Sélectionner une page
À 85 ans, elle en paraît 60 : "Mon secret pour ne pas vieillir tient en 1 mot"

À 85 ans, elle en paraît 60 : "Mon secret pour ne pas vieillir tient en 1 mot"

Préserver l’autonomie et la mobilité est essentiel pour vieillir en bonne santé et lutter contre le déclin lié à l’âge.


À 85 ans, Betty étonne par sa santé physique exceptionnelle et son énergie. Personne ne dira le contraire : elle fait au moins 20 ans de moins que son âge. Derrière cette super forme, pas de triche : ni médicament, ni chirurgie, ni régime… Non, son secret de longévité est naturel et tout le monde peut en bénéficier. Suivre la routine santé de Betty c’est l’assurance de vieillir en bonne santé et conserver mobilité et autonomie le plus longtemps possible.

Betty vit au quatrième étage d’un immeuble sans ascenseur. Ce détail n’a rien d’exceptionnel, sauf quand on apprend qu’elle monte 65 marches au moins quatre fois par jour. « Si tu le fais chaque jour, tu sais ce que ça représente par an ? Quasiment 57 Tour Eiffel de grimpées » calcule le coach sportif Nordine Attab dans une vidéo pour Ici.Officiel. Ce jour-là, il propose de l’accompagner sur l’un de ses trajets habituels. « Je me suis dit que ça allait être un moment sympa, de rencontre, de détente… mais pas du tout ! Je suis en train d’accélérer le pas pour pouvoir poser mes questions. » Il peine à suivre la cadence de l’octogénaire. « On est au moins à 4 ou 5 kilomètres/heure » commente-t-il.

Pour Betty, c’est une promenade de santé. Le coach, habitué aux performances sportives, remarque qu’elle ne montre aucun signe de fatigue. Pas de ralentissement, pas de souffle court. Son secret ? Il tient en un seul mot : marcher. « J’ai marché toute ma vie. » Enfant, Betty faisait 5 à 6 kilomètres par jour pour aller à l’école. Aujourd’hui, elle parcourt quotidiennement 10 kilomètres. « Il faut marcher un peu tous les jours. Si je reste assise toute une après-midi chez moi, ça ne va pas alors que si j’ai bougé un peu dans la journée, je dors mieux. Et puis j’en ai besoin, il faut que je bouge. »

Chez les seniors, la marche rapide maintient mobilité, force et équilibre, réduisant le risque de chutes et de dépendance. Marcher améliore la santé cardiovasculaire, stimule la masse musculaire et les fonctions cognitives. L’Organisation mondiale de la santé recommande aux adultes y compris aux plus de 65 ans de pratiquer au moins 2h30 à 5h d’activité physique modérée par semaine pour favoriser un vieillissement en bonne santé.


Source : JDF Santé

Les médecins l'appellent "l'aliment parfait" : il stimule les fonctions cognitives et protège le foie

Les médecins l'appellent "l'aliment parfait" : il stimule les fonctions cognitives et protège le foie

C’est un aliment à avoir toujours dans son réfrigérateur tant il est bon pour la santé.


Avoir une alimentation variée n’est pas difficile tant les aliments sont nombreux au supermarché. Si bien sûr, les fruits et légumes sont incontournables pour la santé, d’autres méritent plus d’attention. C’est en tous cas ce que défend le docteur Jimmy Mohamed. Pour lui, un aliment en particulier coche toutes les cases sur le plan nutritionnel et est pourtant souvent relégué au second plan. Dans un entretien accordé à la chaîne de Hugodécrypte, Jimmy Mohamed est catégorique : c’est « l’aliment parfait ».

Pourquoi ? Car celui-ci est riche en protéines, en bons lipides, en vitamines, en minéraux, en oméga-3… et surtout, en choline. Un composant qu’il place au centre de son argumentaire. Peu connu du grand public, la choline joue un rôle déterminant dans le fonctionnement du cerveau : « La choline permet de créer dans le cerveau de l’acétylcholine » explique Jimmy Mohamed dans une récente vidéo. L’acétylcholine est un neurotransmetteur impliqué dans la mémoire. Elle contribue à améliorer les fonctions cognitives sans avoir besoin de supplémentation. Et ce n’est pas tout. « C’est un aliment qui protège le foie. » Là aussi, l’effet est lié à la choline, qui intervient dans le métabolisme hépatique et la dégradation des graisses. Autrement dit, un rôle de soutien direct aux deux organes les plus sollicités au quotidien.

La star en question ? L’œuf. « Il coûte 30 centimes voire 35 » souligne le spécialiste. Ce prix correspond à un oeuf issu d’un élevage respectueux, nourri au grain, en plein air, avec une teneur en oméga-3 intéressante. Ainsi, on y trouve une vingtaine de protéines, et notamment des lipoprotéines permettant de transporter le cholestérol dans le sang, un élément central dans le fonctionnement cellulaire. L’oeuf contient aussi des vitamines A, D, E, B12, du sélénium, de l’iode et du zinc.

Vous l’aurez compris, contrairement aux glucides rapides souvent consommés au petit-déjeuner, cet aliment apporte une satiété durable, des nutriments essentiels et une charge glycémique faible. Il constitue un point d’appui efficace pour démarrer la journée sans pic de sucre ni fringale en milieu de matinée. À noter qu’il est aussi l’un des rares produits à contenir, dans sa forme naturelle, autant de macro et micronutriments utiles en si peu de volume. Bref, que demander de plus ?


Source : JDF Santé

Je suis médecin et je le répète à mes patients : dîner après cette heure empêche de maigrir et de bien dormir

Je suis médecin et je le répète à mes patients : dîner après cette heure empêche de maigrir et de bien dormir

Plus on mange tard, moins le sommeil est réparateur et plus on stocke.


Chacun a ses habitudes le soir. Certains aiment dîner tôt, d’autres tard et d’autres très tard. Mais pour être sûr de bien dormir, il est recommandé de ne pas dîner à n’importe quelle heure et surtout d’être régulier. Sur Instagram, le Dr Poonam Desai explique que dîner tard perturbe le métabolisme, dérègle les hormones et favorise la prise de poids, surtout après 30 ans. « Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passe vraiment quand vous vous manger trop tard le soir ou la nuit ? » interroge-t-elle. « Les dîners tardifs et les collations pendant que vous regardez Netflix mènent à un mauvais sommeil, au chaos hormonal et à la prise de poids. »

Manger tard le soir déclenche un enchaînement de réactions qui nuisent au sommeil. La mélatonine, hormone du sommeil, entre en conflit avec l’insuline, perturbant la régulation de la glycémie. « Un mauvais sommeil peut entraîner une augmentation stupéfiante de 23% de votre taux de sucre dans le sang le matin. » Cela favorise la fatigue au réveil et les fringales en milieu de matinée. Mal reposé, l’organisme produit aussi plus de ghréline, l’hormone de la faim, et moins de leptine, qui signale la satiété, poussant vers des envies de sucres et de gras le lendemain. « Les repas tardifs maintiennent également le taux de cortisol élevé, ouvrant la voie à l’accumulation de graisse abdominale. »

Pour le médecin, il faut donc éviter de dîner trop tard… c’est-à-dire après 19 heures. « Lorsque vous mangez après 19 heures, vous convertissez les calories en graisse plus rapidement que vous ne l’auriez jamais pensé » explique-t-elle. Pire encore si le repas tardif s’accompagne d’un temps prolongé devant les écrans et d’une faible exposition à la lumière naturelle. « Les patients qui ferment leur cuisine à 19 heures constatent souvent qu’ils perdent du gras plus efficacement et ont un sommeil plus réparateur », affirme le Dr Desai. Elle considère cette règle comme « l’une des astuces de longévité les plus simples à mettre en œuvre ».

En France, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance recommande de dîner léger, au moins deux heures avant le coucher, et de conserver des horaires de repas réguliers. L’Organisation mondiale de la Santé ne fixe pas d’heure précise mais recommande une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et céréales complètes, et pauvre en sucres et graisses saturées. L’idée est d’avoir un dîner adapté et pris suffisamment tôt pour contribuer à un meilleur sommeil et à la prévention du surpoids.


Source : JDF Santé

Les chats peuvent aussi avoir la maladie d'Alzheimer : ce signe doit alerter, selon les chercheurs

Les chats peuvent aussi avoir la maladie d'Alzheimer : ce signe doit alerter, selon les chercheurs

Nombre de chats âgés en souffrent sans que le diagnostic soit posé.


Un chat qui change de comportement doit être surveillé. Surtout quand il vieillit. Certains signes, souvent attribués au vieillissement, peuvent cacher une réalité plus grave : la démence féline ou « syndrome de dysfonctionnement cognitif félin ». Cette maladie neurodégénérative, comparable à la maladie d’Alzheimer humaine, vient d’être étudiée en détail par une équipe internationale de l’Université d’Édimbourg. Les chercheurs montrent que le cerveau de certains chats âgés subit des altérations très proches de celles observées chez l’homme atteint d’Alzheimer – et que ces félins pourraient même servir de modèle précieux pour la recherche.

Les scientifiques ont examiné le cerveau de 25 chats de différents âges, dont certains présentaient déjà des signes de troubles cognitifs. Les résultats publiés dans l’European Journal of Neuroscience révèlent une accumulation de bêta-amyloïde, une protéine toxique qui s’agglutine entre les neurones et perturbe leur communication. Ce dépôt est caractéristique de la maladie d’Alzheimer chez l’homme. L’étude a également mis en évidence la présence de ces dépôts dans les synapses par lesquelles circulent les messages nerveux. Les chercheurs ont observé que certaines cellules de soutien du cerveau « nettoyaient » les synapses endommagées. Ce mécanisme est normal chez le jeune animal mais, chez le chat âgé, il accentue la perte de connexions et les troubles de la mémoire.

Les chercheurs ont également identifié d’autres marqueurs typiques de l’Alzheimer humain comme l’atrophie cérébrale et la perte neuronale. Ces modifications cérébrales se traduisent par des signes repérables : le chat miaule ou vocalise plus, semble confus, a moins d’interactions sociales, se perd dans son environnement familier, dort à des heures inhabituelles. Selon les auteurs de l’étude, ces symptômes doivent alerter les propriétaires, surtout s’ils apparaissent ou s’intensifient avec l’âge.

Pour les vétérinaires, reconnaître ces signes tôt est essentiel pour améliorer la qualité de vie de l’animal : aménagement du domicile, maintien de repères stables, stimulation douce et régulière. Les auteurs soulignent aussi que les avancées réalisées dans le traitement expérimental de l’Alzheimer humain pourraient bénéficier aux chats dans le futur. En attendant, ils recommandent aux maîtres d’observer attentivement les changements de comportement de leur animal de compagnie et de consulter en cas de doute.


Source : JDF Santé

Le risque d'AVC chute quand on marche ce nombre de pas par jour, surtout après 60 ans

Le risque d'AVC chute quand on marche ce nombre de pas par jour, surtout après 60 ans

Les personnes qui ont de l’hypertension artérielle peuvent protéger leur coeur et leurs vaisseaux en marchant.


La marche est excellente pour la santé, cela n’est plus à démontrer. C’est vrai pour tout l’organisme, et particulièrement pour le système cardiovasculaire. Une étude médicale britannique publiée début août et menée auprès de 36 192 personnes âgées en moyenne de 64 ans montre que marcher davantage au quotidien réduit sensiblement le risque d’accidents cardiovasculaires majeurs comme l’infarctus et l’AVC. Particulièrement quand on fait de l’hypertension artérielle.

Les participants ont porté un capteur au poignet pendant 7 jours consécutifs, enregistrant à la fois le nombre total de pas et leur cadence maximale sur 30 minutes. Les chercheurs ont ensuite suivi leur état de santé pendant 8 ans. À leur surprise, ils ont observé qu’un rythme soutenu de marche renforçait les bénéfices cardiovasculaires. Qu’il s’agisse de personnes hypertendues ou non, celles qui marchent plus vite réduisent davantage leur risque d’AVC et d’insuffisance cardiaque.

Du côté du nombre de pas, les données sont sans appel : chaque augmentation de 1000 pas par jour sur une base de référence de 2340 est associée à une réduction moyenne de 17% du risque d’événements cardiovasculaires majeurs, incluant infarctus, insuffisance cardiaque et AVC. Plus en détail, le risque d’insuffisance cardiaque a baissé de 22%, celui de l’AVC de 24,5%, et celui de l’infarctus du myocarde de 9%. « Comparé à un nombre de pas quotidien de 2 300, effectuer plus de 3 000 pas par jour et marcher régulièrement à une cadence plus élevée était associé à un risque plus faible d’événements cardiaques majeurs chez les personnes souffrant d’hypertension artérielle » ont déclaré les scientifiques.

En pratique, les auteurs ont observé des bénéfices clairs jusqu’à un plafond d’environ 10 000 pas par jour, particulièrement lorsqu’ils sont effectués à bonne allure. Ainsi, chez les personnes hypertendues, passer progressivement d’un niveau de marche faible à un volume plus élevé et plus rapide peut protéger de l’AVC, et ce, avec seulement 1000 pas de plus par jour. En France, 17 millions d’adultes souffrent d’hypertension, soit 1 sur 3 et 6 millions l’ignorent. L’hypertension artérielle est un des premiers facteurs de risque modifiables de l’AVC. 


Source : JDF Santé

Quelle est la différence entre l'insolation et le coup de chaleur ?

Quelle est la différence entre l'insolation et le coup de chaleur ?

La réponse du médecin urgentiste François-Xavier Moronval.


Insolation et coup de chaleur sont particulièrement fréquents en été, quand les températures augmentent. Le corps est vulnérable pendant les fortes chaleurs et a beaucoup de mal à s’y habituer. On emploie les deux termes sans les distinguer mais est-ce vraiment pareil ? Les deux phénomènes se produisent à la suite d’une exposition prolongée à la chaleur sans hydratation suffisante. Cette exposition a pour conséquence d’augmenter la température du corps et provoque plusieurs symptômes pour tenter de la réguler, notamment des maux de tête, des sueurs excessives, des vertiges et de la fièvre, pouvant aller jusqu’au malaise.

« Pour moi, l’insolation et le coup de chaud c’est la même chose » nous répond le médecin urgentiste François-Xavier Moronval. « Les symptômes sont similaires et ils ont les mêmes conséquences. » Une petite différence existe quand même dans le mécanisme en cause. « Dans l’insolation, il y a la notion d’exposition au soleil » souligne le médecin urgentiste. L’insolation est causée par une accumulation excessive de chaleur dans le corps à la suite de cette exposition. L’hypothalamus, glande située dans la boîte crânienne qui gère entre autres la stabilité de la température corporelle, augmente la chaleur. C’est ce qui s’appelle l’hyperthermie. L’insolation peut aussi être accompagnée d’un coup de soleil. Elle se produit lorsque la personne ne s’est pas protégée (crème solaire, casquette). 

Tandis que dans le coup de chaud, il n’y a pas forcément d’exposition au soleil. Le coup de chaud c’est lorsque le corps surchauffe sans forcément être exposé directement aux rayons du soleil. La température du corps grimpe au-delà de 40°c parce qu’il est exposé à une température ambiante chaude et humide, avec ou sans soleil direct.

Que ce soit pour l’insolation ou le coup de chaleur, la prévention reste la même : boire de l’eau régulièrement, se couvrir la tête, ne pas rester au soleil, rester dans des pièces fraîches et aérées et se mettre à l’ombre. La réaction face à une personne victime d’insolation et de coup de chaleur est également la même. Il est nécessaire de la placer à l’ombre ou dans un endroit frais, de l’encourager à boire des petites quantités d’eau de manière fractionnée, de la rafraichir à l’aide d’un ventilateur et de linges humides sur le corps et de surveiller les signes de perte de conscience. En cas de malaise, appeler le 15.


Source : JDF Santé