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C'est prouvé : ces 2 vitamines freinent le vieillissement et prolongent la vie en bonne santé

C'est prouvé : ces 2 vitamines freinent le vieillissement et prolongent la vie en bonne santé

Elles sont associées à une meilleure longévité dans plusieurs études.


Elles sont associées à une meilleure longévité dans plusieurs études.

Vieillir en bonne santé, retarder les maladies chroniques, rester en forme le plus longtemps possible : c’est le rêve de beaucoup d’entre nous. Pour bien vieillir, les bases sont simples : une alimentation riche en fibres, en antioxydants et en bons gras, un sommeil de qualité, du mouvement, de la lumière naturelle, une bonne gestion du stress… et de la joie de vivre ! « Le bien-être mental est tout aussi essentiel que l’alimentation ou l’activité physique » rappelle d’emblée Stéphanie Latour, docteure en pharmacie spécialisée en micronutrition. Certaines vitamines pourraient aussi contribuer à une longévité accrue, en bonne santé. Deux d’entre elles attirent l’attention des chercheurs.

La première est peu connue mais elle est un acteur central du fonctionnement cellulaire. Elle permet la production de NAD+, une molécule indispensable à l’énergie des cellules, à la réparation de l’ADN et à la santé des mitochondries, nos « centrales énergétiques ». « Avec l’âge, la production de NAD+ diminue, ce qui favorise le vieillissement cellulaire et l’inflammation chronique » nous explique Stéphanie Latour. Cette vitamine est la vitamine B3 ou « niacine ». Chez l’animal, des dérivés de la B3 comme le nicotinamide ont montré des effets positifs sur la longévité. Chez l’humain, les résultats sont encore en cours, mais prometteurs. La vitamine B3 se trouve facilement dans l’alimentation (volaille, poisson, champignons, graines…). Une complémentation peut être envisagée en cas de fatigue chronique ou de syndrome métabolique, mais toujours avec un avis médical.

La deuxième vitamine qui pourrait nous permettre de vivre plus longtemps est la vitamine D. De nombreuses études montrent qu’un bon taux de vitamine D est lié à un risque plus faible de mortalité, notamment face aux maladies cardiovasculaires, métaboliques ou à certains cancers. Mais attention aux raccourcis : « Un bon taux de vitamine D est souvent le reflet d’un mode de vie équilibré, avec une bonne alimentation, une activité physique régulière et une exposition au soleil » précise la spécialiste. Elle n’en reste pas moins essentielle. La vitamine D joue un rôle clé dans l’immunité, la santé des os, des muscles et la régulation de l’inflammation. Une supplémentation est utile si le taux est trop bas, ce qui est fréquent en hiver ou chez les personnes âgées, peu exposées à la lumière ou souffrant de troubles inflammatoires.

Mais attention aux excès : les vitamines ne sont pas des baguettes magiques. Certaines croyances poussent à surconsommer des compléments pour être en meilleure santé. C’est dangereux. Un excès de vitamine D peut être toxique au-delà de 100 ng/mL, provoquant fatigue, nausées ou troubles rénaux. La B3, à haute dose, peut aussi entraîner rougeurs, troubles digestifs, voire atteintes hépatiques à long terme. « Le suivi médical est essentiel » conclut Stéphanie Latour.


Source : JDF Santé

Massage traditionnel chinois : quels sont les bienfaits pour la santé ?

Massage traditionnel chinois : quels sont les bienfaits pour la santé ?

Le massage traditionnel chinois constitue l’un des cinq piliers de la médecine traditionnelle chinoise, avec l’acupuncture, les plantes, la diététique et l’hygiène de vie. Dans quels cas est-il utile ?


Vous en avez peut-être déjà entendu parler sans savoir réellement de quoi il s’agissait : le Tui Na, plus connu sous le nom de massage traditionnel chinois. Cette pratique qui repose sur les principes de médecine traditionnelle chinoise offre de nombreux bienfaits tant au niveau physique que psychique. Mais quels sont-ils ? Quelles sont les spécificités de ce massage ? Julien Moreau, praticien Tui Na du réseau Médoucine nous explique tout.

Qu’est-ce que le massage traditionnel chinois ?

Le massage traditionnel chinois, appelé Tui Na (« Tui » qui signifie « pousser » et « Na » qui signifie « saisir ») est un des cinq piliers de la Médecine Traditionnelle Chinoise (les autres étant l’acupuncture, la pharmacopée, la diététique et les conseils d’hygiène de vie). Cette pratique très ancrée dans la culture chinoise actuelle n’en est qu’à ses balbutiements en occident et offre (tout comme l’ensemble des techniques de la médecine traditionnelle chinoise) de véritables bienfaits sur le corps et l’esprit.

Comment ça marche ?

Proposée par les praticiens en médecine traditionnelle chinoise, ou simplement par les praticiens de Tui Na, la séance commencera toujours par un bilan énergétique. Ce bilan propre à cette approche permettra de prodiguer des soins par le massage, mais sera également un indicateur important pour toutes les autres pratiques de la médecine traditionnelle chinoise. Il permet de dégager des caractéristiques qui serviront de guide pour la mise en pratique à savoir si la personne est en plénitude ou en déficience, chaude ou froide, s’il y a des troubles internes ou externes et si la pathologie est de type yin ou yang. Ce « diagnostic » permet de déduire les équilibres et déséquilibres afin de pouvoir réguler la circulation énergétique par la pratique. Par ailleurs, le bilan énergétique est unique et propre à chacun, il prend en compte la personne dans sa globalité en y intégrant son environnement afin de proposer par la suite une réponse personnalisée.

Le massage se pratique généralement à travers les vêtements. Il réunit plus de 300 techniques que l’on adaptera en fonction des besoins et des parties du corps que l’on travaille (charnues ou articulaires). On peut classer ces techniques dans différents groupes comme les pressions, les serrements, le pétrissage, le frottement, la vibration, le roulement ou encore les percussions. Du côté des articulations, on parlera plutôt de secouement, d’extension et de flexion, de rotation ou encore d’étirements. La technique utilisée sera choisie en fonction de la morphologie, de l’état de santé et des besoins de la personne.

Le Tui Na se pratique par des techniques manuelles, mais d’autres techniques pourront également être utilisés comme les moxas (bâtonnets d’armoise incandescent qui vont réchauffer certaines zones cutanées), les ventouses (technique d’aspiration sur des points précis) ou encore le Gua Sha (technique de frottement de la peau).

Quels sont les bienfaits ?

Le massage traditionnel chinois permet d’amener une détente et un bien-être général. On pourra le pratiquer après un traumatisme pour aider à la cicatrisation, retrouver la mobilité suite à une élongation, provoquer la réduction et la disparition de la douleur, améliorer la vascularisation des tissus, stimuler l’auto guérison, améliorer la circulation du QI, drainer les liquides organiques, améliorer le sommeil, redonner de la vitalité, calmer l’esprit… Le Tui Na offre en somme de nombreux bienfaits sans prise médicamenteuse, et/ou un bon complément à un traitement existant.

Par Julien Moreau, thérapeute certifié et validé du réseau Medoucine.


Source : JDF Santé

Cette boisson fétiche des cardiologues réduit la tension, il faut la boire avant 10h

Cette boisson fétiche des cardiologues réduit la tension, il faut la boire avant 10h

Aussi efficace que des médicaments hypotenseurs.


Aussi efficace que des médicaments hypotenseurs.

17 millions de Français seraient hypertendus, et la moitié l’ignorerait. Outre les médicaments, plusieurs plantes et boissons peuvent aider à faire baisser la tension de façon douce et naturelle. L’une d’entre elles a montré des effets hypotenseurs significatifs en quelques semaines seulement, suggèrent des chercheurs américains de l’Université de Boston dans une étude parue dans le prestigieux Journal of Nutrition.  

Les scientifiques ont suivi 65 adultes âgés entre 30 et 70 ans préhypertendus (le stade avant l’hypertension) ou légèrement hypertendus, qui n’étaient pas encore traités par médicament. Pendant 6 semaines, la moitié des participants ont dû boire chaque jour trois tasses de cette boisson tandis que l’autre moitié avait une boisson dite « placebo ». Au terme du test, la tension artérielle systolique (le « chiffre du haut ») du premier groupe a baissé de 7 mmHg, contre 1 mmHg dans le groupe témoin. Chez ceux qui partaient avec une tension encore plus élevée (supérieure à 129), la baisse de la pression systolique atteignait jusqu’à 13 mmHg, une amélioration parfois comparable à celle obtenue avec certains traitements médicamenteux légers, peut-on lire dans l’étude. Pour information, la pression diastolique (« chiffre du bas ») n’a pas connu de baisse significative par rapport au placebo. 

La boisson mise en lumière par les chercheurs est l’infusion d’hibiscus, une plante riche en antioxydants (notamment les anthocyanines, qui lui donnent sa belle couleur rouge) aux propriétés diurétiques et vasodilatatrices. « Cette double action permet de diminuer le volume sanguin et de relaxer les vaisseaux, contribuant ainsi à une baisse de la tension artérielle », confirme le Dr Mathilde Leroux, cardiologue au CHU de Limoges. Concernant la quantité, les chercheurs ont observé des effets hypotenseurs à partir de 3 tasses de 240 ml chacune (soit 720 ml) par jour, avec une prise de préférence le matin, avant 10h. On la trouve très facilement dans le commerce (en supermarché, en magasin bio, dans les épiceries orientales ou africaines souvent sous l’appellation « bissap » ou « carcadet »). On peut sinon la préparer en comptant environ 1 à 2 cuillères à soupe de fleurs séchées pour 500 ml d’eau, à laisser infuser 10 minutes, filtrer et boire chaud ou froid. 

Cette étude s’ajoute à celles qui ont déjà démontré les effets de l’hibiscus contre l’hypertension, en particulier légère à modérée. En cas d’une prise de médicaments pour la tension, les chercheurs indiquent qu’il est préférable d’en parler à son médecin pour éviter tout risque d’interaction médicamenteuse. 


Source : JDF Santé

Mort subite de l'adulte : cause, âge, symptômes, que faire ?

Mort subite de l'adulte : cause, âge, symptômes, que faire ?

Tous les ans en France, 40 000 personnes décèdent subitement d’un arrêt cardiaque. Un accident qui peut survenir dès 45 ans et qui touche particulièrement les sportifs. Prévention, dépistage, symptômes, statistiques… Eclairage du Dr Patrick Assyag, cardiologue et vice-président de la Fédération française de Cardiologie.


Chaque année en France, on estime entre 40 000 et 50 000 cas de mort subite cardiaque. Il s’agit « d’une mort naturelle avec perte brutale de conscience dans l’heure qui suit le début des symptômes, chez un sujet ayant ou non une maladie cardiaque connue« , explique la Fondation Cœur & Recherche. Et parce que ce fléau représente un enjeu de santé publique, il est nécessaire d’améliorer la connaissance des causes des morts subites ainsi que la prévention. Les chances de survie sont actuellement extrêmement faibles : le taux de survie sans séquelles neurologiques majeures est inférieur à 3 % en France. Quels sont les symptômes ? Quelles sont les causes ? Que faire quand ça arrive ? Peut-on le prévenir ? Eclairage du Dr Patrick Assyag, cardiologue et vice-président de la Fédération française de Cardiologie.

Définition : qu’est-ce qu’une mort subite ?

L’expression mort subite désigne toute mort qui ne pouvait pas être prévue la journée précédente. La mort subite cardiaque se caractérise par une mort naturelle avec une perte brutale de conscience survenant dans l’heure suivant le début des symptômes. Il s’agit d’un décès inattendu et inopiné survenant chez un sujet apparemment en bonne santé. Environ la moitié des morts subites restent inexpliquées.

Quels sont les symptômes ?

La personne arrête ainsi de respirer, perd rapidement connaissance et n’a plus de pouls.

La mort subite cardiaque est une mort naturelle causée par un arrêt du cœur. Dans plus de 80 % des cas, « le mécanisme de la mort subite est un trouble du rythme ventriculaire (fibrillation ventriculaire ou tachycardie ventriculaire)« , précise la Fondation Cœur & Recherche. La fibrillation ventriculaire est « un emballement soudain, extrême et anarchique du rythme cardiaque« . Concrètement, le vaisseau qui transporte le sang oxygéné des poumons vers le cœur se bloque : le cœur ne peut donc ni pomper du sang, ni alimenter le cerveau et les poumons, et les battements du cœur peuvent devenir irréguliers et parfois, cesser. La personne arrête ainsi de respirer, perd rapidement connaissance et n’a plus de pouls.

Quelles sont les causes ?

Dans 9 cas sur 10, la cause de la mort subite est d’origine cardio-vasculaire. Chez les moins de 45 ans, la mort subite pourrait être liée à une maladie cardiaque héréditaire non-détectée, comme :

  • une cardiopathie hypertrophique,
  • des troubles du rythme cardiaque,
  • une anomalie congénitale des artères coronaires ou du muscle cardiaque.
  • hormis les maladies cardiaques héréditaires, certaines morts subites chez les personnes de moins de 45 ans peuvent être consécutive à un infarctus du myocarde (qui a lieu après l’obstruction soudaine d’une des artères coronaires qui empêche la bonne irrigation du cœur), qui lui est aggravé par le tabagisme, l’excès de cholestérol, une surconsommation d’alcool, l’absence d’activité physique, le diabète, l’hypertension artérielle ou encore l’obésité.

Mort subite chez le sportif : pourquoi ?

Les sportifs de haut niveau semblent plus susceptibles d’être frappés par une mort subite. En effet, on estime qu’un quart des morts subites ont lieu pendant ou juste après un effort intense. Par an, 2 sportifs professionnels sur 10 000 décèdent d’une mort subite par arrêt cardiaque brutal (d’après les derniers résultats du Comité international Olympique de 2004). Selon cette même étude, les trois sports qui entraîneraient le plus de cas de mort subite sont la course à pied, le football et le cyclisme. En mars 2018, trois jeunes footballeurs français sont décédés d’un arrêt cardiaque sur le terrain, bien que leurs dossiers médicaux ne suscitaient pas d’inquiétudes. Chez les athlètes de plus de 35 ans, il s’agit presque dans tous les cas d’une malformation cardiaque : soit d’une cardiomyopathie hypertrophique (un cœur trop épais), soit une dysplasie ventriculaire droite arythmogène (maladie du myocarde). Chez les sportifs plus jeunes, il s’agit dans 80 % des cas, d’une malformation d’une des trois artères coronaires. Dans ces deux cas, une échographie, un scanner ou un électrocardiogramme simple, très souvent réalisés chez les sportifs professionnels, permettent de détecter ces anomalies et donc de diminuer le nombre de décès.

Qui sont les personnes à risque ?

Impossible de prévoir le moment ni le mode de survenue d’une mort subite cardiaque. Cette dernière peut toucher les sujets sains sans problèmes de santé, ni antécédents familiaux ou ceux présentant une maladie cardiaque connue, tous sexe et âge confondus. Toutefois, la mort subite, qui fait plus de 40 000 victimes par an en France, apparaît comme plus fréquente chez les personnes âgées de plus de 35 ans : « il existe un pic de fréquence entre 45 et 75 ans » et « la mort subite survient 3 à 4 fois plus souvent chez l’homme que chez la femme », indique la Fondation Cœur & Recherche. Outre une activité sportive intense, il existe deux principaux facteurs aggravants qui peuvent entraîner une mort subite.

► Tout d’abord, « les personnes souffrant de dyskaliémie, c’est-à-dire qui ont une perturbation du taux de potassium dans le sang (en perte ou en excès), présentent plus de risques d’avoir un trouble du rythme cardiaque et donc des risques de mort subite » explique le Dr Patrick Assyag, cardiologue et vice-président de la Fédération française de Cardiologie.

► Par ailleurs, « les personnes atteintes du syndrome du QT long ou court congénital (maladie du cœur) ont un risque plus élevé de souffrir d’une arythmie cardiaque (battements anormaux du cœur) ou de fibrillation ventriculaire (trouble du rythme cardiaque)« , poursuit le cardiologue.

Que faire ?

Limiter le taux de décès par mort subite est possible. « Actuellement, le taux de survie à une mort subite est de 3 %, sans séquelles neurologiques« , rappelle le cardiologue, et « ce taux pourrait décupler si plus de gens étaient formés aux gestes de premier secours ». Toutefois, si vous êtes témoins d’un arrêt cardiaque, ayez le réflexe d’appeler le 15 (Samu). Et si vous êtes formés aux gestes de premier secours, il est nécessaire de pratiquer un massage cardiaque au plus vite. Si le malaise survient dans un lieu public, renseignez-vous sur la présence de défibrillateurs cardiaques automatiques ou semi-automatiques.

Prévention : peut-on éviter la mort subite ?

Mises à part les campagnes de sensibilisation « aux gestes qui sauvent », l’installation de défibrillateurs automatiques dans certains lieux publics et le fait d’inviter les personnes à effectuer régulièrement des examens de dépistage des maladies du cœur, « actuellement, on ne peut pas prévenir le risque de mort subite sans cause apparente (donc sans infarctus du myocarde ou sans cardiopathie sous-jacente), puisque très peu, voire aucun, symptômes ne précèdent une mort subite« , assure le cardiologue. « Grande première en France, l’étude menée par le Pr. Antoine Leenhardt et ses équipes pourrait déboucher sur une prévention de la mort subite inexpliquée, et particulièrement les risques de récidives« , ajoute le vice-président de la FFC. En effet, « si cette prédisposition génétique est vérifiée, on pourrait rechercher ce gène dans les familles (parents, enfants, frères et sœurs…) de la personne décédée par mort subite sans cause apparente et ainsi faire de la prévention, envisager une prise en charge adaptée et assurer un suivi« . Si ces personnes ont en plus des facteurs de risques associés (diabète, dyskaliémie, anomalie du tissu myocardique, QT congénital…), il serait intéressant de leur proposer un défibrillateur (appareil capable d’intervenir sur l’arythmie cardiaque via une décharge électrique ou un choc électrique) pour ainsi prévenir la mort subite par trouble du rythme cardiaque.

Quelles recommandations ?

Suite à un colloque sur la mort subite du sportif (2004), le Club des cardiologues du sport a émis des recommandations à destination des sportifs, aussi bien de haut niveau qu’occasionnels.

  • Avant de pratiquer une activité sportive régulière, et encore plus si ça fait longtemps que vous n’avez pas fait de sport, il est important de faire un bilan cardiologique avec son médecin traitant, surtout si vous avez plus de 35 ans pour les hommes, et 45 ans pour les femmes
  • Signalez à votre médecin tout signe de palpitation cardiaque, de douleur à la poitrine, d’essoufflement anormal et de malaise survenant pendant l’effort ou juste après
  • Pensez à bien vous échauffer et à vous hydrater et à récupérer pendant 10 minutes toutes les 30 minutes d’exercice
  • Ne faites pas de sport en cas de fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un état grippal ou une grippe
  • Ne fumez pas une heure avant de faire du sport et deux heures après une pratique sportive
  • Évitez les boissons énergisantes juste avant le sport, ne consommez pas de substance dopante et évitez l’automédication. En cas de problème, demandez plutôt l’avis de votre médecin

Merci au Dr Patrick Assyag, cardiologue et vice-président de la Fédération française de Cardiologie.


Source : JDF Santé

Testée et approuvée : cette phrase est parfaite pour remettre quelqu'un à sa place, il ne saura plus quoi dire

Testée et approuvée : cette phrase est parfaite pour remettre quelqu'un à sa place, il ne saura plus quoi dire

Vous êtes confronté à une personne impolie ou qui vous agace volontairement ? Notre psychologue a la clé pour bien lui répondre.


Parfois, il faut savoir dire stop. Quand quelqu’un dépasse les bornes, fait preuve d’insistance ou de manque de respect, trouver les bons mots peut tout changer. Remettre quelqu’un à sa place implique de poser des limites claires, avec fermeté et calme. Et si ce n’est pas toujours facile de se dresser face à quelqu’un, même si c’est pour son propre bien, Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne, nous propose quelques exemples testés et approuvés. 

La première chose à savoir c’est que, quel soit votre caractère, il y a toujours une façon de répondre poliment à quelqu’un qui va trop loin. Et aucune raison de se laisser rabaisser plus longtemps. Remettre quelqu’un en place « ce n’est ni une attaque, ni une humiliation, explique Amélie Boukhobza. Dire à l’autre que vous n’êtes pas d’accord avec lui coupe court à la situation. Que ce soit pour un parent, un beau-parent, en couple ou au travail, vous avez le droit d’être en désaccord et de le dire. C’est une façon de montrer à l’autre qu’il va trop loin. » Le tout est de savoir y mettre les formes pour que votre message passe sans qu’il soit perçu comme un manque de respect ou de l’agressivité.

Concrètement, que dire ? Cela dépend de la situation et de l’interlocuteur. En clair, la phrase parfaite c’est celle qui vous ressemble et qui s’adapte à la personne que vous avez en face de vous. Par exemple, face à quelqu’un qui aime donner son avis sur tout sans être sollicité, vous pouvez gentiment lui dire que sa vérité n’est pas la vôtre : « Ce que tu penses n’est pas une vérité universelle » ou « Ce n’est pas parce que tu le penses que tout le monde pense la même chose que toi ». Si vous êtes face à une personne qui aime être dans des relations conflictuelles (ça existe plus souvent qu’on ne le croit), il faut lui répondre en gardant son calme. Cela lui montre qu’elle ne parviendra pas à vous mettre dans un état de colère ou de frustration. Pour cela, lui dire « Si tu cherches à te disputer ce ne sera pas avec moi ».

Selon les autres cas de figure, vous pouvez dire : « Je ne te permets pas de m’appeler ou de me parler comme ça » ; « Je n’ai pas à me justifier » ; « Je ne vais pas entrer dans ce genre de discussion » ; « Tu parles de toi, pas de moi » ; « Je trouve que tu vas trop loin » ; « Je ne vous permets pas de dire cela » ; « J’entends ce que vous dites, mais mesurez vos mots et votre ton ». Enfin, parfois, face à un interlocuteur qui essaye de faire réagir coûte que coûte, la meilleure réponse reste le silence. « C’est d’ailleurs très énervant pour l’autre. Cette réponse n’est pas facile, car elle nécessite un certain sang-froid » soutient l’experte en psychologie. Choisir de ne pas répondre, c’est aussi reprendre le contrôle de l’échange. On se recentre sur soi, on refuse d’être entraîné dans une dynamique qui ne nous convient pas.

Merci à Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne.


Source : JDF Santé

Ce médecin l'affirme : atteindre cet âge en bonne santé protège des maladies à vie

Ce médecin l'affirme : atteindre cet âge en bonne santé protège des maladies à vie

Les personnes âgées qui passent ce cap vieilliraient en meilleure santé que les autres.


Les personnes âgées qui passent ce cap vieilliraient en meilleure santé que les autres.

Plus que de vivre longtemps, nous aspirons tous à vivre longtemps en bonne santé. Et ce n’est pas qu’une question de chance. Ce que l’on observe chez les personnes autour de la soixantaine peut déjà en dire long sur la trajectoire de santé à venir. À cet âge, certains signaux de fragilité, visibles ou non, commencent à dessiner un chemin plus ou moins favorable pour les années suivantes. La bonne nouvelle ? Passé un certain âge, le risque de développer une maladie chronique chuterait nettement.

Quand on parle de maladie chronique, on englobe les maladies de longue durée, souvent évolutives, qui nécessitent un suivi médical régulier et peuvent impacter durablement la qualité de vie. Elles ne se guérissent pas complètement mais peuvent être stabilisées et contrôlées. Hypertension artérielle, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC), cancers, maladies respiratoires (comme l’asthme), maladies rénales ou neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson…) : toutes en font partie. Ces pathologies, souvent accompagnées de signes comme la sarcopénie, les troubles cognitifs légers ou les syndromes gériatriques, tendent à s’installer insidieusement autour de la soixantaine et peuvent influencer profondément la suite du vieillissement.

Le vieillissement est au cœur d’un concept appelé la « compression de la morbidité ». Formulé dans les années 1980 par le Dr James Fries, épidémiologue américain, il désigne l’idée que plus on reste longtemps en bonne santé, plus la phase de maladie en fin de vie est courte, comme expliqué dans la National Library of Medecine. Autrement dit, repousser l’apparition des maladies chroniques permet non seulement de mieux vieillir, mais aussi de réduire le temps passé à subir leur impact. « Les prémices des maladies chroniques, c’est à partir de 60 ans » nous rappelle le Pr Éric Boulanger, professeur en Médecine et Biologie du Vieillissement. Selon lui « si on atteint les 75 ans sans avoir déclaré de maladies chroniques, en général, on ne va pas en développer de nouvelles ».

Passé le cap des 75 ans en bonne santé est donc, pour ce spécialiste, une vraie réussite : « À partir de 75 ans, on n’est pas trop vieux, mais on peut se diriger sur une mauvaise voie en termes de santé. » L’enjeu du vieillissement à cet âge-là est de préserver l’autonomie le plus longtemps possible. Une mauvaise hygiène de vie reste le principal facteur à surveiller. Pour réduire les complications, mieux vaut arrêter le tabac, modérer sa consommation d’alcool, adopter une alimentation équilibrée, bouger chaque jour, et consulter régulièrement son médecin traitant. Certaines pathologies, comme l’hypertension ou le diabète, peuvent évoluer en silence pendant des années. Prévenir reste toujours mieux que guérir.

Merci au Pr Éric Boulanger, professeur en Médecine et Biologie du Vieillissement et directeur médical du programme Tempoforme©.


Source : JDF Santé