Sélectionner une page

Hypertension : cette confiture de saison serait aussi efficace qu'un médicament, selon les chercheurs

C’est un antioxydant et un anti-inflammatoire puissant naturel.


C’est un antioxydant et un anti-inflammatoire puissant naturel.

Près de 17 millions d’adultes sont hypertendus en France, soit environ une personne sur 3. Avoir une pression artérielle trop élevée est le principal facteur de risque des maladies cardiovasculaires, car cela force le cœur à travailler plus fort et endommage les artères, augmentant ainsi considérablement le risque d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral (AVC). Heureusement, plusieurs fruits sont reconnus pour leurs effets bénéfiques sur la fonction cardiovasculaire grâce à leur richesse en antioxydants, en fibres et en nutriments essentiels. Ces composants aident à réguler la pression artérielle, à améliorer le profil lipidique et à réduire l’inflammation, des facteurs cruciaux pour la santé du cœur et des vaisseaux. 

En analysant 12 études scientifiques menées sur des rats, des chercheurs de l’Université des sciences médicales d’Ispahan (Iran) se sont aperçus qu’il y avait un fruit en particulier qui était capable de réduire significativement la tension artérielle. L’effet hypotenseur de ce fruit était, lorsqu’il était pris sous la forme d’extrait très concentré de feuilles ou de graines, comparable à celui d’un médicament couramment prescrit contre l’hypertension : le captopril. Il s’agit d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC), qui est principalement commercialisé en France sous forme de médicaments génériques (Captopril Viatris, Captopril Zentiva, Captopril Sandoz…).

Le fruit étudié n’est autre que le coing, fruit phare de l’automne. Selon les chercheurs, « différentes parties du coing, notamment les feuilles, les graines et le fruit (entier), pourraient être utilisées pour améliorer les facteurs cardiovasculaires, notamment la pression artérielle car le coing possède de fortes propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. » Comme le fruit du coing est très dur et astringent à l’état cru, il est traditionnellement consommé cuit, le plus souvent transformé en gelée, en confiture, en pâte de fruits (cotignac) ou intégré à des compotes et des plats cuisinés.

Si les quantités de coing à manger pour espérer de tels effets n’ont pas été précisément annoncées, cette étude – publiée dans la revue scientifique Evidence-based Complementary and Alternative Medicine –ouvre la voie à des recherches futures pour confirmer l’intérêt du coing comme complément alimentaire bénéfique pour la santé humaine.


Source : JDF Santé