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Allocation Adultes Handicapés : montant, condition, à la retraite ?

Allocation Adultes Handicapés : montant, condition, à la retraite ?

Plus d’1 million de personnes perçoivent l’AAH en France.


L’allocation adulte handicapé (AAH) est une allocation versée aux personnes handicapées aux revenus modestes qui a été créée en 1975. Quelles sont les conditions d’obtention ? Avec quelles autres aides est-elle cumulable ? Peut-on la percevoir avec la retraite ? 

Définition : c’est quoi l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) ?

L’allocation adulte handicapé est une allocation versée aux personnes handicapées aux revenus modestes qui a été créée en 1975. Elle est attribuée selon des critères médicaux et sociaux. Elle est déconjugalisée depuis la loi du 16 août 2022 ce qui veut dire qu’elle ne tient pas compte des revenus du conjoint ou du partenaire ou du concubin dans le calcul de l’allocation. La déconjugalisation était réclamée par les associations depuis longtemps.

Quels sont les montants ?

Depuis le 1er avril 2025, le montant maximum à taux plein de l’AAH est fixé à 1 033,32 € par mois, pour une personne seule sans ressources. Les versements débutent au début du mois suivant (ex : l’AAH d’avril est versée en mai). Si vous percevez une pension (invalidité, retraite, ou rente AT/MP), vous touchez la différence entre cette pension et le plafond de 1 033,32 €. Si vous êtes hospitalisé, en MAS (maison d’accueil spécialisée), ou incarcéré plus de 60 jours, le montant est réduit à 30 %, soit environ 310 € par mois.

Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’AAH ?

L’aide est réservée aux personnes âgées d’au moins 20 ans (ou 16 ans si elles ne sont plus considérées à charge) qui vivent de façon stable et régulière en France. Le handicap doit être reconnu par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées : soit avec un taux d’incapacité d’au moins 80 %, soit entre 50 et 79 % si le trouble limite fortement et durablement l’accès à l’emploi. Enfin, l’AAH est attribuée sous conditions de ressources : vos revenus annuels ne doivent pas dépasser un plafond fixé par la CAF (en 2025 : environ 12 500 € par an pour une personne seule et environ 22 500 € par an +5 000 € par enfant à charge pour un couple). Le montant versé complète vos ressources pour atteindre le maximum légal (1 033,32 € par mois en 2025). Pour savoir si vous êtes exigible à l’AAH, il existe un simulateur sur le site du service public

Comment en faire la demande ?

La demande se fait auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Il faut remplir le formulaire Cerfa n°15692*01, disponible en ligne ou auprès de la MDPH, et l’accompagner d’un certificat médical récent (Cerfa n° 15695*01) établi par votre médecin. Le dossier complet est ensuite transmis à la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées), qui évalue votre taux d’incapacité et décide de l’attribution. En cas d’accord, le versement est assuré par la CAF ou la MSA, selon votre régime.

Durée d’attribution : touche-t-on l’AAH à vie ?

La durée d’attribution varie : 1 à 5 ans, voire sans limitation de durée si le handicap est reconnu comme définitif.

Peut-on percevoir l’AAH à la retraite ?

L’AAH peut se poursuivre après la retraite, mais uniquement pour ceux qui en étaient déjà bénéficiaires (elle complète votre pension vieillesse si celle-ci est inférieure au montant maximum de l’AAH (1 033,32 € en 2025)). Les nouveaux demandeurs doivent se tourner vers les minima sociaux de droit commun, comme l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées).

Est-elle cumulable avec d’autres aides ?

Oui, l’AAH peut se cumuler avec certaines aides, mais pas avec toutes. Elle est compatible avec des prestations sociales comme l’APL (aide personnalisée au logement) ou la prime d’activité (sous conditions). Elle peut aussi compléter une pension d’invalidité, une pension de retraite ou une rente accident du travail/maladie professionnelle, mais seulement si ces revenus restent inférieurs au plafond de l’AAH : dans ce cas, la CAF verse la différence. En revanche, elle n’est pas cumulable avec l’Aspa (allocation de solidarité aux personnes âgées). À noter enfin qu’elle peut s’articuler avec d’autres aides liées au handicap, comme la PCH (prestation de compensation du handicap), qui finance des besoins différents.


Source : JDF Santé

Allocation tierce personne : conditions, montants, pour qui ?

Allocation tierce personne : conditions, montants, pour qui ?

L’allocation tierce personne est destinée à financer l’assistance d’une personne pour la réalisation de plusieurs actes quotidiens (se laver, se coucher, s’habiller…).


La PCRTP ou prestation complémentaire pour recours à tierce personne est une somme destinée à financer l’assistance d’une personne pour vous aider à effectuer les actes ordinaires de la vie courante. Vous pouvez la percevoir, sous conditions. Son montant varie en fonction de vos besoins d’assistance.

Définition : c’est quoi l’allocation tierce personne (PCRTP) ?

Depuis le 1er mars 2013, la prestation complémentaire pour recours à tierce personne (PCRTP) a remplacé la majoration pour tierce personne. Destinée aux personnes en état d’incapacité, elle a pour objectif d’allouer une somme pour vous aider à payer l’aide d’une assistance à domicile.

Quelles sont les conditions pour bénéficier de la PCRTP ?

Il y a 3 conditions à remplir pour en bénéficier :

  1. Percevoir déjà une rente pour incapacité permanente en raison d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle
  2. Avoir un taux d’incapacité d’au moins 80%
  3. Avoir besoin d’une tierce personne, parce que vous ne pouvez pas réaliser au moins 3 actes ordinaires de la vie quotidienne, ou, dans les cas de troubles neuropsychiques dangereux pour vous ou pour autrui, vous êtes aussi concerné(e).

Le médecin-conseil de la caisse d’Assurance maladie dont vous dépendez détermine, grâce à une grille d’appréciation de 10 actes de la vie quotidienne, si vous avez bien des difficultés à en réaliser seul au moins 3 et si, dès lors, vous avez besoin de l’aide de quelqu’un. Parmi les gestes courants, se trouve : vous lever et vous coucher, vous déplacer dans votre logement, manger et boire, vous habiller et vous déshabiller totalement, faire vos besoins…

Comment faire la demande de la PCRTP ?

Si le médecin conseil de la CPAM estime que vous avez besoin de l’aide d’une tierce personne, vous n’avez aucune démarche à effectuer : c’est la CPAM ou la MSA qui s’en occupe.

Quel est le montant de la PCRTP ?

Les montants en vigueur en 2025 sont : 

  • Pour l’assistance nécessaire à 3 ou 4 actes quotidiens : 644,03 € par mois
  • Pour 5 ou 6 actes : 1 288,09 € par mois
  • Pour 7 actes ou plus, ou en cas de troubles neuropsychiques présentant un danger : 1 932,17 € par mois

Comment se fait le versement de la PCRTP ?

Le versement est effectué par la CPAM. Le 1er versement intervient, selon les cas : à la date du dépôt de la demande de prestation, à la même date de que la rente si vous en percevez une, à la date de révision de la rente ou à compter du jour de la constatation, par le médecin, de l’incapacité de l’assuré à accomplir les tâches de la vie quotidienne.

Dans quels cas s’arrête le versement de la PCRTP ?

Le versement est stoppé si :

► Vous êtes hospitalisé. Il reprendra quand vous sortiez de l’hôpital.

► Vous ne remplissez plus les conditions d’attribution

Sources : Sites du service public et du Ministère de l’Intérieur.


Source : JDF Santé

Septembre en Or : que faire contre le cancer de l'enfant ?

Septembre en Or : que faire contre le cancer de l'enfant ?

La campagne Septembre en Or est consacrée aux cancers du nourrisson et de l’enfant, qui concernent chaque année près de 1 800 jeunes de moins de 15 ans en France.


En France, ce sont près de 1 800 enfants qui sont diagnostiqués d’un cancer chaque année. Parmi eux, 180 ont moins d’un an. Septembre en Or est le mois international des cancers de l’enfant (cancers pédiatriques). Pendant tout le mois de septembre, l’enjeu de cette campagne solidaire est de sensibiliser le grand public sur les cancers de l’enfant, leurs spécificités dans le diagnostic et leur prise en charge, mobiliser des fonds pour collecter les moyens nécessaires à l’élaboration des traitements de demain. Septembre en Or est également l’occasion de rappeler que les équipes pluridisciplinaires du centre SIREDO de l’Institut Curie œuvrent pour permettre aux nourrissons atteints de cancers de grandir sans séquelle et développer de nouvelles thérapies lorsqu’il n’existe pas de traitement. C’est quoi Septembre en Or ? Comment faire un don ? A quoi servent les dons ?

C’est quoi Septembre en Or ?

En hommage à son fils Noé, décédé du cancer en 2014 alors qu’il n’avait que 10 ans, Frédéric Lemos poursuit son combat contre le cancer auprès de l’Institut Gustave Roussy, pionnier dans la prise en charge des jeunes patients. Ensemble, ils ont lancé, « Septembre en or« , une campagne nationale dédiée à la lutte contre le cancer de l’enfant. Ils espèrent ainsi sensibiliser à la cause, collecter des millions d’euros auprès du public, de donateurs et de mécènes pour permettre à la recherche dans le domaine de la médecine pédiatrique d’avancer plus rapidement. « Malgré les progrès de la recherche, le cancer reste la première cause de décès par maladie chez les enfants de plus d’un an« , précise le communiqué de la fondation. En effet, 500 enfants et adolescents décèdent chaque année d’un cancer en France et 6 000 en Europe. De plus, si 80 % des jeunes patients guérissent du cancer, il reste toutefois 20 % d’échecs de traitement.

Quel est le logo de Septembre en Or ?

Logo Septembre en Or © Facebook Septembre en Or

Que symbolise le ruban doré ?

Le ruban doré est le symbole de la lutte contre les cancers de l’enfant. Le porter permet d’afficher sa sensibilisation à cette cause solidaire. 

Quels sont les événements organisés pendant Septembre en Or ?

Comme chaque année, Septembre en Or est ponctué de plusieurs évènements organisés par les associations et acteurs de la lutte contre le cancer de l’enfant. Notamment, l’association Imagine For Margo qui organise plusieurs événements dont la grande course caritative Enfants Sans Cancers au Parc de Saint Cloud à laquelle plus de 4500 coureurs ont participé. Chaque année, elle permet de récolter environ 1,5 millions d’euros, entièrement reversés à la recherche.

Ruban doré, symbole du cancer de l’enfant © Septembre en Or / Gustave Roussy

A quoi servent les dons de Septembre en Or ?

Mieux guérir les enfants malades. Présentant des mécanismes différents de ceux des adultes, la cancérologie chez l’enfant nécessite une attention particulière dans le domaine de la recherche. Afin de mieux comprendre le rôle du système immunitaire dans le développement du cancer chez les plus jeunes, l’utilisation des nouvelles technologies permettant de mettre en place de nouveaux dispositifs thérapeutiques coûte beaucoup d’argent mais reste néanmoins indispensable. Selon l’Institut Gustave Roussy, 10 millions d’euros que la campagne espère recueillir permettront ainsi de financer quatre grands travaux : la génétique, l’immunothérapie, mieux vivre après un cancer et enfin faciliter le parcours de soin.

Comment faire un don pour Septembre en Or ?

Pour faire un don à l’Institut Gustave Roussy, rendez-vous sur le site de la Fondation où une page de collecte a été créée ou pour un don de 5 euros, envoyez par SMS le mot « ENFANT » au 92 250. 

Quels sont les chiffres du cancer de l’enfant en France ?

L’Institut Curie a relayé les chiffres du registre des cancers de l’enfant de l’Institut National du Cancer :

► Près de 1800 enfants (moins de 15 ans) atteints de cancer chaque année en France

► Plus de 80% à 5 ans de chances de survie globale d’un cancer pédiatrique (tous types de cancers et tous âges confondus)

► 2/3 des enfants présentent des séquelles, souvent minimes, parfois plus sévères

►180 nourrissons (moins de 1 an) diagnostiqués en France chaque année

► 340 nouveaux jeunes patients (enfants jusqu’à l’âge adulte) sont pris en charge chaque année à l’Institut Curie, dont 50 nourrissons.

Les cancers les plus fréquents chez les nourrissons sont :

  • le neuroblastome (au niveau des glandes surrénales et ganglions nerveux), 
  • le rétinoblastome (rétine),
  • le néphroblastome (rein),
  • l’hépatoblastome (foie)
  • les tumeurs du système nerveux central.


Source : JDF Santé

Journée mondiale contre l'Hépatite : date, thème, quelles actions ?

Journée mondiale contre l'Hépatite : date, thème, quelles actions ?

Créée par l’OMS, c’est l’occasion de sensibiliser le grand public sur cette maladie du foie.


La Journée mondiale contre l’hépatite (ou World Hepatitis Day en anglais) a eu lieu chaque année en juillet. L’occasion de mieux faire connaître l’hépatite virale, une inflammation du foie due à un virus (virus de l’hépatite A, B, C, D et E) pouvant être à l’origine de différentes pathologies, dont le cancer du foie. Malgré les ravages provoqués par ces maladies, les différentes hépatites sont encore trop méconnues, ne sont pas suffisamment diagnostiquées et donc insuffisamment traitées. En France, on estime que 190 000 personnes sont atteintes d’une hépatite C et 280 000 d’une hépatite B (hépatite chronique), et que la moitié d’entre elles l’ignorent, d’où l’importance du dépistage en particulier des groupes à risque élevé. 

Quelle est la date de la Journée mondiale contre l’hépatite en 2026 ?

La Journée mondiale contre l’hépatite a lieu le mardi 28 juillet 2026. « La date du 28 juillet a été retenue car elle correspond à celle de la naissance du lauréat du Prix Nobel, le Dr Baruch Blumberg, qui a découvert le virus de l’hépatite B et qui mis au point un test et un vaccin contre l’hépatite B« , indique l’OMS sur son site internet.

Une personne meurt toutes les 30 secondes d’une hépatite virale

Quelle est l’origine de la Journée mondiale contre l’hépatite ?

La Journée mondiale contre l’hépatite est organisée à l’initiative de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). 

Quel est le thème de la Journée mondiale contre l’hépatite 2026 ?

Photo du ruban rouge et jaune contre l’hépatite © gerilya – stock.adobe.com

Le thème pour l’année 2026 n’est pas encore connu. Le thème choisi pour 2025, « Hépatite : faisons tomber les barrières ! », rappelle qu’il faut agir d’urgence pour venir à bout des obstacles financiers, sociaux et systémiques, y compris la stigmatisation, qui freinent l’élimination de l’hépatite et la prévention du cancer du foie.

Pourquoi porter un ruban rouge et jaune contre l’hépatite ?

Le ruban en tissu est un petit accessoire solidaire que l’on arbore pour témoigner son adhésion à une cause commune. Il se porte généralement à un revers de veste, sur un sac ou porté en bracelet autour du poignet. Pour la sensibilisation à l’hépatite, c’est le ruban rouge et jaune qui a été choisi :

  • Jaune : couleur de ruban à l’origine de tous les rubans de sensibilisation (depuis le XIXe siècle)
  • Rouge : symbolise la lutte contre les maladies virales

Quelle est l’affiche de la Journée mondiale contre l’hépatite ?

Affiche de la Journée mondiale contre l’hépatite 2023 en France © OMS
Affiche du World Hepatitis Day 2023 au Canada © Catie

Quels sont les objectifs de la Journée mondiale contre l’hépatite ?

Pour l’Organisation mondiale de la Santé, la Journée mondiale contre l’hépatite est l’occasion :

  • D‘intensifier les efforts internationaux de lutte contre cette maladie
  • D’encourager l’engagement des individus, des partenaires et du grand public
  • De souligner le besoin d’une riposte mondiale plus énergique, telle qu’elle est décrite dans le Rapport mondial de l’OMS sur l’hépatite publié en 2017
  • D’augmenter la faible couverture du dépistage et du traitement pour atteindre les buts mondiaux de l’élimination d’ici à 2030.

Sources : OMS : Journées mondiales contre l’hépatite / CHU de Bordeaux / Hépatites Info Service


Source : JDF Santé

Allocation proche aidant (AJPA) : montant actuel, conditions, congé

Allocation proche aidant (AJPA) : montant actuel, conditions, congé

Chaque année, le montant de l’allocation journalière de proche aidant (AJPA) change.


En France, 60% des personnes en perte d’autonomie ou en situation de handicap sont aidées par un ou plusieurs proches. Ces proches représentent 8 à 11 millions de personnes dont 44% font part de difficultés à concilier leur rôle avec leur vie professionnelle. Depuis le 1er octobre 2020, ces personnes dites « aidantes » ont droit à un « congé et une allocation journalière proche aidant (AJPA) ». Le montant de l’AJPA est régulièrement revu à la hausse.

Définition : c’est quoi le congé proche aidant ?

Le congé ou l’allocation proche aidant remplace le congé de soutien familial depuis 2017. Il permet à tout salarié qui le souhaitent de suspendre ou d’alléger temporairement leur activité professionnelle pour accompagner leurs proches lorsqu’un contexte médical, une convalescence ou un changement de situation nécessitent une présence rapprochée. Le proche aidant est une personne qui vient en aide à une personne dépendante (en situation de handicap, personne âgée, atteinte d’une maladie chronique ou de longue durée…) dans l’accomplissement des actes essentiels de la vie courante (ménage, toilette, repas, aide pour les soins, assurer les déplacements ou une présence pendant les activités de loisirs…). Le proche aidant d’une personne doit être « son conjoint, son partenaire, un parent, un ascendant ou un descendant, ou son collatéral jusqu’au 4e degré (frère, sœur, tante, oncle, cousin(e) germain(e), neveu, nièce…), une personne résidant avec elle ou qui entretient des liens étroits et stables avec elle, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne« , indique l’article L. 113-1-3 du Code de l’action sociale et des familles, introduit par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015. 

Quelle est le montant de l’AJPA ?

Le congé de proche aidant n’est pas rémunéré par l’employeur (sauf dispositions conventionnelles le prévoyant). Le salarié peut en revanche percevoir une allocation journalière du proche aidant (AJPA) pour compenser une partie de la perte de salaire. Son montant est revalorisé chaque 1er janvier. A date (2025), le montant est de : 

  • 65.80 euros par journée
  • 32,90 euros par demi-journée

Vous pouvez en bénéficier jusqu’à 66 jours par personne aidée, sur toute votre carrière. À partir de 2025, cette allocation est désormais allouée pour jusqu’à 4 personnes différentes, soit un total potentiel de 264 jours (66 jours × 4 personnes)

Comment en faire la demande ?

La demande de congé est à faire par le salarié auprès de son employeur, au moins 1 mois avant la date de départ en congé envisagée. Le congé débute sans délai s’il est justifié par une des situations suivantes :

  • Urgence liée notamment à une dégradation soudaine de l’état de santé de la personne aidée (attestée par certificat médical)
  • Situation de crise nécessitant une action urgente du salarié
  • Cessation brutale de l’hébergement en établissement dont bénéficiait la personne aidée (attestée par le responsable de l’établissement)

Lors de sa demande, le salarié doit préciser :

  • La volonté de suspendre son contrat de travail pour bénéficier du congé de proche aidant
  • La date du départ en congé.
  • La volonté de fractionner le congé (ou de le transformer en temps partiel), si le salarié le souhaite

Le salarié ne peut exercer aucune autre activité professionnelle pendant la durée du congé. Toutefois, il peut être employé par la personne aidée lorsque celle-ci perçoit l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) ou la prestation de compensation du handicap (PCH). 

Quels sont les documents à fournir pour en bénéficier ?

La demande de congé de proche aidant doit être accompagnée des documents suivants :

  • Déclaration sur l’honneur soit du lien familial du salarié avec la personne aidée, soit de l’aide apportée à une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables
  • Déclaration sur l’honneur précisant soit qu’il n’a pas eu précédemment recours, au long de sa carrière, à un congé de proche aidant, soit, s’il en a déjà bénéficié, de sa durée
  • Copie de la décision justifiant d’un taux d’incapacité permanente au moins égal à 80 % (si la personne aidée est un enfant handicapé à sa charge ou un adulte handicapé) ou copie de la décision d’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) au titre d’un classement dans les groupes I, II et III de la grille Aggir (lorsque la personne aidée souffre d’une perte d’autonomie).

Comment mettre fin à un congé proche aidant ?

Le salarié peut mettre fin de façon anticipée au congé de proche aidant (ou y renoncer) dans l’un des cas suivants :

  • Décès de la personne aidée
  • Admission dans un établissement de la personne aidée
  • Diminution importante des ressources du salarié
  • Recours à un service d’aide à domicile pour assister la personne aidée
  • Congé de proche aidant pris par un autre membre de la famille.

Le salarié informe l’employeur de son souhait de mettre fin à son congé, en tenant compte de la durée de préavis à respecter avant le retour anticipé du salarié. Les conditions et délais d’information sont déterminés par convention ou accord collectif d’entreprise (ou, sinon, par convention ou accord de branche). En l’absence de convention ou d’accord applicable, le salarié adresse une demande motivée à l’employeur au moins 1 mois avant la date de départ à laquelle il entend mettre fin à son congé. Il peut utiliser tout moyen permettant de justifier de la date de la demande (lettre ou courrier électronique recommandé, par exemple).


Source : JDF Santé

La meilleure façon de prendre du vinaigre de cidre pour profiter de ses bienfaits

La meilleure façon de prendre du vinaigre de cidre pour profiter de ses bienfaits

Il est à la mode mais attention : comme tous les remèdes naturels, il n’est pas anodin.


Difficile d’être passé à côté du phénomène. Le vinaigre de cidre est un des remèdes naturels les plus en vogue, notamment grâce à ses bienfaits sur la digestion, la glycémie (taux de sucre dans le sang) et la satiété, pouvant contribuer en ce sens au maintien voire à la perte de poids. Reste que, comme tous les remèdes naturels, le vinaigre de cidre n’est pas un produit anodin et ne doit pas être consommé n’importe comment.

« Le vinaigre de cidre est un produit fermenté issu de deux transformations : la première transformation se fait par des levures et des bactéries lactiques, ce qui va donner de l’alcool (cidre de pomme) et des molécules aromatiques dont des polyphénols (de formidables antioxydants). Et la deuxième par des bactéries acétiques, ce qui va donner de l’acide acétique, le principal composant du vinaigre« , nous présente Marina Cretenet, microbiologiste spécialiste des produits fermentés et maître de conférences dans l’Unité de Recherche Aliments, Bioprocédés, Toxicologie, Environnements de l’Université de Caen Normandie.

L’idéal est de choisir un vinaigre de cidre avec un taux d’acide acétique de 5% minimum, bio, non pasteurisé et non filtré (avec la « mère » dedans, c’est le signe que le produit est vivant et pur) pour bénéficier de l’effet probiotique.

→ le mieux est de le consommer le matin, 0 à 10 minutes avant le petit-déjeuner (ça maximime l’effet positif sur la glycémie)

→ pour mieux digérer, on peut le prendre après le repas 

« Que ce soit le matin ou après un repas, on conseille toujours de mélanger une cuillère à soupe de vinaigre de cidre dans un verre d’eau (froide ou tiède comme vous préférez, ndlr) » poursuit la microbiologiste. Jamais en shot pur car l’acidité peut fragiliser la surface de l’émail des dents, ce qui pourrait favoriser à terme le risque de caries ou de désordres dentaires. Attention également aux boissons du commerce « toutes faites » à base de vinaigre de cidre qui sont généralement très sucrées. Au total dans la journée : pas plus de 3 cuillères à soupe par jour (grand maximum) et pas plus de 3 mois en continu. 

Des contre-indications ? « Je ne connais aucun produit qui soit bon pour tout le monde. Evidemment, si on a des sensibilités au niveau du microbiote intestinal, vaut mieux éviter. Il faut d’abord apprendre à se connaître et à écouter son corps avant d’envisager une cure« , insiste l’experte. Si vous avez des problèmes d’œsophage ou si vous prenez des médicaments pour la digestion, il vaut mieux aussi éviter le vinaigre de cidre. Si vous avez des problèmes d’immunité, si vous êtes particulièrement fatigué en ce moment ou atteint d’une maladie inflammatoire comme la polyarthrite rhumatoïde ou certains lupus, mieux vaut demander l’avis d’un médecin qui saura vous dire si le vinaigre de cidre est bon ou pas pour vous. 

Propos recueillis lors du « Glucose Day », une conférence-débat organisée par Archie, entreprise française spécialiste du vinaigre de cidre biologique.


Source : JDF Santé