Il serait lié à une dégradation générale du sommeil.
On le sait depuis longtemps : l’alimentation a un impact profond sur la qualité de notre sommeil. Ce que nous mangeons peut soit nous aider à nous endormir paisiblement, soit perturber nos nuits avec des insomnies et, pire, des cauchemars. Pour déterminer quels étaient les pires aliments pour le sommeil, des chercheurs du Centre de recherche avancée en médecine du sommeil de Montréal ont analysé les habitudes alimentaires, la qualité de sommeil et la fréquence des cauchemars de 1 082 adultes (721 femmes, 338 hommes) âgés de 17 à 54 ans.
L’étude a montré que deux types d’aliments avaient un fort impact sur la qualité du sommeil : les desserts/ sucreries augmentaient de 31% l’intensité des cauchemars et les troubles de sommeil associés. Un autre type d’aliment augmentait le risque de faire des cauchemars et donc, d’avoir un sommeil de mauvaise qualité de 22%, peut-on lire dans cette récente étude, publiée dans Frontiers in Psychology. Ce constat est d’autant plus préoccupant que 8 Français sur 10 en consommeraient tous les jours.
Cet aliment, omniprésent dans nos assiettes, est le produit laitier. Qu’il s’agisse de lait, de fromage ou de yaourts, une consommation quotidienne et importante a été clairement associée à une augmentation des cauchemars et à une dégradation générale du sommeil. Il n’est pas précisé à partir de quelle quantité exacte de produits laitiers les chercheurs ont observé un impact sur le sommeil et les cauchemars. L’étude indique une association avec une « consommation quotidienne et importante », mais sans donner de chiffres précis en termes de grammes ou de portions. Les mécanismes exacts sont encore à l’étude, mais une hypothèse porte sur la digestion des protéines lactiques qui perturberaient le sommeil paradoxal, la phase du sommeil où les rêves, notamment les cauchemars, sont les plus vifs et mémorables. Les résultats de l’étude contredisent directement l’idée populaire et souvent conseillée de boire un verre de lait avant de dormir pour favoriser un bon sommeil.
Pour mieux dormir et éviter les cauchemars, quelques ajustements simples s’imposent : réduire sa consommation de produits laitiers, surtout le soir. Privilégier des dîners légers et faciles à digérer. Éviter les excitants (café, thé) après 16h. Enfin, instaurer une routine relaxante avant de dormir : une douche tiède, la lecture ou des exercices de relaxation peuvent faire des merveilles.
Pas besoin justifications à rallonge ou, pire, de mensonges.
Refuser une invitation n’est jamais une mince affaire, surtout quand on ne veut ni vexer, ni se fâcher. Pourtant, un emploi du temps déjà bien rempli ou un simple manque d’envie nous oblige à décliner. « Dire « non » est essentiel pour la gestion de son temps, de son énergie et pour son bien-être général, et il est tout à fait possible de le faire de manière polie et respectueuse, sans tomber dans le piège de la culpabilité ou de la sur-justification« , explique Susan Newman, psychologue spécialisée dans la communication. Son livre « The Book of No : 250 façons de le dire – et de le penser – et d’arrêter de vouloir plaire aux gens pour toujours » (éd. McGraw-Hill) est une référence sur l’art de dire « non ».
Pour décliner une invitation sans froisser, quelques principes simples peuvent vous aider. Commencez toujours par remercier chaleureusement la personne pour l’invitation ; c’est une marque de politesse essentielle. Ensuite, privilégiez la concision et l’honnêteté : une raison simple suffit, pas besoin de trop de détails ou, pire, de mensonges. Mettez plutôt l’accent sur ce que vous ne pouvez pas faire (« Je ne suis pas disponible ») plutôt que sur ce que vous ne voulez pas faire (‘ »Je ne suis pas motivée »). Enfin, si vous souhaitez maintenir le lien, n’hésitez pas à proposer une date alternative pour vous voir prochainement.
La phrase suivante semble la plus efficace et la plus respectueuse dans presque toutes les situations : « J’apprécie vraiment que tu aies pensé à moi, malheureusement, mon emploi du temps est déjà très chargé à ce moment-là. J’espère que l’on pourra se voir une autre fois« , indique la psychologue. Elle met l’accent sur un empêchement externe tout en proposant une alternative implicite. Ajouter un cordial « Passez un excellent moment » est également une touche sympathique qui montre notre bienveillance.
Malgré nos craintes, la bonne nouvelle, c’est que la personne qui nous invite sera probablement moins déçue ou vexée qu’on ne l’imagine. Une étude récente, publiée par l’American Psychological Association (APA), a montré que nous avons tendance à surestimer les conséquences négatives de nos refus. En d’autres termes, nous craignons que l’autre soit très vexé, alors qu’en réalité, il ou elle comprend généralement la situation bien mieux que nous ne le pensons. En étant poli, clair et sincère, on respecte l’autre tout en respectant nos propres limites, et c’est ce qui compte vraiment. La plupart des gens apprécient la sincérité et la clarté.
Situé à l’intérieur de la vulve, le clitoris est un organe érogène de l’appareil génital féminin. Quel est son rôle ? Sa taille ? Pourquoi donne-t-il du plaisir quand il est caressé ? Qu’est-ce que l’orgasme clitoridien ? Plongée sans tabou dans les mystères du clitoris.
Qu’est-ce que le clitoris ?
Le clitoris est un petit organe érectile de l’appareil génital de la femme, situé au niveau de la partie antérieure de la vulve. Il ne se résume pas au petit bouton que l’on voit et ressent sous les doigts, ce n’est que sa partie émergée. Les 9/10e du clitoris sont internes et invisibles. Le clitoris joue un grand rôle dans l’excitation et le plaisir féminin.
Où se trouve le clitoris ?
Au point de jonction des petites lèvres, à l’intérieur de la vulve, se trouve le clitoris.
Le clitoris de la femme correspond au pénis de l’homme : il comprend également un gland (3 à 6 mm au repos et jusqu’à 6 voire 10 mm lors de l’excitation), un prépuce et un nerf moteur. Le capuchon du clitoris est la couche de peau qui recouvre et protège le clitoris au niveau de son gland. Le capuchon du clitoris est à la femme ce que le prépuce est à l’homme. Il est relié aux petites lèvres. La partie visible du clitoris est de petite taille mais peut, comme le pénis, connaître des érections en cas d’excitation. La partie cachée composée de la tige et de deux racines est plus grande et située à l’intérieur du vagin, sous les petites lèvres. Les deux zones participent au plaisir féminin, et la stimulation, par la pénétration, de la partie interne du clitoris a aussi son rôle à jouer.
La partie visible du clitoris mesure entre 0,5 et 1 cm, tandis que la tige, invisible et localisée à la suite du gland, peut mesurer jusqu’à 10 cm.
Pourquoi le clitoris est-il érogène ?
Comme le pénis masculin, le clitoris entre en érection lorsqu’il est stimulé et excité. Le clitoris comprend entre 8000 et 10000 capteurs sensoriels, tandis que le gland de l’homme en comprend 3000 à 4000 en moyenne.
« La base du clitoris correspond au point G »
Le clitoris est une zone érogène très innervée et vascularisée et donc particulièrement sensible. Ses tissus érectiles se gorgent de sang en cas d’excitation. Le mode de stimulation, qu’il s’agisse de masturbation ou de caresses avec un partenaire, varie selon les femmes, certaines préférant des caresses très légères, et d’autres une plus forte pression. « En fonction de la position des partenaires pendant la pénétration ou la caresse de la zone, le clitoris est très sensible à l’excitation et participe à la puissance de l’orgasme. Localisé sur la face antérieure du vagin, la base du clitoris correspond au point G (ou zone G), initiale du gynécologue Gräfenberg qui a compris son rôle », précise Isabelle Braun-Lestrat, psychologue et sexologue clinicienne, vice-présidente du Syndicat national des sexologues cliniciens, qui développe : « On parle plutôt de Zone G car cela touche les tissus nerveux du vagin, de l’urètre et de la base du clitoris. »
A quoi sert le clitoris ?
Le clitoris joue un rôle fondamental dans l’orgasme féminin. Comme c’est une partie de l’anatomie très innervée, qui se trouve sur le passage du pénis au moment de la pénétration, le clitoris est alors naturellement pressé, frotté, stimulé.
Comment stimuler le clitoris ?
Le clitoris est excitable très rapidement grâce à des caresses des doigts, des lèvres, de la langue ou via des frottements réguliers. Il peut également être excité par un vibromasseur, à sa base, sur les cotés ou à son extrémité. Les caresses du clitoris procurent un plaisir et un bien-être intense aux femmes. Lorsqu’il est excité, il se remplit de sang et libère alors de l’ocytocine (hormone du plaisir).
C’est quoi l’orgasme clitoridien ?
Le clitoris est le seul organe qui n’a pas d’autre fonction connue que le plaisir. La stimulation du capuchon du clitoris amène à l’orgasme. Cette stimulation peut être directe, par frottement, ou indirecte grâce au va-et-vient d’un rapport sexuel. Il existe l’idée reçue selon laquelle certaines femmes sont clitoridiennes et d’autres vaginales, mais c’est une idée totalement fausse : il est impossible de déterminer la part que prend chaque zone dans le plaisir. « L’orgasme est un orgasme global de toute la zone : parois internes du vagin et clitoris. Certaines parties peuvent être plus réactives que d’autres », conclut Isabelle Braun-Lestrat.
Quelles sont les maladies du clitoris ?
« Le clitoris peut subir des irritations dues aux frottements de vêtements trop serrés (pantalons, strings…) mais aussi à des réactions aux matières synthétiques. Il peut aussi souffrir de petites blessures accidentelles, comme un coup d’ongle ou de rasoir », explique Isabelle Braun-Lestrat. Selon elle, d’autres maladies peuvent toucher cet organe, comme « les mycoses ou l’extension d’un herpès vaginal ». Sans oublier « les suites d’un piercing mal supporté et mal désinfecté ». Elle conseille d’ailleurs que « si une irritation, une douleur ou une sécrétion blanchâtre persiste quelques jours, il ne faut pas hésiter à consulter un généraliste, une sage-femme ou un gynécologue ». Par ailleurs, sous des prétextes médicaux, l’excision a été largement répandue pendant tout le 19e siècle. Aujourd’hui, cette mutilation féminine est surtout pratiquée pour des raisons culturelles et religieuses. On parle d’excision quand le clitoris a été coupé (et une partie ou la totalité des petites lèvres). Elle entraîne de graves risques d’hémorragie et d’infection ainsi que des complications sexologiques et obstétricales.
Quels examens peuvent être pratiqués au niveau du clitoris ?
Il n’existe pas d’examens spécifiques au clitoris.
Sur le forum santé : les discussions au sujet du clitoris
Sujet
Réponses
Je n’arrive pas à mouiller, comment faire ?
12
Décalotter, comment ?
58
démangaison des levres et du clitoris
27
Ma femme a un très long clitoris de 9cm
6
j’ai un gros clitoris
9
A retenir
► Les 9/10e du clitoris sont internes et invisibles.
► Le clitoris de la femme correspond au pénis de l’homme : il comprend un gland, un prépuce et un nerf moteur.
► Le clitoris joue un rôle fondamental dans l’orgasme féminin.
► Comme le pénis masculin, le clitoris entre en érection lorsqu’il est stimulé et excité.
► L’orgasme est un orgasme global de toute la zone : parois internes du vagin et clitoris.
Merci à Isabelle Braun-Lestrat, psychologue et sexologue clinicienne, vice-présidente du Syndicat national des sexologues cliniciens.
L’angine herpétique se présente comme une angine banale, avec l’apparition brutale sur les amygdales de vésicules, des symptômes proches de ceux d’une infection au VIH. Cause, transmission, récidive, traitement : découverte.
L’angine herpétique correspond à une infection du pharynx et des amygdales, provoquée par le virus herpès simplex. Elle ne nécessite pas de traitement particulier et guérit spontanément en moins d’une dizaine de jours. C’est quoi une angine herpétique ? Comment s’attrape-t-elle ? Comment la soulager ?
C’est quoi une angine herpétique ?
L’angine herpétique est une infection du pharynx et des amygdales, provoquée par le virus herpès simplex. Les zones affectées sont très rouges avec des vésicules blanches et des petites ulcérations pouvant devenir des aphtes. Très douloureuse le plus souvent, il n’existe pas de traitement spécifique pour l’angine herpétique mais avec des soins appropriés, elle guérit spontanément en 5 à 10 jours.
Attention, il est important de différencier l’angine herpétique de :
L’angine à adénovirus qui, outre la couleur rouge rosée du pharynx, s’accompagne d’une conjonctivite.
L‘herpangine, une angine érythémato vésiculeuse due à une infection par le virus coxsackie, s’accompagne d’une éruption cutanée.
La primo-infection par le VIH. L’angine herpétique doit être différenciée de la primo-infection par le VIH qui peut aussi s’accompagner d’une rougeur et d’un œdème du pharynx, d’aphtes et d’une augmentation du volume des ganglions avec des douleurs musculaires associés.
Du syndrome pied-mains- bouche dû à un virus Coxakie qui se manifeste par une stomatite vésiculeuse associé à une éruption vésiculeuse des bords latéraux des pieds, et des doigts.
Quelle est la cause d’une angine herpétique ?
L’angine herpétique, comme son nom le laisse entendre, est due au virus de l’herpès (virus Herpès simplex). Elle fait partie, avec l’herpangine, des angines virales parmi les plus courantes.
Une angine herpétique est-elle contagieuse ?
Quel que soit le type, les angines vésiculeuses sont très contagieuses.
Quels sont les symptômes d’une angine herpétique ?
L’angine herpétique débute brutalement avec une fièvre importante pouvant atteindre 40°C. Le patient a du mal à avaler en raison de la douleur ressentie, qui peut toucher non seulement la gorge mais aussi les oreilles avec parfois des vertiges. La gorge et les amygdales sont de couleur rouge vif ou rosée, avec des petites vésicules ou des reliefs arrondis. A mesure que l’angine herpétique évolue, apparaissent des petites ulcérations (petite perte de substance) couvertes de taches blanches aux bords rouge vif. « A noter que l’angine herpétique est souvent associée à des lésions d’herpès au niveau des lèvres, de la cavité buccale et/ou des narines. Une affection des gencives est possible, surtout chez l’enfant. Les ganglions du cou augmentent de volume et le plus souvent sont douloureux » souligne le Docteur Marie-Paule Morisseau-Durand, ORL pédiatre à la Clinique Marcel Sembat à Boulogne-Billancourt (92).
Angine herpétique chez le bébé
L’angine herpétique est le plus souvent l’extension à l’amygdale d’une gingivo-stomatite herpétique. Elle est due le plus souvent au HSV1. « La primo infection herpétique en est la première expression, note le Dr Morisseau-Durand. Elle s’observe chez les enfants de 6 mois à 5 ans, dans 50% des cas avant l’âge de 2 ans. Elle débute après une fièvre élevée, par des bouquets de vésicules qui se transforment en érosions blanchâtres douloureuses sur les gencives puis dans la cavité buccale, le voile du palais, les amygdales. L’enfant bave beaucoup et refuse de se nourrir. Des ganglions sensibles sont palpables au niveau du cou. » L’évolution est le plus souvent bénigne en 10 à 14 jours. Chez le nourrisson, elle est due à HSV2.
Angine herpétique chez la femme enceinte
Il n’y a aucun passage de virus pendant la grossesse au fœtus qui ne risque rien. C’est au moment de la naissance seulement si la mère à une poussée d’herpès avec vésicules visibles sur ses voies génitales que le nouveau-né pourrait être contaminé lors de son passage dans le vagin par contact liquidien avec les yeux, le nez, la bouche ou une autre partie non protégée par peau saine.
Comment traiter une angine herpétique ?
Il n’existe pas de traitement spécifique contre l’angine herpétique. Cette affection guérit spontanément en quelques jours sans laisser des séquelles. Cependant, en raison de l’importance des symptômes, un traitement de la douleur et de la fièvre (antalgiques contre la douleur, antipyrétiques contre la fièvre type paracétamol en prise systématique toutes les 6 heures) s’avère nécessaire ainsi qu’une alimentation adaptée aux difficultés de la déglutition. En cas de surinfection, le médecin pourra prescrire un antibiotique.
Quels sont les risques de complication ?
Localement il peut exister une surinfection, pouvant nécessiter une antibiothérapie. Les complications générales sont rares mais graves, en particulier chez l’enfant : des complications encéphaliques et oculaires sont possibles. « Il faut par ailleurs absolument éviter le contact entre un enfant à la peau sèche fragilisée par une allergie et un enfant porteur d’une primo infection herpétique. En effet l’herpès peut diffuser au visage et à tout le corps », met en garde la spécialiste. Enfin l’herpès peut devenir récidivant : l’aspect est identique mais plus atténué. Il guérit en 7 jours.
Que manger en cas d’angine herpétique ?
L’angine herpétique est douloureuse et peut entraîner une gêne pour avaler (« déglutir ») les aliments solides. Il faut privilégier une alimentation froide voir glacée, molle et non acide pendant toute la durée de l’infection. Il faut en revanche boire beaucoup d’eau pour éviter la déshydratation.
Merci au Docteur Marie-Paule Morisseau-Durand, ORL pédiatre à la Clinique Marcel Sembat à Boulogne-Billancourt (groupe Ramsay Générale de Santé).
Le nodule de la thyroïde est une petite masse indolore, le plus souvent découverte lors d’une échographie du cou ou par palpation. Est-ce grave ? Cancéreux ? Quels symptômes ? Traitement ?
Un nodule de la thyroïde (ou nodule thyroïdien) est une grosseur localisée dans la glande thyroïde. La plupart du temps, ce nodule est indolore et ne provoque pas de symptôme. Il est souvent découvert par hasard lors d’une palpation du cou ou d’un examen d’imagerie. Les nodules sont très fréquents dans la population générale (jusqu’à 50 % des personnes en échographie), notamment chez la femme, et leur fréquence augmente avec l’âge, indique la Haute Autorité de Santé. Peut-il évoluer en cancer ? Comment le soigner ?
Quelle est la définition d’un nodule thyroïdien ?
Le nodule est une petite masse située sur la thyroïde alors qu’un goitre concerne toute la glande thyroïde qui est dans ce cas augmentée de volume. La thyroïde, glande située sous la pomme d’Adam à la base du cou, à l’avant de la trachée, synthétise les hormones thyroïdiennes, T3 et T4, essentielles à la régulation des fonctions les plus importantes de l’organisme : régulation du rythme cardiaque, de la température du corps, du tube digestif, du système nerveux, de l’appareil génital. Les hormones produites sont synthétisées à partir de l’iode provenant de l’alimentation. 5 à 20 % de la population possède un nodule thyroïdien mesurant plus de 1 cm et pouvant être observée au cours d’une palpation. Ils sont environ 4 fois plus fréquents chez les femmes.
Est-ce qu’un nodule thyroïdien peut évoluer en cancer ?
Dans au moins 90 % des cas, les nodules sont bénins et ne nécessitent, au terme d’un bilan, qu’une simple surveillance. La découverte d’un nodule nécessite, sans urgence, une consultation avec votre médecin traitant qui va recueillir certaines informations utiles pour l’exploration de ce nodule. Il va vous interroger, notamment sur vos antécédents, palper votre cou pour déterminer les caractéristiques du nodule (dureté, mobilité, taille) et rechercher des ganglions anormaux. À ce stade, une prise de sang pour doser la thyréostimuline (TSH) et une échographie de la thyroïde seront demandés. L’échographie va permettre d’explorer la thyroïde, de déterminer la localisation des nodules, leur taille, leurs caractéristiques et d’identifier éventuellement un aspect évocateur de cancer (très rare). Dans 5 à 10 % des cas, les nodules peuvent correspondre à un cancer. Ce sont généralement des cancers de bon pronostic, peu agressifs, d’évolution lente.
Il existe plusieurs types de nodules thyroïdiens.
Le nodule colloïdal représente la forme la plus courante et est constitué de cellules normales.
Les kystes, en majorité bénins, sont des formations remplies de liquide pouvant atteindre plusieurs centimètres de diamètre. Un nodule inflammatoire peut apparaître le plus souvent chez des personnes atteintes d’une thyroïdite.
Le nodule peut également être lié à un adénome, tumeur bénigne, qui évolue lentement.
Quels sont les symptômes d’un nodule de la thyroïde ?
« La grande majorité des nodules thyroïdiens n’entraîne aucun symptôme. La plupart étant découverts lors lors d’une échographie du cou, plus rarement lors de la palpation du cou par le médecin au cours d’une consultation« , explique le Docteur Scheimman, endocrinologue Si le nodule produit trop d’hormones thyroïdiennes, il se manifeste alors par des signes d’hyperthyroïdie : une perte de poids, des palpitations cardiaques, des troubles du sommeil, une faiblesse musculaire, une diarrhée, de la nervosité ou de l’irritabilité.
Qui sont les personnes à risque ? Les femmes ?
Les femmes 3 fois plus exposées aux nodules thyroïdiens que les hommes.
Les personnes âgées car les nodules deviennent plus fréquents à partir de 60 ans.
Les personnes présentant une carence en iode
Les personnes ayant une personne proche porteuse d’un nodule thyroïdien et ayant déjà eu une anomalie thyroïdienne
Les personnes ayant déjà reçu une radiothérapie au niveau de la tête ou du cou
Les personnes ayant été exposées à des particules radioactives liés à des tests nucléaires ou à des accidents nucléaires (Tchernobyl, Fukushima…) sont également plus à risques.
Quand consulter ?
Il faut consulter son médecin :
devant l’apparition d’une petite masse anormale visible ou palpable sur la partie antérieure du cou,
en cas de difficultés respiratoires ou à avaler,
devant la présence d’un gonflement des ganglions situés au niveau du cou
lors de l’apparition d’un amaigrissement alors que l’appétit est normal,
de palpitations, tremblements, insomnie, nervosité témoignant de signes d’hyperthyroïdie.
devant des douleurs ou des pressions irradiant dans le cou
Quel est le traitement d’un nodule thyroïdien ?
Le traitement des nodules thyroïdiens dépend de la nature de ces nodules. « Dans la majorité des cas, lorsque l’échographie est rassurante, une simple surveillance clinique et biologique avec dosage TSH suffit« , indique notre interlocuteur.
Quand faut-il ponctionner un nodule de la thyroïde ?
Dans la majorité des cas, on ne touche pas à un nodule bénin, s’il a une taille de moins de 4 cm. S’il est gênant au quotidien ou très volumineux, surtout s’il est situé sur la glande thyroïde, il est possible qu’on doive quand même le retirer, pour éviter qu’il entrave la déglutition.
Merci au Docteur Alain Scheimann, endocrinologue et auteur de Et si c’était la thyroïde ? (In Press, 2017)
Source : Nodule de la thyroïde – Comment l’explorer ?, HAS, 28 septembre 2021
Elles ont un parfum qui déplaît fortement aux moustiques.
Elles ont un parfum qui déplaît fortement aux moustiques.
Redoutable, le moustique tigre sévit aussi bien le jour que la nuit. Il a la particularité d’être plus petit que ses congénères et de voler en mode silencieux, ce qui rend sa présence difficilement détectable. En général, la piqûre du moustique tigre entraîne des démangeaisons plus intenses que celles des autres moustiques. Pour éviter de se faire piquer, rien de tel que les huiles essentielles, réputées pour leurs vertus répulsives !
« C’est le cas de celles qui contiennent des molécules spécifiques comme le géraniol, le géranial et le citronnellal » pose d’emblée Dr Aude Maillard, pharmacienne spécialisée dans l’aromathérapie scientifique et médicale. Elles ont un parfum qui déplaît fortement aux moustiques. Le géraniol est concentré dans l’huile essentielle de palmarosa. Cette huile peut être utilisée en application cutanée (diluée avec une huile végétale) ou en diffusion. Le géranial est, lui, particulièrement présent dans l’huile essentielle de lemongrass. Fraîche et citronnée, cette huile a un parfum très agréable. Elle est très efficace pour repousser les moustiques et autres insectes piqueurs. Elle peut être utilisée en application cutanée (diluée avec une huile végétale) ou en diffusion.
Le géranial est aussi présent dans l’huile essentielle de citronnelle, si vous préférez. Anti-inflammatoire, antifongique, l’HE de citronnelle est celle à laquelle on pense d’emblée pour repousser les moustiques. Elle peut être utilisée en application cutanée (diluée avec une huile végétale) ou en diffusion. Le citronnellal est disponible dans l’huile essentielle d’eucalyptus citronné. Réputée pour ses propriétés antalgiques et anti-inflammatoires, l’huile essentielle d’eucalyptus citronné se révèle également être une arme anti-moustiques redoutable. Elle peut être utilisée en application cutanée (diluée avec une huile végétale) ou en diffusion. L’huile essentielle de géranium est aussi très répulsive des insectes, moustiques tigres ou non mais il faut aimer son odeur….
Le Dr Aude Maillard nous propose une synergie d’huiles essentielles pour décupler l’efficacité de chaque huile essentielle prise séparément. Dans un flacon de 100ml, versez 2ml d’HE de géranium, 2ml d’HE d’eucalyptus citronné, 1 ml d’HE de palmarosa, 1ml d’HE de lemongrass puis complétez avec l’huile végétale de jojoba jusqu’en haut du flacon. « Les huiles essentielles doivent être diluées dans de l’huile végétale de jojoba qui n’est pas trop grasse mais qui laisse quand même un film sur la peau, ce qui va permettre une meilleure persistance des huiles essentielles à la surface de la peau » indique l’aromatologue. Cette synergie est à appliquer toutes les 2 heures sur les parties exposées. Elle est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu’aux enfants de moins de 7 ans.
Merci au Dr Aude Maillard, pharmacienne spécialisée dans l’aromathérapie scientifique et médicale, auteure du Grand guide de l’aromathérapie (Éd. J’ai Lu)