L’hypoxie désigne une diminution de la quantité d’oxygène apportée aux organes par le sang. L’hypoxie peut être tissulaire, cérébrale ou fœtale selon la cause du manque d’oxygène transporté par les globules rouges dans le sang. En cas d’hypoxie importante, on parle d’anoxie. Le coma et le décès sont les conséquences les plus graves d’hypoxie. Quelle est la différence entre hypoxie et hypoxémie ? Comment diagnostiquer l’hypoxie ? Quels sont les traitements de l’hypoxie ?
Définition : c’est quoi l’hypoxie ?
L’apport d’oxygène au corps humain est assuré par la respiration. L’oxygène respiré transite par les poumons où ils passent dans le sang se fixant à hémoglobine des globules rouges, qui le transporteur d’oxygène vers les tissus. Dans ce cadre, l’hypoxie désigne une diminution de la quantité d’oxygène apportée aux organes par le sang. « Elle est une conséquence de l’hypoxémie qui est la diminution de la quantité d’oxygène transportée par les globules rouges dans le sang, précise le Dr Nicolas Devos, anesthésiste réanimateur. L’oxygénation des organes et des tissus est alors insuffisante, et il peut en résulter une souffrance des cellules constituant les organes atteints. » Selon leur origine, on peut parler notamment :
d’hypoxie tissulaire, qui désigne un apport insuffisant en oxygène par rapport aux besoins des tissus de l’organisme. L’hypoxie tissulaire ne se voit pas directement, on en constate les conséquences lorsque l’escarre apparaît.
d’hypoxie cérébrale est une forme d’hypoxie (un apport réduit en oxygène), impliquant spécifiquement le cerveau. Quand le cerveau est complètement privé d’oxygène, le terme utilisé est plutôt l’anoxie cérébrale.
d’hypoxie fœtale, qui correspond à une diminution de l’oxygénation du fœtus. Durant la grossesse, l’hypoxie fœtale est le plus souvent chronique et évolue sur plusieurs semaines ou mois. On parle de souffrance fœtale chronique.
Quelle est la différence entre hypoxie et hypoxémie ?
Bien que les deux termes soient souvent employés l’un pour l’autre, ils désignent deux situations différentes. « L’hypoxémie se produit lorsque la pression partielle de l’oxygène dans le sang (PaO2) est en dessous de normale (la valeur normale est entre 80 et 100 mm Hg). Une hypoxémie non corrigée conduit à une hypoxie », précise le médecin. De son côté, l’hypoxie est définie comme réduction d’approvisionnement en oxygène au niveau du tissu, qui n’est pas mesuré directement par une valeur de laboratoire.
C’est quoi l’anoxie cérébrale ?
En cas d’hypoxie importante, on parle d’anoxie. L’anoxie correspond à une absence d’oxygène dans les tissus de l’organisme. Plusieurs causes peuvent être à l’origine de ce trouble, qui peut lui-même concerner un ou plusieurs tissus, voire l’ensemble des organes. « Potentiellement mortelle, l’anoxie constitue une urgence médicale absolue pour sauver la vie du patient ou limiter les conséquences et séquelles éventuelles« , insiste l’anesthésiste réanimateur.
Comment diagnostiquer une hypoxie ?
Le gaz du sangest un examen médical qui consiste à prélever du sang artériel (au niveau des artères du bras ou de la jambe). Il permet de mesurer la pression des gaz sanguins de l’oxygène (O2) et du dioxygène (CO2), ainsi que le PH sanguin (ou l’acidité sanguine). On peut ainsi confirmer une hypoxie (diminution du taux d’oxygène dans le sang) grâce à cet examen.
Qu’est-ce qui provoque une hypoxie ?
Les causes de l’hypoxie peuvent être de trois types :
► Diminution d’apport en oxygène (hypoxie d’altitude par exemple). En altitude, l’oxygène se raréfie. Mal des montagnes, œdème pulmonaire ou cérébral, guettent les alpinistes et les randonneurs de haute volée. Mieux vaut donc passer un test d’effort à l’hypoxie pour connaître la capacité de son organisme à s’adapter à ce nouvel environnement. Dans un avion, le phénomène d’hypoxie est évité grâce à la pressurisation des cabines. La pression de l’air est alors maintenue à celle du niveau de la mer à l’intérieur de l’avion, indépendamment de la pression atmosphérique extérieure. Un dispositif qui permet aux passagers de respirer normalement.
► Défaillance de la fonction respiratoire (infection pulmonaire, traumatisme thoracique etc.).
► Diminution du transport en oxygène dans le sens par les globules rouges (maladie des globules rouges comme les thalassémie par exemple ou beaucoup plus simplement l’anémie).
Quels sont les symptômes d’une hypoxie ?
Les symptômes d’une hypoxie sont généralement :
une tachycardie : meilleur signe clinique de l’hypoxie
une hyperventilation par augmentation du travail ventilatoire
une cyanose : la peau prend une teinte bleutée
Quelles sont les conséquence de l’hypoxie ?
Une hypoxie sévère peut plonger une personne dans le coma, voire entraîner la mort si elle n’est pas prise en charge efficacement par arrêt cardio-circulatoire.
Quels sont les traitements de l’hypoxie ?
En cas d’hypoxie, il est fréquent de recourir à une oxygénothérapie. Un dispositif (lunette à oxygène, sonde nasale, masque à oxygène) permet d’administrer le gaz. « Le traitement de l’hypoxie dépend de son origine, de son évolution et de sa gravité. Il repose généralement sur une oxygénothérapie pour rétablir un taux satisfaisant d’oxygène sanguin » assure notre interlocuteur. Cet apport supplémentaire d’oxygène peut être fait en utilisant :
► Les poumons : avec un masque à oxygène, couvrant le nez et la bouche, pour apporter de l’oxygène aux poumons ; ou dans les cas les plus graves par recours à la ventilation artificielle.
► L’oxygénation du sang directement sans passer par les poumons : Dans certains cas rares et extrêmement graves, les poumons ne permettent pas un apport d’oxygène, et on peut avoir recours à la circulation extracorporelle.
Merci au Dr Nicolas Devos, anesthésiste réanimateur à la Clinique de l’Europe à Rouen.
Les douleurs au niveau des orteils sont très fréquentes et généralement sans gravité. Les douleurs sont plus ou moins intenses et peuvent gêner la marche. Quelles sont les causes d’un orteil qui fait mal ? Comment soulager les douleurs ?
Quelles sont les causes d’une douleur à l’orteil ?
La douleur à l’orteil résulte nombreuses causes. Elle peut faire suite à :
► Un traumatisme (contusion, luxation ou fracture)
► La présence d’une callosité, due au port de chaussures inadaptées. « Les cors et durillons qui sont provoqués par un défaut d’appui et/ou un frottement avec la chaussure. Ils sont généralement localisés au niveau de la pulpe du gros orteil, sur le bord externe du gros orteil ou même au niveau de l’espace interdigital (frottement entre le gros orteil et le deuxième orteil). On peut également trouver un ou des cor(s) dans les sillons de l’ongle ou même sous l’ongle », expliqueKarine Poirier, pédicure-podologue :
► Parfois, la douleur est d’origine infectieuse : des frottements répétés ou un ongle incarné peuvent par exemple entraîner des plaies qui s’infectent rapidement. Les personnes diabétiques notamment sont sujettes à ces infections, de par la perte de sensibilité au niveau des nerfs de contact : les petites blessures ne sont pas perçues suffisamment tôt et finissent par s’infecter.
► Une crise de gouttepeut causer un gros orteil douloureux, rouge et enflé. C’est d’ailleurs le signe typique d’une crise de goutte, la plus fréquente des arthrites inflammatoires de l’homme adulte et âgé.
► La présence d’arthrose sur l’articulation, une pathologie que l’on nomme hallux rigidus, peut elle aussi expliquer la douleur ; elle entraîne peu à peu une raideur de l’orteil. Enfin, l’hallux valgus, communément appelé « oignon » est lui aussi particulièrement douloureux : il s’agit d’une déformation osseuse qui dévie peu à peu le gros orteil de son axe. « On peut suspecter un hallux valgus très tôt, même chez l’enfant, notamment dans le cas d’un hallux valgus héréditaire, avertit notre spécialiste. La déformation se voit rapidement, le gros orteil ayant tendance à dévier vers l’extérieur. »
Quels sont les symptômes associés ?
Selon l’origine de la douleur, l’orteil peut apparaître rouge et enflé, déformé et/ou présenter une plaie cutanée. Un épaississement de la peau, sous forme de cor ou de durillon, peut également être observé. « Dans le cas d’un hallux valgus provoqué par le port de chaussures inadaptées (pointues et à talons hauts), la crise inflammatoire articulaire entre le premier métatarsien et la première phalange sera le premier signe de l’apparition de l’hallux valgus », précise Karine Poirier.
Comment soulager une douleur à l’orteil ?
► Pour les cors et durillons, une visite chez un professionnel est vivement conseillée : « Seul un pédicure-podologue traite ces affections, souligne Karine Poirier. Il enlève sans douleur les cors et les durillons, limite leur réapparition en proposant des protections, donne des conseils de chaussage pour éviter tout nouveau frottement et propose un appareillage adapté pour modifier les appuis si nécessaire. »
► Un ongle incarnédoit quant à lui être traité au plus vite pour éviter une sévère infection et la formation d’un bourgeon : « Afin d’éviter l’ongle incarné, il faut couper ses ongles droits, régulièrement, avec une pince ou un coupe-ongle, conseille notre experte. Il ne faut pas essayer d’aller dans les coins, mais limer les angles. En outre, il faut veiller à traiter une éventuelle transpiration excessive, qui aurait tendance à ramollir la peau et ainsi favoriser la pénétration de l’ongle dans les sillons. Enfin, le port de chaussures trop pointues ou trop serrées est à éviter. «
► En cas d’arthrose, le port de semelles orthopédiques et des séances de kinésithérapie peuvent permettre de soulager les symptômes.
► Si l’hallux valgus devient trop douloureux au quotidien, des orthèses plantaires adaptées sur-mesure par le pédicure-podologue et des chaussures plus larges, moins hautes et sans coutures permettent de soulager les douleurs. Si l’hallux valgus est trop important et douloureux, sa correction par chirurgie peut également être envisagée.
Quand consulter ?
Les cors et durillons peuvent gêner la marche : il est conseillé de les faire retirer par un pédicure-podologue. En l’absence d’une maladie chronique (de type diabète, pathologie cardiaque, immunodépression, etc.), une douleur liée à un ongle incarné ne relève pas de l’urgence médicale s’il est rapidement pris en charge par le pédicure-podologue. Néanmoins, il faut veiller à bien soigner la plaie pour éviter l’évolution de l’infection : si aucune amélioration n’est constatée sous 48 heures, il est conseillé de consulter un médecin.
Un médecin nutritionniste est le spécialiste de l’alimentation. Il s’intéresse à la prise en charge des maladies liées à cette thématique ainsi qu’à tout ce qui touche aux intolérances alimentaires. Consulter un médecin nutritionniste peut également s’avérer intéressant dans le cas d’un rééquilibrage alimentaire. C’est quoi un médecin nutritionniste ? Quelle différence avec un diététicien ? Comment reconnaître un bon médecin nutritionniste ? Combien ça coûte ?
Définition : c’est quoi un médecin nutritionniste ?
Ce médecin, spécialiste de l’alimentation, est votre interlocuteur privilégié dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des maladies liées à la nutrition comme le diabète, l’obésité et le surpoids, ainsi que dans dans le dépistage des intolérances alimentaires. Il est aussi partie prenante dans le traitement destroubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie..). Sa connaissance précise des aliments, de leur composition et de leurs effets sur la santé, lui permet de prodiguer des conseils et d’établir des programmes nutritionnels adaptés aux besoins des patients. Enfin, un médecin nutritionniste prend en compte vos antécédents médicaux et chirurgicaux et peut demander des examens complémentaires si cela s’avère nécessaire.
Comment devenir médecin nutritionniste ?
Il faut tout d’abord suivre 6 années d’études à la faculté de médecine. A ce terme, vous aurez le choix entre deux formations : le Diplôme Universitaire de Nutrition accessible aux médecins généralistes ou l’internat en spécialité endocrino-diabétologie, soit neuf années au minimum (généraliste) et souvent plus (spécialiste).
Quelle est la différence entre diététicien nutritionniste et médecin nutritionniste ?
► Un diététicien est un professionnel de santé expert en nutrition mais il n’a pas suivi d’études de médecine. Après le bac, il a suivi un BTS spécialisé en diététique ou DUT en génie biologique, option diététique. Des études qui durent environ deux ans. Il élabore des programmes nutritionnels personnalisés en vue d’améliorer l’équilibre alimentaire du patient. Il peut travailler en collaboration avec des médecins ou dans des collectivités (cantine scolaire, maisons de retraite….), il peut exercer en libéral ou à l’hôpital.
► Un médecin nutritionniste a, quant à lui, suivi une formation médicale. Il peut prescrire des examens de santé et des médicaments. Il travaille en libéral ou en sein d’un milieu hospitalier.
Peut-on consulter un médecin nutritionniste pour maigrir ?
En cas de troubles de poids sans complication, vous pouvez consulter un diététicien ou un médecin-nutritionniste. « En revanche, si vous présentez d’autres problèmes de santé (diabète, excès de cholestérol, obésité, hypertension, maladies inflammatoires du colon ou articulaires…), si vous pensez avoir des intolérances alimentaires comme celle au gluten ou si vous êtes à une période de votre vie nécessitant une prise en charge nutritionnelle (grossesse, ménopause, perte de poids..) une visite chez un médecin sera plus adaptée », estime le Dr. Catherine Serfaty-Lacriosnière, médecin-nutritionniste.
Pourquoi consulter un médecin nutritionniste ?
Il est aujourd’hui prouvé que la consultation d’un médecin-nutritionniste permet d’augmenter les chances de réussite de perdre du poids. « Consulter permet également de mieux prévenir des maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardio-vasculaires chez les personnes qui sont à risque, explique le Dr. Serfaty-Lacriosnière. Enfin, cela se traduit aussi par une amélioration du confort quotidien pour des patients qui présentent le syndrome de l’intestin irritable ou des douleurs diverses car l’alimentation peut être anti-inflammatoire. »
« Il doit vous vous proposer un régime personnalisé avec des objectifs réalistes. »
Comment reconnaître un bon nutritionniste ?
Il n’existe pas de régime « miracle » valable pour tous. Chaque personne a son histoire. Un programme alimentaire qui fonctionne chez l’une ne conviendra pas forcément chez l’autre. Il est donc très important que le médecin que vous consultez soit à votre écoute pour comprendre vos problèmes d’alimentation et qu’il cherche à connaître les causes de votre prise de poids et connaisse vos problèmes médicaux. « Il doit vous vous proposer un régime personnalisé avec des objectifs réalistes. C’est un travail de longue haleine », assure le Dr. Serfaty-Lacrosnière.
Comment se passent les séances chez un médecin nutritionniste ?
» Lors de la première séance, qui dure environ 30 à 45 minutes, le médecin nutritionniste vous interroge sur les raisons qui vous ont amené à le consulter et comment vous avez pris ou perdu du poids, indique le Dr. Serfaty-Lacrosnière. Cette séance est aussi l’occasion de connaître votre poids idéal et celui de forme, de pointer les erreurs alimentaires grâce à un carnet alimentaire ainsi que d’aborder vos antécédents médicaux et chirurgicaux. » Le médecin doit vous examiner, vous peser et vous proposer un bilan sanguin lorsqu’une pathologie est évoquée et que nous n’avez pas eu de bilan récent. C’est bien sûr au cours de cette première consultation qu’il vous donnera ses premiers conseils nutritionnels et établira votre régime personnalisé. Il peut vous adresser vers d’autres spécialistes s’il le juge nécessaire. Par la suite, les consultations sont plus courtes. « Elles ont pour but d’améliorer vos habitudes alimentaires et votre état de santé, savoir si tout se passe bien et bien-sûr vous motiver, ajoute notre expert. Le médecin passera en revue vos difficultés pour vous aider à les aplanir. Il vous parlera aussi de votre activité physique, de sommeil et la lutte contre le stress. »
Combien de consultations faut-il chez un médecin nutritionniste ?
Tout dépend du problème rencontré. En règle générale, elles ont lieu toutes les trois semaines à un mois. De nombreux nutritionnistes conseillent de poursuivre une surveillance une ou deux fois par an afin de s’assurer de la stabilisation du poids et de l’amélioration du confort quotidien.
Quel est le prix d’une consultation chez un nutritionniste ?
A la différence d’une consultation chez un diététicien, la séance chez un médecin nutritionniste peut être remboursée par la Sécurité Sociale si vous consultez un médecin conventionné en secteur 1 ou 2. Le coût se monte entre 25 € s’il est conventionné secteur 1 et de 70 à 150 euros s’il est en honoraires libres (secteur 2). Si vous consultez un médecin secteur 3 (non conventionné), vous aurez un remboursement minime par la sécurité sociale mais votre mutuelle peut compléter ce remboursement en fonction de votre contrat. Renseignez-vous auprès de cette dernière.
Merci au Dr. Catherine Serfaty-Lacriosnière, médecin-nutritionniste.
Ressentir des démangeaisons (ou un prurit) dans une ou les deux oreilles peut être désagréable. Pourtant, ce symptôme n’est pas toujours le signe d’une infection grave mais le plus souvent d’une simple irritation ou d’une maladie de peau. Pourquoi ça gratte dans l’oreille ? Comment soigner une oreille qui démange ?
Quelles sont les causes d’une oreille qui gratte ?
► Otites et infections : les otites sont des infections de l’oreille, fréquentes chez les enfants et chez les personnes qui se baignent en piscine ou en mer. Aiguë ou chronique, l’otite est à l’origine de douleurs, d’une sensation d’oreille bouchée, de rougeurs et de démangeaisons. Dans le cas de l’otite du baigneur, l’infection est due à la présence persistante d’humidité dans le conduit auditif : l’eau crée un climat favorable au développement de bactéries ou de champignons microscopiques.
► Pharyngite ou angine : certaines infections comme la pharyngite ou l’angine peuvent aussi provoquer une sensation de démangeaisons des oreilles, en plus de la fièvre et de la douleur dans la gorge.
► Irritations : les irritations de l’oreille sont généralement bénignes, mais elles peuvent être à l’origine de démangeaisons à l’intérieur du conduit auditif et d’une sensation d’inconfort. Les causes des irritations de l’oreille sont diverses : fluctuations hormonales, sécheresse du conduit auditif, présence de savon ou de shampoing dans l’oreille, nettoyage excessif (en particulier avec un coton tige), port de prothèses auditives ou de bouchons d’oreille.
► Eczéma ou psoriasis : comme les autres parties du corps, la peau de l’oreille est potentiellement soumise aux affections telles que l’eczéma ou le psoriasis. En plus des démangeaisons, celles-ci se traduisent par des éruptions cutanées. L’eczéma atopique ou eczéma du nourrisson est fréquent chez l’enfant et peut se manifester au niveau des oreilles.
► Allergies (au pollen, alimentaire, aux acariens) : les allergies saisonnières (allergie au pollen), les allergies alimentaires et les allergies aux acariens sont susceptibles de causer des démangeaisons à l’intérieur des oreilles.
Que signifie des oreilles qui grattent la nuit ?
Les oreilles qui grattent pendant la nuit peuvent faire penser à certaines allergies.
Quels sont les facteurs de risque ?
Les allergies connues et le port de prothèses auditives ou de bouchons d’oreille (en silicone, mousse ou cire) peuvent être un facteur de risque de démangeaisons. En cas de psoriasis ou d’eczéma sur une autre partie du corps, il faut aussi rechercher une atteinte des oreilles.
Quand consulter ?
On conseille de prendre rendez-vous chez le médecin traitant et/ou l’ORL si les démangeaisons de l’oreille ne s’améliorent pas avec le temps ou les soins à domicile.
Comment nettoyer ses oreilles ?
Se nettoyer les oreilles correctement ne veut pas dire se débarrasser complètement du cérumen qui est utile pour lubrifier le conduit auditif et le protéger des impuretés, mais uniquement du surplus. Il doit être retiré une fois par semaine seulement avec un mouchoir en papier et le petit doigt, par un mouvement de l’intérieur vers l’extérieur et en se limitant au pavillon de l’oreille et à l’entrée du conduit. Il est préférable de se passer de contons tige, de bougies, d’aspersions d’eau ou de solutions huileuses qui peuvent provoquer des irritations et/ou une macération au fond du conduit, a l’origine dans certains cas d’une infection. Le processus est le même chez l’enfant et l’adulte.
Comment soigner une oreille qui démange ?
En cas de démangeaisons persistantes dans les oreilles, il est recommandé de consulter un médecin pour bénéficier d’un traitement adapté à la cause, surtout si les symptômes s’accompagnent de fièvre et d’un écoulement. La prescription d’antibiotiques pourra s’avérer nécessaire si les démangeaisons sont dues à une infection de l’oreille. Pour traiter une irritation, il est possible d’utiliser des gouttes ou une solution à base d’huile, après avis de son médecin. Dans le cas d’une allergie, les démangeaisons dans les oreilles peuvent être soulagées au moyen d’antihistaminiques ou de corticoïdes. Une désensibilisation est également envisageable.
Comment éviter des démangeaisons dans l’oreille ?
Eviter de se gratter et de se nettoyer les oreilles avec un coton-tige au risque d’irriter davantage le conduit auditif.
Les personnes qui se baignent sont invitées à sécher soigneusement leurs oreilles après tout exposition à l’humidité, voire à les protéger systématiquement.
Faire preuve de vigilance avec les produits de toilette potentiellement irritants.
Le psychanalyste est le spécialiste de la psychanalyse, cette technique visant à soulager un patient en allant chercher les réponses à ses problèmes dans son inconscient. Cette méthode psychanalytique a été inventée par Sigmund Freud au début du XXème siècle. C’est quoi un psychanalyste ? Pourquoi aller voir un psychanalyste ?
Définition : c’est quoi un psychanalyste ?
Le psychanalyste désigne un thérapeute dont l’objectif est de traiter ses patients en utilisant la méthode psychanalytique. Cette pratique psychothérapeutique vise à soulager les patients par l’exploration de leur inconscient afin de les aider à résoudre leurs difficultés psychologiques. C’est au travers d’une écoute attentive de la parole que le psychanalyste propose une interprétation et amène son patient à effectuer un travail sur lui-même. Les psychanalystes n’ont pas de diplôme reconnu officiellement mais beaucoup d’entre eux sont soit psychiatres, soit psychologues. Plus rarement, il peut s’agir de philosophes ou de linguistes par exemple.
Comment devenir psychanalyste ?
Pour devenir psychanalyste, il faut avoir suivi soi-même une psychanalyse et être rattaché à une école psychanalytique, qui fournit les bases de la pratique. Pendant les premières années où il exerce, le psychanalyste est supervisé par un autre psychanalyste expérimenté, qui le conseille et le contrôle. Par ailleurs, les psychanalystes sont censés se former tout au long de leur carrière via les séminaires des instituts psychanalytiques. N’importe qui peut a priori s’autoproclamer psychanalyste, cette profession n’étant pas bien réglementée. Mieux vaut donc consulter un psychiatre ou un psychologue clinicien, également psychanalyste, ou bien un professionnel affilié à une école psychanalytique reconnue, si vous envisagez ce type de thérapie.
La psychanalyse est un travail qui s’étale sur plusieurs années.
Comment soigne un psychanalyste ?
Les psychanalystes proposent deux types d’analyses : les psychanalyses traditionnelles sur plusieurs années et les psychothérapies d’inspiration analytiques, sur des durées plus courtes. La psychanalyse explore l’inconscient et fait remonter à la conscience certains événements pour régler des conflits internes à l’origine des symptômes. D’autres théoriciens comme Jung, Adler ou Lacan ont conservé les théories de Freud, mais en apportant des orientations nouvelles ou en prolongeant sa réflexion. La psychanalyse est un travail qui s’étale sur plusieurs années et qui demande de l’implication de la part de l’analysé. Les séances doivent être régulières, parfois plusieurs fois par semaine.
Quel est le prix d’une séance de psychanalyse ?
Le prix d’une séance de psychanalyse dépend du thérapeute, on peut compter 100 euros en moyenne. Elles ne sont pas prises en charge par l’Assurance maladie. En revanche, si le psychanalyste est médecin et que la demande est motivée par un trouble psychique, il peut éventuellement délivrer des feuilles de remboursement. Reste que les analystes préfèrent généralement qu’une partie du coût reste symboliquement à la charge du patient. Le fait de s’engager un minimum financièrement étant représentatif de l’engagement dans l’analyse.
Le parodontologue ou le parodontiste est un dentiste spécialiste en parodontologie (ou parodontie). C’est un chirurgien-dentiste spécialiste qui se consacre à la prévention et au traitement des maladies de l’os et de la gencive qui entourent les dents. Pourquoi voir un parodontologue ? Quel est le prix d’une consultation ? Est-ce remboursé ?
Quelle est la définition de la parodontologie ?
Du grec odonte qui signifie « la dent » et de paro qui veut dire « autour », la parodontologie est la discipline médicale qui s’occupe du parodonte, le tissu du pourtour de la dent : à savoir gencive, os alvéolaire, cément et ligament.
Quel est le rôle d’un parodontologue ?
Le rôle d’un parodontologue est de prévenir, diagnostiquer et traiter la maladie parodontale et le placement d’implants dentaires. Les maladies parodontales sont des infections bactériennes qui touchent les tissus qui entourent les dents. La gencive, mais aussi les fibres d’attachement des dents, sans oublier l’os qui supporte les dents, sont affectés et parfois détruits. On distingue couramment deux types de parodontopathie :
les gingivites qui touchent uniquement la gencive,
les parodontites si les autres tissus, en particulier l’os alvéolaire, sont touchés.
La maladie parodontale (parodontopathie) n’est pas toujours visible ou douloureuse au stade précoce. C’est pourquoi il est préférable de consulter régulièrement son dentiste (une à deux fois par an) pour diagnostiquer une infection le plus tôt possible.
Comment se déroule une consultation chez un parodontologue ?
Lors de la consultation, le parodontologue passe en revue l’historique médical et dentaire. Il examine ensuite les gencives et les dents a la recherche d’une mobilité anormale. Il prend alors des mesures au niveau de la gencive avec une fine sonde pour déterminer si un espace est présent entre la dent et la gencive sous forme de poche appelées aussi « poches parodontales ». Des radiographies peuvent être proposées pour observer le niveau osseux sous les gencives. Il peut ensuite proposer un traitement adapte.
Comment préparer sa visite chez le parodontologue ?
Le parodontologue a besoin de connaitre vos antécédents médicaux pour savoir si vous prenez certains médicaments ou si vous souffrez de pathologies qui peuvent compliquer les soins parodontaux. N’hésitez pas à lui présenter tous les documents en votre possession sur votre état de sante, y compris un courrier de votre dentiste ou de votre médecin traitant.
Quel est le prix d’une consultation chez un parodontologue ? Est-ce remboursé ?
Les soins de parodontologie sont considérés comme des soins dentaires dits « hors nomenclature », donc non remboursés. Le détartrage complet peut être pris en charge à hauteur de 70 % sur la base de tarifs conventionnels (deux séances au maximum par an) soit un montant de 20,24 €. D’autres actes sont couverts avec des montants faibles, tels que la ligature métallique ou la pose de prothèse attelle de contention, mais pour bénéficier d’une couverture complète dans le cadre d’un traitement, il est indispensable de disposer d’une complémentaire santé.
Quels sont les traitements et soins en parodontologie ?
Les parodontopathies nécessitent un traitement complet qui va de l’élimination de la plaque dentaire et du tartre (qui causent les troubles) aux actions indirectes qui visent à éliminer les zones de rétention, sans oublier le traitement chirurgical parodontal ou les consultations de contrôle. Plusieurs consultations et interventions peuvent être nécessaires selon la gravité du problème.
Quelles études pour devenir parodontologue ?
Les parodontologues sont des dentistes spécialistes en parodontologie reçoivent une formation spécialisée de trois années après leur diplôme de dentiste pour connaitre les dernières techniques de diagnostic et de traitement de la maladie parodontale.