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Trachéite chez le bébé : les bons traitements pour la soigner

Trachéite chez le bébé : les bons traitements pour la soigner

La trachéite chez le bébé est une maladie qui touche la trachée, organe dont le rôle est de transporter l’air du nez aux poumons. Divers symptômes permettent de diagnostiquer la maladie chez l’enfant. Virus, infection, reflux, tabagisme passif… Les causes de trachéite chez le bébé sont nombreuses. Est-elle contagieuse ? Combien de temps dure une trachéite ? Comment soigner une trachéite chez un bébé ?

Définition : qu’est-ce qu’une trachéite ?

La trachéite est une maladie qui touche la trachée, un organe situé entre le larynx et les bronches et qui a pour rôle de transporter l’air de notre nez jusqu’à nos poumons. Bien que sans gravité, elle peut être fatigante pour l’enfant, notamment en raison des fréquentes quintes de toux qu’elle provoque. « Elle se différencie de la rhinotrachéite qui, par définition, en plus de toucher la trachée atteint le nez, explique le Dr Popowski, pédiatre. Il s’agit d’un écoulement nasal, en général postérieur, qui provoque la toux. La laryngite est l’atteinte inflammatoire du larynx. On la reconnait facilement car la toux est rauque« .

Quels sont les symptômes d’une trachéite chez le bébé ?

La maladie se manifeste par :

  • Une toux sèche et spasmodique.
  • Des « gratouillements » dans la gorge
  • Des douleurs à la déglutition
  • Un mouchage postérieur, souvent épais, jaunâtre ou verdâtre
  • Un peu de fièvre

​​​​​​A quel âge l’enfant peut avoir une trachéite ?

« Elle touche plutôt le grand enfant à partir de 7 ans, et l’adulte, indique le Dr Popowski. Les petits, les bébés, font plutôt des bronchiolites ou des bronchites ».

Combien de temps dure une trachéite ?

La trachéite aiguë dure entre deux et quatre semaines. La trachéite chronique peut durer plusieurs mois.

Est-ce que la trachéite est contagieuse ?

Oui, quand elle est due à une infection virale ou bactérienne.

Quelles sont les causes d’une trachéite chez le bébé ?

Les causes sont nombreuses :

  • Virus (souvent une rhinopharyngite)
  • Plus rarement une infection bactérienne
  • Allergies
  • Le tabagisme passif
  • Un reflux gastro-œsophagien

​​​​​​​Quand s’inquiéter d’une trachéite chez le bébé ?

Sans tarder, en particulier si la maladie l’empêche de s’alimenter correctement et qu’il présente de la fièvre.

Comment soigner une trachéite chez un bébé ?

Le médecin prescrira du paracétamol pour faire baisser la fièvre au besoin, et parfois du sirop antitussif chez les enfants de plus de 3 ans, le soir pour améliorer son sommeil. L’antibiotique n’est indiqué que si la fièvre persiste et que les sécrétions deviennent purulentes, signes que la trachéite est surement d’origine bactérienne. « Ce traitement pourra être associé à des corticoïdes en fonction de l’importance de la maladie« , ajoute le pédiatre.

Quels sont les remèdes naturels pour soigner la trachéite chez l’enfant ?

Les médecines complémentaires peuvent vous donner un coup de pouce : une infusion de citron et de thym pour leurs vertus purifiantes, nettoie la zone et apaisent les douleurs. En homéopathie, misez sur des granules comme Belladonna quand la toux est nocturne, aggravée en position allongée, Coralium rubrum lorsque les écoulements sont postérieurs, déclenchant la toux. En parallèle, il est recommandé d’humidifier l’air de la chambre du petit afin de faciliter sa respiration, de l’hydrater au maximum et de ne pas lui donner des sirops antitussifs sans avis médical.

Merci au Dr Popowski, pédiatre. 


Source : JDF Santé

Posturologue : rôle, bilan postural, quand le voir ?

Définition : quel est le rôle d’un posturologue ?

La posturologie est un domaine de compétence qui peut être pratiqué par de nombreux spécialistes : les podologues, les dentistes, les orthoptistes, les kinésithérapeutes, les ostéopathes…  « Une bonne posture est possible grâce à différentes parties du corps qui informent le cerveau de notre position dans l’espace. Ce sont les capteurs sensoriels qui se trouvent principalement dans la plante des pieds, la colonne vertébrale, les yeux, la mâchoire et l’oreille interne, explique Patrick Payet, podologue-posturologue. Le posturologue s’intéresse au système qui permet l’équilibre de son patient : le système postural fin. Il mettra ainsi en évidence les dysfonctions de ce système à l’origine des maux de son patient. Une fois le diagnostic établi le posturologue pourra modifier une entrée sensorielle afin d’améliorer le tonus musculaire« . Il peut aussi être amené à orienter son patient vers d’autres professionnels de santé pour une prise en charge pluridisciplinaire (podologue, orthoptiste, dentiste, ostéopathe, kiné…). Des semelles posturales fines réalisées par un podologue-posturologue peuvent également être prescrites pour améliorer certains déséquilibres ou asymétries.

Quand consulter un posturologue ?

Il peut être conseillé de consulter un posturologue en cas de :

  • Douleurs chroniques musculaire ou articulaire (maux de dos : lombalgie, cervicalgie, sciatique, rachialgie)
  • Céphalées (maux de tête)
  • Sensations vertigineuses
  • Déformations des pieds / instabilité (hallux valgus)
  • Fibromyalgie
  • Dysplasie/dyslexie
  • Entorses à répétition
  • Fatigue chronique

Comment se passe une consultation de posturologie ?

La consultation débute par une série de questions, permettant au posturologue de comprendre quels sont les problématiques de son patient. Il commence par l’interroger sur les raisons de sa venue, ses différentes douleurs, son mode de vie, ses antécédents familiaux et médicaux. « Il réalise également un bilan postural, c’est-à-dire un examen clinique complet de l’ensemble de la posture du patient : il vérifie l’alignement des différentes parties du corps (position des pieds, l’alignement des hanches, la forme des jambes) et effectue des tests de stabilité et de mobilité. Lors de cet examen clinique le patient sera examiné debout et allongé« , décrit notre interlocuteur. Enfin, il peut avoir recours à une plateforme de stabilométrie électronique qui permet d’analyser les pressions plantaires et l’équilibre du patient dans différentes conditions : yeux ouvert ou fermés, dents serrées, mousses sous les pieds ou stimulations plantaires dans le but d’objectiver un ou des capteurs sensoriels en cause.

Quel est le tarif d’une consultation chez un posturologue ?

Le bilan postural coûte entre 80 et 100 euros à Paris et en région parisienne, 60 euros en province. La séance dure une heure.

Est-ce remboursé par la Sécurité sociale ?

La posturologie n’étant pas une pratique médicale reconnue, les consultations ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale. Toutefois, certaines mutuelles de santé peuvent en rembourser une partie.

Quelles études pour devenir posturologue ?

Il existe des formations en posturologie proposées dans les universités ou des instituts privés. Celles-ci viennent compléter une profession qualifiante.

Y a-t-il un annuaire des posturologues reconnus ?

Le site de l’association Posturologie Internationale dispose d’un annuaire de professionnels reconnus.

Merci à Patrick Payet, podologue-posturologue.


Source : JDF Santé

Hypersomnie : symptômes, cause, comment guérir ?

Définition : qu’est-ce que l’hypersomnie ?

L’hypersomnie désigne une forme de somnolence dont les durées de sommeil sont souvent bien plus longues que la normale. « Aujourd’hui, on parle davantage d’hypersomnolence ou de somnolence excessive qui comprend une quantité de sommeil excessive, une altération de la capacité de veille et une incapacité à maintenir la vigilance tout au long de la journée », précise le Dr Pascale Ogrizek, médecin du sommeil.

Qu’est-ce qu’une hypersomnie idiopathique ?

Extrêmement rare mais extrêmement invalidante, cette pathologie dont la cause est inconnue se divise en deux types. Dans le premier cas, la personne a besoin d’une très longue durée de sommeil (plus de 11 heures par nuit) et ressent également le besoin de faire des siestes très longues. De plus, malgré le temps passé à dormir, son sommeil n’est jamais réparateur. Cela concerne environ une personne sur 10 000. Dans le second cas, la quantité de sommeil est normale mais le sommeil n’est pas non plus réparateur et les personnes se plaignent toujours d’avoir envie de dormir et de devoir lutter contre cette envie. Cela concerne une personne sur 100 000 « Dans les deux cas, l’hypersomnie est caractérisée par une inertie ou une ivresse du sommeil au réveil. Les patients disent avoir un mal fou à se réveiller et leur sommeil n’est jamais récupérateur. »

Qu’est-ce qu’une hypersomnie secondaire ?

Les hypersomnolences secondaires « sont souvent causées par une dépression car les personnes se réfugient en quelque sorte dans le sommeil« , argue la spécialiste. L’obésité, la privation de sommeil, l’apnée du sommeil, le TDAH ou encore la prise de médicaments type psychotropes, anxiolytiques, antidépresseurs, ou de certaines drogues comme le cannabis peuvent également engendrer une hypersomnolence.

Qu’est-ce qu’une hypersomnie centrale ?

Les hypersomnolences centrales sont d’origine neurologique et sont généralement causées par la narcolepsie de type 1 et la narcolepsie de type 2. Ainsi, la personne narcoleptique a toujours des accès de sommeil irrésistibles au cours de la journée et ces courtes siestes sont récupératrices. Le premier type présente de la cataplexie dans 50 à 70% des cas, c’est-à-dire une chute brutale du tonus musculaire en général déclenchée par des émotions. S’y associent souvent des hallucinations et des paralysies du sommeil à l’endormissement ou au réveil. La narcolepsie de type 2, en revanche, ne présente pas de cataplexie et la cause est mal connue.

Quelles sont les causes d’une hypersomnie ?

Il existe plusieurs causes à ce dysfonctionnement du sommeil :

  • Une cause inconnue (pour le cas de l’hypersomnie idiopathique)
  • Une dépression
  • La prise de certains médicaments (psychotropes, anxiolytiques, anti-dépresseurs)
  • La prise de certaines drogues (cannabis)
  • Le TDAH
  • Les apnées du sommeil
  • La narcolepsie
  • Un syndrome de Kleine-Levin est une maladie extrêmement rare dont la cause est inconnue et qui se caractérise par des épisodes d’hypersomnie, des troubles cognitifs et comportementaux.

Quels sont les symptômes d’une hypersomnie ?

« La personne souffrant d’hypersomnie se plaint d’avoir sommeil, de s’endormir plus facilement que les autres dans les situations monotones (dans les transports, en réunion, au cinéma). Il s’agit souvent de personnes hyperactives pour lutter contre les accès de sommeil ou cette somnolence permanente. Chez les enfants, ceux qui sont diagnostiqués TDAH, sont souvent des enfants qui souffrent d’apnée du sommeil et sont donc somnolents. Pour lutter contre ça, ils s’auto-stimulent« , explique Pascale Ogrizek.

Quand et qui consulter en cas d’hypersomnie ?

La spécialiste conseille d’en parler dans un premier temps à son médecin traitant afin d’éliminer les causes simples comme le manque de sommeil ou les effets secondaires d’un médicament. Si aucune de ces deux causes n’est responsable des troubles du sommeil, il est préférable de consulter un médecin spécialisé exerçant notamment dans l’un des centres de référence du sommeil afin de recevoir le bon diagnostic. 

Quels tests et examens faire ?

Un bilan peut être fait dans un centre de sommeil. Il existe plusieurs moyens de diagnostiquer l’hypersomnie :

► L’agenda du sommeil : Cela consiste à noter les heures du coucher, du lever et des siestes chaque jour pendant 3 semaines à 1 mois afin d’évaluer la moyenne journalière de sommeil;

► L’échelle d’Epworth : Cette échelle permet de quantifier sa somnolence. Si le score atteint 10 ou 11, le patient présente une somnolence pathologique et il est préférable qu’il aille consulter pour en déterminer la cause;

► La polysomnographie : Il s’agit d’un examen réalisé en ambulatoire ou en milieu spécialisé pendant une ou deux nuits et permettant l’enregistrement du sommeil afin de dépister la cause de la somnolence, notamment le syndrome d’apnée du sommeil;

► Le TILE test : Ce test itératif permet de connaître le temps de latence avant chaque endormissement. Cinq siestes sont programmées toutes les deux heures et les spécialistes relèvent combien de temps le patient met à s’endormir et dans quel stade de sommeil il sombre;

► Test du maintien de l’éveil (TME) : Il permet surtout de quantifier l’efficacité des traitements et les hypersomnolences afin d’autoriser ou non la conduite d’une voiture. A l’inverse du test TILE, les patients sont installés dans la semi-obscurité et doivent résister à l’envie de dormir. Quatre tests sont réalisés dans la journée;

► Une prise de sang permettant de détecter le marqueur génétique de prédisposition à la narcolepsie de type 1;

► Une ponction lombaire : C’est le cas dans certains centres. Cela permet de savoir si l’hypocrétine ou l’orexine, neurotransmetteur polypeptidique responsable du maintien de la vigilance, a été détruite par une réaction auto-immune. Auquel cas, cela signerait le diagnostic de la narcolepsie de type 1.

Quel traitement pour guérir une hypersomnie ?

« Il faut savoir que l’on ne guérit pas une hypersomnie : il n’existe pas de traitement de la cause dans le cas de la narcolepsie ni même dans le cas de l’hypersomnie idiopathique car sa cause n’est pas non plus connue. Les traitements proposés sont donc essentiellement des stimulants de la vigilance. » Le plus connu et ancien est le modafinil. Celui-ci n’est délivré que dans les centres spécialisés et a une durée d’action de 4 à 5 heures. Le méthylphénidate, également proposé dans les cas de TDAH, peut aussi être prescrit dans le cas d’une hypersomnie. Enfin, plus récent, le wakix a une durée d’action qui s’étend sur toute la journée et est aussi anti-cataplexie.

Merci au Dr Pascale Ogrizek, médecin du sommeil.


Source : JDF Santé

Maladie auto-immune : liste, c'est quoi ?

Maladie auto-immune : liste, c'est quoi ?

Une maladie auto-immune désigne le fait que le système immunitaire se retourne contre les cellules de son propre organisme, créant une réaction inflammatoire. De nombreuses maladies font partie de cette catégorie. Thyroïde, foie, peau, poumons, intestins, reins… de nombreux organes peuvent être touchés. Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune ? Qu’est-ce qui peut la déclencher ? Liste des maladies auto-immune, symptômes, diagnostic et traitements.

Définition : qu’est-ce qu’une maladie auto-immune ?

Une maladie auto-immune est une pathologie au cours de laquelle le système immunitaire agresse ses propres constituants. « Normalement, le système immunitaire est éduqué pour respecter les cellules de notre organisme. Lors d’une maladie auto-immune, il se retourne contre elles en les considérant comme étrangères. Cela va créer une réaction inflammatoire« , explique le Pr Zahir Amoura, chef du service Médecine Interne à la Pitié-Salpêtrière, centre national de référence du lupus et des autres maladies auto-immunes systémiques. 

Liste des maladies auto-immunes

Les maladies auto-immunes correspondent à un dysfonctionnement du système immunitaire, à l’origine d’au moins 80 maladies. Parmi elles :

Quels organes sont touchés par une maladie auto-immune ?

Tous les organes peuvent être touchés : la peau, la thyroïde, le foie, le cerveau, les poumons, les yeux, les reins, les articulations… « On différencie les maladies auto-immunes cantonnées à un seul organe (la thyroïde, par exemple, qui est un cas fréquent), et les maladies auto-immunes systémiques (ou généralisées), lesquelles vont toucher plusieurs organes (typiquement, le lupus systémique, qui atteint les articulations, la peau et les reins)« , précise le Pr Amoura.

Quels sont les symptômes des maladies auto-immunes ?

Les symptômes dépendent de la maladie induite par le dysfonctionnement immunitaire. Lors de la première phase de la maladie, le système immunitaire agresse les cellules, il y a une inflammation de l’organe qui est parfois perceptible par le patient. Dans ce cas, les symptômes sont liés à l’inflammation de l’organe touché :

  • douleur localisée,
  • rougeur,
  • gonflement….

Le plus souvent, l’inflammation est n’est pas ressentie par le patient (destruction à bas bruit des cellules pancréatiques produisant l’insuline au cours du diabète de type 1, par exemple). « Au bout d’un moment, il y a une cicatrisation de ce processus inflammatoire. C’est à partir de là que l’organe se met à dysfonctionner et que d’autres symptômes apparaissent : l’insuffisance rénale pour le lupus, l’incapacité à secréter de l’insuline pour le diabète…« , explique l’expert. Ces symptômes, plus ou moins localisés en fonction de la maladie, peuvent générer des complications plus globales.

Comment se déclenche une maladie auto-immune ?

« On ignore le plus souvent pourquoi le système immunitaire attaque ainsi l’organisme« , explique d’emblée le Pr Amoura. Certains facteurs de risque ont toutefois pu être identifiés :

► Le terrain génétique est prédisposant : « une tendance familiale à produire de l’inflammation sera associée à risque plus élevé. Lorsqu’un apparenté au 1er ou 2e degré (père, mère, frères et sœurs) est atteint d’une maladie auto-immune, on est un peu plus à risque« .

► Les femmes sont plus touchées par ces maladies que les hommes – notamment les femmes en âge de procréer. « Les hormones sexuelles semblent jouer un rôle. Le chromosome X, que la femme possède en double, serait probablement lié à des gènes régulateurs du système immunitaire qui favorisent l’apparition de ces maladies« .

► Des facteurs environnementaux sont également en cause : les virus, les rayons ultraviolets, certains médicaments ou encore certains agents chimiques. « Ils vont initier une réponse immunologique anormale et peuvent générer des dysfonctionnements immunitaires à plus long terme« .

Il est parfois nécessaire de suivre un traitement à vie.

Quel spécialiste aller voir pour une maladie auto-immune ?

La prise en charge dépend de la maladie. Si un seul organe est touché, il convient de consulter le spécialiste de cet organe. Par exemple, pour une atteinte du pancréas, le diabétologue est le médecin adapté. Une maladie auto-immune systémique doit quant à elle être prise en charge par un médecin interniste, qui aura une approche plus globale.

Comment savoir si on est atteint d’une maladie auto-immune ?

Le diagnostic est posé après un examen clinique et un interrogatoire, permettant de mettre en évidence les symptômes et de détecter une pathologie. « En général, c’est l’inflammation ou le déficit d’un organe qui met sur la piste d’une maladie auto-immune« , précise le Pr Amoura. Des examens complémentaires sont également prescrits, en fonction de la pathologie rencontrée. Le point commun est la possibilité de retrouver, dans un prélèvement sanguin, des auto-anticorps spécifiques d’une maladie. Par exemple :

  • les anti-thyropéroxydase dans les thyroïdites,
  • les anti-récepteurs de l’acétylcholine dans la myasthénie,
  • les anticorps anti-insuline dans le diabète.

Peut-on guérir d’une maladie auto-immune ?

On ne guérit pas à proprement parler d’une maladie auto-immune mais les traitements permettent de réduire, voire de supprimer, les symptômes. Toutefois, il est parfois nécessaire de suivre un traitement à vie.

Comment se soigne une maladie auto-immune ?

Il existe plusieurs stratégies thérapeutiques. La première consiste à administrer des médicaments afin de pallier la dysfonction de l’organe touché. « Par exemple, l’insuline pour le diabète, ou la thyroxine pour les pathologies thyroïdiennes« , illustre Zahir Amoura. Une autre stratégie vise à diminuer l’inflammation et l’activité du système immunitaire. « On utilise alors des corticoïdes, ou encore des immunosuppresseurs » ajoute-il.  Enfin, les nouveaux traitements ouvrent une voie en matière de prise en charge des maladies auto-immunes, notamment systémiques. « Jusqu’ici, les traitements étaient très compartimentés – indiqués pour telle ou telle maladie seulement. Aujourd’hui, les biothérapies permettent de disposer de traitements pouvant être utilisés pour plusieurs pathologies auto-immunes. La recherche avance et les espoirs sont permis.« 

Merci au Pr Zahir Amoura, chef du service Médecine Interne 2 , CRMR lupus, SAPL et autres maladies auto-immunes systémiques à la Pitié Salpêtrière.


Source : JDF Santé

Voyage Covid : France, USA, Italie, règles en mai 2023

Voyage Covid : France, USA, Italie, règles en mai 2023

Vous souhaitez partir en vacances, en France, en Europe ou ailleurs au mois de mai ou pour les vacances d’été ? C’est possible ! Comme expliqué sur le site du ministère de l’Intérieur, depuis le 1er août 2022, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, en métropole comme outre-mer, et la présentation du pass sanitaire ne peut plus être exigée, quel que soit le pays ou la zone de provenance. Il n’y plus besoin de justifier son voyage avec un « motif impérieux« . Enfin, les voyageurs n’ont plus à présenter d’attestation sur l’honneur de non contamination et d’engagement à se soumettre à un test antigénique ou un examen biologique à l’arrivée sur le territoire national. Même chose pour les déplacements entre la métropole et chacun des territoires ultramarins. En revanche, certains pays étrangers sont susceptibles de conserver des mesures et formalités spécifiques pour l’accès à leur territoire.

Quelles sont les règles de voyage actuelles en France ?

Vous pouvez circuler sans problème partout en France (aller d’une région à une autre par exemple). Pour les personnes venant de l’étranger, le dispositif de contrôle sanitaire aux frontières françaises est levé, conformément à la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie liée à la Covid-19. En conséquence, depuis le 1er août 2022, les règles précédemment appliquées aux voyageurs à destination de la France ne s’appliquent plus. Il en va de même pour les déplacements entre la métropole et chacun des territoires ultramarins (Guadeloupe, Martinique…). 

Faut-il un pass sanitaire pour entrer et sortir de France ?

Depuis le 1er août 2022, la présentation du pass sanitaire ne peut plus être exigée en France, quel que soit le pays ou la zone de provenance. En revanche, les Etats étrangers sont susceptibles de conserver des mesures et formalités spécifiques pour l’accès à leur territoire. Ces conditions sont vérifiables sur France-Diplomatie.

Faut-il un masque dans l’avion ?

Le port du masque chirurgical ou de type FFP1, 2, 3 (sans valve) peut être obligatoire à bord ou à l’aéroport selon votre pays de départ ou de destination. Pour les compagnies espagnoles par exemple, le masque est obligatoire à bord de l’avion. Veuillez vérifier la réglementation pour votre voyage avant le départ, conseille Air France.

Certains pays demandent un schéma vaccinal complet, c’est quoi ?

L’attestation de vaccination n’est plus nécessaire pour voyager en France ou pour regagner l’Hexagone. Elle peut cependant être demander par certains pays.

  • Pour le vaccin Janssen, le schéma initial est complet 28 jours après l’administration d’une dose.
  • Pour les autres vaccins (Pfizer/Comirnaty, Moderna, AstraZeneca/Vaxzevria/Covishield), le schéma initial est complet 7 jours après l’administration d’une 2e dose. Une infection à la Covid-19 équivaut à l’administration de l’une de ces 2 premières doses.

Certains vaccins ne sont pas autorisés par la Commission européenne ou ne sont pas reconnus par l’Agence nationale de sécurité des médicaments. Pour autant, ils sont autorisés par l’Organisation mondiale de la santé. Pour ceux-là et à condition que toutes les doses requises aient été reçues, le délai est de 7 jours après l’administration d’une dose complémentaire d’un vaccin ARN messager bénéficiant d’une telle autorisation ou reconnaissance. Pour que le schéma demeure complet, un rappel peut être nécessaire. 

Quelles sont les conditions de voyage en Espagne ?

Toutes les restrictions aux déplacements vers l’Espagne par voie terrestre, aérienne ou maritime sont levées pour les passagers en provenance de l’Union Européenne ou pays associés Schengen.

L’ensemble du territoire espagnol est soumis aux règles de la « nouvelle normalité », qui prévoient notamment :

  • le port du masque obligatoire pour toute personne de plus de 6 ans dans les établissements de santé, y compris les pharmacies, dans les résidences pour personnes âgées ainsi que dans tous les transports publics ;
  • le respect des gestes barrières.

Quelles sont les conditions de voyage en Italie ?

Si vous arrivez de France, l’entrée sur le territoire italien n’est pas soumise à la présentation d’une preuve de vaccination ou de guérison, ni d’un test. Le passenger locator form (PLF) n’est plus requis depuis le 1er mai 2022. 

Le port du masque reste obligatoire dans certains lieux :

  • masque FFP2 dans les transports (sauf aérien), y compris dans les taxis ;
  • masque (FFP2 ou chirurgical, au choix) dans les établissements de santé, les établissements d’hébergement pour personnes âgées, les hôpitaux et les structures sanitaires.

Dans les cas où le port du masque est obligatoire, en sont exemptées les personnes suivantes :

  • les enfants de moins de six ans ;
  • les personnes présentant une pathologie ou un handicap incompatible avec le port d’un masque ;
  • les personnes pratiquant des activités sportives.

Important : Un ressortissant français positif en Italie est soumis aux règles sanitaires italiennes et doit respecter un isolement strict dont la durée diffère selon les cas et les variants. Celui-ci peut aller de 7 à 21 jours pour les positifs de longue durée et ne peut être interrompu qu’avec l’autorisation des autorités sanitaires locales.

Quelles sont les conditions de voyage au Portugal ?

Depuis le 1er juillet 2022, vous n’avez plus besoin d’un certificat de vaccination COVID-19 ou d’un test COVID-19 négatif pour entrer au Portugal. Il n’existe aucune restriction sanitaire pour entrer sur les îles de Madère et des Açores. L’obligation du port du masque est maintenue :

  • dans les lieux où les personnes qui les fréquentent sont particulièrement vulnérables (établissements et services de santé, établissements d’hébergement, foyers ou services de maintien à domicile pour les populations vulnérables ou les personnes âgées, et unités de soins de longue durée) ; 
  • dans les lieux caractérisés par une utilisation intensive (transports publics de passagers, y compris le transport aérien, le transport de passagers en taxi ou TVDE (Uber).

Quelles sont les conditions de voyage au Maroc ?

Depuis le 30 septembre 2022, toutes les restrictions sanitaires (présentation du pass vaccinal ou d’un test PCR négatif) à l’entrée sur le territoire marocain sont levées. Seule la fiche sanitaire du passager (https://www.onda.ma/form.php) dûment renseignée doit être présentée à l’arrivée au Maroc.

Quelles sont les conditions de voyage en Grèce ?

Depuis le 1er mai 2022, la Grèce a suspendu ses restrictions d’entrée sur son territoire depuis l’étranger quel que soit le pays d’origine. Aucun document sanitaire (certificat de vaccination ou de guérison), aucun test de dépistage n’est requis pour l’embarquement ou le passage des frontières. Les conditions d’accès direct aux îles grecques depuis l’étranger sont identiques aux conditions d’entrée sur le continent.

Quelles sont les conditions de voyage pour aller au Japon ?

C’est de nouveau possible d’aller au Japon. Mais avec certaines conditions. Comme expliqué sur le site de France Diplomatie. Depuis le 11 octobre 2022, l’entrée sur le territoire japonais pour un court séjour ne dépassant pas 90 jours ne nécessite plus l’obtention préalable d’un visa pour les ressortissants français. En revanche, pour un long séjour de plus de 90 jours, il y a toujours une obligation de visa. Pour entrer au Japon, depuis le 7 septembre, la présentation d’un résultat de test PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le vol n’est plus requise pour les voyageurs disposant d’un schéma vaccinal complet (3 doses ; les vaccins autorisés sont les vaccins Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Janssen – 2 doses uniquement – , Novavax et Covaxin/Bharat Biotech). Les informations (nom et prénom(s), date de naissance, nom du vaccin, date de vaccination et nombre de doses) des certificats de vaccination doivent être rédigées (ou traduites) en japonais ou en anglais. Cette mesure concerne uniquement les voyageurs en provenance de pays/régions où la circulation du variant est prépondérante (cas de la France). Une attestation de test PCR négatif de moins de 72 heures reste toutefois obligatoire pour les personnes ne pouvant justifier d’un tel schéma vaccinal. Seul le modèle d’attestation édité par le ministère de la santé du Japon doit être utilisé dans ce cas.

► Les voyageurs sont invités à renseigner en ligne, préalablement à leur entrée sur le territoire japonais, les informations demandées par les autorités japonaises dans le cadre de la procédure Fast Track et sur le site Visit Japan Web afin de faciliter les contrôles à leur arrivée sur le territoire japonais.

Quelles sont les conditions de voyage aux USA ?

Depuis le 8 novembre 2021, les voyageurs de 18 ans et plus à destination des États-Unis par voie aérienne doivent obligatoirement présenter une preuve de vaccination complète contre le Covid-19 pour être autorisés à embarquer, sauf s’ils sont de nationalité américaine, résidents légaux permanents ou immigrants et quelques autres exceptions très limitées. Les transits par le territoire américain sont également concernés par cette obligation vaccinale. Par ailleurs, tous les voyageurs devront remplir, avant de voyager, une attestation relative à leur statut vaccinal.

Quelles sont les conditions de voyage au Canada ?

Les ressortissants étrangers entièrement vaccinés peuvent se rendre au Canada sans justifier d’un « motif essentiel » et sont exemptés de quarantaine à leur arrivée s’ils respectent toutes les exigences nécessaires :

  • être entièrement vaccinés au sens des autorités canadiennes (les personnes rétablies de la COVID-19 et n’ayant reçu qu’une dose de vaccin ne sont pas considérées comme entièrement vaccinées : voir sur le site du Gouvernement du Canada) ;
  • être asymptomatiques. Les ressortissants étrangers présentant des symptômes ou ayant obtenu un résultat positif lors d’un test de dépistage moins de 11 jours avant leur arrivée se verront refuser l’entrée au Canada et pourront être placés en isolement au Canada avant d’être expulsés (voir sur le site du Gouvernement du Canada) ;
  • soumettre les informations obligatoires au moyen d’ArriveCAN, y compris une preuve de vaccination en anglais ou en français ainsi qu’un plan de mise en quarantaine dans les 72 heures précédant l’arrivée au Canada ;
  • se soumettre à un test moléculaire de dépistage de la COVID-19 à l’arrivée s’ils sont sélectionnés au hasard , après le 30 juin 2022 (voir site du Gouvernement du Canada) ;
  • détenir une autorisation de voyage électronique (AVE) ou un visa correspondant à la raison de son séjour (étude, travail…).

Dans certains cas, les personnes se rendant au Canada pour des motifs humanitaires (soutien à un proche gravement malade, fin de vie, funérailles) peuvent demander une exemption (cf. site d’Immigration Canada). Ces voyageurs non entièrement vaccinés doivent également se soumettre à un 2ème test PCR à leur arrivée au Canada, ainsi qu’à un autre test 8 jours plus tard.

Pour les voyageurs non vaccinés, il est possible de transiter par le Canada pour rejoindre une destination en pays tiers (y compris Saint-Pierre-et-Miquelon) à condition d’être muni d’un titre de voyage valide (autorisation de voyage électronique en cas de dispense de visa) et de ne pas quitter la zone de transit international de l’aéroport canadien où la correspondance est effectuée (pas de possibilité de connexion entre deux aéroports canadiens : arrivée et départ dans le même aéroport). Lorsqu’aucun autre itinéraire n’est possible, les passagers peuvent passer jusqu’à 24 heures en transit mais les nuitées en auto-isolement dans les hôtels des aéroports ne sont permises qu’à Toronto-Pearson. Pour les voyageurs qui transitent par les aéroports de Montréal, Vancouver et Calgary, les vols de correspondance doivent impérativement avoir lieu dans le même jour d’exploitation.

Quelles sont les conditions de voyage au Brésil ?

L’arrêté interministériel n°678 du 12 septembre 2022 prévoit que pour entrer sur le territoire brésilien, il convient sauf pour les enfants de moins de 12 ans, les transporteurs, les équipages d’avions, les résidents frontaliers des cités jumelles, et les personnes en situation de vulnérabilité du fait d’une crise humanitaire.:

  • soit de présenter une preuve de schéma complet de vaccination contre le Covid19 (en langues portugaise, ou espagnole, ou anglaise, comportant le nom du voyageur, la référence du vaccin injecté, et les dates de vaccination nécessairement antérieures de 14 jours à la date d’embarquement),
  • soit de présenter un résultat négatif ou indétectable de test antigène ou RT-PCR, réalisé un jour avant l’embarquement.

L’entrée sur le territoire national des voyageurs ayant eu le Covid-19 au cours des 90 (quatre-vingt-dix) derniers jours, à compter de la date d’apparition des symptômes, et qui sont asymptomatiques et persistent avec le test RT-PCR ou test antigénique détectable pour le Covid-19, sera autorisée sur présentation des documents suivants :

  • 2 (deux) résultats de RT-PCR détectables, avec un intervalle d’au moins 14 (quatorze) jours, le dernier étant réalisé 1 (un) jour avant l’embarquement ; et,
  • Certificat médical avec la signature du médecin responsable, attestant que la personne est asymptomatique et apte à voyager, incluant la date du voyage.

Les attestations de rétablissement du Covid19 ne sont pas admises en substitution du certificat de vaccination ou du test.

Quelles sont les  conditions de voyage au Royaume-Uni ?

Depuis le 18 mars 2022, il n’est plus nécessaire de justifier d’un schéma vaccinal complet ou de présenter le résultat d’un test négatif, ni de compléter le « passenger locator form ». Les voyageurs européens doivent disposer d’un passeport valide pour entrer au Royaume-Uni. Seuls les résidents bénéficiaires de l’Accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, éligibles au (pre)settled status, pourront continuer à utiliser une carte d’identité jusqu’en 2025.

Quelles sont les conditions de voyage en Tunisie ?

Il est très vivement recommandé aux voyageurs de plus de 18 ans se rendant en Tunisie d’avoir achevé leur schéma vaccinal contre le Covid-19 avant leur départ.

Depuis le 27 mai 2022 :

a. Les voyageurs vaccinés de plus de 18 ans doivent :

  • présenter le certificat de leur schéma vaccinal complet contre la Covid-19 ;
  • se soumettre aux tests de dépistage aléatoires qui seront réalisés à l’arrivée. Les personnes positives devront appliquer un auto-isolement de 5 jours, qui peut être prolongé à 7 jours en cas d’apparition des symptômes.

b. Les voyageurs de plus de 18 ans non vaccinés ou présentant un schéma vaccinal incomplet y compris ceux n’ayant reçu qu’une seule dose de vaccin (pour les vaccins à deux injections) entrant en Tunisie doivent :

  • présenter un test PCR négatif à la Covid-19, portant un QR code, réalisé moins de 48 heures avant le premier embarquement ou un test antigénique (TDR-Ag) négatif, portant un QR code, réalisé moins de 24 heures avant le premier embarquement (les auto-tests ne sont pas reconnus) ;
  • se soumettre aux tests de dépistage aléatoires à l’arrivée.

c. Les voyageurs de moins de 18 ans sont exemptés de l’obligation de test ou de vaccination.

Mesures en vigueur en Tunisie : un pass vaccinal est exigible pour accéder aux lieux publics pour toutes les personnes de plus de 18 ans. Le pass sanitaire européen est reconnu par les autorités tunisiennes.

Sources :

Voyages depuis et vers l’étranger. Gouvernement.fr. 1er août 2022.

Conseils aux voyageurs. France-Diplomatie.


Source : JDF Santé

Covid France mai 2023 : vaccin, règles, les nouveautés

Covid France mai 2023 : vaccin, règles, les nouveautés

[Mis à jour le 2 mai 2023 à 10h29] Pour poursuivre la baisse épidémique du mois de mai 2023, la Direction générale de la santé (DGS) a annoncé le 25 avril 2023, le lancement d’une campagne de vaccination contre le Covid du 27 avril au 16 juin dans toute la France. L’objectif est d’inciter les Français à faire un nouveau rappel vaccinal pour certaines personnes : celles vivant dans l’entourage d’une personne fragile, celles immunodéprimées ou à risque, âgées de 80 ans et plus ou résidents d’un Ehpad. L’épidémie de Covid circule toujours en avril 2023, mais les taux d’incidence et de positivité des tests diminuent en France, tout comme les passages aux urgences pour cause de Covid et les nouvelles hospitalisations, rapporte le dernier bulletin de Santé publique France du 26 avril 2023. En revanche, le nombre de décès augmente légèrement pour la troisième semaine consécutive. L’épidémie reste donc relativement faible par rapport à ce qu’on a déjà connu depuis Omicron. « La période Covid est actuellement sur une phase endémo-épidémique et après de grandes vagues « destructrices » nous constatons aujourd’hui des rebonds d’amplitude plus faible à impact sanitaire moins violent« , indiquait le Comité de Veille et d’Anticipation des Risques Sanitaires (COVARS) le 31 mars 2023. Il faut néanmoins continuer à respecter les gestes barrières, même si certaines règles sanitaires ont pris fin le premier trimestre de l’année 2023, notamment l’isolement systématique pour les personnes testées positives au Covid-19 et la réalisation d’un test de dépistage pour les personnes contact asymptomatiques.

​​​​​​​Les nouvelles recommandations anti Covid en 2023

Pour limiter l’ampleur des vagues épidémiques, le Covars a émis 5 recommandations : 

► Les personnes à risque de forme grave et leur entourage doivent continuer à porter le masque, en particulier dans les lieux clos ou à forte densité de population et qu’elles se fassent tester rapidement en cas de symptômes

Un nouveau rappel vaccinal pour certaines personnes : la Direction générale de la santé a annoncé le 25 avril 2023, le lancement d’une campagne de vaccination contre le Covid du 27 avril au 16 juin 2023 dans toute la France. L’objectif est d’inciter les Français à faire un nouveau rappel vaccinal. Sont concernées : les personnes âgées de plus de 80 ans, les personnes immunodéprimées et les personnes à très haut risque de maladie grave (en respectant un délai d’au moins six mois depuis la dernière dose ou infection), les personnes vivant dans un Ehpad, les personnes vivant dans l’entourage d’une personne fragile. 

► Même en l’absence de critère de fragilité et de confirmation diagnostique par un test (globalement, toute infection virale respiratoire est transmissible par les mêmes voies), la présence de symptômes respiratoires doit faire porter un masque à l’intérieur en présence d’autrui, surtout quand les locaux sont mal ventilés.

► La qualité de l’air intérieur peut être améliorée significativement par l’ouverture des fenêtres au moins 5 à 10 minutes par heure dans les logements de particuliers, dans les bureaux, les lieux de restauration collective…

Comment va évoluer l’épidémie de Covid en France en 2023 ?

Au printemps 2023, le virus du Covid circule toujours à un rythme et à une fréquence qui montrent qu’il n’est pas devenu un « virus respiratoire saisonnier » comme un autre (virus grippaux, virus de la bronchiolite, etc…), souligne le Covars. Des vagues régulières se succèdent : notamment en ce printemps 2023 où une 10e vague était observée. Pour autant, « ce rebond épidémique n’est pas corrélé à l’émergence d’un nouveau variant, nous sommes toujours sous l’ère d’Omicron avec un remplacement de sous-variant (BQ.1 par XBB) non significatif sur le plan transmissibilité ou échappement immunitaire« . Autrement dit, la baisse de l’immunité de la population (à cause d’un rappel de vaccin « trop » ancien) entraine des rebonds environ tous les 3 mois relativement indépendamment des conditions environnementales influençant la transmission saisonnière des virus respiratoires (qui globalement diminue de 40% de taux de reproduction).

Quel est le variant dominant en France en mai 2023 ?

Au 26 avril 2023, en France métropolitaine, le recombinant XBB.1.5 restait majoritaire à un niveau stable avec 58% des séquences lors de l’enquête Flash S14 (vs 56% pour Flash S13) et le sous-lignage BQ.1 continuait de diminuer (4% pour Flash S14 vs 6% pour Flash S13).

Quelles sont les mesures Covid qui persistent en 2023 ?

► Vaccination à jour contre la COVID-19, notamment par une dose de rappel avec un vaccin bivalent (contre la souche initiale et le variant Omicron du SARS-CoV-2) pour les éligibles primo-vaccinés, ainsi que contre les virus grippaux. Une campagne de vaccination est lancée du 27 avril au 16 juin 2023, notamment pour les personnes à risque et de plus de 80 ans. 

► Le port du masque recommandé en présence de personnes vulnérables, en cas de promiscuité dans les espaces fermés comme les transports en commun

► Le maintien des gestes barrières : lavage des mains réguliers, aération des lieux clos

Quelles sont les mesures actuelles concernant l’isolement Covid ?

Depuis le 1er février 2023, les personnes testées positives au Covid ne sont plus obligées de s’isoler, a annoncé le ministère de la Santé dans un communiqué du 28 janvier 2023. Néanmoins, « comme pour toute maladie à infection respiratoire aiguë, il reste fortement recommandé aux personnes testées positives au Covid-19, ainsi qu’aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptibles de développer la maladie, de respecter les gestes barrières, de se faire tester et d’éviter le contact avec les personnes fragiles« , pouvait-on lire sur le communiqué.

​​​​​​Quelles sont les mesures actuelles concernant les cas contacts ?

Depuis le 1er février 2023, la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques n’est plus requis. En revanche, les personnes symptomatiques continuent de devoir se faire tester.