Connue pour soutenir la santé et la vitalité, cette vitamine pourrait aussi stimuler la régénération du cerveau et améliorer les fonctions cognitives.
Connue pour soutenir la santé et la vitalité, cette vitamine pourrait aussi stimuler la régénération du cerveau et améliorer les fonctions cognitives.
Lorsque la mémoire flanche et que l’esprit se fait moins vif, c’est souvent le signe que le cerveau vieillit. Le déclin cognitif correspond à une diminution progressive des capacités mentales : mémoire, concentration, rapidité de réflexion. Ce processus est naturel, lié à l’âge mais peut aussi devenir pathologique dans ses formes les plus sévères. Il mène alors à des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson. Des chercheurs lèvent un nouvel espoir à partir d’une vitamine capable de ralentir et même inverser ce déclin. Selon eux, il serait envisageable de « restaurer le cerveau à la normale en remplaçant les neurones épuisés par la maladie ».
L’objectif des scientifiques n’était pas de préserver les neurones existants, mais d’inciter le cerveau à en fabriquer de nouveaux. Après avoir découvert les bienfaits d’une vitamine sur le cerveau, ils en ont créé douze nouvelles formes, légèrement modifiées pour renforcer ces effets au niveau cérébral. Parmi elles, une version appelée « composé 7 » s’est démarquée. En laboratoire, les tests ont montré que ce composé passait bien la barrière entre le sang et le cerveau puis permettait à des cellules souches de se transformer plus facilement en neurones. Elle a « induit la différenciation des cellules souches neurales en neurones » détaillent les chercheurs dans « Journal of Medicinal Chemistry ».
Ce composé pourrait donc aider à prévenir ou ralentir certaines maladies neurodénégératives comme Alzheimer ou Parkinson. A partir de quelle vitamine a-t-il été synthétisé ? La vitamine K. Déjà connue pour ses rôles dans la coagulation sanguine et la santé osseuse, elle pourrait devenir précieuse pour la santé cognitive des plus âgés. Les chercheurs ont aussi découvert qu’une fois dans l’organisme vivant (chez la souris), ce composé est progressivement transformé en vitamine K naturelle. Autrement dit, il agit d’abord par lui-même en laboratoire puis se dégrade lentement en vitamine K classique, qui continue d’avoir des effets bénéfiques. Pour l’auteur de l’étude, le Dr Yoshihisa Hirota, un espoir est né : « Un médicament issu de la vitamine K, capable de ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer ou d’en atténuer les symptômes, pourrait non seulement améliorer la qualité de vie des patients et de leurs familles. »
En attendant, la confirmation de ces résultats, l’alimentation est une bonne option pour faire le plein de vitamine K. On la trouve surtout dans les légumes verts (épinards, brocoli, chou, laitue, persil), les aliments fermentés (choucroute, kéfir, miso), certains fromages affinés comme le gouda ou le comté, le jaune d’œuf et le foie. Pour les personnes âgées, l’idéal est d’en consommer un peu chaque jour, en variant les sources. En revanche, celles qui prennent un traitement anticoagulant (type AVK : warfarine, Coumadine®, Préviscan®) doivent éviter de modifier brusquement leur alimentation et en parler d’abord à leur médecin.
Le port du masque redevient obligatoire dans certains établissements de santé, quand la circulation du virus remonte.
Le masque est le meilleur moyen de protection contre les virus saisonniers du Covid mais aussi de la grippe ou même d’un simple rhume. Dans le cas de l’épidémie de Covid, les hôpitaux peuvent décider de le rendre obligatoire pour protéger les malades. En octobre 2025, par exemple, l’hôpital de Mâcon a rendu à nouveau le masque obligatoire pour limiter la protection des virus d’hiver.
Où le masque est-il recommandé actuellement ?
Le port du masque est recommandé quand le virus circule fortement – comme en automne et hiver :
dans les lieux clos et de promiscuité et les transports collectifs (métro, train, autobus, avion..) ;
dans les grands rassemblements, y compris à l’extérieur, pour les personnes fragiles en raison de leur âge ou de leurs pathologies ;
en présence de personnes âgées, immunodéprimées ou souffrant de maladies chroniques ;
pour les personnes fragiles (personnes âgées ou immunodéprimées…).
dans les établissements hospitaliers et pour les personnes âgées.
en cas de symptômes et jusqu’à 7 jours en cas de statut de contact à risque ou en sortie d’isolement.
Dans quels hôpitaux le masque est-il obligatoire ?
Si le masque n’est plus obligatoire par défaut dans l’ensemble du territoire, les chefs d’établissements peuvent l’imposer à partir de 6 ans dans les établissements suivants :
Hôpitaux, cliniques, centres de santé
Cabinets des professionnels médicaux et des psychologues, ostéopathes, chiropracteurs et psychothérapeutes
Officines de pharmacie
Laboratoires d’analyses médicales
Ehpad : Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes
Domiciles des personnes âgées ou handicapées qui reçoivent des soins (l’obligation peut être imposée par l’employeur du professionnel qui effectue des interventions à domiciles).
Le masque est-il obligatoire dans les transports ? Avions ?
Le port du masque n’est plus obligatoire mais demeure recommandé dans les lieux clos et de promiscuité et les transports collectifs (métro, train, autobus, avion..) en cas d’épidémie. Dans les avions, certaines compagnies peuvent rendre le masque obligatoire à bord.
Le masque est-il obligatoire chez le médecin ? Le dentiste ?
Non, depuis le 1er août 2022, le masque n’est plus obligatoire dans les cabinets médicaux et chez le médecin. En revanche, le chef du cabinet médical a le droit de continuer à imposer le port du masque pour les personnes à partir de 6 ans.
A partir de quel âge le masque est-il obligatoire ?
Quand il est obligatoire, le port du masque doit être porté dès l’âge de 6 ans.
Quelle amende si on ne porte pas le masque ?
Ne pas porter de masque dans un lieu où il est obligatoire peut être sanctionné d’une contravention de 4e classe qui est définie par une amende forfaitaire de 135 euros. Mais le montant de l’amende varie selon les villes. Son montant est indiqué lors de la parution de l’arrêté préfectoral.
S’il n’y a plus de protocole ferme pour les cas contacts Covid, il y a toujours des recommandations fixées par le gouvernement.
Après avoir été en contact avec une personne positive au coronavirus, vous pouvez avoir été contaminé par le Sars-Cov-2 et êtes ainsi considéré comme « cas contact« .une personne est considérée comme contagieuse dès 48h avant l’apparition des symptômes.
Quelle est la définition d’un cas contact ?
Par définition, un cas contact est une personne qui a été au contact d’un cas positif à la Covid-19en l’absence de mesures de protection efficaces, quelle que soit la durée.
► Sont considérés comme des mesures de protection efficaces :
Séparation physique isolant la personne-contact du cas confirmé ou probable en créant deux espaces indépendants (vitre, Hygiaphone®);
Masque chirurgical, ou masque FFP2, ou en tissu » grand public filtration supérieure à 90% » (correspondant à la catégorie 1 (AFNOR)), porté par le cas confirmé ou probable OU la personne-contact.
Que faire si on est cas contact Covid ?
Selon les consignes actualisées du du gouvernement, si vous été en contact avec une personne positive au Covid-19 dans les 48h avant le début de ses symptômes ou après, il est recommandé d’appliquer les gestes barrières, en particulier en présence de personnes fragiles :
Surveiller l’apparition de symptômes évocateurs du Covid-19
Porter un masque chirurgical en présence d’autres personnes ;
Ventiler ou aérer les locaux ;
Effectuer une hygiène des mains très régulièrement, à l’eau/savon ou par friction hydro-alcoolique ;
Dès l’apparition des premiers symptômes, informer et éviter les contacts rapprochés avec les personnes fragiles, et respecter l’ensemble des mesures précitées.
Faut-il s’isoler si on est cas contact ?
Il n’y a plus d’isolement pour les personnes cas contacts, qu’elles soient vaccinées ou non vaccinées contre le Covid.
Quand faire un test si on est cas contact ?
Le protocole de test pour les cas contacts est levé depuis le 1er février 2023. Il n’y a donc plus de test recommandé. Si vous souhaitez vous tester pour être sûr, vous pouvez vous rendre au laboratoire, en pharmacie ou acheter un autotest (également en pharmacie).
Faut-il mettre un masque si on est cas contact ?
Le port du masque est toujours recommandé aux cas contacts. Le gouvernement recommande de le porter pendant une semaine.
Que faire si on est cas contact après avoir eu le covid ?
Il n’y a plus de protocole de test et d’isolement pour les cas contacts. Si vous avez eu le Covid et que vous êtes ensuite cas contact d’une personne positive, il faut appliquer les gestes barrières et éviter les personnes fragiles. Si des symptômes évocateurs de Covid surviennent, vous pouvez réaliser un test et/ou vous rendre chez le médecin.
Que faire si mon enfant est cas contact ?
Le protocole de test pour les cas contacts est levé à partir du 1er février 2023. Il n’y a donc plus besoin de tester l’enfant à J+2. Un enfant cas contact doit cependant continuer d’appliquer les gestes barrières. En cas de symptômes évocateurs de Covid, consulter le médecin traitant.
Que faire quand on est cas contact à l’école ?
Comme pour toute maladie à infection respiratoire aiguë, il reste fortement recommandé aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptibles de développer la maladie, de respecter les gestes barrières et d’éviter le contact avec les personnes fragiles.
Que faire si on est cas contact en entreprise ?
Les cas contacts ne sont plus tenus de s’isoler et de se tester (à partir du 1er février 2023). On peut donc être cas contact et aller travailler. Il est en revanche recommandé de continuer d’appliquer les gestes barrières, en portant notamment un masque pendant une semaine.
Que faire si on est cas contact d’un membre de sa famille ?
Il est toujours recommandé d’appliquer les gestes barrières. Pour éviter d’être contaminé⸱e par une personne qui vit sous le même toit :
Ne pas partager l’espace
invitez-la à rester, si possible, dans une pièce séparée, porte fermée ;
ne partagez pas votre lit ;
ne partagez pas vos objets quotidiens (serviettes de toilette, savon, couverts, assiettes, téléphone, …) ;
ne prenez pas vos repas avec elle.
Assainir votre logement
aérez au moins 10 minutes plusieurs fois par jour ;
privilégiez des ustensiles de ménage qui ne dispersent pas les poussières comme une éponge ou une serpillière (l’aspirateur est à éviter) ;
invitez la personne positive à nettoyer systématiquement les surfaces qu’elle touche (poignées de porte, meubles de salle de bains, toilettes, sols, etc., avec votre produit habituel, puis avec un produit contenant de l’eau de javel ou de l’alcool à 70°, puis rincer) ; laver ses draps et serviettes de toilette à 60 °C pendant au moins 30 minutes ; jeter tout ce qui peut être contaminé dans un sac poubelle à part, qu’elle mettra dans un second sac poubelle une fois fermé.
Si vous devez avoir des contacts ou partager des objets
que chacun se lave les mains avant et après utilisation ;
La circulation du virus du Covid est en légère baisse mi-octobre.
Comme tous les virus saisonniers, celui du Covid-19 a recommencé à circuler depuis le début de l’automne. Cependant, dans son bulletin épidémiologique du 15 octobre 2025, Santé publique France confirme que « les indicateurs syndromiques de COVID-19 diminuent en ville et restent stables à l’hôpital ». La circulation du virus est donc en légère diminution en cette deuxième moitié du mois d’octobre 2025. Les actes SOS Médecins pour suspicion de Covid-19 sont également en diminution dans toutes les classes d’âge. Le variant majoritaire en ce moment est un sous-variant Omicron baptisé « XFG », suivi de XFG.3 (25%), puis de NB.1.8.1 (12%). La campagne de vaccination contre la grippe et contre la Covid-19 a débuté le 14 octobre 2025. Les personnes à risque de formes graves sont toujours appelées à faire les rappels vaccinaux pour se protéger de ces virus mortels chaque année.
Les chiffres du Covid en ce moment
La circulation du Covid reste à un niveau « stable et globalement inférieur » à l’année dernière. Du 6 au 12 octobre 2025, selon le réseau Sentinelles, le taux d’incidence des cas de Covid-19 vus en médecine générale était de 43 cas pour 100 000 habitants. L’âge médian des cas est de 50 ans. En semaine 41 (6 au 12 octobre), le nombre de passages aux urgences « se stabilisait dans toutes les classes d’âge, excepté chez les 0-4 ans où il diminuait », d’après Santé publique France.
Quel est le variant du Covid majoritaire en ce moment ?
Depuis septembre 2025, le variant majoritaire dans l’Hexagone est un sous-variant Omicron baptisé « XFG » (51% des tests), suivi de XFG.3 (25%), puis de NB.1.8.1 (12%). Une autre variant est sous surveillance de l’OMS. Baptisé « Stratus » ou « Frankenstein », il combine les sous-variants XFG et XFG.3.
5 mesures anti Covid (toujours) en vigueur en 2025
► Il est recommandé de s’isoler si on est positif au Covid-19.
► Il est recommandé de porter le masque si on a des symptômes évocateurs de Covid-19 ou si on est une personne à risque de faire une forme grave de la maladie en cas d’infection, en particulier dans les lieux clos ou à forte densité de population.
► Les personnes âgées ou présentant des facteurs de risque sont appelées à se faire (re)vacciner contre la Covid-19 à l’automne 2024.
► Il est toujours recommandé d’aérer son logement au moins 5 à 10 minutes par heure pour réduire les risques de transmission du virus. Même chose au travail et dans les espaces collectifs.
► Il faut maintenir les gestes barrières notamment en cas de test positif et/ou de symptômes, afin de protéger les personnes vulnérables : lavage des mains réguliers, aération des lieux clos, port du masque dans les espaces clos propices aux rassemblements (transports en commun par exemple).
Quelles sont les mesures pour la vaccination Covid ?
La vaccination contre le Covid-19 cible prioritairement aujourd’hui les personnes à risque de formes graves (plus de 65 ans, femmes enceintes…) avec des rappels vaccinaux conseillés chaque automne (comme la grippe). Les plus de 80 ans, personnes immunodéprimées et résidents des Ehpad et des USLD sont aussi invitées à faire un rappel vaccinal au printemps et à l’automne de chaque année (en même temps que la vaccination contre la grippe qui commence mi-octobre). Toute personne qui souhaite se faire vacciner contre le Covid (et qui n’est pas à risque) peut le faire en pharmacie. Le vaccin utilisé pour les rappels est le vaccin Comirnaty®, vaccin à ARN messager (Laboratoire Pfizer-BioNTech).
Quelles sont les mesures actuelles concernant l’isolement Covid ?
« On recommande aux personnes infectées de s’isoler et de porter le masque si elles ont besoin de fréquenter un lieu public » a conseillé la présidente du Covars Brigitte Autran en août 2023 dans Libération. L’isolement n’est plus obligatoire depuis le 1er février 2023 mais il est conseillé par les autorités sanitaires si on est positif au Covid-19.
Quelles sont les mesures actuelles concernant les cas contacts ?
Il n’y a plus de statut officiel de « cas contact ». Depuis le 1er février 2023, la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques n’est plus requis. En revanche, les personnes symptomatiques continuent de devoir se faire tester et les personnes contacts peuvent aussi le faire en cas de doute.
Quelles sont les mesures actuelles concernant le port du masque ?
Le port du masque n’est plus obligatoire nulle part. Mais compte tenu de la reprise de la circulation du Covid, il reste recommandé de le porter :
si on est positif au Covid-19
en cas de symptômes évocateurs d’un Covid-19
en prévention dans les lieux clos et de promiscuité et les transports collectifs (métro, train, autobus, avion..) ;
dans les grands rassemblements, y compris à l’extérieur, pour les personnes fragiles en raison de leur âge ou de leurs pathologies ;
en présence de personnes âgées, immunodéprimées ou souffrant de maladies chroniques ;
pour les personnes fragiles (personnes âgées ou immunodéprimées…).
Quelles sont les mesures Covid à l’hôpital en 2025 ?
► Le port du masque peut être rendu obligatoire dans certains hôpitaux à l’intérieur des bâtiments pour les patients à la sortie de leur chambre en hospitalisation, en hôpital de jour, en consultation ainsi que pour les visiteurs, les accompagnants et les intervenants auprès des patients (ex-ambulanciers).
► Le port du masque reste obligatoire pour les personnels hospitaliers dans les lieux où se trouvent les patients (hospitalisation conventionnelle, consultation, hôpital de jour, couloirs de circulation).
Le port du masque n’est plus obligatoire dans les bureaux, les salles de réunion, de transmission, de repos, ainsi que dans les services et les lieux non ouverts aux patients (laboratoires, crèches, etc.)
► Le port du masque est obligatoire, quel que soit le lieu, pour les personnels hospitaliers qui présentent des symptômes évocateurs d’infection ORL ou respiratoire.
Sources
Covid-19 : Déplacements internationaux, ministère de l’Intérieur.
C’est le moment où nos capacités cérébrales se complètent parfaitement, selon la nouvelle étude d’experts en psychologie
C’est le moment où nos capacités cérébrales se complètent parfaitement, selon la nouvelle étude d’experts en psychologie
L’intelligence se vit au quotidien. Elle nous aide à raisonner, prendre des décisions et à interagir efficacement avec les autres. Elle repose sur de multiples capacités cérébrales : mémoire, logique, flexibilité cognitive, compréhension sociale… À mesure que l’on vieillit, certaines compétences évoluent, se renforcent ou s’affaiblissent. On ne le sait pas toujours mais le cerveau atteint un pic d’intelligence à un âge en particulier. C’est ce que montre une récente étude menée par des spécialistes de la psychologie australiens et polonais, portant sur le fonctionnement cognitif et de personnalité global.
Ces experts ont créé un « indice de fonctionnement cognitif et de personnalité », qui regroupe à la fois des capacités cognitives (mémoire, raisonnement, vitesse de traitement), des traits de personnalité (stabilité émotionnelle, jugement…) et d’autres dimensions clés comme l’intelligence émotionnelle, le raisonnement moral, l’empathie et le goût de penser. Plus de 5 000 adultes, âgés de 18 à 99 ans, ont été évalués grâce à cet outil. Ces tests ont permis de mesurer la performance de chaque participant sur l’ensemble de ces capacités et de suivre l’évolution du fonctionnement cérébral tout au long de la vie adulte.
Pour comprendre comment les capacités évoluent avec l’âge, les chercheurs ont comparé deux approches : un modèle « classique », centré sur les capacités cognitives et les traits de personnalité de base, et un modèle plus « global », qui prend aussi en compte l’intelligence émotionnelle, la flexibilité mentale ou encore le raisonnement. Les résultats, publiés dans la revue « Intelligence », montrent que certaines aptitudes, comme la vitesse de traitement ou la mémoire de travail, déclinent dès la trentaine, tandis que d’autres continuent de se renforcer. « Nos résultats montrent que le fonctionnement cognitif et personnel global continue de se développer jusqu’à la moitié de la vie. » Ainsi, selon le modèle global plus complet, le pic d’intelligence se situe entre 55 et 60 ans. À cet, âge, l’expérience et la maturité se conjuguent pour rendre le cerveau plus performant.
« Cela remet en question de nombreuses hypothèses conventionnelles sur l’âge et les capacités, et suggère que le milieu de la vie pourrait représenter le véritable sommet de la préparation psychologique. » Ils soulignent aussi que cette période correspond au pic moyen de réussite professionnelle observé dans d’autres études. Après 60 ans, certaines capacités cognitives déclinent, mais d’autres composantes de l’intelligence (comme la sagesse, la régulation émotionnelle, la compréhension morale) continuent d’évoluer et de compenser les pertes. Pour entretenir son capital mental, les auteurs rappellent que la stimulation intellectuelle, la curiosité et les interactions sociales sont bénéfiques tout au long de la vie.
Les premiers seront déployés dès décembre 2025 dans des centres de santé.
Et si, demain, obtenir ses traitements devenait aussi simple que retirer un colis ? Amazon introduit une nouvelle solution qui pourrait transformer l’accès aux médicaments sur ordonnance : des distributeurs automatiques, appelés Amazon Kiosks, installés directement dans les cabinets médicaux. L’objectif : éliminer l’étape de la pharmacie physique et permettre aux patients de commencer leur traitement immédiatement après la consultation, selon le communiqué de l’entreprise. Ces kiosques visent à simplifier le parcours de soins pour les patients.
« Les machines automatisées transporteront des centaines de médicaments courants, tels que des antibiotiques, des inhalateurs et des traitements contre l’hypertension, ainsi que des médicaments contre la grippe et les allergies, sur une base saisonnière », rapporte CBS News. Concrètement, après la consultation, le médecin envoie l’ordonnance sécurisée du patient vers la borne à médicaments. Le patient n’a plus qu’à se rendre à la borne et peut, via l’application Amazon Pharmacy, payer ses médicaments et scanner un QR code pour les récupérer, comme n’importe quel « click and collect ». Si le manque d’interaction avec un professionnel de santé peut inquiéter, Amazon rassure : un pharmacien vérifiera à distance que la prescription est conforme. Un téléphone permettra de contacter un professionnel de santé en cas de besoin.
Les premiers distributeurs de médicaments seront déployés en décembre 2025 dans des centres de santé installés aux Etats-Unis notamment en Californie à Los Angeles, Beverly Hills, Long Beach, West Hollywood « et d’autres sites peu de temps après ». Ce lancement répond à un problème de santé publique majeur aux Etats-Unis. Selon les données citées par Amazon, « près d’un tiers des ordonnances ne sont jamais honorées » et, pour les maladies chroniques, « la moitié des médicaments ne sont pas pris ». Ces chiffres représentent « des occasions manquées d’améliorer la santé et des milliards de dollars de dépenses évitables ».
En France, l’installation de tels distributeurs dans les maisons médicales et cabinets médicaux n’est pas à l’ordre du jour. Le système d’Amazon – aussi pratique qu’il soit pour les patients – pourrait être difficilement implantable dans l’Hexagone. En France, la dispensation du médicament est réservée aux pharmaciens en officine selon le Code de la santé publique. De même, les médicaments soumis à prescription ne peuvent pas être vendus à distance ou délivrés via un système automatisé sans contrôle rapproché du pharmacien. Le pharmacien doit analyser l’ordonnance, donner des conseils, vérifier les interactions médicamenteuses. Ce rôle de médiateur est légalement imposé.