Besoin d’un coup de fouet ? Quelles boissons privilégier ? Celles qui contiennent de la caféine ? De la théine ? Du jus de gingembre ? Ou carrément une boisson énergisante comme le Red Bull ? Mais n’est-ce pas dangereux pour le coeur ? Conseils pratiques avec le Dr Marie-Antoinette Séjean, médecin nutritionniste.
« Les boissons « anti fatigue » sont des boissons censées être stimulantes grâce à leur contenu et ingrédients », définit le Dr Marie Antoinette Séjean, médecin nutritionniste. On en distingue deux sortes : → Les boissons non naturelles appelées « boissons énergisantes » par les industriels de l’agro-alimentaire. « La base de ces boissons est une eau, souvent gazéifiée, très riche en sucres (glucose, fructose) – qui sont un substrat énergétique immédiatement disponible – parfois jusqu’à neuf sucres pour une cannette de 250 ml ! » À cette eau ont été ajoutés de la caféine, des vitamines du groupe B (celles du métabolisme énergétique), des oligo-éléments, de la taurine, un produit dérivé d’acides aminés ou des extraits de plantes (guarana, ginseng). → Les boissons naturelles : « Il s’agit de boissons qui ne sont pas transformées telles que le café, le thé, le maté, le matcha ou encore certains jus. »
Il y a plusieurs cas de figure : → Soit la personne est sensible à la caféine : lorsqu’elle est tolérée, la caféine n’est pas déconseillée sous forme naturelle. Cependant, la consommation de boissons à base de caféine du commerce doit être maîtrisée : « Boire une boisson énergétique c’est avaler l’équivalent d’un café très sucré avec, en plus, souvent de la taurine pour booster et rendre plus pérenne l’effet de la caféine. » → Soit la personne n’est pas sensible à l’action stimulante de la caféine : « Chez certains, la caféine peut être mal assimilée et chez d’autres, elle peut même générer des angoisses car elle diminue la biodisponibilité du magnésium. Dans ces cas-là, il faut plutôt consommer des boissons naturelles qui ne contiennent pas de caféine et riches en polyphénols, comme le gingembre, les jus riches en vitamine C. »
Ces boissons énergisantes ont une action antifatigue si la personne se sent dopée par l’action stimulante de la caféine. Cependant, elles peuvent présenter plusieurs risques. Elles sont souvent consommées avec de l’alcool et « ce mélange fait office d’un vrai détonateur qui peut induire une surconsommation d’alcool car l’état de fatigue est masqué par la caféine. Cela peut conduire les jeunes consommateurs à sous-estimer leur niveau d’alcoolisation et même conduire à des comas éthyliques » alerte la nutritionniste. « Très riches en caféine, une surconsommation de boissons énergisantes de type Red Bull peut aussi provoquer des palpitations, des douleurs dans la poitrine, de l’hypertension, des céphalées et des insomnies, une irritabilité. »
Les boissons énergisantes du commerce doivent être prises en mangeant.
« Toutes les boissons naturellement riches en caféine permettent de bénéficier de leurs effets hyperstimulants sur le système nerveux central qui activent la vigilance et donc réduisent l’impression de fatigue » indique la médecin nutritionniste. Les boissons naturellement anti-fatigue sont :
Le café : « La caféine est une molécule psychostimulante, d’où plus de dynamisme. »
Le thé : « Riche en anti-oxydants de type polyphénols, son action est plus lisse et longue que celle du café car les tanins libèrent la théine (ou caféine) progressivement. »
Le maté : « Une boisson très répandue en Amérique du Sud, appelée aussi thé du Paraguay. Avec moins de caféine que le café mais plus que le thé, le maté est un super-aliment, riche en minéraux et vitamines, qui offre une énergie plus constante que celle du café, qui perdure tout au long de la journée. »
Les jus maison : « Il est aussi possible de réaliser des jus maison qui combinent la richesse de la vitamine C naturelle et l’effet tonifiant du gingembre connu pour stimuler l’organisme et renforcer l’immunité par sa richesse en micronutriments. »
Le Dr Marie-Antoinette Séjean confie sa recette de jus anti-fatigue, « elle est confectionnée avec de l’eau, des agrumes, du gingembre et du miel. » Ingrédients pour un demi litre d’eau minérale :
le jus de 2 citrons verts bien juteux
le jus d’1 citron jaune bien juteux
le jus d’une demie orange
1 doigt de gingembre coupé en fines rondelles
3 cuillères à café de miel : « Il est possible de remplacer le miel par un édulcorant pour un effet plus « booster » et de changer l’eau minérale par du thé froid. »
→Les boissons énergisantes du commerce doivent idéalement être prises en mangeant : « Une consommation de boissons énergisantes industrielles en dehors des repas peut être vite addictive » prévient la nutritionniste. Pourquoi ? « Leur apport très important en sucres, glucose et fructose font grimper très vite le taux de sucre sanguin d’où une sécrétion élevée d’insuline, source d’hypoglycémie réactionnelle… D’où l’envie d’en consommer à nouveau. » Selon la médecin nutritionniste, il est aussi préférable de les éviter en soirée à moins de rechercher une hyper activité comme les noctambules qui les mélangent souvent à de l’alcool en boîte de nuit.
→Si vous consommez une boisson anti fatigue naturelle type café, thé ou jus, « elles peuvent se boire en dehors des repas si elles ne sont pas trop sucrées. »
→Si la personne est très voire trop stimulée par la prise de caféine, « il est préférable de boire ces boissons en début de journée. »
« À cause de leur teneur élevée en caféine, les boissons énergisantes du commerce sont déconseillées aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes. Pour les autres personnes, elles sont à consommer avec modération car elles maximisent et masquent les effets de l’alcool ou peuvent entraîner notamment des palpitations, de l’hypertension, des céphalées et des insomnies » prévient le Dr Séjean.
Merci au Dr Marie-Antoinette Séjean, médecin nutritionniste.
Le vaginisme est une contraction involontaire du périnée dont l’origine est souvent psychosomatique. Il peut également être causé par une dyspareunie (douleurs pendant les rapports sexuels). Le vaginisme se manifeste par une impossibilité de toute pénétration. Un sexologue ou un sexothérapeute pourra travailler sur les causes et mettre en place des solutions. Définition, causes, symptômes et diagnostic du vaginisme.
Définition : qu’est-ce que le vaginisme ?
Le vaginisme correspond à la contraction involontaire et inconsciente des muscles du périnée qui empêche toute pénétration lors d’un rapport sexuel. « Dans certains cas, la femme est en lien avec ses peurs mais dans d’autres cas pas du tout, elle a très envie de faire l’amour mais elle ne peut pas. Il y a une contraction telle des muscles du périnée que la pénétration est impossible. On distingue le vaginisme primaire, c’est-à-dire que la femme n’a jamais réussi à avoir une seule relation sexuelle avec pénétration, elle est encore vierge. Et le vaginisme secondaire qui fait suite à une dyspareunie, c’est-à-dire à des douleurs que la femme a ressenti lors de rapports sexuels. Elle a contracté son vagin de plus en plus, jusqu’à ne plus pouvoir avoir de relations sexuelles« , explique Marie Bareaud.
Les causes du vaginisme sont assez multiples. « Très souvent, ce sont des causes psychosomatiques, c’est-à-dire que les symptômes se manifestent chez des femmes qui sont angoissées de nature et qui vivent avec beaucoup de peurs. Cela peut aussi provenir d’un traumatisme lié à la zone sexuelle, pas forcément un abus sexuel, mais à un examen médical qui ne se serait pas bien passé par exemple« , souligne la spécialiste. Le vaginisme peut également être la conséquence d’infections urinaires à répétition ayant entraîné des tensions. Par ailleurs, cela peut aussi être dû à l’éducation que l’on a reçue. « Généralement, les femmes qui souffrent de vaginisme ont reçu une éducation assez stricte, notamment en ayant été obligées de manger ou goûter des choses qu’elles n’avaient pas envie de manger. Or, il y a intrusion dans le corps par la bouche et cela se répercute parfois dans la sexualité« , poursuit la sexologue.
Quels sont les symptômes du vaginisme ?
La femme se rend compte qu’elle souffre de vaginisme lorsqu’elle ne peut pas vivre de pénétration. « Parfois, on s’en rend compte lors d’une consultation chez le gynécologue : il y a tellement de tensions que c’est impossible de se laisser examiner, le spéculum n’entre pas« , constate la sexologue. D’autres fois, la femme est en incapacité de mettre un tampon.
« Le plus souvent, les examens ne donnent rien car d’un point de vue physiologique, tout est normal »
Quels examens permettent de diagnostiquer le vaginisme ?
« Le plus souvent, les examens ne donnent rien car d’un point de vue physiologique, tout est normal. Certaines femmes consultent plusieurs médecins avant d’avoir un diagnostic car chez le gynécologue cela ne se manifeste pas forcément, c’est au moment de la relation sexuelle« , observe Marie Bareaud. En revanche, il arrive parfois que d’un point de vue physiologique, il y ait un problème autour de l’hymen qui pourrait justifier une opération. « C’est pour cela que lorsqu’on pense souffrir de vaginisme, le premier réflexe devrait être d’aller consulter un gynécologue ou une sage-femme« , conseille la sexologue.
Traitements : que faire en cas de vaginisme ?
En cas de vaginisme, il est préférable d’aller consulter un sexothérapeute ou un sexologue avec qui on va pouvoir échanger sur les causes du vaginisme. « Outre un travail de respiration et de mise en mouvement du bassin, il va y avoir un travail psychologique aussi. Par ailleurs, on peut avoir recours à l’œuf de Yoni, qui vient du taoïsme, c’est un très bon outil pour recréer le lien avec le corps et avec le sexe« , suggère la spécialiste.
Merci à Marie Bareaud, sexologue à Nantes. Propos recueillis en 2019
On connaît le challenge du mois sans alcool (Dry January), moins le mois sans viande (Veganuary). Depuis 2014, Veganuary est une initiative qui encourage chacun d’entre nous à manger vegan pendant le mois de janvier et s’ils le veulent, tout le reste de l’année. Pour rappel, un régime veganexclut tous les produits d’origine animale comme la viande, le poisson, les œufs, le lait, le fromage, le miel… Manger vegan pendant un mois a-t-il des bienfaits pour la santé ? Au contraire, des risques ? Quelles contre-indications ? Quelles précautions respecter ? Conseils de Coline Flandrin, diététicienne libérale à Lille.
C’est quoi le Veganuary ?
Veganuary est une initiative née en Angleterre en 2014. Il s’agit d’une organisation à but non lucratif qui encourage les gens à essayer une alimentation 100 % végétale pendant tout le mois de janvier, voire au-delà, peut-on lire sur le site officiel. Le vegan ne mange pas la viande, le poisson et tous les produits dérivés des animaux (œufs, lait, fromage, miel…). Lors de l’édition 2022, plus de 620 000 personnes ont participé à ce défi et plus de 1540 nouveaux menus et produits vegan ont été lancés dans les différents pays participants.
Que signifie le mot Veganuary ?
Veganuary est la contraction de « véganisme » et « january » (janvier en anglais).
Quelle est la date de l’édition 2023 du Veganuary ?
Le Veganuary se déroule tout le mois de janvier, du 1er au 31 janvier 2023.
Quels bienfaits santé à manger vegan pendant un mois ?
« Difficile de dire s’il y a des bénéfices sur la santé dès le premier mois. Mais globalement, le fait de manger végétale a un impact positif sur la santé à condition de bien respecter les apports en nutriments nécessaires au corps. Par exemple, limiter sa consommation de graisses saturées(beurre, gras de la viande…) préserve la santé cardiovasculaire, manger davantage de fibres (fruits, légumes, céréales, légumineuses…) favorise le transit et la digestion et participe aussi à la prévention des cancers digestifs« , liste notre experte.
Quelles précautions prendre si on veut faire le Veganuary ?
► L’apport en fer doit être suffisant. Le fer héminique (le mieux absorbé par l’organismeà)est contenu dans les protéines animales. Les vegan n’ont accès qu’au fer non héminique que l’on trouve dans les végétaux, moins absorbable. Il y en a dans la spiruline, les lentilles, les haricots blancs, les pois chiche, les graines de chia, les graines de sésame, le chocolat noir, les pois cassés, les céréales complètes… « Le fer des végétaux est beaucoup mieux absorbé s’il est associé à des aliments riches en vitamine C tels que les kiwis, les fruits rouges, les agrumes, les poivrons, l’épinard… L’idée est par exemple de combiner des légumineuses avec des légumes riches en vitamine C ou de terminer son repas par une orange« , préconise Coline Flandrin.
► Attention à la consommation de thé dont lestanins peuvent altérer l’assimilation du fer d’origine végétale. Il vaut mieux boire un thé (idéalement vert ou sencha, car ces thés sont antioxydants et riches en vitamine C) à distance des repas.
► L’apport en protéines doit être surveillé. Les sources végétales de protéines sont : les oléagineux (amandes, noix, noisettes, noix de cajou…), le beurre de cacahuète, les lentilles et autres légumineuses, le quinoa, les graines de lupin, les graines de courge… à associer à une céréale pour favoriser la biodisponibilité des protéines (semoule/pois chiches, riz/haricots rouges, pâtes/lentilles corail…)
► Il faut faire attention à l’apport en calcium, que l’on trouve généralement dans le lait, les fromages et les yaourts. En cas d’alimentation vegan, les bonnes sources de calcium sont les légumineuses comme les haricots rouges, les pois chiches, le soja, les haricots blancs, les lentilles, certains légumes-feuilles, les pois et le tofu. « Certains tofus ou boissons végétales sont enrichis en calcium. On peut également opter pour des eaux riches en calcium (Hépar (549 mg/L), Courmayeur (576 mg/L), Contrex (468 mg/L)). Pensez à bien regarder les étiquettes« , précise l’experte.
Quels risques et contre-indications au Veganuary ?
« Ce type de challenge serait plutôt déconseillé à des personnes qui présentent destroubles du comportement alimentaires, que ce soit anorexie ou boulimie, car cela peut entraîner des restrictions. Les personnes qui ont des carences en fer ou desanémies, ou plus globalement qui souffrent d’une pathologie chronique, doivent également demander l’avis de leur médecin avant d’adopter une alimentation 100% végétale.Pour une personne qui a une maladie, une alimentation vegan pendant un mois peut déjà faire des dégâts« , tient à conclure notre interlocutrice. « Attention également aux personnes qui ne digèrent pas très bien le gluten, car dans le véganisme, on a tendance à consommer davantage de pain ou de pâtes et donc plus de gluten« .
Merci à Coline Flandrin, diététicienne libérale à Lille.
En cas de mal de ventre, il est important d’adapter son régime alimentaire et notamment ce que l’on boit. Selon la cause et les symptômes (nausées, vomissements, diarrhée, constipation..) liés au mal de ventre, certaines boissons sont à éviter pour ne pas accentuer la douleur. Faut-il boire du Coca quand on a mal au ventre ? Peut-on boire de l’eau gazeuse ? Le lait réduit-il le mal de ventre ? Quelles sont les boissons à proscrire ? On fait le point sur les boissons à éviter et celles qui soulageront votre intestin.
Quelle boisson quand on a mal au ventre ?
L’eau plate reste la meilleure boisson en cas de maux de ventre. Il faut se réhydrater donc on mise sur de l’eau et en cas de diarrhées, avec un peu de sel. « L’idéal est de boire de l’eau de cuisson de riz salée. Chez les tout petits, en plus de l’allaitement ou du lait habituel, on préconise les solutés de réhydratation par voie orale (SRO) sous forme de sachet pour 200ml d’eau » indique le Dr Julie Salomon, médecin pédiatre.
Quelles boissons éviter en cas de mal de ventre ?
Les boissons à éviter dépendent tout d’abord de la cause et de l’intensité des symptômes. Si vous avez des signes relativement légers, vous pouvez essayer une boisson qui vous fait envie (hors alcool) et voir comment votre corps réagit. En cas de symptômes plus importants, on retire :
l’alcool
les boissons gazeuses
les boissons sucrées type soda
les jus de fruits qui ont un effet laxatif et irritants, en particulier si ils sont à base d’agrumes
la caféine et la théine (sauf en cas de constipation)
« Dans tous les cas, en cas de non amélioration rapide, on se tourne vers son médecin généraliste pour avoir un avis médical » préconise notre interlocutrice.
Faut-il boire du Coca quand on a mal au ventre ?
Boire du Coca en cas de mal de ventre est une fausse bonne idée. « Le Coca est est très sucré donc hyperosmolaire et contient de la caféine ce qui accentue les symptômes de diarrhée. C’est également très acide et irritant pour l’estomac » rappelle la généraliste.
Faut-il boire de l’eau chaude avec du citron quand on a mal au ventre ?
« Le citron a des vertus antiseptiques » explique le médecin « mais il n’est pas apprécié en cas de douleurs de l’estomac. Si vous avez une gastrite et que vous prenez du citron, cela accentue les symptômes« . Attention donc aux estomacs sensibles !
Peut-on boire de l’eau gazeuse quand on a mal au ventre ?
Il faut éviter les boissons gazeuses, dont l’eau pétillante, en période aigüe de douleurs au ventre notamment car cela est irritant pour l’estomac. Par ailleurs, il existe différents types d’eau gazeuses. « Certaines contiennent des minéraux intéressants comme le sodiummais il faudra dégazéifier l’eau pour ne pas accentuer l’irritation de l’estomac. D’autres ne seront pas recommandées si elles sont riches en magnésium qui accentue la diarrhée » précise notre interlocutrice. Ouvrez bien l’oeil sur les étiquettes.
Le lait réduit-il le mal de ventre ?
« Si vous avez des symptômes de gastro avec de la diarrhée, les intestins sont abîmés temporairement au niveau d’une zone qui rendra difficile la digestion du lactose. On déconseille le lait contenant du lactose qui peut accentuer les ballonnements et les gaz. Chez les tout-petits, il faut poursuivre l’allaitement ou le lait habituel. Si la diarrhée persiste et après avis médical, on peut aller en pharmacie acheter du lait sans lactose pour nourrisson » préconise la pédiatre. Un avis médical est en effet rapidement recommandé.
Faut-il boire du thé quand on a mal au ventre ?
On évite le thé parce que la théine en général irrite l’estomac. On privilégie les tisanes. Si l’on a des douleurs plutôt intestinales, « la tisane de fenouil par exemple sera bien tolérée par l’intestin » propose le Dr Salomon.
Peut-on boire du café quand on a mal au ventre ?
En cas de douleurs au ventre, si on est barbouillé et qu’on a des nausées, on retire la caféine de son alimentation. Si les symptômes sont légers, on peut boire un peu de café dilué et on le mélange avec de la nourriture, on ne le boit pas le ventre vide.
Le vinaigre est-il efficace contre le mal de ventre ?
Le vinaigre, et même le vinaigre de cidre, n’est pas recommandé si on a mal au ventre à cause de l’acidité qu’il contient. « Si votre estomac est déjà sensibilisé par un virus intestinal par exemple, il n’appréciera pas l’acidité du vinaigre » note l’experte.
Merci au Dr Julie Salomon, médecin pédiatre spécialisée en gastro-entérologie pédiatrique et directrice médicale de Qare.
Le nébivolol est un médicament appartenant à la famille des bêtabloquants sélectifs, qui ont une action sélective sur le système cardiovasculaire. Il empêche l’augmentation de la fréquence cardiaque et contrôle la force de pompage du cœur. Il exerce également une action de dilatation au niveau des vaisseaux sanguins, contribuant également à abaisser la pression artérielle.
Quelles sont les indications du nébivolol ?
Ce médicament est préconisé dans le traitement de l’hypertension artérielle essentielle (ou pression artérielle élevée) et de l’insuffisance cardiaque chronique en complément d’un traitement spécifique. En dose unique ou répétée, le nébivolol réduit la fréquence cardiaque et la pression artérielle au repos et durant l’effort, tant chez les sujets normotendus que chez les patients hypertendus. L’effet antihypertenseur est maintenu au cours des traitements chroniques.
Quels sont les médicaments contenant du nébivolol ?
Le nébivolol est un racémique de deux énantiomères, SRRR-nébivolol (ou d-nébivolol) et RSSS‑nébivolol (ou l-nébivolol). Il combine deux activités pharmacologiques : c’est un antagoniste sélectif et compétitif des récepteurs bêta-1 et il possède des propriétés vasodilatatrices modérées, dues à une interaction avec la voie L‑arginine/oxyde nitrique. Les médicaments contenant du nébivolol et du chrolorydrate de nébivolol sont des génériques de Nébivolol®, Nébivolol/hydrichlorothiazide et des princeps de Témérit®, de Neblox® et de Conebilox®. Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 25 septembre 2009, uniquement chez les adultes. L’utilisation chez les enfants et les adolescents n’est pas recommandée.
Est-il disponible avec ou sans ordonnance ?
Ce médicament est disponible sur ordonnance et sa prescription doit être renouvelée par votre médecin traitant ou votre cardiologue.
Quels sont les effets indésirables du nébivolol ?
Lee effets indésirables les plus fréquents du nébivolol sont : les maux de tête, les vertiges, la fatigue, la constipation ou la diarrhée, les nausées, un œdème (gonflement des mains ou des pieds) ou un essouflement. Mises en garde : ► Des précautions sont nécessaires en cas d’insuffisance rénale et chez la personne âgée. ► Chez les diabétiques, les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l’hypoglycémie (palpitations et accélération du cœur essentiellement). ► Les bêtabloquants peuvent aggraver les réactions allergiques et empêcher l’action de l’adrénaline utilisée dans le traitement d’urgence du choc anaphylactique. ► Lors d’examens radiologiques nécessitant l’injection de produits de contraste iodés (susceptibles de provoquer des chocs allergiques), le traitement doit, si possible, être suspendu avec l’accord de votre médecin. En cas d’opération chirurgicale programmée, l’anesthésiste doit être prévenu de la prise de ce médicament. ► Chez les sportifs : ce médicament contient une substance susceptible de rendre positifs certains tests antidopage. Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.
Quelles sont les contre-indications du nébivolol ?
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas :
d’asthme et de bronchite chronique ;
d’insuffisance cardiaque non contrôlée par un traitement spécifique ;
de bloc auriculoventriculaire grave ;
de formes graves d’artérite ou de phénomène de Raynaud ;
de rythme cardiaque < 50 battements par minute ;
de phéochromocytome non traité ;
d’hypotension ;
d’insuffisance hépatique.
Merci au Pr Xavier Girerd, cardiologue (Paris), président de la Fondation de l’hypertension.
Une prothèse de genou est un implant articulaire interne permettant de remplacer les parties défaillantes du genou et ainsi de retrouver un meilleur appui, une meilleure flexion et d’améliorer la marche. Il existe trois grandes familles de prothèses : ► La prothèse unicompartimentale qui compense un seul compartiment du genou, généralement le compartiment interne ; ► La prothèse totale qui compense les trois compartiments du genou ; ► La prothèse de reconstruction utilisée lors d’une chirurgie reconstructrice après un cancer, un accident de la route, l’échec d’une précédente prothèse déjà posée ou une prothèse en fin de vie. « 90% des prothèses posées sont des prothèses totales« , précise le Dr Arnaud Clavé, chirurgien orthopédiste à la clinique Saint George de Nice.
Quelles sont les indications d’une prothèse de genou ?
« Dans l’immense majorité des cas, assure le chirurgien orthopédiste, l’indication principale est l’arthrose du genou. Cette arthrose peut être primaire, c’est-à-dire qu’elle est due à la vieillesse, secondaire engendrée alors par une maladie rhumatologique, post-traumatique ou carcinologique : certains médicaments peuvent entraîner une nécrose osseuse. »
A quel âge met-on une prothèse de genou ?
En France, selon l’article Prothèses Totale de Genou en France : une croissance portée par les Hommes entre 2009 et 2019, la tranche d’âge la plus concernée en 2019 était les 65 et 74 ans. Dix ans auparavant, il s’agissait des plus de 74 ans. « Ce rajeunissement est corrélé par deux facteurs : premièrement, les personnes ne veulent plus souffrir aussi longtemps qu’avant parce qu’elles ont une demande fonctionnelle plus importante. Deuxièmement, en dix ans, de nombreux progrès chirurgicaux et matériaux ont eu lieu entraînant ainsi de meilleurs résultats fonctionnels. »
Quand marcher après la pose d’une prothèse de genou ?
« Dès le jour de l’opération, le patient est censé pouvoir se lever et marcher mais il existe une variabilité interpersonnelle. » Le premier mois peut d’ailleurs être difficile car le patient peut avoir beaucoup d’appréhension. « Mais généralement, les patients arrivent à se projeter au bout d’un mois, progressent au bout de trois mois et sont passés à autre chose après six mois. »
Quelle rééducation après une opération du genou ?
La rééducation dure environ trois mois et consiste principalement à se lever, marcher et monter les escaliers. « Le kiné et là pour faire en sorte de récupérer un schéma de marche qui soit le plus correct possible. Cela évite que le patient ne se fasse mal au dos, ou décompense avec l’autre hanche par exemple« , explique le Dr Clavé.
Quels sont les mouvements interdits avec une prothèse de genou ?
Aucun mouvement n’est déconseillé ou interdit lorsqu’on porte une prothèse de genou. Cependant, « il ne faut pas faire d’activité qui créent de la douleur ou beaucoup d’angoisse car il y a ainsi plus de risques d’avoir un accident. » La course à pied, les sports de pivo-contact comme les sports de combats, le football ou le rugby ne sont pas recommandés.
20% des patients ne sont pas pleinement satisfaits de leur prothèse
Quelle est la durée de vie d’une prothèse de genou ?
Une prothèse de genou peut avoir une durée de vie de 15 à 20 ans. La durée de vie de la prothèse dépend de plusieurs facteurs : ► L’usure : la prothèse est composée d’une partie métallique dans le tibia et d’une partie métallique dans le fémur. Entre les deux, un couple de frottement, souvent en plastique, est installé. « Aujourd’hui le plastique s’use beaucoup moins rapidement qu’avant et sont testés pour avoir un cycle de vie d’environ 25 ans« , assure le chirurgien orthopédiste. ► Le déscellement : cela peut être causé par la perte de fixation entre l’os et l’implant. ► L’infection : « Il faut savoir que les infections ont rarement lieu durant la chirurgie. Les prothèses peuvent s’infecter à distance à cause d’un abcès dentaire mal soigné par exemple : le corps sait se défendre face aux bactéries mais pas la prothèse… »
Quels sont les inconvénients d’une prothèse de genou ?
« Environ 20% des patients ne sont pas pleinement satisfaits de leur prothèse. Pourtant, les prothèses sont de meilleure qualité qu’auparavant mais il y a davantage de patients insatisfaits. Cela s’explique par le fait que l’on ne répond pas entièrement à leurs attentes. Aujourd’hui les gens veulent retrouver le genou de leurs 20 ans. Mais les prothèses ne sont pas encore capables de reproduire la biomécanique exacte du genou. » Pour cette raison, certaines personnes ont le sentiment d’avoir un genou qui n’est pas naturel. D’autres se plaignent aussi d’instabilité : « Lorsqu’on installe une prothèse, on doit sacrifier les ligaments croisés qui sont le chef d’orchestre de la mécanique du genou. La prothèse ne compense cette perte qu’en partie et de manière imparfaite. » Des douleurs à la rotule et aux quadriceps peuvent alors se faire ressentir et il est possible de ne pas récupérer une mobilité complète.
Merci au Dr Arnaud Clavé, chirurgien orthopédiste à la clinique Saint George, à Nice.