Sélectionner une page
Diarrhée : comment lutter contre ?

Diarrhée : comment lutter contre ?

La diarrhée se manifeste par des selles molles ou liquides. Elle est souvent accompagnée de nausées et de vomissements et parfois de fièvre. Selon les cas, il est impératif de consulter pour éviter les complications. Quelles sont les causes ? Que manger ?


La diarrhée désigne la situation dans laquelle vos selles sont molles voire liquides et leur quantité est anormalement élevée. La diarrhée peut être ponctuelle, on parle de diarrhée aiguë, ou chronique lorsque les symptômes durent pendant plus d’un mois. Elle peut s’accompagner de nausées, de vomissements et de fièvre. Si elle peut sembler bénigne, la diarrhée nécessite de consulter pour éviter la déshydratation, surtout chez les nourrissons et les femmes enceintes. Quelles sont les causes ? Que manger en cas de diarrhée ? Quels sont les traitements et les remèdes naturels contre la diarrhée ?

Définition : c’est quoi la diarrhée ?

La diarrhée est un trouble du transit qui se caractérise par des selles molles, voire liquides, en quantité anormalement élevée ou avec une fréquence de survenue augmentée, de l’ordre de plus de 3 selles par jour. La diarrhée peut être ponctuelle, évoluant sur moins de 2 semaines, cas dans lequel on parle de diarrhée aiguë, ou chronique lorsque les symptômes durent pendant plus d’un mois. La diarrhée n’est pas une maladie mais le symptôme d’une autre pathologie et peut se rencontrer dans de très nombreuses affections. D’autres manifestations peuvent être présentes : nausées, vomissements, douleurs abdominales, crampes ou fièvre. 

Quelles sont les causes de la diarrhée ?

Suivant le caractère aigu ou chronique, les causes de la diarrhée sont différentes.

 Diarrhée aiguë. A titre non exhaustif, citons pour les diarrhées aiguës les diarrhées infectieuses qui sont les plus fréquentes. Parmi celles-ci, la gastro-entérite aiguë d’origine virale, les diarrhées bactériennes dues aux salmonelles, aux shigelles, aux campylobacter, au clostridium difficile par exemple, les diarrhées dues à des médicaments, notamment les antibiotiques, les intoxications alimentaires…

► Pour les diarrhées chroniques, il peut être retrouvé des causes médicamenteuses, des infections parasitaires, des maladies chroniques des intestins comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, la maladie coeliaque, une hyperthyroïdie ou des cancers, notamment touchant le côlon. 

► Les fausses diarrhées« Lors d’une constipation chronique, il n’est pas rare d’observer de fausses diarrhées, c’est-à-dire des selles liquides qui font suite à une période de ralentissement du transit« , explique le Docteur Marc Druet, médecin généraliste.

Quand consulter en cas de diarrhée ?

Il est indispensable de consulter un médecin en cas d’apparition d’une fièvre élevée, de vomissements répétés, mais aussi si les selles contiennent des glaires et/ou du sang, en cas de voyage récent dans un pays tropical, de diarrhée après un traitement antibiotique ou d’une perte de poids brutale (+ de 2 kg). Il est aussi nécessaire de voir un médecin en présence d’une pathologie associée : maladie cardiaque (anomalies des valves), traitement immunosuppresseur ou chimiothérapie. L’apparition d’une diarrhée chez une personne âgée (personne de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et déjà traitée pour des pathologies), chez une femme enceinte ou chez un enfant notamment s’il est âgé de moins de 2 ans nécessite de consulter un médecin. La diarrhée peut en effet entraîner une déshydratation qui peut avoir des conséquences graves chez un sujet âgé, un enfant ou une femme enceinte. 

► En cas de gastro-entérite : « La gastro-entérite est une maladie fréquente et dans la plupart des cas, elle guérit spontanément avec de simples mesures hygiéno-diététiques. Mais il ne faut pas banaliser cette pathologie qui peut se révéler très grave voire létale chez le petit enfant à cause d’une déshydratation. Il ne faut donc pas hésiter à consulter rapidement un médecin afin qu’il évalue l’état général de l’enfant et propose un traitement adapté », alerte le médecin généraliste.

Comment diagnostiquer la diarrhée ?

Le médecin effectue d’abord un interrogatoire précis recherchant les maladies anciennes ou évolutives du patient, la durée d’évolution de la diarrhée et le contexte de survenue, l’aspect et la fréquence des selles, les médicaments pris habituellement et récemment introduits ou arrêtés, la notion de voyage récent et le lieu et les conditions de vie, les aliments récemment consommés, la présence de symptômes identiques chez un proche et les autres symptômes associés tels que fièvre, douleurs abdominales, nausées ou vomissements… Si le diagnostic n’est pas effectué à l’issue de cet interrogatoire, des examens complémentaires orientés selon les causes suspectées à son issue seront réalisés comme un bilan sanguin, une analyse et culture de selles avec recherche de bactéries ou de parasites, une échographie abdominale mais pas d’ASP. Plus rarement et devant la persistance des symptômes, un examen endoscopique de l’appareil digestif, une coloscopie peut être envisagé. « En revanche, pas de fibroscopie oeso-gastro-duodénale qui n’aurait aucun intérêt dans le cadre de la diarrhée », souligne le médecin généraliste.

Quels sont les traitements contre la diarrhée ?

Dans la plupart des cas, la diarrhée disparaît d’elle-même lorsqu’elle est en rapport avec une infection, comme la gastro-entérite virale par exemple. Une fois la cause identifiée, celle-ci devra être prise en charge. Il peut s’agir d’antibiotiques en cas d’infection bactérienne, de traitement anti-parasitaire en cas d’affection parasitaire, de l’arrêt d’un médicament suspecté comme en cause, la prise en charge d’une pathologie dans laquelle la diarrhée n’est qu’un symptôme, comme les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou les cancers. Un régime alimentaire adapté est préconisé avec une hydratation suffisante pour éviter la déshydratation et la prise d’aliments comme le riz par exemple. Dans certains cas, les symptômes peuvent être diminués à l’aide de molécules ralentissant le transit intestinal ou diminuant la sécrétion intestinale.

Quels sont les remèdes naturels anti diarrhée ?

  • Le cassis : le cassis, dont le nom désigne à la fois le fruit et l’arbrisseau, agit comme un anti-diarrhéique. Un effet dû aux pectines contenues dans ses baies. A consommer sous forme de jus, car les extraits de plante standardisés sont issus des feuilles, et renferment d’autres propriétés, inutiles contre la diarrhée.
  • L’alchémille : Plante vivace de la famille des rosacées, l’alchémille est utilisée en phytothérapie pour ses parties aériennes. Elles possèdent des vertus astringentes, et aident à resserrer les tissus. En extraits de plante standardisés, l’alchémille agit sur le tube digestif, et est indiquée pour traiter la diarrhée. 
  • La ronce : la ronce n’est pas seulement une plante épineuse, bien connue des promeneurs. Grâce aux tanins contenus dans ses feuilles, la ronce possède des propriétés anti-diarrhéiques. Elle est traditionnellement utilisée en infusion ou en tisane.

Que manger en cas de diarrhée ?

Lorsque l’on souffre de troubles digestifs, il est important de faire attention à son alimentation. Certains aliments sont recommandés, d’autres sont à éviter. « En cas de diarrhée, il faut privilégier les féculents comme le riz, la semoule ou les pâtes ainsi que la pomme cuite« , explique le Docteur Marc Druet. Et de préciser : « En revanche, il faut éviter tous les aliments favorisant le transit, à l’instar des légumes trop riches en fibres ou des laitages. »

► Huîtres et poissons : La consommation d’huîtres et de poissons crus est à l’origine de nombreux cas d’infection bactérienne, dans de nombreux pays et tout particulièrement en Asie du Sud Est. 

► Viande : La consommation de viandes crues peut représenter un certain danger et provoquer également des épisodes infectieux. Les viandes doivent être servies chaudes et fumantes, avoir une belle couleur, une bonne odeur et un bon goût, et cuites à une température de plus de 60°C. 

► Fruits et légumes : Choisir des fruits et légumes qui ont été pelés ou très bien lavés. D’autre part, il est conseillé de préparer soi même les légumes, d’éplucher ses fruits ou de composer une salade de fruits.

► Boissons : Les boissons en bouteilles nécessitant le bris d’un sceau sont a priori sûres, « surtout si la boisson est carbonatée, entraînant un bruit de dépressurisation caractéristique« . En effet, de plus en plus d’escrocs utilisent des appareils de scellage de bouteilles d’eaux impropres à la consommation.

Comment éviter d’avoir la diarrhée ?

En cas de voyage à l’étranger, notamment en Asie, en Amérique du Sud ou en Afrique, il faut consommer uniquement de l’eau en bouteille (dont le bouchon est bien scellé avant ouverture), même pour se laver les dents, ne pas consommer n’importe quel aliment, ou préalablement bien lavé et pelé pour les fruits et légumes, ou bien cuit pour les viandes, et préparer son voyage à l’avance en se renseignant sur les vaccinations nécessaires et les mesures préventives à prendre sur la zone où l’on se rend. Des mesures d’isolement sont parfois nécessaires dans certains types d’infections. Surtout pour éviter la Tourista.

La prévention concerne surtout les diarrhées d’origine infectieuse et pour cela, il faut bien se laver les mains avant et après chaque repas et même plusieurs fois par jour dans un contexte épidémique et porter une attention particulière à la conservation de la nourriture et aux dates de péremption (l’institut de veille sanitaire s’occupe du respect de la chaîne du froid et des conditions de préparation et de conservation des aliments). 

Merci au Docteur Marc Druet, médecin généraliste.


Source : JDF Santé

Les plus de 60 ans ne doivent pas l'oublier : cet aliment freine le vieillissement et préserve les muscles

Les plus de 60 ans ne doivent pas l'oublier : cet aliment freine le vieillissement et préserve les muscles

En plus il est facile à cuisiner.


À mesure que les années passent, monter un escalier, porter ses sacs ou garder son équilibre peut devenir plus difficile. Mais ce n’est pas une fatalité. Certaines habitudes alimentaires peuvent aider à maintenir force et vitalité. « Avec l’âge, on a moins envie de cuisiner, surtout si on est seul, et on préfère souvent le sucré », observe le Dr Isabelle de Vaugelas, diététicienne-nutritionniste. Elle rappelle que l’ajout de certains aliments à nos assiettes quotidiennes constitue la clé d’un vieillissement réussi.

Ces aliments contiennent des macromolécules indispensables à notre organisme. Présentes dans les muscles, la peau, le système immunitaire et même le cerveau, elles contribuent à la reconstruction cellulaire et au maintien de la force physique. Leur synthèse, « nécessaire à notre physiologie, à partir de nos aliments, est moins efficace » après 60 ans, explique la spécialiste. Ce phénomène naturel augmente les besoins nutritionnels, et sans apport suffisant, les conséquences sont lourdes : « fonte de la masse musculaire et risque de chutes associés, maladies chroniques », des facteurs reconnus de dépendance et de fragilité chez les seniors. Au-delà du maintien musculaire, ces composés sont aussi « à la base de la fabrication de nos anticorps, donc notre système de défense immunitaire », rappelle-t-elle. Elles jouent un rôle clé dans les fonctions cognitives : « Tous les neuromédiateurs (neurotransmetteurs) sont des protéines ». Les signes d’alerte d’un déficit sont « fatigue, manque de force, troubles de l’équilibre ».

Ces macromolécules essentielles ne sont autres que les protéines. Après 60 ans, « les besoins sont augmentés de 1 à 1,2 g/kg de poids par rapport à 0,83 g/kg de poids corporel chez l’adulte », détaille la spécialiste. Pour un homme de poids moyen, cela correspond à environ 90 g par jour, pour une femme, 75 g. La source la plus efficace, recommandée par la spécialiste, se trouve dans « les œufs, pas chers et très faciles à trouver partout » : un œuf apporte environ 6 g de protéines. Elle cite aussi « les volailles (poulet, dinde) souvent vendues en filet individuel », et « les conserves de poissons comme les sardines et maquereaux, riches en oméga 3 en plus, excellents pour les personnes âgées » : une boîte de sardines fournit environ 25 g. Les légumineuses et fruits à coque offrent aussi des protéines végétales intéressantes, d’autant plus efficaces lorsqu’elles sont associées à des céréales.

Inclure des sources de protéines à chaque repas principal est donc crucial pour préserver la masse musculaire et réduire le risque de chutes. L’idéal consiste à répartir ces apports tout au long de la journée plutôt que de les concentrer sur un seul repas. Concrètement : un œuf dur en collation, des sardines sur toast au goûter, ou une poignée de noix dans le yaourt.

Merci au Dr Isabelle de Vaugelas, docteure en pharmacie, diététicienne-nutritionniste et spécialisée en alimentation santé et micronutrition auprès du laboratoire Valbiotis.


Source : JDF Santé

Elle presse des citrons verts et finit aux Urgences : "Des brûlures atroces. J'ai failli vomir"

Elle presse des citrons verts et finit aux Urgences : "Des brûlures atroces. J'ai failli vomir"

On parle de « brûlure Margarita ».


Un apéritif entre amis, un grand soleil, un lac en toile de fond… et deux jours plus tard, une urgence médicale. Ambre, 34 ans, profite d’un week-end dans un chalet au bord de l’eau. Vers midi, elle prépare un cocktail rafraîchissant avant de s’installer au soleil. Mais ce moment en apparence anodin vire au cauchemar. Deux jours après, elle se réveille en panique avec des douleurs violentes aux mains. Entre ses doigts et sur le dessus, des cloques impressionnantes se sont formées. « Des brûlures atroces. J’ai failli vomir », raconte-t-elle. Face à la douleur, Ambre file aux Urgences. « Quand j’arrive à l’hôpital, le médecin est déconcerté. Au début, il pense à une réaction allergique puis évoque une phytophotodermatite, familièrement connue sous le nom de ‘brûlure de Margarita' », explique-t-elle à FoxNews. 

Le cas d’Ambre n’est pas isolé. Plusieurs publications scientifiques documentent ce phénomène. En cause : des substances chimiques naturelles, les furocoumarines, présentes dans certains végétaux comme le citron vert, le céleri ou la figue. Une fois sur la peau, ces molécules deviennent toxiques lorsqu’elles sont exposées aux rayons UVA. « À première vue, cela peut passer pour un vilain coup de soleil », explique le Dr Melissa Piliang, dermatologue, dans un article publié par la Cleveland Clinic. La réaction survient généralement entre 24 et 48 heures après l’exposition et provoque rougeurs, gonflements, cloques, brûlures et démangeaisons intenses. Un geste aussi simple que presser un citron avant de s’exposer au soleil peut suffire à déclencher ce type de brûlure.

« Les symptômes ne se développent que dans les zones où le produit chimique touche la peau, ce qui explique des formes étranges comme des stries ou des points où le jus de citron vert a pu couler sur la peau ou éclabousser« , complète le Dr Joshua Zeichner, directeur de la recherche cosmétique et clinique à l’hôpital Mount Sinai (USA). C’est à cause du pichet de margarita préparé pour ses amis que la jeune femme a développé cette violente allergie. Ce célèbre cocktail est à base de tequila, triple sec et citrons verts. Ambre a pressé les 18 citrons à la main. Bien qu’elle se soit rincé les mains à l’eau, les furocoumarines étaient déjà absorbées par la peau. L’exposition au soleil a ensuite déclenché la réaction cutanée.

Tout le monde est à risque. Encore plus les personnes à la peau claire, les barmans et les employés de la restauration qui manipulent des agrumes sur les terrasses, les bars de piscine et les établissements en bord de mer. La plupart du temps, ces brûlures sont bénignes et disparaissent en quelques jours à l’aide de crème à base de corticostéroïdes. Si, comme Ambre, l’éruption persiste, consultez un médecin. Pour éviter les risques : il faut absolument se laver les mains avec de l’eau et du savon après avoir manipulé des citrons (ou porter des gants) et mettre de la crème solaire haute protection avant une exposition au soleil.


Source : JDF Santé

Les personnes avec cette forme de visage sont chanceuses : elles vieillissent moins vite que les autres

Les personnes avec cette forme de visage sont chanceuses : elles vieillissent moins vite que les autres

Selon les spécialistes du vieillissement, c’est le type de visage qui conserve plus longtemps sa jeunesse.


Tous les visages ne vieillissent pas de la même manière, c’est un fait physiologique. Certaines personnes âgées conservent longtemps des traits réguliers et une peau lisse, tandis que d’autres voient leur visage se modifier précocement et les rides s’accentuer rapidement. En morphologie faciale, on distingue trois formes principales de visage : le visage carré (mâchoire large, lignes anguleuses, front marqué), le visage rond (traits doux, joues pleines, menton court) et le visage ovale, souvent perçu comme harmonieux dans ses proportions. « Le visage ovale est généralement considéré comme équilibré, mais les critères esthétiques évoluent : aujourd’hui, les mâchoires marquées sont davantage valorisées », nous explique la Dre Laurence Benouaiche, chirurgien esthétique.

Le vieillissement du visage résulte de l’atrophie du tissu cutané, ainsi que de celui des tissus graisseux, des muscles et des os. « Avec l’âge, on constate une perte de volume au niveau des points d’appui du visage – tempes, pommettes, menton – et un relâchement global ». D’autres facteurs sont impliqués dans le vieillissement comme la génétique et l’exposition au soleil. « Les professionnels de montagne ou de la mer ont une peau qui vieillit beaucoup plus rapidement ». Le mode de vie joue également un rôle crucial : alimentation déséquilibrée, sommeil perturbé, stress chronique, tabac ou alcool accélèrent les signes du vieillissement. Chez les femmes, la ménopause représente une étape clé : « À partir de 50 ans, elles perdent 30% de leur collagène en 5 ans. Résultat, leur peau s’étire comme les mailles d’un filet qui se desserrent et le relâchement s’aggrave. »

Pour autant, certains visages s’en sortent mieux que d’autres au fil du temps… et paraissent jeunes plus longtemps. Lesquels ? Selon la spécialiste, les visages carrés avec une structure bien définie sont ceux qui vieillissent le moins vite, notamment grâce à la projection du menton qui agit comme un point de pilier. Elle explique également que chez le visage rond qui est déjà bien rempli, on perçoit moins la perte de volume, qui constitue une grande cause de vieillissement. Cependant, il peut y avoir du volume excédentaire qui s’accumule au niveau des bajoues.

« En définitive, le visage ovale est celui qui a le plus tendance à être marqué par le vieillissement, car il est plus sensible aux variations de poids et à la perte de volume. Toutefois, bien qu’il vieillisse sévèrement au niveau du tiers inférieur, c’est assez harmonieux car toutes les structures du visage vieillissent de la même manière », conclut notre interlocutrice.

Merci à la Dre Laurence Benouaiche, chirurgien esthétique et plastique à Paris.


Source : JDF Santé

Petites lèvres irritées, rouges, gonflées : que faire ?

Petites lèvres irritées, rouges, gonflées : que faire ?

Chez la femme, les lésions cutanées au niveau des petites lèvres correspondent à des états physiologiques bénins ou à différentes pathologies. Si les petites lèvres grattent, sont rouges et gonflées, il faut consulter un médecin. Quelles sont les causes ? Et les traitements ?


La vulve est composée de grandes et de petites lèvres. Leur rôle principal est de protéger le clitoris, l’entrée du vagin et l’urètre. Roses, grises ou marrons, la couleur de ces replis cutanés changent en fonction des femmes et n’est pas liée à a couleur du reste du corps. Les petites lèvres peuvent également être recouvertes de petits points ou de petits boutons blancs. Que faire en cas d’irritation, de démangeaisons ou de brûlures ?

Quels sont les symptômes des petites lèvres irritées ?

Ces petites lèvres sont certaines fois la cible d’affections de la peau et des muqueuses. Ainsi, les femmes peuvent :

  • présenter des démangeaisons et des irritations,
  • avoir mal au niveau des petites lèvres,
  • avoir des petites lèvres deviennent rouges et gonflées,
  • avoir parfois la peau peut prendre un aspect pâle,
  • avoir mal ou ressentir une gêne lors des rapports sexuels

S’il est normal d’observer des petits points blancs ou des petits boutons blancs, ils ne doivent pas entraîner de douleurs. « Ils peuvent être le signe d’une infection bactérienne de la vulve parfois due au staphylocoque« , précise le Dr Philippe Mironneau, gynécologue et obstétricien à Dijon.

Quelles sont les causes de l’irritation des petites lèvres ?

► Les grains de Fordyce sont des glandes sébacées localisées sur les lèvres et les joues, mais que l’on peut retrouver sur la verge chez l’homme et sur les petites lèvres chez la femme. Il s’agit d’une particularité physiologique, comme les grains de beauté ou les taches de rousseurs, et non d’une pathologie. Sur les petites lèvres, les grains de Fordyce se présentent sous la forme de papules (picots ou petits kystes) généralement de couleur jaunâtre. Leur distribution est bilatérale (symétrique) et régulière. 

Les grains de Fordyce sont très fréquents chez les femmes jeunes. 

► La papillomatose physiologique (non pathologique) de la vulve est présente chez une femme sur trois. Elle se manifeste par de petites lésions bénignes (papilles rosées) pouvant apparaître sur les petites lèvres. De par leur aspect, elles peuvent être confondues avec des condylomes génitaux (verrues génitales). 

► Les condylomes ou les verrues génitales sont des lésions cutanées bénignes provoquées par le virus du papillomavirus humain. Les démangeaisons (prurit), accompagné d’irritation, sont les signes cliniques  visibles les plus évidents. Ces lésions peuvent siéger sur les petites lèvres, mais aussi sur les grandes lèvres, le périnée, le vagin, le col utérin ou la région périnéale.

L’herpès génital est une maladie infectieuse sexuellement transmissible qui se manifeste notamment par des démangeaisons, des irritations et des vésicules au niveau des organes génitaux. Chez la femme, ces symptômes peuvent atteindre la vulve (petites et grandes lèvres). Au début de l’infection, les vésicules sont généralement translucides et deviennent ensuite purulentes. « La douleur est fréquente, les vésicules forment souvent un petite bouquet« , décrit le Dr Mironneau. D’ailleurs, le caractère douloureux de l’herpès est un élément pertinent dans le diagnostic.

► Le lichen plan est une affection bénigne touchant la peau et les muqueuses peut dans certains cas siéger dans les zones génitales. Chez la femme, le lichen plan vulvaire prend la forme d’un prurit accompagné de lésions rouges.

Quand consulter en cas d’irritation des petites lèvres ?

A l’apparition de douleurs, d’inconfort ou d’une sensation de gène, il est recommandé de consulter son gynécologue ou son médecin traitant si les symptômes persistent plusieurs jours. Il n’est pas recommandé d’utiliser des médecines naturelles ou des remèdes de grand-mère sans avoir eu l’avis d’un professionnel.

Comment soigner des lèvres irritées ?

Le traitement de la cause de l’irritation. Si nécessaire, le professionnel de santé prescrira un traitement adapté pour soulager l’irritation. Si la patiente souffre d’un condylome alors un traitement immunomodulateur sous forme de crème est prescrit. Dans certains cas, un traitement chirurgical peut également être nécessaire. Il est réalisé au laser. Face à des démangeaisons, une crème à base de cortisone est souvent recommandée pour soulager les symptômes. Un contrôle médical permet ensuite de constater l’efficacité du traitement.

Merci au Dr Philippe Mironneau, gynécologue et obstétricien à Dijon.


Source : JDF Santé

Simple et brillante : cette phrase est parfaite pour répondre à une critique sans s'énerver

Simple et brillante : cette phrase est parfaite pour répondre à une critique sans s'énerver

« Il faut repenser notre manière de recevoir une critique, même si elle est difficile à entendre » explique le psychologue.


Personne n’aime être critiqué. Face à une critique, il est tout à fait normal de ressentir toute une gamme d’émotions : la surprise si la critique est inattendue, la honte si elle est faite en public, la tristesse si elle vient de quelqu’un d’important ou encore la colère si on se sent attaqué ou jugé. « On peut aussi avoir des réactions comportementales qui ne sont pas toujours réfléchies comme la défensive, la remise en question ou le silence. Ces réactions sont souvent liées à notre estime de soi et à notre besoin de nous sentir accepté. Elles sont automatiques et enracinées dans nos mécanismes de défense et de protection« , explique le psychologue Léon Seltzer.

Ces réactions initiales sont « normales » mais il est possible d’apprendre à les gérer et à développer une réponse plus constructive face à la critique. Cela demande de la pratique et ce que les psychologues appellent « une mentalité de croissance ». « Il faut repenser notre manière de recevoir une critique, même si elle est difficile à entendre. Au lieu de la voir comme un jugement sur nos capacités innées, il faut la considérer comme une information précieuse pour développer nos compétences, complète l’expert dans Psychology Today. La critique peut nous aider à identifier nos angles morts. Sans nous en rendre compte, nous développons presque tous de mauvaises habitudes – des habitudes qui, sans le vouloir, peuvent offenser les autres, révéler notre insensibilité ou trahir notre complaisance, notre ignorance ou notre suffisance« . 

La meilleure manière de réagir à une critique est de rester le plus calme possible et poli. Le langage corporel et le ton de la voix sont aussi importants que les mots prononcés. Ne vous justifiez pas immédiatement, écoutez d’abord et « encaissez » la critique. Pour vous laisser un peu de temps, une phrase comme « J’apprécie ton honnêteté. Peux-tu me donner un exemple précis de ce que tu veux dire ? » est idéale. Elle instaure un dialogue actif qui aide à dissiper les malentendus et à montrer son engagement à comprendre, plutôt qu’à simplement rejeter en bloc la réflexion.

Après avoir bien compris la critique, prenez le temps de l’analyser. Est-elle fondée ? Y a-t-il une part de vérité dans ce qui est dit, même si la manière de le dire n’était pas idéale ? Identifiez les points d’amélioration et ce que vous pourriez faire différemment à l’avenir. Il n’est pas toujours nécessaire d’agir, mais y réfléchir est important, insiste le Dr Seltzer. Quand la critique est constructive et pertinente, il est possible de remercier la personne pour son retour, même si cela était difficile à entendre. Cela montre que vous êtes ouvert aux retours et que vous valorisez son honnêteté, encourageant ainsi un dialogue constructif pour l’avenir.


Source : JDF Santé