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Piqûre de puce : photo, bouton, que faire ?

Piqûre de puce : photo, bouton, que faire ?

Des boutons roses ou rouges très irritants sont apparus au niveau de vos chevilles et de vos mollets ? C’est peut-être une piqûre de puce…


On comptabilise plus de 100 espèces de puces en France. Mais seules quelques- unes nous côtoient. C’est un problème courant, surtout dans les maisons abritant des animaux de compagnie comme les chats ou les chiens. Lorsqu’elles ont faim, les puces peuvent piquer l’homme et se nourrir de son sang. On distingue la puce de bois appelée ainsi car elle a tendance à se loger entre les fentes du parquet. Elles font référence aux puces du chat, du chien ou de l’oiseau. Mais si elles ont faim, ces puces peuvent également piquer l’homme ; et la puce de lit qui n’est pas une espèce de puce mais une punaise de lit qu’on appelle à tort « puce ».  

En France, l’espèce de puces (de bois) la plus couramment rencontrée est Ctenocephalides felis. Elle est capable de se reproduire à la fois sur le chat et sur le chien. Mais elle peut aussi se nourrir de sang humain. En fait, ce sont surtout les jeunes puces adultes qui n’ont pas pu se nourrir durant plusieurs mois, faute de mammifères à proximité, qui attaquent les mollets et les chevilles des humains. Elles repèrent leur hôte potentiel grâce à leurs mouvements : notamment grâce aux vibrations, au gaz carbonique et à la chaleur dégagés par celui-ci. Si la puce ne reçoit aucun signal dans l’environnement, elle peut rester latente durant au moins six mois. Mais lorsqu’un hôte est à proximité, un animal ou un humain, elle saute sur l’occasion et l’attaque pour se nourrir. Ces puces encore en développement et en attente d’une proie se cachent généralement dans les petits recoins comme les lattes du parquet. Les bébés et les jeunes enfants sont particulièrement à risque de se faire piquer, en particulier lorsqu’ils jouent à terre, sur la moquette, les tapis ou le parquet. 

Symptômes : comment reconnaitre une piqûre de puce ?

Les piqûres de puce se manifestent par :

  • des éruptions cutanées : l’apparition de boutons roses ou rouges (avec un point plus vif au centre) souvent localisés au niveau des chevilles ou des pieds. 
  • des fortes démangeaisons immédiates : cette réaction d’irritation est due à la salive de la puce.
  • En revanche, la piqûre de puce n’est pas douloureuse et ne gonfle pas, contrairement aux piqûres d’autres insectes. 
  • En cas de grattage, les boutons peuvent s’infecter : des croûtes peuvent apparaître et la zone autour de la piqûre peut devenir douloureuse.

Chez l’animal, la présence de puce n’est pas toujours visible. Le chat, par exemple, ne présentent généralement pas de signes cliniques. En revanche, les chiens peuvent se gratter, faire des petits bonds lors d’une piqûre ou se mordre pour tenter d’attraper les puces. Pour savoir si vos animaux et votre maison sont infestés, il faut rechercher la présence de déjections de puces qui ont un aspect cristallin rouge foncé.

Photo de piqûres de puce

Les puces piquent généralement deux ou trois fois la même zone. Elles piquent généralement au niveau du bas des jambes, des chevilles ou des pieds. 

Cas extrême de piqûres de puces © Ana-Maria Tegzes – 123RF
Photo de piqûres de puce © Francisco De Casa Gonzalez – 123RF

Chat, chien, humain : les maladies transmises par les puces

  • La peste. Dans certains pays en voie de développement, les puces peuvent transmettre la peste à l’homme après avoir piqué un rat infecté. Toutefois en Europe, cette transmission a quasiment disparu car les rats porteurs de la peste ont déserté les villes. 
  • Une zoonose. La puce du rat peut transmettre le typhus murin. Provoquée par les bactéries Rickettsia typhi et R. felis, cette pathologie se manifeste par de grands frissons, des maux de tête et une fièvre qui dure une dizaine de jours. Des éruptions cutanées peuvent aussi apparaître sur le torse puis sur les bras et les jambes. Cette infection bactérienne est bénigne dans la majorité des cas.
  • La maladie des griffes du chat. La puce peut également transmettre au chat la maladie des griffes du chat qui peut ensuite infecter l’homme par griffure ou morsure. La puce infectée peut aussi inoculer la bactérie directement à l’homme. Cette infection bactérienne se manifeste par l’apparition d’un ou plusieurs gros ganglions ou une papule, accompagnée de rougeurs, de maux de tête et de fièvre. Une infection qui peut se compliquer avec une atteinte du cœur.
  • Une parasitose ou des vers intestinaux. La puce du chat ou du chien peut être responsable de parasitose, comme l’infection par le ver solitaire, aussi appelé ténia, via ses excréments. Les jeunes enfants sont les plus touchés car ils mettent leurs mains à la bouche après avoir caressé les animaux ou jouer par terre. Cette infection se caractérise par des douleurs abdominales, ou un amaigrissement alors que la personne se nourrit correctement.

Comment soulager une piqûre de puce ?

Les zones infectées doivent être nettoyées et désinfectées avec de l’eau et une lotion antiseptique. Dans le cas du typhus murin ou de la maladie des griffes du chat, le traitement consiste à prendre des antibiotiques. Une antibiothérapie peut également être prescrite si les lésions provoquées par la piqûre de puce se sont surinfectées. Cela permet de soulager la fièvre qui peut apparaître en cas de surinfection.

Que faire si on est allergique aux piqûres de puce ?

En cas de réaction allergique à la salive des puces, consultez un médecin qui pourra prescrire un antihistaminique pour calmer les démangeaisons. Dans le cas d’une infection par le ver solitaire, le médecin prescrira des antiparasitaires spécifiques disponibles uniquement sur ordonnance.

Se débarrasser des puces et prévenir les piqûres

Pour éliminer ce véritable fléau, la première étape est de traiter l’animal infecté avec des produits conseillés par le vétérinaire (collier, poudre…). La seconde est de passer l’aspirateur dans tous les recoins de la maison et passer un détergent sur le sol afin d’exterminer les œufs, les larves et les jeunes adultes qui maturent tranquillement entre les lames du parquet. Il est aussi vivement conseillé de laver fréquemment sa literie, la housse du canapé, les coussins des animaux, mais aussi vos vêtements à 60°C minimum.


Source : JDF Santé

Douleur à l'omoplate : significations, causes et traitements

Douleur à l'omoplate : significations, causes et traitements

Une douleur ressentie au niveau de l’omoplate est souvent d’origine musculaire ou squelettique. Fracture, traumatisme, nerf coincé, luxation, tendinite, déchirure… Tour des significations d’une douleur à droite ou à gauche.


L’omoplate est un os plat triangulaire, localisé au niveau de l’épaule, en haut du dos. On en a deux. L’omoplate droite ou gauche peut être douloureuse. Un point douloureux est souvent le signe d’une mauvaise posture, d’un nerf coincé, d’une luxation, d’une déchirure… Comment reconnaître une douleur à l’omoplate et comment la soulager ? Quand s’inquiéter et quand consulter ?

Définition : où est l’omoplate ?

L’omoplate, ou scapula, est un os plat, de forme triangulaire, situé sur la face postérieure de l’épaule. Il sert de point d’insertion à de nombreux muscles et ligaments du bras, du cou et du thorax. De ce fait, les causes de douleur peuvent être d’origines diverses.

Comment reconnaître une douleur à l’omoplate ? A droite ou à gauche ?

Une douleur à l’omoplate survient en haut du dos, au niveau de l’épaule (au niveau des cervicales). Elle se manifeste par une sorte de point douloureux, qui s’intensifie quand on appuie dessus. La douleur peut irradier au niveau dans l’épaule ou le bras du côté de l’omoplate douloureuse. La douleur peut se situer au niveau de l’omoplate gauche ou droite et (plus rarement) les deux côtés. 

Schéma de la localisation de l’omoplate © normaals – 123RF

Quelles sont les significations possibles d’une douleur à l’omoplate ?

► Une mauvaise posture prolongée peut entraîner une contracture au niveau du muscle angulaire de l’omoplate (on parle de syndrome de l’angulaire de l’omoplate). Celle-ci provoque une douleur dorsale haute et au niveau des cervicales, pouvant irradier dans l’épaule ou le bras.

► Un effort physique également.

► Une déchirure du muscle rhomboïde, situé entre le rachis et l’omoplate

► Une luxation de l’épaule

► Un traumatisme, notamment chez le jeune sportif. Dans ce cas, les ligaments situés autour de l’épaule se détachent de l’omoplate. Même si elle reste très rare – l’os étant protégé par les muscles qui le recouvrent – une fracture de l’omoplate (au niveau de la glène ou de l’acromion par exemple) est possible suite à un choc violent.

► Une tendinite affectant l’un des tendons de l’aire scapulaire (cervicales, omoplate et clavicule) peut provoquer de vives douleurs au niveau de l’omoplate.

► La présence d’arthrose ou d’arthrite sur l’articulation de l’épaule. Dans le cas d’une arthrite, l’inflammation de l’articulation de l’épaule peut irradier vers l’omoplate et provoquer des douleurs chroniques et intenses.

► Une fibromyalgie : dans ce cas, les omoplates et la zone située entre les épaules sont sensibles à la pression et d’autres troubles s’ajoutent à cette douleur (fatigue intense, troubles du sommeil).

► Dans de rares cas, les douleurs de l’omoplate peuvent être liées à des « pathologies osseuses de voisinage« , notamment des tumeurs primitives ou métastases, une maladie de Paget ou une ostéïte inflammatoire.

Traitement : comment soulager une douleur à l’omoplate ?

► En cas de fracture, une courte immobilisation suivie d’une rééducation sont de mise. Dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale est parfois nécessaire.

► Si la déchirure du muscle rhomboïde est confirmée par échographie, une immobilisation de 2 à 3 semaines s’impose.

► En cas d’arthrite au niveau de l’épaule, un traitement anti-inflammatoire est généralement prescrit, de même qu’en cas de tendinite, qui nécessitera également le repos complet du muscle impliqué.

Quand consulter quand on a mal à l’omoplate ?

« Si la douleur survient brutalement, sans cause apparente (chute ou choc violent), il est préférable de consulter rapidement un médecin pour en identifier l’origine, conseille le Docteur Handschuh, généraliste. Certains troubles cardiaques (angine de poitrine ou infarctus du myocarde) provoquent des douleurs qui peuvent irradier dans le bras, jusqu’à l’épaule et l’omoplate, mais s’il s’agit dans ce cas d’une urgence médicale, d’autres symptômes plus caractéristiques seront alors observés« , rappelle le Docteur Handschuh.

Merci au Docteur Richard Handschuh, médecin généraliste.


Source : JDF Santé

Douleur à l'orteil : causes, symptômes et solutions

Douleur à l'orteil : causes, symptômes et solutions

Un orteil douloureux, gonflé, rouge… peut évoquer une infection ou un problème articulaire. Mais pas que : voici les causes possibles et les solutions pour soulager les douleurs des doigts de pied.


Les douleurs au niveau des orteils sont très fréquentes et généralement sans gravité. Les douleurs sont plus ou moins intenses et peuvent gêner la marche. Quelles sont les causes d’un orteil qui fait mal ? Comment soulager les douleurs ?

Quelles sont les causes d’une douleur à l’orteil ?

La douleur à l’orteil résulte nombreuses causes. Elle peut faire suite à :

► Un traumatisme (contusion, luxation ou fracture)

► La présence d’une callosité, due au port de chaussures inadaptées« Les cors et durillons qui sont provoqués par un défaut d’appui et/ou un frottement avec la chaussure. Ils sont généralement localisés au niveau de la pulpe du gros orteil, sur le bord externe du gros orteil ou même au niveau de l’espace interdigital (frottement entre le gros orteil et le deuxième orteil). On peut également trouver un ou des cor(s) dans les sillons de l’ongle ou même sous l’ongle », explique

► Parfois, la douleur est d’origine infectieuse : des frottements répétés ou un ongle incarné peuvent par exemple entraîner des plaies qui s’infectent rapidement. Les personnes diabétiques notamment sont sujettes à ces infections, de par la perte de sensibilité au niveau des nerfs de contact : les petites blessures ne sont pas perçues suffisamment tôt et finissent par s’infecter.

► Une crise de goutte peut causer un gros orteil douloureux, rouge et enflé. C’est d’ailleurs le signe typique d’une crise de goutte, la plus fréquente des arthrites inflammatoires de l’homme adulte et âgé.

► La présence d’arthrose sur l’articulation, une pathologie que l’on nomme hallux rigidus, peut elle aussi expliquer la douleur ; elle entraîne peu à peu une raideur de l’orteil. Enfin, l’hallux valgus, communément appelé « oignon » est lui aussi particulièrement douloureux : il s’agit d’une déformation osseuse qui dévie peu à peu le gros orteil de son axe. « On peut suspecter un hallux valgus très tôt, même chez l’enfant, notamment dans le cas d’un hallux valgus héréditaire, avertit notre spécialiste. La déformation se voit rapidement, le gros orteil ayant tendance à dévier vers l’extérieur. »

Quels sont les symptômes associés ?

Selon l’origine de la douleur, l’orteil peut apparaître rouge et enflé, déformé et/ou présenter une plaie cutanée. Un épaississement de la peau, sous forme de cor ou de durillon, peut également être observé. « Dans le cas d’un hallux valgus provoqué par le port de chaussures inadaptées (pointues et à talons hauts), la crise inflammatoire articulaire entre le premier métatarsien et la première phalange sera le premier signe de l’apparition de l’hallux valgus », précise Karine Poirier.

Comment soulager une douleur à l’orteil ?

► Pour les cors et durillons, une visite chez un professionnel est vivement conseillée : « Seul un pédicure-podologue traite ces affections, souligne Karine Poirier. Il enlève sans douleur les cors et les durillons, limite leur réapparition en proposant des protections, donne des conseils de chaussage pour éviter tout nouveau frottement et propose un appareillage adapté pour modifier les appuis si nécessaire. »

► Un ongle incarné« Afin d’éviter l’ongle incarné, il faut couper ses ongles droits, régulièrement, avec une pince ou un coupe-ongle, conseille notre experte. Il ne faut pas essayer d’aller dans les coins, mais limer les angles. En outre, il faut veiller à traiter une éventuelle transpiration excessive, qui aurait tendance à ramollir la peau et ainsi favoriser la pénétration de l’ongle dans les sillons. Enfin, le port de chaussures trop pointues ou trop serrées est à éviter. « 

 En cas d’arthrose, le port de semelles orthopédiques et des séances de kinésithérapie peuvent permettre de soulager les symptômes.

► Si l’hallux valgus devient trop douloureux au quotidien, des orthèses plantaires adaptées sur-mesure par le pédicure-podologue et des chaussures plus larges, moins hautes et sans coutures permettent de soulager les douleurs. Si l’hallux valgus est trop important et douloureux, sa correction par chirurgie peut également être envisagée.

Quand consulter ?

Les cors et durillons peuvent gêner la marche : il est conseillé de les faire retirer par un pédicure-podologue. En l’absence d’une maladie chronique (de type diabète, pathologie cardiaque, immunodépression, etc.), une douleur liée à un ongle incarné ne relève pas de l’urgence médicale s’il est rapidement pris en charge par le pédicure-podologue. Néanmoins, il faut veiller à bien soigner la plaie pour éviter l’évolution de l’infection : si aucune amélioration n’est constatée sous 48 heures, il est conseillé de consulter un médecin.

Merci à Karine Poirier, Pédicure-Podologue. 


Source : JDF Santé

Aérophagie : que faire pour la soulager ?

Aérophagie : que faire pour la soulager ?

L’aérophagie fait partie des troubles fonctionnels digestifs bénins, qui s’avère néanmoins gênant au quotidien. S’il s’accompagne de brûlures de l’estomac ou de diarrhées, il est conseillé de consulter un médecin.


Que faire contre l’aérophagie ? Quels sont les symptômes et comment les soulager ? Réponses du Dr Florent Sancini, médecin généraliste à Aix-en-Provence. 

Définition : qu’est-ce que l’aérophagie ?

Littéralement, l’aérophagie signifie « avaler de l’air ». C’est un processus physiologique normal. Chaque jour en mangeant ou en parlant nous avalons de l’air. En outre, « la majorité de l’air contenue dans notre tube provient de la digestion. Notre intestin fabrique 5 à 6L d’air par jour« , indique le Dr Florent Sancini. La crise d’aérophagie correspond ainsi à une absorption trop importante d’air dans le système digestif, particulièrement au moment des repas.

Symptômes

L’aérophagie se manifeste par un sensation de pesanteur de l’estomac et d’inconfort à la digestion et surtout, des éructations intempestives (rots), symptôme le plus distinctif, qui soulage la sensation d’inconfort à la digestion. Elle peut être accompagnée de flatulences. A noter que les symptômes de l’aérophagie sont parfois proches des manifestations du reflux gastro-oesphagien.

Causes de l’aérophagie

L’aérophagie, ou cette surproduction de gaz peut être accrue par la consommation de boisson gazeuse, de chewing-gum ou certains aliments. La grande majorité de l’air produite par nos entrailles ou avalée lors du repas sera absorbée par l’intestin. Et pour évacuer l’air présent en excès, l’organisme a aussi mis en place un processus peu gracieux, mais efficace : les rots. Par ailleurs, des mauvaises habitudes pendant les repas (manger debout, manger sans mastiquer ou en parlant, prendre ses repas dans un environnement stressant…) peuvent également favoriser l’aérophagie et cette sensation de pesanteur dans l’estomac. 

Quand consulter ?

L’aérophagie est un processus physiologique qui peut provoquer un inconfort digestif passager et des rots, des troubles sans gravité. En revanche, lorsqu’ils s’accompagnent de brûlures de l’estomac, de douleurs qui remontent dans la poitrine, de diarrhées ou de spasmes abdominaux, il faut consulter un médecin. « Ces symptômes peuvent indiquer que la colonisation de l’estomac par des bactéries, être la manifestation d’un reflux gastro-œsophagien ou d’un cancer digestif« , explique le Dr Florent Sancini.

Quels traitements pour soulager l’aérophagie ?

Aucun traitement n’a démontré son efficacité pour réduire la fabrication ou l’ingestion d’air dans le tube digestif. Toutefois, vous pouvez vous diriger vers les solutions naturelles : en effet, certaines infusions de plantes, l’argile verte ou le charbon actif peuvent soulager l’inconfort digestif. Votre pharmacien pourra vous conseiller à ce sujet. Mais pour atténuer le problème sur le long terme, mieux vaut regarder du côté de son hygiène de vie et son alimentation :

► Eviter le stress : avant toute chose, l’aérophagie (le fait d’avaler trop d’air) est très souvent une conséquence du stress. Il est donc primordial d’essayer d’identifier la cause de ce stress et de l’éradiquer. Plus facile à dire qu’à faire, certes, mais cela vous évitera des crises inopportunes, qui sont susceptibles d’augmenter la nervosité… Des relaxants à base de plantes (aubépine, valériane…) peuvent éventuellement vous aider à diminuer votre nervosité

Manger doucement, sans oublier de mâcher. Voici deux principes qui devraient déjà grandement réduire cette impression (justifiée) de ballonnement. On a trop souvent tendance à manger en faisant autre chose, notamment lors de pauses déjeuner écourtées ou faites devant l’ordinateur. A engloutir trop vite les aliments, on laisse passer trop d’air et l’on mâche mal. Très mauvais pour l’estomac : en plus de l’aérophagie, vous lui en demandez un peu beaucoup côté digestion… Et il risque de vous le faire savoir, notamment par une sensation de brûlure. Par ailleurs, mieux vaut manger assis, sans trop bouger : en effet, le fait de se lever, de faire des gestes, etc, peut accentuer la présence d’air dans l’estomac.

Eviter de parler en mangeant. Non seulement, ce n’est pas spécialement poli, mais en plus, vous avalez ainsi beaucoup plus d’air que votre estomac ne peut le supporter. D’ailleurs, manger la bouche fermée est la meilleure solution pour éviter l’entrée d’air.

Proscrire les boissons gazeuses et les chewing-gums. Comme leur nom l’indique, elles sont pleines de petites bulles gazeuses. Sitôt après l’absorption, sensations de lourdeur et de ventre dilatés assurées… Préférer donc l’eau plate, mais à boire idéalement en dehors des repas Par ailleurs, les chewing-gums favorisent la mastication… En mastiquant, on produit de la salive. Lorsque l’on déglutit pour l’avaler, de l’air suit le même chemin.

Le tabac, l’alcool et le café, excitants, sont parfois cités comme des facteurs aggravants de l’aérophagie.

Si vous sentez venir la crise : allongez-vous sur le ventre, au chaud, en appuyant sur l’estomac (situé à gauche, sous la dernière côte). Cela devrait enrayer le phénomène.

Merci au Dr Florent Sancini, médecin généraliste à Aix-en-Provence.


Source : JDF Santé

Fini l'inquiétude : un médecin révèle comment décrocher rapidement un rendez-vous chez un cardiologue

Fini l'inquiétude : un médecin révèle comment décrocher rapidement un rendez-vous chez un cardiologue

Ne pas trouver de cardiologue peut être angoissant.


Les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de mortalité en France. Infarctus, insuffisance cardiaque, arythmie… Prendre soin de son coeur est vital et le médecin spécialiste de choix est le cardiologue. Problème, il y a une pénurie de cardiologues en France. Il faut très souvent attendre plusieurs mois pour avoir un rendez-vous chez un cardiologue. Pour aller plus vite, le Dr Sophie Bauer, chirurgien thoracique et cardiovasculaire, nous donne ses conseils.

« Le plus facile est d’être orienté par votre médecin traitant, affirme notre interlocutrice. Le médecin généraliste possède les moyens de vous obtenir un rendez-vous plus rapidement, grâce à son réseau et à un système d’appel téléphonique. » Par ailleurs,« Pensez aussi à consulter les agendas électroniques en ligne des médecins cardiologues, poursuit le Dr Bauer. Très souvent, vous avez même la possibilité d’envoyer un mail au secrétariat du spécialiste avec une description de vos symptômes. Les secrétaires transmettent votre demande au cardiologue et en fonction de votre état de santé, un créneau de consultation plus ou moins rapide peut vous être proposé. » 

Autres réflexes : aller sur les plateformes de rendez-vous en ligne (Doctolib, Maiia…). Elles ont, pour la plupart, la possibilité de rechercher un médecin qui prend de nouveaux patients. Vous pouvez également prendre le premier rendez-vous qui vient et s’il est tardif, activez l’alerte pour être informé si un créneau plus rapide se libère. N’hésitez pas non plus à vérifier la disponibilité de médecins qui se trouvent dans une zone un peu plus éloignée que votre lieu d’habitation. Il est aussi possible d’obtenir un rendez-vous très rapidement en appelant le Service d’Accès aux Soins (SAS). Ce service disponible en appelant le 15 permet, quand le médecin traitant n’est pas disponible, d’accéder à distance à un professionnel de santé qui peut fournir un conseil médical, proposer une téléconsultation ou orienter vers un service des urgences. « Les professionnels à l’autre bout du fil savent qui est le médecin de garde. »

« En cas de symptômes brusques, invalidants et qui vous paraissent graves, appelez le 15, conseille le Dr Bauer. Si vous souffrez d’une grande faiblesse, d’un essoufflement, d’une sensation de malaise ou d’une douleur aiguë dans la poitrine, rendez-vous aux urgences hospitalières les plus proches ou contactez le 15. » Les patients sous traitement pour un problème cardiaque ou cardiovasculaire doivent anticiper pour ne jamais être à court de médicaments. Si vos symptômes s’aggravent, vous pouvez vous rendre directement au cabinet de votre médecin traitant, qui pourra vous adresser rapidement un cardiologue.

Merci au Docteur Sophie Bauer, chirurgien thoracique et cardiovasculaire.


Source : JDF Santé

Je suis médecin du sommeil et j'ai trouvé la technique d'endormissement la plus puissante, même au milieu de la nuit

Je suis médecin du sommeil et j'ai trouvé la technique d'endormissement la plus puissante, même au milieu de la nuit

Elle augmente la production de mélatonine, l’hormone du sommeil.


Pour beaucoup, l’endormissement est devenu un combat quotidien, malgré la fatigue pourtant bien présente. Dans ces moments-là, on peut être tenté de se tourner vers des solutions médicamenteuses. Pourtant, une technique très simple, validée par la science et par les experts du sommeil, pourrait suffire à rétablir le calme intérieur et favoriser l’endormissement naturellement. « Si vous avez du mal à vous endormir le soir ou si vous vous levez au milieu de la nuit pour une raison quelconque, c’est la technique anti-anxiété la plus efficace et la plus puissante que j’ai trouvée« , affirme son fondateur, le Dr Andrew Weil, expert en sommeil et en médecine intégrative et président du Centre Andrew Weil à l’Université de l’Arizona.

Le secret d’un endormissement rapide et d’un esprit apaisé tient en trois chiffres : 4-7-8. Cette méthode agit directement sur le système nerveux : elle ralentit le rythme cardiaque, détend les muscles, améliore la digestion et abaisse la tension artérielle, autant de conditions favorables à l’endormissement. Elle aide aussi à focaliser l’attention sur quelque chose de neutre, coupant court aux pensées anxieuses et augmente la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. Concrètement, elle amène vers « un état de conscience modifié très agréable, qui, avec la régularité, devient une récompense très apaisante« , explique l’expert dans sa vidéo YouTube. Une étude publiée dans Physiological Reports confirme d’ailleurs ces bienfaits à court terme, même si les effets à long terme nécessitent davantage de recherches.

La technique 4-7-8 est simple : elle consiste à inspirer par le nez en comptant jusqu’à 4, retenir son souffle pendant 7 secondes puis expirer lentement pendant 8 secondes. Les effets peuvent être ressentis dès le premier jour, mais ils deviennent vraiment marquants après environ un mois de pratique. Autrement dit, plus on est régulier, plus c’est efficace. Le Dr Weil recommande de faire cet exercice « 4 fois d’affilée au moins 2 fois par jour ».

En parallèle, adoptez quelques gestes simples pour maximiser les bienfaits. D’abord, coupez les écrans au moins 30 minutes avant le coucher (la lumière bleue bloque la production de mélatonine) et remplacez-les par une activité apaisante (lecture, musique douce, étirements légers). Installez une routine du soir (aller au lit à la même heure, éviter les repas trop lourds…) : le cerveau adore les rituels, ils le rassurent. Rafraichissez la chambre : une température autour de 18-19°C favorise l’endormissement. Et respirez…


Source : JDF Santé