Cet aliment est excellent après 70 ans, il réduit le risque de démence

Cet aliment est excellent après 70 ans, il réduit le risque de démence

Un formidable neuroprotecteur.


La démence couvre plusieurs maladies qui affectent la mémoire, les souvenirs et la capacité à réaliser des tâches quotidiennes. La forme la plus fréquente est la maladie d’Alzheimer, représentant 70% des cas. Le risque s’aggrave en vieillissant et touche principalement les personnes de plus de 65-70 ans. Ce n’est toutefois pas une condition inéluctable et de nombreuses personnes vieillissent sans développer de démence, notamment grâce au maintien d’une activité physique régulière, d’une activité cognitive, ainsi qu’une alimentation saine et équilibrée. 

Dans une étude parue dans la revue Nutriments en 2024, des chercheurs chinois ont recruté au hasard 233 participants atteints de démence et 233 en bonne santé afin d’examiner leurs apports alimentaires au cours des deux dernières années. Les participants étaient âgés en moyenne de 74 ans et 65% d’entre eux étaient des femmes. Au terme de leur suivi, les chercheurs ont découvert que le risque de développer une démence était réduit chez les personnes qui consommaient régulièrement des œufs. Par rapport aux personnes qui mangeaient 2 œufs par jour, celles qui en mangeaient qu’une fois par semaine avaient en moyenne 2 fois plus de risque de développer une démence au cours de leur vie et celles qui en mangeaient qu’une fois par mois avait 4 fois plus de risque d’avoir une démence. 

Formidables « neuroprotecteurs » et « réequilibrants nerveux », les œufs ont un profil nutritionnel très intéressant : ils sont riches en acide folique, en vitamine D, en iode, en vitamines B et en protéines de haute qualité, particulièrement bénéfiques pour les séniors qui ont tendance à présenter une perte musculaire. « Ils sont un aliment fonctionnel naturel car ils contiennent des caroténoïdes (antioxydants) hautement biodisponibles, comme la lutéine et la zéaxanthine, et d’autres nutriments, dont des nutraceutiques connus pour protéger contre les maladies chroniques« , expliquent les chercheurs. Mais c’est surtout une excellente source de « choline » : un gros œuf apporte un tiers de nos besoins quotidiens recommandés, un nutriment essentiel pour la santé du cerveau et la préservation de la mémoire.

Intégrés dans une alimentation variée, équilibrée et riche en végétaux, les œufs semblent donc protéger contre la démence, concluent les chercheurs. Il ne faut pas non plus en abuser et ne pas dépasser deux œufs par jour (soit 14 par semaine) chez les séniors sans problème cardiovasculaire. Il est conseillé aux personnes souffrant d’hypercholestérolémie ou de diabète de demander l’avis de leur médecin pour connaître le nombre d’œufs qu’elles peuvent manger chaque semaine.


Source : JDF Santé

88 médicaments à éviter en France : la nouvelle liste 2025

88 médicaments à éviter en France : la nouvelle liste 2025

La revue médicale Prescrire liste 106 médicaments « plus dangereux qu’utiles » dont 88 commercialisés en France.


Pour la treizième année, Prescrire publie sa liste noire des médicaments à écarter pour se soigner. Dans l’édition 2025, 106 médicaments « plus dangereux qu’utiles » dans toutes les indications figurant dans leur AMM (autorisation de mise sur le marché) sont pointés du doigt dont 88 commercialisés en France. Leur balance bénéfices-risques est défavorable, ils ne devraient plus être commercialisés selon la revue. « Ce bilan porte sur les médicaments dont l’analyse détaillée a été publiée dans Prescrire de 2010 à 2024″ précise la revue dont « l’objectif principal est d’apporter aux soignants et aux patients des informations claires, synthétiques, fiables et actualisées, indépendantes des conflits d’intérêts commerciaux ou corporatistes, dont ils ont besoin pour leur pratique. » Suite à ce bilan, certains médicaments sont ajoutés, d’autres sont retirés, soit parce que leur commercialisation a été arrêtée, soit le temps d’un réexamen de leur balance bénéfices-risques. 

Quels sont les médicaments à écarter en 2025 ?

Parmi les 88 médicaments commercialisés en France à éviter selon la revue : 

  • En cancérologie : le défibrotide (Defitelio®), le panobinostat (Farydak®), le roxadustat (Evrenzo®) la trabectédine (Yondelis® ou autre),  le vandétanib (Caprelsa®), la vinflunine (Javlor®)
  • En cardiologie : l’aliskirène (Rasilez®), le bézafibrate (Befizal®), le fénofibrate (Lipanthyl® ou autre), la dronédarone (Multaq®), l’ivabradine (Procoralan®), le nicorandil (Ikorel® ou autre), l’olmésartan (Alteis®, Olmetec®), la trimétazidine (Vastarel® ou autre).
  • En dermatologie et allergologie : le finastéride 1 mg, la méquitazine (Primalan®)
  • En diabétologie et nutrition : l’alogliptine (Vipidia®), la vildagliptine (Galvus®), la sitagliptine (Januvia®, Xelevia® ; et associée avec la metformine dans Janumet®, Velmetia®), l’orlistat (Xenical® ou autre).
  • En rhumatologie/ Antidouleur : l’acéclofénac (Cartrex®), le diclofénac (Voltarène® ou autre) par voie orale, les coxibs : le célécoxib (Celebrex® ou autre), le kétoprofène en gel (Ketum® gel), le méloxicam (Mobic®), le piroxicam (Feldène®), la glucosamine (Flexea®), le méthocarbamol (Lumirelax®), la capsaïcine en patchs (Qutenza®), la quinine (Hexaquine®), le thiocolchicoside (Miorel®)
  • Contre l’ostéoporose : le dénosumab dosé à 60 mg (Prolia®),  le romosozumab (Evenity®)
  • En gastro-entérologie : l’acide obéticholique (Ocaliva®), la diosmectite (Smecta® ou autre), la dompéridone (Dompéridone Biogaran® ou autre (ex-Motilium®)), la métopimazine (Vogalène®, Vogalib®), la monmectite (Bedelix®)
  • En gynécologie-endocrinologie : la tibolone (Livial® ou autre)
  • En neurologie : dans le traitement de la sclérose en plaques le natalizumab (Tysabri®),  la flunarizine (Sibelium®) et l’oxétorone (Nocertone®), des neuroleptiques utilisés en prévention des crises de migraine. Dans le traitement de la maladie d’Alzheimer,  le donépézil (Aricept® ou autre), la galantamine (Reminyl® ou autre), la rivastigmine (Exelon® ou autre).
  • En cas de maux de gorge ou de toux : l’alpha-amylase (Maxilase® ou autre) expose à des troubles cutanés ou allergiques parfois graves ; l’oxomémazine (Toplexil® ou autre) , expose à « des effets indésirables disproportionnés » ; l’ambroxol (Muxol® ou autre) et la bromhexine (Bisolvon®)
  • En cas de rhume : les décongestionnants par voie orale ou nasale (l’éphédrine, la naphazoline, l’oxymétazoline, la phényléphrine, la pseudoéphédrine, le tuaminoheptane.
  • Dépression, psychotrope :  le citalopram (Seropram® ou autre) et l’escitalopram (Seroplex® ou autre) ; la duloxétine (Cymbalta® ou autre) ; l’étifoxine (Stresam®).
  • Pour arrêter de fumer : la bupropione (Zyban®) « n’est pas plus efficace que la nicotine (patch, ndlr) et expose à des troubles neuropsychiques ».

La revue Prescrire fait également sur la polémique autour du Phloroglucinol, substance active du Spasfon®. Ses principaux effets indésirables sont des réactions allergiques, dont de rares syndromes de Lyell et un possible risque sur le foetus à naître. « Son efficacité symptomatique sur les troubles intestinaux bénins récurrents est incertaine. Dans les autres situations cliniques, il n’y a rien à attendre au-delà de l’efficacité d’un placebo. Chez les femmes enceintes ou qui pourraient le devenir, il est à écarter (…). II est prudent de déconseiller sa prise en automédication, banalisée en France » estiment les experts de Prescrire.


Source : JDF Santé

Témoignage. "J'ai découvert que j'étais autiste Asperger à 29 ans"

Témoignage. "J'ai découvert que j'étais autiste Asperger à 29 ans"

« J’ai subi le mot « autisme » comme une insulte pendant toute ma scolarité. »


Aodren grandit dans les années 1990, une période où les critères de diagnostic ne sont pas les mêmes qu’aujourd’hui. Il erre de médecins en médecins alors même que les premiers signes de l’autisme se déclarent lorsqu’il est bébé. « On m’a raconté que je ne supportais pas qu’une personne autre que mes parents me touche ou me regarde. Cela provoquait immédiatement des pleurs » nous explique-t-il. Ces pleurs cachent en réalité une angoisse de séparation. Cette angoisse perdure à son entrée en crèche : « Au moment d’y aller, il y avait toujours des pleurs et encore des pleurs. »

Certaines sensations sont décuplées chez lui. À 4 ans, il part en courant après que son père ait démarré la moto : « Le bruit était une source de souffrance, c’est comme si cela me surchargeait le cerveau. » Il est aussi très sensible au toucher. Un jour même, il ne ressent plus le chaud et le froid. « Je me suis mis à prendre des bains à 45 ou 50°C tranquillement. Je ressortais tout rouge. » Aodren est un enfant très anxieux. Il fait des crises d’angoisse et développe des tics de nervosité. « Quand je suis nerveux, je bouge dans tous les sens et je fronce les sourcils. » Il souffre aussi de problèmes de sommeil. « Je me couchais à 21h30 mais je ne m’endormais pas avant une heure du matin. Je ne pouvais pas m’empêcher de gamberger et je finissais très fatigué. » 

« J’ai eu des idées noires parce que je n’arrivais pas à m’intégrer à la société »

Ses différences sont responsables de difficultés et souffrances pendant sa scolarité. Comme certains enfants autistes, il devient ambidextre. « J’ai commencé à écrire de la main gauche alors que j’écrivais très bien de la main droite. En changeant de main, je n’arrivais plus à me faire relire. L’entrée en CE1 a été catastrophique, c’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à voir un psychologue. » Le psychologue lui recommande une hospitalisation pour passer des bilans orthophoniques et psychomoteurs. Les diagnostics de dysgraphie et de dyslexie sont posés, il commence des séances d’orthophonie.

Aodren souffre par ailleurs de tremblements discrets qui interpellent les professionnels de santé. Il passe plusieurs examens au cours de sa primaire en vue de diagnostiquer un éventuel trouble du spectre de l’autisme « mais j’arrivais à communiquer et à marcher droit donc à l’époque je n’entrais pas dans les critères de l’autisme ». Les examens sont éprouvants : « J’ai fait des crises d’angoisse dans les IRM à cause du bruit de la machine. Mon père a dû entrer avec moi dans un IRM pendant plus de 3 heures pour me rassurer. » Les examens se répètent tous les 6 mois et les diagnostics finissent par se contredire. « On commençait à être complètement perdu parce qu’on ne savait pas ce que j’avais. »

« Mes professeurs me disaient : « Tu n’y arriveras jamais si tu ne te fais pas passer pour un handicapé » »

Un asperger chez les neurotypiques – Aodren Charoy © Editions Vérone

Les relations avec ses camarades sont compliquées, il souffre d’isolement : « Quand je faisais du foot, je n’arrivais pas à m’intégrer au groupe. Je restais toujours à distance parce que j’avais besoin d’avoir une bulle de sécurité. Je finissais par faire des pâtés de sable à côté du terrain. Il y avait un enfant qui faisait des pâtés de sable avec moi. Je le sais car mon père me l’a dit mais j’étais tellement dans ma bulle que je ne l’ai pas remarqué. » Pire encore, il est victime de harcèlement scolaire. « Jusqu’en 6e, l’école se passait plutôt bien, j’avais même les félicitations par encouragements mais le problème venait du harcèlement pendant les pauses, parce que j’étais un enfant qui restait seul. Je ne voulais pas me mélanger aux autres, j’avais peur. » Aodren n’en parle pas à ses parents. « Je me disais qu’ils finiraient par se lasser un jour, mais ça ne s’est pas arrêté. » Subir ce« J’ai eu des idées noires parce que je n’arrivais pas à m’intégrer à la société. »

Le jeune homme valide un CAP et obtient son baccalauréat avec succès malgré les crises d’angoisse associées au passage des épreuves. « Mes professeurs et maîtres de stage essayaient de me dissuader de valider un diplôme. J’entendais des phrases comme : « Tu n’y arriveras jamais si tu ne te fais pas passer pour un handicapé ». Cette fois-ci j’en ai parlé à mes parents, qui m’ont soutenu. » En 2016, sa sœur rencontre une personne atteinte d’autisme dit « Asperger » et reconnait beaucoup d’Aodren en lui. « Mais à ce moment-là je ne voulais plus entendre le mot « autiste » parce que je l’ai subi comme une insulte pendant toute ma scolarité. » C’est en 2018 qu’il a le courage de refaire des examens, toujours en quête d’un diagnostic.

Cette période dure 6 mois, ponctuée de bilans onéreux. Après des séances avec un psychologue, des bilans de cognition mathématique, de mémoire, des séances d’ergothérapie ou encore des bilans cardiaques, le diagnostic « Asperger » tombe enfin, Aodren à 29 ans. Aujourd’hui, avec l’écriture d’un livre qui retrace son histoire et ce témoignage, le jeune homme veut faire passer un message de tolérance : « Nous n’avons pas le droit d’harceler les autres. Il faut s’accepter tel que l’on est, et surtout accepter les autres. »

Merci à Aodren Charoy, auteur de « Un asperger chez les neurotypiques » aux éditions Vérone.


Source : JDF Santé

Les 3 principaux symptômes d'un cancer du cerveau

Les 3 principaux symptômes d'un cancer du cerveau

« Certains patients peuvent devenir apathiques, avec un manque d’initiative et une perte d’élan vital. »


Chaque année en France, près de 6 000 personnes découvrent qu’elles ont une tumeur cérébrale. Ce sont des cancers rares mais qui progressent. Au début, il y a toute une période où la tumeur cérébrale peut passer inaperçue et être découverte fortuitement lors d’une IRM. Pour les tumeurs cérébrales appelées « gliomes » de bas grade, la tumeur grossit lentement et va passer inaperçue pendant 5, 10 ans, voire plus. Pour des tumeurs cérébrales d’évolution plus rapide, le cerveau supporte moins bien le développement de la tumeur, ce qui entraîne plus rapidement des symptômes.

La manifestation la plus fréquente d’une tumeur au cerveau est « une hypertension intracrânienne, soit le fait qu’il y ait trop de pression dans la tête, ce qui entraîne des maux de tête inhabituels, intenses, qui s’aggravent et qui ne sont pas soulagés par des antalgiques standards. Cela peut aussi entraîner des troubles visuels (une vision floue ou « double », des nausées et des vomissements préférentiellement le matin« , décrit d’emblée le Pr François Ducray, neuro-oncologue et président de l’Association des Neuro-Oncologues d’Expression Française. 

La seconde manifestation clinique d’une tumeur cérébrale est liée à un déficit neurologique qui s’installe progressivement. « Le déficit dépend de la localisation de la tumeur. Toutes les fonctions cérébrales peuvent être touchées : ça peut être un déficit moteur, avec une baisse de la force d’un membre ou une paralysie, des troubles de la sensibilité, des troubles du langage, de la parole ou d’élocution…« , liste notre interlocuteur.

Le troisième mode de révélation est l’apparition de crises d’épilepsie. « Il en existe deux types : la crise d’épilepsie complète où la personne tombe et perd connaissance ainsi que la crise d’épilepsie partielle (quand il y a seulement une partie du cerveau qui est irritée) où la personne peut avoir, de manière transitoire, des mouvements anormaux du bras, de la sensibilité, ou des absences« , explique le neuro-oncologue. Une tumeur cérébrale peut parfois donner des signes plus insidieux et complexes comme des changements dans le comportement ou le caractère. « Certains patients peuvent par exemple devenir apathiques, avec un manque d’initiative et une perte d’élan vital. Cela peut être piégeux car cela peut facilement se confondre avec un burn-out ou une dépression et entraîner un retard de diagnostic« .

C’est le contexte d’apparition des symptômes et leur persistance qui vont amener à consulter. Par exemple, si quelqu’un qui n’a jamais eu mal à la tête se met à avoir des maux de tête franchement inhabituels et qui durent, il faut consulter. L’examen de première intention est l’IRM cérébrale. « Il ne faut pas non plus s’affoler et penser au pire en cas de maux de tête. Les tumeurs cérébrales restent des pathologies rares, mais l’imagerie est importante si les symptômes sont inhabituels« . 


Source : JDF Santé

Prime Partage de la Valeur (PPV) : en 2025, montant, impôts, conditions

Prime Partage de la Valeur (PPV) : en 2025, montant, impôts, conditions

Des salariés vont recevoir la « prime de partage de la valeur » ou PPV, anciennement appelée « prime Macron » fin 2024 et en 2025. Les conditions d’exonération d’impôts ont changé pour cette prime.


La prime de partage de la valeur (PPV), ex-prime de pouvoir d’achat (PEPA), « prime Macron » ou encore « prime Covid » est a été reconduite en 2024 et le sera encore en 2025 et 2026. Cependant, depuis 2024, elle est imposable pour certains salariés, ce qui n’était pas le cas avant. Explications.

C’est quoi la partage de la valeur (PPV) ?

Le Gouvernement a mis en place par la loi n°2018-1213 du 24 décembre une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA) aussi appelée « prime Macron » ou depuis 2022 « prime de partage de la valeur » pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés français. Elle s’ajoute à leur rémunération habituelle. Cette prime est versée par les entreprises qui le souhaitent, elle n’est pas obligatoire.

Quelles sont les conditions pour toucher la prime en 2025 ?

Tous les salariés liés à l’entreprise par un contrat de travail, les intérimaires mis à disposition de l’entreprise utilisatrice, les agents publics relevant de l’établissement public ou les travailleurs handicapés peuvent toucher la PPV. Il peut s’agir de salariés en CDI, en CDD, à temps plein ou à temps partiel, de titulaires d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisation, de travailleurs handicapés liés à un ESAT par un contrat de soutien et d’aide par le travail. Depuis 2024, la prime de partage de la valeur n’est plus exonérée d’impôt pour tous les salariés. Les modalités suivantes ont été établies par le gouvernement :

► Pour les salariés dont la rémunération est supérieure à trois Smic ou faisant partie d’une entreprise de plus de 50 salariés

  • exonération de cotisations sociales (sauf de la CSG et la CRDS),
  • suppression de l’exonération d’impôt sur le revenu (sauf si la prime de partage de la valeur est affectée à un plan d’épargne : exonération dans la limite de 3 000 € ou 6 000 €.)

► Pour les salariés dont la rémunération est inférieure à trois Smic et faisant partie d’une entreprise de moins de 50 salariés

  • exonération de cotisations sociales,
  • maintien de l’exonération d’impôt sur le revenu jusqu’au 31 décembre 2026.

La prime peut être attribuée deux fois par an dans la limite des plafonds totaux d’exonération (3 000 euros ou 6 000 euros) et être placée sur un plan d’épargne salariale (afin de bénéficier ainsi de l’exonération de l’impôt sur le revenu).

SMIC au 1er novembre 2024
Montant brut Montant net
Smic horaire 11,88 € 9,40 €
Smic mensuel 1 801,80 € 1 426,30 €

Le versement de la prime est-il obligatoire ?

Non, le versement de la prime de partage de valeur n’est pas obligatoire pour les employeurs. Comme le rappelle le ministère du Travail, ils ont « la possibilité » de la verser. Les employeurs susceptibles de verser une prime de partage de la valeur à leurs salariés ou leurs agents sont :

► l’ensemble des employeurs de droit privé, y compris les travailleurs indépendants (artisans, commerçants, exploitants agricoles, professions libérales), les mutuelles, les associations ou les fondations, les syndicats, etc. (pour les entreprises de travail temporaire et les entreprises utilisatrices, voir également ci-après) ;

► les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) (ex. : RATP, INA, Opéra de Paris),

► les établissements publics administratifs (EPA) lorsqu’ils emploient du personnel de droit privé (ex. : agences régionales de santé – ARS –, Pôle emploi, Caisses nationales de sécurité sociale).

Le versement d’une prime de partage de la valeur peut intervenir quel que soit l’effectif salarié de l’entreprise.

La prime ne peut se substituer à aucun élément de rémunération.

Quelle est la date de versement de la prime de partage de la valeur ?

La prime peut être versée à l’ensemble des salariés en une ou deux fois par an. Le versement doit obligatoirement apparaître sur une ligne – si possible spécifique en raison des exonérations associées – du bulletin de paie du (ou des) mois du versement.

Quel est le montant de la prime ?

100 euros, 200 euros, 500 euros, 1000 euros, 1500 euros… en une ou deux fois. Le montant de la prime de partage de la valeur est fixé par l’employeur et ne peut dépasser les plafonds déterminés par le gouvernement (3000 à 6000 euros selon les cas).

Quels sont les plafonds de la prime de partage de la valeur ?

Les plafonds de la prime de partage de la valeur sont de 3 000 euros dans toutes les entreprises, y compris celles du secteur public lorsqu’elles emploient des salariés de droit privé ; de 6 000 euros dans les entreprises de moins de 50 salariés qui ont signé un accord d’intéressement ou de participation et dans les entreprises de plus de 50 salariés, déjà soumises à la participation, qui ont signé un accord d’intéressement.


Source : JDF Santé

C'est quoi Mon Espace Santé ?

C'est quoi Mon Espace Santé ?

Mon Espace Santé est un carnet de santé numérique qui permet de stocker numériquement bilans de santé.


Lancé début 2022 par l’Assurance Maladie et le ministère de la Santé, le service Mon Espace Santé est un carnet de santé numérique individuel mis à la disposition des 69 millions d’assurés en France par l’État et l’Assurance maladie pour permettre à chaque citoyen de stocker ses informations médicales et les partager avec les professionnels de santé qui les soignent. Il a ressemble le Dossier Médical Partagé ou DMP.

L’application mobile Mon espace santé est disponible via le site monespacesante.fr depuis un téléphone portable ou consultable directement sur un ordinateur. « L’espace numérique stocke toutes les radios, prises de sang et comptes-rendus d’hospitalisations. Vous pouvez renseigner vos antécédents, vos allergies, vos ordonnances » a indiqué le ministre de la Santé lors d’une conférence de presse de février. On trouve dans son Espace Santé :

  • Le dossier médical partagé (DMP) :  c’est le « carnet de santé en ligne » (ordonnances et soins, radio, échographie, scanner, IRM, résultats de biologie, prévention et dépistage, comptes rendus, certificats médicaux, allergies et antécédants familieux, mesures médicales etc). Son médecin traitant, son pharmacien et tous les autres professionnels de santé qui le suivent pourront aussi l’alimenter, si le patient les a autorisés à le faire. 
  • Une messagerie pour recevoir des informations personnelles de l’équipe de soins, échanger des documents avec les professionnels de santé, du médico-social et du social.
  • Un catalogue de sites internet et d’applications santé sélectionnés et certifiés par l’Etat (mesures quotidiennes de la tension, suivi d’une maladie chronique, etc). Les services sont notamment évalués sur leur respect des règles liées au règlement général sur la protection des données (RGPD) et à la loi  » Informatique et libertés « . 18 services sont déjà visibles sur Mon Espace Santé.
  • Un agenda santé, disponible prochainement, pour enregistrer ses rendez-vous médicaux. L’agenda proposera aussi des alertes pour les rappels de dépistage ou de vaccination. A terme, celui-ci pourra être synchronisé avec les plateformes de prise de rendez-vous médicaux (comme doctolib).

Vous pouvez notamment y déposer le document désignant la personne de confiance qui sera consultée par l’équipe médicale si vous n’êtes plus capables de vous exprimer. 

Fonctionnalités service Mon espace santé 3 février 2022 © Assurance Maladie

Pour qui ?

« Toutes les personnes, quel que soit leur régime d’assurance maladie, peuvent disposer de ce nouveau service : les agriculteurs, les salariés, les travailleurs indépendants, les étudiants, etc. » précise l’Assurance Maladie. « Pour que tout le monde puisse en bénéficier, nous mettons en lien un réseau d’acteurs et de professionnels bénévoles pour accompagner les personnes les plus éloignées du numérique dans la prise en main de cet outil. Tout le monde doit y avoir accès » a défendu Olivier Véran.

Est-ce obligatoire d’avoir Mon Espace Santé ? 

Mon Espace Santé n’est pas obligatoire. Il est destiné « à celles et ceux qui souhaitent l’utiliser » a indiqué Olivier Véran, ex-ministre de la Santé. Si vous n’avez pas procédé à l’opposition de la création de votre espace dans le délai des 6 semaines imparties après avoir reçu le code par e-mail ou courrier, délai désormais expiré, vous gardez la possibilité de fermer votre espace.

Comment activer Mon Espace Santé ?

Un profil « Mon espace santé » est automatiquement créé pour tous les assurés qui n’ont pas exprimé leur opposition. La prochaine étape consiste donc pour l’assuré à activer son profil. « Un code confidentiel a été envoyé à chaque assuré, par e-mail ou par courrier. Chacun pourra utiliser ce code pour activer son espace personnel. Ce code sera valable 6 semaines à partir de la date d’envoi. Après ce délai, son espace personnel sera créé automatiquement. À tout moment, après ce délai, l’assuré garde la possibilité d’activer ou de fermer cet espace » informe l’Assurance maladie. En vous rendant sur le site monespacesante.fr, cliquer sur « Activer mon espace ». Vous devez vous munir de votre code et de votre carte Vitale. « Vous partirez d’une page blanche et vous devrez le faire vivre, l’alimenter selon vos besoins, au gré de vos échanges avec vos soignants » a ajouté Olivier Véran. Cette action est nécessaire pour accéder à ses données, ajouter des documents ou compléter son profil médical. En revanche il n’est pas nécessaire d’avoir activé son profil Mon espace santé pour qu’un professionnel de santé puisse y déposer un document, cela est possible dès l’ouverture automatique par l’Assurance Maladie.

Capture d’écran Mon Espace Santé © Mon Espace Santé

Comment se connecter Mon Espace Santé ?

Pour se connecter à Mon Espace Santé, rendez-vous sur le site monespacesante.fr et identifiez-vous à l’aide de votre identifiant et de votre mot de passe créés lors de la première connexion.

Peut-on s’opposer à Mon Espace Santé ?

Votre espace personnel est créé automatiquement mais vous gardez la possibilité de ne pas activer votre espace et de le fermer. Pour clôturer Mon Espace Santé, cliquez sur votre profil situé en haut à droite de l’écran puis sur « Paramètres« . Vous pourrez demander le téléchargement de toutes les informations de votre profil et/ou demander leur suppression définitive.

Quels sont les dangers de Mon Espace Santé ?

Comme tous services officiels, le risque d’arnaques sous forme d’appels et de messages frauduleux existe. « Ces appels et leurs intermédiaires assurent vouloir « aider à la création de Mon espace santé » et demandent à renseigner les identifiants « France Connect » pour accéder au service numérique. Il s’agit d’une tentative d’escroquerie, car Mon espace santé n’est pas encore compatible avec France Connect. Les risques d’usurpation d’identité sont importants et peuvent toucher différents services en cas de transmission des d’informations (impôts, etc.) » met en garde l’Assurance Maladie. Pour rappel, l’Assurance Maladie ne demande jamais de coordonnées bancaires ni de mot de passe que ce soit par mail ou SMS.

« Mon Espace Santé ne vous demande jamais de coordonnées bancaires ou de mot de passe »

Est-ce que les données personnelles sont bien protégées ? 

L’Assurance maladie garantit la sécurité et la protection des données personnelles contenues dans Mon Espace Santé. Elle précise que « ces données sont hébergées en France sur des serveurs répondant aux plus hautes normes de sécurité. Mon espace santé préserve le secret médical, puisque c’est l’utilisateur qui décide quels professionnels de santé peuvent avoir accès à ses documents, et les documents qu’il accepte de partager« . « Les documents présents dans  » Mon espace santé  » sont visibles par les professionnels de santé qui y sont autorisés par la loi et les textes réglementaires. Ni l’Assurance Maladie, ni les mutuelles, ni la médecine du travail n’ont accès à ces données » précise l’organisme. Face aux dangers de fraudes, Mon Espace Santé prévient sur son site via un message sur la page d’accueil « des démarchages frauduleux par e-mail et par SMS qui usurpent le nom de Mon espace santé existent. Que ce soit par SMS ou par e-mail, Mon espace santé ne vous demande jamais de coordonnées bancaires ou de mot de passe ». 


Source : JDF Santé