Cet examen médical sera obligatoire pour les enfants à partir du 1er janvier 2025

Cet examen médical sera obligatoire pour les enfants à partir du 1er janvier 2025

Un nouveau calendrier des examens médicaux obligatoires entre en vigueur en 2025.


Un nouveau calendrier des examens médicaux obligatoires entre en vigueur en 2025.

De la naissance jusqu’à l’âge de 16 ans, un enfant doit passer 20 examens médicaux obligatoires afin de s’assurer de sa bonne santé et d’orienter sa famille vers une prise en charge adaptée en cas de besoin. Ces examens sont effectués soit par le médecin traitant de l’enfant, soit par un médecin que vous avez choisi en tant que parent de l’enfant ou personne ayant la garde de celui-ci. Ils sont entièrement remboursés à 100 % quel que soit le professionnel qui les réalise, sans avance de frais, sauf en cas de dépassement d’honoraires (somme supérieure au tarif fixé par l’Assurance maladie pour une consultation).

Ces 20 examens médicaux respectent un calendrier précis que les parents doivent connaître. A compter du 1er janvier 2025, de nouvelles règles sont mises en place selon un décret paru le 14 novembre 2024 sur le Journal Officiel. Première nouveauté : dès janvier, l’enfant devra passer 13 examens (sur les 20 obligatoires) durant les 3 premières années de sa vie, contre 14 actuellement. La visite médicale effectuée entre la 3e semaine et la fin du 1er mois de vie est supprimée. Deuxième nouveauté, l’enfant aura 4 examens médicaux obligatoires entre 7 et 16 ans, contre 3 actuellement. Une visite médicale obligatoire est ajoutée durant la 7e année de l’enfant, rapporte le communiqué ministériel officiel. Pour résumer, les examens médicaux obligatoires de l’enfant devront désormais avoir lieu : 

  1. Dans les 8 jours qui suivent la naissance
  2. Au cours de la 2e semaine
  3. Au cours du 2e mois
  4. Au cours du 3e mois
  5.  Au cours du 4e mois
  6. Au cours du 5e mois
  7. Au cours du 6e mois
  8. Au cours du 9e mois
  9. Au cours du 12e mois
  10. Au cours du 13e mois
  11. Entre 16 et 18 mois
  12. Au cours du 24e ou du 25e mois
  13. Au cours de la 3e année
  14. Au cours de la 4e année
  15. Au cours de la 5e année
  16. Au cours de la 6e année
  17. Au cours de la 7e année (nouveauté de 2025)
  18. Entre 8 et 9 ans 
  19. Entre 11 et 13 ans 
  20. Entre 15 et 16 ans.

Lors de ces examens obligatoires, les médecins analysent notamment la courbe de croissance, la psychomotricité (évaluation de la capacité à effectuer certains gestes comme marcher ou attraper), le développement psychoaffectif et si les vaccinations sont à jour. A partir du 1er janvier 2025, les médecins devront également effectuer un repérage des éventuels troubles psychiques (anxieux et dépressifs) et également administrer des traitements préventifs relatifs à certaines maladies infantiles, si nécessaire.


Source : JDF Santé

La phrase pour reconnaître un menteur pathologique à coup sûr

La phrase pour reconnaître un menteur pathologique à coup sûr

Fini de se faire avoir.


« J’arrive dans 5 minutes », « Ton gâteau est délicieux »… Il nous arrive à tous de prononcer un petit mensonge inoffensif de temps en temps. C’est plus grave en revanche quand il sert à créer une identité. Là, on parle de mensonge pathologique. « Il s’agit de distinguer vérité et authenticité. Une personne menteuse pathologique ne va pas être dans l’authenticité. Elle va utiliser le langage dans un but utilitariste », nous explique Nicolas Delorme, psychologue-clinicien. « Le menteur pathologique s’assure un semblant de continuité dans l’existence, mais complètement factice. Le mensonge va être employé pour assurer sa survie. » Le menteur pathologique est ainsi incapable d’entretenir des relations authentiques avec les autres, c’est pour cela qu’il est important de le déceler.

Les causes menant au mensonge pathologique sont encore floues mais « on sait qu’il se produit quelque chose au moment de la prise de conscience de l’identité et de l’accès au langage pendant l’enfance », poursuit le psychologue-clinicien. Le mensonge pathologique est aussi relié au trouble narcissique, qui se traduit par un besoin extrême de reconnaissance, accompagné d’un manque d’empathie. « Le mensonge cherche à combler quelque chose dans l’existence, mais il comble de manière inauthentique, dans un processus qui altère le lien à l’autre. » Les menteurs pathologiques peuvent mentir à n’importe qui sur n’importe quoi (leur quotidien, leur vie privée, leur vie professionnelle).  » Ils ont tout à fait conscience du processus de tromperie qu’ils mettent en place. Tout le monde est pris dans leur tissu de mensonges » affirme notre expert.

Pour reconnaître un menteur pathologique, il faut rechercher dans son discours « un caractère inauthentique, caricatural, un peu comme du mauvais théâtre », nous éclaire Nicolas Delorme. Généralement, notre instinct nous fait ressentir que quelque chose ne va pas, car le comportement du menteur interpelle. Il est très attaché aux insignes et autres symboles de pouvoir, par exemple la blouse d’un chirurgien. « Les insignes permettent de se rattacher à quelque chose qui leur donne une identité, notamment une identité professionnelle. » Ainsi, le menteur peut s’inventer une profession prestigieuse, prétendre avoir grandi dans un autre pays ou encore avoir vécu des catastrophes ou des évènements connus du grand public.

Le menteur pathologique n’est pas subtil. Au contraire, il fait tout pour impressionner. Ouvrez les oreilles si une personne vous raconte systématiquement les mêmes histoires improbables. Si elle vous dit par exemple cette phrase ; « Je t’ai déjà raconté la fois où j’ai survécu à ce célèbre accident ? ». Il pourra aussi vous raconter : « Je me suis lié d’amitié avec cette célébrité et j’ai beaucoup voyagé avec elle » ou encore « J’ai gagné ce prix prestigieux pour ma carrière. »

Vous l’aurez compris, les mensonges du menteur pathologique sont excessifs, exagérés et constants. Ses histoires peuvent être ponctuées de détails étendus non demandés ou de légers changements à force d’être racontées. Le mieux est de s’éloigner de cette personne pour s’en protéger car « la thérapie est très difficile à mettre en place sur les personnes menteuses pathologiques » prévient notre expert. 


Source : JDF Santé

Qu'est-ce que la lucidité terminale, ce regain juste avant de mourir ?

Qu'est-ce que la lucidité terminale, ce regain juste avant de mourir ?

« Un jour, nous ne savons ni pourquoi ni comment, le patient va mieux. »


Juste avant de mourir, le cerveau qui semblait définitivement mis à l’arrêt semble se « réveiller ». On parle de « lucidité terminale ». Ce regain peut se voir chez les malades atteints de cancer ou les patients souffrant d’un déclin cognitif sévère. « La lucidité terminale ou « le mieux avant la fin » regroupe les signes d’amélioration, dans le cadre d’une fin de vie imminente » nous explique le Dr Elise Perceau-Chambard, médecin cheffe de service titulaire à l’Unité de Soins Palliatifs de l’Hôpital de Lyon.

« Il s’agit presque d’une récupération des fonctions du patient, très transitoire et éphémère, avec des signes étonnants survenant dans un contexte d’évolution péjorative de l’état de santé. Un jour, nous ne savons ni pourquoi ni comment, le patient va mieux. Il gagne en vigilance, il se met à communiquer, à parler… Un patient très douloureux, difficile à soulager, se sent mieux subitement. Il sort de sa chambre ou profite d’un moment convivial avec ses proches alors que cela était impossible », décrit le médecin.

La lucidité terminale est uniquement décrite de manière factuelle et tous les mécanismes ne sont pas encore compris. À l’heure actuelle, c’est encore un flou interprétatif. « Une étude de 2008 décrit une résurgence en conscience chez des personnes atteintes de démence à un stade très évolué. Au total, 83 cas ont été décrits en 250 ans. Les études sont difficiles à mener, les patients sont vulnérables, fragiles, avec un mauvais état de santé. Nous rencontrons des freins éthiques. La lucidité terminale est source de questionnements, presque d’optimisme », complète le médecin. Elle peut présenter des formes variées « et très brèves » : « Nous avons des difficultés à démontrer les mécanismes impliqués. »

C’est un moment perturbant pour les témoins, qu’ils soient des proches ou des soignants mais parfois fédérateurs pour la famille. « Le « mieux avant la fin » peut potentiellement aider à vivre un deuil plus apaisé. Il aide à garder un souvenir intact ou restauré de la personne en fin de vie. » Ce moment rassure et donne du sens à l’accompagnement des derniers jours et dernières heures. « La lucidité terminale est très hétérogène dans ses descriptions. Elle peut survenir entre quelques heures et quelques jours avant la mort. Et même si nous n’en comprenons pas encore tous les mécanismes, nous acceptons aussi de ne pas tout maîtriser ni de tout comprendre dans la fin de vie », conclut le Dr. Elise Perceau-Chambard.

Merci au Dr. Elise Perceau-Chambard, médecin cheffe de service titulaire à l’Unité de Soins Palliatifs de l’Hôpital de Lyon.


Source : JDF Santé

Les graines de ce légume sont excellentes pour le système immunitaire, ne les jetez plus

Les graines de ce légume sont excellentes pour le système immunitaire, ne les jetez plus

Elles sont riches en magnésium, un allié anti fatigue.


Comme chaque année lorsque les températures baissent, notre immunité est mise à mal et peut nous exposer à des maux de saison. Rhume, grippe, gorge sensible… Pour les éviter, il est possible de renforcer son système immunitaire naturellement, notamment grâce à l’alimentation. Mine d’or, les graines d’un légume d’automne sont particulièrement bonnes pour renforcer l’immunité.  
 

Normalement, on les jette à la poubelle. Pourtant, ces graines sont notamment riches en omégas 3 et omégas 6, des acides gras insaturés, et en zinc, des nutriments qui participent à renforcer le système immunitaire. Elles contiennent aussi du magnésium, du fer et du potassium. « On arrive dans une période où on est plus fatigué, donc consommer du magnésium est une bonne idée, nous explique Anne-Laure Possard, diététicienne-nutritionniste. Elles contiennent de très bons lipides, parce qu’elles ont très peu de graisses saturées ». Ces lipides essentiels sont nécessaires au développement et au bon fonctionnement de l’organisme. Et ce n’est pas tout, ces graines sont aussi riches en fibres, indispensables pour une bonne digestion et un bon transit intestinal, et vont augmenter la part de bon cholestérol dans l’organisme, le HDL. Enfin, elles contiennent de bonnes protéines végétales, un bon moyen pour les végétariens et végétaliens d’augmenter leur apport en protéines. 

Ces graines sont celles de citrouille, une courge de saison, dont on peut faire sécher les graines et profiter de leurs bienfaits pendant encore 2-3 mois. Et rien de plus simple pour les faire sécher directement à la maison. « Il faut d’abord bien les nettoyer. Ensuite, vous les séchez dans un essuie-tout et vous les mettez dans un bocal hermétique », indique Anne-Laure Possard. Il faut savoir que les citrouilles achetées dans le commerce donneront des graines blanches, moins fortes en goût que les graines vertes. Ces dernières sont trouvables dans n’importe quel commerce et ont un goût plus sucré, rappelant celui des noix. 

Les graines de courges peuvent être consommées de nombreuses manières. « Moi je les mets dans des fromages blancs, plutôt au petit-déjeuner ou mélangées avec des flocons d’avoine. On peut aussi les ajouter dans un granola maison ou en parsemer sur une salade », conseille la diététicienne-nutritionniste. Il est possible de proposer des graines de citrouille en apéritif, en alternative aux cacahuètes. Elles ont aussi un effet rassasiant et peuvent donc être grignotées en snack si on aime le goût.

Il est possible de manger des graines de courge au quotidien sans problème. Il n’y a aucune contre-indication, mais il existe de rares cas d’allergie. A noter aussi qu’en excès, elles peuvent occasionner de troubles digestifs par leur apport en fibres. Notre experte conseille d’en consommer une poignée par jour, ou une cuillère à soupe, ce qui correspond à environ 10 grammes.


Source : JDF Santé

Le légume que mangent les Japonais chaque semaine pour vivre jusqu'à 100 ans

Le légume que mangent les Japonais chaque semaine pour vivre jusqu'à 100 ans

Il contient 150% d’antioxydants actifs de plus que la myrtille.


Pour vivre plus longtemps et en meilleure santé, il est essentiel d’adopter une alimentation équilibrée et variée, riche en produits bruts, locaux et de saison. Les Japonais l’ont bien compris car leur espérance de vie est l’une des meilleures au monde (87 ans pour les femmes et 81 ans pour les hommes). Le pays compte aussi pour la 54e année consécutive le nombre le plus élevé de centenaires avec 95 000 personnes qui ont actuellement plus de 100 ans. Ces centenaires sont particulièrement concentrés sur l’île japonaise d’Okinawa, connue pour avoir une longévité exceptionnelle : elle est ce qu’on appelle une « zone bleue ». 

Pour savoir comment les Japonais parviennent à vivre beaucoup plus longtemps que le reste du monde, le chercheur en longévité Dan Buettner a analysé leurs habitudes alimentaires. « Quand on parcourt la liste des aliments consommés, on s’aperçoit que l’alimentation des Japonais est majoritairement végétale, avec finalement peu de viandes, œufs et poissons« , explique le démographe dans sa série documentaire diffusée sur Netflix « 100 ans de plénitudes, le secret des zones bleues ». Surtout, on remarque qu’ils consomment chaque semaine un certain type d’aliment. « Sur l’île japonaise d’Okinawa, ce légume-tubercule représente même 70% des apports alimentaires journaliers, c’est énorme« , précise-t-il. 

Peu calorique, cet aliment est le beni imo, une variété de patate douce à la chair violette qui regorge de glucides complexes, de vitamines A et de fibres, et qui contient même 150% d’antioxydants actifs (anthocyanes) de plus que la myrtille, ce qui en fait un véritable « superaliment » capable de neutraliser les composés nocifs dans le corps qui endommagent nos cellules. « Si les Japonais en consomment autant, c’est que cette plante herbacée résiste aux typhons, ces tubercules restant à l’abri des intempéries sous terre« , justifie le chercheur. Les typhons sont des phénomènes climatiques fréquents au Japon qui ont causé par le passé de grandes pénuries alimentaires. « Ces patates douces nous ont sauvés« , complète Yukie Miyaguni, experte en diététique japonaise traditionnelle, interrogée dans le documentaire. 

Les patates douces violettes sont légèrement plus sucrées et plus rassasiantes que les patates douces traditionnelles. Elles ont une texture farineuse qui permet la réalisation de purées ou le remplacement de la farine dans les gâteaux, pâtes à tarte et pâtisseries. Elles se trouvent en France, dans certains magasins bio, parfois les supermarchés de type Grand Frais ou chez certains producteurs sur les marchés. 


Source : JDF Santé

Dormir 5 heures par nuit : "Il y a un risque accru de…"

Dormir 5 heures par nuit : "Il y a un risque accru de…"

Certaines personnes ont besoin de dormir très peu pour se sentir en forme, mais ce n’est pas sans conséquence sur la santé.


Le sommeil est un pilier de la santé physique et mentale. Bien que nous passions en moyenne un tiers de notre vie à dormir, nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil. « La durée idéale de sommeil est une question largement étudiée en France et dans le monde.  Les études s’accordent à dire qu’il n’existe pas une durée optimale qui convienne à tout le monde puisque cela est en partie déterminé par notre patrimoine génétique, sans compter que la notion de qualité du sommeil est également primordiale » explique Benjamin Dupuis, naturopathe et directeur de l’Organisation de la Médecine Naturelle et de l’Éducation Sanitaire (OMNES).

Le sommeil agit sur de nombreuses fonctions biologiques, physiologiques et mentales : régénération cellulaire, fonction immunitaire, régulation hormonale, métabolique, cardiovasculaire, mémorisation… En naturopathie il est conseillé à un adulte de dormir entre 7h et 10h par nuit « ainsi dormir 5h par nuit n’est pas suffisant et est lié à un risque accru d’hypertension, de maladies cardiaques, de diabète de type 2 et d’obésité, poursuit le thérapeute. Ce manque de sommeil contribue également à diminuer la vigilance au cours de la journée et accroît le risque d’accidents. »

Cela peut aussi impacter la sphère émotionnelle (irritabilité, stress, fatigue, dépression…) avec des répercussions sur les relations sociales et familiales ainsi que la qualité de vie et de travail. Pour maintenir un bon équilibre physique et mental, il est important d’avoir une durée de sommeil suffisante (sans sensation de fatigue le lendemain), mais plus que la quantité, il faut veiller à la qualité du sommeil. Pour ce faire, « évitez les repas lourds et les excitants (café, tabac, alcool…) en fin de journée et préférez un dîner léger le soir en vous assurant de bien conserver 3h entre la fin du repas et le coucher pour ne pas être perturbé par la digestion » conseille notre expert.

Il est aussi conseillé d’établir un rituel de sommeil régulier : « Couchez-vous et levez-vous sensiblement aux mêmes heures tous les jours ; limitez les écrans dont la lumière bleue nuit à la sécrétion de la mélatonine et allez vous coucher lorsque la fatigue se fait sentir« . La chambre doit être sombre, calme et fraîche avec une température entre 18 et 20°c. Ne pas hésiter non plus à s’aider des plantes qui aident à dormir : passiflore, valériane, mélisse, camomille (en tisane ou en gélule).

Si votre rythme de vie ne vous permet pas d’avoir des nuits d’une durée satisfaisante, les études montrent  l’intérêt bénéfique de rattraper le sommeil le week-end ou de faire des siestes d’environ 20 minutes. « Dormir davantage le weekend peut effectivement être bénéfique mais cette approche ne doit pas devenir une solution régulière pour pallier un sommeil insuffisant en semaine. L’impact de la privation chronique de sommeil reste néfaste, et rattraper le sommeil ne peut compenser les effets négatifs accumulés à long terme ».


Source : JDF Santé