Sélectionner une page
Plus besoin d'aller en pharmacie : Amazon lance des distributeurs à médicaments directement chez les médecins

Plus besoin d'aller en pharmacie : Amazon lance des distributeurs à médicaments directement chez les médecins

Les premiers seront déployés dès décembre 2025 dans des centres de santé.


Et si, demain, obtenir ses traitements devenait aussi simple que retirer un colis ? Amazon introduit une nouvelle solution qui pourrait transformer l’accès aux médicaments sur ordonnance : des distributeurs automatiques, appelés Amazon Kiosks, installés directement dans les cabinets médicaux. L’objectif : éliminer l’étape de la pharmacie physique et permettre aux patients de commencer leur traitement immédiatement après la consultation, selon le communiqué de l’entreprise. Ces kiosques visent à simplifier le parcours de soins pour les patients.

« Les machines automatisées transporteront des centaines de médicaments courants, tels que des antibiotiques, des inhalateurs et des traitements contre l’hypertension, ainsi que des médicaments contre la grippe et les allergies, sur une base saisonnière », rapporte CBS News. Concrètement, après la consultation, le médecin envoie l’ordonnance sécurisée du patient vers la borne à médicaments. Le patient n’a plus qu’à se rendre à la borne et peut, via l’application Amazon Pharmacy, payer ses médicaments et scanner un QR code pour les récupérer, comme n’importe quel « click and collect ». Si le manque d’interaction avec un professionnel de santé peut inquiéter, Amazon rassure : un pharmacien vérifiera à distance que la prescription est conforme. Un téléphone permettra de contacter un professionnel de santé en cas de besoin.

Image de simulation d’un Amazon Kiosk © Amazon

Les premiers distributeurs de médicaments seront déployés en décembre 2025 dans des centres de santé installés aux Etats-Unis notamment en Californie à Los Angeles, Beverly Hills, Long Beach, West Hollywood « et d’autres sites peu de temps après ». Ce lancement répond à un problème de santé publique majeur aux Etats-Unis. Selon les données citées par Amazon, « près d’un tiers des ordonnances ne sont jamais honorées » et, pour les maladies chroniques, « la moitié des médicaments ne sont pas pris ». Ces chiffres représentent « des occasions manquées d’améliorer la santé et des milliards de dollars de dépenses évitables ».

En France, l’installation de tels distributeurs dans les maisons médicales et cabinets médicaux n’est pas à l’ordre du jour. Le système d’Amazon – aussi pratique qu’il soit pour les patients – pourrait être difficilement implantable dans l’Hexagone. En France, la dispensation du médicament est réservée aux pharmaciens en officine selon le Code de la santé publique. De même, les médicaments soumis à prescription ne peuvent pas être vendus à distance ou délivrés via un système automatisé sans contrôle rapproché du pharmacien. Le pharmacien doit analyser l’ordonnance, donner des conseils, vérifier les interactions médicamenteuses. Ce rôle de médiateur est légalement imposé.


Source : JDF Santé

Plus besoin d'aller en pharmacie : Amazon lance des distributeurs à médicaments directement chez les médecins

Plus besoin d'aller en pharmacie : Amazon lance des distributeurs à médicaments directement chez les médecins

Les premiers seront déployés dès décembre 2025 dans des centres de santé.


Et si, demain, obtenir ses traitements devenait aussi simple que retirer un colis ? Amazon introduit une nouvelle solution qui pourrait transformer l’accès aux médicaments sur ordonnance : des distributeurs automatiques, appelés Amazon Kiosks, installés directement dans les cabinets médicaux. L’objectif : éliminer l’étape de la pharmacie physique et permettre aux patients de commencer leur traitement immédiatement après la consultation, selon le communiqué de l’entreprise. Ces kiosques visent à simplifier le parcours de soins pour les patients.

« Les machines automatisées transporteront des centaines de médicaments courants, tels que des antibiotiques, des inhalateurs et des traitements contre l’hypertension, ainsi que des médicaments contre la grippe et les allergies, sur une base saisonnière », rapporte CBS News. Concrètement, après la consultation, le médecin envoie l’ordonnance sécurisée du patient vers la borne à médicaments. Le patient n’a plus qu’à se rendre à la borne et peut, via l’application Amazon Pharmacy, payer ses médicaments et scanner un QR code pour les récupérer, comme n’importe quel « click and collect ». Si le manque d’interaction avec un professionnel de santé peut inquiéter, Amazon rassure : un pharmacien vérifiera à distance que la prescription est conforme. Un téléphone permettra de contacter un professionnel de santé en cas de besoin.

Image de simulation d’un Amazon Kiosk © Amazon

Les premiers distributeurs de médicaments seront déployés en décembre 2025 dans des centres de santé installés aux Etats-Unis notamment en Californie à Los Angeles, Beverly Hills, Long Beach, West Hollywood « et d’autres sites peu de temps après ». Ce lancement répond à un problème de santé publique majeur aux Etats-Unis. Selon les données citées par Amazon, « près d’un tiers des ordonnances ne sont jamais honorées » et, pour les maladies chroniques, « la moitié des médicaments ne sont pas pris ». Ces chiffres représentent « des occasions manquées d’améliorer la santé et des milliards de dollars de dépenses évitables ».

En France, l’installation de tels distributeurs dans les maisons médicales et cabinets médicaux n’est pas à l’ordre du jour. Le système d’Amazon – aussi pratique qu’il soit pour les patients – pourrait être difficilement implantable dans l’Hexagone. En France, la dispensation du médicament est réservée aux pharmaciens en officine selon le Code de la santé publique. De même, les médicaments soumis à prescription ne peuvent pas être vendus à distance ou délivrés via un système automatisé sans contrôle rapproché du pharmacien. Le pharmacien doit analyser l’ordonnance, donner des conseils, vérifier les interactions médicamenteuses. Ce rôle de médiateur est légalement imposé.


Source : JDF Santé

Pourquoi on dort mieux avec un pied qui sort de la couette ?

Pourquoi on dort mieux avec un pied qui sort de la couette ?

Ce n’est pas juste un geste machinal. Il y a une vraie raison physiologique à cette habitude qui touche beaucoup de personnes…


C’est un réflexe nocturne que nous sommes nombreux à avoir. Au moment de chercher le sommeil, alors que le corps est bien au chaud sous la couette, sortir un pied à l’air libre semble favoriser notre endormissement. Ce geste, souvent inconscient, n’est pas qu’une simple bizarrerie. C’est en réalité un mécanisme physiologique fondamental que notre corps utilise pour faciliter le processus d’endormissement. Explications.

Sortir un pied des draps procure d’abord une agréable sensation de bien-être. « Certaines personnes le font inconsciemment pour se réconforter ou pour trouver un équilibre sensoriel : un peu d’air frais peut apaiser le corps » explique Leah Kaylor, psychologue et experte du sommeil auprès de Bustle. L’efficacité de ce geste tient aussi à l’anatomie particulière de nos pieds. Une étude japonaise a montré que la peau des zones périphériques, comme celle des pieds, est riche en « anastomoses artério-veineuses ». Ces connexions directes entre artères et veines « facilitent la perte de chaleur à travers la surface de la peau« . Les pieds aident ainsi à réguler la température du corps, ce qui est très important pour le sommeil.

Le corps a en effet besoin de se rafraîchir pour que le cerveau puisse initier le cycle du sommeil. « On perd environ 1 degré pour bien dormir » d’après l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV). En sortant un pied de la couette, nous utilisons spontanément notre outil naturel de thermorégulation pour accélérer cette baisse de température. Ce refroidissement favorise à son tour la sécrétion de la mélatonine, l’hormone qui régule les cycles veille-sommeil, limitant les micro-réveils nocturnes et favorisant le sommeil lent profond, le plus réparateur. En résumé, si on sort un pied de la couverture, c’est pour se rafraîchir et s’endormir plus vite.

Pour favoriser l’endormissement, « la température de la chambre est optimale entre 18°C et 19°C », rappelle l’INSV. Cette température ne doit pas dépasser les 20°C. Privilégiez aussi des draps et des pyjamas en fibres naturelles comme le coton ou le lin. Ces matières « respirent » et permettent à la chaleur et à l’humidité de s’évacuer tout au long de la nuit, contrairement aux matières synthétiques qui l’emprisonnent et peuvent provoquer des micro-réveils.


Source : JDF Santé

Ni l'argent, ni la carrière : voici le seul signe que vous avez réussi votre vie, selon les psychologues

Ni l'argent, ni la carrière : voici le seul signe que vous avez réussi votre vie, selon les psychologues

Il ne suffit pas de cocher les cases de la société pour réussir sa vie.


Nous aspirons tous à réussir notre vie. Chacun veut que ses choix aient du sens, que ses efforts mènent quelque part et que son parcours soit reconnu. Dès l’enfance, cette idée nous est imposée, sans qu’on nous en donne vraiment la définition. À l’âge adulte, elle persiste : il faut cocher les bonnes cases, atteindre un idéal parfois flou, sans jamais savoir à quel moment on peut dire que c’est « réussi ». Parfois, cette quête entre en conflit avec ce que l’on ressent intérieurement. La psychologue Erika Beaumel Yamamoto, nous aide à comprendre ce que signifie réellement « réussir sa vie ».

Dans la société actuelle, la réussite repose souvent sur des critères stéréotypés et visibles : carrière, revenus confortables, mariage stable, enfants, maison… Cette recherche est guidée par un besoin de reconnaissance familiale, sociale et professionnelle. Plus on se sent valorisé dans ces trois groupes sociaux, plus on a le sentiment de réussir sa vie. Par exemple, le désir d’avoir des enfants peut se confondre avec le fait d’ « être perçu comme une famille idéale », explique la psychologue clinicienne.« Cela peut provoquer une forme de confusion, de conflit intérieur ». La réussite devient alors un miroir, dépendant du regard des autres plutôt que d’un ressenti intérieur. Mais alors, c’est quoi « réussir sa vie » ?

Pour notre experte, la vraie réussite se traduit par le sentiment de paix intérieure : « Avoir réussi sa vie ne se définit pas par des critères extérieurs ou normés, mais plutôt par une satisfaction quotidienne à être en cohérence avec ses besoins. » Elle ajoute : « Il y a un ressenti subjectif de la réussite » : chacun possède ses propres repères pour savoir s’il vit en accord avec lui-même. Cette paix intérieure se manifeste dans la capacité à se réjouir des petites choses, à avoir une estime de soi stable ou encore par la facilité à recevoir des compliments. Pour savoir si l’on est en paix, elle livre un signe facile à repérer : l’élan naturel au réveil. Lorsqu’on ressent spontanément l’envie d’aborder la journée, c’est un indicateur fort d’équilibre intérieur. À l’inverse, fatigue persistante, ennui ou lassitude révèle un désalignement avec ses besoins profonds.

Trouver cette paix, d’après la psychologue, réside dans la connaissance de soi. « Il faut apprendre à se connaître en profondeur, pour se libérer des projections des autres », insiste-t-elle. Cela permet de clarifier ses propres désirs et de se détacher des attentes sociales ou familiales. Elle conseille également de se reconnecter à son enfant intérieur, pour retrouver ce qui nous anime encore aujourd’hui, et de construire un quotidien « plus aligné sur ses valeurs personnelles », en ajustant ses priorités et en simplifiant ses choix. Car réussir sa vie ne se décrète pas : cela se ressent, dans la cohérence entre ce que l’on fait et ce que l’on est.


Source : JDF Santé

Je suis pharmacien : ce médicament est un des plus dangereux après 60 ans, mais personne ne se méfie

Je suis pharmacien : ce médicament est un des plus dangereux après 60 ans, mais personne ne se méfie

« À long terme, il augmente notamment le risque d’ostéoporose et donc de fractures. »


Ils figurent parmi les traitements les plus prescrits en France. Ces médicaments, capables de calmer en quelques jours des brûlures d’estomac ou un reflux, ont conquis les patients comme les médecins. Leur efficacité rapide et leur bonne tolérance à court terme expliquent leur succès. Pourtant, derrière leur apparente innocuité, leur banalisation interroge. On les prescrit parfois de manière injustifiée, même en automédication, sans suivi médical réel alors que leur usage prolongé n’est pas sans conséquence, notamment chez les plus âgés.

S’ils sont surprescrits, c’est aussi parce qu’ils répondent à des troubles devenus extrêmement fréquents, souvent liés à notre mode de vie. « Une alimentation trop grasse, trop sucrée, le stress, la consommation excessive de café ou d’alcool – tous ces facteurs favorisent le reflux gastro-œsophagien. À cela s’ajoute la prise courante d’anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’aspirine ou l’ibuprofène, connus pour fragiliser la muqueuse de l’estomac et favoriser les ulcères », nous explique Arnaud Cinturel, pharmacien. Face à ces causes multiples, ces médicaments apparaissent comme une solution simple, rapide et efficace, bien tolérée sur le court terme – d’où leur usage massif.

Ces médicaments plus dangereux qu’on ne le pense sont les « inhibiteurs de la pompe à protons » ou IPP. Leur rôle : réduire fortement la production d’acide gastrique, en bloquant les enzymes responsables de cette sécrétion dans l’estomac. Le plus ancien et le plus connu de tous est l’oméprazole. Il est suivi par le pantoprazole, l’ésoméprazole ou encore le lansoprazole. « Utilisés ponctuellement, ils sont sûrs. Mais sur le long terme, ils peuvent entraîner carences nutritionnelles, troubles digestifs persistants, et parfois des complications plus sérieuses, notamment chez les personnes âgées » prévient notre expert. Chez les seniors, ces médicaments peuvent perturber l’absorption de certains nutriments essentiels, comme le calcium, le magnésium ou la vitamine B12. « À long terme, cela augmente le risque d’ostéoporose et donc de fractures. En modifiant le pH de l’estomac, les IPP perturbent aussi l’équilibre du microbiote digestif, ce qui peut favoriser la prolifération de bactéries indésirables, avec à la clé un risque accru de diarrhées ou, plus rarement, d’atteintes rénales », ajoute le pharmacien. Les IPP peuvent aussi réduire l’efficacité des anticoagulants.

La Sécurité sociale commence à surveiller de près la prescription des IPP. « Même si ces médicaments ne sont pas très coûteux à l’unité, leur prescription massive représente une dépense significative pour la collectivité. Des discussions sont en cours autour d’un encadrement de leur usage au long cours, notamment pour éviter les traitements prolongés injustifiés. Mais la question reste délicate : les médecins conservent leur liberté de prescription, tant qu’ils estiment que celle-ci est médicalement justifiée », conclut Arnaud Cinturel.

Merci à Arnaud Cinturel, pharmacien à Isneauville (Seine-Maritime), créateur de la chaîne YouTube LePharmaPreneur.


Source : JDF Santé

Le cerveau vieillit-il plus vite après la retraite ?

Le cerveau vieillit-il plus vite après la retraite ?

Ce n’est pas la retraite qui ralentit le cerveau, mais ce que l’on fait après. Un médecin spécialiste du vieillissement explique comment le garder en éveil.


Contrairement à une idée reçue, le cerveau ne vieillit pas nécessairement plus vite après la retraite. En réalité, ce n’est pas l’arrêt du travail en lui-même qui accélère le vieillissement cérébral, mais plutôt le changement de mode de vie qui peut parfois l’accompagner. En effet, pendant la vie active, notre cerveau est régulièrement sollicité : résolution de problèmes complexes, interactions sociales quotidiennes, rythme structuré… Ces activités stimulent la mémoire, l’attention et la vitesse de traitement de l’information. Après la retraite, si l’on diminue ces stimulations, certaines fonctions cognitives peuvent décliner plus rapidement. 

« À partir de la retraite, le cerveau est souvent moins stimulé. C’est pourtant à ce moment-là qu’il faut redoubler d’efforts pour le maintenir en éveil maximal. Cette période demande de la vigilance : ne pas se laisser aller, garder des objectifs, et rester engagé dans la vie sociale. Ce dernier point est particulièrement important. Selon certaines études, avoir des échanges réguliers en dehors du cercle familial pourrait augmenter la longévité de 11 %« , pose d’emblée le Pr Éric Boulanger, gériatre, spécialiste de la médecine du vieillissement au CHU de Lille. En réalité, le vieillissement cérébral commence tôt : dès l’âge de 20 ans, certaines zones du cerveau diminuent légèrement de volume. Les hippocampes — deux petits noyaux situés à l’intérieur du cerveau, très impliqués dans la mémoire — commencent eux aussi à se réduire dès 40–50 ans, et sont particulièrement touchés dans la maladie d’Alzheimer. Mais, plus on stimule son cerveau, plus on ralentit ce processus. Car, le cerveau reste plastique tout au long de la vie : il est capable de créer de nouvelles connexions neuronales même après 70 ans. « De nombreuses recherches montrent que les personnes retraitées qui continuent à stimuler leur cerveau conservent leurs capacités bien plus longtemps », argue notre expert. 

D’après notre expert, plusieurs piliers sont essentiels pour prévenir le vieillissement : voir et entendre correctement (traiter sans attendre une cataracte ou une presbyacousie qui gêne le quotidien), entretenir des interactions sociales (amis, associations, clubs, bénévolat…), bien s’alimenter : privilégier une alimentation plaisir et variée, sans trop ni trop peu, pratiquer une activité physique adaptée, dormir suffisamment : le sommeil active le système glymphatique, une véritable station d’épuration cérébrale qui se met en route toutes les 20 secondes… mais uniquement pendant le sommeil profond, avoir des projets (objectifs personnels, apprentissage d’une nouvelle langue, activités créatives, bricolage, musique…)

En définitive, ce n’est pas la retraite qui accélère le vieillissement du cerveau, mais l’inactivité intellectuelle, sociale et physique qui peut survenir ensuite. En restant actif et curieux, on peut préserver un cerveau vif et en bonne santé pendant de nombreuses années.

Merci au Pr Éric Boulanger, gériatre, spécialiste de la médecine du vieillissement au CHU de Lille, directeur médical de tempoforme®


Source : JDF Santé