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Otite séreuse chez le bébé : symptômes, comment la soigner ?

Otite séreuse chez le bébé : symptômes, comment la soigner ?

L’otite séreuse chez le bébé se caractérise par une accumulation de mucosités dans la partie de l’oreille appelée l’oreille moyenne. Certains symptômes doivent vous alerter et vous conduire à consulter un médecin. Quelles sont les causes ? Quand s’inquiéter d’une otite séreuse chez le bébé ? Comment établir le diagnostic ? Quels sont les traitements (et remèdes naturels) pour la soigner ? Qu’en est-il de l’avion ?

Définition : qu’est-ce qu’une otite séreuse chez le bébé ?

L’otite séreuse est une accumulation de mucosités dans l’oreille moyenne, la partie qui renferme les osselets de l’oreille : marteau, enclume, étrier.

Quels sont les symptômes de l’otite séreuse chez le bébé ?

Elle est souvent asymptomatique. Parfois, il peut avoir un léger élancement du fait de l’hyperpression du liquide, parfois aussi une sensation d’oreille pleine avec des bruits de bulles lors du mouchage ou de la déglutition. Le risque est donc de  passer à côté. Toutefois, des signes peuvent vous alerter : si vous avez l’impression que votre nourrisson ne babille plus et ne réagit plus aux bruits, que votre enfant parle plus fort que ses copains et qu’il a des troubles du langage, consultez au plus vite un médecin.

Quelles sont les causes de l’otite séreuse chez le bébé ?

En temps normal, les sécrétions naturelles qui se forment régulièrement dans l’oreille moyenne s’écoulent vers l’arrière-gorge par la trompe d’Eustache. Or, à cause d’un dysfonctionnement de la trompe, fréquente chez les enfants en bas âge, d’une hypertrophie des végétations ou d’une allergie, il arrive qu’elle se bouche. « Les sécrétions normalement éliminées stagnent et s’accumulent alors dans l’oreille moyenne entraînant une diminution de la mobilité du tympan et donc, une moins bonne transmission des sons« , précise le Dr Pierre Popowski, pédiatre.

Comment savoir si bébé a une otite séreuse ?

Le praticien procédera à un examen du tympan à l’aide d’un otoscope (petite loupe munie d’un éclairage) pour confirmer la présence d’une otite séreuse, qu’il pourra confirmer par la pratique d’une tympanométrie. « Au besoin, il demandera la confirmation par l’ORL qui pratiquera une épreuve auditive (audiométrie) à votre enfant afin de mesurer ses capacités d’audition« , ajoute le Dr Popowski.

Quand s’inquiéter d’une otite séreuse chez le bébé ?

Dès les premiers signes de la maladie. « En particulier s’il y a un doute sur les capacités auditives de l’enfant« , indique le Dr Popowski.

Comment soigner une otite séreuse chez le bébé ?

Dans un premier temps, un traitement à base de sérum physiologique pour désobstruer les fosses nasales ainsi que des anti-inflammatoires et de mucorégulateurs pour déboucher les trompes d’Eustaches est mis en place sur une durée d’un mois. Au terme de ce traitement, le médecin effectuera un nouvel examen, avec éventuellement une tympanométrie. Au besoin, il pourra demander confirmation à l’ORL d’un retour de l’audition à la normale. Si tel est le cas, la prescription d’un spray nasal immunostimulant suffira à prévenir toute récidive.

En cas d’otite, le voyage en avion est déconseillé aux enfants

► Dans le cas contraire, une intervention chirurgicale peut être nécessaire afin de mettre en place un ou des drains trans-tympaniques aussi appelés « yo-yo« . « Ce sont de tous petits tubes de plastique insérés, sous anesthésie générale, à travers le tympan, explique le pédiatre. Ils suppléent au dysfonctionnement de la Trompe d’Eustache en assurant un bon drainage de l’oreille moyenne afin d’éviter toutes complications ou rechutes. Ils tomberont d’eux-mêmes, trois à cinq mois après leur pose, lorsque la guérison sera effective, sans que cela ne pose le moindre problème« , explique notre interlocuteur. 

Comment soigner une otite séreuse chez le bébé naturellement ?

Tournez-vous vers l’homéopathie. Ce traitement est à prendre pendant un mois, avant un nouveau contrôle médical :

  • Kalium Muriaticum 5CH : 3 granules le matin
  • Mercurius Dulcis 5CH : 3 granules le soir

Est-ce que l’avion est contre-indiquée en cas d’otite séreuse chez le bébé ?

Oui, en cas d’otite, le voyage en avion est déconseillé aux enfants : les oreilles étant bouchées, la pression dans l’appareil risque de leur occasionner de terribles douleurs.

Quels sont les risques de l’otite séreuse chez un bébé ?

Sans traitement ou à force de récidives, cela peut entraîner une baisse d’audition pouvant aller jusqu’à la surdité.

Merci au Dr Pierre Popowski, pédiatre.


Source : JDF Santé

Syndrome de KiSS chez le bébé : symptômes, le traiter

Syndrome de KiSS chez le bébé : symptômes, le traiter

Le syndrome de KiSS ou « Troubles de symétrie induits par les vertèbres cervicales supérieures » se traduit par une perte de mobilité entre la première vertèbre cervicale et la base du crâne. Les symptômes dépendent de l’âge de l’enfant. « 3 % des bébés sont concernés par ce syndrome », indique le Dr Marc Pérez, médecin ostéopathe. C’est quoi le syndrome de KiSS ? Comment diagnostiquer le syndrome de KiSS ? Comment le traiter ?

Définition : c’est quoi le syndrome de KiSS ?

KiSS est un acronyme allemand : « Kopfgelenk Induzierte Symmetrie Störungen« , soit « Troubles de symétrie induits par les vertèbres cervicales supérieures » en français. « La perturbation de la symétrie induite par les articulations de la jonction crânio-cervicale se traduit par une perte de mobilité entre la première vertèbre cervicale et la base du crâne, explique le Dr Marc Pérez. Résultat, l’enfant positionne mal sa tête, ce qui va entraîner des adaptations fonctionnelles du corps, à l’origine de divers maux. »

Quels sont les symptômes du syndrome de KiSS ?

Ils sont différents selon l’âge de l’enfant. Jusqu’à 2 ans, les experts parlent de Kiss de type I ou II. Pour le type I, les symptômes suivants peuvent apparaître :

  • Motricité plus faible d’un côté du corps
  • Posture en inclinaison (position en C du corps)
  • Hypersensibilité d’un côté de la nuque
  • Trouble du développement moteur

Pour le type II, parmi les les symptômes, se trouvent :

Au vu des symptômes, le médecin demande la réalisation de radiographies

  • Refus d’être allongé sur le ventre
  • Difficulté à soutenir sa tête
  • Bave et vomissements fréquents
  • Agitation

A partir de 2 ans, on observe :

  • Des troubles de la motricité fine
  • Un retard dans le développement du langage
  • Des troubles de l’oralité
  • Des difficultés à s’orienter dans l’espace

Quelles sont les causes du syndrome de KiSS ?

Elles peuvent être multiples :

  • Un accident pendant la grossesse.
  • Une malposition intra-utérine de l’enfant.
  • Un accouchement trop long ou qui a nécessité l’usage d’instruments.

Comment diagnostiquer le syndrome de KiSS ?

Au vu des symptômes, le médecin demande la réalisation de radiographies du rachis cervical et du bassin afin de poser le diagnostic.

Quelles sont les complications du syndrome de KiSS ?

Si aucune prise en charge n’est mise en place, l’enfant va continuer à grandir avec cette dysfonction articulaire, ce qui va entraîner des difficultés d’apprentissage de la marche et de la parole, un développement de scoliose, des migraines et divers maux de santé.

Comment traiter le syndrome de KiSS ?

Il s’agit principalement de séances d’ostéopathie. Elles ont pour but de libérer les tensions au niveau de la jonction crânio-cervicale et de lever les blocages. « Quatre à six séances sont nécessaires, espacées de 15 jours, recommande le Dr Pérez. Puis un entretien régulier, selon l’importance de la dissymétrie, jusqu’à l’adolescence. »

Merci au Dr Marc Pérez, médecin ostéopathe.


Source : JDF Santé

Luxation : symptômes, quels traitements ?

Luxation : symptômes, quels traitements ?

La luxation se réfère à un déplacement d’une surface articulaire par rapport à une autre, entraînant ainsi une interruption de la continuité articulaire. Bien qu’elle soit souvent provoquée par un traumatisme, elle peut également résulter d’une hyperlaxité ligamentaire. En règle générale, la luxation provoque une douleur et limite le mouvement articulaire habituel. C’est quoi une luxation ? Est-ce qu’une luxation est grave ? Comment la soigner ?

Définition : qu’est-ce qu’une luxation ?

La luxation désigne un déplacement d’une surface articulaire vis-à-vis d’une autre, opérant ainsi une rupture de continuité articulaire. Souvent causée par un traumatisme, elle peut également être consécutive à une hyperlaxité ligamentaire, qui ne maintient pas correctement l’articulation ou permettant un jeu articulaire trop important. La luxation cause généralement une douleur, et empêche le mouvement articulaire normal. Elle est parfois accompagnée d’une déchirure ligamentaire. Les deux surfaces articulaires doivent être rapidement remises en place. Les luxations de l’épaule, du coude, de la rotule, de la hanche, d’un doigt ou même de la mâchoire sont assez fréquentes. La luxation peut prendre un caractère impressionnant en fonction de son siège, notamment l’épaule.

Quelle différence entre luxation et subluxation ?

Une subluxation est une luxation incomplète caractérisée par le déplacement d’un seul des deux os composant une articulation. « En cas de subluxation, l’articulation n’est plus correctement alignée et la perte de contact entre les surfaces articulaires n’est que partielle (contrairement à une luxation), l’articulation revenant sans aide extérieur en bonne position« , explique le Dr Michael Mangin, chirurgien orthopédiste. Les subluxations sont fréquentes chez les personnes hyperlaxes car leurs ligaments assurent mal leur fonction de maintien articulaire. Les subluxations peuvent concerner n’importe quelle articulation que ce soit la mâchoire, les doigts, le coude, la hanche, le genou ou la cheville par exemple.

Quels sont les types de luxation ?

Les luxations les plus fréquentes sont celles de l’épaule et du genou, mais la hanche, les doigts, la mâchoire et le coude sont aussi des zones souvent concernées.

► La luxation de l’épaule est une atteinte de l’articulation de l’épaule. « Elle correspond à la sortie de la tête de l’humérus en-dehors de sa cavité au niveau de l’omoplate entraînant des lésions ligamentaires qui risquent d’engendrer de nouvelles luxations : c’est ce qu’on appelle l’instabilité chronique de l’épaule« , poursuit notre interlocuteur. Ici les lésions nerveuses et vasculaires sont rares mais possibles entraînant alors une répercussion sur tout le membre supérieur.

► Les luxations postérieures du coude sont fréquentes ; c’est la deuxième luxation articulaire la plus fréquente après la luxation de l’épaule. Il peut s’y associer des fractures, une lésion des nerfs cubital ou médian et rarement une lésion de l’artère brachiale. L’articulation est habituellement fléchie à environ 45°, et l’olécrane est proéminent en arrière de l’épicondyle huméral. « Classiquement, les patients présentant une luxation du coude ont un avant-bras raccourci et un olécrâne très proéminent avec une impotence fonctionnelle totale« , rappelle le médecin.

► Une luxation du genou est rare mais grave. Elle peut se résumer au déboîtement complet de l’articulation. Elle entraîne quasi systématiquement des déchirures ligamentaires (ligaments croisés et/ou ligament périphériques du genou) mais son pronostic tient aux lésions vasculaires (vaisseaux poplités) et nerveuses (nerf sciatique).

► Pour aboutir à une luxation de hanche, il faut être victime d’un choc particulièrement violent étant donné la grande stabilité de cette articulation. On parle également de luxation de la hanche chez les nouveau-nés qui présentent une instabilité de l’articulation coxo-fémorale. Il s’agit d’une luxation congénitale de hanche sur dysplasie (anomalie morphologique de l’os) fémoral ou acétabulaire (partie articulaire du bassin). Dans ce cas, un dépistage précoce permet de traiter préventivement les luxations de hanche avec des résultats très satisfaisants.

► Une mâchoire luxée (luxation mandibulaire) constitue généralement une urgence dentaire très douloureuse qui requiert une consultation rapide chez un médecin ou un dentiste. Elle entraîne une impossibilité de fermer la bouche et parfois une déviation latérale de la mâchoire. Une luxation mandibulaire est parfois provoquée par un traumatisme, mais est généralement causée par une ouverture excessive de la bouche (comme lorsque l’on bâille, lorsque l’on mord dans un sandwich épais, lorsque l’on vomit ou au cours d’une intervention dentaire).

► La plupart des luxations des doigts surviennent au niveau de l’articulation centrale. Elles surviennent généralement lorsque le doigt est plié en arrière, comme ce peut être le cas lorsqu’un ballon de basket ou une balle de baseball frappe l’extrémité d’un doigt tendu. Mais, elles peuvent survenir lorsque le doigt est plié sur le côté ou en avant. Les ligaments qui maintiennent les os du doigt ensemble peuvent être déchirés.

Comment reconnaître une luxation ?

Les symptômes sont assez révélateurs, dans un contexte de traumatisme ou de traction principalement sur un membre :

  • douleur, parfois importante ;
  • difficulté ou impossibilité de se servir de l’articulation ;
  • déformation parfois visible.

En cas de complication et de lésion vasculaire ou nerveuse :

  • Membre froid et bleuté ou blanc
  • Fourmillement (paresthésie)
  • Décharge électrique (dysesthésie)

Quel examen pour une luxation ?

Le diagnostic est souvent évident de par le contexte, et dans le cas où la déformation est directement visible. « Dans tous les cas, une radiographie peut permettre d’éliminer une fracture associée, et de confirmer la luxation ainsi que de diriger le médecin vers la meilleure manœuvre de réduction à réaliser« , précise le Dr Mangin.

Comment soigner une luxation ?

« La première étape du traitement est de soulager la douleur grâce à une immobilisation du membre empêchant le frottement entre les 2 pièces osseuses puis à l’aide d’antalgiques classiques ou d’anti-inflammatoires, et parfois de molécules plus fortes en cas de luxation douloureuse de grosses articulations« , ajoute le spécialiste. Dans certains cas, la réduction de la luxation peut être opérée aussitôt. Il est préférable d’avoir été préalablement formé pour effectuer ce genre de gestes, afin de ne pas aggraver les lésions. La réduction d’une luxation est généralement douloureuse, et peut être réalisée sous antalgiques, gaz décontractant souvent chez les enfants, voire anesthésie générale en cas de luxation importante d’une grosse articulation. Une immobilisation complète de l’articulation est souvent nécessaire dans les suites.

► À noter un cas classique chez les enfants : la pronation douloureuse. Il s’agit, chez le petit enfant généralement âgé de quelques années, souvent moins de 3 ou 4 ans, d’une subluxation de la tête du radius, l’os latéral de l’avant-bras, au niveau du coude. Cette luxation est rendue possible par le fait qu’un ligament situé à ce niveau n’est pas encore assez « large » et que lors d’un mécanisme de traction du bras, la tête radiale sort de son emplacement et ne peut pas se remettre spontanément. Cela engendre chez l’enfant une attitude caractéristique : il ne se sert plus de sa main pour attraper les choses, et pleure lorsqu’on lui mobilise le bras. Le contexte de survenue classique est le petit tenu par la main qui trébuche, retenu par le bras par réflexe, ou un enfant tiré un peu trop sèchement par le bras. Dans ce cas, une technique médicale simple permet de remettre la tête du radius à son bon emplacement ; en quelques minutes, l’enfant rejoue normalement, sans aucune séquelle.

Merci au Dr Michael Mangin, Chirurgien orthopédiste à la clinique Rhéna de Strasbourg.


Source : JDF Santé

Reiki : définition, bienfaits, des dangers ?

Reiki : définition, bienfaits, des dangers ?

Le Reiki est un art énergétique d’origine japonaise développé par Mikao Usui à la fin du 19e siècle. « Rei » signifie « l’universel », le « tout » : la matière, l’âme et l’esprit. Et ki (ou Qi) renvoie à l’énergie vitale qui circule en chaque individu, comme par exemple dans la médecine chinoise. Le reiki est la méthode de mise ou remise en contact de l’énergie universelle avec la force vitale propre à chacun de nous. Cet art énergétique est introduit en Occident en 1937, à Hawaï par Hawayo Takata et s’est répandu au monde occidental. C’est quoi le Reiki ? Que soigne le Reiki ? Quels bienfaits ? Y’a-t-il des dangers à la pratique du Reiki ? Quel est le prix de la séance ? Quelle formation faire pour le pratiquer ?

Définition : c’est quoi le Reiki ?

Le Reiki est une approche holistique d’origine japonaise appartenant aux approches dites « énergétiques« . Il consiste à éveiller en chacun de nous un processus dynamique de guérison en intervenant sur le champ vibratoire de la personne. Le praticien appose ses mains sur différentes parties du corps et laisse la transmission d’énergie se faire. « Ce procédé millénaire est d’ailleurs présent chez tout être humain sous forme de réflexe en posant spontanément les mains à l’endroit où se fait sentir la douleur » explique Sophie Rusniok, énergéticienne et maître enseignante Reiki Usui. Dans ce processus, le praticien joue le rôle de canal de l’énergie universelle pour le transmettre au patient afin de rétablir sa force vitale, sans toutefois engager son énergie personnelle. « Cette énergie se dirige vers les zones du corps qui en ont le plus besoin, précise l’énergéticienne. Le Reiki reconnait qu’un taux d’énergie faible dans le corps entraîne un état général de vulnérabilité. Et lorsque l’énergie circule uniformément et harmonieusement, la personne se sent plus relié, plus consciente et plus ancrée dans l’instant présent. Ce terrain est propice à un bon équilibre à tous les niveaux de l’être, sur le plan spirituel, psychologique et physique. » Le Reiki est aussi philosophique. Inspiré du Bouddhisme, du Shintoïsme et de techniques de méditation, dans une dimension holistique, c’est-à-dire globale. Le but étant de trouver la paix en soi. Il s’agit d’un véritable « art de vivre dont les principes aident chacun à s’épanouir, à se sentir en harmonie avec le monde qui l’entoure ».

Que soigne le Reiki ?

A Paris et dans les grandes villes en général, le consultant vient au Reiki « pour cause de dépression, de burn-out, d’un excès de stress au travail. D’autres sont juste fatigués par la vie en ville et surexposés aux bruits et aux ondes électromagnétiques. Certains ne dorment plus. D’autres encore viennent par curiosité. La cible n’est pas nécessairement le corps, mais aussi l’esprit, les blocages émotionnels, les problèmes de sommeil » explique l’énergéticienne. Le consultant y a recours pour apprendre à lâcher prise, à se relaxer, à faire taire le monologue intérieur. Il souhaite se rééquilibrer pour vivre serein au quotidien. Parfois il cherche à apaiser ses troubles plus profonds. La pratique du Reiki est complémentaire à d’autres techniques et à la médecine allopathique. L’énergéticienne conseille « une série de quatre séances tous les six mois pour une personne citadine et en bonne santé. Pour une personne en souffrance ou malade, c’est un autre type de travail qui lui est proposé, plus soutenu. Les consultations peuvent aboutir à une formation personnelle pour effectuer le travail en autonomie, sans dépendre d’un praticien ».

Quels sont les bienfaits du Reiki ?

Comme toute pratique holistique, le Reiki permettrait :

  • d’apaiser le corps et l’esprit
  • de procurer un sentiment de bien-être
  • d’harmoniser la circulation de l’énergie
  • de favoriser un état de relaxation
  • de soutenir le potentiel de guérison
  • de retrouver un sommeil réparateur
  • retrouver une meilleure circulation sanguine
  • réduire les douleurs physiques
  • réduire le stress

C’est le principe de l’auto-guérison. « Une fois que le corps et l’âme sont prêts à déclencher ce processus de guérison, elle peut avoir lieu naturellement à sa cause. On ne sait juste jamais quand. Il y a des personnes qui au bout d’une dizaine de séances, n’ont toujours pas résolu leur problème, tout comme on a des résultats en un seul rendez-vous. Sachant que le Reiki se dirige naturellement à la cible la plus urgente, le problème résolu ne sera pas forcément celui pour lequel la personne est venue consulter initialement », souligne l’énergéticienne.

Quelle est l’efficacité du Reiki ?

« Nous encourageons toujours les personnes à consulter leur médecin traitant et à suivre ses conseils. Nous rencontrons des échecs mais ils sont rares, confie l’énergéticienne, et ils concernent soit des personnes qui n’ont pas encore décidé de prendre soin d’elles, soit qui attendent tout de l’extérieur y compris la confiance qu’ils pourraient avoir dans leurs propres sensations » Et de poursuivre :  » Les études scientifiques existent à l’étranger. Elles ont mis en évidence les bienfaits du Reiki sur la qualité du sommeil, sur une diminution des douleurs et du rythme cardiaque. Le système de santé en France est frileux des pratiques qui ne reposent sur aucun fondement de la science en place », déplore l’énergéticienne. Les études actuelles restent donc encore insuffisantes pour confirmer que le Reiki est une approche thérapeutique efficace, et ce malgré les bienfaits observés empiriquement.

A qui s’adresse le Reiki ?

Le Reiki s’adresse à tout le monde, enfants, adultes, et femmes enceintes.

Où pratiquer le Reiki ?

Le Reiki se pratique au cabinet d’un praticien ayant reçu une initiation en direct de la part d’un maître de la lignée de Mikao Usui (voir le paragraphe sur la formation, plus bas). Ou « pour les personnes qui se font initier en stage, elles peuvent pratiquer « l’auto-traitement » – c’est-à-dire l’apposition des mains sur soi –, à leur domicile. Elle est compatible avec d’autres disciplines comme le Yoga, la méditation pleine conscience » précise l’énergéticienne. Le Reiki a distance est « très efficace et complémentaire aux séances en direct. Mais il n’agit pas au même niveau et ne remplace pas ces dernières » précise l’énergéticienne.

« Je préfère ne pas faire de séance à une personne suivie en psychiatrie »

Comment se passe une séance de Reiki ?

« La séance démarre par un rituel d’appel à l’énergie (intérieur), puis le praticien appose ses mains avec des positions précises sur l’ensemble du corps de la personne vêtue et allongée sur la table de massage. Parfois en contact du corps, parfois à quelques centimètres au-dessus, explique l’énergéticienne. Je laisse l’énergie couler par mes mains. Les ressentis généralement perçus sont une chaleur douce ou intense, des picotements, des flux d’énergie, une sensation d’eau chaude qui coule dans le corps. D’autres effets sont communs à beaucoup comme l’impression palpable que les mains sont toujours posées à tel ou tel endroit alors qu’elles sont déjà ailleurs. Le Reiki atteint sa cible par lui-même en respectant le rythme de la personne. »

Quels sont les dangers du Reiki ?

« Il n’existe aucun danger à la pratique du Reiki, indique l’énergéticienne. Le pire qui puisse arriver lors d’une séance, c’est « rien ». D’où l’importance de vérifier si le praticien a bien été initié en direct par un maître de la lignée Usui, information souvent vérifiable sur son site internet. Il n’existe aucune contre-indication, même si je préfère ne pas faire de séance à une personne suivie en psychiatrie, sans travailler en étroite collaboration avec son médecin » indique l’énergéticienne.

« Le Reiki ne s’apprend pas dans les livres ni de manière totalement théorique. »

Quelle est la formation au Reiki ?

La formation au Reiki comporte quatre degrés :

  • de l’initiation 1er degré (suffisant pour pratiquer sur soi ou sur son entourage),
  • en passant par le 2e et le 3e degré pour évoluer dans sa pratique et son chemin personnel,
  • jusqu’au 4e degré pour devenir maître enseignant Reiki. Il n’existe pas de formation professionnelle officielle et l’organisme associatif de référence pour le reiki Usui est la Fédération de Reiki Usui (LFRU).

« Le Reiki ne s’apprend pas dans les livres ni de manière totalement théorique. Il y a la présence du maître enseignant qui transmet la vibration du Reiki à travers lui et cette expérience intime et profonde est nécessaire. Apprendre le Reiki est une démarche pour soi-même, un cheminement énergétique et philosophique avant tout. Cette démarche peut découler sur une envie de transmettre l’énergie que l’on a reçu » explique Sophie Rusniok.

Comment trouver un praticien de Reiki sérieux ?

La Fédération de Reiki Usui met à disposition sur son site internet un carnet d’adresses de praticiens Reiki dont elle reconnait le sérieux. Le bouche-à-oreille fait le reste.

Quel est le prix d’une séance de Reiki ?

Entre 50 et 90 euros selon la situation géographique et la renommée du praticien.

Merci à Sophie Rusniok, énergéticienne et maître-enseignante Reiki Usui à Paris 1er arrondissement.


Source : JDF Santé

Vitamines chez l'enfant : posologie, précautions

Vitamines chez l'enfant : posologie, précautions

Votre enfant est fatigué et vous souhaitez lui donner des vitamines ? C’est possible dans certaines indications particulières et toujours en respectant scrupuleusement les posologies. Faites attention aux formes selon l’âge de votre enfant. Qu’en est-il des vitamines D et K ? Quelles sont les contre-indications ? Quels sont les risques lorsqu’on donne des vitamines à son enfant ?

Peut-on donner des vitamines à un enfant ?

De nombreux parents se demandent s’il est possible de donner des vitamines à leurs enfants, notamment à l’approche de l’hiver. « Absolument » répond la pharmacienne Tina Gereral. Mais « attention à bien donner des vitamines conseillées par son pharmacien ou par son pédiatre. Les doses à administrer chez les enfants ne sont pas les mêmes que chez l’adulte, respectez toujours la posologie » ajoute-t-elle. Chez les petits, l’administration de vitamines doit répondre à certaines problématiques identifiées : fatigue, sommeil, immunité par exemple.

A partir de quel âge peut-on donner des vitamines à un enfant ?

Dès 3 ans pour les formes en sirop et à partir de 6 ans pour les petits comprimés et gommes à sucer.

Certains signes présentés par l’enfant peuvent encourager à donner des vitamines

Dans quels cas donner des vitamines à l’enfant ?

Certains signes présentés par l’enfant peuvent encourager à donner des vitamines. « Comme chez l’adulte ; lorsque les répercussions de la fatigue se font sentir (du mal à se lever, difficultés à mémoriser ses leçons, etc), à l’heure où les premiers virus et autre microbes sévissent pour renforcer les défenses immunitaires ou pour favoriser un sommeil continu et réparateur dans le cas des compléments alimentaires » détaille la pharmacienne. 

Peut-on donner des vitamines D et K à son enfant ?

Les vitamines D et K peuvent aussi être prescrites par le pédiatre. « Après le sevrage, une alimentation diversifiée associée à la poursuite de l’allaitement maternel ou à la consommation de lait de suite (puis lait de croissance à partir de 12 mois) permet de couvrir les besoins en nutriments, minéraux et vitamines. Cependant le lait maternel n’est pas assez riche en vitamine D. Les laits artificiels sont certes supplémentés mais pas suffisamment. Quant à la vitamine K, à la naissance le stock est faible et le lait maternel en comporte très peu, cela concorde à un déficit de vitamine K qui expose le nouveau-né à un risque hémorragique. La maladie hémorragique du nouveau-né peut être tardive et gravissime (hémorragies cérébrales) » détaille le Dr Fabienne Kochert, pédiatre à Orléans et présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire. Les vitamines D et K sont indispensables à la croissance des enfants, elles jouent un rôle dans l’absorption du calcium présent dans les aliments et à la minéralisation osseuse et dentaire.

► Une supplémentation en vitamine D est ainsi recommandée pour tous les enfants jusqu’à l’âge de 5 ans. L’apport de vitamine se fait sous forme de gouttes données quotidiennement jusqu’à 18 mois – 2 ans. La posologie varie selon que l’enfant est allaité ou nourri avec un lait artificiel. Après l’âge de 18 mois – 2 ans, on conseillera de poursuivre une supplémentation en hiver sous forme d’ampoules : une à la Toussaint et l’autre en février.

► La vitamine K intervient dans l’équilibre de la coagulation. Les bébés en reçoivent une dose à la naissance. La vitamine K1 est administrée de préférence par voie orale à tous les nourrissons à la posologie de 2 mg par dose : une dose à la naissance, une dose entre 72 et 96 h de vie et une dose supplémentaire à 1 mois de vie chez les nourrissons allaités. « Chez le nouveau-né prématuré, l’administration par voie orale est privilégiée mais à défaut la vitamine K pourra être injectée par voir intra veineuse lente » précise la pédiatre.

Quand consulter ?

Il est impératif de rester attentif à l’état général de son enfant et de consulter un médecin « si la fatigue entraîne des somnolences importantes pendant la journée, si l’enfant manifeste des terreurs nocturnes ou des cauchemars à répétition, si vous constatez une perte de poids importante » informe Tina Gereral. Dans ces situations, mieux vaut consulter avant de penser résoudre le problème avec les vitamines afin de s’assurer qu’il n’y a pas un autre problème de santé.

Quelles sont les contre-indications des vitamines pour enfant ?

Il n’existe pas de contre-indications pour les vitamines. Il faut toujours respecter les posologies et en cas de doute demander conseil au pharmacien.

Y a-t-il des risques à donner des vitamines à son enfant ?

« Attention à la quantité de sucre, notamment en cas de diabète » recommande la pharmacienne, en ce qui concerne les compléments vitaminés.

► Le surdosage en vitamine D peut être dangereux (risque de calcifications rénales notamment) mais il est exceptionnel. Il est recommandé de respecter scrupuleusement les consignes d’utilisation de chaque médicament. Pour éviter les risques de surdosage, il est important de noter les apports en vitamine D dans le carnet de santé. Certains nouveau-nés peuvent avoir une hypersensibilité à la vitamine D (le plus souvent dépistée à la maternité), dans ce cas l’apport de vitamine D sera différé.

► Pour éviter les fausses routes et les risques de malaise, les vitamines sous forme de gouttes doivent être administrées à l’enfant en position semi-assise. Le bébé ne doit pas être allongé après la prise. Parlez toujours de ces cures de vitamines avec votre médecin.

Merci à la pharmacienne Tina Gereral et au Dr Fabienne Kochert, pédiatre à Orléans et présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire.


Source : JDF Santé

Vaccins bivalents Covid : c'est quoi, Pfizer, pour qui ?

Vaccins bivalents Covid : c'est quoi, Pfizer, pour qui ?

Les vaccins du Covid-19 administrés en 2023 pour réaliser les rappels vaccinaux chez les plus à risque sont des vaccins bivalents. Ils ont été autorisés en septembre 2022 par la Haute Autorité de Santé après avoir été validés par l’Agence européenne du médicament (EMA). Les premières doses ont été injectées le 3 octobre 2022 en France. Il s’agit de vaccins fabriqués par Pfizer ou Moderna. A qui sont destinés les vaccins bivalents du Covid ? En primo-vaccination ? Quelle est leur efficacité ? Leurs effets secondaires ?

Qu’est-ce qu’un vaccin bivalent ?

Un vaccin bivalent est un vaccin qui comporte deux valences. Une valence est la partie d’un vaccin correspondant à la protection contre un germe unique. Un vaccin bivalent protège contre 2 maladies ou 2 germes occasionnant une même maladie. Les vaccins bivalents du Covid protègent ainsi contre la souche initiale du coronavirus Sars-CoV-2 et contre le variant Omicron de ce virus. Ils ont le même principe d’action que les monovalents : chacun contient des molécules d’ARNm (ARN messager) qui ont des instructions pour fabriquer les protéines de pointe du SARS-CoV-2 original et de la sous-variante Omicron BA.1 ou BA4-BA5. On peut aussi avoir des vaccins « multivalents » qui protègent contre plusieurs germes occasionnant une même maladie ou contre différentes maladies (comme le vaccin ROR qui protège contre la rougeole, les oreillons et la rubéole).

Quels sont les vaccins bivalents autorisés en France ?

  • vaccin bivalent de Moderna (Original/Omicron BA.4-5 en flacons unidoses)
  • vaccin bivalent de Moderna (Original/Omicron BA.1 en flacons de 5 doses)
  •  vaccin bivalent Comirnaty de Pfizer-BioNTech Original/Omicron BA.1 
  • vaccin bivalent Comirnaty de Pfizer-BioNTech Original/Omicron BA.4-5

C’est quoi les vaccins bivalents de Pfizer ?

Les vaccins bivalents de Pfizer-BioNTech administrés en France pour les doses de rappel reposent sur le vaccin original contre le Covid, Comirnaty de Pfizer (le plus administré en France depuis 2020). C’est un vaccin à ARN qui cible la protéine de pointe du SARS-CoV-2 et celle du sous-variant Omicron BA4/BA5 (ou du sous-variant BA1). Hormis l’ajout de la séquence d’ARNm de la protéine de pointe, tous les autres composants du vaccin sont identiques.

C’est quoi les vaccins bivalents de Moderna ?

Le laboratoire américain Moderna a aussi reçu l’autorisation des autorités françaises pour la commercialisation de deux vaccins bivalents : l’un ciblant le sous-lignage BA.1 Omicron et l’autre le sous-lignage BA4-BA5. Ces deux vaccins ne peuvent être utilisés que chez les plus de 30 ans (ils sont plus fortement dosés en ARN que celui de Pfizer).

► Le vaccin bivalent Omicron BA1 contient 25 µg du rappel actuellement autorisé et 25 µg du sous-variant BA1 d’Omicron

► Le vaccin Spikevax bivalent Original/Omicron BA.4-BA.5 contient deux ARNm (ARNm-1273 présent dans le vaccin monovalent original (souche Wuhan) et l’ARNm-1273.045 présent dans le vaccin monovalent Omicron BA.4/BA.5).

Quels sont les effets secondaires des vaccins bivalents du Covid ?

La tolérance de ces vaccins « est identique à celle des vaccins monovalents » a déclaré la HAS. Les effets secondaires observés avec les vaccins ciblant Omicron étaient « comparables à ceux observés avec les vaccins originaux et étaient généralement légers et de courte durée » a pour sa part indiqué l’EMA. Concernant le vaccin bivalent de Moderna, il « n’a pas montré d’effets secondaires préoccupants » a complété Santé Publique France le 26 octobre. Les événements indésirables locaux et systémiques les plus fréquemment retrouvés après injection du vaccin Spikevax bivalent original/BA.1 en deuxième dose de rappel rapportés par la HAS sont : la douleur au point d’injection (77,3 %), la fatigue (54,9 %), les maux de tête (43,9 %), les myalgies (39,6 %), l’arthralgie (31,1 %), ainsi que le gonflement ou la sensibilité axillaire (17,3 %).

Quel risque d’AVC avec le vaccin de Pfizer ?

En janvier 2023, le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies aux Etats-Unis a alerté le public sur un risque accru possible d’AVC ischémique dans les 21 jours suivant l’injection du vaccin bivalent de Pfizer chez les personnes de 65 ans ou plus. Des chercheurs français ont voulu évaluer si le risque de tels événements différait après la réception du rappel bivalent par rapport au rappel monovalent. Leurs conclusions ont été publiées en avril 2023 dans The New England Journal of Medicine et « rassurent sur la poursuite de leur utilisation« . « À 21 jours après la dose de rappel, nous n’avons trouvé aucune preuve d’un risque accru d’événements cardiovasculaires chez les receveurs du vaccin bivalent par rapport aux receveurs du vaccin monovalent » expliquent les scientifiques. Leur étude a été menée sur les vaccinations françaises enregistrées pendant 1 mois entre octobre et novembre 2022.

Pour qui ?

Ces nouveaux vaccins Covid visent les personnes à risque de formes graves de Covid. Ils sont autorisés chez les personnes âgées de 12 ans et plus ayant reçu au moins une primo-vaccination contre le Covid-19 (à partir de 30 ans pour le Spikevax), quels que soient les vaccins alors utilisés. Ils sont autorisés uniquement pour une utilisation en dose de rappel. Les groupes de populations à cibler pour cette dose additionnelle de vaccin selon les recommandations de la HAS sont :

  • les personnes de plus de 60 ans ainsi que les adultes de moins de 60 ans à risque de forme grave de la maladie :
  • ceux qui ont des comorbidités qui les exposent à ces formes sévères,
  • les femmes enceintes, dès le 1er trimestre de leur grossesse,
  • les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge,
  • les enfants et adolescents à haut risque souffrant de pathologies le justifiant.
  • l’entourage de ces personnes (stratégie de cocooning) ainsi que les personnes qui sont en contact régulier avec elles :
  • professionnels du secteur sanitaire et médico-social.

Concernant les personnes de moins de 30 ans, la HAS maintient sa recommandation de n’utiliser que les vaccins Comirnaty® (Pfizer BioNTech).

Les vaccins bivalents sont-ils autorisés en primo-vaccination ?

Non, en France, les vaccins bivalents sont uniquement autorisés pour les rappels de vaccins, pas en primo-vaccination.

Quelle est l’efficacité des vaccins bivalents ?

A date, l’efficacité des vaccins bivalents n’a été analysée que sur des souris (quand ils sont administrés en rappel 7 mois après la primo-vaccination), pas dans des études de population. « Dans le contexte actuel, les vaccins précédents restent efficaces contre les formes graves, les hospitalisations et les décès. Cependant, les vaccins bivalents sont mieux adaptés aux variants circulants, et peuvent contribuer à l’efficacité vaccinale contre l’infection » a estimé Santé Publique France le 26 octobre, reconaissant que « les résultats préliminaires sont encourageants » mais qu’ils « doivent être confirmés dans des études de population ». Pour le SAGE (Groupe consultatif stratégique d’experts sur la vaccination de l’OMS), « les données ne sont pas suffisantes pour les privilégier par rapport aux autres vaccins rappels ». Les vaccins monovalents utilisés jusqu’ici en rappel sont aussi efficaces que les bivalents contre les variants du Covid circulant actuellement, selon ces experts. L’important, selon eux, est de faire une dose de rappel 4 à 6 mois après la dernière pour être protégé.


Source : JDF Santé