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Piqûre en boîte de nuit : symptômes, les éviter, que faire ?

Piqûre en boîte de nuit : symptômes, les éviter, que faire ?

Des jeunes femmes ont été piquées dans différentes villes de France lors de soirées (boîte de nuit, concert, festival, fête de la musique…) sans que l’on connaisse les auteurs, leurs motifs et les produits injectés. Dans tous les cas, il faut réagir vite.


Ça recommence. Des jeunes femmes ont été piquées lors de la Fête de la musique de juin 2025 à Paris, Angoulême, Metz… En 2022, plusieurs plaintes avaient été déposées en Bretagne, à Valence, Montpellier, Toulouse, Périgueux, Grenoble, Nantes, Béziers, lors du Printemps de Bourges, au festival We Love Green… Aucune analyse n’a permis de savoir quels étaient les produits injectés. La piste du GHB est souvent évoquée mais sans être confirmée. Ces piqûres exposent les victimes à des vols, agressions, abus sexuels et viols. Que faire si on pense avoir été piqué lors d’une soirée ? Quels sont les bons gestes en prévention ? Conseils.

Quels produits peuvent être injectés par seringue ?

« Toutes sortes de substances peuvent être injectées, des médicaments psychoactifs comme des drogues illicites » nous explique d’emblée le Dr Leila Chaouachi, pharmacienne au centre d’addicto-vigilance de Paris et experte nationale sur l’enquête soumission chimique auprès de l’ANSM. « Le GHB est dans toutes les bouches mais attention à ne pas focaliser uniquement sur cette substance, poursuit notre interlocutrice. On recherche le maximum de substances pour ne pas passer à côté d’un autre agent de soumission chimique. »

Effets : quels sont les symptômes d’alerte ?

Sensations de malaise, tête qui tourne, bouffées de chaleur, « trous noirs », nausées, amnésie ou encore trouble du comportement sont rapportés par les victimes. Mais toutes ne ressentent pas forcément la piqûre : certaines constatent une trace de piqûre à postériori des effets, d’autres non. Les effets sont variables. Ils dépendent du produit injecté, de la dose administrée et sont propres à chaque individu. « Un comportement inhabituel, une sensation d’ébriété trop rapide au regard des consommations doivent alerter » prévient le Dr Chaouachi. La personne ne se sent pas bien alors qu’elle n’a pas bu d’alcool ou peu.

Surveiller son verre.

Rester proche de ses amis.

Ne pas se désolidariser du groupe.

Ne pas boire dans le verre d’une autre personne.

Ne pas boire dans un verre qui n’a pas été servie devant vous.

Que faire si on pense avoir été piqué en soirée ?

Réagir immédiatement car « chaque minute compte » insiste le Dr Leila Chaouachi. « Il faut réagir tout de suite pour éviter la disparition des preuves (traces de piqûres, détection d’une substance, ndlr) et aussi pour se protéger du risque infectieux. » 

Se rendre dans un commissariat ou à la gendarmerie pour déposer plainte le plus rapidement possible : « Le dépôt de plainte va permettre d’être examiné par un médecin légiste qui constate les lésions avant qu’elles ne se résorbent (traces d’injection, bleus), les objective et réalise des prélèvements du sang et de l’urine en urgence pour détecter une éventuelle substance. Le dépôt de plainte permet que l’ensemble des examens et analyses toxicologiques soit pris en charge par les frais de justice » explique le Dr Chaouachi. 

Si la personne ne souhaite pas déposer plainte, elle doit se rendre aux services d’Urgences le plus proche ou en CEGIDD (Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic) dans les 48 heures pour avoir la possibilité de recevoir un traitement contre le risque infectieux (prophylaxie anti-VIH (PreP) par exemple). « Dans les différentes communications, on entend essentiellement parler du risque lié au VIH alors même que le risque de contamination par le virus de l’hépatite B est nettement plus important, souligne le Dr Chaouachi. Vérifier sa sérologie pour l’hépatite B est primordiale. Sans tomber dans la psychose, il est important de se protéger. »

Comment éviter d’être drogué en soirée ?

En soirée festive, publique ou privée « surveiller son verre, éviter de boire dans le verre d’une autre personne ou une boisson qui n’a pas été servie devant vous, désigner un capitaine d’équipe qui permet de veiller sur le groupe » conseille notre interlocutrice. Dans le cadre spécifique des piqûres, faire attention à son verre ne suffit pas. « Quand on sort, il faut rester proche de ses amis, ne pas se désolidariser du groupe et avoir le réflexe tout de suite d’appeler les Urgences si on voit qu’un(e) ami(e) est dans un état second, conseille notre interlocutrice. La vigilance solidaire semble le meilleur rempart contre le crime. Devant toute personne vraisemblablement en détresse, qu’elle ait consommé volontairement ou non des substances, portez lui assistance. »

Merci au Dr Leila Chaouachi, pharmacienne au centre d’addicto-vigilance de Paris et experte nationale sur l’enquête « Soumission chimique » auprès de l’ANSM.

Source : AFP. 


Source : JDF Santé

La science le prouve : voici l'âge auquel le corps commence vraiment à vieillir

La science le prouve : voici l'âge auquel le corps commence vraiment à vieillir

Le vieillissement interviendrait bien plus tôt qu’on ne le pense…


Le vieillissement interviendrait bien plus tôt qu’on ne le pense…

Personne n’y échappe : le corps vieillit, c’est inévitable. Nos fonctions biologiques déclinent peu à peu. Même si le processus touche tout le monde, il existe des moyens de freiner ses effets : manger équilibré, bouger souvent, gérer son stress. Mais à quel moment tout cela commence-t-il vraiment ?

Pour le savoir, des chercheurs de la Rockefeller University de New York ont analysé l’état de santé de près de 1 000 personnes. En mesurant 18 indicateurs de santé liés à différents systèmes du corps (cholestérol, fonction pulmonaire, pression artérielle, hémoglobine, anticorps, rapport taille/hanche…) de leur naissance à leurs 38 ans, ils ont estimé la vitesse de vieillissement moyenne, c’est-à-dire le rythme auquel le corps change au fil des ans, ainsi que l’âge à partir duquel le corps vieillit. Selon eux, c’est à partir de cet âge que la capacité pulmonaire diminue, la santé cardiovasculaire (tension artérielle, fonction cardiaque, circulation sanguine…) décline, le système immunitaire perd en efficacité. Les fonctions métaboliques (comme la gestion du sucre dans le sang) et rénales commencent elles aussi à faiblir chez certaines personnes. Des signaux clairs que le corps vieillit.

Selon ces chercheurs, ce déclin physiologique commence à se manifester bien avant l’apparition des signes visibles du vieillissement (cheveux blancs, rides…). Les premières transformations mesurables apparaissent en moyenne à 26 ans. C’est bien plus tôt qu’on ne l’imagine. Mais ce chiffre reste une moyenne : le rythme du vieillissement varie d’un individu à l’autre, précisent-ils les auteurs dans leur étude publiée dans le Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). 

Ces résultats permettent d’identifier les individus à risque de vieillissement accéléré avant l’apparition de maladies, ouvrant la voie à des interventions préventives ciblées. En repérant les signes précoces de vieillissement, on peut intervenir plus tôt avec des changements de mode de vie, des traitements ou des suivis médicaux ciblés, pour prévenir les maladies liées à l’âge (diabète, maladies cardiovasculaires…).


Source : JDF Santé

Liposuccion : déroulé, prix, techniques, risques

Liposuccion : déroulé, prix, techniques, risques

Cuisses, fesses, ventre… La liposuccion est une opération de chirurgie esthétique dont l’objectif est supprimer le surplus de graisse par un phénomène d’aspiration. Quelles sont les indications ? Combien de temps pour voir les résultats ? Et quels sont les risques ?


La liposuccion est un acte de chirurgie esthétique destiné à retirer la masse graisseuse en excès chez un patient. Avant de prendre la décision de subir une liposuccion, il est primordial d’avoir toutes les cartes en main. À qui s’adresser pour une opération en toute sécurité, en quoi ça consiste, quels sont les prix, comment booster les résultats après l’intervention et surtout avoir tous les conseils d’un médecin pour être certaine que cette technique de chirurgie corresponde à votre profil ? On vous guide. 

Définition : Qu’est-ce qu’une liposuccion ?

Également appelée « lipoaspiration » ou « liposculpture », la liposuccion est une intervention chirurgicale qui consiste à extraire la masse graisseuse excédentaire d’un patient par une aspiration à l’aide de canules (3/4 millimètres), insérées sous la peau. Cette technique de liposuccion par canule a été mise au point dans les années 1980 par le chirurgien français Yves Gérard Illouz. Le maniement de la graisse sous-cutanée doit être doux et régulier afin d’éviter les ondulations inesthétiques. A noter que cette opération ne laisse quasiment aucune cicatrice (sinon, celles-ci disparaissent au fil du temps).

Pour qui est indiqué une liposuccion ?

Cette intervention de chirurgie esthétique se destine aux femmes comme aux hommes. « Je reçois une majorité de femmes et parfois des hommes. La raison qui les poussent à vouloir tenter la liposuccion est davantage esthétique que médicale, explique le Dr Pierre Nahon, chirurgien plastique. Cela peut aller des simples complexes ou d’un mal-être à une réelle détresse psychologique et ce, à des périodes bien précises de la vie hormonale d’une femme. Je rencontre donc des jeunes filles à partir de 16 ans qui souhaitent perdre leur ventre arrondi d’adolescente. Il y aussi les femmes qui ont subi une nouvelle distribution de la graisse sur les hanches et le ventre après leur accouchement et enfin les femmes ménopausées, à cause de la chute des hormones et du stockage de la graisse sur la ceinture abdominale. » Contrairement aux nombreuses idées reçues, la liposuccion ne permet pas de maigrir mais seulement d’enlever les cellules graisseuses localisées qui résistent aux régimes. Elle est ainsi pratiquée en seconde intention, en cas d’échec des techniques d’amincissement habituelles, chez des patient(es) présentant des amas graisseux avec une peau suffisamment ferme. Elle n’est pas indiquée dans les cas d’embonpoint généralisé ou d’obésité.

​​​​​​​ A qui s’adresser pour réaliser une liposuccion ?

La liposuccion est un acte chirurgical à part entière et doit donc être réalisée avec un chirurgien qualifié en qui vous avez totalement confiance. Pour le trouver, adressez-vous au Conseil National de l’Ordre des Médecins. La première consultation vous permet de juger du sérieux du praticien et à celui-ci d’évaluer votre demande. S’il juge que cette intervention est réalisable, il pratique alors un examen approfondi à l’aide de radios, de photos et doit obligatoirement proposer deux documents écrits, à savoir un devis contenant les qualifications du praticien, le lieu de l’intervention, le prix et les références à son assurance professionnelle. Quant au second, il s’agit d’ un consentement éclairé, qui doit reprendre la totalité de l’information (type d’intervention, d’anesthésie, risques et suites opératoires et résultat à atteindre). Sachez aussi qu’il n’y a pas de nombre précis de visites à respecter, hormis la première faite avec le chirurgien et une autre réalisée avec l’anesthésiste, entre un mois et une semaine avant l’intervention. Un délai obligatoire de réflexion de 15 jours doit également être tenu, entre la consultation et la liposuccion. Enfin, une consultation post-opératoire est conseillée une semaine après la liposuccion.

Avant-Après

La lipoaspiration peut être réalisée sous anesthésie locale si les excès graisseux à retirer sont limités ou sous anesthésie générale si les liposuccions sont plus importantes et pour plus de confort. La durée de l’intervention dépend du nombre de zones à traiter et de l’importance de l’opération. Il faut compter en moyenne 30 minutes pour une intervention sur une zone et jusqu’à 2h30 sur plusieurs zones.

Schéma d’une liposuccion de la peau © 123RF

► Avant l’intervention. La liposuccion est un acte chirurgical qui doit être organisé plusieurs semaines à l’avance. « Il est nécessaire de prendre conscience de l’importance d’un tel acte, insiste le Dr Nahon. Pour qu’une liposuccion soit réussie et bien vécue, elle doit d’abord avoir été bien indiquée par le chirurgien, c’est-à-dire cohérente. Il est également important que la patiente soit réaliste quant aux résultats qui dépendront du volume de la surcharge de graisse à supprimer mais aussi de sa motivation à entretenir par la suite ce résultat. L’entourage aussi a un grand rôle à jouer : il ne doit pas montrer d’hostilité afin de mettre au maximum en confiance la personne qui va se faire opérer. Et puis selon moi, il n’est pas bon pour l’équilibre psychologique de faire les choses « en cachette », ni d’avoir des échéances, qui ne font qu’engendrer du stress. Bien sûr, la patiente doit être sûre de son choix et bien convaincue que la liposuccion demeure la seule solution. Enfin, mieux vaut se réserver une quinzaine de jours après l’intervention, pour récupérer et s’habituer à l’idée que son corps va changer. » 

​​​​​​​► Devis, achat de panty : Il n’y a pas de nombre de consultations donné, seule la première avec le chirurgien et celle avec le médecin anesthésiste sont obligatoires. Au cours de cette première consultation avec votre chirurgien, il vous sera délivré votre devis (coût de l’intervention, honoraires, résultats escomptés…) ainsi que votre ordonnance de panty, qui s’achète en pharmacie ou par correspondance (mais il est préférable de l’essayer sur place pour vérifier qu’il vous convient et éviter qu’il ne vous serre trop). Il s’agit d’une sorte de collant de contention qui sert à compresser les zones traitées et à panser les hématomes. Il coûte de 50 à une centaine d’euros selon les modèles. Prenez votre taille habituelle, de façon à vous sentir le plus à l’aise possible.

► Le rendez-vous avec l’anesthésiste : Entre une semaine et un mois après la première consultation chirurgicale, il vous faudra aussi prendre rendez-vous avec le médecin anesthésiste. Il établira un bilan pré-opératoire complet (analyses sanguines entre autres) et décidera si vous devez subir une anesthésie générale ou locale. Une fois ces deux consultations faites, vous pourrez déposer votre formulaire de réservation d’hospitalisation dans l’établissement où votre chirurgien esthétique exerce.

► Le jour J. Vous devez arriver à la clinique le matin de l’intervention, le temps de vous installer dans votre chambre, de vous doucher si besoin, de rencontrer l’équipe médicale et de poser les dernières questions à votre chirurgien, avant l’intervention. Le plus souvent, les infirmières administrent une pré-médication sous forme d’un léger calmant, pour permettre aux patientes un peu anxieuses d’attendre l’opération de façon plus sereine.

« Pour qu’une liposuccion soit réussie et bien vécue, elle doit d’abord avoir été bien indiquée par le chirurgien, c’est-à-dire cohérente. »

Au moment de l’intervention, vous serez emmenée au bloc opératoire, où l’équipe est déjà présente avec les consignes à tenir : la désinfection du matériel, l’installation des champs opératoires ainsi que les schémas des incisions à réaliser. L’intervention dure généralement entre une demi-heure et deux heures, selon la quantité de graisse à supprimer. L’anesthésiste pourra ensuite procéder à l’anesthésie, en injectant un produit par perfusion qui prend effet au bout de quelques minutes.

​​​​​​► Après l’intervention : les suites opératoires. L’opération terminée, l’équipe médicale vous reconduira à votre chambre, où vous serez alors en phase de réveil.

  • Au bout de quelques heures, vous pourrez mettre votre panty. Il est obligatoire de leporter de jour comme de nuit et ce pendant 3 à 4 semaines.
  • Il est également fréquent d’avoir une perfusion dans les 24 heures qui suivent l’intervention, celle-ci contenant notamment des antalgiques et des calmants, pour atténuer les éventuelles douleurs et améliorer le confort de la patiente. Les douleurs sont comparables à de grosses courbatures et surtout présentes la première semaine.
  • Les bleus ou ecchymoses vont persister pendant deux à trois semaines.
  • Concernant la durée du séjour, elle est d’une journée avec la nuit de l’intervention inclue. Et lorsque vous sortez de l’établissement (dans la matinée si tout se passe bien), vous pourrez bouger et marcher mais avec une certaine gêne.
  • Une semaine de convalescence est habituellement nécessaire et conseillée. Il n’y a pas de massage ou de soins particuliers à effectuer pendant le premier mois.
  • Après cette semaine, a lieu la consultation post-opératoire, qui permet au chirurgien qui vous a opéré d’effectuer un contrôle et de retirer les fils de sutures.

Quand voit-on les résultats d’une liposuccion ?

Les résultats ne sont pas visibles dès les premiers jours. Il faut généralement attendre un mois pour commencer à les observer.  du résultat est généralement obtenu à la fin du 2e mois, 100 % après un an alors patience… Pour les optimiser, le Docteur Pierre Nahon conseille :

► De réduire sa consommation de tabac voire de l’interrompre au moins un mois avant l’intervention ainsi que la consommation d’alcool et toutes supplémentations médicamenteuses qui pourraient modifier la coagulation du sang (aspirine, anti-dépresseurs?).

► De perdre un ou deux kilos avant l’opération : « Certaines patientes ont tendance à penser qu’elles peuvent manger ce qu’elles veulent sous prétexte qu’elles vont se faire liposuccer et reviennent parfois avec deux kilos de plus, au moment de l’opération », explique le médecin.

70% du résultat est généralement obtenu à la fin du 2e mois, 100% après un an. 

► De changer son hygiène de vie après l’opération si celle-ci laissait  à désirer. Il faut surveiller son apport calorique : « L’objectif est de ne surtout plus grossir pour conserver le résultat. Certaines patientes sont tellement motivées par le résultat obtenu qu’elles n’ont plus aucun mal à se mettre au régime », raconte Pierre Nahon.

► De se remettre au sport (il est déconseillé le mois qui suit l’opération) afin de raffermir son corps, en pratiquant par exemple de la gym, du jogging, de la natation ou du vélo, deux ou trois fois par semaine. Et, pour faire un minimum d’exercice durant la journée, préférez la marche à pied pour rentrer du bureau ou encore privilégiez les escaliers à l’ascenseur. 

Quels sont les risques de la liposuccion ?

Même si la liposuccion a été réalisée avec sérieux par un chirurgien compétent, il y a des « effets secondaires normaux » à la suite d’une liposuccion comme des oedèmes et des ecchymoses dits post-traumatiques, impressionnants à la vue mais qui s’estompent au bout de quelques semaines. Le risque médical essentiel est la phlébite qui consiste en une formation de caillots dans les veines profondes de la jambe. Ce risque, lié à l’immobilisme dû aux conditions opératoires, est prévenu par des précautions particulières comme la prescription d’anticoagulants dans les suites opératoires. Ce risque est rendu particulièrement faible par une reprise rapide des activités.

► Les infections sont rarissimes car cette intervention ne laisse jamais de liquide en stase dans l’organisme. De même les cas de nécroses cutanées font partie du passé et lié à un manque d’expérience flagrant du praticien. Elles ne se voient plus.

​​​​​​Est-ce que la liposuccion laisse des cicatrices ?

Les cicatrices mesurent 3 mm, juste assez pour laisser passer la canule qui retirera la graisse. Elles sont au nombre d’une, voire deux, par zone traitée. Elles sont donc négligeables et quasi indécelables après un an. Le retrait des excédents de peau se fait par rétraction cutanée après l’intervention.

« La patiente est garante de sa santé : elle doit bien réfléchir et être consciente de son état de santé avant de passer à l’acte. »

Quelles sont les contre-indications d’une liposuccion ?

« Il est rare que l’on ne puisse pas pratiquer de liposuccion, répond le Dr Nahon. Toutefois, cela peut arriver en cas de problème médicaux sévères. C’est alors au chirurgien ainsi qu’à l’anesthésiste de décider de la faisabilité de l’intervention, lors du bilan préopératoire. Par exemple, en cas de pathologies graves (leucémies, séropositivité) ou de problèmes psychologiques lourds, le chirurgien peut demander l’avis du spécialiste qui suit habituellement la patiente. Le but est de s’assurer qu’elle supportera les contraintes médicales liées à l’intervention et que celle-ci sera bénéfique à son moral. Il peut aussi m’arriver de demander à des patientes de suspendre leur consommation d’antidépresseurs. Mais, encore une fois, la patiente est garante de sa santé : elle doit bien réfléchir et être consciente de son état de santé avant de passer à l’acte. »

Quel est le prix d’une liposuccion ?

La liposuccion n’est pas prise en charge par la sécurité sociale sauf si elle est consultation chez un chirurgien esthétique coûte en moyenne entre 50 et 150 euros. Concernant l’intervention en elle-même, elle va dépendre aussi de l’anesthésie (locale ou générale) et des zones à traiter. A titre d’exemple, il faut compter :

  • entre 1 500 à 3 000 euros environ pour une liposuccion de la culotte de cheval ou des cuisses,
  • de 900 à 1 900 euros pour la ceinture abdominale,
  • entre 700 et 1 100 euros pour la liposuccion des genoux,
  • et pour le visage (menton et bajoues), comptez entre 1 200 et 1 800 euros.

A cela, n’oubliez pas d’ajouter les soins prescrits par votre chirurgien, à savoir un panty et quelques antalgiques.

Avis et témoignages

Claire, 32 ans : « La liposuccion m’a enlevé tous mes complexes ! »

« Avant ma liposuccion, en 2003, je disposais de rondeurs localisées au niveau des hanches. Du coup, impossible d’être à la mode et de porter les pantalons taille basse qui me plaisaient tant. J’étais mal dans ma peau au point, qu’un jour, je me suis dit que je ne pouvais plus rester ainsi. J’ai alors pris rendez-vous chez un chirurgien avec lequel le contact est immédiatement bien passé. J’étais si motivée que je n’ai eu aucun scrupule à faire un emprunt que j’ai remboursé progressivement. Peu de temps après, l’intervention a eu lieu en ciblant la culotte de cheval, les cuisses et les fesses. Et franchement, trois ans après, je suis encore ravie du résultat ! Aujourd’hui, j’ai davantage confiance en moi, je peux porter des jupes sans complexe et je ne me cache plus avec mon paréo sur la plage. J’ai tout de même perdu deux tailles, passant du 44 au 40 ! Et, pour préserver ce résultat, je ne suis pas de régime draconien : j’essaye juste de manger raisonnablement et de pratiquer deux fois par semaine une activité physique. Hormis ce résultat qui m’a réellement changé la vie, un seul bémol demeure : la douleur après l’intervention. Chose surprenante, mais normale paraît-il, mes hématomes étaient descendus jusqu’aux pieds ! Mais, la douleur et les bleus ont vite disparus et j’ai pu reprendre mon travail, métamorphosée ! »

Michelle, 32 ans : « Pour perdre mes rondeurs après ma grossesse, je ne voyais que la liposuccion »

« J’ai subi ma liposuccion il y a 6 mois, suite à ma grossesse. En plus des kilos pris durant 9 mois, j’avais surtout un affreux bourrelé et une peau qui était devenue bien trop distendue. Et comme le régime ne fonctionnait pas non plus, j’ai alors pensé à la liposuccion, en ciblant la ceinture abdominale ainsi que les fesses, les genoux, les mollets et les hanches. Le résultat est très satisfaisant ! J’ai perdu ces rondeurs qui me complexaient et je peux aujourd’hui m’habiller comme je l’entends. Même si j’ai ressentie une petite appréhension naturelle avant l’intervention, elle s’est vite envolée. Je n’ai même pas ressentie de douleurs, à part quelques courbatures prévisibles. Aujourd’hui, je ne fais pas de régime mais j’essaie malgré tout de garder une alimentation équilibrée. Et pour optimiser le résultat et me muscler, je vais bientôt me mettre à la natation. Donc, si j’avais à conseil à donner, c’est d’être vraiment motivée et surtout de bien se renseigner sur les tarifs et sur la réputation du chirurgien. Le bouche à oreille peut d’ailleurs être une bonne méthode. Moi, c’est une amie qui m’a conseillé le chirurgien qui m’a opéré et j’en ai été ravie. »

Monique, 54 ans : « La liposuccion m’a laissé des séquelles esthétiques indélébiles »

« J‘ai subi une liposuccion il y a 19 ans car je désirais vraiment en finir avec mes rondeurs et redessiner harmonieusement ma silhouette. Le frère de mon ex mari qui était aussi chirurgien esthétique m’a donc proposé une liposuccion en ciblant à la fois sur les hanches, les cuisses et les genoux. Moi qui pensais que cela allait changer mon existence… Ce fut le cas, mais pas dans le bon sens, au contraire : d’abord, le réveil fut difficile et surtout très douloureux ! Durant un mois entier, j’ai souffert d’affreuses courbatures et j’avais l’impression d’être un « hématome ambulant » ! J’étais couverte d’ecchymoses, sans parler des nuits passées sans pouvoir dormir. Pour l’anecdote, j’avais les chevilles tellement enflées que l’on a dû couper mon panty ! Malgré tout, j’ai repris mon travail assez rapidement, avec beaucoup de difficultés pour me déplacer. Même les aspirines n’y changeaient rien. Quant au résultat, n’en parlons pas : j’ai une fesse plus haute que l’autre d’environ 5 centimètres, avec une cuisse plane et l’autre creuse. Sur le coup, j’étais tellement horrifiée que je me suis empressée de reprendre volontairement des kilos, comme pour me punir d’avoir eu l’idée de cette liposuccion. Aujourd’hui, avec l’âge, j’ai appris à vivre avec ces séquelles esthétiques. Ayant également subi par la suite d’autres opérations pour raisons médicales cette fois, j’ai refusé une seconde liposuccion. La morale de cette histoire : j’aurais dû m’abstenir… Mais après tout, peut-être que la technique n’était, à l’époque, pas encore suffisamment mise au point ? »

Merci au Dr Pierre Nahon, chirurgien plastique.


Source : JDF Santé

Voilà ce que cache une personne toujours sur la défensive, il ne faut pas lui en vouloir

Voilà ce que cache une personne toujours sur la défensive, il ne faut pas lui en vouloir

Certains caractères ont beaucoup de mal à accepter les critiques…


On connaît tous une personne qui se braque à la moindre remarque ou qui prend tout mal, même quand c’est constructif. Le signe le plus révélateur d’une incapacité à accepter la critique est une attitude systématiquement défensive, voire agressive, face à la moindre remarque. La personne sur-réagit dès qu’on lui fait un reproche ou une suggestion d’amélioration : au lieu d’écouter, elle se justifie immédiatement, minimise ses torts ou rejette la faute sur autrui. Cette posture de défense instinctive peut même tourner à la contre-attaque personnelle – par exemple un collègue qui, se sentant critiqué sur son travail, riposte par des paroles dures ou des insultes envers le messager plutôt que de considérer le fond du problème.

Selon le Dr Emile Guibert, docteur en psychologie, plusieurs raisons, souvent liées à une fragilité de l’estime de soi, expliquent ces réactions excessives. « Chez certaines personnes, au tempérament hypersensible et avec peu d’estime d’elles-mêmes, la moindre remarque est perçue comme un jugement sévère sur leur valeur et ravive leurs insécurités profondes, d’où une réponse apparemment disproportionnée mais cohérente avec ce qu’elles ressentent intérieurement« , nous explique l’auteur du livre « Tout est une question de caractère » (éd. Favre). 

Ces caractères cherchent souvent la validation externe : leur ego dépend du regard d’autrui. Pour elles, une critique (même bénigne) équivaut à un retrait d’approbation, donc à une menace narcissique. Enfin, chez une personne passionnée qui s’identifie fortement à ses projets, toute opposition est vécue comme une hostilité personnelle. « Elle va confondre la critique d’une de ses idées avec une attaque contre sa personne ; il n’est pas rare qu’elle considère alors le critique comme un « ennemi » à neutraliser et réagit en conséquence, par un rejet total ou une agressivité inattendue. Cela révèle dans le premier cas un ego fragile, qui se sent menacé au moindre désaccord, et dans le second, un ego démesuré« .

Pour mieux accepter la critique et renforcer son équilibre intérieur, il est essentiel de cultiver l’estime de soi en se validant soi-même, plutôt qu’en cherchant l’approbation des autres. Prendre du recul face à une critique, élargir sa perspective et considérer les remarques comme des informations pour progresser permet d’éviter une réaction émotionnelle excessive. Il est également utile de gérer ses impulsivités en adoptant des stratégies de contrôle de soi, comme la respiration ou la prise de pause. Enfin, relativiser la portée des critiques et éviter de les personnaliser favorise une approche plus sereine et constructive face aux remarques extérieures.


Source : JDF Santé

Les scientifiques stupéfaits : cet aliment améliore le sommeil en 24h chrono

Les scientifiques stupéfaits : cet aliment améliore le sommeil en 24h chrono

Il augmente la durée de sommeil profond par nuit.


Tisane, musique douce, téléphone éteint, heure de coucher avancée… Malgré tous vos efforts pour mieux dormir, rien n’y fait ? La qualité du sommeil dépend de nombreux facteurs et il est difficile cocher toutes les cases. S’il est important de suivre les conseils des professionnels comme se coucher et se lever aux mêmes heures, manger léger le soir, éviter les excitants, dormir dans une pièce fraîche… d’autres pistes moins connues peuvent aussi faire la différence. Et quand on a des troubles du sommeil, on est prêt à tout tenter, non ?

Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Sleep Health, des chercheurs ont mis en évidence « une approche nouvelle, naturelle et rentable pour obtenir un meilleur sommeil » selon le Dr Esra Tasali, co-auteure. Et ça se passe dans notre assiette. Des études observationnelles ont montré qu’une alimentation de meilleure qualité est associée à un sommeil de meilleure qualité. Mais les scientifiques ont voulu aller plus loin en examinant comment ce que l’on mange la journée peut influencer la qualité du sommeil la nuit suivante.

Ils ont sélectionné 34 participants âgés en moyenne de 30 ans. Ils ont observé leur alimentation et leur sommeil pendant plusieurs jours, dans leur quotidien habituel. À l’arrivée, ils ont observé que ceux qui avaient une consommation diurne plus importante de fruits et légumes, dans le cadre d’une alimentation saine, avaient moins de perturbations du sommeil (moins de fragmentation) et donc une meilleure qualité du sommeil. Précisément, manger l’équivalent de 5 tasses de fruits et légumes contre 0 améliorait de 16% la qualité du sommeil. « 16% c’est une différence très significative » a déclaré le Dr Tasali sur le site anglais Independent, « il est remarquable qu’un changement aussi significatif ait pu être observé en moins de 24 heures ». L’aliment ou plutôt le groupe d’aliments à privilégier pour bien dormir, ce sont donc les fruits et légumes.

Pour les chercheurs, les fruits et légumes pourraient être bons pour le sommeil grâce à leur teneur en glucides complexes, notamment en fibres, leur profil polyphénolique et leur teneur en mélatonine. « Nos résultats montrent pour la première fois un lien temporel entre un profil alimentaire diurne sain et une meilleure qualité de sommeil la nuit suivante. » D’autres études, plus larges et contrôlées, seront nécessaires pour mieux comprendre le lien entre alimentation végétale et sommeil, et pour identifier les mécanismes en jeu.


Source : JDF Santé

C'est fini : les médicaments ne sont plus systématiquement remboursés en pharmacie

C'est fini : les médicaments ne sont plus systématiquement remboursés en pharmacie

Même un patient bien connu du pharmacien devra sortir son porte-monnaie.


Une nouvelle règle s’applique dans toutes les pharmacies françaises et concerne directement la délivrance des médicaments. Selon la Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM), cette mesure vise à sécuriser le parcours de soins et à lutter contre les fraudes de plus en plus fréquentes dans la délivrance de traitements sensibles. En cause : une hausse marquée des détournements de prescriptions, notamment pour des médicaments à fort potentiel de trafic comme les opioïdes, les antidiabétiques ou certains traitements coûteux, dont le prix dépasse 300 euros par boîte.

Pour limiter les abus, l’Assurance maladie durcit ainsi la possibilité de bénéficier du tiers payant en pharmacie. Pour rappel, avec le tiers payant, le patient n’avance pas le paiement des médicaments auprès du pharmacien. C’est la Sécurité sociale et la mutuelle qui règlent sa facture. Le tiers payant est automatique pour les personnes atteintes d’une affection longue durée (ALD), les femmes enceintes ou les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire. Pour les autres, il est conditionné à la présentation de la carte Vitale et de la carte de mutuelle à jour. C’est là où un changement important intervient.

L’Assurance Maladie, en accord avec les syndicats de pharmaciens, décide de rendre obligatoire la présentation de la carte Vitale en pharmacie « pour bénéficier d’une prise en charge ». « La présentation de la carte Vitale sera systématiquement requise pour bénéficier du tiers payant » prévient la CPAM dans un communiqué. Même un patient bien connu du pharmacien devra payer l’intégralité de ses médicaments s’il n’a pas sa carte sur lui. Il lui restera la possibilité de demander une feuille de soins à envoyer à sa caisse, ce qui retardera le remboursement. Trois exceptions sont prévues : les nourrissons de moins de 3 mois, les résidents d’EHPAD et les bénéficiaires de l’Aide médicale d’état (AME).

En pharmacie, des affiches explicatives sont mises à disposition pour informer les assurés. Elles rappellent les bonnes pratiques à adopter et insistent sur l’importance d’avoir toujours sa carte Vitale sur soi pour ne pas avancer la somme de ses médicaments. Pour la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, cette nouvelle règle s’inscrit dans une démarche de responsabilisation des patients : « Se soigner, c’est agir avec responsabilité. Chacun a un rôle à jouer. » Une manière, aussi, de préserver l’équilibre financier de la prise en charge des médicaments en France.


Source : JDF Santé