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Validé par les pros de la nutrition, ce fruit réduit la fatigue plus vite qu'un café

Validé par les pros de la nutrition, ce fruit réduit la fatigue plus vite qu'un café

Il améliore aussi les performances cognitives.


Il améliore aussi les performances cognitives.

Les fruits sont de véritables concentrés de vitamines, minéraux et antioxydants capables de nous apporter un regain d’énergie. On pense souvent à l’orange qui est une excellente source d’énergie rapide, idéale pour revitaliser le corps et l’esprit dès le matin. Un autre fruit, moins connu, pourrait bien se révéler aussi efficace qu’une tasse de café fumante pour vous donner un coup de fouet.

Des chercheurs de l’Université de Reading en Angleterre ont mis en lumière les effets bénéfiques de ce fruit sur la cognition, la mémoire, la rapidité de réaction et l’énergie grâce à sa très forte teneur en vitamine C, en magnésium, en anthocyanes et en polyphénols. Ces puissants antioxydants protègent activement les zones du cerveau liées à la mémoire et à la concentration. Les participants ayant intégré ce fruit à leur alimentation ont montré une amélioration significative de leurs performances intellectuelles et une réduction de la fatigue mentale, suggérant une action rapide et profonde sur le cerveau, peut-on lire dans l’étude parue dans le British Journal of Nutrition

Ce super-fruit plébiscité par les nutritionnistes est la mûre. Elle est de plus en plus appréciée comme un substitut naturel et sain au café pour stimuler les capacités cognitives. « Et ce, sans provoquer de palpitations, d’anxiété ou de problèmes de sommeil comme peut le faire la caféine« , confirment les chercheurs. Ce fruit a aussi l’avantage d’être peu sucré. Pour profiter pleinement de ses bienfaits, les auteurs recommandent de consommer une tasse de mûres (environ 125 grammes) de préférence sauvages et non « cultivées » par jour, que ce soit dans un yaourt, un smoothie, ou simplement croquées telles quelles.

La période de récolte des mûres s’étale de juillet à octobre. « Elles doivent être dodues, fermes et bien colorées. Attention aux grosses barquettes : les fruits du fond, fragiles, risquent d’avoir été écrasés par ceux du dessus« , souligne Carole Minker, docteure en pharmacie et auteure du livre « Myrtilles et autres fruits rouges » (éd. Eyrolles). Soyez prudents lors de la cueillette de fruits sauvages : ils peuvent être contaminés via les déjections du renard. Ne cueillez pas de fruits à hauteurs accessibles aux animaux. 


Source : JDF Santé

Dossier médical partagé (DMP) : définition, création, obligatoire ?

Dossier médical partagé (DMP) : définition, création, obligatoire ?

Gratuit et confidentiel, le dossier médical partagé (DMP) permet d’accéder à ses informations médicales et de les partager avec le professionnel de santé de son choix. Comment le créer ? Est-il obligatoire ? Quels sont les avantages ? Explications.


Le dossier médical partagé (DMP) en version numérique a été lancé en décembre 2018 par la ministre de la Santé de l’époque, Agnès Buzyn. Ce carnet de santé numérique pourrait devenir aussi incontournable que la carte vitale. Quelle est sa définition ? Est-il obligatoire ? Quels avantages ? Comment fonctionne-t-il ? Explications.

Quelle est la définition du dossier médical partagé ? 

Le Dossier Médical Partagé (DMP) est un carnet de santé numérique. Il permet de conserver, de centraliser et de sécuriser les informations de santé d’un patient, comme ses examens de santé, ses allergies à des médicaments, ses compte-rendus d’hospitalisation… Il est gratuit et confidentiel.

Est-il obligatoire ?

Il n’est pas obligatoire de créer un Dossier Médical Partagé (DMP). Par ailleurs l’existence ou non d’un DMP n’a pas d’impact sur les remboursements de soins. La fermeture du DMP peut être demandée à n’importe quel moment sur le site dmp.fr. 

À quoi sert le dossier médical partagé ? 

Le Dossier Médical Partagé (DMP) permet de garder ses informations de santé en ligne et d’y accéder depuis l’application DMP ou le site dmp.fr. Il permet de partager les informations de santé avec les professionnels de santé de son choix, notamment pour faciliter une prise en charge en cas d’urgence médicale.

Quels sont les avantages pour les patients ?

  • Tout est centralisé au même endroit. L’idée est de centraliser toutes les informations concernant sa santé au même endroit. En pratique, plus besoin de retourner à la maison pour trouver votre dernière mammographie avant un rendez-vous chez le gynécologue. En quelques clics, le médecin pourra y accéder, via le DMP.
  • Mieux lier la médecine de ville et l’hôpital et par conséquent, favoriser une meilleure continuité des parcours de soins. En outre, chaque professionnel pourra voir ce qu’un autre professionnel vous a prescrit. Ceci facilitera ainsi une prise en charge médicale de meilleure qualité en limitant le risque d’interactions médicamenteuses, les allergies ou les incompatibilités de traitements. Il permettra enfin d’éviter les examens et/ou rendez-vous médicaux et prescriptions redondants.

Quelles sont les limites/inconvénients du dossier médical partagé ? 

Un Dossier Médical Partagé (DMP) gagne en efficacité lorsqu’il est renseigné régulièrement. Les patients ont donc tout intérêt à en parler à leur médecin traitant pour que ces derniers l’alimentent avec leurs informations médicales. De plus les patients ne doivent pas hésiter à ajouter eux-mêmes des informations les concernant afin d’enrichir au maximum leur DMP. 

Comment l’ouvrir et le fermer ?

Chaque personne rattachée à un régime de Sécurité sociale peut ouvrir un DMP. L’ouverture peut se faire directement en ligne sur le site dmp.fr en cliquant sur « Créez votre DMP » ou bien en pharmacie ou encore auprès de votre médecin traitant. Dans tous les cas il faut être muni de sa carte Vitale, indispensable pour s’identifier. Le dossier médical partagé ne peut être créé qu’avec le consentement de l’assuré. Les infirmières et les professionnels de santé des Ehpad sont également habilités. A tout moment, le patient peut demander la fermeture de son DMP. En pratique, c’est assez simple : il suffit de se munir de son numéro de sécurité sociale et de celui de la carte Vitale. Un identifiant et un mot de passe sont ensuite adressés par SMS ou par mail. Le DMP peut ensuite être consulté à tout moment sur dmp.fr, depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone via l’application DMP. 

Comment fonctionne le dossier médical partagé ? 

Différents acteurs peuvent alimenter le Dossier Médical Partagé (DMP).

  • En premier lieu le patient lui-même en indiquant ses allergies, ses antécédents médicaux, ses vaccins ou les personnes de confiance à contacter en cas d’urgence et ce depuis l’application DMP ou le site dmp.fr.
  • Le médecin traitant et les spécialistes peuvent aussi alimenter le DMP, par exemple en mettant à jour l’historique médical de leurs patients (pathologies, traitements, allergies, vaccins…).
  • L’Assurance Maladie quant à elle ajoute automatiquement les historiques de remboursements dans les DMP ouverts par les assurés. Enfin de nombreux établissements sanitaires et médico-sociaux alimentent le DMP automatiquement avec les documents de leurs patients. Des travaux sont en cours pour que les comptes rendus des laboratoires et des centres de radiologie soient automatiquement ajoutés au DMP.

Que peut-il contenir ?

Le DMP est automatiquement alimenté par l’Assurance Maladie à partir de l’historique des soins (comptes-rendus, examens…) et des traitements remboursés des 24 derniers mois. Le patient, quant à lui, peut ajouter en quelques clics, depuis l’appli dédiée DMP ou le site dmp.fr, des renseignements utiles à son suivi médical (groupe sanguin, allergies, vaccins, antécédents, etc.). On peut aussi y stocker les radios, les bilans sanguins ou encore les comptes rendus d’opération.

Qui peut le consulter ?

Seuls les professionnels de santé qui vous suivent ont accès à votre dossier médical numérique. Mais ce qui est important, c’est que c’est le patient qui garde la main. En somme, on peut aussi choisir qui voit quoi. Par exemple, on peut faire en sorte que le kinésithérapeute puisse voir la dernière radio de la cheville, mais pas les résultats du dernier bilan sanguin ou du frottis. On peut s’opposer à ce qu’une information soit délivrée par un professionnel de santé ou encore masquer une information médicale à tout moment, sauf pour le médecin traitant qui doit pouvoir assurer un suivi médical complet de ses patients. De son côté, le professionnel de santé doit entrer un code pour le consulter. Lors de la première connexion, cela génère une alerte par SMS ou mail au patient, afin de l’avertir.

Comment y accéder ? 

Il est possible de consulter à tout moment son DMP. Soit sur le site dmp.fr en cliquant sur  « j’accède à mon DMP » et en saisissant ses identifiants. Soit en utilisant l’application DMP, disponible sur Google Play AppStore. 

A retenir :

  1. Munissez-vous de votre carte Vitale ;
  2. Renseignez une adresse mail ou un numéro de téléphone mobile qui servira à vous avertir dès qu’un nouveau document est ajouté à votre DMP ;
  3. Déclarez votre médecin traitant et choisissez les professionnels de santé pouvant accéder à votre DMP.

Quelles applications pour le DMP ? 

Le DMP trouve son utilité dans de nombreuses situations et principalement lorsqu’on consulte un médecin pour la première fois ou en cas d’hospitalisation. Grâce au DMP les soignants ont accès rapidement et facilement au profil médical du patient. Cela permet par exemple d’éviter les risques liés aux interactions médicamenteuses ou aux allergies. 

Les services d’urgence ont-il accès au DMP ?

Le DMP peut néanmoins être ouvert sans votre autorisation en cas d’urgence : un urgentiste peut l’ouvrir si vous faites un malaise. A condition toutefois que vous ayez coché la case autorisant l’accès à votre dossier en cas d’urgence au moment de la création du DMP.

Est-ce que les données peuvent être piratées ?

Outre le consentement du patient pour la création du DMP, celui-ci garde le contrôle de ses données de santé puisqu’il choisit les professionnels de santé qui auront le droit d’y accéder. Les mutuelles et la Sécurité sociale par exemple n’y ont pas accès. En outre, la connexion au DMP est hautement sécurisée : le patient reçoit un code à usage unique par SMS pour s’y connecter. Enfin, les DMP sont conservés par un hébergeur de données de santé ayant reçu un agrément du ministère en charge de la Santé. Les données qui y sont stockées sont cryptées, à partir d’une clé propre à chaque assuré. Ces données ne peuvent donc pas être diffusées ou exploitées à des fins commerciales, d’études ou autre.

Source : Assurance Maladie.


Source : JDF Santé

Mal des transports : liste des solutions, comment l'éviter ?

Mal des transports : liste des solutions, comment l'éviter ?

Nausées, vertiges, mal au cœur… Il peut gâcher les vacances.


Dès que la voiture, le bateau, le train ou encore l’avion démarre, les premières sensations désagréables arrivent. Mal au cœur, pâleur,  envies de vomir, maux de tête, vertiges… C’est ce qu’on appelle la « cinétose » ou plus communément le « mal des transports ». Si généralement, ces signes d’inconfort disparaissent quelques minutes après l’arrêt du véhicule, ils ne restent pas moins gênants lors des longs trajets. Le mal des transports apparaît souvent à l’âge de 2 ans et est très fréquent chez les enfants jusqu’à l’adolescence. Les adultes sont également sujets au mal des transports. Les femmes, particulièrement pendant les règles ou la grossesse.

Causes : un problème d’oreille interne ?

Le fait d’être malade lors d’un déplacement s’explique par la contradiction entre les données transmises par les yeux (qui perçoivent un mouvement, un virage par exemple) et les renseignements envoyés par le vestibule (organe de l’équilibre qui se situe dans l’oreille interne). Cet organe enregistre une impression différente de celle fournie par la vue (le corps est immobile dans une voiture qui elle, bouge). Il est impossible pour lui de donner au cerveau des informations exactes et cela empêche le corps de s’adapter au mouvement, comme il le fait à pieds. Le mal des transports sera d’autant plus intense que les mouvements du véhicule sont importants (mer agitée, trous d’air, virages en montagne, etc.). Généralement, c’est le bateau qui donne le plus de nausées, suivi de l’avion, de la voiture, du bus et du train. A noter que certaines activités (montagnes russes, jeux vidéos) provoquent des symptômes similaires au mal des transports.

Traitements : avec et sans ordonnance

Il est déconseillé d’associer plusieurs traitements contre le mal des transports même si les symptômes persistent après le voyage. Parmi les traitements disponibles contre le mal des transports : 

  • Des médicaments (Nautamine®, Mercalm®, Nausicalm®…) : ils peuvent être pris 30 minutes avant le départ et renouvelés pendant le trajet mais sont contre-indiqués si on conduit (risque de somnolence), aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 2 ans (pour Nautamine) ou 6 ans (pour Mercalm®, Nausicalm®). Ces traitements sont disponibles uniquement sur ordonnance.
  • Les patchs : réservés à l’adulte et uniquement sur ordonnance médicale. Le patch se colle derrière l’oreille 6 à 12 heures avant le départ et doit être retiré à la fin du voyage (il faut le garder au maximum 72 heures, si le voyage dure plus de 72 heures, il faut le remplacer par un nouveau patch). Le Scopoderm® est un patch qui contient de la scopolamine, une substance qui agit sur l’oreille interne (l’organe de l’équilibre) afin d’éviter la transmission d’informations perturbantes au cerveau. Il ne doit pas être utilisé chez les moins de 15 ans et nécessite une ordonnance médicale.
  • Les bracelets : ils s’inspirent des principes de l’acupuncture, appuient sur des points stratégiques du poignet et permettent d’atténuer les sensations de nausée. Ils doivent être portés sur les deux poignets toute la durée du trajet. Pour enfants et adultes, sans ordonnance.
  • L’homéopathie : les médicaments homéopathiques agissent sur les nausées, les vertiges et les vomissements. Par exemple, Cocculine (réservée à l’enfant de plus de 18 mois) peut être prise avant le départ en guise de prévention (5 granules peuvent être répétés toutes les demi heures et à espacer selon amélioration). Sans ordonnance, en libre accès en pharmacie.
  • Les huiles essentielles : Menthe poivrée et citron évitent la nausée. Mélangez 7 ml d’HE de Citron et 3 ml d’HE de Menthe poivrée. Déposez 1 à 2 gouttes de ce mélange sur le poignet ou sur un mouchoir si des signes de nausée apparaissent et respirez jusqu’à 5 fois par jour. Ces huiles essentielles sont contre-indiquées aux enfants de moins de 6 ans et aux femmes enceintes. 

Les solutions préventives pour éviter le mal des transports

Pour éviter le mal des transports, il faut limiter la sensation de mouvement. Quel que soit le mode de transport, mieux vaut éviter de lire, de regarder son téléphone ou de jouer à des jeux vidéo. Il vaut mieux rester concentré sur l’horizon ou sur un point immobile à l’extérieur de la voiture. Si le mal s’installe, il est important de ne pas paniquer, de fermer les yeux et de respirer profondément, en prenant un peu d’air frais, sur le pont du bateau ou en ouvrant la fenêtre de la voiture. Avant le voyage, le repas doit être léger et pas trop gras. Il faut éviter de boire de l’alcool avant un trajet. Attention, ne partez pas à jeun. Vous pouvez prendre ou donner à vos enfants qui se sentent nauséeux des bonbons à la menthe qui amoindrissent la nausée.

  • En train, privilégiez les places dans le sens de la marche et près des fenêtres pour pouvoir voir l’extérieur.
  • En voiture, préférez les places à l’avant et près des fenêtres pour suivre la route des yeux. Le fait de conduire peut également réduire les sensations de nausées. Réglez également la hauteur des sièges des enfants de telle sorte qu’ils puissent regarder à l’extérieur. Faites des arrêts régulièrement et dégourdissez-vous les jambes quelques minutes. Demandez au chauffeur d’adopter une conduite calme en évitant les accélérations et les décélérations trop brutales.
  • En bus, choisissez de préférence une place à l’avant du bus et côté fenêtre pour suivre la route des yeux. 
  • En avion, essayez de choisir les places au milieu de l’appareil, au niveau des ailes, qui secouent un peu moins que les autres. Aussi, pensez à diriger la ventilation vers votre visage.
  • En bateau, essayez de fixer un point à l’horizon. Privilégiez les cabines situées au milieu, là où le bateau bouge le moins, et proches du niveau de l’eau.


Source : JDF Santé

Je suis médecin urgentiste : voici LE signe qu'il faut appeler le 15 sans attendre, c'est vital

Je suis médecin urgentiste : voici LE signe qu'il faut appeler le 15 sans attendre, c'est vital

Le médecin recommande de rester au repos et de répondre de manière ciblée aux questions.


Chaque jour en France, plusieurs dizaines de milliers d’appels sont adressés aux services d’Urgences. Leur mission ? Faire le tri, poser les bonnes questions et évaluer la gravité de la situation en quelques minutes. Du côté des patients, il peut être difficile de décrocher le téléphone et de demander de l’aide, par peur de déranger les secours ou par méconnaissance des symptômes qui doivent alerter. Notre médecin urgentiste nous guide pour reconnaître une urgence.

Certaines situations rendent l’appel au 15 évident : « La perte de connaissance est le premier élément de gravité » affirme le Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste. Il insiste ensuite sur les signes plus discrets, souvent sous-estimés, comme les gênes respiratoires ou les douleurs thoraciques inexpliquées, qui ne passent pas. « Aux Urgences, ces douleurs nous font penser au pire. Les douleurs thoraciques et problèmes cardiaques peuvent venir d’infarctus, d’embolie pulmonaire ou de dissection de l’aorte. » Il mentionne aussi les douleurs abdominales persistantes, avec ou sans saignements, qui peuvent révéler « tout ce qui est rupture d’anévrisme et péritonite ».

Pour le Dr Moronval « si les symptômes décrits ci-dessus ne partent pas après la prise d’un paracétamol » il faut s’inquiéter. « Le paracétamol met 45 minutes à agir et est d’une grande efficacité. Si, passé le délai des 45 minutes, il n’y a pas d’amélioration des symptômes, voire pire, il y a une aggravation, il faut appeler le 15″. Le paracétamol est un médicament antalgique, il doit réduire la douleur.

Lors de l’appel au 15, le régulateur médical pose plusieurs questions pour évaluer les facteurs de risque, notamment cardiovasculaires, de la personne. « Tout de suite, la question est de savoir : « Est-ce qu’il/elle est fumeur ? », « Est-ce qu’il/elle est en surpoids ? », « Est-ce qu’il/elle fait du diabète ? » et « Est-ce que ses parents ont déjà eu des problèmes cardiaques ? ». » Le médecin recommande de rester au repos et de répondre de manière ciblée aux questions. Enfin, il rappelle que le 15 est un numéro gratuit et « lorsque l’on se demande si l’on doit appeler ou non, c’est déjà le signe qu’il ne faut pas hésiter. »

Merci au Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste, auteur de « Profession urgentiste » (éd.Stock) et créateur de la chaîne Youtube « Doc FX ».


Source : JDF Santé

Pourquoi mon bébé vomit-il ?

Pourquoi mon bébé vomit-il ?

Les vomissements sont courants chez les bébés. Troubles digestifs, gastro-entérite, poussées dentaires… On fait le point sur ces causes multiples, avec le pédiatre Eric Saban.


Les parents sont souvent impressionnés et inquiets par les vomissements du bébé, mais il ne faut pas les confondre avec les régurgitations, liées à un « trop plein », notamment lorsque les repas lui sont donnés trop souvent ou en grande quantité pour son petit estomac. Les vomissements en jet sont principalement liés à des infections ORL ou respiratoires, à des gastro-entérites… Mais les causes sont nombreuses et il est parfois difficile pour les parents de comprendre ce qu’il se passe. Rappelons avant tout qu’en cas de vomissements, il est conseillé de consulter un médecin. On fait le point avec le Dr Eric Saban, pédiatre à Levallois-Perret.

Vomissements : quelles sont les causes ?

– La gastro-entérite chez le nourrisson est l’une des causes les plus fréquentes des vomissements. « Ce trouble digestif commence souvent par un manque d’appétit, une fatigue, des nausées et éventuellement des vomissements. Il peut également y avoir de la fièvre et de la diarrhée », précise Eric Saban.

– Les bronchites. En cas d’encombrement bronchique, les enfants peuvent être amenés à vomir leurs glaires. Cela s’observe souvent suite à des quintes de toux. 

– Les causes ORL ou dentaires. « Les enfants qui ont une angine ou une otite sont susceptibles de vomir à l’occasion d’une infection ORL ou d’une percée dentaire, ce qui arrive aussi très souvent », rappelle le pédiatre. Enfin, en cas de fortes poussées dentaires, les tout-petits peuvent avoir des effets secondaires et notamment des vomissements, sous l’effet d’une hyper-salivation.

– La méningite. « Chez les nouveau-nés qui ont de la fièvre associée à des vomissements, il faut penser à la méningite. Les petits présentent également un comportement très grognon, un manque d’appétit, ils ne jouent plus, ne sourient plus et sont un peu amorphes », précise le spécialiste. Lorsque la méningite survient chez les enfants un peu plus grands, ces derniers se plaignent aussi de maux de tête.

– Les traitements médicamenteux, peuvent en outre être responsables de vomissements chez l’enfant. « On voit des petits qui se mettent à vomir dès qu’on leur donne un traitement antibiotique. Notamment quand les parents les forcent à prendre leur médicament. En effet, les vomissements peuvent parfois être liés à l’insistance des parents, ou lorsque ces derniers veulent le donner absolument pur », ajoute Eric Saban. On conseille néanmoins de diluer le médicament dans le biberon, surtout s’il a mauvais goût. Dans ce cas, il est facile de faire le diagnostic puisque l’enfant ne vomit qu’au moment de la prise du médicament.

– Les infections urinaires peuvent donner de la fièvre, associée à des vomissements chez les nouveau-nés. Dans ce cas, une analyse d’urine doit être effectuée.

– Les causes malformatives. Chez les nourrissons (dès les premières heures de vie), les vomissements bilieux peuvent être liés à une malformation digestive responsable d’occlusion intestinale. Autre cause des vomissements associés à des douleurs abdominales importantes : l’invagination intestinale aiguë. Qu’est-ce que c’est ? Lors d’une maladie infectieuse virale, l’enfant développe dans l’abdomen des ganglions mésentériques, qui compriment les intestins. Résultat : une partie de l’intestin grêle s’invagine dans la partie intestinale voisine, et le transit intestinal est interrompu. L’enfant est en occlusion et se met à vomir dès qu’il tente d’avaler quelque chose, il a alors une intolérance alimentaire absolue.

Enfin, la sténose du pylore est une malformation qui survient à trois semaines de vie. Elle concerne principalement les garçons, dans 85% des cas. « Le muscle pylorique s’hypertrophie, ce qui bloque l’accès des aliments de l’estomac vers l’intestin, provoquant ainsi des vomissements », explique le Dr Eric Saban. Ce cas conduit également à une intolérance alimentaire absolue, et à une intervention chirurgicale. Ainsi, lorsqu’un petit garçon de trois semaines ne cesse de vomir, il faut lui faire une échographie abdominale pour mettre en évidence cette sténose du pylore.

Mon bébé vomit en jet

Les parents sont souvent surpris lorsque leur bébé vomit en jet. Pourtant, ce type de vomissements est très fréquent chez les nourrissons. En cause notamment : le sphincter qui est encore immature à cet âge. De manière générale, en cas de vomissements, ou de diarrhées, il faut surtout faire attention au risque de déshydratation chez le bébé. 

Que faire en cas de vomissements ? 

Si votre nouveau-né vomit, n’hésitez pas à en parler à votre pédiatre, qui déterminera la cause de ses vomissements. En fonction, s’il s’agit d’une infection, les vomissements disparaîtront une fois la maladie traitée. « Il vaut mieux consulter en cas de changement de comportement du bébé. Par exemple, si le bébé régurgite depuis qu’il est petit parce qu’il a un reflux, il suffit d’ajuster les rations de manière à ce qu’elles ne dépassent pas la capacité de son estomac. Mais en cas de changement brutal : l’enfant se met tout à coup à vomir, il faut consulter rapidement », explique le Dr Eric Saban. Il s’agit d’une cause fréquente de consultation, mais il faut en général réagir assez vite. 


Source : JDF Santé

CARTE. Le cancer est plus mortel dans cette région qu'ailleurs : les habitants appelés à la vigilance

CARTE. Le cancer est plus mortel dans cette région qu'ailleurs : les habitants appelés à la vigilance

La mortalité y est 17% plus élevée que la moyenne nationale.


D’après les données publiées le 8 juillet par la DREES, le CépiDc-Inserm et Santé publique France, la France compte près de 640 000 décès par an. Les cancers sont les premiers responsables, devant les maladies cardio-neurovasculaires, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Ils sont à l’origine de 27% des décès (environ 172 000 personnes). Même si une tendance globale à la baisse se dessine, certains types de cancers progressent toujours, notamment ceux du pancréas (en constante augmentation), des poumons, des bronches et de la trachée chez les femmes.

L’étude des analystes français met en lumière d’importantes disparités géographiques. Selon leurs observations, le risque de décéder des suites d’un cancer varie selon les régions. En Guyane et à Mayotte, c’est surtout vrai pour les cancers de l’estomac, de la prostate et de l’utérus. En Corse, c’est le cancer du poumon qui se distingue avec une mortalité 24% plus élevée que la moyenne nationale. En Normandie, la mortalité en cas de cancer est 10% plus élevée qu’au niveau national, surtout pour les tumeurs du foie, du côlon, de la prostate et du sein. En Bretagne, c’est la mortalité par mélanome (cancer de la peau) qui est la plus élevée.

Causes de décès en France en 2023 © DREES

Dans les régions Centre-Val de Loire, Grand-Est et Nouvelle-Aquitaine, la mortalité des suites d’un cancer du sang, du cerveau ou du rein est plus élevée qu’ailleurs. Mais la région qui paie le plus lourd tribut est sans conteste les Hauts-de-France. La mortalité par cancer y est 17% plus élevée que la moyenne nationale. Et les taux de mortalité dépassent de plus de 20% le niveau national pour des cancers fréquents comme celui du côlon, du foie, du sein, de la prostate, et des cancers plus rares : lèvre et cavité buccale, oesophage, vessie.

Taux de mortalité départementaux, pour les décès dus aux cancers © DREES

En cause : des facteurs de risque plus présents que dans d’autres régions comme le tabac, l’alcool, la précarité, et un accès à la prévention et aux soins parfois inégal. Or, selon Santé publique France, près de 40% des cancers sont attribuables à des facteurs de risque modifiables. Les habitants de cette région peuvent donc réduire leur risque de cancer en améliorant leur hygiène de vie.

Renforcer la prévention, améliorer l’accès au dépistage organisé et garantir des parcours de soins rapides restent des priorités absolues pour espérer réduire ces inégalités régionales et améliorer la santé de ces populations.


Source : JDF Santé