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Allocation proche aidant (AJPA) : montant actuel, conditions, congé

Allocation proche aidant (AJPA) : montant actuel, conditions, congé

Chaque année, le montant de l’allocation journalière de proche aidant (AJPA) change.


En France, 60% des personnes en perte d’autonomie ou en situation de handicap sont aidées par un ou plusieurs proches. Ces proches représentent 8 à 11 millions de personnes dont 44% font part de difficultés à concilier leur rôle avec leur vie professionnelle. Depuis le 1er octobre 2020, ces personnes dites « aidantes » ont droit à un « congé et une allocation journalière proche aidant (AJPA) ». Le montant de l’AJPA est régulièrement revu à la hausse.

Définition : c’est quoi le congé proche aidant ?

Le congé ou l’allocation proche aidant remplace le congé de soutien familial depuis 2017. Il permet à tout salarié qui le souhaitent de suspendre ou d’alléger temporairement leur activité professionnelle pour accompagner leurs proches lorsqu’un contexte médical, une convalescence ou un changement de situation nécessitent une présence rapprochée. Le proche aidant est une personne qui vient en aide à une personne dépendante (en situation de handicap, personne âgée, atteinte d’une maladie chronique ou de longue durée…) dans l’accomplissement des actes essentiels de la vie courante (ménage, toilette, repas, aide pour les soins, assurer les déplacements ou une présence pendant les activités de loisirs…). Le proche aidant d’une personne doit être « son conjoint, son partenaire, un parent, un ascendant ou un descendant, ou son collatéral jusqu’au 4e degré (frère, sœur, tante, oncle, cousin(e) germain(e), neveu, nièce…), une personne résidant avec elle ou qui entretient des liens étroits et stables avec elle, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne« , indique l’article L. 113-1-3 du Code de l’action sociale et des familles, introduit par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015. 

Quelle est le montant de l’AJPA ?

Le congé de proche aidant n’est pas rémunéré par l’employeur (sauf dispositions conventionnelles le prévoyant). Le salarié peut en revanche percevoir une allocation journalière du proche aidant (AJPA) pour compenser une partie de la perte de salaire. Son montant est revalorisé chaque 1er janvier. A date (2025), le montant est de : 

  • 65.80 euros par journée
  • 32,90 euros par demi-journée

Vous pouvez en bénéficier jusqu’à 66 jours par personne aidée, sur toute votre carrière. À partir de 2025, cette allocation est désormais allouée pour jusqu’à 4 personnes différentes, soit un total potentiel de 264 jours (66 jours × 4 personnes)

Comment en faire la demande ?

La demande de congé est à faire par le salarié auprès de son employeur, au moins 1 mois avant la date de départ en congé envisagée. Le congé débute sans délai s’il est justifié par une des situations suivantes :

  • Urgence liée notamment à une dégradation soudaine de l’état de santé de la personne aidée (attestée par certificat médical)
  • Situation de crise nécessitant une action urgente du salarié
  • Cessation brutale de l’hébergement en établissement dont bénéficiait la personne aidée (attestée par le responsable de l’établissement)

Lors de sa demande, le salarié doit préciser :

  • La volonté de suspendre son contrat de travail pour bénéficier du congé de proche aidant
  • La date du départ en congé.
  • La volonté de fractionner le congé (ou de le transformer en temps partiel), si le salarié le souhaite

Le salarié ne peut exercer aucune autre activité professionnelle pendant la durée du congé. Toutefois, il peut être employé par la personne aidée lorsque celle-ci perçoit l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) ou la prestation de compensation du handicap (PCH). 

Quels sont les documents à fournir pour en bénéficier ?

La demande de congé de proche aidant doit être accompagnée des documents suivants :

  • Déclaration sur l’honneur soit du lien familial du salarié avec la personne aidée, soit de l’aide apportée à une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables
  • Déclaration sur l’honneur précisant soit qu’il n’a pas eu précédemment recours, au long de sa carrière, à un congé de proche aidant, soit, s’il en a déjà bénéficié, de sa durée
  • Copie de la décision justifiant d’un taux d’incapacité permanente au moins égal à 80 % (si la personne aidée est un enfant handicapé à sa charge ou un adulte handicapé) ou copie de la décision d’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) au titre d’un classement dans les groupes I, II et III de la grille Aggir (lorsque la personne aidée souffre d’une perte d’autonomie).

Comment mettre fin à un congé proche aidant ?

Le salarié peut mettre fin de façon anticipée au congé de proche aidant (ou y renoncer) dans l’un des cas suivants :

  • Décès de la personne aidée
  • Admission dans un établissement de la personne aidée
  • Diminution importante des ressources du salarié
  • Recours à un service d’aide à domicile pour assister la personne aidée
  • Congé de proche aidant pris par un autre membre de la famille.

Le salarié informe l’employeur de son souhait de mettre fin à son congé, en tenant compte de la durée de préavis à respecter avant le retour anticipé du salarié. Les conditions et délais d’information sont déterminés par convention ou accord collectif d’entreprise (ou, sinon, par convention ou accord de branche). En l’absence de convention ou d’accord applicable, le salarié adresse une demande motivée à l’employeur au moins 1 mois avant la date de départ à laquelle il entend mettre fin à son congé. Il peut utiliser tout moyen permettant de justifier de la date de la demande (lettre ou courrier électronique recommandé, par exemple).


Source : JDF Santé

La meilleure façon de prendre du vinaigre de cidre pour profiter de ses bienfaits

La meilleure façon de prendre du vinaigre de cidre pour profiter de ses bienfaits

Il est à la mode mais attention : comme tous les remèdes naturels, il n’est pas anodin.


Difficile d’être passé à côté du phénomène. Le vinaigre de cidre est un des remèdes naturels les plus en vogue, notamment grâce à ses bienfaits sur la digestion, la glycémie (taux de sucre dans le sang) et la satiété, pouvant contribuer en ce sens au maintien voire à la perte de poids. Reste que, comme tous les remèdes naturels, le vinaigre de cidre n’est pas un produit anodin et ne doit pas être consommé n’importe comment.

« Le vinaigre de cidre est un produit fermenté issu de deux transformations : la première transformation se fait par des levures et des bactéries lactiques, ce qui va donner de l’alcool (cidre de pomme) et des molécules aromatiques dont des polyphénols (de formidables antioxydants). Et la deuxième par des bactéries acétiques, ce qui va donner de l’acide acétique, le principal composant du vinaigre« , nous présente Marina Cretenet, microbiologiste spécialiste des produits fermentés et maître de conférences dans l’Unité de Recherche Aliments, Bioprocédés, Toxicologie, Environnements de l’Université de Caen Normandie.

L’idéal est de choisir un vinaigre de cidre avec un taux d’acide acétique de 5% minimum, bio, non pasteurisé et non filtré (avec la « mère » dedans, c’est le signe que le produit est vivant et pur) pour bénéficier de l’effet probiotique.

→ le mieux est de le consommer le matin, 0 à 10 minutes avant le petit-déjeuner (ça maximime l’effet positif sur la glycémie)

→ pour mieux digérer, on peut le prendre après le repas 

« Que ce soit le matin ou après un repas, on conseille toujours de mélanger une cuillère à soupe de vinaigre de cidre dans un verre d’eau (froide ou tiède comme vous préférez, ndlr) » poursuit la microbiologiste. Jamais en shot pur car l’acidité peut fragiliser la surface de l’émail des dents, ce qui pourrait favoriser à terme le risque de caries ou de désordres dentaires. Attention également aux boissons du commerce « toutes faites » à base de vinaigre de cidre qui sont généralement très sucrées. Au total dans la journée : pas plus de 3 cuillères à soupe par jour (grand maximum) et pas plus de 3 mois en continu. 

Des contre-indications ? « Je ne connais aucun produit qui soit bon pour tout le monde. Evidemment, si on a des sensibilités au niveau du microbiote intestinal, vaut mieux éviter. Il faut d’abord apprendre à se connaître et à écouter son corps avant d’envisager une cure« , insiste l’experte. Si vous avez des problèmes d’œsophage ou si vous prenez des médicaments pour la digestion, il vaut mieux aussi éviter le vinaigre de cidre. Si vous avez des problèmes d’immunité, si vous êtes particulièrement fatigué en ce moment ou atteint d’une maladie inflammatoire comme la polyarthrite rhumatoïde ou certains lupus, mieux vaut demander l’avis d’un médecin qui saura vous dire si le vinaigre de cidre est bon ou pas pour vous. 

Propos recueillis lors du « Glucose Day », une conférence-débat organisée par Archie, entreprise française spécialiste du vinaigre de cidre biologique.


Source : JDF Santé

Arrêt brutal du Prozac : "Il faut contacter les patients" prévient le fabricant

Arrêt brutal du Prozac : "Il faut contacter les patients" prévient le fabricant

Environ 740 000 patients prennent du Prozac ou ses génériques.


Qui ne le connait pas ? Le Prozac® est un traitement emblématique de la dépression dans le monde. Il a révolutionné la prise en charge de la maladie dès sa commercialisation à la fin des années 1980. En France, 500 000 boîtes de Prozac® ont été délivrées l’année dernière, selon les chiffres communiqués par la Caisse nationale de l’Assurance Maladie au Journal des Femmes. Mais le 31 octobre prochain, ce sera fini. Le Prozac® ne sera plus disponible en pharmacie. Une décision qui concerne la France ainsi que le reste du monde.

L’arrêt du Prozac® est « définitif », informe son fabricant, le laboratoire Lilly. Il demande aux prescripteurs de « contacter l’ensemble des patients actuellement traités pour évaluer une alternative thérapeutique appropriée et assurer la continuité de traitement ». Le Prozac® est le nom commercial de la fluoxétine. Il appartient à la famille des antidépresseurs dits ISRS, pour inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Son action vise à rétablir l’équilibre de ce neurotransmetteur clé dans la régulation de l’humeur, du sommeil ou encore de l’anxiété. La fluoxétine bloque le système qui « recycle » la sérotonine dans le cerveau, ce qui augmente sa disponibilité et permet de prolonger son effet entre les neurones. C’est cette modulation qui, progressivement, contribue à améliorer les symptômes dépressifs et anxieux.

Evolution du nombre de patients français prenant Prozac ou ses génériques © CNAM/Journal des Femmes

L’arrêt du médicament ne fait pas suite à « des problèmes de sécurité ou d’efficacité du produit mais à une réorganisation pour mieux soutenir le reste de notre portefeuille de médicaments, tout en tenant compte de la large disponibilité actuelle des génériques de fluoxétine » précise Lilly. Le laboratoire avait déjà arrêté le médicament sous forme de comprimé dispersible en 2020 et de solution buvable en 2021. Il ne restait que les gélules, aujourd’hui concernées par l’arrêt. Ce n’est pas le seul antidépresseur fabriqué par Lilly qui s’arrête. Le Cymbalta® (duloxétine), autre traitement historique dans le domaine de la psychiatrie. ne sera plus disponible en France à compter du 31 octobre, selon le communiqué publié cet été. Quels traitements prendre à la place ?

Le laboratoire met en avant les génériques de ces deux médicaments, qui sont effectivement nombreux. Ces alternatives permettent aux patients de ne se pas se retrouver démunis mais appellent quand même à la vigilance. Changer d’antidépresseurs peut avoir des conséquences sur les symptômes et les effets secondaires ressentis par le malade. Il ne faut pas hésiter à recontacter le médecin ou pharmacien pour changer de générique ou ajuster la dose. En revanche, il ne faut jamais arrêter brutalement ou modifier son traitement sans avis médical.


Source : JDF Santé

Cet aliment prisé du petit-déjeuner pourrait prévenir Alzheimer, selon des chercheurs

Cet aliment prisé du petit-déjeuner pourrait prévenir Alzheimer, selon des chercheurs

Une équipe internationale a passé en revue 27 études pour évaluer l’impact de cet aliment sur les mécanismes moléculaires d’Alzheimer.


La crainte de voir son cerveau vieillir trop vite et sa mémoire décliner touche tout le monde. Le vieillissement neurologie expose au risque de démence dont la plus courante est la maladie d’Alzheimer. Elle se caractérise par un déclin cognitif progressif et une dégénérescence des neurones et cause des pertes de mémoire, de repères dans l’espace, des difficultés à réaliser les gestes quotidiens… Malgré des années de recherche, aucun traitement ne permet d’enrayer sa progression : les médicaments actuels ne font qu’atténuer certains symptômes. Face à ce constat, la science explore toutes les pistes possibles. L’une d’entre elles pourrait se trouver  sur la table du petit-déjeuner.

Une équipe internationale a passé en revue 27 études ayant évalué l’impact d’un aliment spécifique sur les mécanismes moléculaires d’Alzheimer. Les chercheurs se sont intéressés à ses effets sur le stress oxydatif (vieillissement cellulaire), l’inflammation cérébrale ou encore l’accumulation de protéines toxiques pour le cerveau. Ils confirment que cet aliment a bien des propriétés neuroprotectrices et contient des composés capables d’agir sur plusieurs mécanismes clés d’Alzheimer.

Cet allié anti-âge pour le cerveau est le miel. « Cet aliment contient une grande variété de composés, notamment de l’eau, des sucres, des protéines, des minéraux, des vitamines, des acides aminés libres et des composés phytochimiques », détaillent les chercheurs dans la revue Nutrients. Parmi ces composés, des polyphénols et des flavonoïdes qui lui confèrent des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Mais tous les miels ne se valent pas. « L’origine botanique du miel influence significativement sa composition et son activité biologique. » De manière générale, les variétés plus foncées comme le miel de châtaignier, de bruyère, de miellat de forêt et de sarrasin sont les plus riches en composés phénoliques et donc potentiellement plus protecteurs pour le cerveau.

Le miel est donc un candidat naturel prometteur dans la prévention de l’Alzheimer pour les chercheurs. Des essais cliniques sur l’Homme sont maintenant nécessaires pour confirmer ces effets positifs observés en laboratoire. En attendant, intégrer modérément un miel de qualité dans une alimentation équilibrée demeure un geste simple et bénéfique pour la santé. Il peut par s’exemple s’agir d’en mettre une petite cuillère à café sur la tartine du matin ou dans un fromage blanc. Pour rappel, privilégiez un miel français, idéalement avec la mention « Récolté en France » (et non « Conditionné en France », qui peut cacher une importation). Le logo IGP (Indication Géographique Protégée) ou Label Rouge sont aussi des gages de traçabilité.


Source : JDF Santé

Un médecin urgentiste alerte : ce trouble respiratoire est le signe d'un pneumothorax, il faut vite appeler le 15

Un médecin urgentiste alerte : ce trouble respiratoire est le signe d'un pneumothorax, il faut vite appeler le 15

Cela peut s’aggraver rapidement et devenir une urgence vitale


C’est un récit glaçant qui a fait la Une des médias. Un jeune homme de 24 ans est décédé en début d’année près du Mans (Sarthe) d’un arrêt cardio-respiratoire des suites d’un pneumothorax. Le jeune homme avait contacté plusieurs fois le SAMU, qui ne l’a pas orienté immédiatement vers les Urgences. Près de 8 mois plus tard, sa famille décide de porter plainte contre les médecins régulateurs pour « homicide involontaire ». Selon deux experts cités dans la plainte, si le patient avait été pris en charge correctement, ses chances de survie étaient de « 100 % ».

Un pneumothorax correspond à « un décollement du poumon avec la présence d’air entre les deux feuillets de la plèvre (fine membrane de tissu qui recouvre les poumons et tapisse la cavité thoracique, ndlr), explique le Dr François-Xavier Moronval, médecin urgentiste et créateur de la chaîne YouTube DocFx. Le poumon se rétracte alors sur lui-même, ce qui l’empêche de se gonfler complètement et la personne peut très difficilement respirer« . Il se produit le plus fréquemment chez les jeunes grands, minces, secs, sportifs ou avec un profil fumeur, spontanément ou après un traumatisme ou une maladie pulmonaire.

« Le signe classique d’un pneumothorax se manifeste par une douleur brutale (d’un côté), plus ou moins intense, majorée à la toux, à l’inspiration et irradiant vers l’épaule, associée souvent à une gêne respiratoire« , décrit le médecin urgentiste dans sa vidéo. Concrètement, on a du mal à respirer, comme si on était à bout de souffle après un sprint, même au repos. La respiration devient rapide et superficielle car le poumon touché n’est plus en capacité de faire entrer suffisamment d’air. Même si les symptômes semblent modérés au début, un pneumothorax peut s’aggraver rapidement et devenir une urgence vitale. Il est impératif d’appeler immédiatement le 15 (SAMU).

Le médecin régulateur du SAMU est la personne la mieux placée pour évaluer la situation, vous donner des instructions et envoyer les secours appropriés (médecin, ambulance ou pompiers) le plus rapidement possible. Si vous avez le moindre doute « et j’insiste bien sur le moindre doute« , n’attendez pas que les symptômes s’aggravent et soyez le plus clair et précis possible lorsque vous expliquez vos symptômes. 


Source : JDF Santé

Les habitants de cette région ont "le coeur le plus sain du monde" : leur secret est à la portée de tous

Les habitants de cette région ont "le coeur le plus sain du monde" : leur secret est à la portée de tous

Une santé cardiovasculaire excellente mais aussi des taux de démence très bas…


Ici, le risque de faire une crise cardiaque est faible voire nul, « c’est la population dont le cœur est le plus sain au monde » explique le Pr Benjamin Trumble, auteur d’une étude publiée dans la revue Evolution, Medicine, and Public Health. Elle a aussi peu de risque de développer une démence comme Alzheimer et, de manière générale, de tomber malade. Comment est-ce possible ?

L’équipe du Pr Trumble s’est penchée sur le mode de vie de ces habitants et sur leurs caractéristiques sanguines. Ils ont sélectionné 1121 femmes de tous âges (15 à 92 ans) et ont analysé plusieurs marqueurs comme le cholestérol et les triglycérides. Pourquoi cibler les femmes ? Pour voir si le fait d’avoir un coeur en excellente santé les protégeait des dommages cardiovasculaires associés à la ménopause. « La plupart des recherches sur la ménopause sont menées dans les populations industrialisées, où le risque de maladies cardiovasculaires augmente progressivement pendant la transition ménopausique » rappellent les auteurs. Or leurs volontaires ne sont pas installés dans ce type de régions géographiques. Loin de là…

« Travailler avec des populations comme les Tsimané nous permet d’étudier les variations mondiales de la ménopause, ainsi que de la santé et des maladies humaines » a expliqué le chercheur. Les Tsimané appartiennent à un peuple indigène qui vit en Bolivie dans la forêt amazonienne. Leur mode de vie est ancestral et très simple : chasse, pêche, cueillette et agriculture. Leur repas se compose de poissons, viandes sauvages, riz, plantain, manioc, maïs et fruits. Et ils sont très actifs physiquement. Selon une étude de 2013, cette population passe 2 à 5 heures par jour aux tâches productives et 4 à 6 heures aux travaux domestiques. Un rythme très contrasté avec la sédentarité qui domine les pays industrialisés, et une alimentation dénuée d’aliments transformés.

Les chercheurs ont finalement montré que, même si les femmes Tsimané ont une meilleure santé cardiaque, elles subissent les effets de la ménopause. Selon l’auteur principal, cela prouve que l’augmentation des maladies cardiaques après la ménopause est « un phénomène universel qui fait partie de la physiologie, quels que soient nos choix de vie ». En revanche, avoir « le cœur le plus sain du monde » reste un atout majeur : leur mode de vie, fondé sur des aliments simples et beaucoup d’activité physique, les protège tout de même de nombreuses autres maladies.


Source : JDF Santé