Sélectionner une page
Validé par la science : cet organe reste jeune toute la vie, même à 80 ans

Validé par la science : cet organe reste jeune toute la vie, même à 80 ans

Nos organes ne vieillissent pas à la même vitesse. Mais, certaines parties du corps ne vieillissent pas ou très peu.


Nos organes ne vieillissent pas à la même vitesse. Mais, certaines parties du corps ne vieillissent pas ou très peu.

Il existe une exception fascinante au vieillissement du corps humain. Alors que la majorité de nos organes et tissus montrent des signes d’usure avec l’âge, certains conservent une étonnante jeunesse, même chez les personnes âgées. Ce phénomène, longtemps méconnu, intrigue aujourd’hui les chercheurs et pourrait ouvrir la voie à de nouvelles pistes de compréhension sur le vieillissement.

C’est par exemple le cas de la cornée, cette fine membrane transparente située à l’avant de l’œil. « Contrairement à d’autres tissus du corps, la cornée ne contient pas de vaisseaux sanguins, ce qui réduit son exposition aux processus de vieillissement liés à la circulation (comme l’inflammation ou l’accumulation de toxines). Et pour cause, elle est protégée par le film lacrymal et la paupière, et est composée de cellules qui se régénèrent constamment », explique Pr Eric Boulanger, professeur de médecine et biologie du vieillissement. Même si elle n’est pas totalement à l’abri de certaines pathologies, la cornée fait partie des rares tissus du corps humain qui changent très peu avec le temps.

Mais l’organe qui intrigue le plus les scientifiques, c’est le foie. D’après une étude réalisée par une équipe de chercheurs allemands de l’université de Dresde, le foie resterait indéfiniment jeune. Mesurant en moyenne 28 cm de large, 16 cm de haut, pour 1,5 kg, il s’agit de la glande la plus volumineuse de l’organisme. Son éternel « jeunesse » s’explique par un renouvellement rapide et constant de ses cellules, tout au long de la vie. Selon les chercheurs, l’âge moyen du foie serait de trois ans. « Nous avons constaté que la plupart des hépatocytes étaient remplacées dans les trois ans. Certaines hépatocytes (polyploïdes) peuvent toutefois rester plus longtemps dans le foie », précisent les scientifiques.

Mais, si les tissus du foie sont renouvelés fréquemment, comment expliquer que l’on puisse avoir un cancer du foie ? Selon Olaf Bergmann, l’un des auteurs de l’étude, la réponse réside dans d’autres mécanismes du vieillissement, comme l’inflammation chronique. « Bien que les cellules du foie se renouvellent tout au long de la vie, cela n’empêche pas de développer une maladie du foie. » En d’autres termes, un organe peut rester jeune dans sa structure, tout en étant affecté par des processus inflammatoires et/ou environnementaux qui favorisent le développement de pathologies. Cette distinction entre jeunesse cellulaire et santé globale est essentielle pour comprendre les limites de la régénération, et rappelle que le vieillissement est un phénomène multifactoriel, bien au-delà de la simple usure des tissus.

Merci au Pr Eric Boulanger, professeur de médecine et biologie du vieillissement et Directeur médical de tempoforme®.


Source : JDF Santé

Les insomniaques se trompent : c'est à cette heure-là qu'il faut se coucher pour bien dormir, selon les experts du sommeil

Les insomniaques se trompent : c'est à cette heure-là qu'il faut se coucher pour bien dormir, selon les experts du sommeil

Le Dr Sylvie Royant-Parola explique la bonne technique pour améliorer la qualité de son sommeil quand on fait des insomnies.


Pour les insomniaques, l’arrivée du soir n’est pas source de sérénité ni d’apaisement. Au contraire, elle marque le retour de l’inquiétude de ne pas réussir à s’endormir, de se réveiller plusieurs fois la nuit et de ne plus pouvoir dormir après 4 heures du matin. Au fil du temps, les personnes qui souffrent d’insomnie mettent en place des stratégies dans le but d’accumuler un maximum d’heures de sommeil d’affilée or « ces stratégies sont complètement à l’envers de ce qu’il faudrait faire » prévient le médecin français spécialiste du sommeil, Sylvie Royant-Parola.

Invitée dans l’émission « Expert » du YouTubeur Cyrus North, elle explique qu’il ne faut pas essayer de rattraper du sommeil en décidant par exemple de se coucher plus tôt pour dormir plus vite et plus longtemps ou en restant au lit le matin. Tout cela ne fait qu’aggraver le problème. À la place, le médecin propose de tester une méthode sûre pour réorganiser le sommeil et retrouver des nuits satisfaisantes et réparatrices.

« Si vous avez des problèmes d’endormissement ou des éveils dans la nuit qui font que vous cherchez chaque fois à dormir plus, il faut prendre une tranche horaire de 6-7 heures pendant 3 semaines et choisir une fenêtre de sommeil. Cela peut être de 23 heures à 5 heures du matin ou de minuit à 6 heures. Et vous allez vous astreindre à respecter ce rythme pendant 3 semaines. Vous allez voir que votre sommeil va changer. Il va se reconcentrer et vous allez pouvoir dormir un peu plus longtemps avec un sommeil qui sera continu et de bonne qualité. »

En parallèle à cette méthode, il est important de bien préparer le coucher. Cela passe par notamment par l’arrêt des écrans au moins une heure avant de se mettre au lit et par l’éviction d’activités trop prenantes le soir. Quant à la prise éventuelle de médicaments, type mélatonine, pour dormir, le Dr Royant-Parola est clair : « Oubliez les médicaments, on doit pouvoir dormir sans rien. La mélatonine peut être intéressante en cas de jetlag pour resynchroniser l’organisme mais dans l’insomnie, ça n’a pas d’intérêt. Quant aux autres médicaments, c’est vraiment en cas d’urgence, de grosses difficutés, de dépression pour passer des caps mais l’insomnie doit se traiter sans médicaments. »


Source : JDF Santé

Des chercheurs préviennent : cet aliment peut inflammer le cerveau et accroître le risque d'AVC

Des chercheurs préviennent : cet aliment peut inflammer le cerveau et accroître le risque d'AVC

Le cerveau pourrait être lié à la survenue de certaines formes d’hypertension artérielle, traditionnellement attribuées aux reins.


Ce que nous mangeons influe directement sur notre état de santé. Les chercheurs du monde entier étudient l’effet des aliments sur l’organisme et ses dysfonctionnements. Dernièrement, une étude canadienne menée par l’Université McGill a montré qu’un aliment était capable de déclencher une inflammation cérébrale ayant pour conséquence d’augmenter la pression artérielle. Le cerveau pourrait ainsi être lié à la survenue de certaines formes d’hypertension artérielle, traditionnellement attribuées aux reins. « Il s’agit d’une nouvelle preuve que l’hypertension artérielle peut provenir du cerveau, ouvrant la voie au développement de traitements qui agissent sur le cerveau » a déclaré Prager-Khoutorsky, professeur agrégé au Département de physiologie de McGill.

L’hypertension touche deux tiers des personnes de plus de 60 ans et contribue à 10 millions de décès dans le monde par an. Souvent asymptomatique, cette maladie augmente le risque de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’autres problèmes de santé graves. « Environ un tiers des patients ne répondent pas aux traitements classiques, qui ciblent principalement les vaisseaux sanguins et les reins » rappellent les auteurs sur le site de l’Université McGill. Leur étude suggère que le cerveau pourrait également jouer un rôle clé dans la maladie, notamment dans les cas résistants aux traitements.

Pour imiter les habitudes alimentaires humaines, les chercheurs ont donné de l’eau contenant 2% de sel à des rats. Cette quantité est comparable à un régime alimentaire basé sur la restauration rapide et des aliments très salés comme le bacon, les nouilles instantanées et le fromage fondu. Grâce à des techniques d’imagerie cérébrale et de laboratoire de pointe, ils ont pu voir que le régime riche en sel activait des cellules immunitaires dans une région spécifique du cerveau, provoquant une inflammation et une augmentation de la vasopressine, une hormone responsable de l’augmentation de la tension artérielle.

C’est donc le sel et tous les aliments qui en contiennent à hautes doses que les scientifiques conseillent d’éviter absolument pour la santé cardiaque, rénale mais aussi – et c’est nouveau – cérébrale. En France, les autorités de santé conseillent de ne pas dépasser 5 g de sel par jour (environ une cuillère à café), toutes sources confondues. La première source de sel dans l’alimentation française est le pain et les produits de panification (baguette, pain de mie, biscottes, viennoiseries). Viennent ensuite la charcuterie (jambon, saucisson, pâtés, lardons), les fromages, les plats préparés et produits transformés (pizzas, quiches, sandwiches, soupes en sachet, sauces) et les biscuits apéritifs (chips, cacahuètes salées…).


Source : JDF Santé

Des chercheurs préviennent : cet aliment peut inflammer le cerveau et accroître le risque d'AVC

Des chercheurs préviennent : cet aliment peut inflammer le cerveau et accroître le risque d'AVC

Le cerveau pourrait être lié à la survenue de certaines formes d’hypertension artérielle, traditionnellement attribuées aux reins.


Le cerveau pourrait être lié à la survenue de certaines formes d’hypertension artérielle, traditionnellement attribuées aux reins.

Ce que nous mangeons influe directement sur notre état de santé. Les chercheurs du monde entier étudient l’effet des aliments sur l’organisme et ses dysfonctionnements. Dernièrement, une étude canadienne menée par l’Université McGill a montré qu’un aliment était capable de déclencher une inflammation cérébrale ayant pour conséquence d’augmenter la pression artérielle. Le cerveau pourrait ainsi être lié à la survenue de certaines formes d’hypertension artérielle, traditionnellement attribuées aux reins. « Il s’agit d’une nouvelle preuve que l’hypertension artérielle peut provenir du cerveau, ouvrant la voie au développement de traitements qui agissent sur le cerveau » a déclaré Prager-Khoutorsky, professeur agrégé au Département de physiologie de McGill.

L’hypertension touche deux tiers des personnes de plus de 60 ans et contribue à 10 millions de décès dans le monde par an. Souvent asymptomatique, cette maladie augmente le risque de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral (AVC) et d’autres problèmes de santé graves. « Environ un tiers des patients ne répondent pas aux traitements classiques, qui ciblent principalement les vaisseaux sanguins et les reins » rappellent les auteurs sur le site de l’Université McGill. Leur étude suggère que le cerveau pourrait également jouer un rôle clé dans la maladie, notamment dans les cas résistants aux traitements.

Pour imiter les habitudes alimentaires humaines, les chercheurs ont donné de l’eau contenant 2% de sel à des rats. Cette quantité est comparable à un régime alimentaire basé sur la restauration rapide et des aliments très salés comme le bacon, les nouilles instantanées et le fromage fondu. Grâce à des techniques d’imagerie cérébrale et de laboratoire de pointe, ils ont pu voir que le régime riche en sel activait des cellules immunitaires dans une région spécifique du cerveau, provoquant une inflammation et une augmentation de la vasopressine, une hormone responsable de l’augmentation de la tension artérielle.

C’est donc le sel et tous les aliments qui en contiennent à hautes doses que les scientifiques conseillent d’éviter absolument pour la santé cardiaque, rénale mais aussi – et c’est nouveau – cérébrale. En France, les autorités de santé conseillent de ne pas dépasser 5 g de sel par jour (environ une cuillère à café), toutes sources confondues. La première source de sel dans l’alimentation française est le pain et les produits de panification (baguette, pain de mie, biscottes, viennoiseries). Viennent ensuite la charcuterie (jambon, saucisson, pâtés, lardons), les fromages, les plats préparés et produits transformés (pizzas, quiches, sandwiches, soupes en sachet, sauces) et les biscuits apéritifs (chips, cacahuètes salées…).


Source : JDF Santé

Je suis préparateur mental : voici la phrase puissante que je me dis chaque matin pour faire de ma journée une réussite

Je suis préparateur mental : voici la phrase puissante que je me dis chaque matin pour faire de ma journée une réussite

On peut faire en sorte qu’une journée soit plus belle que la précédente et nous rendent plus heureux.


Que la nuit ait été bonne ou non, les premières pensées qui arrivent au réveil influencent directement le déroulé de la nouvelle journée qui commence. Deux choix s’offrent alors à chacun d’entre nous : « On peut se lever le matin en se disant : « j’ai mal dormi, j’ai mal au dos, le matelas était nul, j’ai pas arrêté de penser au boulot » et là tu peux être sûr que ta journée ne va pas être top, explique le préparateur mental Jean-Christophe Maisonneuve. Ou on peut se lever en se disant un mantra positif qui va changer l’énergie que l’on met dans sa journée. »

En clair « on a le choix de choisir son état d’esprit quand on se réveille le matin ». Cela peut sembler évident mais en y réfléchissant bien, la majorité des gens ne se posent pas cette question. Ils se lèvent, prennent leur petit-déjeuner, partent travailler ou vaquer à leurs occupations et vont composer ou subir leur journée avec les aléas de la vie. Alors qu’en réalité, on peut faire en sorte qu’une journée soit plus belle que la précédente et nous rendent plus heureux. Et la bonne nouvelle, c’est que cela ne dépend que de nous.

Comme le rappelle Jean-Christophe Maisonneuve « si tu démarres en stress, pressé, la tête pleine de doutes, tu subiras ta journée. Si tu prends le temps d’ancrer un mindset (« état d’esprit » en français, NDLR) positif, tu crées une dynamique de succès« . Sur Instagram, il partage la phrase positive qu’il se répète dans sa tête chaque matin : « Comment je peux apprécier encore davantage le côté extraordinaire de ce que je vis maintenant. » Inutile de chercher une réponse, le but n’est pas là : « Il y a tellement de positif dans cette phrase avec les mots « apprécier », « davantage », « extraordinaire » et « maintenant » qui ramène au présent, que ça change l’énergie que tu mets dans ta journée. »

Selon le préparateur mental, le mieux est de commencer la journée en se disant cette phrase ou en se posant la question « Qu’est-ce qui peut faire de cette journée une réussite ? » puis de remplacer les pensées négatives par une intention claire et motivante et enfin d’activer le corps en faisant quelques mouvements comme des étirements ou de la marche « même 5 minutes, cela change complètement ton niveau d’énergie ».


Source : JDF Santé

Ils voient une étrange lumière au fond de l'océan : leur découverte scientifique est incroyable

Ils voient une étrange lumière au fond de l'océan : leur découverte scientifique est incroyable

L’étude de chercheurs spécialisés en océanographie corrige une idée reçue qui circulait depuis des décennies.


Les satellites rapportent des zones étonnamment lumineuses dans l’océan Austral depuis des dizaines d’années. Les scientifiques ont émis plusieurs hypothèses mais une nouvelle étude internationale publiée le 4 août révèle qu’ils se sont trompés. L’origine de cette brillance n’est pas du tout celle qu’on croyait…

L’océan Austral, qui entoure l’Antarctique, est une des régions les plus mystérieuses de la planète. Des images satellitaires ont mis en évidence des bandes de forte réflectance : l’eau y parait plus claire, presque scintillante par rapport aux régions voisines. Jusqu’ici, les scientifiques pensaient que ces reflets étaient causés par des microalgues marines appelées « coccolithophores ». Celles-ci produisent de minuscules plaques de calcite appelées « coccolithes » qui, lorsqu’elles s’accumulent à la surface, créent une brillance visible depuis l’Espace. Cette interprétation a été corrigée par l’exploration de chercheurs partis en mer en 2025 pour effectuer différentes mesures des stocks de phytoplancton, des taux de calcification… et les comparer avec ce que voyaient les satellites.

Localisation de l’océan Austral © Google Maps

Leurs résultats sont clairs : les zones très brillantes de l’océan ne sont pas liées aux coccolithophores mais à d’autres microalgues : les diatomées. Ces organismes minuscules, invisibles à l’œil nu, possèdent une sorte de coquille en verre naturel, faite de silice qui réfléchit fortement la lumière. La brillance mesurée par les satellites dans ces eaux polaires provenait en réalité de ces diatomées, avec une intensité plus de dix fois supérieure à celle de la calcite produite par les coccolithophores. Autrement dit, pendant des décennies, les satellites se sont trompés de coupables.

Au-delà de la correction de cette erreur, l’étude apporte des précisions sur le fonctionnement de l’océan Austral. Les chercheurs ont découvert que les microalgues qui fabriquent de la calcite n’étaient pas seulement très actives dans la Grande Ceinture de Calcite, mais aussi plus au sud, dans des zones où ils ne s’y attendaient pas. Leurs résultats permettront de mieux comprendre quelles microalgues jouent un rôle majeur dans le stockage du carbone par l’océan Austral, une région essentielle pour le climat de la planète.


Source : JDF Santé