En France, 31% de la population est en surpoids et 15% en situation d’obésité. Le surpoids et l’obésité sont considérés comme des facteurs de risque de maladies : diabète de type 2, troubles cardiovasculaires, métaboliques, articulaires et cancers. L’excès de poids est souvent dû à de mauvaises habitudes alimentaires, à une activité physique insuffisante, et parfois aussi à des problèmes de santé mentale. Toutes les personnes qui surveillent leur poids se pèsent régulièrement mais il ne faut pas tomber dans l’abus et surtout se peser au bon moment pour bien suivre son poids.
Pour le Dr Marine Cotinat, gastro-entérologue, la première chose à savoir est de ne pas se peser tous les jours car « ça ne sert à rien du tout ». Se peser trop souvent peut créer une obsession malsaine : « C’est un peu comme la compulsion. Or, en se pesant tous les jours, on ne voit pas le chiffre bouger beaucoup, c’est stressant de voir qu’à une journée près, on n’a rien perdu. » La gastro-entérologue conseille plutôt de se peser une fois par mois. « Au pire, si on veut vraiment le faire, on peut se peser une fois par semaine, mais pas plus. »
Pour se peser correctement, le plus important est de le faire de la même manière afin d’avoir un chiffre évolutif stable. Ainsi, le Dr Cotinat recommande de se peser « le matin à jeun, au réveil et sans vêtement ». En complément, elle conseille aussi de mesurer son périmètre abdominal. « C’est le périmètre abdominal qui est le plus représentatif de la graisse abdominale. » Cette graisse influence davantage le risque de maladies. La mesure du périmètre abdominale est prise sur le niveau le plus étroit de la taille, à égale distance entre le bas des côtes et l’os du bassin.
Pour les personnes désireuses de maigrir, notre interlocutrice rappelle que « ce qui est intéressant, c’est de perdre sur la durée ». Sans oublier de ne pas se comparer aux autres : « Pour les régimes alimentaires, généralement les hommes y arrivent plus vite que les femmes. Mais ce n’est pas toujours le cas. » Les difficultés à la perte de poids dépendent aussi de certains excès alimentaires qui vont retenir l’eau par exemple, mais aussi les facteurs hormonaux ou encore de l’âge. « Il faut comprendre que personne n’est égal, et ce qui compte, c’est le résultat. »
Merci au Dr Martine Cotinat, gastro-entérologue et auteure de « Je veux perdre du ventre » aux éditions Thierry Souccar.
Si on « rate » le train, c’est comme à la gare, il faudra attendre un petit moment avant de pouvoir monter dans le prochain.
« Va vite te coucher sinon tu vas louper le train du sommeil ». A l’image d’un train composé d’une locomotive et de plusieurs wagons, le train du sommeil est une représentation de ce qu’on appelle « un cycle de sommeil ». Ce cycle est divisé en plusieurs wagons qui représentent chacun une phase de sommeil différente. La locomotive correspond à la phase d’endormissement, le premier wagon représente la phase de sommeil lent léger, le deuxième la phase de sommeil lent profond et le troisième la phase de sommeil paradoxal. Notre nuit est une succession de 4 à 6 trains dont le trajet de chaque train dure environ 1h30. Grâce à ces différentes phases, nous récupérons mentalement et physiquement.
On peut rater le train si on retarde le moment d’aller se coucher quand surviennent les premiers signes de fatigue. Et si on « rate » le train, c’est comme à la gare, il nous faudra attendre un petit moment avant de pouvoir monter dans le prochain. On risque de perdre l’envie de dormir, d’avoir une insomnie ou un sommeil de moins bonne qualité et d’être fatigué le lendemain. A quelle heure passe ce fameux train ? « A des heures différentes car on n’a pas tous le même rythme de sommeil, répond Caroline Rome, sophrologue spécialisée dans le sommeil et auteure du livre « Le sommeil retrouvé » (éd. Solar). Quelqu’un qui a des gènes de couche-tard, va avoir sa porte de sommeil (ou la porte du train, si on poursuit la métaphore, ndlr) qui va s’ouvrir plus tard que les autres, vers 23h30-minuit par exemple. Quelqu’un qui est plutôt couche-tôt aura une porte de sommeil qui va s’ouvrir vers 22h« .
Il faut écouter son corps et repérer les premiers signes de somnolence pour prendre le train en marche. « Les plus évidents sont les yeux qui piquent, les paupières lourdes ou le fait de bailler, mais il y en a plein d’autres. Sentir son corps de plus en plus lourd, une pesanteur plutôt agréable, mais qui devient désagréable quand on lutte contre ». Le fait d’avoir froid ou des petits frissons, le fait de relire 3 fois la même phrase de son livre signifie que le train est presque à quai. « Il y a aussi le fait de changer frénétiquement de position parce que le corps cherche déjà sa position de sommeil sans que vous en ayez conscience », poursuit notre interlocutrice. Dès que ces signes apparaissent, il est grand temps d’aller se coucher.
« Si on n’est pas prêt à se coucher immédiatement, le temps qu’on se mette dans son lit, qu’on se prépare, qu’on se lave les dents, on va repérer l’heure à laquelle surviennent ces signes de fatigue et le lendemain, on anticipe et on commence à se préparer à aller au lit 10 minutes avant pour être sûr de ne pas le louper« , conseille Caroline Rome. De même, si on vit avec quelqu’un qui n’a pas le même rythme de sommeil que nous, « mieux vaut ne pas se caler sur lui et prendre son train à soi, sinon le cerveau se déshabitue et perd ses repères« .
Il est considéré comme le plus agressif et le plus mortel de tous.
Près de 16 000 nouveaux cas de cancer du pancréas sont recensés chaque année en France, à parts quasiment égales entre les hommes (8323 cas) et les femmes (7668 cas). « Entre 1990 et 2023, le taux d’incidence a progressé de plus de 300% en France et cette tendance ne va faire que de se poursuivre. C’est l’une des seules tumeurs pour lesquelles on observe une nette augmentation de l’incidence. Actuellement, le cancer du pancréas représente la 4ème cause de mortalité par cancer et on estime que d’ici 2030, ce sera la 2ème cause », constate le Dr Alice Boilève, oncologue médical spécialiste des cancers digestifs à l’institut Gustave Roussy. En parallèle, on observe un rajeunissement de la population touchée, même si le cancer du pancréas survient essentiellement chez les sujets âgés de plus de 50 ans. Véritable enjeu de santé publique, la recherche avance pour tenter d’expliquer cette augmentation du nombre de cas et découvrir comment la faire diminuer, notamment à travers le projet YODA, mené par notre interlocutrice à Gustave Roussy.
L’adénocarcinome canalaire du pancréas est la forme principale du cancer du pancréas. Il se développe sur les cellules des canaux du pancréas, chargés de conduire les enzymes digestives jusqu’au tube digestif. Par des mécanismes inconnus, certaines de ces cellules vont se mettre à muter et à devenir cancéreuses. Les patients diagnostiqués avec un cancer du pancréas ont une espérance de vie d’environ 1 an. Deux facteurs expliquent ce mauvais pronostic. « Le pancréas est un organe qui est entouré de nombreux autres organes indispensables comme le duodénum, l’estomac et les vaisseaux sanguins, explique l’oncologue médical. Autrement dit, il suffit d’une masse pas très grosse mais mal placée pour que les vaisseaux soient touchés et qu’on ne puisse plus opérer. C’est aussi un type de cancer qui a une facilité à faire des métastases, c’est-à-dire à aller migrer dans d’autres endroits de l’organisme. Dans un cas comme dans l’autre, le cancer sera difficile à traiter ».
La chimiothérapie n’est pas très efficace, même si des études ont démontré que c’était plus efficace que de ne rien faire. Elle permet de retarder la survenue des symptômes et d’améliorer la qualité de vie en réduisant la douleur. « C’est l’une des tumeurs pour lesquelles le pronostic de survie est le moins bon. Le taux de survie à 5 ans s’élève à moins de 10%. Les révolutions récentes telles que les immunothérapies et thérapies ciblées occupent pour l’instant une place marginale dans la prise en charge du cancer du pancréas », déplore la spécialiste. Le développement d’inhibiteurs de KRAS, des médicaments qui pourraient améliorer le pronostic pour une grande partie des patients atteints d’un cancer du pancréas, donnent de l’espoir. Des essais cliniques de phases 1 et 2 sont en cours aux États-Unis et devraient débuter en France fin 2024.
Autre approche de progrès : le vaccin personnalisé, élaboré à partir de cellules cancéreuses du patient cultivées en laboratoire. L’objectif de ce traitement est de permettre au système immunitaire de reconnaître les cellules cancéreuses et de les détruire. « Des résultats prometteurs ont été obtenus, pas au stade métastatique, mais chez des patients ayant été opérés et à qui on propose un traitement adjuvant » souligne pour finir la Dr Alice Boilève.
Merci au Dr Alice Boilève, oncologue médical spécialiste des cancers digestifs à l’institut Gustave Roussy
Elle a un goût doux, fruité et naturellement sucré.
Elle a un goût doux, fruité et naturellement sucré.
Surveiller sa glycémie est devenu un geste santé quotidien pour beaucoup d’entre nous. Pour cause : trop répétés, les pics de sucre dans le sang fatiguent les organes, notamment le pancréas, ce qui peut abîmer l’organisme, entraîner une fatigue persistante, des manques de concentration, des envies de grignoter et une prise de poids.
Plusieurs plantes sont capables de « lisser » notre glycémie. C’est le cas de la cannelle, du fenugrec et du gymnea sylvestre. Une autre plante que l’on adore en automne car elle a un goût doux, fruité et naturellement sucré, aurait des vertus hypoglycémiantes indiscutables. « Je ne peux que la conseiller pour les personnes qui voudraient réguler leur glycémie car ses feuilles contiennent un principe actif (la 1-deoxynojirimycin (DNJ)) qui est une enzyme responsable de la digestion des glucides (sucres). Ce qui aide à réduire l’élévation de la glycémie après les repas et évite la chute de la glycémie 2 heures après un repas » nous indique Carmen Tanguy, naturopathe et réflexologue. De plus, il envoie un signal de satiété au cerveau ce qui freine l’appétit et les envies de grignoter.
Ce principe actif abaisse l’index glycémique des glucides et entraîne une réduction de 30 à 40% des calories absorbées. Les effets positifs sur l’index glycémique de plusieurs féculents courants (comme le riz, les pâtes) ont notamment été démontrés dans une étude publiée dans la revue Medicine. Où trouve-t-on ce principe actif ? Dans le mûrier blanc (Morus alba L.), répond notre interlocutrice, un arbre fruitier « dont on consomme ses feuilles séchées en une infusion ou en gélules« . En tisane, faites infuser 1 cuillère à soupe de feuilles séchées pour une tasse d’eau chaude.
En compléments alimentaires, prenez une gélule par jour (choisissez des gélules dosées à 5% en DNJ qui est le dosage optimal) en cure de 2 à 3 mois. En tisane ou en gélule, les effets sur la glycémie sont plus notables avec une prise 5 à 15 minutes avant le petit-déjeuner. Le mûrier blanc ne doit pas être consommé en cas de grossesse ou allaitement et en cas de prise d’antidiabétiques. Même si cette plante est généralement bien tolérée, il vaut mieux demander l’avis d’un professionnel de santé avant de commencer une cure.
Un médecin généraliste partage ses secrets d’initié.
Les difficultés d’accès aux soins sont toujours d’actualité en France. En 2024, il faut en moyenne attendre 10 jours pour obtenir un rendez-vous chez un médecin généraliste, selon un sondage Ipsos pour la Fédération Hospitalière de France. Et c’est parfois pire dans les zones rurales. Afin de maximiser ses chances d’obtenir un créneau, le Dr Tim Mercer, un médecin généraliste bien connu sur les réseaux sociaux a partagé « ses secrets d’initié« .
Certes, il y a toujours la solution de faire la queue devant le cabinet 30 minutes avant l’ouverture. « Le taux de réussite semble assez élevé, mais ce n’est pas toujours faisable ou pratique. Et c’est toujours pénible de se retrouver coincé dans une file d’attente pour pouvoir parler à son médecin » prévient le Dr Tim Mercer avant de proposer d’autres alternatives sur son compte TikTok. Sa première suggestion est d’avoir recours aux consultations médicales en visio si la situation le permet. Généralement, les médecins proposent des créneaux très tôt dans la matinée. « Moi, par exemple, je mets à disposition des créneaux dès 6h du matin« . Pensez aussi à la téléconsultation en pharmacie qui offre une bonne alternative en cas de difficulté à obtenir une consultation avec un médecin généraliste au cabinet.
« Même si elle ne marche pas à tous les coups« , l’astuce préférée du médecin est d’appeler le secrétariat du cabinet médical et de demander à être rappelé si un rendez-vous se libère dans la journée. Chaque semaine, 6 % à 10 % des patients ne se présentent pas à leur rendez-vous, ce qui correspond à une perte de temps de consultation de près de deux heures hebdomadaires pour le médecin quelle qu’en soit la discipline et, par extrapolation, près de 27 millions de rendez-vous non honorés par an, déplorent le Conseil national de l’ordre des médecins et l’Académie nationale de médecine dans un communiqué de 2023.
A savoir que de nombreuses structures de soins, dont des maisons de santé, proposent en semaine ou le week-end des consultations sans rendez-vous. Les Agences de santé de chaque région (ARS) mettent à disposition une cartographie interactive sur leurs sites répertoriant tous les lieux de consultation sans rendez-vous.
La bactérie Hélicobacter pylori est fréquente après 50 ans mais pas sans risque. Elle doit être traitée par des médicaments.
La plupart du temps l’infection à Helicobacter pylori ne provoque pas de symptômes. Alors comment savoir ? Et est-ce tout le temps grave ? Réponses avec le Dr Michael Bismuth, spécialiste en hépato-gastro-entérologie au CHU de Montpellier.
Définition : c’est quoi la bactérie Helicobacter pylori ?
Helicobacter pylori est une bactérie qui infecte la paroi interne de l’estomac. Non traitée, elle persiste et inflamme l’estomac. « Elle a un rôle établi dans le développement des ulcères gastroduodénaux et des cancers de l’estomac » explique la Haute Autorité de Santé (HAS). « 7 ulcères de l’estomac sur 10 sont directement en lien avec l’infection à Helicobacter pylori et 9 ulcères duodénaux sur 10 », nous indique le Dr Michael Bismuth. Les deux médecins qui ont découvert Helicobacter pylori ont reçu le prix Nobel de Médecine. Elle n’est présente que chez l’homme. Elle résiste à un environnement très acide. « L’incidence de l’infection à Helicobacter pylori est différente chez les adultes et les enfants. En France, elle est plus faible chez les moins de 30 ans (20% des personnes sont infectées à l’âge de 20 ans) et plus fréquente après l’âge de 50 ans (environ une personne sur deux) » indique spécialiste en hépato-gastro-entérologie.
Causes : comment on attrape l’Helicobacter pylori ?
La contamination se fait dans l’enfance essentiellement pendant les cinq premières années de vie et passe inaperçue. « Théoriquement, l’homme peut être contaminant par deux moyens : la voie orale ou par ses selles. La transmission de la bactérie se fait essentiellement par une transmission directe de personne à personne oro-orale et surtout gastro-orale. C’est à dire que la contamination se fait par un contact direct avec la salive infectée par des régurgitations ou lors des vomissements. La transmission par les selles, suite à un contact par l’intermédiaire des mains ou encore à cause de l’eau et d’aliments contaminés, est plus rare et se rencontre plutôt dans les pays en voie de développement où l’hygiène est déficiente » indique le Groupe d’Etudes Français des Helicobacter (GEFH) .
Est-ce que l’Helicobacter pylori est grave ?
Le principal danger d’une infection par l’Helicobacter pylori est le développement d’un cancer de l’estomac. Selon la Haute Autorité de Santé, « parmi les personnes infectées, 1% développent un cancer de l’estomac ». Mais « même si ce risque est faible, l’Hélicobacter pylori est la principale cause des cancers de l’estomac (80% des cas). Plus le traitement a lieu tôt, plus il est efficace pour réduire le risque d’apparition de ce cancer ».
Quels sont les symptômes de l’Helicobacter pylori ?
« La plupart du temps, l’inflammation est silencieuse ne provoquant aucun symptôme » répondgastrite et l’ulcère. « L’infection à Helicobacter pylori peut se compliquer d’une gastrite chronique (inflammation chronique de l’estomac) qui persiste toute la vie si l’infection n’est pas traitée », précise le spécialiste.
Diagnostic : comment savoir si on a l’Helicobacter pylori ?
Il n’existe pas de dépistage organisé de l’infection à Helicobacter pylori en France. Quand la recherche de la bactérie est décidée par le médecin, celui-ci peut prescrire :
une sérologie (prise de sang) pour détecter les anticorps produits par l’organisme pour lutter contre la bactérie
le test respiratoire à l’urée marquée (non remboursé par l’assurance maladie)
la recherche d’antigènes dans les selles (non remboursée par l’assurance maladie).
une fibroscopie avec prélèvements d’échantillons de la paroi de l’estomac et analyse de ces échantillons
La recherche d’H. pylori n’est pas justifiée pour les proches si on est infecté par la bactérie, sauf dans deux situations :
Ils présentent eux-mêmes des symptômes liés à une maladie de l’estomac (gêne, douleur).
Des lésions précancéreuses ou cancéreuses ont été détectées dans votre estomac.
Quels sont les traitements de l’Helicobacter pylori ?
« Le traitement d’Helicobacter pylori et son éradication sont recommandées dans plusieurs situations comme la présence d’un ulcère gastro-duodénal, d’une gastrite chronique associée à la bactérie, d’un lymphome du MALT, d’une dyspepsie (après exploration endoscopique), d’un traitement par IPP au long cours, d’un antécédent personnel ou familial au premier degré de cancer gastrique », indique le spécialiste. Il existe plusieurs stratégies thérapeutiques proposées par le gastro-entérologue. Le traitement repose notamment sur :
la prise de médicaments antisécrétoires (pour réduire l’acidité) comme les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) : Oméprazole, Esoméprazole, Rabéprazole, Lansoprazole, Pantoprazole.
la prise de plusieurs médicaments antibiotiques comme l’amoxicilline, le Métronidazole, la Clarithromycine, la Lévofloxacine.
le Pylera® qui est un médicament composé d’antibiotiques et d’un médicament à base de bismuth. Il est pris en association avec un IPP.
Test : Comment savoir si on est guéri de l’Helicobacter pylori ?
Le traitement « permet d’éliminer l’infection dans 80 à 90 % des cas » indique la HAS. Dans 10 à 20% des cas, il peut échouer soit parce que la bactérie résiste aux antibiotiques utilisés, soit en raison des difficultés rencontrées par les patients à suivre le traitement. Un test de contrôle est ainsi prescrit par le médecin pour vérifier si la bactérie a bien été éliminée. L’examen recommandé est le test respiratoire à l’urée marquée (à faire à jeun au laboratoire). Il consiste à avaler une solution d’urée marquée puis à recueillir l’air expiré. Si l’air expiré contient du gaz carbonique lui aussi marqué, cela signifie que la bactérie a transformé l’urée en gaz carbonique et donc qu’elle est présente. Le test respiratoire est contre-indiqué chez la femme enceinte ou qui allaite.
Merci au Dr Michael Bismuth, spécialiste en hépato-gastro-entérologie au CHU de Montpellier.
Sources
Helicobacter pylori : recherche et traitement, 26 mars 2019, HAS