« Ce sont les personnes les plus intelligentes de la salle », affirme le médecin.
L’intelligence n’est pas seulement une question de connaissances. C’est surtout la capacité à s’adapter, comprendre et résoudre des problèmes. Elle se voit souvent dans nos comportements et attitudes, révélant la vivacité d’esprit et la finesse de pensée. Des recherches montrent qu’il est possible d’avoir une idée de l’intelligence d’une personne en très peu de temps, bien que ce ne soit pas un diagnostic scientifique.
Pour voir si une personne est intelligente en seulement une minute, Shailesh Panthee, médecin au Nepal Medical College, a une astuce simplissime. « Lorsque vous êtes dans un groupe, posez une question très simple, suffisamment simple pour que tout le monde connaisse la réponse (par exemple, « combien y a-t-il de jours dans une année » ou « qui a peint le tableau de la Joconde »). Les personnes qui manquent d’intelligence se précipiteront pour donner la réponse. En revanche, les personnes vraiment intelligentes resteront probablement silencieuses, discrètes et souriantes, contemplant les tentatives de réponses des autres. Ce sont les personnes les plus intelligentes de la salle« , affirme le médecin.
Une personne intelligente a tendance à ne pas répondre à une question posée à un groupe, même si elle connaît la réponse. « Elle est suffisamment perspicace pour savoir que répondre à une question simple ne la rend pas unique, elle sait qu’écouter est plus précieux que parler et que rien ne vaut la réflexion. Elle évite de répéter l’évidence afin de consacrer son temps et son énergie à ce qui requiert analyse et créativité« , poursuit l’expert dans une publication sur Quora.
S’ils ne cherchent pas à s’imposer, les gens intelligents ne sont pas nécessairement silencieux : leur prise de parole est simplement plus réfléchie et pertinente. L’intelligence peut être mesurée de manière diagnostique ou médicale à l’aide de tests standardisés (WISC pour les enfants, WAIS pour les adultes), administrés par un psychologue clinicien. Ces tests évaluent plusieurs domaines des capacités cognitives comme la compréhension verbale, le raisonnement visuel et la mémoire de travail, pour aboutir à un quotient intellectuel (QI).
Lorsqu’on évoque les nutriments essentiels, certains reviennent en boucle : le fer pour l’énergie, le magnésium contre la fatigue, la vitamine C pour l’immunité. Mais il en existe une, moins médiatisée, qui pourrait prétendre au titre de championne toutes catégories. Réginald Allouche, médecin et ingénieur, la qualifie de « reine des vitamines ».
Dans une vidéo diffusée sur sa chaîne YouTube, il en détaille les multiples bienfaits et rappelle qu’ignorer son rôle, c’est passer à côté d’un levier majeur pour préserver sa santé à long terme. Une étude a montré que les déficits massifs dans la population pouvaient fragiliser l’immunité et avoir des répercussions sur le moral. Or, selon Santé publique France, près de 70% des adultes en manqueraient.
Cette vitamine agit sur plusieurs terrains stratégiques. Le premier : les os. « C’est grâce à elle que le calcium et le phosphore trouvent leur place dans l’os » rappelle le médecin. Sans elle, le risque de fractures augmente, surtout après 50 ans. Elle est aussi « absolument indispensable pour avoir une immunité puissante et solide ». Troisième effet, plus méconnu : l’humeur. Des chercheurs de l’Université de Toronto ont établi une corrélation entre faibles niveaux de cette vitamine et symptômes dépressifs, particulièrement en hiver. Réginald Allouche confirme : « On est de meilleure humeur quand on en a suffisamment. » La star en question ? La vitamine D.
Celle-ci se trouve en quantités limitées dans l’assiette. Les principales sources alimentaires se résument au jaune d’œuf, au foie et aux poissons gras comme le saumon, la sardine et le maquereau. C’est pourquoi la question de la supplémentation revient régulièrement dans les recommandations médicales. Le docteur Allouche privilégie des apports réguliers, « quotidiens ou hebdomadaires », plutôt que des prises massives ponctuelles. Attention : toute supplémentation doit toujours faire l’objet d’un avis médical. On ne prend jamais de vitamines sans être sûr d’en avoir vraiment besoin.
Vecteur de maladies, il est devenu une nuisance majeure de l’été pour des millions de Français
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« Quand est-ce que ça va s’arrêter ? », « On ne peut plus manger dehors ». Vingt ans après son arrivée en France, le moustique tigre continue de proliférer. Environ 70 départements étaient colonisés en 2024. « Début 2025, c’est 81 sur les 96 départements métropolitains » rapporte le ministère de la Santé. Et les quelques rares à être épargnés ne vont pas le rester longtemps. Le moustique tigre aime les lieux habités par l’homme. Une fois installé dans une commune ou un département, cet insecte est pratiquement impossible de s’en débarrasser.
Les campagnes de prévention sont presque devenues inutiles pour la population qui sait maintenant ce qu’il faut faire pour ne plus avoir de moustiques tigres. Eviter les eaux stagnantes dans son jardin, porter des vêtements amples, longs et clairs, utiliser des répulsifs sur la peau, diffuser de la citronnelle, brûler du marc de café, installer des moustiquaires… Mais il faut se rendre à l’évidence, malgré toutes ces solutions, le moustique tigre résiste et gâche de nombreuses journées d’été. Cependant, il y a une bonne nouvelle : sa période d’activité est bientôt terminée. Une date est donnée.
Dans un bulletin de surveillance, Santé Publique France rappelle que la période d’activité du moustique tigre s’étend « du 1er mai au 30 novembre ». Il reste donc encore trois mois à le supporter avant d’être tranquille. Effectivement, on sera en automne et la saison des soirées en extérieur sera derrière nous… Pour autant, ce sera le moment des belles balades automnales, très importantes pour la santé physique et mentale. Et les faire sans le bourdonnement des moustiques dans les oreilles sera vraiment un plaisir.
Les moustiques tigres adultes ne sont pas actifs en automne et en hiver grâce à la baisse des températures : leur développement est stoppé, mais les œufs pondus plus tôt survivent et restent une menace pour le printemps suivant. Il faut donc continuer d’agir pendant la trêve hivernale : videz les soucoupes, gouttières… et couvrez tout ce qui reste dehors et pourrait contenir des eaux stagnantes avec des filets, moustiquaires ou tissus (bidons, récupérateurs d’eau…). Ces gestes simples freineront leur prolifération future.
Riches en probiotiques et en nutriments, ils apportent de nombreux bienfaits à l’organisme. Découvrez ces super-aliments avec le naturopathe Bruno Dantou.
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Les 9 meilleurs aliments fermentés pour le microbiote et la santé
Par Peggy Cardin-Changizi
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La choucroute
« Le chou fermenté par lacto-fermentation contient des bactéries bénéfiques utiles pour l’équilibre de la flore intestinale », souligne le naturopathe.
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Le kéfir
Boisson fermentée à partir de lait ou de fruits, elle regorge de probiotiques excellents pour la flore intestinale. « A consommer en cure d’1 mois, à raison d’un verre par jour ».
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Le miso
Originaire du Japon, cette pâte de soja fermentée s’utilise en condiment ou dans des soupes, « elle améliore la digestion et apporte des antioxydants ».
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Le kimchi
Condiment coréen, il est composé de chou pé-tsaï et de piment fermentés. « La richesse en fibres du chou permet un meilleur transit ».
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Le yaourt fermenté
Fabriqué grâce à des bactéries lactiques spécifiques, « il est particulièrement bénéfique pour les personnes ayant une digestion sensible ».
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Le tempeh
D’origine indonésienne, ce produit fermenté à base de soja est une excellente alternative à la viande. « Riche en protéines et en fer, il est parfait pour un régime végétarien équilibré ».
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Les pickels lacto-fermentés
Les légumes lacto-fermentés sont une source naturelle de probiotiques. « Leur conservation en saumure préserve leurs nutriments ».
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Le vinaigre de cidre
Issu de la fermentation du cidre, ce vinaigre « aide à réguler la glycémie et améliore la digestion des protéines. Une cuillère à soupe dans un demi-verre d’eau avant un repas est idéal ».
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Le kombucha
Boisson fermentée à base de thé sucré, c’est une alternative saine aux sodas. « Sa richesse en antioxydants et en probiotiques soutient le système immunitaire et équilibre la flore intestinale ».
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Ces mots uniques en France que les étrangers ne parviennent pas à traduire
Causes, complications, traitement, récidive : le point sur cette affection pulmonaire avec notre pneumologue.
Le terme est connu mais pas toujours bien compris. Qu’est-ce qu’un pneumothorax ? Quelles causes ? Quels symptomes ? Quels risques pour le coeur ?
Qu’est-ce qu’un pneumothorax ?
Le pneumothorax désigne la présence d’air entre le poumon et la paroi thoracique, dans l’espace pleural. Cet air provoque un décollement du poumon, qui peut alors se rétracter. Il peut survenir de manière spontanée, surtout chez le jeune homme, mais aussi après un traumatisme ou être secondaire à une maladie pulmonaire. Il existe différents types de pneumothorax :
► le pneumothorax traumatique lorsque l’air provient de l’extérieur via une effraction externe comme une plaie par arme blanche ou une balle, ou un geste invasif comme une ponction (on parle dans ce cas de pneumothorax iatrogène).
► le pneumothorax spontané, il survient brutalement quand l’air provient des voies aériennes du poumon à travers une brèche. Le pneumothorax spontané est généralement bénin. C’est une pathologie du sujet jeune, touchant plus volontiers le sujet longiligne, grand, mince et fumeur.
► le pneumothorax cataménial est une forme récidivante de pneumothorax, touchant certaines femmes lors des cycles menstruels. Il se déclenche généralement dans les 48 heures précédant ou suivant l’apparition des règles.
► le pneumothorax suffocant compressif survient lorsqu’une accumulation anormale d’air entre les deux feuillets de la plèvre entraîne une suffocation par pression sur les poumons et sur le cœur. La pression exercée est telle que d’autres organes avoisinants peuvent être déplacés, occasionnant éventuellement un arrêt de la circulation veineuse et un arrêt de la fonction cardiaque.
Quelles sont les causes du pneumothorax ? Le stress ?
Le pneumothorax peut survenir sur un poumon sain sans raison apparente. Il peut sinon être secondaire à l’évolution d’une maladie pulmonaire comme une fibrose pulmonaire, un emphysème, un asthme, une mucoviscidose, une maladie infectieuse pulmonaire et plus rarement un cancer… Les causes d’un pneumothorax suffocant compressif sont inconnues mais il est souvent dû à un grave traumatisme (ex. : blessure par balle, accident de la route). Le pneumothorax cataménial est habituellement le symptôme d’une endométriose thoracique. Cette dernière correspond à la présence anormale d’endomètre (la muqueuse de l’utérus) à l’intérieur du thorax. Le stress ne peut pas provoquer un pneumothorax de même qu’un effort excessif.
Quels symptômes quand on fait un pneumothorax ?
Un pneumothorax entraîne une compression du poumon ce qui génère des douleurs et des difficultés à respirer. La douleur thoracique est violente, d’un côté. L’inspiration est difficile et au moment du souffle, le patient a l’impression de ne pas réussir à vider complètement ses poumons. Une toux sèche est possible. Des signes de gravité peuvent également être présents comme une cyanose, coloration bleue de la peau ou des muqueuses, une tachycardie et respiration accélérée, une difficulté à parler. « Il faut alors consulter le service d’accueil des urgences le plus proche, voire appeler le 15 », recommande Louis Stoffaes, interne en pneumologie.
En cas de pneumothorax, le médecin procède dans un premier temps à un examen physique du patient où il ausculte les poumons « et peut retrouver un silence auscultatoire ». Une radiographie des poumons permettra de confirmer le diagnostic suspecté par la clinique en mettant en évidence une ligne objectivant un décollement du poumon.
Complications : peut-on mourir d’un pneumothorax ?
Oui mais c’est très rare, heureusement. « La complication la plus grave est le décès par désamorçage de la pompe cardiaque, explique le pneumologue. Elle est heureusement très rare, et concerne les pneumothorax traumatiques ou sur poumon très abîmé. » Une autre complication, bénigne mais très impressionnante, est l’emphysème sous-cutané. « Cela correspond à de l’air s’étant infiltré sous la peau, donnant un aspect bibendum au patient. » En revanche, un pneumothorax ne peut pas provoquer de cancer du poumon. « Mais malheureusement, la poursuite du tabagisme peut évoluer vers un cancer du poumon, le pneumothorax peut alors devenir un symptôme révélateur » explique le pneumologue.
Quels sont les traitements du pneumothorax ?
Il existe autant de traitements que de cas de pneumothorax, mais le but principal est de vider l’air contenu dans la cavité pleurale.
► Quand la maladie est de faible intensité, il suffit au patient de se reposer pour que l’air infiltré dans les plèvres pulmonaires soit évacué. Un traitement médicamenteux à base d’antalgiques sera aussi prescrit.
► Dans les cas les plus graves, un geste d’urgence est pratiqué : on parle d’exsufflation où une aiguille est introduite dans la cavité aérique. Une autre technique est le drainage pleural utilisant un système aspirant le gaz, que l’on place à travers les côtes à l’aide d’un bistouri. « Parmi les techniques médicales, citons le talcage pleural avec insertion de talc entre les deux plèvres, ou encore l’abrasion mécanique de la plèvre, visant à faire une symphyse pleurale -pleurodèse- pour empêcher une récidive », précise Louis Stoffaes.
Comment éviter la récidive après un pneumothorax ?
« Le vrai problème du pneumothorax est son haut taux de récidive » prévient Louis Stoffaes. Pour limiter les récidives :
Il est impératif d’arrêter de fumer.
La plongée sous-marine est formellement contre-indiquée après un pneumothorax.
Le voyage en avion est contre-indiqué pendant 3 semaines après un pneumothorax. « Si vous êtes personnel naviguant, il est préférable de vous rapprocher d’un centre expert pour envisager une pleurodèse chirurgicale. »
Chez la femme enceinte, les récidives sont plus fréquentes, et comme le pneumothorax cataménial, il nécessite un suivi gynécologique rapproché.
Merci à Louis Stoffaes, interne en pneumologie et trésorier de l’Association des jeunes pneumologues – AJPO2.
Les travaux scientifiques mettent en lumière de nouveaux mécanismes cérébraux.
La dernière image que l’on perçoit avant que le cerveau ne cesse de fonctionner reste une question scientifique ouverte. Aucun individu ne peut la décrire avec certitude. Cependant, les recherches en neurosciences et en psychologie cognitive, notamment celles portant sur les expériences dites de mort imminente (EMI), donnent quelques pistes pour comprendre ce qui se produit dans l’activité cérébrale à l’approche de la fin de vie. Est-ce un souvenir marquant, le visage d’un proche, ou bien un simple phénomène neurobiologique ?
La science montre que ce qui se passe dans le cerveau dans les derniers instants est complexe et très subjectif. Selon les sources scientifiques disponibles, il est impossible de donner une réponse unique et définitive à cette question. « Les témoignages disponibles évoquent souvent la « sortie du corps », le « déroulement de sa propre existence à vitesse accélérée » comme un « film de sa vie ou un survol de souvenirs » et/ou le ressenti d’un « sentiment d’amour infini, de paix et d’union » » décrit le Dr Sam Parnia, spécialiste de la réanimation dans son étude AWARE sur les expériences vécues par les patients en état de mort clinique.
L’image la plus fréquemment rapportée dans les expériences de mort imminente est la « vision d’un tunnel » ou des éclats de lumière, un phénomène qui pourrait être lié à la diminution du flux sanguin vers la rétine et le cortex visuel du cerveau, ce qui concentrerait la vision au centre, comme un tunnel, explique le neurologue Steven Laureys dans une conférence diffusée sur YouTube. Alors que l’oxygénation du cerveau se réduit, la vision périphérique est la première à être affectée, un peu comme une télévision dont l’écran s’éteindrait en commençant par les bords pour se terminer en un point au centre.
Si l’on ne peut pas affirmer avec certitude que tout le monde voit cette dernière image juste avant la fin, les travaux des spécialistes suggèrent que le dernier instant est une expérience profondément personnelle, marquée par la complexité du cerveau. Face à l’inconnu, ces découvertes nous rassurent : loin d’être un néant, la fin pourrait être une ultime expérience lumineuse, remplie de paix et de souvenirs.