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Ce mot trahit les personnes anxieuses, elles l'utilisent sans s'en rendre compte

Certains mots sont de véritables révélateurs d’anxiété.


Certains mots sont de véritables révélateurs d’anxiété.

L’anxiété et le stress se perçoivent beaucoup dans notre façon de parler. Certains mots ou la construction de nos phrases peuvent trahir nos inquiétudes, même sans que l’on s’en rende compte. Dans un vaste projet appelé « WorryWords », des chercheurs anglais en psychologie et en traitement du langage naturel ont voulu savoir si certains mots étaient fortement associés à l’anxiété et comment ces mots pouvaient être un indicateur de l’anxiété. 

Les chercheurs ont analysé plus de 44 000 mots pour comprendre ce phénomène. Ce qu’ils ont trouvé, c’est que certains mots sont de véritables révélateurs d’anxiété. Quand ces mots sont répétés trop souvent ou de façon inappropriée, ils suggèrent une personne qui rumine, anticipe le pire et perçoit des dangers même là où il n’y en a pas. Ce n’est pas un unique mot « magique », mais plutôt la fréquence de ces mots qui donne une teinte particulière et significative au discours.

Les personnes anxieuses sont souvent piégées par des pensées négatives sur l’avenir et un sentiment de ne rien maîtriser. Cela se voit dans leur façon de parler, où elles utilisent beaucoup de mots et d’expressions qui expriment le doute, comme « peut-être » ou « je me demande ». Mais l’une des formulations que les anxieux utilisent, comme une sorte de tic de langage inconscient, est « au cas où ». Cette petite phrase, anodine en apparence, révèle souvent une préoccupation constante d’anticiper le pire et de se préparer à d’éventuels problèmes, même lorsqu’il n’y a pas de menace immédiate.

Prendre conscience de ces habitudes de langage est une première étape cruciale. Si vous réalisez que vous utilisez fréquemment ces mots d’incertitude et d’anticipation négative, c’est peut-être le signe que votre esprit est en mode « alerte » plus que nécessaire. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’agir : pratiquer la pleine conscience peut vous aider à revenir au moment présent et à observer vos pensées sans jugement. Des techniques de relaxation, comme la respiration profonde, peuvent calmer votre système nerveux. Et n’hésitez jamais à discuter de vos préoccupations avec un professionnel de la santé mentale. 


Source : JDF Santé