22 Mar 2022 | Allergies, Conseils santé, Maladies chroniques, Santé
Le printemps apporte souvent avec lui son lot de désagréments pour les plus allergiques d’entre nous. En effet, près d’un quart de la population souffre de ce que l’on appelle communément “le rhume des foins”.
Les allergies respiratoires sont en fait un dérèglement du système immunitaire qui se traduit par une intolérance à une ou des substances dites “inoffensives”, aussi appelées “allergènes”.
La proportion de personnes allergiques a considérablement augmenté durant les dernières décennies : 10 à 20% de la population serait allergique aux pollens !
Les pollens allergisants
A l’arrivée du printemps, on compte pas moins de 11 allergènes différents. Ils sont présents sur une période s’étalant de fin février à début juin. Parmi les plus allergisants, on compte notamment :
- Le noisetier
- Le frêne
- Le bouleau
- Le chêne
- Les graminées
Il est important de noter que la qualité de l’air (et donc la pollution) influe également de façon néfaste sur les symptômes d’allergies ! En effet, la pollution fragilise les voies respiratoires et les rend ainsi plus sensibles aux allergènes. Le réchauffement climatique est aussi responsable dans certains cas (allongement de la période de pollinisation par exemple).
Les symptômes
Une allergie peut apparaître à tout âge, cependant, les enfants semblent bien plus concernés par l’apparition de ce dérèglement. En effet, les facteurs génétiques et environnementaux jouent un rôle important dans l’apparition ou non d’allergies. Par exemple, si ses deux parents sont allergiques, un enfant aura 80% de risques de le devenir à son tour.
Une allergie peut se traduire par différents symptômes, en fonction de l’allergène et de la personne :
- Inflammation des voies respiratoires (asthme, bronchite…)
- Gêne respiratoire (sifflements pendant la respiration…)
- Nez qui coule (rhinite…)
- Irritation des yeux… (conjonctivite)
- … ou de la peau (eczéma, urticaire)
La personne allergique reste en parfaite santé tant qu’elle n’entre pas en contact avec un allergène que son système ne gère pas bien.
Quelles solutions ?
La première étape du traitement contre une allergie consiste dans un premier temps à identifier l’allergène en question et à apprendre à éviter tout contact, dans la mesure du possible.
Dans un second temps, quand la cause de l’allergie est identifiée, il convient de suivre un traitement adapté :
- Des antihistaminiques (en vente libre ou non) sont disponibles pour soulager les épisodes allergiques (particulièrement quand la période de pollen est la plus forte)
- Une désensibilisation (ou immunothérapie allergénique) est possible. Ce traitement est long (entre 3 à 5 ans) mais les premiers effets apparaissent au bout de quelques mois.
Pour être conseillé efficacement et traiter vos allergies sereinement, n’hésitez pas à demander conseil à un professionnel de santé.
Sources :
https://bit.ly/3tq2lI7
https://bit.ly/3K8XJgl
https://bit.ly/3IRh0D3
https://bit.ly/3Hu62Sk
Source : Fil Santé
1 Mar 2022 | Conseils santé, Événements, Informations, Maladies chroniques, Nutrition, Santé, Transit intestinal
Le saviez-vous ? Au mois de mars se déroule la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal : Mars Bleu. Deuxième cancer le plus meurtrier en France, il touche chaque année 43 000 personnes dont 17 000 en meurent. Pourtant, si la maladie est détectée à un stade précoce, elle peut être guérie dans 9 cas sur 10 ! C’est pourquoi le dépistage est d’autant plus essentiel !
Qu’est-ce que le cancer colorectal ?
Le cancer colorectal est une tumeur maligne provoquée par le dérèglement de certaines cellules appelées polypes, qui se développent au niveau du côlon ou du rectum. Fréquent aussi bien chez la femme que l’homme à partir de 50 ans, il fait suite dans 60 à 80 % des cas à une tumeur bénigne.
Quels sont les facteurs de risques ?
- L’âge. En effet, l’âge augmente le risque de développer un cancer du côlon : 9 personnes atteintes sur 10 ont plus de 50 ans.
- Les prédispositions génétiques. À l’instar du cancer du sein, le risque de développer un cancer colorectal est très élevé si un membre de la famille proche a déjà été touché (et d’autant plus si celui-ci survient avant 60 ans).
- Une alimentation trop riche. De nombreuses études ont démontré l’influence des facteurs nutritionnels sur le risque de développer un cancer. Ainsi, une alimentation équilibrée et diversifiée, privilégiant les aliments d’origine végétale, riches en fibres (les fruits, les légumes, les légumes secs et les céréales complètes), contribue à diminuer le risque de cancer.
- Le surpoids ou l’obésité. Aujourd’hui, il est confirmé que le surpoids ou l’obésité favorisent l’augmentation et le développement des taux de plusieurs hormones, également impliquées dans la prolifération de cellules cancéreuses.
- La sédentarité. En plus d’augmenter considérablement le risque de maladies chroniques, le manque d’activité physique est un facteur important de risque du cancer colorectal.
- La consommation d’alcool et/ou de tabac. Le lien entre la consommation d’alcool et/ou de tabac et le cancer colorectal est bel et bien réel. En effet, quand il est ingéré, l’éthanol contenu dans l’alcool se transforme en acétaldéhyde, une substance classée comme cancérigène par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer). Le tabac est quant à lui la première cause de cancers et est responsable d’environ un tiers des décès par cancer. Ainsi, toute consommation, même modérée, constitue un risque dans le développement de cancers, dont celui du côlon.
Faites-vous dépister !
Si le meilleur moyen de détecter un cancer reste le dépistage, quelques symptômes peuvent vous alerter :
- la survenue de douleurs abdominales ;
- la présence de sang dans les selles ;
- une constipation soudaine ou qui s’aggrave ;
- une diarrhée qui se prolonge ;
- une envie constante d’aller à la selle ;
- une masse à la palpation de l’abdomen ;
- une dégradation inexpliquée de l’état général se manifestant notamment par une perte de poids et d’appétit ou de la fatigue ;
- une anémie inexpliquée.
Bien entendu, ces symptômes ne signifient pas forcément qu’il s’agit d’un cancer colorectal. Cependant, si vous repérez une anomalie, il est essentiel de demander un avis médical.
Par ailleurs, à partir de 50 ans, un dépistage doit être réalisé tous les deux ans, et ce même en l’absence de symptômes. En effet, c’est à partir de cet âge que le risque de développer un cancer est le plus accru. Le cancer peut être suspecté si le test de recherche de sang effectué dans les selles se révèle positif. Si tel est le cas, une coloscopie pourra être réalisée pour en détecter l’origine.
Sources :
https://bit.ly/3paszgC
https://bit.ly/3p679kz
https://bit.ly/3LY1rer
https://bit.ly/3JPbJMk
https://bit.ly/3Ha6V29
Source : Fil Santé
14 Fév 2022 | Conseils santé, Maladies chroniques, Nutrition, Santé, Transit intestinal
Si les épices sont utilisées pour donner couleur et goût à nos plats, elles possèdent également de nombreuses propriétés médicinales et thérapeutiques ! En cette saison où les températures chutent et où votre organisme peut être fragilisé, elles seront de solides alliées pour vous stimuler. Leurs apports naturels aident à booster votre organisme, à rester en forme, à prévenir certaines maladies chroniques et à combattre les infections. Découvrez notre sélection d’épices à avoir dans vos placards !
- Le poivre noir est une épice très populaire et utilisée dans presque toutes les cuisines ! Grâce à la pipérine qu’elle contient, elle favorise la digestion et est donc recommandée pour lutter contre les nausées, ballonnements et contre les symptômes de la constipation.
- Si le curcuma donne cette jolie couleur jaune à vos plats, il est surtout l’allié des personnes souffrant de rhumatismes ou d’arthrite. Riche en antioxydants, il possède des propriétés anti-inflammatoires qui contribuent à soulager certaines douleurs articulaires. Pour profiter de tous ses bienfaits, incorporez-le en poudre dans vos poêlées de légumes, vos soupes ou encore en accompagnement d’une viande.
- Connu pour ses notes piquantes, le gingembre est une épice aux propriétés anti-infectieuses et anti-inflammatoires. Elle contribue à stimuler votre système immunitaire et peut aider à combattre les infections hivernales. Il peut être utilisé frais, en poudre, en gélule, séché en râpant la racine ou encore en infusion avec du miel et du citron !
- Aussi connu sous le nom de faux anis, le cumin est un super-aliment utilisé pour combattre de nombreux maux grâce au magnésium qu’il contient ! En plus de ses propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et antalgiques, il est riche en bêta-carotène qui aide à ralentir le vieillissement cutané et à favoriser le renouvellement cellulaire.
- Qu’il soit rouge, jaune ou vert, le piment a des vertus antalgiques, anti-inflammatoires qui facilitent la digestion et préviennent les rhumatismes ! À consommer cru, cuit ou en poudre, il peut être ajouté dans toutes vos recettes !
- Grâce aux antioxydants qu’il contient, le curry possède un effet bénéfique pour ralentir le vieillissement cellulaire. Il contribue également au bon fonctionnement des systèmes musculaire, nerveux et intestinal grâce à sa richesse en magnésium !
- Quand les températures baissent, l’envie de douceur est très présente ! La cannelle est l’épice idéale à glisser dans vos tartes aux fruits pour vous réconforter. En plus de son doux parfum, elle renferme des tanins (substances d’origine végétale) qui lui confèrent des vertus antiseptiques très utiles pour lutter contre les troubles digestifs et les infections hivernales !
- Le clou de girofle est idéal pour réveiller votre organisme car cette épice est un puissant stimulant ! Grâce à ses vertus antalgiques, antiseptiques, anti-inflammatoires et antivirales, il permet de lutter contre de nombreuses maladies virales ! Pour profiter de toutes ses propriétés, ajoutez-le en petites quantités dans vos gâteaux ou dans vos infusions !
- La noix de muscade est une épice à la saveur chaude et légèrement sucrée. Source d’oligo-éléments, elle aide à lutter contre le stress, soulage les douleurs musculaires, atténue les troubles digestifs et favorise une bonne digestion ! Attention à la surconsommation qui peut être néfaste pour notre santé !
Vous l’aurez compris, les épices possèdent des vertus anti-inflammatoires, antioxydantes, antiseptiques, expectorantes… Et ce n’est pas tout ! Selon une étude chinoise, la consommation régulière de nourriture épicée serait associée à une plus grande longévité. L’étude démontre que ceux qui consommeraient des épices quotidiennement ou presque auraient 14% de risques en moins de décéder par rapport à ceux qui mangeraient épicé moins d’une fois par semaine.
Cependant, si les épices sont bonnes pour la santé, les nutriments que l’on retrouve dans celles-ci sont présents en quantités infimes et ne sauraient donc se substituer à une alimentation et à une hygiène de vie équilibrée ! Renseignez-vous auprès de votre pharmacien !
Sources :
https://bit.ly/3HbQ7bR
https://bit.ly/3AEaL1S
https://bit.ly/3ubBlya
https://bit.ly/3KJKN1A
Source : Fil Santé
15 Avr 2021 | Informations, Maladies chroniques
Touchant environ 15% de la population, la migraine est une maladie chronique caractérisée par la survenue régulière et répétitive de maux de tête (appelées céphalées). D’intensité variable, elle intervient le plus souvent d’un seul côté de la tête et est accompagnée d’une sensation de pulsations dans la tête.
Si la douleur est généralement unilatérale (le plus souvent au-dessus d’un œil ou au niveau de la tempe) le côté touché peut varier d’une crise à l’autre. La douleur peut aussi être bilatérale, c’est-à-dire qu’elle est ressentie au-dessus des deux yeux, à l’arrière de la tête ou sur l’ensemble du crâne.
Nausées, vomissements, douleurs musculaires, troubles de la vision, fatigue, troubles neurologiques, irritation, sensation de froid,… font partie des symptômes possibles d’une crise migraineuse. Les conséquences sur la vie des personnes qui en souffrent peuvent être très difficiles et handicapantes à vivre au quotidien : c’est pourquoi il est important de ne pas banaliser cette maladie.
Si elle débute généralement pendant l’enfance ou l’adolescence, la maladie s’accentue à l’âge adulte et touche plus les femmes que les hommes (20% contre 10%).
Quelles sont les causes de la migraine ?
Si les origines précises de la migraine restent encore floues, il a été prouvé que des facteurs génétiques prédisposent une personne aux crises migraineuses. Plus précisément, c’est l’association de plus d’une douzaine de gènes qui accroîtrait cette prédisposition ! Ainsi, si un membre de votre famille est atteint de migraines, vous aurez plus de chances d’en souffrir également.
D’autres évènements ou facteurs (propres à chaque personne) peuvent également contribuer à déclencher des migraines :
- Des variations hormonales : chez les femmes, les migraines apparaissent souvent suite à la diminution brutale du taux d’œstrogènes en fin de cycle menstruel.
- Des facteurs psychologiques : le stress, l’anxiété, un trop plein d’émotions (positives comme négatives), une grande contrariété, du surmenage,… peuvent également en être la cause.
- L’alimentation : un repas trop lourd ou la consommation de certains aliments (comme le chocolat, le vin blanc, certains fromages,…) peuvent avoir un effet direct sur la contraction ou la dilatation des vaisseaux sanguins dans le cervaux, entraînant des migraines.
- L’hygiène de sommeil : un excès ou une dette de sommeil chronique font partie des déclencheurs les plus fréquents de crises migraineuses (et participent à leur aggravation).
- Des facteurs environnementaux : les changements de températures brutaux, l’exposition à des vents violents, à l’humidité, à la pollution,… influeraient sur la survenue de céphalées.
- Des facteurs sensoriels : une longue exposition à la lumière, au bruit ou à de fortes odeurs favorisent également ces crises dont on se passerait bien !
Quels traitements pour soulager les migraines ?
S’il existe des traitements médicamenteux, il est également possible d’avoir recours à d’autres méthodes pour vous soulager en cas de crise.
Les douleurs ressenties lors d’une migraine sont propres à chaque personne : c’est pourquoi il n’existe pas de remède miracle. En cas de crise, vous pouvez néanmoins essayer de mettre en pratique ces quelques conseils :
- Essayez de vous détendre au maximum. Pensez, par exemple, à pratiquer de la méditation, du yoga ou encore de la relaxation : cela vous aidera à diminuer votre stress !
- Le froid peut vous aider à soulager efficacement vos maux de tête. Vous pouvez appliquer des compresses froides sur vos tempes ou votre front !
- Si vous êtes dans une pièce enfumée, trop lumineuse ou trop bruyante, fuyez ! Privilégiez une pièce calme et sombre et allongez-vous le temps que la crise se calme.
- Massez-vous les tempes, la nuque et le front avec quelques gouttes d’huiles essentielles de menthe poivrée ou de lavande. Grâce à leurs propriétés analgésiques et vasodilatatrices, elles apaisent les symptômes de la migraine (douleurs pulsatiles) et diminuent la durée de la crise.
Sources :
https://bit.ly/3mcTNQW
https://bit.ly/2OfSxjv
https://bit.ly/3sJyXLG
16 Fév 2021 | Informations, Maladies chroniques, Santé
En France, la schizophrénie touche environ 600 000 personnes, soit 0,7 % de la population. Des études démontrent que cette maladie touche surtout les jeunes, de toutes origines sociales. Les troubles psychiatriques débutent généralement entre 15 et 25 ans et évoluent jusqu’à la fin de leur vie.
Selon l’INSERM, 1 patient sur 2 fera au moins une tentative de suicide au cours de sa vie et 10 % en décéderont. C’est pourquoi une prise en charge et un traitement adaptés sont importants pour prévenir la sévérité de la maladie.
Alors, qu’est-ce que la schizophrénie ?
C’est en 1911 que le psychiatre suisse, Eugen Bleuler, a utilisé pour la première fois ce terme. Étymologiquement, le mot schizophrénie signifie « maladie de la scission de l’esprit ».
La schizophrénie est une maladie mentale chronique qui se caractérise par de nombreux troubles psychologiques qui peuvent varier d’une personne à l’autre : distorsions de la pensée, des perceptions, des émotions, du langage, du sentiment de soi ou encore du comportement.
Très complexe, cette maladie est décrite par de nombreux spécialistes comme étant l’une des plus mystérieuses de la psychiatrie, mais aussi l’une des plus sévères.
Quels sont les causes et les symptômes ?
Même si de nombreuses théories sont à l’étude dans les instituts de recherche, aucune d’entre elles n’a pu confirmer de manière certaine que la schizophrénie puisse être liée à des origines neurologiques, hormonales, génétiques ou cérébrales. Les causes de la maladie restent donc encore mal connues.
Les symptômes peuvent se caractériser par des troubles de la mémoire, une perte d’énergie, des idées délirantes, des hallucinations, des baisses de l’attention, des troubles du comportement alimentaire, de la bipolarité, de la dépression, de l’anxiété,…
Si les symptômes les plus impressionnants sont les délires et les hallucinations, les difficultés cognitives rencontrées par les malades sont les plus handicapantes, car elles entraînent souvent une exclusion sociale des personnes atteintes.
Les conséquences de la schizophrénie
Les conséquences de la schizophrénie sont chaotiques et très handicapantes pour les patients qui en souffrent.
Dans la majorité des formes de la schizophrénie, l’accumulation des différents symptômes conduit souvent les malades à l’isolement social, ce qui peut avoir des conséquences non négligeables sur leur vie.
Comme expliqué précédemment, un patient sur deux fera une tentative de suicide au cours de sa vie. C’est pourquoi l’espérance de vie des personnes atteintes par cette maladie est réduite de 10 ans par rapport au reste de la population.
Les schizophrènes sont souvent perçus comme des personnes pouvant être dangereuses pour les autres. C’est une idée reçue ! Si certains patients peuvent parfois faire preuve de violence lors d’une crise, elle est généralement dirigée vers eux-mêmes et non vers les autres.
Quelles sont les formes de schizophrénie ?
Comme de nombreuses maladies mentales, la schizophrénie peut prendre différentes formes. Les psychiatres en dénombrent quatre : la schizophrénie paranoïde, dysthymique, hébéphrénique et catatonique. Les troubles psychiatriques dus à la schizophrénie évoluent tout au long de la vie des personnes qui en souffrent, ce qui explique pourquoi ils peuvent passer d’une forme de la maladie à une autre selon les périodes.
Dans les formes de schizophrénie paranoïde et dysthymique, les malades ont des périodes délirantes, alors que dans les formes hébéphréniques, les troubles les plus fréquents sont le retrait social et le syndrome dissociatif.
La forme catatonique est reconnue comme étant la plus grave. Les symptômes corporels et le déficit cognitif (comme l’indifférence affective ou le mutisme) entraînent souvent l’exclusion sociale. Les traitements mis en place pour soigner cette forme de la maladie sont très longs et difficiles, car ils ont pour but d’aider les patients à maintenir une alimentation et à conserver une vie sociale.
Comment aider et soigner les patients atteints de schizophrénie ?
L’approche de la schizophrénie, de son diagnostic, de son traitement ainsi que l’accueil des malades se fonde essentiellement sur l’expérience qu’ont acquis les médecins et les soignants au fil des années.
Un des problèmes rencontrés par les patients est lié à un manque d’informations sur leur maladie. Le Dr Pierre de Maricourt, chef de service de psychiatrie au centre hospitalier Sainte-Anne, explique que « cette pathologie est tellement stigmatisante, que cela retarde parfois l’entrée en soin des patients (…) Souvent, c’est lors d’une première crise, extrêmement brutale, que le patient entre dans le parcours de soins. »
La première étape pour aider les personnes atteintes de schizophrénie consiste donc à diagnostiquer la maladie. La seconde étape concerne l’acceptation de la maladie par le patient. Si cette phase est souvent très difficile pour le malade, ce n’est qu’à partir de là qu’il pourra commencer un traitement qui combine généralement des médicaments (neuroleptiques par exemple), la psychothérapie et l’accompagnement social.
Aujourd’hui, une rémission durable est possible chez un tiers des patients si la prise en charge du malade est adaptée.
Sources :
https://bit.ly/2MZmu73
https://bit.ly/3rTBG4f
https://bit.ly/2ZjGCmQ
https://bit.ly/3jPlRJ3
https://bit.ly/2NbhWdz