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Quel âge ont vos os ? Ce calculateur vous répond

Quel âge ont vos os ? Ce calculateur vous répond

50, 60, 65 ans… Plus ? Quel âge ont vraiment vos os ? Partant du constat qu’une fracture osseuse réduit l’espérance de vie, des chercheurs australiens de l’Université de technologie de Sydney (UTS) ont fabriqué un calculateur en ligne de l’âge du squelette, après fracture. Cet outil appelé BoneCheck est destiné aux médecins et patients afin de mieux comprendre la gravité des fractures des os et de les anticiper davantage. « Une fracture osseuse causée par l’ostéoporose chez les personnes de plus de 50 ans est liée à un déclin de la santé à long terme et, dans certains cas, même à une mort précoce » expliquent-ils dans la revue scientifique eLife. Par exemple, « 30% des patients meurent dans l’année suivant une fracture de la hanche » souligne le Pr Tuan Nguyen, à l’origine du calculateur.

Les chercheurs ont regroupé les données de plus de 1,6 millions d’adultes danois âgés de 50 ans ou plus et ont découvert qu’une fracture osseuse était associée à une réduction de la durée de vie de 1 à 7 ans selon le sexe (le risque est supérieur chez les hommes), l’âge et l’os fracturé. 

1 à 7 ans de vie en moins après une fracture osseuse.

« Par exemple, on prévoit qu’un homme de 60 ans souffrant d’une fracture de la hanche perdra environ 6 ans de vie, ce qui entraînera un âge squelettique d’environ 66 ans. Par conséquent, cet individu a la même espérance de vie qu’un homme de 66 ans qui n’a pas subi de fracture » illustrent les auteurs de l’étude. De la même manière, « au lieu de dire à une femme de 60 ans que son risque de décès suite à une fracture de la hanche est de 5%, on peut l’informer que son âge squelettique est de 65 ans ». Le calculateur s’adresse aux individus de 50 ans et plus qui veulent évaluer leur santé osseuse et adopter des mesures d’hygiène appropriées pour atténuer les risques de fractures et de mortalité. 

Plus d’infos et d’astuces inédites


Source : JDF Santé

5 signes qui montrent que vous êtes addict au travail

5 signes qui montrent que vous êtes addict au travail

Boulomanie, workaholisme, ergomanie… Autant de termes qui font référence à l’addiction au travail. Une addiction comportementale qui se manifeste par toute une palette de signes (hyper implication, disponibilité 7 jours/7, impossibilité de couper même en vacances, exigence excessive…) pouvant avoir des conséquences délétères sur la santé physique et mentale et mener jusqu’au burn-out. « Le travail a une part considérable dans la satisfaction, le parcours identitaire et l’accomplissement de soi quand il est effectué dans les limites nécessaires au bon fonctionnement de la psyché. En revanche, quand il devient obsessionnel ou l’unique source d’activité, c’est problématique« , alerte d’emblée Dana Castro, psychologue.

C’est quoi l’addiction au travail ?

L’addiction au travail est une addiction comportementale. « Comme toutes les addictions (alcool, drogue, jeux vidéos…), elle se définit par un besoin impératif d’effectuer son travail ou de ne penser qu’à ça, contextualise Dana Castro. Ce qui fait la différence entre « beaucoup travailler » et être addict au travail est la capacité à s’intéresser à d’autres choses. Autrement dit, ce n’est pas forcément problématique de travailler 12 heures par jour si, une fois la journée finie ou le weekend, on décroche et on a d’autres intérêts, d’autres repères et d’autres ressources dans la vie« . 

5 symptômes pour reconnaître une addiction au travail

  1.  La personne éprouve des difficultés à « couper » avec son travail. « Elle commence à sortir plus tard du travail, ou arriver plus tôt, elle rapporte du travail à la maison, elle lit et répond à ses mails en vacances… jusqu’à ne plus faire de distinguo entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle« , détaille notre spécialiste. L’addiction n’a pas de frontières et ne s’arrête pas à la porte du bureau. 
  2.  La personne s’ennuie quand elle ne travaille pas. « Il y a un rétrécissement des centres d’intérêts autres que le travail et rien ne semble plus intéressant que le travail« , résume Dana Castro. 
  3.  La personne pense qu’elle est irremplaçable et que personne ne peut faire son travail aussi bien qu’elle. « C’est un argument d’auto-persuasion qui abonde dans son sens« , poursuit-elle.   
  4. Il y a également une notion de manque : quand elle ne travaille pas, la personne est irritable, tendue ou énervée. 
  5. La personne panique à l’idée un jour de perdre son travail et éprouve par anticipation un « vide » infondé et irraisonné lié à l’inaction. « Par exemple, j’ai pu voir des patients qui, proches de la retraite, entraient dans une frénésie de travail, par peur de ne plus servir à rien quand ils arrêteront de travailler« , se souvient la psychologue. 

Quel est le nom de l’addiction au travail ?

L’addiction au travail est appelée « workaholisme », en référence au mot « alcoolisme » précédé du préfixe « work » qui signifie « travail » en anglais. Ce terme a été vu pour la première fois en 1971 dans les écrits de Wayne Edwards Oates, un psychologue américain. En français, le terme est parfois traduit par « boulomanie » ou « ergomanie ».

Quelles sont les causes d’une addiction au travail ?

Il y aurait trois causes principales pouvant expliquer une addiction au travail :

► La cause adrénalitique. « Pour les personnes qui aiment véritablement leur travail, ce dernier leur procure une forme d’adrénaline, essentielle à la satisfaction et la réalisation personnelles. Cette adrénaline apporte aussi une grande gratification narcissique. Autrement dit, le travail crée du bien-être. Et plus on ressent du bien-être, plus on en recherche, notamment à travers du challenge, du dépassement de soi, d’une prise de responsabilité de plus en plus grande…« , explique notre psychologue. 

► La cause compensatoire. D’autres personnes s’investissent énormément dans leur travail pour éviter d’autres zones conflictuelles dans leur vie (familiales, amoureuses…). Le travail apparaît comme une échappatoire et un moyen de compenser ce qui ne va pas. 

► Le besoin de réussite. « Le travail confère un statut social et une visibilité qui peuvent être extrêmement importants pour certaines personnes« , continue la spécialiste. Dans notre société contemporaine, et encore plus en France, le travail fait partie intégrante de l’identité d’une personne et peut être gage, pour certaines personnes, de réussite ou de succès. Par exemple, quand on rencontre quelqu’un, l’une des premières questions que l’on pose est « quel travail faites-vous ? » 

Quelles sont les conséquences d’une addiction au travail ?

En termes de performance et de résultats, ce surinvestissement dans le travail peut être vu comme positif dans un premier temps. Cependant, sur le plus ou moins long terme, on s’essouffle faute de récupération, de prise de recul, de discernement ou encore de temps de pause. Autrement dit, l’addiction au travail suit un modèle classique d’addiction et peut entraîner des conséquences délétères observables dans toutes les sphères de sa vie (personnelle, familiale, amicale, santé…) :

  • Repli sur soi ou isolement
  • Négligence des relations
  • Désintérêt pour tout ce qui ne concerne pas le travail 
  • Hyperactivité
  • Stress accru
  • Troubles du sommeil (insomnie…)
  • Hypertension artérielle
  • Epuisement professionnel ou burn-out dans les formes extrêmes.

Y a-t-il un test pour savoir si on est accro au travail ?

Non, il n’y a pas de test officiel pour détecter une addiction au travail. Ce sont des signes qui s’installent progressivement qui vont permettre de savoir si une personne est addict au travail. L’entourage a également un rôle d’alerte.

Quelles solutions pour sortir d’une addiction au travail ?

► Se « forcer » à décrocher du travail, en commençant par ne pas ramener du travail chez soi et en se fixant des horaires limite. Bien entendu, c’est plus compliqué quand on télétravaille, d’où l’importance d’avoir un espace dédié au travail afin qu’il n’empiète pas sur sa vie personnelle. « De plus, avec l’accès aux mails depuis son téléphone portable, il faut beaucoup de discipline et de volonté pour résister à la tentation de travailler. Surtout, il faut garder en tête que l’être humain n’est pas infaillible et peut « déraper ». L’idée est simplement de tendre à un meilleur équilibre pro/perso« 

► Conserver des liens avec son entourage pour retrouver un équilibre de vie hors travail. Sortir, voir des amis, aller au cinéma, faire du sport… Tout cela participe à l’équilibre et à l’épanouissement d’une personne. 

► Consulter un professionnel de santé pour traiter l’addiction. « Mais généralement, cette étape arrive trop tard ou quand il y a eu des conséquences graves : la famille s’est décomposée, la santé s’est dégradée… Or, si la personne consultait avant d’arriver à ce stade, elle gagnerait à rééquilibrer sa vie et pourrait éviter toutes les conséquences citées au préalable« , conclut notre experte. 

Merci à Dana Castro, psychologue.


Source : JDF Santé

Hypoxie : quels sont les signes ?

Hypoxie : quels sont les signes ?

L’hypoxie désigne une diminution de la quantité d’oxygène apportée aux organes par le sang. L’hypoxie peut être tissulaire, cérébrale ou fœtale selon la cause du manque d’oxygène transporté par les globules rouges dans le sang. En cas d’hypoxie importante, on parle d’anoxie. Le coma et le décès sont les conséquences les plus graves d’hypoxie. Quelle est la différence entre hypoxie et hypoxémie ? Comment diagnostiquer l’hypoxie ? Quels sont les traitements de l’hypoxie ?

Définition : c’est quoi l’hypoxie ?

L’apport d’oxygène au corps humain est assuré par la respiration. L’oxygène respiré transite par les poumons où ils passent dans le sang se fixant à hémoglobine des globules rouges, qui le transporteur d’oxygène vers les tissus. Dans ce cadre, l’hypoxie désigne une diminution de la quantité d’oxygène apportée aux organes par le sang. « Elle est une conséquence de l’hypoxémie qui est la diminution de la quantité d’oxygène transportée par les globules rouges dans le sang, précise le Dr Nicolas Devos, anesthésiste réanimateur. L’oxygénation des organes et des tissus est alors insuffisante, et il peut en résulter une souffrance des cellules constituant les organes atteints. » Selon leur origine, on peut parler notamment :

  • d’hypoxie tissulaire, qui désigne un apport insuffisant en oxygène par rapport aux besoins des tissus de l’organisme. L’hypoxie tissulaire ne se voit pas directement, on en constate les conséquences lorsque l’escarre apparaît.
  • d’hypoxie cérébrale est une forme d’hypoxie (un apport réduit en oxygène), impliquant spécifiquement le cerveau. Quand le cerveau est complètement privé d’oxygène, le terme utilisé est plutôt l’anoxie cérébrale.
  • d’hypoxie fœtale, qui correspond à une diminution de l’oxygénation du fœtus. Durant la grossesse, l’hypoxie fœtale est le plus souvent chronique et évolue sur plusieurs semaines ou mois. On parle de souffrance fœtale chronique.

Quelle est la différence entre hypoxie et hypoxémie ?

Bien que les deux termes soient souvent employés l’un pour l’autre, ils désignent deux situations différentes. « L’hypoxémie se produit lorsque la pression partielle de l’oxygène dans le sang (PaO2) est en dessous de normale (la valeur normale est entre 80 et 100 mm Hg). Une hypoxémie non corrigée conduit à une hypoxie », précise le médecin. De son côté, l’hypoxie est définie comme réduction d’approvisionnement en oxygène au niveau du tissu, qui n’est pas mesuré directement par une valeur de laboratoire.

C’est quoi l’anoxie cérébrale ?

En cas d’hypoxie importante, on parle d’anoxie. L’anoxie correspond à une absence d’oxygène dans les tissus de l’organisme. Plusieurs causes peuvent être à l’origine de ce trouble, qui peut lui-même concerner un ou plusieurs tissus, voire l’ensemble des organes. « Potentiellement mortelle, l’anoxie constitue une urgence médicale absolue pour sauver la vie du patient ou limiter les conséquences et séquelles éventuelles« , insiste l’anesthésiste réanimateur.

Comment diagnostiquer une hypoxie ?

Le gaz du sang est un examen médical qui consiste à prélever du sang artériel (au niveau des artères du bras ou de la jambe). Il permet de mesurer la pression des gaz sanguins de l’oxygène (O2) et du dioxygène (CO2), ainsi que le PH sanguin (ou l’acidité sanguine). On peut ainsi confirmer une hypoxie (diminution du taux d’oxygène dans le sang) grâce à cet examen.

Qu’est-ce qui provoque une hypoxie ?

Les causes de l’hypoxie peuvent être de trois types :

Diminution d’apport en oxygène (hypoxie d’altitude par exemple). En altitude, l’oxygène se raréfie. Mal des montagnes, œdème pulmonaire ou cérébral, guettent les alpinistes et les randonneurs de haute volée. Mieux vaut donc passer un test d’effort à l’hypoxie pour connaître la capacité de son organisme à s’adapter à ce nouvel environnement. Dans un avion, le phénomène d’hypoxie est évité grâce à la pressurisation des cabines. La pression de l’air est alors maintenue à celle du niveau de la mer à l’intérieur de l’avion, indépendamment de la pression atmosphérique extérieure. Un dispositif qui permet aux passagers de respirer normalement.

Défaillance de la fonction respiratoire (infection pulmonaire, traumatisme thoracique etc.).

Diminution du transport en oxygène dans le sens par les globules rouges (maladie des globules rouges comme les thalassémie par exemple ou beaucoup plus simplement l’anémie).

Quels sont les symptômes d’une hypoxie ?

Les symptômes d’une hypoxie sont généralement :

  • une tachycardie : meilleur signe clinique de l’hypoxie
  • une hyperventilation par augmentation du travail ventilatoire
  • une cyanose : la peau prend une teinte bleutée

Quelles sont les conséquence de l’hypoxie ?

Une hypoxie sévère peut plonger une personne dans le coma, voire entraîner la mort si elle n’est pas prise en charge efficacement par arrêt cardio-circulatoire.

Quels sont les traitements de l’hypoxie ?

En cas d’hypoxie, il est fréquent de recourir à une oxygénothérapie. Un dispositif (lunette à oxygène, sonde nasale, masque à oxygène) permet d’administrer le gaz. « Le traitement de l’hypoxie dépend de son origine, de son évolution et de sa gravité. Il repose généralement sur une oxygénothérapie pour rétablir un taux satisfaisant d’oxygène sanguin » assure notre interlocuteur. Cet apport supplémentaire d’oxygène peut être fait en utilisant :

Les poumons : avec un masque à oxygène, couvrant le nez et la bouche, pour apporter de l’oxygène aux poumons ; ou dans les cas les plus graves par recours à la ventilation artificielle.

L’oxygénation du sang directement sans passer par les poumons : Dans certains cas rares et extrêmement graves, les poumons ne permettent pas un apport d’oxygène, et on peut avoir recours à la circulation extracorporelle.

Merci au Dr Nicolas Devos, anesthésiste réanimateur à la Clinique de l’Europe à Rouen.


Source : JDF Santé

Douleur à l'orteil : causes, symptômes et solutions

Douleur à l'orteil : causes, symptômes et solutions

Les douleurs au niveau des orteils sont très fréquentes et généralement sans gravité. Les douleurs sont plus ou moins intenses et peuvent gêner la marche. Quelles sont les causes d’un orteil qui fait mal ? Comment soulager les douleurs ?

Quelles sont les causes d’une douleur à l’orteil ?

La douleur à l’orteil résulte nombreuses causes. Elle peut faire suite à :

► Un traumatisme (contusion, luxation ou fracture)

► La présence d’une callosité, due au port de chaussures inadaptées« Les cors et durillons qui sont provoqués par un défaut d’appui et/ou un frottement avec la chaussure. Ils sont généralement localisés au niveau de la pulpe du gros orteil, sur le bord externe du gros orteil ou même au niveau de l’espace interdigital (frottement entre le gros orteil et le deuxième orteil). On peut également trouver un ou des cor(s) dans les sillons de l’ongle ou même sous l’ongle », explique Karine Poirier, pédicure-podologue :

► Parfois, la douleur est d’origine infectieuse : des frottements répétés ou un ongle incarné peuvent par exemple entraîner des plaies qui s’infectent rapidement. Les personnes diabétiques notamment sont sujettes à ces infections, de par la perte de sensibilité au niveau des nerfs de contact : les petites blessures ne sont pas perçues suffisamment tôt et finissent par s’infecter.

► Une crise de goutte peut causer un gros orteil douloureux, rouge et enflé. C’est d’ailleurs le signe typique d’une crise de goutte, la plus fréquente des arthrites inflammatoires de l’homme adulte et âgé.

► La présence d’arthrose sur l’articulation, une pathologie que l’on nomme hallux rigidus, peut elle aussi expliquer la douleur ; elle entraîne peu à peu une raideur de l’orteil. Enfin, l’hallux valgus, communément appelé « oignon » est lui aussi particulièrement douloureux : il s’agit d’une déformation osseuse qui dévie peu à peu le gros orteil de son axe. « On peut suspecter un hallux valgus très tôt, même chez l’enfant, notamment dans le cas d’un hallux valgus héréditaire, avertit notre spécialiste. La déformation se voit rapidement, le gros orteil ayant tendance à dévier vers l’extérieur. »

Quels sont les symptômes associés ?

Selon l’origine de la douleur, l’orteil peut apparaître rouge et enflé, déformé et/ou présenter une plaie cutanée. Un épaississement de la peau, sous forme de cor ou de durillon, peut également être observé. « Dans le cas d’un hallux valgus provoqué par le port de chaussures inadaptées (pointues et à talons hauts), la crise inflammatoire articulaire entre le premier métatarsien et la première phalange sera le premier signe de l’apparition de l’hallux valgus », précise Karine Poirier.

Comment soulager une douleur à l’orteil ?

► Pour les cors et durillons, une visite chez un professionnel est vivement conseillée : « Seul un pédicure-podologue traite ces affections, souligne Karine Poirier. Il enlève sans douleur les cors et les durillons, limite leur réapparition en proposant des protections, donne des conseils de chaussage pour éviter tout nouveau frottement et propose un appareillage adapté pour modifier les appuis si nécessaire. »

► Un ongle incarné doit quant à lui être traité au plus vite pour éviter une sévère infection et la formation d’un bourgeon : « Afin d’éviter l’ongle incarné, il faut couper ses ongles droits, régulièrement, avec une pince ou un coupe-ongle, conseille notre experte. Il ne faut pas essayer d’aller dans les coins, mais limer les angles. En outre, il faut veiller à traiter une éventuelle transpiration excessive, qui aurait tendance à ramollir la peau et ainsi favoriser la pénétration de l’ongle dans les sillons. Enfin, le port de chaussures trop pointues ou trop serrées est à éviter. « 

 En cas d’arthrose, le port de semelles orthopédiques et des séances de kinésithérapie peuvent permettre de soulager les symptômes.

► Si l’hallux valgus devient trop douloureux au quotidien, des orthèses plantaires adaptées sur-mesure par le pédicure-podologue et des chaussures plus larges, moins hautes et sans coutures permettent de soulager les douleurs. Si l’hallux valgus est trop important et douloureux, sa correction par chirurgie peut également être envisagée.

Quand consulter ?

Les cors et durillons peuvent gêner la marche : il est conseillé de les faire retirer par un pédicure-podologue. En l’absence d’une maladie chronique (de type diabète, pathologie cardiaque, immunodépression, etc.), une douleur liée à un ongle incarné ne relève pas de l’urgence médicale s’il est rapidement pris en charge par le pédicure-podologue. Néanmoins, il faut veiller à bien soigner la plaie pour éviter l’évolution de l’infection : si aucune amélioration n’est constatée sous 48 heures, il est conseillé de consulter un médecin.

Merci à Karine Poirier, Pédicure-Podologue. 


Source : JDF Santé

Médecin nutritionniste : quand consulter, est-ce remboursé ?

Médecin nutritionniste : quand consulter, est-ce remboursé ?

Un médecin nutritionniste est le spécialiste de l’alimentation. Il s’intéresse à la prise en charge des maladies liées à cette thématique ainsi qu’à tout ce qui touche aux intolérances alimentaires. Consulter un médecin nutritionniste peut également s’avérer intéressant dans le cas d’un rééquilibrage alimentaire. C’est quoi un médecin nutritionniste ? Quelle différence avec un diététicien ? Comment reconnaître un bon médecin nutritionniste ? Combien ça coûte ?

Définition : c’est quoi un médecin nutritionniste ?

Ce médecin, spécialiste de l’alimentation, est votre interlocuteur privilégié dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des maladies liées à la nutrition comme le diabète, l’obésité et le surpoids, ainsi que dans dans le dépistage des intolérances alimentaires. Il est aussi partie prenante dans le traitement des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie..). Sa connaissance précise des aliments, de leur composition et de leurs effets sur la santé, lui permet de prodiguer des conseils et d’établir des programmes nutritionnels adaptés aux besoins des patients. Enfin, un médecin nutritionniste prend en compte vos antécédents médicaux et chirurgicaux et peut demander des examens complémentaires si cela s’avère nécessaire.

Comment devenir médecin nutritionniste ?

Il faut tout d’abord suivre 6 années d’études à la faculté de médecine. A ce terme, vous aurez le choix entre deux formations : le Diplôme Universitaire de Nutrition accessible aux médecins généralistes ou l’internat en spécialité endocrino-diabétologie, soit neuf années au minimum (généraliste) et souvent plus (spécialiste).

Quelle est la différence entre diététicien nutritionniste et médecin nutritionniste ?

► Un diététicien est un professionnel de santé expert en nutrition mais il n’a pas suivi d’études de médecine. Après le bac, il a suivi un BTS spécialisé en diététique ou DUT en génie biologique, option diététique. Des études qui durent environ deux ans. Il élabore des programmes nutritionnels personnalisés en vue d’améliorer l’équilibre alimentaire du patient. Il peut travailler en collaboration avec des médecins ou dans des collectivités (cantine scolaire, maisons de retraite….), il peut exercer en libéral ou à l’hôpital.

► Un médecin nutritionniste a, quant à lui, suivi une formation médicale. Il peut prescrire des examens de santé et des médicaments. Il travaille en libéral ou en sein d’un milieu hospitalier.

Peut-on consulter un médecin nutritionniste pour maigrir ?

En cas de troubles de poids sans complication, vous pouvez consulter un diététicien ou un médecin-nutritionniste. « En revanche, si vous présentez d’autres problèmes de santé (diabète, excès de cholestérol, obésité, hypertension, maladies inflammatoires du colon ou articulaires…), si vous pensez avoir des intolérances alimentaires comme celle au gluten ou si vous êtes à une période de votre vie nécessitant une prise en charge nutritionnelle (grossesse, ménopause, perte de poids..) une visite chez un médecin sera plus adaptée », estime le Dr. Catherine Serfaty-Lacriosnière, médecin-nutritionniste.

Pourquoi consulter un médecin nutritionniste ?

Il est aujourd’hui prouvé que la consultation d’un médecin-nutritionniste permet d’augmenter les chances de réussite de perdre du poids. « Consulter permet également de mieux prévenir des maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardio-vasculaires chez les personnes qui sont à risque, explique le Dr. Serfaty-Lacriosnière. Enfin, cela se traduit aussi par une amélioration du confort quotidien pour des patients qui présentent le syndrome de l’intestin irritable ou des douleurs diverses car l’alimentation peut être anti-inflammatoire. »

« Il doit vous vous proposer un régime personnalisé avec des objectifs réalistes. »

Comment reconnaître un bon nutritionniste ?

Il n’existe pas de régime « miracle » valable pour tous. Chaque personne a son histoire. Un programme alimentaire qui fonctionne chez l’une ne conviendra pas forcément chez l’autre. Il est donc très important que le médecin que vous consultez soit à votre écoute pour comprendre vos problèmes d’alimentation et qu’il cherche à connaître les causes de votre prise de poids et connaisse vos problèmes médicaux. « Il doit vous vous proposer un régime personnalisé avec des objectifs réalistes. C’est un travail de longue haleine », assure le Dr. Serfaty-Lacrosnière.

Comment se passent les séances chez un médecin nutritionniste ?

 » Lors de la première séance, qui dure environ 30 à 45 minutes, le médecin nutritionniste vous interroge sur les raisons qui vous ont amené à le consulter et comment vous avez pris ou perdu du poids, indique le Dr. Serfaty-Lacrosnière. Cette séance est aussi l’occasion de connaître votre poids idéal et celui de forme, de pointer les erreurs alimentaires grâce à un carnet alimentaire ainsi que d’aborder vos antécédents médicaux et chirurgicaux. » Le médecin doit vous examiner, vous peser et vous proposer un bilan sanguin lorsqu’une pathologie est évoquée et que nous n’avez pas eu de bilan récent. C’est bien sûr au cours de cette première consultation qu’il vous donnera ses premiers conseils nutritionnels et établira votre régime personnalisé. Il peut vous adresser vers d’autres spécialistes s’il le juge nécessaire. Par la suite, les consultations sont plus courtes. « Elles ont pour but d’améliorer vos habitudes alimentaires et votre état de santé, savoir si tout se passe bien et bien-sûr vous motiver, ajoute notre expert. Le médecin passera en revue vos difficultés pour vous aider à les aplanir. Il vous parlera aussi de votre activité physique, de sommeil et la lutte contre le stress. »

Combien de consultations faut-il chez un médecin nutritionniste ?

Tout dépend du problème rencontré. En règle générale, elles ont lieu toutes les trois semaines à un mois. De nombreux nutritionnistes conseillent de poursuivre une surveillance une ou deux fois par an afin de s’assurer de la stabilisation du poids et de l’amélioration du confort quotidien.

Quel est le prix d’une consultation chez un nutritionniste ?

A la différence d’une consultation chez un diététicien, la séance chez un médecin nutritionniste peut être remboursée par la Sécurité Sociale si vous consultez un médecin conventionné en secteur 1 ou 2. Le coût se monte entre 25 € s’il est conventionné secteur 1 et de 70 à 150 euros s’il est en honoraires libres (secteur 2). Si vous consultez un médecin secteur 3 (non conventionné), vous aurez un remboursement minime par la sécurité sociale mais votre mutuelle peut compléter ce remboursement en fonction de votre contrat. Renseignez-vous auprès de cette dernière.

Merci au Dr. Catherine Serfaty-Lacriosnière, médecin-nutritionniste.


Source : JDF Santé

Démangeaisons dans l'oreille : pourquoi ça gratte ?

Ressentir des démangeaisons (ou un prurit) dans une ou les deux oreilles peut être désagréable. Pourtant, ce symptôme n’est pas toujours le signe d’une infection grave mais le plus souvent d’une simple irritation ou d’une maladie de peau. Pourquoi ça gratte dans l’oreille ? Comment soigner une oreille qui démange ?

 

Quelles sont les causes d’une oreille qui gratte ?

Otites et infections : les otites sont des infections de l’oreille, fréquentes chez les enfants et chez les personnes qui se baignent en piscine ou en mer. Aiguë ou chronique, l’otite est à l’origine de douleurs, d’une sensation d’oreille bouchée, de rougeurs et de démangeaisons. Dans le cas de l’otite du baigneur, l’infection est due à la présence persistante d’humidité dans le conduit auditif : l’eau crée un climat favorable au développement de bactéries ou de champignons microscopiques.

Pharyngite ou angine : certaines infections comme la pharyngite ou l’angine peuvent aussi provoquer une sensation de démangeaisons des oreilles, en plus de la fièvre et de la douleur dans la gorge.

Irritations : les irritations de l’oreille sont généralement bénignes, mais elles peuvent être à l’origine de démangeaisons à l’intérieur du conduit auditif et d’une sensation d’inconfort. Les causes des irritations de l’oreille sont diverses : fluctuations hormonales, sécheresse du conduit auditif, présence de savon ou de shampoing dans l’oreille, nettoyage excessif (en particulier avec un coton tige), port de prothèses auditives ou de bouchons d’oreille.

Eczéma ou psoriasis : comme les autres parties du corps, la peau de l’oreille est potentiellement soumise aux affections telles que l’eczéma ou le psoriasis. En plus des démangeaisons, celles-ci se traduisent par des éruptions cutanées. L’eczéma atopique ou eczéma du nourrisson est fréquent chez l’enfant et peut se manifester au niveau des oreilles.

► Allergies (au pollen, alimentaire, aux acariens) : les allergies saisonnières (allergie au pollen), les allergies alimentaires et les allergies aux acariens sont susceptibles de causer des démangeaisons à l’intérieur des oreilles.

Que signifie des oreilles qui grattent la nuit ?

Les oreilles qui grattent pendant la nuit peuvent faire penser à certaines allergies.

Quels sont les facteurs de risque ?

Les allergies connues et le port de prothèses auditives ou de bouchons d’oreille (en silicone, mousse ou cire) peuvent être un facteur de risque de démangeaisons. En cas de psoriasis ou d’eczéma sur une autre partie du corps, il faut aussi rechercher une atteinte des oreilles.

Quand consulter ?

On conseille de prendre rendez-vous chez le médecin traitant et/ou l’ORL si les démangeaisons de l’oreille ne s’améliorent pas avec le temps ou les soins à domicile.

Comment nettoyer ses oreilles ?

Se nettoyer les oreilles correctement ne veut pas dire se débarrasser complètement du cérumen qui est utile pour lubrifier le conduit auditif et le protéger des impuretés, mais uniquement du surplus. Il doit être retiré une fois par semaine seulement avec un mouchoir en papier et le petit doigt, par un mouvement de l’intérieur vers l’extérieur et en se limitant au pavillon de l’oreille et à l’entrée du conduit. Il est préférable de se passer de contons tige, de bougies, d’aspersions d’eau ou de solutions huileuses qui peuvent provoquer des irritations et/ou une macération au fond du conduit, a l’origine dans certains cas d’une infection. Le processus est le même chez l’enfant et l’adulte.

Comment soigner une oreille qui démange ?

En cas de démangeaisons persistantes dans les oreilles, il est recommandé de consulter un médecin pour bénéficier d’un traitement adapté à la cause, surtout si les symptômes s’accompagnent de fièvre et d’un écoulement. La prescription d’antibiotiques pourra s’avérer nécessaire si les démangeaisons sont dues à une infection de l’oreille. Pour traiter une irritation, il est possible d’utiliser des gouttes ou une solution à base d’huile, après avis de son médecin. Dans le cas d’une allergie, les démangeaisons dans les oreilles peuvent être soulagées au moyen d’antihistaminiques ou de corticoïdes. Une désensibilisation est également envisageable.

Comment éviter des démangeaisons dans l’oreille ?

  • Eviter de se gratter et de se nettoyer les oreilles avec un coton-tige au risque d’irriter davantage le conduit auditif.
  • Les personnes qui se baignent sont invitées à sécher soigneusement leurs oreilles après tout exposition à l’humidité, voire à les protéger systématiquement.
  • Faire preuve de vigilance avec les produits de toilette potentiellement irritants.


Source : JDF Santé