Le secret d'un herboriste pour une tisane sommeil efficace -vous dormirez d'une traite

Le secret d'un herboriste pour une tisane sommeil efficace -vous dormirez d'une traite

Même les amateurs ne le savent pas.


Des difficultés à trouver le sommeil en ce moment ou à faire une nuit complète ? Rien de mieux qu’une délicieuse tisane à base de plantes réputées pour favoriser l’endormissement. Parmi elles, la valériane, la passiflore, la camomille, la verveine, la lavande ou encore l’aubépine. Quand on choisit sa tisane sommeil, il est important d’aimer son parfum et son goût en bouche mais aussi de savoir la préparer correctement.

Souvent, on va au plus simple en achetant les plantes sous forme de sachets vendus en supermarchés mais le plus efficace -car gage de qualité- est d’acheter ses plantes en vrac et de réaliser soi-même sa boisson. Les amateurs de phytothérapie aiment aller acheter leurs plantes dans les magasins bio, les enseignes spécialisées dans la vente de thé et tisanes ou encore les herboristeries pour se concocter eux-mêmes leurs préparations.

Les herboristeries reviennent d’ailleurs à la mode comme l’ont fait remarquer nos confrères de France 3, partis à la rencontre des gérants des herboristeries Notre Dame et Herborus dans les villes de Boulogne-sur-Mer et à Calais. « Depuis toujours, je m’interroge sur le contenu des sachets de thé et d’infusion. On ne sait pas très bien d’où viennent les plantes, c’est un peu flou. Nous, on propose des produits de qualité avec une vraie transparence » raconte Camille, ancienne formatrice pharmaceutique, de chez Herborus. Outre l’amour des plantes et la satisfaction de préparer sa tisane, il y a aussi la façon de la boire qui compte…

Comme le partage Pierre, co-créateur d’Herborus : « Quand on se fait une infusion médicinale, il ne faut pas hésiter à la laisser en bouche avant de l’avaler, cela va permettre aux vertus de la plante de faire effet bien plus longtemps. » Ce secret d’herboriste est à garder en tête au moment de boire votre tisane sommeil pour augmenter vos chances de bien dormir. C’est la même chose si vous prenez une tisane pour mieux digérer, pour vous détendre ou encore pour soigner un rhume. Quel que soit le mode de prise d’une infusion, il faut toujours respecter la posologie. Les plantes ne sont pas des remèdes anodins. En cas de doute, demander conseil à un pharmacien ou à un spécialiste en phytothérapie.


Source : JDF Santé

La meilleure chose à dire à quelqu'un qui a perdu un proche

La meilleure chose à dire à quelqu'un qui a perdu un proche

Il y a des mots qui font du bien alors que d’autres sont à éviter.


Déroutante et bouleversante, la mort nous laisse parfois sans voix ou sur le chemin de la sidération. La société ne nous éduque pas face à la mort et parfois, nous ne savons pas comment réagir. L’injonction à consoler quelqu’un qui a perdu un proche peut se révéler paralysante. Les mots sont difficiles à trouver ou maladroits. « Savoir quoi dire est difficile, puisque les mots idéaux n’existent pas, rassure Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne. D’ailleurs, il vaut mieux parfois se taire que de dire des phrases inadaptées à la situation. » Certaines phrases maladroites, même sous couvert de bienveillance, sont à éviter comme : « Au moins, il ne souffre plus » ; « Courage, tu vas tenir le choc » ; « Ça va aller, ne t’inquiètes pas » ; « Il est mieux où il est » ; « Le temps guérit les blessures ». 

Rester muet n’est pas non plus la meilleure solution pour réconforter la personne endeuillée. Alors, comment consoler l’inconsolable ? À cette question, la réponse de la psychologue est très claire : « Se taire ne veut pas dire être inactif. Vous pouvez a minima agir, en offrant votre présence et une écoute bienveillante à la personne endeuillée. » Plutôt que de parler, son conseil numéro 1 est d’offrir un espace sécurisant à l’autre afin qu’il expose ses émotions sans aucun jugement. Une présence silencieuse vaut parfois mieux que des phrases peu réconfortantes.

Vous pouvez tout aussi bien dire des phrases banales, mais qui font du bien, qui offrent de la légèreté. Voici quelques mots réconfortants à dire à une personne qui vient de perdre un proche pour lui montrer votre soutien, votre empathie et votre sollicitude : « Je suis là pour toi » ; « Sortons nous promener » ; « Je pense à toi » ; « Si tu as besoin de moi, sollicite-moi » ; « C’est difficile » ; « Tu peux exprimer ton chagrin et ta douleur » ; « Appelle-moi si tu veux parler, je t’écouterai ».

Reconnaître le vide laissé par le proche en lui donnant de notre présence ou en octroyant du temps à l’autre est salutaire. Évoquer ensemble des souvenirs joyeux du défunt lors de son vivant aide aussi au travail de deuil. « Vous pouvez raconter des anecdotes, partager vos souvenirs de la personne décédée afin de lui rendre hommage et de célébrer sa vie plutôt que de pleurer sa mort. » Le deuil nécessite plusieurs étapes et chacun le vit comme il peut. « Certains ont besoin de solitude, d’autres ont besoin de compagnie. Il faut respecter la temporalité psychique de chacun, ne rien presser » conseille la psychologue.

Enfin, le réconfort passe beaucoup par des actes. « Faire une course pour la personne endeuillée, lui préparer un plat maison, l’aider dans une tâche administrative sont autant de petites actions qui réconfortent l’autre dans les moments douloureux qu’il traverse. » conclut Amélie Boukhobza.

Merci à Madame Amélie Boukhobza, psychologue clinicienne.


Source : JDF Santé

Panaris : comment le soigner, combien de temps ça dure ?

Panaris : comment le soigner, combien de temps ça dure ?

Le panaris au doigt est une infection due à un staphylocoque doré ou à un streptocoque. Dakin, Hexomédine, huiles essentielles, opération… Les traitements à faire.


Le panaris est une infection de la peau ou des tissus sous-cutanés, due à un staphylocoque doré ou un streptocoque (bactéries). Il survient fréquemment sur les doigts de la main, généralement sur le pourtour de l’ongle, après un traumatisme souvent minime (morsure, piqûre,  arrachage d’une peau autour de l’ongle, manipulation de la cuticule, ongle incarné…).

Comment soigner un panaris au doigt avec l’Héxomédine ?

Un panaris débutant peut être traité par Héxomédine, une solution antibactérienne et antiseptique locale. « Appliquez l’hexomedine transcutanée avec un coton, 3 fois par jour, durant 10 minutes et pendant 5 jours, recommande le Dr Nina Roos, dermatologue. Ce traitement n’est en revanche pas recommandé en cas de blessure ou érosion cutanée sur la zone, car l’antiseptique risque de creuser la plaie« .

Schéma d’un panaris au doigt © scio21 – stock.adobe.com

Comment soigner un panaris au doigt avec l’eau de Dakin ?

L’eau de Dakin est une lotion antiseptique locale à base de chlore, utilisé pour désinfecter les petites plaies. Il est indiqué pour soigner un panaris débutant. Il s’utilise de différentes façons :

► En lavage : imbiber une compresse stérile de Dakin et nettoyer le panaris deux fois par jour

► En bain : laisser tremper durant 10 min le doigt malade dans l’eau de Dakin diluée de moitié avec de l’eau tiède. 

Quelle que soit la méthode choisie, le traitement est à faire durant 5 jours. « Il est toutefois contre-indiqué en cas de plaie ou d’excoriations sur la zone à tremper dans le Dakin« , précise le Dr. Roos.

Faut-il envisager un traitement antibiotique pour soigner un panaris ?

L’antibiothérapie n’est pas systématique pour soigner un panaris et ce, quel que soit son stade. Chez les patients à risque accru de complications infectieuses (diabète, immunodépression par exemple liée à un traitement immunodépresseur) un traitement antibiotique par voie orale de 7 jours est à envisager :  la cloxacilline (Orbenine ou autre) est l’antibiotique de premier choix. 

Quand avoir recours à la chirurgie ?

Lorsque l’infection progresse et provoque une poche de pus autour de l’ongle, provoquant de fortes douleurs, un traitement chirurgical pourra être nécessaire. Il se réalise au bloc opératoire, sous anesthésie locorégionale et en ambulatoire. « Il consiste à retirer les tissus infectés, y compris l’ongle si besoin. Les prélèvements sont ensuite envoyés au laboratoire pour analyse : en général, le panaris est dû à un staphylocoque doré », explique le Dr. Roos. Par la suite, le chirurgien réalise un pansement au moyen de compresses et de bandages. La cicatrisation peut nécessiter entre 2 et 3 semaines. 

Comment soulager un panaris au doigt avec des huiles essentielles ?

Vous recherchez une solution naturelle pour traiter votre panaris débutant ? Certaines huiles essentielles possèdent des propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires. C’est notamment le cas de Tea-Tree. Diluez 3 gouttes de cette huile essentielle dans une cuillerée à café d’huile végétale, puis appliquez la préparation 4 fois par jour sur votre panaris jusqu’à amélioration. L’huile essentielle de Niaouli est également un puissant antiseptique. Déposez 4 gouttes de cette essence sur une compresse chaude. Appliquez-la sur votre panaris 5 fois par jour durant 10 minutes. 

Comme soigner un panaris chez le bébé ?

Les bains réalisés avec l’Eau de Dakin ou l’Héxomédine peuvent être réalisés sur bébé, à la condition que le panaris soit débutant. Demandez conseils à son pédiatre ou au pharmacien. « Si au bout de deux jours de ce traitement, le panaris n’a pas régressé, prenez rendez-vous avec son médecin traitant« , recommande la dermatologue. 

Quel traitement chez la femme enceinte ?

Si le panaris n’en est qu’à son début, un traitement à base d’antiseptiques locaux suffira pour le traiter. Un rendez-vous médical n’est donc pas nécessaire dès le début, sauf si vous avez du diabète. Si l’infection progresse, un traitement à base d’antibiotiques pourra être nécessaire. Là encore, un rendez vous médical s’impose car certains médicaments vous sont interdits enceinte.

Quel est le temps de guérison d’un panaris au doigt ?

En moyenne, un panaris peut durer entre 5 et 10 jours selon la rapidité de la prise en charge et le stade de la maladie. C’est pourquoi il est recommandé de ne pas laisser trainer l’infection.

Merci au Dr. Nina Roos, dermatologue à Paris.


Source : JDF Santé

Ce comportement est typique d'une personne qui a peur d'être rejetée, il faut la rassurer

Ce comportement est typique d'une personne qui a peur d'être rejetée, il faut la rassurer

La peur du rejet naît le plus souvent durant l’enfance.


La peur du rejet est la crainte très forte d’être exclue par les autres. Cette peur peut se projeter sur tout l’entourage : proches, amis, collègues… Elle est bien souvent irrationnelle, car il n’y a pas de raison objective qui justifierait ce rejet. On en parle aussi aujourd’hui comme la « blessure de rejet » qui découle d’expériences passées. « Je dirai que la blessure du rejet et la peur du rejet sont deux synonymes, sauf que la première est devenue un peu plus marketing », nous explique Emma Pisarz, psychologue. Vivre avec la peur du rejet est un poids au quotidien.

La peur du rejet naît le plus souvent durant l’enfance. Elle peut survenir très tôt, si le lien avec les parents n’est pas bien établi. « Cela peut se produire aussi plus tard, si on est harcelé à l’école par exemple, ou plus tard au travail. Plus tôt on a été confronté à une exclusion sociale marquante, plus cette peur va se développer », poursuit la psychologue. Cette expérience va ensuite créer des mécanismes de défense ayant des conséquences sur la façon de se reconnaitre soi et sur le rapport que l’on entretient avec les autres. Autrement dit, le rejet va se réactiver tout au long de la vie. « Ce sont les personnes les moins entourées, ayant souvent une faible estime d’elles-mêmes et peu de confiance en elles qui vont être plus enclines à développer cette peur » observe Emma Pisarz. 

Selon elle, plusieurs comportements montrent une peur du rejet comme :

  1.  une difficulté à intégrer un cercle de personnes, à aller vers les autres
  2.  des comportements évitants (s’isoler pour éviter de s’exposer aux autres, refuser de s’attacher à quelqu’un en instaurant une distance), fuir.
  3.  une timidité
  4.  une faible estime de soi : cela implique un décalage entre ce que l’on pense de soi et la réalité et d’imaginer que les autres pensent la même chose à notre égard.
  5.  le fait de se sur-adapter et de ne pas exprimer ses besoins. On appelle ce phénomène le « masque social ».

« La peur du rejet peut empêcher de se lancer dans certains projets, empêcher d’aller vers les autres, d’approfondir des amitiés ou des relations amoureuses » déplore notre experte. Heureusement, il est possible de lutter contre cette peur pour retrouver un apaisement. Comme la peur du rejet fait écho à des traumatismes, « il s’agit de travailler sur ces derniers et de prendre conscience que cette peur du rejet ne nous définit pas. C’est une peur comme une autre », rassure Emma Pisarz. Si vous ne savez pas comment vous comporter face à une personne qui a peur du rejet, sachez qu’il faut énormément la rassurer et l’amener à prendre confiance dans la relation.


Source : JDF Santé

Rappel de médicaments anticholestérol : ils peuvent faire chuter la glycémie

Rappel de médicaments anticholestérol : ils peuvent faire chuter la glycémie

Les personnes qui ont le médicament chez eux doivent le rapporter en pharmacie.


Un lots de médicaments anticholestérol est rappelé par l’Agence du médicament (ANSM) le 21 novembre. « Les patients ayant chez eux un flacon de ce lot sont invités à le rapporter à la pharmacie pour qu’il soit remplacé. Le risque est une hypoglycémie » informe l’autorité dans son communiqué. Le problème vient d’une erreur de conditionnement et concerne le médicament Atorvastatine. « Elle n’a été rapportée, à ce jour, que pour un seul flacon d’atorvastatine 10 mg Arrow génériques (30 comprimés vrac) et ne concerne pas les boîtes d’atorvastatine en plaquette sous blister » poursuit l’ANSM qui rassure sur le fait qu’ « aucun cas de pharmacovigilance en lien avec le défaut qualité n’a été rapporté au laboratoire à ce jour ».

Un comprimé de Gliclazide 30 mg, médicament hypoglycémiant indiqué dans le traitement du diabète de type 2, a été découvert dans un flacon de comprimés d’atorvastatine, médicament hypolipémiant prescrit pour réguler les taux de cholestérol et de triglycérides. La forme et la gravure des comprimés sont cependant différentes :

  • Atorvastatine 10 mg comprimé blanc ovale de 9.70 mm X 5.10 mm, gravure AS d’un côté et 10 de l’autre
  • Gliclazide 30 mg comprimé blanc oblong de 10 X 4,5 mm biconvexe, gravure G30 d’un côté seulement.

Le laboratoire qui produit le médicament a décidé de rappeler le lot en questions par précautions. Ce lot porte le numéro JBM2300810F, il a été distribué à partir du 5 février 2024 en pharmacie et à l’hôpital et sa date d’expiration est 07/2025. Si la référence JBM2300810F est inscrite sur votre médicament, ne l’arrêtez pas sans avis médical mais rapportez-le en pharmacie. Votre pharmacien vérifiera votre flacon et vous délivrera si nécessaire une nouvelle boîte d’un lot conforme.

Si une autre référence que JBM2300810F est inscrite, vous n’êtes pas concerné par le rappel. Si après avoir pris votre traitement habituel Atorvastatine 10 mg vous ressentez des symptômes évocateurs d’une hypoglycémie tels que sueurs, pâleur, sensation de faim anormale, nausées, tremblements, vertiges, maux de tête, étourdissements, contactez votre médecin. Pour toute demande d’ordre médical ou pharmaceutique, l’Agence du médicament a mis en ligne un service d’information médicale au 04 72 71 63 97.


Source : JDF Santé

Rappel de médicaments anticholestérol : ils peuvent faire chuter la glycémie

Rappel de médicaments anticholestérol : ils peuvent faire chuter la glycémie

Les personnes qui ont le médicament chez eux doivent le rapporter en pharmacie.


Un lots de médicaments anticholestérol est rappelé par l’Agence du médicament (ANSM) le 21 novembre. « Les patients ayant chez eux un flacon de ce lot sont invités à le rapporter à la pharmacie pour qu’il soit remplacé. Le risque est une hypoglycémie » informe l’autorité dans son communiqué. Le problème vient d’une erreur de conditionnement et concerne le médicament Atorvastatine. « Elle n’a été rapportée, à ce jour, que pour un seul flacon d’atorvastatine 10 mg Arrow génériques (30 comprimés vrac) et ne concerne pas les boîtes d’atorvastatine en plaquette sous blister » poursuit l’ANSM qui rassure sur le fait qu’ « aucun cas de pharmacovigilance en lien avec le défaut qualité n’a été rapporté au laboratoire à ce jour ».

Un comprimé de Gliclazide 30 mg, médicament hypoglycémiant indiqué dans le traitement du diabète de type 2, a été découvert dans un flacon de comprimés d’atorvastatine, médicament hypolipémiant prescrit pour réguler les taux de cholestérol et de triglycérides. La forme et la gravure des comprimés sont cependant différentes :

  • Atorvastatine 10 mg comprimé blanc ovale de 9.70 mm X 5.10 mm, gravure AS d’un côté et 10 de l’autre
  • Gliclazide 30 mg comprimé blanc oblong de 10 X 4,5 mm biconvexe, gravure G30 d’un côté seulement.

Le laboratoire qui produit le médicament a décidé de rappeler le lot en questions par précautions. Ce lot porte le numéro JBM2300810F, il a été distribué à partir du 5 février 2024 en pharmacie et à l’hôpital et sa date d’expiration est 07/2025. Si la référence JBM2300810F est inscrite sur votre médicament, ne l’arrêtez pas sans avis médical mais rapportez-le en pharmacie. Votre pharmacien vérifiera votre flacon et vous délivrera si nécessaire une nouvelle boîte d’un lot conforme.

Si une autre référence que JBM2300810F est inscrite, vous n’êtes pas concerné par le rappel. Si après avoir pris votre traitement habituel Atorvastatine 10 mg vous ressentez des symptômes évocateurs d’une hypoglycémie tels que sueurs, pâleur, sensation de faim anormale, nausées, tremblements, vertiges, maux de tête, étourdissements, contactez votre médecin. Pour toute demande d’ordre médical ou pharmaceutique, l’Agence du médicament a mis en ligne un service d’information médicale au 04 72 71 63 97.


Source : JDF Santé