C'est le petit-déjeuner le plus sain du monde, il ferait vivre jusqu'à 100 ans

C'est le petit-déjeuner le plus sain du monde, il ferait vivre jusqu'à 100 ans

Chaque ingrédient qui le compose a un rôle bien particulier.


Le petit-déjeuner que beaucoup considèrent comme « le repas le plus important de la journée » contribuerait à vivre longtemps. A condition de choisir les bons produits. « En tant que chercheur sur la longévité, j’ai passé les 20 dernières années à étudier les habitudes des personnes qui vivent jusqu’à 100 ans ou plus, en particulier les aliments qu’elles consomment. Et dans un petit village caché de la péninsule de Nicoya, au Costa Rica (connu pour la longévité exceptionnelle de ses habitants, ce qu’on appelle une « zone bleue », ndlr), j’ai peut-être trouvé le petit-déjeuner le plus sain du monde« , témoigne Dan Buettner, chercheur en longévité au média CNBC.

Ce petit-déjeuner est salé et n’a rien à voir avec notre petit-déjeuner français, généralement composé de tartines de pain-beurre-confiture, d’œufs brouillés, de céréales ou encore de viennoiseries. Celui-ci est nettement plus rassasiant et affiche un profil nutritionnel très intéressant. Chaque ingrédient qui compose ce petit-déjeuner a un rôle bien particulier. Il comprend une tortilla de maïs dans laquelle on trouve une généreuse portion de haricots noirs, une portion de riz blanc à grains longs et une sauce « chili » mijotée au vinaigre, à l’oignon, aux poivrons rouges et aux herbes locales (romarin, thym, sauge). 

La tortilla de maïs est une excellente source de glucides complexes à faible indice glycémique (cela évite d’avoir un pic de glycémie après le repas). Les haricots noirs contiennent 10 fois plus d’antioxydants qu’une portion équivalente d’orange : ils nettoient le côlon, abaissent la tension artérielle et régulent l’insuline, l’hormone qui abaisse la glycémie. Ils sont également riches en potassium et en vitamine B, ce qui renforce le système immunitaire. « Une étude menée auprès de personnes de 70 ans ou plus issues de trois cultures différentes à travers le monde a révélé que pour chaque portion de haricots noirs (deux cuillères à soupe) consommées par jour, les individus réduisaient leur risque de décès de 8 %« , rapporte le démographe. De plus, la combinaison haricot-riz crée une protéine complète, c’est-à-dire qu’elle contient tous les acides aminés nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.

Les poivrons et les herbes apportent de la vitamine C et le vinaigre offre un coup de pouce probiotique dès le petit-déjeuner. « Vous pouvez faire comme les Nicoyas : préparer une grande quantité de soupe aux haricots et la déguster toute la semaine« , conseille l’expert en longévité. Ce repas est généralement accompagné d’un café noir qui fournit un bon apport d’antioxydants et qui stimule le métabolisme tout au long de la matinée. 


Source : JDF Santé

Pourquoi tout le monde parle du GABA pour améliorer son sommeil ?

Pourquoi tout le monde parle du GABA pour améliorer son sommeil ?

Il apaiserait les ruminations négatives…


Le GABA pour « acide γ-aminobutyrique » est un nouveau remède naturel tendance pour se détendre. « Le GABA est réputé pour apaiser les ruminations négatives, faciliter l’endormissement, calmer l’irritabilité et les spasmes musculaires. Si vous ne tenez pas en place et que vous êtes constamment agité, si vous êtes tendu(e) ou énervé(e), vous pouvez potentiellement manquer de GABA » nous explique la naturopathe Sophie Pihan. Le GABA est un neurotransmetteur c’est-à-dire un composé chimique libéré par les neurones qui agit sur d’autres cellules ou neurones du corps. Il freine l’influx nerveux et procure un effet calmant en cas de nervosité, d’anxiété, de déprime ou de troubles du sommeil.

« Il est typiquement le reflet de notre société, au sein de laquelle nous menons des vies stressantes. Cette soumission à un état de stress perpétuel engendre des déséquilibres chimiques entre les éléments calmants et les éléments permettant de passer à l’action dans notre organisme, dont les neurotransmetteurs, nous décrit Sophie Pihan, naturopathe. En cas de stress, notre réserve de GABA est sollicitée afin de compenser les effets du stress sur l’organisme. Ainsi, nous pouvons plus facilement en manquer. » Pour combler un manque potentiel de GABA, il existe des solutions naturelles. « L’un des précurseurs du GABA est la glutamine. Il est donc préférable de privilégier certains aliments et plantes riches en glutamine. » On mise  sur une alimentation variée et riche en glutamine avec : 

  • Des céréales complètes (riz complet et semi complet, pâtes complètes, pain complet…) ;
  • Des champignons de toutes sortes ;
  • Des fruits de mer : huîtres, crevettes ;
  • Les légumineuses ;
  • Les oléagineux, notamment les noix ;
  • Les légumes à feuilles vertes, en particulier les épinards. 

« Deux autres aliments fournissent directement du GABA, il s’agit de la châtaigne et de la pomme de terre. Ils sont toutefois à consommer avec modération, puisqu’ils possèdent un indice glycémique élevé. » Des plantes facilitent aussi la conversion en GABA et peuvent être consommées sous forme de compléments alimentaires en gélules (il vaut mieux se tourner vers la forme liposomale mieux assimilée par les intestins), de teinture-mère ou de tisanes.

► la mélisse, qui est aussi équilibrante du système digestif

► la passiflore et la valériane, surtout en cas de troubles du sommeil ;

► l’astragale, qui favorise la fabrication directe du GABA ;

► la rhodiole, qui est une plante adaptogène intéressante en cure longue.

Attention, le GABA est contre-indiqué en cas de traitements anxiolytiques ou antidépresseurs. C’est également le cas de la rhodiole. Une analyse sanguine est inutile puisque la présence de GABA dans le sang n’est pas représentative. Sophie Pihan rappelle de prendre soin de notre microbiote, car un système digestif sain et optimal va de pair avec une bonne santé mentale, surtout si l’on sait que de nombreux neurotransmetteurs, ainsi que leurs précurseurs, sont fabriqués avec l’aide de la flore intestinale…

Merci à Sophie Pihan, naturopathe et membre de la FÉNA.


Source : JDF Santé

C'est LE légume qui fait digérer, il réduit les gaz et les ballonnements

C'est LE légume qui fait digérer, il réduit les gaz et les ballonnements

Misez sur ce légume pour soutenir votre système gastro-intestinal.


On sait que les légumes sont bons pour la santé et qu’il faut en mettre à chaque repas. Et ce n’est pas le choix qui manque. Parmi tous ceux disponibles sur les étals, il y en a un que nous oublions trop souvent. Or il est riche en fibres qui stimulent le transit intestinal, lui donnant d’excellentes propriétés pour la digestion. « Si vous avez déjà trop mangé, ajouter un aliment au bol alimentaire n’est pas utile, même un aliment sain. Vous risquez d’aggraver votre inconfort intestinal, en alourdissant une digestion déjà difficile. Dans ce cas, le mieux est simplement d’octroyer un peu de repos à votre système digestif » nous rappelle quand même Sophie Pihan, naturopathe.

Avant le repas, on peut ajouter le fameux légume qui aide à digérer « surtout s’il est consommé cru sous forme de salade. Commencer un repas par des légumes en crudités permet la stimulation des enzymes digestives,Ces enzymes préparent le travail de la digestion et du transit intestinal en favorisant les sécrétions salivaires, gastriques et la motilité intestinale. En pratique, toute salade ou tout légume cru sera utile avant un repas copieux, en fonction des capacités digestives de chacun ».

Si vous dînez en petit comité ou que vous avez du temps, vous pouvez aussi préparer des verrines avec un carpaccio de ce légume au goût anisé que vous avez peut-être découvert ? Il s’agit du fenouil. Ce légume, lorsqu’il est cru, se marie parfaitement avec des amandes effilées, du saumon sauvage fumé et de l’orange. Vous pouvez également consommer le fenouil en salade, arrosé d’un filet de citron. Il s’associe parfaitement avec quelques feuilles de menthe ciselée, herbe aromatique qui favorise aussi la digestion.

« Si vous préférez le manger à la fin du repas, je vous conseille de le consommer plutôt sous forme de tisane. Les propriétés carminatives du fenouil (sous la forme de graines) permettent ainsi d’absorber l’excès d’air et de gaz, créé lors de la digestion d’un repas copieux. Ainsi, vous réduirez le risque de gaz intestinaux et de ballonnements. » On peut aussi disperser quelques graines de fenouil sur une salade de fruits frais en dessert, qui aideront aussi à la digestion.


Source : JDF Santé

Voilà comment savoir si on a une "vraie" grippe selon un médecin généraliste

Voilà comment savoir si on a une "vraie" grippe selon un médecin généraliste

L’épidémie de grippe est à un niveau « exceptionnellement élevé » à l’hôpital.


La France est en alerte rouge. Dans son bulletin du 8 janvier, Santé Publique France confirme que les cas de grippe continuent d’augmenter « avec un niveau d’intensité exceptionnellement élevé à l’hôpital ». Les 65 ans et plus représentent 69% des hospitalisations. La grippe fatigue, tout le monde le sait. Elle est aussi associée à divers symptômes ORL comme le nez qui coule, la toux… Ces symptômes peuvent ressembler à d’autres infections respiratoires comme la rhinopharyngite ou le Covid-19. Alors comment savoir si on a une « vraie » grippe ou un autre virus ? Le Dr Helen Wall, médecin généraliste à Bolton en Angleterre, l’explique.

« La grippe peut être assez forte. Vous vous sentez bien pendant une minute puis vous commencez à avoir chaud. Ensuite, vous pouvez commencer à tousser, avoir le nez qui coule, vous sentir fatigué et courbaturé » rappelle-t-elle sur le site du média britannnique du Mirror. Jusqu’ici, rien de très spécifique. En revanche, le médecin est plus sceptique sur le fait de poursuivre ses activités normalement en ayant la grippe : « Des personnes disent qu’elles ont eu la grippe et ont réussi à continuer à travailler ou à faire des courses. » Pour Helen Wall, c’est difficilement imaginable. 

« Avec la vraie grippe, vous finissez au lit. Vous ne serez pas debout, vous serez tellement fatigué que vous aurez du mal à sortir du lit. La grippe a tendance à vous anéantir complètement » distingue-t-elle. Ces malades ont peut-être plutôt le Covid : « La perte du goût et de l’odorat, qui étaient des symptômes importants au début de la pandémie, redevient une caractéristique. Comme de nombreuses personnes ont eu le Covid plusieurs fois, la plupart le ressentent moins fortement, elles ont juste une légère toux et continuent à vivre sans vraiment s’en rendre compte. » Ce qui n’est pas possible avec la grippe. D’ailleurs, très souvent, les personnes qui ont eu la grippe s’en souviennent et ne la rattrapent pas chaque année comme le rhume ou le Covid.

La grippe n’est pas une maladie à négliger puisqu’elle peut être mortelle. Il y a des signes d’aggravation à identifier : « Si vous ne parvenez pas à respirer correctement ou si vous êtes tellement déshydraté que vous ne parvenez pas à uriner, si vous devenez très confus, si vous vous effondrez. C’est pour ces raisons que les gens se rendent à l’hôpital » détaille le médecin. La vaccination contre la grippe est encore possible. Il faut compter une dizaine de jours pour être protégé.


Source : JDF Santé

C'est la seule résolution à prendre cette année pour être heureux, selon cette experte

C'est la seule résolution à prendre cette année pour être heureux, selon cette experte

« Il est temps de vous demander ce que votre moi profond désire. »


Diminuer l’alcool, faire du sport, arrêter de fumer, faire attention à son alimentation… En ce début d’année 2025, nous sommes nombreux à prendre de nouvelles résolutions. Malheureusement, elles ont souvent tendance à s’estomper au fil des semaines, jusqu’à être complètement abandonnées pour la plupart. En cause, la peur, selon le Dr Margie Warrell, autrice du livre « The Courage Gap : 5 Steps to Braver Action » à paraitre le 28 janvier 2025.

« Chaque fois que nous voulons opérer un changement, même si nous savons intellectuellement qu’il est important pour nous de le faire, cela indique toujours un instinct primaire : la peur ». Cette peur peut nous saboter et entraver la réalisation de résolutions que nous aimerions réellement prendre. La peur « rationalise notre prudence » et « nous distrait dans une ruche d’activités », d’après la spécialiste. « Nous abandonnons alors ces résolutions, nous persuadant que l’année prochaine sera une meilleure période. Et cela continue.. »

Afin de briser ce schéma, « il est temps de vous demander ce que votre moi profond désire » explique l’experte, sachant que « votre désir de vivre une vie profondément enrichissante sera souvent en contradiction avec votre désir de vivre une vie sûre ». En effet, beaucoup de personnes décident de ne pas exploiter leurs passions pour privilégier la sécurité mais ce n’est pas toujours une solution. « La peur épargne le stress, mais à court terme. » Ainsi, pensant vous épargner des angoisses en prenant des résolutions auxquelles vous ne tenez pas vraiment, la plus grande source de stress viendra de ce que vous n’avez pas osé faire. Par exemple :

  • des conversations que vous avez évitées
  • des limites que vous n’avez pas su fixer
  • des demandes que vous n’avez pas osé faire
  • des tensions/disputes que vous n’avez pas réglées
  • des changements que vous n’avez pas faits

Pour faire face à des problématiques qui vous préoccupent réellement cette année, la seule résolution à prendre c’est de faire preuve de courage.

Bien sûr, faire preuve de courage n’est pas facile et ne fera pas disparaitre toutes vos insécurités telle une baguette magique, mais cela vous permettra de viser des objectifs qui vous épanouiront réellement. « La peur sera toujours là, tapie dans l’ombre, mais il en sera de même pour votre potentiel et la vie profondément épanouissante qui vous attend de l’autre côté du courage », conclut le Dr Warrell.


Source : JDF Santé

Comment retarder la chute des dents quand on vieillit ?

Comment retarder la chute des dents quand on vieillit ?

Les conseils précieux du dentiste.


C’est un phénomène qui se produit au fur et à mesure que les années passent. Avec la vieillesse, on perd légèrement en masse osseuse et celle autour de nos dents ne fait pas exception, favorisant leur chute. « Mais l’âge n’est pas un facteur suffisant pour être le seul responsable de la perte des dents » nuance d’emblée le Dr Jeremy Amzalag, chirurgien dentiste et parodontiste, que nous avons contacté. Il est donc possible de retarder cette chute.

Deux pathologies sont principalement responsables de la perte des dents à l’âge adulte. La première étant les caries, une maladie bactérienne responsable de la déminéralisation de l’émail. Si une carie se développe et n’est pas traitée à temps, elle peut délabrer la dent de façon importante et provoquer sa chute. Certaines personnes sont plus à risque car « il y a un composant au niveau de la génétique, c’est-à-dire que l’on peut avoir un type d’émail plus ou moins fragile » poursuit le médecin.

La deuxième cause de la perte des dents est le déchaussement dentaire ou « parodontite » selon le terme médical. Il s’agit d’une atteinte des tissus de soutien des dents, donc de l’os et de la gencive autour de la dent et qui peut se manifester dès l’âge de 30 ans. « La parodontite peut atteindre l’ensemble de la bouche. Si elle n’est pas traitée, cela mène à la perte des dents. » Certaines bactéries sont aussi responsables de la fragilisation des tissus de soutien. Enfin, l’alimentation, le tabac et l’alcool, ou encore des maladies comme le diabète, peuvent à terme entrainer la perte des dents.

« Au niveau individuel, le patient a un rôle à jouer au niveau de l’hygiène » rappelle le Dr Amzalag. Pour ralentir la chute des dents, il faut les brosser entre 2 et 3 fois par jour et surtout, en complément, utiliser des brossettes et du fil dentaire. Ce matériel va pouvoir compléter le brossage en accédant aux espaces interdentaires qui ne peuvent pas être atteints avec la brosse à dents et retirer les éventuels restes alimentaires dommageables pour la santé des dents.

En cas de douleurs à la mastication, de gencives qui saignent, gonflées, irritées ou de couleur très rouge, il faut prendre rendez-vous chez un dentiste. « Une personne qui n’a pas vraiment de problème particulier devrait quand même aller une fois par an chez le dentiste pour faire un contrôle » ajoute notre interlocuteur. Ce contrôle clinique induit un détartrage et généralement une radiographie pour observer la qualité de l’os autour des dents. Un traitement est mis en place en cas de maladie parodontale. Un curetage peut être fait sous la gencive pour éliminer un maximum de bactéries et de tartre responsables de ces inflammations. « L’objectif est de retarder au maximum la chute et de conserver le plus de dents possible » conclut le Dr Amzalag.


Source : JDF Santé