Il repose sur l’association d’un syndrome infectieux et d’une symptomatologie abdominale. En outre, la palpation de l’abdomen retrouve généralement un ventre contracté et douloureux avec un réflexe de défense et/ou contracture au toucher. Les examens complémentaires ne sont alors utiles que pour confirmer le diagnostic en cas de doute avant la prise en charge chirurgicale, et une radiographie de l’abdomen peut être pratiquée tout comme un scanner. L’analyse de sang retrouve quant à elle des marqueurs de l’inflammation augmentés (globules blancs et CRP élevés).

Quel traitement pour une péritonite ?

La péritonite nécessite une hospitalisation en urgence et une intervention chirurgicale. Au préalable, des antibiotiques sont administrés par voie veineuse. Il s’agit alors, par une incision de l’abdomen, de nettoyer l’ensemble de la cavité abdominale par un lavage péritonéal, puis de traiter la cause de la maladie (ablation de l’appendice, suture d’un ulcère…). Un traitement par antibiotiques adapté à l’infection est également réalisé en complément à l’opération. Les antibiotiques seront ensuite poursuivis, et une convalescence sera nécessaire.


Source : JDF Santé

Je suis cardiologue et voilà l'aliment que je ne mangerai plus jamais

Je suis cardiologue et voilà l'aliment que je ne mangerai plus jamais

Pas du tout bon pour la santé, contrairement à ce que l’on croit…


Il y a des aliments bien plus nocifs que d’autres pour le coeur et les artères. Un en particulier devrait disparaître de nos assiettes selon le docteur Sanjay Bhojraj, cardiologue, suivi par des centaines de milliers de personnes sur les réseaux. Son crédo ? Stopper les dégâts avant qu’ils n’arrivent. « J’ai réalisé que le système médical conventionnel était trop axé sur les prescriptions et les procédures, et pas assez sur l’immense pouvoir de l’alimentation et du mode de vie pour transformer la santé », explique-t-il à Newsweek. Depuis, ses vidéos cartonnent. La plus virale ? Celle où il énumère les dix aliments qu’il a décidé de ne plus jamais manger.

Parmi les produits qu’il pointe du doigt, plusieurs sont associés, à tort, à une alimentation saine. Beaucoup de consommateurs les achètent en pensant bien faire. Résultat : ils nourrissent à leur insu l’inflammation, les pics de glycémie et les dépôts de triglycérides. Or, ces facteurs comptent parmi les ennemis les plus redoutables du cœur. « En tant que cardiologue ayant passé des années à étudier les artères des gens, j’ai pu constater de mes propres yeux les dommages causés par ces modes de vie. »

Dans ce flot d’aliments mauvais pour le coeur, il y en a un que le docteur Sanjay Bhojraj place tout en haut de la liste dans sa vidéo. Présenté comme une alternative naturelle, vanté dans les rayons bio, utilisé dans de nombreuses recettes dites « healthy », il s’agit du sirop d’agave. « Notre corps a été conçu pour fonctionner avec des aliments complets et non transformés, pas avec les produits « sur mesure » de la science alimentaire moderne », explique-t-il. Le docteur Elizabeth Klodas, elle aussi cardiologue, partage cet avis : « Le sirop d’agave est très riche en fructose, et l’excès de fructose est rapidement métabolisé en triglycérides par le foie. » L’accumulation des triglycérides favorise les accidents cardiovasculaires.

Pour le docteur Klodas, il faut aussi éviter les jus de fruits en bouteille, des « bombes de fructose déguisées », le granola du commerce « souvent ultra-transformé et plein de sucres cachés » et« J’essaie de ne manger que des aliments qui existaient il y a 200 ans, avant que notre alimentation ne soit envahie par les conservateurs, les additifs artificiels et la transformation industrielle. » Une manière de se reconnecter avec les besoins réels du corps humain.


Source : JDF Santé

Si peu ? Voici combien de minutes il faut marcher par jour pour être en bonne santé

Si peu ? Voici combien de minutes il faut marcher par jour pour être en bonne santé

« C’est déjà une très bonne base » selon notre coach en santé.


La marche est essentielle à la santé sur quasi tous les plans : elle renforce le cœur, améliore la circulation sanguine et le retour veineux, soutient le système immunitaire, aide à l’élimination des toxines, préserve les os et les muscles, contribue au maintien d’un poids « santé », réduit le stress, stimule les hormones du bien-être, et améliore les capacités cognitives, le sommeil, la motivation et la concentration. La marche suffit à rester en forme si elle est régulière, dynamique et variée (marche lente, marche rapide, marche en montée) et incroyablement efficace pour entretenir sa vitalité, à tout âge.

Mais combien de temps marcher ? « Plusieurs petites marches de 5 à 10 minutes, réparties dans la journée, ont déjà un vrai effet sur la santé. Une marche après un repas, par exemple, améliore la digestion, la régulation de la glycémie et le transit« , Stéphanie Sinnah, coach santé à Paris (réseau Médoucine). D’autant que l’on peut marcher à tout moment de la journée : pour aller au travail, chercher son pain ou descendre une station plus tôt suffit à activer le corps. Même faire quelques pas pendant ses pauses ou marcher en téléphonant peut avoir un effet bénéfique. Le mouvement au quotidien est ce qui compte vraiment.

Elle rappelle aussi que la fameuse barre des 10 000 pas, popularisée par une campagne marketing japonaise dans les années 60, n’a pas de fondement scientifique solide. Selon elle, les bénéfices apparaissent dès 6 000 pas par jour, soit 30 minutes environ à un bon rythme. L’essentiel est de trouver celui qui vous correspond. « Il n’existe pas une durée unique qui conviendrait à tout le monde, résume notre interlocutrice. Ce qui compte, c’est la régularité. Marcher 30 minutes par jour, cinq fois par semaine, à rythme modéré, est déjà une très bonne base. » Si on peut faire plus, c’est encore mieux.

Pas besoin non plus de marcher vite ou longtemps. Marcher lentement calme le système nerveux, tandis que marcher rapidement stimule le cœur. Marcher avec du dénivelé tonifie les muscles. Le mieux est d’alterner selon vos envies. Pour les débutants ou ceux qui manquent de motivation, la coach conseille de commencer par 5 à 10 minutes, en écoutant par exemple un podcast ou de marcher avec quelqu’un d’autre si on a peur de l’ennui. 


Source : JDF Santé