Panaris : comment le soigner, combien de temps ça dure ?

Panaris : comment le soigner, combien de temps ça dure ?

Le panaris au doigt est une infection due à un staphylocoque doré ou à un streptocoque. Dakin, Hexomédine, huiles essentielles, opération… Les traitements à faire.


Le panaris est une infection de la peau ou des tissus sous-cutanés, due à un staphylocoque doré ou un streptocoque (bactéries). Il survient fréquemment sur les doigts de la main, généralement sur le pourtour de l’ongle, après un traumatisme souvent minime (morsure, piqûre,  arrachage d’une peau autour de l’ongle, manipulation de la cuticule, ongle incarné…).

Comment soigner un panaris au doigt avec l’Héxomédine ?

Un panaris débutant peut être traité par Héxomédine, une solution antibactérienne et antiseptique locale. « Appliquez l’hexomedine transcutanée avec un coton, 3 fois par jour, durant 10 minutes et pendant 5 jours, recommande le Dr Nina Roos, dermatologue. Ce traitement n’est en revanche pas recommandé en cas de blessure ou érosion cutanée sur la zone, car l’antiseptique risque de creuser la plaie« .

Schéma d’un panaris au doigt © scio21 – stock.adobe.com

Comment soigner un panaris au doigt avec l’eau de Dakin ?

L’eau de Dakin est une lotion antiseptique locale à base de chlore, utilisé pour désinfecter les petites plaies. Il est indiqué pour soigner un panaris débutant. Il s’utilise de différentes façons :

► En lavage : imbiber une compresse stérile de Dakin et nettoyer le panaris deux fois par jour

► En bain : laisser tremper durant 10 min le doigt malade dans l’eau de Dakin diluée de moitié avec de l’eau tiède. 

Quelle que soit la méthode choisie, le traitement est à faire durant 5 jours. « Il est toutefois contre-indiqué en cas de plaie ou d’excoriations sur la zone à tremper dans le Dakin« , précise le Dr. Roos.

Faut-il envisager un traitement antibiotique pour soigner un panaris ?

L’antibiothérapie n’est pas systématique pour soigner un panaris et ce, quel que soit son stade. Chez les patients à risque accru de complications infectieuses (diabète, immunodépression par exemple liée à un traitement immunodépresseur) un traitement antibiotique par voie orale de 7 jours est à envisager :  la cloxacilline (Orbenine ou autre) est l’antibiotique de premier choix. 

Quand avoir recours à la chirurgie ?

Lorsque l’infection progresse et provoque une poche de pus autour de l’ongle, provoquant de fortes douleurs, un traitement chirurgical pourra être nécessaire. Il se réalise au bloc opératoire, sous anesthésie locorégionale et en ambulatoire. « Il consiste à retirer les tissus infectés, y compris l’ongle si besoin. Les prélèvements sont ensuite envoyés au laboratoire pour analyse : en général, le panaris est dû à un staphylocoque doré », explique le Dr. Roos. Par la suite, le chirurgien réalise un pansement au moyen de compresses et de bandages. La cicatrisation peut nécessiter entre 2 et 3 semaines. 

Comment soulager un panaris au doigt avec des huiles essentielles ?

Vous recherchez une solution naturelle pour traiter votre panaris débutant ? Certaines huiles essentielles possèdent des propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires. C’est notamment le cas de Tea-Tree. Diluez 3 gouttes de cette huile essentielle dans une cuillerée à café d’huile végétale, puis appliquez la préparation 4 fois par jour sur votre panaris jusqu’à amélioration. L’huile essentielle de Niaouli est également un puissant antiseptique. Déposez 4 gouttes de cette essence sur une compresse chaude. Appliquez-la sur votre panaris 5 fois par jour durant 10 minutes. 

Comme soigner un panaris chez le bébé ?

Les bains réalisés avec l’Eau de Dakin ou l’Héxomédine peuvent être réalisés sur bébé, à la condition que le panaris soit débutant. Demandez conseils à son pédiatre ou au pharmacien. « Si au bout de deux jours de ce traitement, le panaris n’a pas régressé, prenez rendez-vous avec son médecin traitant« , recommande la dermatologue. 

Quel traitement chez la femme enceinte ?

Si le panaris n’en est qu’à son début, un traitement à base d’antiseptiques locaux suffira pour le traiter. Un rendez-vous médical n’est donc pas nécessaire dès le début, sauf si vous avez du diabète. Si l’infection progresse, un traitement à base d’antibiotiques pourra être nécessaire. Là encore, un rendez vous médical s’impose car certains médicaments vous sont interdits enceinte.

Quel est le temps de guérison d’un panaris au doigt ?

En moyenne, un panaris peut durer entre 5 et 10 jours selon la rapidité de la prise en charge et le stade de la maladie. C’est pourquoi il est recommandé de ne pas laisser trainer l’infection.

Merci au Dr. Nina Roos, dermatologue à Paris.


Source : JDF Santé

Ce comportement est typique d'une personne qui a peur d'être rejetée, il faut la rassurer

Ce comportement est typique d'une personne qui a peur d'être rejetée, il faut la rassurer

La peur du rejet naît le plus souvent durant l’enfance.


La peur du rejet est la crainte très forte d’être exclue par les autres. Cette peur peut se projeter sur tout l’entourage : proches, amis, collègues… Elle est bien souvent irrationnelle, car il n’y a pas de raison objective qui justifierait ce rejet. On en parle aussi aujourd’hui comme la « blessure de rejet » qui découle d’expériences passées. « Je dirai que la blessure du rejet et la peur du rejet sont deux synonymes, sauf que la première est devenue un peu plus marketing », nous explique Emma Pisarz, psychologue. Vivre avec la peur du rejet est un poids au quotidien.

La peur du rejet naît le plus souvent durant l’enfance. Elle peut survenir très tôt, si le lien avec les parents n’est pas bien établi. « Cela peut se produire aussi plus tard, si on est harcelé à l’école par exemple, ou plus tard au travail. Plus tôt on a été confronté à une exclusion sociale marquante, plus cette peur va se développer », poursuit la psychologue. Cette expérience va ensuite créer des mécanismes de défense ayant des conséquences sur la façon de se reconnaitre soi et sur le rapport que l’on entretient avec les autres. Autrement dit, le rejet va se réactiver tout au long de la vie. « Ce sont les personnes les moins entourées, ayant souvent une faible estime d’elles-mêmes et peu de confiance en elles qui vont être plus enclines à développer cette peur » observe Emma Pisarz. 

Selon elle, plusieurs comportements montrent une peur du rejet comme :

  1.  une difficulté à intégrer un cercle de personnes, à aller vers les autres
  2.  des comportements évitants (s’isoler pour éviter de s’exposer aux autres, refuser de s’attacher à quelqu’un en instaurant une distance), fuir.
  3.  une timidité
  4.  une faible estime de soi : cela implique un décalage entre ce que l’on pense de soi et la réalité et d’imaginer que les autres pensent la même chose à notre égard.
  5.  le fait de se sur-adapter et de ne pas exprimer ses besoins. On appelle ce phénomène le « masque social ».

« La peur du rejet peut empêcher de se lancer dans certains projets, empêcher d’aller vers les autres, d’approfondir des amitiés ou des relations amoureuses » déplore notre experte. Heureusement, il est possible de lutter contre cette peur pour retrouver un apaisement. Comme la peur du rejet fait écho à des traumatismes, « il s’agit de travailler sur ces derniers et de prendre conscience que cette peur du rejet ne nous définit pas. C’est une peur comme une autre », rassure Emma Pisarz. Si vous ne savez pas comment vous comporter face à une personne qui a peur du rejet, sachez qu’il faut énormément la rassurer et l’amener à prendre confiance dans la relation.


Source : JDF Santé

Rappel de médicaments anticholestérol : ils peuvent faire chuter la glycémie

Rappel de médicaments anticholestérol : ils peuvent faire chuter la glycémie

Les personnes qui ont le médicament chez eux doivent le rapporter en pharmacie.


Un lots de médicaments anticholestérol est rappelé par l’Agence du médicament (ANSM) le 21 novembre. « Les patients ayant chez eux un flacon de ce lot sont invités à le rapporter à la pharmacie pour qu’il soit remplacé. Le risque est une hypoglycémie » informe l’autorité dans son communiqué. Le problème vient d’une erreur de conditionnement et concerne le médicament Atorvastatine. « Elle n’a été rapportée, à ce jour, que pour un seul flacon d’atorvastatine 10 mg Arrow génériques (30 comprimés vrac) et ne concerne pas les boîtes d’atorvastatine en plaquette sous blister » poursuit l’ANSM qui rassure sur le fait qu’ « aucun cas de pharmacovigilance en lien avec le défaut qualité n’a été rapporté au laboratoire à ce jour ».

Un comprimé de Gliclazide 30 mg, médicament hypoglycémiant indiqué dans le traitement du diabète de type 2, a été découvert dans un flacon de comprimés d’atorvastatine, médicament hypolipémiant prescrit pour réguler les taux de cholestérol et de triglycérides. La forme et la gravure des comprimés sont cependant différentes :

  • Atorvastatine 10 mg comprimé blanc ovale de 9.70 mm X 5.10 mm, gravure AS d’un côté et 10 de l’autre
  • Gliclazide 30 mg comprimé blanc oblong de 10 X 4,5 mm biconvexe, gravure G30 d’un côté seulement.

Le laboratoire qui produit le médicament a décidé de rappeler le lot en questions par précautions. Ce lot porte le numéro JBM2300810F, il a été distribué à partir du 5 février 2024 en pharmacie et à l’hôpital et sa date d’expiration est 07/2025. Si la référence JBM2300810F est inscrite sur votre médicament, ne l’arrêtez pas sans avis médical mais rapportez-le en pharmacie. Votre pharmacien vérifiera votre flacon et vous délivrera si nécessaire une nouvelle boîte d’un lot conforme.

Si une autre référence que JBM2300810F est inscrite, vous n’êtes pas concerné par le rappel. Si après avoir pris votre traitement habituel Atorvastatine 10 mg vous ressentez des symptômes évocateurs d’une hypoglycémie tels que sueurs, pâleur, sensation de faim anormale, nausées, tremblements, vertiges, maux de tête, étourdissements, contactez votre médecin. Pour toute demande d’ordre médical ou pharmaceutique, l’Agence du médicament a mis en ligne un service d’information médicale au 04 72 71 63 97.


Source : JDF Santé

Rappel de médicaments anticholestérol : ils peuvent faire chuter la glycémie

Rappel de médicaments anticholestérol : ils peuvent faire chuter la glycémie

Les personnes qui ont le médicament chez eux doivent le rapporter en pharmacie.


Un lots de médicaments anticholestérol est rappelé par l’Agence du médicament (ANSM) le 21 novembre. « Les patients ayant chez eux un flacon de ce lot sont invités à le rapporter à la pharmacie pour qu’il soit remplacé. Le risque est une hypoglycémie » informe l’autorité dans son communiqué. Le problème vient d’une erreur de conditionnement et concerne le médicament Atorvastatine. « Elle n’a été rapportée, à ce jour, que pour un seul flacon d’atorvastatine 10 mg Arrow génériques (30 comprimés vrac) et ne concerne pas les boîtes d’atorvastatine en plaquette sous blister » poursuit l’ANSM qui rassure sur le fait qu’ « aucun cas de pharmacovigilance en lien avec le défaut qualité n’a été rapporté au laboratoire à ce jour ».

Un comprimé de Gliclazide 30 mg, médicament hypoglycémiant indiqué dans le traitement du diabète de type 2, a été découvert dans un flacon de comprimés d’atorvastatine, médicament hypolipémiant prescrit pour réguler les taux de cholestérol et de triglycérides. La forme et la gravure des comprimés sont cependant différentes :

  • Atorvastatine 10 mg comprimé blanc ovale de 9.70 mm X 5.10 mm, gravure AS d’un côté et 10 de l’autre
  • Gliclazide 30 mg comprimé blanc oblong de 10 X 4,5 mm biconvexe, gravure G30 d’un côté seulement.

Le laboratoire qui produit le médicament a décidé de rappeler le lot en questions par précautions. Ce lot porte le numéro JBM2300810F, il a été distribué à partir du 5 février 2024 en pharmacie et à l’hôpital et sa date d’expiration est 07/2025. Si la référence JBM2300810F est inscrite sur votre médicament, ne l’arrêtez pas sans avis médical mais rapportez-le en pharmacie. Votre pharmacien vérifiera votre flacon et vous délivrera si nécessaire une nouvelle boîte d’un lot conforme.

Si une autre référence que JBM2300810F est inscrite, vous n’êtes pas concerné par le rappel. Si après avoir pris votre traitement habituel Atorvastatine 10 mg vous ressentez des symptômes évocateurs d’une hypoglycémie tels que sueurs, pâleur, sensation de faim anormale, nausées, tremblements, vertiges, maux de tête, étourdissements, contactez votre médecin. Pour toute demande d’ordre médical ou pharmaceutique, l’Agence du médicament a mis en ligne un service d’information médicale au 04 72 71 63 97.


Source : JDF Santé

Pourquoi je grossis ? 8 raisons auxquelles on ne pense pas

Pourquoi je grossis ? 8 raisons auxquelles on ne pense pas

Prise de poids inexpliquée ? Ce que vous pensez être de bonnes habitudes alimentaires ne le sont pas forcément.


Vous avez l’impression de faire attention à ce que vous mangez et pourtant, vous grossissez ? Outre des raisons médicales, ce sont essentiellement les mauvaises habitudes alimentaires et le manque d’activité physique qui entraînent une prise de poids. Pour rappel, une femme a besoin de 1 800 à 2 200 calories par jour (un petit-déjeuner à environ 650 calories, un déjeuner à 900 calories et un dîner à 450 calories). Tour des causes d’une prise de poids inexpliquée avec Caroline Seguin, nutritionniste-diététicienne.

 Parce que vous grignotez entre les repas ?

La principale cause d’une prise de poids outre une raison médicale est le grignotage. « On appelle grignotage toute consommation d’aliments en dehors des repas. Il faut distinguer le grignotage d’une collation. Le grignotage n’est pas lié à une sensation de faim et répond généralement à une envie de manger, à un besoin de réconfort ou à une gourmandise. S’ils sont équilibrés et nutritionnellement bien construits, les trois repas de la journée sont normalement suffisants pour tenir toute la journée sans encas » explique d’emblée la nutritionniste. Comme le grignotage survient en plus des repas, il supplémente la charge énergétique de la journée et favorise la prise de poids. L’apport énergétique de la collation ne doit pas s’additionner à l’apport énergétique du déjeuner. Autrement dit, si on prévoit de faire une collation à 100 calories, le déjeuner doit comporter 100 calories de moins que d’ordinaire.

Parce que vous mangez trop le soir ?

Beaucoup de personnes se contentent de deux repas par jour et sautent le petit-déjeuner. Ils mangent sur le pouce le midi et font un gros dîner puisqu’ils sont affamés lorsqu’ils rentrent chez eux. Le fait de manger un repas trop copieux le soir est une mauvaise idée car le corps, qui reste inactif la nuit, a tendance à transformer ce que l’on mange en graisse et à la stocker. « Normalement, on devrait répartir ses calories de cette façon : un petit-déjeuner entre 500 et 700 calories, un déjeuner à 1 000 calories et un dîner à 400/500 calories« , détaille notre nutritionniste. Comme dit le célèbre adage, l’idéal est de « petit-déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince et dîner comme un pauvre ». Le petit-déjeuner doit être copieux en revanche, le dîner doit être léger car l’organisme a peu besoin d’énergie pendant la nuit. 

Parce que vous sautez des repas ?

« Au bout de 8 heures de jeun, va se mettre en place un mécanisme réflexe au niveau du cerveau qui induit l’organisme à stocker afin de prévenir une éventuelle carence. C’est le corps qui va, lui-même, fabriquer des réserves. Donc si on saute un repas, le corps va avoir tendance à davantage stocker le repas d’après. Et le fait de stocker va favoriser la prise de poids, d’où l’importance de respecter les trois repas par jour« , insiste Caroline Seguin. Il vaut mieux dîner léger que de sauter ce repas. « Le soir, privilégiez les soupes, les salades ou les bruschettas qui permettent de combiner plusieurs ingrédients sur des volumes réduits« , conseille la spécialiste.

Parce que vous mangez des produits allégés ?

Les produits édulcorés ou allégés donnent « bonne conscience », trompent le cerveau et l’habitue au goût sucré. Les sodas « light » ou « zéro » ne contiennent certes pas de calories, mais activent la zone du cerveau impliquée dans l’envie de sucre et la sensation de faim. Résultat : plus on boit sucré (édulcorant ou glucose), plus on a faim, plus on a envie de manger et plus on augmente notre appétence pour les produits sucrés. « De plus, lorsqu’on s’oriente vers des achats de ce type, on se dit « puisque j’ai mangé un yaourt 0%, j’ai le droit de m’octroyer un carré de chocolat en plus ». In fine, si on additionne les calories du yaourt allégé et du chocolat, on s’aperçoit qu’elles sont supérieures à celle d’un yaourt classique. Certaines études ont d’ailleurs montré que les personnes qui consomment des produits édulcorés pouvaient prendre en moyenne 40% de poids en plus par rapport aux personnes qui n’en mangent pas« , indique Caroline Seguin. 

Parce que vous restez trop assise ?

Les dépenses énergétiques proviennent du métabolisme de base (il s’agit de la quantité de calories qu’un individu brûle par jour pour vivre, faire battre son cœur, respirer, digérer…), des dépenses physiques et musculaires (il s’agit de la quantité de calories qu’un individu brûle par jour lorsqu’il fait un effort, il marche, il se lève, il fait du sport…) et des dépenses cérébrales (il s’agit de la quantité de calories qu’un individu brûle par jour lorsqu’il réfléchit et fait une activité intellectuelle). « On a aucune influence sur le métabolisme de base et sur les dépenses cérébrales. En revanche, on peut contrôler les dépenses physiques en bougeant plus et en pratiquant une activité physique » prévient la nutritionniste. Il est recommandé de pratiquer au moins 1h30 d’activité d’endurance modérée (marche, loisirs, vélo) ou au moins 1h15 minutes d’activité d’endurance soutenue (footing, salle de sport, tennis, natation…) par semaine à l’âge adulte.

Parce que vous avez un trouble métabolique ?

Certaines maladies peuvent impacter le poids, comme les dysfonctionnements de la thyroïde (hypothyroïdie), le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou encore « le syndrome de Cushing, une maladie génétique assez rare qui se caractérise par une trop grande sécrétion des glandes surrénales de cortisol« , explique la nutritionniste, avec de la graisse localisée au niveau du buste, du cou et du visage.

Parce que vous prenez des médicaments qui font grossir ?

Les antidépresseurs, les anxiolytiques, certains neuroleptiques, corticoïdes et bêtabloquants peuvent augmenter la sensation de faim ou entraîner une prise de poids. Si vous suivez l’un de ces traitements, parlez-en au médecin prescripteur pour qu’il adapte la posologie ou envisage un autre traitement.

Parce que vous buvez trop d’eau ?

C’est plutôt rare, mais le fait de boire trop d’eau (entre 3 à 5 L d’eau par jour) peut favoriser une prise de poids légère, de 3 à 4 kg en moyenne. « C’est un comportement plus visible chez la femme, qui pense que pour maigrir il faut boire beaucoup. Si elle boit en trop grande quantité, son corps est trop chargé en eau. Et quand le corps absorbe plus d’eau que ce qu’il peut éliminer, il a tendance à la retenir et peut se mettre à gonfler. Cela peut notamment se manifester par la formation d’œdèmes au niveau des mains ou des pieds« , décrit la spécialiste.

Ces symptômes, évocateurs d’une rétention d’eau, disparaissent généralement d’eux même, mais s’ils persistent, il est préférable de consulter un médecin. Pour maintenir l’équilibre rénal et pour que les reins puissent correctement éliminer toute l’eau consommée, il est conseillé de boire environ 1.5 L (soit 8 verres de 200 ml) d’eau par jour. 

Merci à Caroline Seguin, nutritionniste-diététicienne. 


Source : JDF Santé

Peut-on vraiment "attraper froid" ? Par les pieds ? Un mythe ?

Peut-on vraiment "attraper froid" ? Par les pieds ? Un mythe ?

Cette expression, proche de la légende urbaine, n’est ni tout à fait fausse ni tout à fait vraie.


Fièvre, courbatures, toux, nez qui coule, frissons, mal à la gorge en hiver… Si l’expression « attraper froid » signifie « tomber malade », les origines de cette locution verbale, souvent utilisée par les parents pour convaincre leurs enfants de se couvrir avant d’aller dehors, sont inconnues. Il s’agit d’une croyance populaire si forte qu’elle serait utilisée dans plusieurs langues comme l’anglais (« get a cold ») ou l’espagnol (« coger frio »).

Techniquement, il est impossible d’attraper froid. Et se couvrir davantage en hiver aurait peu de conséquences sur le fait de tomber malade ou non. Ce qui nous rend malade, ce sont les virus qui circulent à cette saison : ceux de la grippe, de la gastro, de l’angine ou encore de la bronchiolite. « Le froid irrite le nez et les bronches et paralyse les cils en première ligne de défense » explique le Dr Judith Loeb Mansour, médecin généraliste. Ce que l’étude publiée en 2022 dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology confirme. Les cellules du nez libèrent des vésicules extracellulaires (VE) pour contrer les virus. La chute des températures pourrait diminuer le pouvoir protecteur de ces VE, laissant passer les microbes par le nez, première porte d’entrée des virus.

Autre facteur important : notre mode de vie. « En hiver, nous restons et nous nous regroupons au chaud, dans des espaces peu ou pas aérés et où les microbes peuvent s’accumuler. De plus, notre moral et notre corps souffrent de l’absence de soleil (ce qui peut jouer sur l’immunité, ndlr). » Et le médecin d’ajouter : « On tombe aussi davantage malade lorsqu’on n’a pas une bonne hygiène de vie. Avoir une bonne alimentation, une activité sportive, ne pas fumer et ne pas boire est donc conseillé. » Le manque de vitamine D pourrait également avoir un impact sur notre capacité à nous protéger des infections.

Il estrhume ou une grippe par les pieds puisque les virus passent principalement par le nez et la bouche. Marcher pieds nus n’a donc aucun impact sur le fait de tomber malade. En revanche, le refroidissement des pieds qui se propage ensuite à l’organisme n’arrange rien quand un virus nous contamine !

Le traitement doit être adapté à la pathologie. Judith Loeb Mansour rappelle qu’il ne faut pas prendre d’antibiotiques sans prescription et conseille, pour commencer d’avoir une bonne hydratation, de manger des fruits et légumes, de faire des lavages de nez, de prendre pastilles en cas de maux de gorge, du sirop pour la toux et de se reposer. « Il ne faut pas hésiter à consulter si la situation s’aggrave, que la symptomatologie est inquiétante ou qu’il y a un doute. »

Merci au Dr Judith Loeb Mansour, médecin généraliste et auteure de « Aventures et mésaventures d’une médecin de campagne, une vie de rêves ».


Source : JDF Santé