70 % des diagnostics en France sont posés grâce aux examens de biologie médicale. En ville ou à l’hôpital, le laboratoire permet aux patients d’être pris en charge et suivi pour tout type de pathologies. Pour en savoir plus, nous avons rencontré le Dr Stéphanie Haim Boukobza, directrice des affaires médicales des laboratoires Cerballiance. Qu’est-ce qu’un laboratoire d’analyses médicales ? Quelles analyses faire ?
Un laboratoire d’analyses médicales est une structure qui va accueillir les patients munis de leur ordonnance médicale pour réaliser des examens en vue d’un diagnostic et/ou du suivi d’une pathologie. « En général, les patients se rendent dans le laboratoire d’analyses médicales le plus proche de chez eux munis de l’ordonnance délivrée le plus souvent par leur médecin traitant« , souligne-t-elle. Parfois, les examens peuvent être réalisés sans ordonnance, à la demande du patient. « Dans ce cas, les examens seront à sa charge ».
Qui peut aller dans un laboratoire d’analyses médicales ?
Tout le monde peut se rendre dans un laboratoire d’analyses médicales. Seuls les mineurs doivent être accompagnés d’un parent ou tuteur. « Lorsque les patients ne peuvent pas se déplacer, les préleveurs du laboratoire (infirmières, techniciens de laboratoire) peuvent se rendre à leur domicile. Il suffit de contacter le laboratoire et de prendre rendez-vous. Cette prise en charge spécifique devra être précisée sur l’ordonnance par le médecin« , précise le Dr Stéphanie Haim Boukobza.
Quelles analyses faire dans un laboratoire ?
Une multitude d’analyses sont possibles dans un laboratoire. Celles-ci peuvent nécessiter des échantillons de différentes origines :
prélèvements respiratoires (comme pour le diagnostic de la Covid, de la grippe, de la bronchiolite ou encore d’autres pathologies respiratoires comme la coqueluche, la tuberculose, etc.) ;
prélèvements génitaux lorsqu’il y a suspicion d’une infection sexuellement transmissible (IST) par exemple. « Ces prélèvements génitaux sont réalisés par des experts : biologistes médicaux ou infirmières« , note-t-elle. Il est également désormais possible d’effectuer au laboratoire des prélèvements cervico-utérins pour le dépistage du cancer du col de l’utérus (loi RIST) ;
prélèvements d’autres types de muqueuses (bouche, anus, œil, etc.) ;
prélèvements de peau ou d’ongles ;
prélèvements de selles.
Faut-il prendre RDV avant ?
L’accès à un laboratoire d’analyses médicales ne nécessite pas une prise de rendez-vous préalable. « Pour certains prélèvements, gynécologiques par exemple, et dans certains cas, comme pendant la Covid, la prise de rendez-vous sur des plateformes digitalisées pour certains laboratoires permet de mieux organiser les demandes« , ajoute-t-elle.
Quel est le fonctionnement d’un laboratoire d’analyses médicales ?
Il existe deux types de laboratoires d’analyses médicales :
les laboratoires de ville qui accueillent les patients ambulatoires ;
les laboratoires hospitaliers qui prennent en charge les échantillons de patients prélevés dans les différents services (dont les urgences) des hôpitaux ou des cliniques « Certains laboratoires peuvent également avoir des activités mixtes entre la ville, l’hôpital et les urgences« , précise-t-elle.
Ces différents types de laboratoires doivent tous répondre aux mêmes normes concernant les méthodes de prélèvement, de transport, d’analyse, de rendu des résultats et de conservation des échantillons. La plupart des échantillons prélevés dans les laboratoires sont envoyés et analysés sur des plateaux techniques proches du site préleveur. Trois phases constituent un examen : ► La phase pré-analytique, la phase de prélèvement au cours de laquelle des questions pourront être posées au patient : « des examens peuvent parfois être ajoutés ou modifiés par le biologiste médical en fonction du contexte clinique du patient » ; ► La phase analytique, l’analyse des échantillons, permettant d’obtenir les résultats ; ► La phase post-analytique, les résultats analysés et validés par les techniciens de laboratoires puis par les biologistes médicaux : « en fonction du degré d’urgence ou de la nature de la pathologie, ces derniers pourront se rapprocher du médecin, rediriger le patient, voire même parfois appeler le SAMU en cas d’urgence aiguë comme le diagnostic d’infarctus du myocarde, par exemple« .
Une analyse faite en labo est-elle toujours remboursée ?
Une analyse médicale remboursée est généralement une analyse prescrite sur ordonnance. Cependant, il existe certains examens remboursés et qui ne nécessitent pas obligatoirement une ordonnance et pris en charge à 100 % :
À l’inverse, il existe des analyses prescrites non remboursées. « C’est le cas, par exemple, de certains examens très innovants qui n’ont pas encore pu être examinés par la commission de la Sécurité sociale qui assure le remboursement. Ils sont, en attendant, hors nomenclature et donc à la charge du patient« , explique-t-elle. Certains examens peuvent aussi être pris en charge selon des indications précises. L’exemple de la vitamine Dest intéressant : « pour que cet examen soit remboursé il faut que le patient rentre dans des indications précises comme la suspicion de carence sévère (rachitisme), les examens avant et après chirurgie bariatrique, ou après transplantation rénale, par exemple« . D’autres examens prescrits mais jugés obsolètes par la Haute Autorité de santé, ne seront pas remboursés par l’assurance maladie. À bon entendeur, mieux vaut en parler avec son médecin avant.
Merci au Dr Stéphanie Haim Boukobza, directrice des affaires médicales, laboratoires Cerballiance.
La mononucléose est une maladie infectieuse qui touche plus souvent les adolescents et les adultes jeunes. On l’appelle parfois « maladie du baiser » (comme elle se transmet très facilement par la salive). Parmi les symptômes on retrouve une fièvre, un mal de gorge et une grande fatigue. La durée de contagion de la mononucléose est très longue. C’est quoi la mononucléose ? Quels sont les symptômes ? Quels traitements ? Est-elle dangereuse ?
Définition : c’est quoi la mononucléose ?
Il s’agit d’une maladie infectieuse bénigne causée par le virus Epstein-Barr (EBV). La mononucléose n’apparaît qu’une seule fois au cours de la vie de l’individu. C’est une infection sans gravité dans la très grande majorité des cas. « On estime que 90 à 95 % des adultes ont déjà eu la mononucléose, très souvent sans qu’ils le sachent », annonce d’emblée le Dr Nathalie Roda, médecin généraliste et membre du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG). Si elle peut atteindre tout le monde, peu importe l’âge ou le sexe, elle touche toutefois particulièrement les adolescents et les adultes jeunes.
Quels sont les symptômes de la mononucléose ?
Dans sa forme habituelle, cette maladie se traduit par une fièvre, un mal de gorge, une augmentation de la taille des ganglions cervicaux et surtout, de la fatigue. « Toutefois, aucun de ces symptômes n’est systématique en cas de mononucléose« , nuance Nathalie Roda. Attention cependant à la pratique de certains sports, car la mononucléose est classiquement responsable d’une splénomégalie(soit une augmentation de taille de la rate), ce qui impose d’éviter les activités à risque de traumatisme et de rupture de rate.
► Symptômes bébé. « Chez le bébé, la mononucléose est le plus souvent non symptomatique, mais elle peut aussi être responsable des mêmes symptômes que chez l’adulte, ou d’autres symptômes tels que : otite, diarrhée, douleur abdominale, symptômes d’infection respiratoire« , poursuit le Dr Nathalie Roda.
La mononucléose se transmet par la salive, ce qui lui vaut l’appellation de « maladie du baiser« . De manière indirecte, « elle peut aussi se transmettre par le partage de couverts ou de verre« , précise le Dr Nathalie Roda, qui ajoute : « la durée de la période d’incubation est d’environ 3 à 7 semaines.«
La période de contagion peut durer jusqu’à 6 mois après la guérison.
Combien de temps est-on contagieux quand on a la mononucléose ?
La mononucléose infectieuse est contagieuse. La période de contagion est longue et peut durer jusqu’à 6 mois après la guérison, et possiblement de façon intermittente durant des années.
Comment savoir si on a la mononucléose ?
Le diagnostic de la mononucléose repose avant tout sur l’observation des signes physiques. « Lorsque la maladie est évoquée devant un ensemble de symptômes, elle peut alors être confirmée par la mise en évidence d’anticorps anti-EBV grâce à une prise de sang« , explique Nathalie Roda.
Quels sont les traitements de la mononucléose ?
Il n’existe pas de traitement spécifique pour lutter contre cette maladie, qui guérit d’elle-même au bout de quatre semaines environ. En revanche, il est possible de diminuer les symptômes qui lui sont inhérents en attendant que les défenses immunitaires de l’organisme fassent leur travail. En cas de douleurs et de fièvre, il est possible de prendre du paracétamol. En cas de fatigue intense, un seul mot d’ordre : le repos.
Peut-on prévenir la mononucléose ?
Il n’existe pas de moyen de prévenir la mononucléose infectieuse, mais on peut éviter la contagion en évitant d’embrasser une personne atteinte ou d’utiliser ses couverts ou son verre.
Est-ce que la mononucléose est dangereuse ?
Les complications sont rares, mais peuvent concerner plusieurs organes : le cœur (myocardite), le cerveau (encéphalite, méningite), les poumons (pneumonie), le rein (néphrite) et le foie (hépatite virale). La rupture de la rate en phase aiguë d’infection est une autre complication connue, mais heureusement rarissime. Enfin, en cas de prise à tort d’amoxicilline, il est classique de voir apparaître une éruption cutanée.
Merci au Dr Nathalie Roda, médecin généraliste et membre du Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG).
La gabapentine est une substance antiépileptique qui mime une substance naturellement présente dans le cerveau : l’acide gamma-amino-butyrique (GABA). Si son mode d’action est peu connu, elle serait potentiellement capable d’intervenir sur des zones du cerveau (particulièrement le néocortex et l’hippocampe) où elle jouerait un rôle anticonvulsivant et antalgique.
Dans quels médicaments ?
Un nombre considérable de médicaments contient de la gabapentine. Il y a d’une part tous les médicaments génériques à base de gabapentine. Presque chacun de ces laboratoires propose des médicaments à différents dosages, le plus souvent à 100, 300, 400, 600 et 800 mg. D’autre part, la gabapentine est présente dans le Neurontin®, un médicament qui, lui aussi, peut être dosé de cinq façons différentes.
Quel est le délai d’action de la gabapentine ?
L’effet est maximal après 3h00 et dure de 5 à 7 h. La dose totale par jour doit être prise en trois doses équivalentes sur la journée et l’intervalle maximum ne doit pas dépasser 12 heures.
Quelles sont les indications de la gabapentine ?
« La gabapentine est est un anticonvulsivant également utilisée pour prendre en charge des douleurs neurologiques telles que celles provoquées par les zonas« , explique le Dr. Patrick Lemoine, psychiatre spécialiste du sommeil. « Mais elle est également employée en cas de douleurs neuropathiques périphériques rencontrées dans les neuropathies diabétiques ou celles faisant suite à un herpès, et elle sert à lutter contre les crises d’épilepsie« . Par ailleurs, la gabapentine peut être utilisée en association avec la morphine en tant qu’antalgique complémentaire, notamment pour les douleurs violentes survenant en cas de cancer du système nerveux, en particulier les neuropathies périphériques. Des études montrent également son intérêt dans le sevrage de l’alcool, à la place des benzodiazépines.
Quels sont les effets de la gabapentine sur le sommeil ?
Selon une étude réalisée en juin 2017, la prise de gabapentine à des doses de 1800 mg à 3600 mg/jour réduit l’intensité des douleurs et « est associée à des effets bénéfiques importants au niveau des troubles du sommeil, de la fatigue et de la dépression, ainsi que de la qualité de vie (…) ». « Si les effets positifs sur le sommeil sont liés à la disparition de la douleur qui est une des grandes causes d’insomnie, la gabapentine améliore également la durée et la qualité du sommeil« , précise le Dr. Lemoine. Enfin, elle est souvent prescrite chez les patients présentant des insomnies liées au Syndrome des jambes sans repos.
Peut-on boire de l’alcool si on prend de la gabapentine ?
« Comme tous les médicaments agissant sur le système nerveux central, il n’est pas recommandé de consommer de l’alcool qui augmente le risque d’effets indésirables« , précise notre expert.
Quels sont les effets secondaires et indésirables de la gabapentine ?
Sa prise peut être responsable de :
Fatigue
Insomnie
Maux de tête
Difficultés à coordonner ses mouvements et difficultésd’élocution
Plus rarement, et de façon paradoxale, la gabapentine est parfois à l’origine d’une augmentation de la fréquence des crises d’épilepsie (en début de traitement surtout) ou d’une modification de leurs caractéristiques.
La gabapentine est-elle une drogue ?
« Ce médicament fonctionne essentiellement comme un tranquillisant doux, produisant chez certains utilisateurs une euphorie similaire à celle produite par le cannabis« , précise le Dr. Lemoine. « Il peut donc être associé à une drogue « . Le potentiel de dépendance est faible pour la gabapentine, mais un sevrage progressif est nécessaire.
Quelles sont les contre-indications de la gabapentine ?
Ce traitement ne doit pas être pris en cas de :
Hypersensibilité ou allergie à la substance active
Il peut interagir avec la morphine: parlez en à votre médecin avant toute prise.
La femme enceinte peut-elle prendre de la gabapentine ?
Un désir de grossesse nécessite un avis médical compte tenu des risques de malformations observés chez les enfants nés de mères traitées par antiépileptiques. L’effet de ce médicament pendant la grossesse est mal connu. Si une grossesse survient sous traitement, consultez votre médecin. L’arrêt brutal du traitement antiépileptique expose à la réapparition de crises préjudiciables à la mère et à l’enfant à naître.
Quels symptômes quand on arrête la gabapentine ?
Ce traitement ne doit pas être arrêté brutalement au risque de voir revenir les crises d’épilepsie. Au besoin, une diminution progressive des doses pourra être envisagée, toujours sous contrôle médical.
Merci au Dr. Patrick Lemoine, psychiatre spécialiste du sommeil.
La « Puff » est une mini cigarette électronique jetable diffusant des arômes sucrés (pastèque, fraise, pêche glacée…). Elle est de plus en plus populaire en France chez les adolescents alors qu’elle est interdite à la vente aux mineurs. Mais la Puff pourrait également être interdite pour tout le monde en France. « Je suis favorable à l’interdiction des Puff parce qu’elles amènent une partie jeune de notre population vers le tabagisme, qui est un fléau, c’est 75 000 morts par an je le rappelle » a défendu Francis Braun sur France Inter le 3 mai 2022. Le gouvernement va « travailler avec les parlementaires » sur une possible interdiction, qui pourrait figurer dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale ou dans « d’autres lois avant la fin de l’année » dans le cadre du nouveau plan antitabac du gouvernement, prévu sur la période 2023-2028, a précisé François Braun. A savoir que « les 2/3 des adolescents âgés de 13 à 16 ans ont déjà entendu parler de la Puff et 13% d’entre eux l’ont déjà utilisée » a indiqué l’Alliance contre le tabac en octobre 2022 avant d’expliquer qu’elle incitait les jeunes à fumer la cigarette. La plupart des Puff contiennent de la nicotine qui provoque des dommages cérébraux et augmente le risque de dépendance, comme tous produits de tabac. C’est quoi une « Puff » ? Quel est le goût de cette cigarette ? Quels sont les dangers ? Son prix ?
Quand aura lieu l’interdiction des cigarettes Puff ?
Pour le moment, François Braun n’a évoqué aucune date concernant l’interdiction des Puff. Néanmoins, cette interdiction pourrait figurer dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale ou dans « d’autres lois avant la fin de l’année » 2023dans le cadre du nouveau plan antitabac du gouvernement, prévu sur la période 2023-2028, selon le ministre de la Santé, interrogé sur le sujet sur France Inter le 3 mai 2023. A savoir que la vente de cigarettes Puff est déjà interdite aux mineurs en France.
Quelle est la définition d’une cigarette Puff ?
La « Puff » est une mini cigarette électronique pré-remplie et pré-chargée, jetable, diffusant des arômes sucrés comme des bonbons (goûts fraise, ananas, raisin etc). On appelle « puff » une bouffée, une brusque émission d’air (en anglais). Le terme est issu de la vaporisation d’une cigarette électronique, comme on dirait « taffe » pour une bouffée émise par une cigarette classique. La Puff est apparu en 2019 aux Etats-Unis. Elle a été créé par deux Californiens, Patrick Beltran et Nick Minas, co-PDG de Puff Bar. La tendance a été propulsé en France notamment via le réseau social Tiktok.
La cigarette électronique jetable se compose d’une résistance, d’une batterie et du e-liquide. La batterie chauffe la résistance qui chauffe à son tour le liquide de vapotage. Selon l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses), la majorité des e-liquides déclarés sur le marché français sont composés d’un support de dilution tel que le propylène glycol et/ou de glycérine végétale, parfois de l’eau et de l’éthanol, de la nicotine et des substances conférant le goût (vanilline, le maltol, les menthol, les esters aux odeurs fruitées). On retrouve également des sucres et édulcorants (glucose/fructose, sucralose), des acides utilisés dans les sels de nicotine et des extraits de plantes.
Quel est le goût de la Puff ?
Différentes saveurs sucrées sont proposées pour les cigarettes « Puff » : fruits rouges, mangue, fraises, raisin, ananas, pêche glacée, marshmallow etc…
« Le grand danger est le risque que des non fumeurs se mettent à fumer et qu’ils deviennent dépendants à la nicotine »
Est-ce que la cigarette Puff est dangereuse pour la santé ?
La puff a des méfaits sur la santé puisqu’elle contient de la nicotine : « Le grand danger de ces produits est le risque que des non fumeurs se mettent à fumer, qu’ils deviennent dépendants à la nicotine, et qu’ils se mettent ensuite à fumer des vraies cigarettes par addiction » explique le Dr Frédéric Le Guillou, pneumologue. « Parmi les adolescents utilisant la Puff, 28% d’entre eux ont commencé leur initiation à la nicotine à travers ce produit et 17% d’entre eux se sont ensuite tournés vers une autre forme de produit de la nicotine ou du tabac » indique l’Alliance contre le tabac (ACT) dans une étude publiée le 25 octobre. « Composé de sels de nicotine, l’utilisation de la Puff augmente les risques de développer une inflammation des voies respiratoires et impacte les acquisitions cognitives des plus jeunes » ajoute l’ACT. De plus « les cigarettes électroniques Puff sont aromatisées et que cela est utilisé comme argument marketing. Alors qu’on ne sait pas ce que contiennent ces arômes« . prévient d’emblée le Dr Frédéric Le Guillou, pneumologue. Ces dispositifs font l’objet d’un signalement à la Direction générale de la santé (DGS) par la Fivape, les professionnels de la vape. Par ailleurs, vous ne pouvez pas contrôler la qualité du e-liquide intégré dans la cigarette électronique jetable.
Est-ce qu’il y a de la nicotine dans la Puff ?
La plupart des puffs contiennent de la nicotine, légalement jusqu’à 2% de nicotine soit 20mg/ml. « Le principal danger c’est l’addiction à la nicotine que ça va déclencher puisque ces dispositifs vont délivrer, dans la majorité des cas, une dose de nicotine non négligeable« , alerte Loïc Josserand, président de l’Alliance contre le tabac. « Si on ingurgite ce produit pendant plusieurs mois, on a 100% de chances de devenir dépendant à la nicotine. C’est très clair » confirme Amine Benyamina, chef de service de psychiatrie et d’addictologie. Il existe également des versions de cigarettes électronique jetable sans nicotine.
Quel est le prix d’une Puff ?
Les vapoteuses électroniques « Puff » sont vendues entre 6 et 12 euros. Ces cigarettes jetables sont proposées chez les buralistes mais aussi dans certaines grandes surfaces et sur Internet. « La vente aux mineurs, de ces produits [les Puff], comme de tout produit de vapotage, est interdite » rappelle le ministère de la santé.
Merci au Dr Frédéric Le Guillou, pneumologue et Président de l’association Santé Respiratoire de France.
Sources :
– Le ministère des Solidarités et de la Santé attentif aux produits de vapotage de type » Puff » et au respect des obligations légales concernant la publicité et la vente aux mineurs, 17 mars 2022.
Vous le choisissez avec soin, regardez scrupuleusement ses propriétés (blanchissant, anti-tartre, dents sensibles, prévention des caries…), l’utilisez plusieurs fois par jour… Mais votre dentifrice n’a-t-il vraiment plus aucun secret pour vous ? Si oui, vous avez donc probablement remarqué le petit carré situé en bas de son tube. Parfois rouge, bleu, vert ou noir, que signifie-t-il ?
Attention aux fausses informations !
Depuis des années, une rumeur circule sur internet et les réseaux sociaux. Ces marquages colorés, apposés sur le bas du tube, à l’arrière, apporteraient des renseignements sur la composition du dentifrice :
Carré noir : dentifrice qui ne contient que des ingrédients chimiques.
Carré rouge : dentifrice qui contient des ingrédients naturels et chimiques.
Carré bleu : dentifrice qui contient des ingrédients naturels et médicinaux.
Carré vert : dentifrice qui ne contient que des ingrédients naturels.
Mais « ces informations sont absolument fausses« , indique le magazine 60 millions de consommateurs dans un article du 18 mars 2019 qui s’appuie sur des porte-paroles d’Oral-Care et de Laverana GmbH &Co. KG, deux sociétés qui commercialisent des dentifrices. « Si les tubes de dentifrice affichent bel et bien un carré à leur extrémité, c’est uniquement pour faciliter dans l’usine la réalisation des différentes étapes de fabrication« , précisent ces sociétés. Concrètement, ce marquage (« eyemark » dans le jargon technique) permet de savoir si le tube est bien positionné dans la ligne de production et permet aux différentes machines de remplissage de détecter le tube, repérer son extrémité afin de couper, plier et souder l’emballage aux bons endroits.
D’autres astuces et histoires inédites du jour
Mais alors, pourquoi ces carrés sont-ils de différentes couleurs ?
Le choix du coloris dépend tout simplement de chaque fabricant. Certains, comme Oral-Care, préfèrent le rouge, car « plus reconnaissable pour les machines« . D’autres, comme Laverana GmbH &Co. KG optent pour du noir « plus sombre que le reste de l’emballage afin de pouvoir être détecté plus facilement par les machines ». En somme, la couleur relève ainsi d’un choix pratique. Quant aux composants du dentifrice, inutile de chercher bien loin : ils doivent obligatoirement être inscrits sur le dos de l’emballage.
Une mauvaise alimentation accentue la fatigue. Un organisme sous ou mal alimenté ne dispose pas de suffisamment d’éléments essentiels à son bon fonctionnement et il doit puiser dans ses réserves. Du coup, il est obligé de faire des priorités. Par exemple, il privilégie l’oxygénation du cerveau à la force musculaire, ce qui explique que vous ayez moins d’énergie pour bouger ou faire de l’exercice. L’alimentation est donc essentielle pour combattre la fatigue. Voici les aliments anti-fatigue à mettre au menu pour retrouver du tonus !
1. De la viande rouge pour avoir du fer
Pour prévenir l’anémie et maintenir des apports en fer, il faut veiller à en consommer suffisamment, avec une préférence pour le fer d’origine animale (viande de bœuf, boudin noir) qui est mieux assimilé.
2. Des amandes pour être plus en forme
Un organisme qui manque de magnésium est fatigué. Aussi pour parer à cette éventualité, miser sur les fruits oléagineux comme les amandes, mais aussi les noix, noisettes… Les amandes ont l’avantage de pouvoir être grignotées facilement à tout moments de la journée. Aussi, ayez toujours une poignée à portée de mains en guise d’encas !
3. Des bananes pour leurs prébiotiques
Surveillez aussi votre flore intestinale quand vous êtes fatigué(e) car c’est une zone stratégique qui joue un rôle immunitaire important. « Mangez suffisamment de probiotiques (laits fermentés) et de prébiotiques(fibres végétales) pour la protéger. Ainsi, les petites infections auront plus de mal à vous atteindre. Côté prébiotiques, on compte entre-autres sur les bananes, la chicorée et l’oignon », liste la diététicienne Béatrice Benavent-Marco.
4. Du saumon pour la vitamine D
La vitamine D nous fait défaut quand on manque de soleil. « Résultat ; on synthétise mal cette vitamine indispensable à la fixation du calcium et la fatigue est au rendez-vous« , explique la diététicienne Béatrice Benavent-Marco. Il existe heureusement dans l’alimentation des sources intéressantes : « Hormis les aliments qui en sont enrichis comme certains produits laitiersdu commerce,on va la trouver dans les poissons, notamment les poissons gras (thon, saumon, sardines…). De plus les oméga 3 de ces derniers sont des alliés utiles au maintien de notre moral quand la déprime hivernale guette. »
5. Un jus d’orange frais pour la vitamine C
Les aliments riches en vitamine C sont également indispensables pour aider à lutter contre les infections responsables de fatigue. Où les trouver ? Dans les agrumes bien sûr. On dit « oui » aux oranges ou aux clémentines fraîchement pressées le matin. Le brocoli, les épinards, les kiwisen contiennent également beaucoup. Pour info, la cuisson détruit en partie les nutriments et les vitamines donc prenez l’habitude de consommer vos fruits et légumes crus de préférence. Pensez enfin à l’ail, qui en plus d’être riche en vitamine C, va booster vos défenses immunitaires.
6. Des pâtes pour un coup de boost
Les sucres lents apportent de l’énergie à notre corps. « Ils sont en quelque sorte le combustible nécessaire à la chaudière, explique Béatrice Benavent-Marco. On privilégiera donc les céréales complètes comme les pâtes, le riz » par exemple.
7. Des lentilles riches en protéines
Pour la même raison qu’il faut manger plus de féculents l’hiver que l’été, les légumineuses comme les lentilles, les pois chiches ou les haricots blancs sont à privilégier contre la fatigue car elles donnent de l’énergie à l’organisme. Elles sont en plus de bonnes sources de protéines.
8. Des fruits de mer pour le magnésium
Manger des fruits de mer quand on est fatigué est particulièrement recommandé. Riches en magnésium, ils boostent le moral, nous dynamisent et jouent aussi un rôle dans le système immunitaire puisqu’ils contiennent du zinc et du sélénium. Ne faites donc plus l’impasse, particulièrement quand les plateaux arrivent sur les tables de fête !