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Des chercheurs alertent : ce médicament courant fait vieillir plus vite

Des chercheurs alertent : ce médicament courant fait vieillir plus vite

Réduire la prise de ces médicaments est important pour éviter d’aggraver le déclin lié à l’âge.


Avec l’âge, il est naturel de voir ses capacités physiques diminuer. La vieillesse entraîne une fonte progressive de la masse musculaire qui affecte la force, l’équilibre et l’endurance. Si ce processus est inévitable, son rythme peut varier et il est aggravé par la sédentarité. Une nouvelle étude américaine révèle un coupable inattendu, caché dans notre armoire à pharmacie. Une famille de médicaments très courants pourrait accélérer le vieillissement des capacités physiques, faisant perdre en vitalité sans que les patients le sachent.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 4200 personnes âgées en moyenne de 74 ans, pendant plus de 10 ans. L’objectif était de mesurer l’évolution de leurs capacités physiques au fil du temps. Pour cela, deux tests ont été utilisés : l’un mesurait la vitesse de marche sur une courte distance, l’autre évaluait la force de la main (ou force de préhension) avec un dynamomètre. En parallèle, les scientifiques ont épluché les données de santé de chaque participant, et ont analysé l’ensemble des médicaments qui leur avaient été prescrits au cours des 10 dernières années.

D’après les résultats, la prise élevée et prolongée de médicaments anticholinergiques est associée à une baisse des performances physiques, notamment une baisse de la vitesse de marche. « L’accumulation des pertes au fil du temps peut devenir cliniquement significative » estiment les chercheurs dans la revue JAMA Network Open. Ces traitements bloquent l’action de l’acétylcholine, un neurotransmetteur essentiel à la communication entre les neurones et au bon fonctionnement du système nerveux. Ils sont prescrits pour traiter diverses pathologies comme la dépression, des allergies, la maladie de Parkinson, des troubles du comportement ou encore des maladies broncho-pulmonaires. Parmi les traitements anticholinergiques les plus forts : Amitriptyline, Atropine, Clozapine, Imipramine, Nortriptyline, Paroxetine, Quetiapine, Scopolamine, Trimipramine…

Ces résultats suggèrent que la réduction de la prise de médicaments anticholinergiques est importante pour vieillir en bonne santé. Pour les auteurs, il faut « éviter ces médicaments lorsque cela est possible ». Les praticiens doivent les prescrire « à la dose efficace la plus faible et réévaluer les patients afin d’identifier les possibilités d’arrêter le traitement et de minimiser les risques ». En attendant, ne pas hésiter à échanger avec son médecin si on sent ue baisse de force anormale et accentuée depuis la prise de tels traitements.


Source : JDF Santé

Le risque de tomber malade augmente au début des vacances sauf si on suit le conseil de ce médecin…

Le risque de tomber malade augmente au début des vacances sauf si on suit le conseil de ce médecin…

Le fameux « syndrome du paradis » ou « maladies des loisirs ».


On attend les vacances avec impatience… et on tombe malade dès qu’elles commencent. Ce phénomène, baptisé « Syndrome du Paradis » ou « mal des loisirs », toucherait 4 % des hommes et 3 % des femmes, selon le psychologue néerlandais Ad Vingerhoets, qui l’a théorisé au début des années 2000. Il a interrogé plus de 1 800 Néerlandais sur leurs symptômes pendant les périodes de repos. Verdict : « Les symptômes les plus fréquemment rapportés étaient des maux de tête/migraines, de la fatigue, des douleurs musculaires et des nausées. De plus, des infections virales (grippe, rhume) étaient souvent rapportées en relation avec les vacances », rapporte-t-il dans Psychotherapy & Psychosomatic.

En cause : un relâchement brutal du stress. En travaillant, le corps produit des hormones comme l’adrénaline pour rester efficace. Mais dès que la pression retombe, ces défenses immunitares chutent. « Le stress n’est pas quelque chose que vous pouvez générer ou gérer volontairement. Ce sont des dosages hormonaux […] on ne génère plus d’adrénaline, mais on continue à générer du cortisol, qui attaque et affaiblit le système immunitaire. Et donc, forcément, le risque de tomber malade est un peu plus accru », explique le psychologue Bruno Humbeeck sur la RTBF.

S’ajoute à cela une charge de travail souvent plus intense juste avant les congés, qui épuise encore davantage l’organisme. Et pendant les vacances, on se met à l’écoute de son corps. On remarque ce qu’on ignorait jusque-là. Ce phénomène ne serait donc ni rare ni anodin. Il montre à quel point le corps tient… jusqu’à ce qu’on l’autorise à lâcher. La solution pour contrer ce syndrome ? « Rester stressé même en vacances« , ironise l’expert. Plus sérieusement, il conseille de rester actif pendant ses vacances afin d’éviter de passer d’un état de stress absolu à un état de décompressement total. « L’idée est de se relâcher progressivement afin d’aider son corps à s’adapter à la situation de non-travail« .

Il est aussi conseillé de faire du sport au début de ses vacances pour, là encore, faciliter la transition entre la période de travail et la fin de semaine ou les vacances. Travailler en profondeur sur la perception de son travail avec, si besoin, une aide psychologique. « Suis-je capable de prendre du recul vis-à-vis de mon travail ? Ai-je une charge de travail trop importante ? Engendre-t-il trop de stress ? » sont autant de questions à se poser et de pistes à explorer.


Source : JDF Santé

Ni la D, ni la B12 : voici la vitamine vraiment essentielle après 70 ans pour bien vieillir

Ni la D, ni la B12 : voici la vitamine vraiment essentielle après 70 ans pour bien vieillir

C’est une alliée santé précieuse.


Fragilité osseuse, problèmes cardiovasculaires, ecchymoses au moindre choc : passé 70 ans, ces signes du vieillissement ne sont pas une fatalité. Derrière ces manifestations se cache souvent une carence nutritionnelle méconnue. Alors que les vitamines D et B12 sont connues pour préserver la santé des seniors, une autre vitamine reste dans l’ombre, pourtant cruciale pour bien vieillir. Elle pourrait transformer le quotidien après 70 ans.

Cette vitamine intervient dans trois processus fondamentaux pour l’organisme : « Elle a un rôle essentiel dans la fixation du calcium (ostéoporose), la souplesse des artères et des vaisseaux et aussi dans les troubles de la coagulation sanguine », explique le Dr Isabelle de Vaugelas, diététicienne-nutritionniste. Elle réduit ainsi le risque de fractures et les calcifications artérielles, redoutées après 70 ans.

Son nom ? La vitamine K. On la trouve sous deux formes complémentaires : « La vitamine K1, également connue sous le nom de phylloquinone, joue un rôle important dans l’organisme lors de la coagulation sanguine. La vitamine K2, aussi appelée ménaquinone, est quant à elle utile au maintien de la flexibilité des artères, bien qu’elle intervienne aussi lors de la coagulation sanguine », précise notre interlocutrice. Concrètement, la vitamine K active les protéines qui fixent le calcium dans les os plutôt que dans les vaisseaux. Elle améliore ainsi la densité osseuse tout en préservant la souplesse artérielle.

Les carences en vitamine K restent rares mais peuvent survenir en cas de troubles digestifs, de traitements antibiotiques prolongés ou chez les patients sous anticoagulants anti-vitamine K. « Ecchymoses et hémorragies peuvent être des signes de carences », avertit le Dr de Vaugelas. Les besoins recommandés sont de 70 µg chez l’adulte. Pour faire le plein naturellement, privilégiez « les légumes verts, (notamment les choux) mais aussi les huiles végétales, les produits dérivés du soja et certains fromages riches en vitamine K. » Champions toutes catégories : persil mais il faut en manger beaucoup (1220 µg/100 g), chou frisé (577 µg/100 g), épinards (387 µg/100 g). Certains traitements anticoagulants nécessitent de modérer les apports en vitamine K. Mieux vaut en parler à son médecin avant de modifier son alimentation ou de se supplémenter. Un simple bilan sanguin permet de faire le point.

Merci au Dr Isabelle de Vaugelas, docteure en pharmacie, diététicienne-nutritionniste et spécialisée en alimentation santé et micronutrition auprès du laboratoire Valbiotis.


Source : JDF Santé

Quelle pilule choisir après son accouchement ?

Quelle pilule choisir après son accouchement ?

Vous venez d’avoir un enfant et souhaitez éviter une nouvelle grossesse ? Puisqu’il est impossible de prévoir la date de la première ovulation post-natale, reprendre une contraception fiable après son accouchement est important. Un délai est-il nécessaire avant de reprendre la pilule ? Quels pilules choisir ? Réponses et conseils du Pr Bernard Hedon, gynécologue et président du CNGOF.


Vous venez d’avoir un enfant et souhaitez éviter une nouvelle grossesse ? Puisqu’il est impossible de prévoir la date de la première ovulation post-natale, reprendre une contraception fiable après son accouchement est important. En fonction de vos besoins, de si vous allaitez ou pas et de votre sexualité, votre médecin, gynécologue ou sage-femme pourront vous conseiller sur la contraception la plus adaptée. Eclairage du Pr Bernard Hedon, gynécologue et président du Collège national des gynécologues-obstétriciens français (

Quelle pilule prendre ?

« Après un accouchement, la femme a un risque plus élevé de thrombose, de phlébite et d’embolie pulmonaire. Le traumatisme tissulaire dû à l’accouchement augmente également ce risque« , pose d’emblée le Pr Hedon. Voilà pourquoi pendant deux mois après un accouchement, il est interdit de prescrire à une patiente une pilule oestroprogestative. contraceptif associé à une augmentation du risque thrombo-embolique. « Seule une pilule micro-progestative pure peut être envisagée, en accord avec un médecin« , insiste le spécialiste. Vers le 3e mois après l’accouchement, le relais peut se faire avec une pilule oestroprogestative ou une autre contraception (implant contraceptif, patch contraceptif…). A savoir qu’un DIU ne pourra être proposé qu’au moment du retour de couches (retour des règles)

Il faut évaluer l’urgence contraceptive

Pendant le post-partum, l’urgence contraceptive est à évaluer en fonction de la jeune maman (est-ce qu’elle allaite ?) et des besoins du couple (ont-ils des rapports réguliers ? L’utilisation de préservatifs ne serait-elle pas suffisante pour les protéger pendant cette période ?). Sachant que juste après un accouchement, il y a une diminution naturelle des rapports. Autrement dit, « avec la fatigue, on a tendance à faire moins l’amour et la reprise des rapports se fait petit à petit« , précise l’expert. De plus, l’allaitement maternel exclusif au sein (c’est-à-dire quand le nourrisson n’absorbe que du lait maternel et aucune autre nourriture ou boisson) a un effet contraceptif à condition que l’allaitement se fasse à la demande, jour et nuit, et que la femme n’ait pas eu de règles depuis son accouchement. En effet, « il a été démontré que le risque de grossesse lorsque la mère allaite exclusivement était quasiment nul les six premiers mois« , car l’ovulation pendant un allaitement maternel exclusif reste très rare. Néanmoins, pour assurer une protection optimale, les préservatifs aussi sont un bon moyen de contraception durant cette période, s’ils sont évidemment correctement utilisés. Préférez les préservatifs lubrifiés pour soulager l’inconfort de la sécheresse vaginale, fréquent après un accouchement.

Méthode de l’allaitement naturel : des conditions à respecter. « La méthode de l’allaitement maternel et de l’aménorrhée (MAMA) est une méthode naturelle pendant les 6 premiers mois ou au moins jusqu’au retour de couches« , précise la Haute Autorité de Santé dans ses recommandations. Toutefois, il doit s’agir d’un allaitement exclusif à la demande jour et nuit, en évitant les longs intervalles entre les tétées et lorsque la maman n’a pas eu ses règles depuis l’accouchement. Si ces conditions ne sont pas respectées et au retour de couche, il faut absolument envisager une autre contraception. Demandez conseil à votre gynécologue. 

Ainsi, la prescription d’une pilule directement après un accouchement doit être évaluée en fonction du besoin de la femme. « Surtout que la pilule est une contraception hormonale qui a des effets secondaires. Sous pilule, la cicatrisation utérine peut se faire un peu moins rapidement. Les hormones contenues dans les pilules entretiennent par ailleurs les saignements intempestifs et imprévisibles (lochies ou spotting) après l’accouchement« , précise le gynécologue. Généralement, une visite chez son gynécologue est recommandée un mois après l’accouchement. L’occasion pour la patiente de parler de ses habitudes, de sa sexualité ou encore, de ses envies en matière de contraception afin d’envisager la plus adaptée. 


Source : JDF Santé

Cette huile essentielle hyper connue est indispensable pour éviter la mycose des pieds à la piscine

Cette huile essentielle hyper connue est indispensable pour éviter la mycose des pieds à la piscine

Une solution naturelle parfaite pour ne pas avoir les ongles jaunis à cause d’un champignon…


C’est l’heure des vacances d’été. Et qui dit « vacances d’été » dit « baignades ». Si elles se font en piscine, la prudence s’impose puisqu’on marche pieds nus. Une mycose est vite arrivée sur le pourtour de l’ongle, sous la plante du pied ou entre les orteils (une verrue aussi). Cette infection fongique due à des dermatophytes (souvent le Candida albicans) n’est pas grave mais reste très contagieuse et inesthétique puisque l’ongle devient jaune… Des traitements naturels comme le bicarbonate de soude ou certaines huiles essentielles sont réputés « anti mycose ». 

Il y en a une particulièrement efficace contre les mycoses des pieds grâce à ses propriétés antibactériennes, antifongiques et antivirales. Ses molécules ont la capacité de s’insérer dans la membrane de certains champignons comme le Candida albicans, ce qui provoque leur élimination. Son composé principal, l’α-terpinène, est fongicide et la présence de p-cymène lui procure un effet légèrement antalgique qui complète ses effets anti-infectieux.

Il s’agit de l’huile essentielle d’arbre à thé (Tea Tree). Il suffit d’en appliquer quelques gouttes pures sur la zone à traiter ou de la mélanger à hauteur de 10% avec une huile végétale non grasse, comme l’huile de Jojoba, ou un gel d’Aloe vera qui ont tous deux une activité antimicrobienne. Autre option : préparer une synergie express anti mycose : 60 gouttes d’HE de Tea Tree, 30 gouttes d’HE de Géranium Rosat, 20 gouttes d’HE de Bois de rose et 5 ml d’Huile végétale de jojoba,. Mélanger dans un flacon et appliquer quelques gouttes sur la zone à traiter matin et soir pendant 3 semaines ou plus si nécessaire jusqu’à guérison totale (dans ce cas, faire une pause d’une semaine toutes les 3 semaines). Cette huile essentielle peut aussi soulager l’herpès, dont les poussées peuvent revenir avec le soleil et les verrues.

L’huile essentielle d’arbre à thé ne doit pas être utilisée chez les femmes enceintes de moins de 3 mois et les enfants de moins de 7 ans. Les personnes épileptiques doivent demander un avis médical avant toute utilisation (risque épileptogène à forte dose). Pour ceux qui n’aiment pas son odeur « comparable à une moisissure de fond de cale de bateau » comme le décrit Philippe Banel, aromathérapeute dans le « Grand Guide des Huiles essentielles, Hydrolats et Huiles Végétales » (éd. DBS), on peut utiliser l’hydrolat d’arbre à thé. Il est également connu pour ses propriétés assainissantes, antibactériennes, antiseptiques et antifongiques à large spectre. Pour le traitement des mycoses, il suffit simplement de vaporiser l’hydrolat sur la zone à traiter.


Source : JDF Santé

Je suis psychologue et voici la phrase typique d'une personne qui refoule un traumatisme d'enfance

Je suis psychologue et voici la phrase typique d'une personne qui refoule un traumatisme d'enfance

Cette phrase d’apparence anodine est en réalité un mécanisme de protection puissant.


Certaines blessures de l’enfance sont difficiles à guérir et ressurgissent à l’âge adulte, parfois même de manière imprévisible. « Un détail anodin, un son, une odeur, un mot peut devenir un déclencheur qui réveille en nous des émotions, des sensations, des pensées ou des comportements directement liés à cette souffrance passée« , nous confie Christine Calonne, psychologue à Namur. Ces réactivations, souvent incomprises par la personne qui les vit, sont des signaux que notre histoire continue d’influencer notre présent et nous invitent à poser un regard attentif sur les blessures du passé.

Un adulte blessé pendant l’enfance manifeste souvent une culpabilité excessive. Par exemple, il va s’excuser pour tout ou pour rien, ou croire constamment que tout est de sa faute. On observe également chez lui une suradaptation : il va systématiquement se plier aux désirs des autres, oubliant les siens. Cette attitude est une stratégie de survie pour éviter de nouvelles souffrances. 

Et parmi toutes les phrases qu’entend notre psychologue, il y en a une qui met la puce à l’oreille et qui trahit souvent un traumatisme refoulé. Il s’agit de : « Ce n’est pas grave, il y a pire que moi. » « Cette phrase anodine en apparence est en réalité un mécanisme de protection puissant, une façon de minimiser l’intensité de ses propres émotions et souffrances. Souvent, les enfants « blessés » sont seuls et donc ils se protègent de l’intensité de l’émotion en la minimisant » souligne Christine Calonne. D’autres phrases, aussi significatives, peuvent alerter la thérapeute comme : « Je ne suis pas à la hauteur, » « Je n’y arriverai pas » qui traduisent un manque de confiance et d’estime de soi, ou encore « Je ne mérite pas ce cadeau/ce compliment » qui renvoie à une difficulté à accepter l’amour et la bienveillance. « C’est parce qu’elle se protège ainsi de la douleur d’en avoir manqué« , complète notre experte. 

Pour se défaire d’un traumatisme de l’enfance, le soutien de l’entourage est primordial. Face à un proche blessé, il faut pratiquer l’écoute active : encourager la personne à verbaliser ses ressentis, à reconnaître ses réussites et à se revaloriser. « C’est lui apporter tout le soutien qu’elle n’a pas eu au moment du trauma », résume la psychologue. Pour un travail plus approfondi, consulter un professionnel de la santé mentale est fortement recommandé : il pourra aider la personne à se stabiliser émotionnellement, à identifier les ressources qu’elle a utilisées pour survivre par le passé, et, dans un second temps, à revisiter et transformer les souvenirs traumatiques. Il ne s’agit pas de « re-traumatiser, » mais de permettre à la personne de se réapproprier son histoire et de se libérer de ses chaînes invisibles.


Source : JDF Santé