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Ce trouble du sommeil peut multiplier par 20 le risque de Parkinson, il faut consulter

Ce trouble du sommeil peut multiplier par 20 le risque de Parkinson, il faut consulter

Il annoncerait la maladie trois ans avant.


150 000 personnes sont atteintes de la maladie de Parkinson en France et 25 000 nouveaux cas surviennent chaque année. La pathologie progresse souvent en silence. Les tremblements, fréquemment associés à la maladie dans l’esprit du grand public, n’apparaissent que lorsque celle-ci est déjà avancée et les neurones dopaminergiques atteints en bonne partie. En revanche, des signes non moteurs surviennent généralement plusieurs années avant le diagnostic. On ne les relie pas à la maladie, pourtant ils sont révélateurs. Une récente étude américaine menée sur plus de 6000 hommes de 40 à 75 ans identifie ces signes et les associe à un risque 23 fois plus élevé de développer Parkinson.

Les chercheurs ont étudié sept indicateurs non moteurs comme la constipation, les troubles du sommeil, la somnolence en journée, les douleurs, les troubles de l’humeur, l’altération de la vision des couleurs et la perte de l’odorat. Au bout de 3 ans, 103 personnes ont reçu un diagnostic de maladie de Parkinson. « Notre étude démontre que la combinaison de signes et symptômes clés prédit fortement la survenue future d’une maladie de Parkinson cliniquement manifeste » ont partagé les auteurs.  

Trois éléments se sont démarqués : la constipation, l’hyposmie (perte d’odorat) et les troubles du comportement en sommeil paradoxal ou « pRBD » (probable REM Sleep Behavior Disorder). Ce trouble du sommeil empêche le corps de rester immobile pendant les rêves : la personne bouge, parle ou se débat en dormant, sans en avoir conscience. Présenter l’un de ces signes ne doit pas être ignoré, surtout avec l’âge. C’est encore plus vrai si on combine les trois. « Les hommes concernés présentaient un risque 23 fois plus élevé de recevoir un diagnostic de maladie de Parkinson au cours des 3 années suivantes, par rapport aux hommes ne présentant pas ces caractéristiques » ont indiqué les chercheurs dans les Annals of Neurology.

En poussant davantage leur analyse, les auteurs ont constaté que la difficulté à percevoir les couleurs ressortait par ailleurs comme un marqueur secondaire utile pour mieux classer les personnes à risque de Parkinson. Si ces résultats sont confirmés dans la population générale, ils pourraient permettre un dépistage précoce de la maladie, comme c’est déjà le cas pour certains cancers.


Source : JDF Santé

Fini la solitude après 60 ans : l'habitude très simple d'une psy pour redonner du sens à chaque journée

Fini la solitude après 60 ans : l'habitude très simple d'une psy pour redonner du sens à chaque journée

Avec l’âge, la solitude peut s’installer en silence et peser lourdement sur le moral.


Retraite, problèmes de santé, veuvage… Les seniors sont particulièrement touchés par la solitude au fil des années. Elle s’installe souvent de manière insidieuse et s’aggrave avec l’isolement social. « C’est le facteur le plus important » observe Sandrine Paris, psychologue du vieillissement. « Une personne âgée, retraitée, qui n’a pas d’interaction sociale, va vivre la solitude de manière beaucoup plus forte qu’une personne bien entourée. » La solitude est un facteur de risque de dépression. « Les personnes âgées peuvent avoir une tendance à l’addiction, notamment aux médicaments et à l’alcool. Parfois, la solitude est comblée par ces substances. »

Les signes de cette souffrance varient d’une personne à l’autre. « Je vois dans ma patientèle des personnes âgées qui restent très discrètes et ne verbalisent pas leur solitude. Elles expliquent ne pas vouloir inquiéter ou être une charge pour leurs enfants », poursuit Sandrine Paris. D’autres vont exprimer leur mal-être par ce qu’elle appelle une « quête attentionnelle » : appels répétés pour des broutilles, anxiété diffuse… « Et quand ce n’est pas suffisant, elles peuvent développer des troubles psychosomatiques. » Le signe le plus révélateur est le repli sur soi, visible lorsque la personne cesse ses activités habituelles : jardinage, marche, rendez-vous hebdomadaires… « On peut être seul mais très occupé mais quand on est seul et plus occupé, il faut s’alerter. » Et réagir.

Concrètement, il faut réintroduire du rythme et du sens dans sa journée. « La première chose à savoir, c’est qu’il ne faut pas rester au lit, même si la solitude donne envie de s’y réfugier pour ne pas avoir à commencer la journée » prévient la psychologue. Sa méthode : ritualiser le quotidien. « Mes patients et moi faisons des plans d’action, avec au moins deux activités plaisantes par jour. En général, il s’agit d’une chose à la maison et d’une à l’extérieur. » Par exemple, lire, écouter de la musique, cuisiner ou écrire chez soi ; marcher, jardiner, se rendre au marché ou à la bibliothèque, participer à un atelier ou faire du bénévolat en extérieur. « L’idée, c’est de rechercher ce qui compte pour soi. »

La spécialiste conseille aussi d’anticiper l’isolement avant qu’il ne s’installe. « Cela commence dès le passage à la retraite. Cette grande transition demande de gros efforts d’adaptation. » L’experte recommande de maintenir le lien social et de cultiver un sentiment d’utilité. « L’idée, c’est de garder du sens et de la cohérence à son existence. » Et si l’isolement devient une souffrance, il ne faut pas hésiter à consulter. « Bien vieillir, c’est aussi bien s’occuper de sa santé mentale » conclut Sandrine Paris.


Source : JDF Santé

Première contraception : comment bien la choisir ?

Première contraception : comment bien la choisir ?

Pilule, implant, anneau, stérilet… Il n’est pas toujours évident de choisir sa première contraception à l’adolescence ou au début de sa vie sexuelle. Voici les conseils de notre gynécologue pour faire un choix éclairé.


Qui dit premiers rapports sexuels dit idéalement première consultation gynécologique et première contraception. Mais encore faut-il opter pour celle qui nous convient le mieux en fonction de notre profil ! Alors, DIU ou pilule ? Implant contraceptif ou anneau vaginal ? Pilule œstroprogestative, de 2e ou 3e génération ou micropilule progestative ? Conseils du Dr Brigitte Raccah-Tebeka, gynécologue-endocrinologue. 

Comment se passe la première consultation gynécologique ?

Si la jeune fille a eu ses premières relations sexuelles, ou si elle programme d’en avoir, elle peut consulter un gynécologue et avoir recours à sa première contraception. Elle peut décider, au choix, de consulter un gynécologue (que son médecin traitant, sa maman ou une amie pourra lui conseiller) ou de se rendre dans un centre de planification et d’éducation familiale (CPEF, Planning Familial). Mais qu’elle se rassure, « la première consultation gynécologique n’implique pas forcément un examen gynécologique comme un frottis par exemple. On le réalise seulement si la patiente n’y est pas hostile ou si son état de santé le nécessite« , précise le Dr Raccah-Tebeka. En revanche, le gynécologue vérifiera toujours, lors de cette première séance, son poids, sa tension, l’aspect de sa peau, l’état de ses jambes (pour déceler des éventuels problèmes veineux) ainsi que l’état de ses seins via une palpation (pour déceler une éventuelle boule, un écoulement…).

Ensuite, il y a un véritable échange entre le professionnel de santé et la jeune fille. « Cette première prise de contact est l’occasion de lui demander ce qu’elle connaît de la contraception, si elle a des amies qui lui en ont parlé, quels sont ses éventuels antécédents médicaux ou familiaux (AVC, phlébite, embolie pulmonaire dans sa famille proche). Puis vient le moment de lui exposer les différentes possibilités contraceptives« , explique le Dr Raccah-Tebeka. Par ailleurs, lors de la première consultation gynécologique, le médecin va insister sur l’usage des préservatifs pour informer la jeune fille sur les infections sexuellement transmissibles. Enfin, « inutile de faire une prise de sang avant la première prescription, sauf si la jeune fille est en surpoids (dans ce cas, il faut contrôler sa glycémie et son taux de cholestérol) ou si elle a des antécédents familiaux. En revanche, il est nécessaire de reprendre rendez-vous chez son gynécologue et de faire une prise de sang après 3 mois sous contraception hormonale pour vérifier si celle-ci est bien tolérée par le corps et si elle ne cause pas d’effets secondaires (douleurs dans la poitrine, prise de poids, saignements, acné, migraines…) ».  

Avec quelle contraception commencer ?

► Un contraceptif hormonal. « Généralement, pour une première contraception, il est extrêmement rare de proposer une méthode sans hormones comme le DIU au cuivre ou une méthode locale« , indique d’emblée la gynécologue. On conseillera plutôt à la jeune fille d’associer les contraceptions hormonales. Lorsqu’elle est prise correctement, la pilule reste très efficace (91% d’efficacité dans la vie courante). Toutefois, d’autres contraceptifs hormonaux peuvent être proposés. Les anneaux vaginaux et les patchs ont également une bonne efficacité (autour de 90% en usage pratique) et permettent d’éviter les oublis de pilule. En revanche, ils ne sont pas remboursés par l’Assurance Maladie. La pilule est simple d’utilisation, est complètement réversible, régule les cycles et atténue les douleurs liées aux règles. Certaines ont même un effet positif sur l’acné. Les règles d’utilisation sont alors bien expliquées ainsi que l’attitude à adopter en cas d’oubli. Mais pourquoi l’associer aux préservatifs ? Car bien qu’élevée, l’efficacité contraceptive de la pilule n’est encore pas suffisante chez ces jeunes filles, pour qui une grossesse non désirée serait très problématique. Et si au bout de quelques mois, la relation amoureuse se prolonge et si la jeune fille a recours à une autre contraception, on peut inviter le couple à abandonner le préservatif. Mais avant, un test de dépistage des infections sexuellement transmissible doit être effectué par les deux partenaires. 

 L’implant contraceptif peut également être envisagé comme une contraception de première intention chez les jeunes filles : cette méthode reste efficace pendant une durée de 3 ans et permet d’éviter les oublis de pilule. En revanche, « les diaphragmes et capes cervicales sont des contraceptions locales que l’on ne proposent pas aux jeunes filles. Leur efficacité n’étant pas suffisante (aux alentours de 85 %) pour ces femmes qui ont une fertilité normale. Ils seront davantage proposés aux femmes de plus de 40 ans dont la fertilité a diminué« , préconise l’experte.

Quelle est la meilleure première pilule contraceptive ?

Combinée ou œstroprogestative, progestative, 2ère génération ou autre… Il existe tellement de pilules différentes qu’il est difficile d’y voir clair. Mais pas de panique, le gynécologue est là pour vous orienter selon votre profil : 

► Si la jeune fille ne présente aucun antécédents personnels ou familiaux, n’a pas de cholestérol, de diabète ou d’autres contre-indications, on lui propose une pilule œstroprogestative dite de 2e génération (elle contient du lévonorgestrel ou du norgestrel à moindre risque thrombo-embolique) ;

► Si la jeune fille a des antécédents familiaux ou personnels (et donc a un risque de faire une embolie pulmonaire, une phlébite, un infarctus, un accident cardio-vasculaire…), ou des problèmes de santé (un taux de cholestérol élevé, une hypertension artérielle,) qui contre-indiquent l’utilisation des œstrogènes, on va l’orienter soit vers une pilule progestative, soit vers un implant contraceptif sous-cutané, un dispositif ne contenant que des hormones progestatives qui n’augmentent pas ce risque ; 

► Si la jeune fille fume moins de 5 cigarettes par jour et qu’elle n’a comme facteur de risque que le tabac, il n’y a pas de contre-indications à utiliser une pilule œstroprogestative

► Si la jeune fille fume plus de 5 cigarettes par jour et qu’elle a un autre facteur de risque (un taux de cholestérol élevé, un surpoids, de l’hypertension artérielle…), on évitera les contraceptions contenant des œstrogènes et on lui prescrira plutôt une pilule progestative ou un implant contraceptif ;

► Si la jeune fille a une peau acnéique, on lui proposera une pilule œstroprogestative qui permet de soulager l’acné. A savoir que le progestatif contenu dans la pilule progestative, comme le lévonorgestrel, aux effets proches des hormones mâles, peut aggraver l’acné. 

Merci au Dr Brigitte Raccah-Tebeka, gynécologue-endocrinologue. 


Source : JDF Santé

Vomir sa pilule : 2,3, 4 heures après, que faire ?

Vomir sa pilule : 2,3, 4 heures après, que faire ?

Avalée quotidiennement, la pilule contraceptive empêche l’ovulation et donc la grossesse. Mais attention, en cas de vomissements ou de diarrhées après sa prise, vous n’êtes plus forcément protégée. Que faire ?


Les femmes qui utilisent la pilule comme moyen de contraception avalent un comprimé chaque jour. Le comprimé est ainsi assimilé par l’organisme au bout de quelques heures et les hormones contenues dans la pilule (œstrogène et/ou progestatif) permettent de bloquer la route aux spermatozoïdes, d’empêcher l’ovulation, et ainsi de rendre la nidation impossible. Toutefois, si vous vomissez avant que le comprimé n’ait été totalement digéré, il est possible que les substances actives de la pilule ne soient pas complètement absorbées dans votre corps et que son effet contraceptif soit altéré. Il peut donc y avoir un risque de grossesse, de la même manière que si vous aviez oublié de prendre votre pilule. 

Combien de temps faut-il pour que la pilule soit complètement digérée ?

Le temps d’absorption varie en fonction du type de la pilule mais généralement, le comprimé de la pilule contraceptive est totalement digéré en quatre heures. Pour vous rassurer, référez-vous à la notice de votre pilule à la partie « que faire en cas de vomissements ou de diarrhées sévères ? ». 

Que faire si on a vomi sa pilule ?

Tout dépend du laps de temps qui s’est écoulé entre la prise de la pilule et celui où vous avez vomi. 

► Si vous avez vomi plus de quatre heures après la prise de votre pilule, le comprimé a été assimilé par l’organisme et vous êtes donc protégée. Il n’est donc pas nécessaire de reprendre un comprimé.

► Si vous avez vomi moins de quatre heures après la prise de votre pilule, c’est un peu plus problématique. Le comprimé a peut-être été évacué hors de votre estomac et vous n’êtes potentiellement plus protégée. Il est donc conseillé de reprendre un comprimé. Vu que vous allez prendre deux comprimés le même jour, vous finirez la plaquette un jour plus tôt que d’habitude. Ce n’est pas grave : le premier jour de prise de la nouvelle plaquette sera définitivement décalé. Sachez tout de même que si cela vous arrive en troisième semaine de plaquette, il y a très peu de risques de tomber enceinte. Mais par précaution, mieux vaut reprendre un comprimé. 

► Si ce désagrément persiste plus de 24 heures, continuez à prendre votre pilule de manière habituelle, mais protégez-vous (en utilisant des préservatifs ou des spermicides par exemple) pendant au moins 7 jours après la fin des vomissements. 

Quel impact sur les règles ?

► Si vous avez vomi plus de quatre heures après la prise de votre pilule, il n’aura aucun impact sur les règles car le comprimé a totalement été digéré par l’organisme

► Si vous avez vomi moins de quatre heures après la prise de votre pilule, vous avez pris un nouveau comprimé. Ainsi, vu que vous allez prendre deux comprimés le même jour, vous finirez la plaquette un jour plus tôt que d’habitude. Vos règles arriveront donc un jour plus tôt que d’habitude. 

Que faire si on a eu la diarrhée ?

► Si vous avez eu une diarrhée sévère plus de quatre heures après la prise de votre pilule, inutile de prendre un autre comprimé. Vous l’avez digéré et vous êtes protégée.

► Si vous avez eu une diarrhée sévère moins de quatre heures après la prise de votre pilule, reprenez un comprimé dès que possible. Il faudra ainsi enchaîner la plaquette suivante un jour plus tôt que prévu. 

► Si ce désagrément persiste plus de 24 heures, continuez à prendre votre pilule de manière habituelle, mais utilisez une autre contraception (des préservatifs masculins ou féminins par exemple) pendant au moins 7 jours après la fin des troubles digestifs. 

Si vous vomissez ou avez la diarrhée régulièrement, demandez conseil à votre médecin, gynécologue ou votre pharmacien. Votre pilule n’est peut-être pas la plus adaptée. Vous pourrez envisager ensemble d’une autre contraception. 


Source : JDF Santé

Je suis cancérologue : voici l'aliment que je mange chaque matin pour éviter le cancer

Je suis cancérologue : voici l'aliment que je mange chaque matin pour éviter le cancer

C’est la saison, il faut en profiter.


Ce n’est plus à prouver : une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et fibres, aide à réduire le risque de cancer.
« Chaque fois que vous mangez, vous pouvez avoir l’occasion de réduire votre risque de cancer », explique le Dr Michael Dominello, radio-oncologue au Barbara Ann Karmanos Cancer Institute (États-Unis). À condition, bien sûr, de faire les bons choix. Selon lui, un aliment en particulier serait très efficace pour limiter ce risque. Il essaie d’ailleurs de l’intégrer à ses repas aussi souvent que possible, surtout au petit-déjeuner.

En plus d’être riche en vitamine C, cet aliment contient des anthocyanes, de la quercétine et des catéchines. Ces composés font partie des polyphénols, de puissants antioxydants capables de neutraliser les radicaux libres. Ces molécules instables peuvent endommager les cellules et l’ADN, et ainsi favoriser le développement de cancers. Une vaste méta-analyse a confirmé les propriétés anticancéreuses de cet aliment. « Consommés régulièrement, les polyphénols sont de puissants anti-inflammatoires. Or, l’inflammation chronique, qui survient lorsque le système immunitaire est constamment actif à cause du cancer, est un facteur majeur », rappelle l’oncologue dans les colonnes du média Parade.

Les polyphénols sont des composés naturels synthétisés par les plantes. On les trouve dans une multitude d’aliments, notamment les légumes, les fruits, les noix, les graines, les herbes et les épices. Il est donc particulièrement conseillé par les médecins d’intégrer ces aliments à chaque repas. Pour le Dr Dominello, cela commence dès le petit-déjeuner. Amateur de café, il y ajoute deux cuillères à soupe de cacao en poudre, riche en flavonoïdes. Il complète avec une poignée de myrtilles (80 à 100 g), une baie particulièrement riche en polyphénols, surtout quand il s’agit de la myrtille sauvage, la plus concentrée. Sa pleine saison s’étend de juin à septembre. C’est le moment idéal pour en profiter.

En revanche, le médecin insiste sur les aliments à éviter pour réduire son risque de cancer. Parmi ses recommandations : éviter le plus possible les aliments trop sucrés, ultratransformés, limiter la consommation d’alcool, de protéines animales… Il est aussi très important de pratiquer une activité physique régulière, ne pas fumer et maintenir un « poids santé » pour prévenir le cancer.


Source : JDF Santé

Pire qu'une tempête, ce nuage aux portes de la France fait redouter un tsunami

Pire qu'une tempête, ce nuage aux portes de la France fait redouter un tsunami

Un phénomène météorologique rare mais impressionnant.


Un phénomène météorologique rare mais impressionnant.

Un phénomène météorologique rare. Dimanche après-midi, alors que les vacanciers profitent du soleil à la plage, un spectacle inattendu survient dans le ciel. À l’horizon, une masse sombre et longue comme un serpent apparaît au-dessus de l’océan. En quelques minutes, ce nuage monumental commence à se rapprocher dangereusement du rivage, semant la peur parmi les baigneurs. « On a tous cru à un tsunami« , rapporte un témoin. 

La beauté du phénomène ne suffit pas à rassurer les témoins. « Le plus effrayant, c’était le vent soudain et cette lumière qui a viré au gris foncé« , raconte une autre vacancière. En quelques instants, l’atmosphère change du tout au tout, poussant les familles à plier bagage en urgence. Sur les réseaux sociaux, les vidéos captées par drone montrent un gigantesque rouleau blanc, parfaitement aligné à l’horizon, avançant lentement comme une vague prête à déferler. Personne n’a jamais vu ça . Ce spectacle inhabituel suscite immédiatement des interrogations : de quoi s’agit-il ?

Ce phénomène météorologique impressionnant porte un nom : le « nuage rouleau » (ou « roll cloud » en anglais). Exceptionnel et spectaculaire, il a survolé la côte ouest du Portugal entre Peniche et Povoa de Varzim, poussé par de puissantes rafales de vent. Une zone située à moins de deux heures d’avion du sud-ouest de la France, ce qui rend l’événement d’autant plus marquant pour les observateurs européens. L’agence météorologique nationale portugaise (IPMA) a confirmé le 30 juin sur sa page Facebook qu’il ne s’agissait ni d’un montage ni d’un effet visuel.

Sur le plan météorologique, ce type de formation est difficile à prévoir. Il n’a été officiellement reconnu par l’Organisation météorologique mondiale qu’en 2017, ce qui en dit long sur sa rareté. Le nuage rouleau naît souvent en bordure d’un orage ou d’un front orageux. C’est le mélange entre de l’air chaud en surface et de l’air froid descendant (souvent à la suite d’un orage) qui provoque une rotation horizontale de l’air, donnant cette forme de rouleau.

Contrairement à une tornade ou à un nuage en entonnoir, il ne touche pas le sol et n’est pas dangereux en soi, même s’il peut être accompagné de bourrasques de vent soudaines. Mieux vaut toutefois faire preuve de prudence lors de son passage, car ces vents peuvent surprendre et provoquer des mouvements brusques de l’air notamment en bord de mer.


Source : JDF Santé