Voici la durée idéale de marche quand on a 85 ans

Voici la durée idéale de marche quand on a 85 ans

La marche, même très lente, reste bénéfique tout au long de la vie.


La marche, même très lente, reste bénéfique tout au long de la vie.

Au-delà d’un certain âge, les séniors ont tendance à de moins en moins marcher. Pourtant, la marche, même à allure faible ou sur une courte durée, contribue à réduire les maladies cardiovasculaires, respiratoires et augmente la longévité. Des chercheurs coréens de l’Université Sanggye Paik (Séoul) ont voulu déterminer la durée idéale de marche chez les personnes de plus de 85 ans, communément appelées en France « le quatrième âge ». 

Pour leur étude présentée au Congrès de l’European Society of Cardiology, ces chercheurs ont examiné les données de santé de plus de 7 000 personnes âgées de 85 ans et plus (68% de femmes et 37% d’hommes, dont l’âge moyen était de 87 ans) référencés dans les registres du Service national d’Assurance maladie coréen. Tous les participants ont dû renseigner par questionnaire la quantité de marche qu’ils faisaient par semaine et l’intensité (marche lente, marche modérée…). Après la récolte des données, les chercheurs ont classé les participants en 5 groupes : groupe « sédentaire », groupe « moins d’1 heure de marche lente par semaine », groupe « 1 à 2 heures de marche lente », groupe « 2 à 3 heures de marche lente » et groupe « plus de 3h de marche lente ». 

L’étude a montré que les personnes qui marchaient au moins 1 heure par semaine (soit 40% des participants) avait 40% de risque en moins de mourir (toutes causes confondues) et 39% de risque en moins d’avoir une maladie cardiovasculaire par rapport aux personnes inactives. En marchant une heure par semaine, ces personnes peuvent même gagner « jusqu’à 10 années de vie« , estiment les chercheurs dans leur enquête. Marcher 1 heure par semaine revient à marcher en moyenne 9 minutes par jour. 

Chez les octogénaires, maintenir un niveau d’activité physique suffisant peut être très difficile à atteindre. « Notre étude indique que marcher ne serait-ce qu’une heure par semaine est avantageux pour les personnes de 85 ans et plus par rapport à une inactivité totale. Le message à retenir est de continuer à marcher tout au long de la vie« , résume le Dr Moo-Nyun Jin, auteur principal de l’étude.


Source : JDF Santé

Le tour de taille à ne pas dépasser pour éviter l'AVC

Le tour de taille à ne pas dépasser pour éviter l'AVC

Le risque cardiovasculaire et métabolique est plus important lorsque la graisse se situe au niveau du ventre.


L’indice de masse corporelle (IMC) permet d’évaluer rapidement la corpulence globale d’un individu et de savoir s’il y a un risque de maigreur, de surpoids ou d’obésité. S’il donne des valeurs-repères, cet indicateur reste malgré tout très limité car il ne prend pas en compte l’ossature, l’âge, le sexe, le ratio muscles/graisses. Un rugbyman musclé peut très facilement avoir un IMC de 30 et être considéré comme « obèse » alors qu’il a très peu de masse grasse et qu’il est en parfaite santé. Pris au pied de la lettre, sans contexte ni analyse, l’IMC est insuffisamment parlant. Pour rappel, à la base, l’IMC était utilisé dans l’armée pour catégoriser les recrues selon leur corpulence et non comme outil médical.

La mesure du tour de taille prend alors tout son sens. « C’est un indicateur complémentaire de l’IMC, pertinent et prédictif d’un éventuel problème de santé car il peut traduire un excès de graisse abdominale entourant les organes (cœur, foie, pancréas…) et pouvant perturber leur bon fonctionnement« , nous explique Françoise Debuy, diététicienne et membre du Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids (G.R.O.S.). « Le risque cardiovasculaire et métabolique, en particulier les maladies coronaires comme l’infarctus, sont plus importants lorsque la masse grasse se situe au niveau du ventre« , complète Laurence Murillo, diététicienne-nutritionniste à Bayonne.

En France, la Haute Autorité de Santé (HAS) indique qu’à partir d’un tour de taille supérieur à 80 cm pour la femme et 94 cm pour l’homme, le risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC…) est augmenté. Pire encore si le tour de taille est égal ou supérieur à 88 cm pour les femmes et à 102 cm pour les hommes. Il faut alors s’interroger sur l’existence des conséquences d’un excès de graisse et faire des examens supplémentaires. « L’important c’est aussi de suivre l’évolution de la mesure du tour de taille« , rappelle la Ligue contre l’obésité.

Si en l’espace d’un an, on prend 4 cm de tour de taille, il faut consulter un médecin pour mettre en place de nouvelles règles hygiéno-diététiques (activité physique, apports caloriques, sommeil…). Pour prendre correctement son tour de taille : dégager la région abdominale de tout vêtement, ceinture ou accessoire. Se tenir debout devant un miroir, les pieds écartés à la largeur des épaules et l’abdomen détendu. Passer le mètre-ruban autour de la taille (au niveau du nombril) en veillant à ce que le mètre reste bien à l’horizontale, n’ait pas vrillé et ne soit pas enfoncé dans la chair.


Source : JDF Santé

Téléthon 2024 : date, parrain, pour quelles maladies ?

Téléthon 2024 : date, parrain, pour quelles maladies ?

C’est bientôt le Téléthon, une campagne annuelle au profit des maladies génétiques. Parrain, thème, animations, émission de télé… Les infos.


Le Téléthon a lieu les 29 et 30 novembre 2024 partout en France et sur les chaines de France Télévisions. Chaque année, plus de 30 heures d’émission télévisée en direct permettent de récolter des dons au profit des maladies génétiques. Depuis sa première édition en 1987, le Téléthon est un événement caritatif qui donne les moyens à l’association AFM-Téléthon (l’Association Française contre les Myopathies) de poursuivre son combat contre les maladies génétiques. « Des maladies génétiques détruisaient la vie de nos enfants et de nos familles. Pour les combattre, nous n’avions rien : ni moyens, ni traitements. Il n’était pas question de se résigner et nous avons créé le Téléthon. Nous voulions donner vie à une recherche qui n’existait pas. Nous voulions révolutionner la médecine. Année après année, grâce à votre soutien fidèle, nous y sommes parvenus » explique Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon.

Qui est le parrain du Téléthon ?

Après Vianney l’année dernière, Mika sera le parrain de la 38ème édition du Téléthon. Se sont succédées en tant que parrains et marraines du Téléthon les personnalités suivantes : Kev Adams en 2022, Soprano en 2021, Matt Pokora en 2020, Jean-Paul Rouve en 2019, mais aussi plus tôt, Zazie, Garou, Patrick Bruel, Franck Dubosc, Gad Elmaleh, Anne Roumanoff, Daniel Auteuil, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Yannick Noah, Pierre Perret, Alain Delon…

Quelles sont les maladies soutenues par le Téléthon ?

Les essais cli niques financés par les dons du Téléthon concernent des maladies rares des muscles, de la vision, du sang de la peau et du cerveau. La plus connue est la myopathie mais il y a aussi :

  • l’amyotrophie spinale,
  • les dystrophies musculaires congénitales,
  • la glycogénose musculaire,
  • la dystrophie musculaire de Duchenne,
  • la maladie de Charcot,
  • la maladie de Steinert,
  • les myopathies inflammatoires,
  • les myasthénie auto-immune…

Comment se passe l’émission du Téléthon ?

Chaque année, l’émission du Téléthon rassemble le parrain de l’événement, des artistes, les animateurs de France Télévisions, des chercheurs et médecins qui font le point sur les avancées de la recherche, mais aussi des familles de malades qui témoignent de leur quotidien. Elle est diffusée sur France Télévisions du vendredi soir au samedi dans la nuit, en direct. L’idée est venue des Etats-Unis où un marathon télévisuel caritatif existait depuis 1966. En France, deux papas dont les fils sont atteints de myopathie de Duchenne ont l’idée d’adapter ce concept américain et sont parvenus à convaincre France 2 (Antenne 2 à l’époque) en 1987, année au cours de laquelle est diffusée le premier Téléthon français à la télévision.

En parallèle, il y a aussi le Téléthon Connecté : aussi, les caméras de France Télévisions s’installent dans 4 villes de France : Dijon (21), Lorient (56), Guebwiller (68) et Cassis (13). On y retrouve les traditionnels défis culinaires ou sportifs, et un défi inédit : dans un lac, une rivière, en mer, ou dans sa baignoire, chacun est invité à participer au grand bain du Téléthon.

Comment faire un don pour le Téléthon ?

Pour faire un don, trois possibilités :

  • Par téléphone au 3637 (service gratuit + prix d’un appel) dès vendredi 6 décembre à 8 heures.
  • Sur internet sur le site du Téléthon
  • Par courrier : AFM Téléthon – BP 83637-16954 Angoulême Cedex 9.

A noter que vous pourrez déduire de vos impôts 66 % du montant de votre don (dans la limite de 20% du revenu imposable). Par exemple, si vous faites un don de 100 euros, vous ne paierez que 34 euros après les 66% de réduction d’impôt. 

Quel est le logo du Téléthon ?

Logo du Téléthon © AFM-Téléthon

Les dates clés de l’histoire du Téléthon

► 1986 : inspiré d’un concept américain inventé en 1966 par le comédien Jerry Lewis, le Téléthon est créé en France par Bernard Barataud (Président de l’AFM) et Pierre Birambeau (directeur du développement), deux pères dont les fils sont atteints de myopathie.

► 4 décembre 1987, le premier Téléthon est diffusée sur Antenne 2 en direct des studios de Radio France. Pendant 28 heures, Michel Drucker, Claude Sérillon, Gérard Holtz et Jacques Chancel se relaient à l’antenne avec le parrain Jerry Lewis. La collecte des dons atteint plus de 175 millions de francs. 

► Depuis cette première édition, le Téléthon permet au monde associatif, aux fédérations sportives, aux entreprises de se mobiliser en organisant des manifestations culturelles et sportives dans les villes et les villages de France.


Source : JDF Santé

Chemsex : c'est quoi, effets, drogues, en injection ?

Chemsex : c'est quoi, effets, drogues, en injection ?

L’affaire Pierre Palmade a mis en lumière le chemsex, une pratique sexuelle addictive et dangereuse.


Le chemsex est une pratique addictive. « Les adeptes considèrent que la prise de drogues sublime l’acte sexuel » nous explique Yann Botrel, hypnothérapeute addictologue à Lyon. Elle est très dangereuse. Impliqué dans un grave accident de la route le 10 février 2023 en Seine-et-Marne, l’humoriste Pierre Palmade a été contrôlé positif à la cocaïne, une drogue consommée avant de prendre le volant dans un contexte sexualisé de chemsex organisé dans sa maison de Cély-en-bière. Le nom de l’humoriste avait déjà été cité dans une affaire de chemsex début février, a rapporté Le Figaro.

Définition : c’est quoi le chemsex ? 

Contraction des mots anglais « chemical » (chimique) et « sex » (sexe), le chemsex (prononcé [kem.seks]) désigne l’usage de drogues pendant l’acte sexuel. Cette pratique, qui a vu le jour dans le milieu gay anglo-saxon, vise à désinhiber les pratiquants et à prolonger les relations charnelles. Ils sont pris dans le cadre de sessions sexuelles appelées « plans chems », « plans slam » ou « plans planants ». Les produits psychoactifs peuvent être sniffés, injectés en intraveineuse, avalés ou administrés par voie anale. « Le recours au « sexe sous drogues » est l’apanage des hommes homosexuels, bien qu’il commence à se développer dans les milieux hétérosexuels. Si ce phénomène est connu depuis une quinzaine d’années, il a pris énormément d’essor récemment avec les réseaux sociaux et les applications de rencontre », constate Yann Botrel.

Qu’est-ce que le chemsex en injection ?

La prise des psychostimulants lors du chemsex peut se faire en injection intraveineuse à l’aide de seringues qui injectent le produit directement dans le sang. La pratique prend alors le nom de « slam ». « Le mot, qui signifie « claquer » en anglais, renvoie à l’intensité et la rapidité des effets » précise le Réseau des Etablissements de Santé pour la Prévention des Addictions. L’injection potentialise les effets des produits mais « s’il elle n’est pas effectuée en suivant les « bons » gestes et en respectant les mesures d’asepsie du matériel, est très fortement à risque de transmission du VIH, et plus encore du VHC (virus de l’hépatite C, ndlr), et comporte également des risques bactériens et d’atteinte du capital veineux »

Quelles sont les drogues utilisées dans le Chemsex ?

De nombreuses substances psychoactives peuvent être utilisées dans le chemsex (cocaïne, drogue de synthèse…) et sont souvent associées. Celles qui sont les plus souvent utilisées sont :

  • la cocaïne
  • les cathinones (4-MEC, 3-MMC, 4P, MDPV…)
  • le poppers,
  • le GHB/GBL,
  • la métamphétamine,
  • la kétamine

Quels sont les effets recherchés dans le Chemsex ?

Si les effets varient selon les produits consommés, tous ont globalement des propriétés stimulantes, euphorisantes, exaltantes et relaxantes. Ces substances visent à augmenter la confiance en soi, l’empathie, à booster l’attirance et l’endurance sexuelle. L’ensemble de ces drogues favorise également la désinhibition des partenaires.

►A forte dose, la kétamine a des effets hallucinatoires.

► La cocaïne est stimulante et développe l’envie sexuelle.

► Les amphétamines permettent de stimuler et de désinhiber.

► La MDMA booste la libido de manière colossale, ce qui peut amener les sujets à éprouver de l’attirance pour toutes les personnes présentes, y compris des partenaires qui ne les auraient pas intéressées dans un autre contexte. « Les adeptes du chemsex considèrent que la prise de drogues sublime l’acte sexuel. Grâce aux amphétamines, cet effet peut durer deux à trois jours puisque la fatigue disparaît, ce qui donne lieu à des marathons sexuels qui se prolongent. Par ailleurs, la plupart de ces produits vont avoir pour effet de libérer la sérotonine, hormone de l’humeur, et la dopamine, hormone du plaisir, en grande quantité. Cela crée des libidos exacerbés et des sentiments de toute puissance », précise notre interlocuteur.

Quels sont les dangers du Chemsex ? La mort ?

Le chemsex amène les usagers à consommer toujours plus de drogues de manière irrésistible (craving).

  • La consommation de kétamine est associée à des troubles de l’humeur, des hallucinations et des états de panique.
  • La cocaïne, la méthamphétamine et les cathinones entraînent des risques cardiovasculaires, cardiorespiratoires, des crises de panique, des pensées suicidaires.
  • Le GHB/GBL peuvent provoquer une perte de connaissance.

« L’association de certaines drogues peut provoquer la mort et les usagers ne le savent même pas »

« L’association de certaines drogues peut provoquer la mort et les usagers ne le savent même pas, déplore Yann Botrel. Par exemple, il est particulièrement dangereux de mélanger du GHB et de l’alcool car cette association peut entraîner un coma irréversible. Du fait de leur désinhibition, les adeptes du chemsex ne prennent pas les précautions nécessaires pour se protéger (partage de seringues, oubli de préservatifs). Résultat, les IST et autres contaminations par le VIH, les hépatites B et C et la syphilis sont en nette recrudescence. Enfin, le chemsex est associé à une augmentation des agressions sexuelles et des viols puisque la notion de consentement sexuel ne peut être toujours clairement établie ». « Il y a beaucoup plus de décès que ce qu’on dit mais les décès ne sont pas répertoriés comme tels. On n’en parle peu car le sujet reste tabou, c’est assez particulier d’admettre qu’un membre de sa famille est décédé dans un chemsex », nuance l’addictologue.

Comment réduire les risques du Chemsex ?

En addictologie quel que soit le produit ou le comportement, il ne faut jamais être moralisateur car cela ne fonctionne pas. Plusieurs précautions peuvent contribuer à réduire les risques liés à cette pratique : 

  • Pratiquer le chemsex avec des personnes que l’on connaît et en qui on a confiance
  • Faire attention à la provenance des substances : se les procurer auprès de personnes de confiance.
  • Utiliser du matériel stérile, propre.
  • Se renseigner au préalable sur les mélanges de produits.
  • Favoriser un dépistage régulier pour le VIH, les IST et les hépatites. 
  • Se faire vacciner contre les hépatites A, B et C. 

Où trouver de l’aide quand on est accro au Chemsex ?

Dès lors que l’accoutumance est avérée, il est nécessaire de consulter un professionnel de santé de confiance.

  • Les CSAPA (Centres de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) regroupent des addictologues, médecins, infirmiers qui connaissent parfaitement le sujet.
  • On peut aussi s’adresser à un médecin généraliste, un psychiatre, un psychologue ou une personne issue du milieu associatif (AIDS, Drogues Info Service).
  • L’hypnose se révèle également être un très bon outil d’accompagnement puisqu’elle permet d’obtenir des états de conscience modifiés semblables à ceux obtenus sous l’effet de la drogue et de travailler sur les émotions anesthésiées par les substances. « Toutefois, l’hypnothérapie étant une profession non réglementée, il est préférable de s’adresser à un spécialiste doté d’un bagage médical ou paramédical. Il est intéressant de privilégier une approche multidisciplinaire », nuance le spécialiste.
  • Certaines drogues nécessitent un traitement de substitution puisqu’elles provoquent des manques beaucoup trop forts (opiacées comme la morphine), pour d’autres, un sevrage brutal est dangereux (alcool, benzodiazépines).

Merci à Yann Botrel, hypnothérapeute addictologue.

Sources

  • Le site Fédération Addiction
  • Livret d’information pour les professionnel[le]s et les intervenant[e]s de santé, Respadd, 2018.


Source : JDF Santé

Le froid peut-il donner mal au ventre ?

Le froid peut-il donner mal au ventre ?

Le fameux « coup de froid » au ventre.


On sait que le froid peut être mauvais pour la santé, en particulier lorsqu’il est est intense ou prolongé : hypothermie, engelures, maladies respiratoires ou problèmes musculaires et articulaires. Mais d’autres symptômes peuvent être également constatés comme le mal de ventre. « Le froid peut causer des douleurs au ventre en raison de plusieurs mécanismes physiologiques qui se produisent en réponse aux températures basses, explique Hugo Desmorat, étiopathe à Chilly-Mazarin (91). Par exemple, l’exposition au froid agit comme un stress en stimulant le système nerveux (sympathique), responsable de la mise en action de l’organisme. Ce qui va limiter l’activité des intestins. Ce ralentissement peut être plus ou moins agréable selon les individus à cause de la sensibilité digestive. C’est similaire au mécanisme qui se produit lors d’un examen stressant. »

Le froid peut également affecter la motilité intestinale, ralentissant le processus de digestion. Cela peut entraîner une accumulation de gaz et de liquides dans le tractus gastro-intestinal, qui peut causer des inconforts abdominaux, des ballonnements et des douleurs. « Il peut aussi y avoir des douleurs digestives juste après un épisode de froid. Le sang afflue rapidement dans le ventre et les organes pour compenser son ralentissement, ce qui peut provoquer des gênes, voire de la diarrhée. » L’exposition prolongée au froid peut aussi entraîner une constriction des vaisseaux sanguins, réduisant ainsi le flux sanguin vers  certaines parties du corps, y compris la région abdominale. Cela peut entraîner une diminution du flux sanguin vers l’estomac et les intestins, ce qui peut provoquer des douleurs abdominales.

Le froid peut également stimuler les nerfs périphériques de la peau et des organes internes. « Cette stimulation nerveuse peut déclencher des signaux de douleur dans le système nerveux, provoquant une sensation de malaise ou de douleur dans le ventre. » En réponse au froid, les muscles du corps, y compris les muscles abdominaux, peuvent se contracter involontairement et causer des douleurs. « Généralement, on se sent d’abord contracté du dos et des épaules avant de ressentir le froid sur le ventre, précise Hugo Desmorat. Écouter ces signes permet de savoir si l’on est assez couvert. Les muscles se contractent dans le but de produire de la chaleur, c’est utile, mais quand cela touche l’abdomen, cela peut entraîner des tensions digestives associées à des crampes.’

Pour soulager les douleurs au ventre causées par le froid, il est recommandé de porter des vêtements chauds, rester à l’intérieur dans des environnements chauffés, de boire chaud, manger chaud… « N’oubliez pas de protéger votre ventre en portant plusieurs couches pour diminuer la perte de chaleur du corps.’ L’exercice fait aussi du bien : « L’exercice physique régulier aide à améliorer la circulation sanguine et à diminuer l’impact du froid sur le corps, rappelle notre interlocuteur. Cependant, évitez les exercices trop intenses par temps froid. » En général, prendre des mesures pour se réchauffer et rester au chaud est essentiel pour éviter les effets néfastes du froid sur le corps. Si vous avez des préoccupations ou si les symptômes persistent, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé.


Source : JDF Santé

Cette noix au goût de vanille est excellente pour le cœur, elle réduit le cholestérol

Cette noix au goût de vanille est excellente pour le cœur, elle réduit le cholestérol

Elle est appelée « reine des noix ».


Elle est appelée « reine des noix ».

On le sait depuis longtemps : les oléagineux comme les noix, les pistaches ou les graines de courge, renferment de bonnes graisses qui participent à la protection de notre santé cardiovasculaire. En plus, ils se consomment en toutes saisons. L’un d’entre eux, moins connu que la noisette ou l’amande, est un excellent allié pour le cœur. Son effet cardioprotecteur s’explique par son profil lipidique intéressant (riche en graisses monoinsaturées ou oméga-9) et sa richesse en fibres et en minéraux (potassium, vitamine B, magnésium…) qui soutiennent la fonction cardiaque. Plusieurs études ont d’ailleurs confirmé son effet bénéfique sur la réduction du cholestérol. Un essai clinique consultable dans les Archives Internes de Médecine a suivi 30 volontaires âgés de 18 à 53 ans et a montré qu’une consommation quotidienne de ce type de noix pendant 30 jours pouvait faire baisser le taux de cholestérol total de 0.10 g/L (ou de 0.25 mmol/L).

Dans une autre étude publiée dans la revue Lipides, des chercheurs ont demandé à 17 personnes avec un taux de cholestérol supérieur aux normes de manger quotidiennement ces noix (au moins 40 g/jour), pendant 4 semaines. Au terme du suivi, ils se sont aperçus que la consommation de noix avait réduit le niveau de stress oxydatif, de thrombose et de l’inflammation, trois paramètres qui favorisent la métabolisation du cholestérol et la survenue de pathologies cardiovasculaires et coronariennes.

Appelé « la reine des noix », cet oléagineux aux effets hypocholestérolémiants est la noix de macadamia, un fruit découvert il y a 5 000 ans par les aborigènes en Australie. Beaucoup utilisée en pâtisserie, notamment dans les cookies et dans les parfums de glace, cette noix possède un côté gourmand indéniable, notamment grâce à sa saveur douce et beurrée, et ses arômes de vanille, de noix de coco ou d’amande.

Comme toutes les noix, elle reste calorique (700 calories pour 100 g soit, plus que le chocolat au lait), donc il vaut mieux se limiter à une portion de 30 grammes par jour, soit une bonne poignée. Dans l’idéal, choisissez des noix dodues et de couleur claire, dans les rayons bio et issus de l’agriculture équitable afin d’éviter la présence de pesticides et soutenir les producteurs locaux. 


Source : JDF Santé