Qui peut faire le nouveau vaccin contre le zona ? Quel remboursement ?

Qui peut faire le nouveau vaccin contre le zona ? Quel remboursement ?

Le zona est particulièrement fréquent après 60 ans.


En France, on observe 5 à 10 cas de zona pour 1 000 personnes âgées de 60 ans et plus par an. Cette maladie infectieuse est liée à un nouveau contact avec le virus responsable de la varicelle qui peut affecter tout l’organisme. Le virus peut se propager par les nerfs vers la peau et les muqueuses où il crée des vésicules proches de celles de la varicelle qui peuvent entrainer des sensations de picotements, de brûlures, des éruptions cutanées et une douleur semblable à une décharge électrique (douleurs « séquellaires »). Jusqu’ici, le vaccin bénéficiait seulement d’une prise en charge dérogatoire dans certains établissements de santé. Désormais, il est disponible en pharmacie, et remboursé en partie, mais seulement pour certaines personnes. On vous explique.

Cette décision fait suite à un arrêté publié au Journal officiel le 5 décembre 2024 en lien avec les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS) du 29 février 2024. La réactivation du virus de la varicelle pouvant survenir essentiellement chez les personnes âgées ou au cours d’une diminution des défenses de l’organisme et conformément à l’arrêté, le vaccin contre le zona Shingrix© est désormais inscrit sur la liste des spécialités remboursables pour « la prévention du zona et des névralgies post-zostériennes chez les adultes de 65 ans et plus, et les adultes de 18 ans et plus ayant un risque accru de zona, selon les recommandations en vigueur de la HAS […] » En effet, plus l’âge avance, plus le zona est fréquent et sévère, car le système immunitaire devient moins efficace pour garder le virus « sous contrôle ».

Le vaccin Shingrix© contre le zona était déjà remboursé depuis le mois de mai 2024 à 100%, mais uniquement à l’hôpital dans le cadre d’un dispositif dit « d’accès direct », une procédure de prise en charge anticipée pour certains médicaments. A compter du 14 décembre 2024, ce vaccin bénéficiera d’un remboursement à hauteur de 65% par l’Assurance maladie pour les séniors (65 ans et plus) et les personnes immunodéprimées à partir de 18 ans. Cela concerne les personnes ayant un déficit immunitaire primitif ou acquis, ou encore sous traitement immunosuppresseurs d’après le calendrier vaccinal du gouvernement. Le prix du vaccin est de 188.37 euros TTC (sans honoraire de dispensation) mentionne le Journal Officiel.

Le schéma vaccinal du Shingrix© repose sur 2 doses espacées de 2 mois (M0 et M2). Le vaccin fait partie des vaccinations que le pharmacien peut prescrire et administrer. Pour les personnes ayant déjà commencé leur schéma vaccinal avec Zostavax©, aujourd’hui retiré du marché, elles pourront recevoir 2 doses de vaccins Shingrix© après un délai d’au moins un an entre leur dernière infection de zona ou leur vaccination avec Zostavax©.


Source : JDF Santé

Grippe intestinale : durée, la soigner, ou gastro ?

Grippe intestinale : durée, la soigner, ou gastro ?

Quand on pense à la grippe intestinale, on associe les symptômes de la grippe à ceux de la gastro-entérite mais qu’en est-il vraiment ?


Qu’est-ce qu’une grippe intestinale ?

La grippe intestinale correspond à un abus de langage et n’existe pas vraiment en tant que telle. Le terme approprié, et utilisé par les soignants, est la gastro-entérite. Quand on parle de « grippe intestinale », on associe les symptômes de la grippe (courbature notamment) aux signes digestifs de la gastro. « La grippe intestinale désigne une inflammation du tube digestif provoquée par un virus« , indique le Dr Célia Gouynou, gastro-entérologue.

Quel virus cause la grippe intestinale ?

« Plusieurs virus peuvent être à l’origine de la grippe intestinale : le rotavirus, le norovirus ou l’adénovirus« , précise la médecin. Il se transmet par voie manuportée c’est-à-dire par contact des mains, ou via les selles. 

Quels sont les symptômes de la grippe intestinale ?

« La grippe intestinale, ou gastro-entérite, se caractérise souvent par une diarrhée assez soudaine« , explique le Dr Célia Gouynou. Ce symptôme peut s’accompagner de douleurs au ventre, de nausées et de vomissements. Dans certains cas plus rares, le malade peut aussi avoir de la fièvre. 

Quelle différence avec une gastro ?

« C’est la même chose« , tranche le Dr Célia Gouynou. La grippe intestinale et la gastro-entérite désignent la même maladie, provoquée par un des trois virus suivants : le rotavirus, le norovirus ou l’adénovirus.

Combien de temps dure une grippe intestinale ?

La période d’incubation, qui précède l’apparition des premiers symptômes, dure de 24 à 72 heures. Pendant cette période, le malade est contagieux et peut donc transmettre le virus. « Quant aux symptômes, ils se dissipent au bout de 24 à 48 heures, au maximum 72 heures« , indique la gastro-entérologue.

Est-ce contagieux ?

La grippe intestinale est une maladie virale et contagieuse. Sa transmission s’effectue par voie manuportée. « Il est donc essentiel lorsque l’on est malade de respecter les mesures hygienodiététiques, comme le fait se laver les mains et de faire attention aux contacts », prévient le Dr Célia Gouynou. 

Quand et qui consulter ?

« Il est recommandé de consulter en cas de signes atypiques comme une fièvre haute et persistante, du sang dans les selles, de très fortes et inhabituelles douleurs abdominales« , explique aussi le Dr Célia Gouynou. Dans ce cas, le patient doit s’adresser à son médecin traitant. « De manière générale, si les symptômes persistent au-delà de 48 ou 72h, le malade doit consulter son médecin traitant« , ajoute la gastro-entérologue. Enfin, les malades âgés et aux nourrissons, plus vulnérables face à ce type de virus, doivent faire l’objet d’une surveillance particulière.

Que manger quand on a une grippe intestinale ?

« Il est conseillé d’adopter un régime sans résidus pendant deux ou trois jours« , recommande le Dr Célia Gouynou. Autrement dit, il vaut mieux éviter les fibres (fruits-légumes) et manger principalement du riz nature.

Quel est le traitement pour soigner une grippe intestinale ?

« Le médecin va traiter les symptômes« , précise le Dr Célia Gouynou. « Des traitements antalgiques comme du Doliprane, ou anti-spasmodiques comme le Spasfon peuvent être prescrits contre les maux de ventre« , poursuit-elle. Un ralentisseur de transit, comme du Smecta par exemple, permet aussi de stopper les diarrhées.

Merci au Dr Célia Gouynou, gastro-entérologue au CHRU de Nancy.


Source : JDF Santé

Premiers symptômes de la grippe : incubation, comment ça commence ?

Premiers symptômes de la grippe : incubation, comment ça commence ?

« Une fois qu’on a été contaminé par le virus de la grippe, il se développe dans les cellules de l’organisme et entraîne plusieurs symptômes ».


Très contagieuse, la grippe n’est « jamais asymptomatique » indique d’emblée. Autrement dit, elle ne passe pas inaperçue et entraîne toujours des symptômes. « Une fois qu’on a été contaminé, le virus se développe dans les cellules de notre organisme et entraîne l’apparition de plusieurs symptômes ». Lesquels ? Que faire dès le début pour aider l’organisme à affronter le virus ? Combien de temps durent les symptômes ?

Y a-t-il des signes qui annoncent l’arrivée d’une grippe ?

« Il n’y a pas de signes avant-coureurs ou annonciateurs de la grippe. On va directement passer de l’état d’incubation (c’est-à-dire le moment où la personne est au contact du virus de la grippe et contaminée, mais ne présente pas encore de symptômes particuliers alors que le virus se multiplie dans dans l’organisme) à l’état de maladie où apparaissent les symptômes de la grippe », pose le Dr Pierre Parneix. « Une fois qu’on a été contaminé par le virus de la grippe, ce dernier se développe dans les cellules de notre organisme et entraîne l’apparition de plusieurs symptômes (fatigue, toux, frissons…) annonçant alors la maladie » poursuit-il. Il faut alors aider l’organisme à se défendre contre le virus en se reposant, en s’hydratant suffisamment, en consommant des aliments riches en vitamines et en dégageant son nez.

Quels sont les premiers symptômes de la grippe ?

  • Une grande fatigue (asthénie) qui s’installe progressivement et de manière croissante
  • Des frissons, même lorsque l’on n’a pas froid
  • Une toux sèche et douloureuse

Quels sont les symptômes fréquents quand la grippe est installée ?

  • Des maux de tête
  • Une fièvre élevée supérieure à 39°C
  • Une gorge irritée et douloureuse
  • Un nez bouché et qui coule
  • Des douleurs musculaires et articulaires qui ressemblent à des courbatures
  • Des yeux qui pleurent, injectés de sang ou douloureux quand on les touche

Concernant la durée, les symptômes durent environ 5 jours. La fatigue peut persister plusieurs semaines. 

Est-on contagieux avant l’apparition des symptômes ?

La phase d’incubation de la grippe, à savoir la période entre la contamination par le virus de la grippe et l’apparition des premiers symptômes dure généralement entre 24 et 48 heures, mais elle peut s’étendre à 72 heures chez certaines personnes. Le malade est donc contagieux 1 à 2 jours avant l’apparition des symptômes et jusqu’à 5 à 7 jours après.

« C’est lors des 2 premiers jours suivant le début des symptômes que l’on est le plus contagieux »

« C’est lors des deux premiers jours suivant le début des symptômes que l’on est le plus contagieux car c’est à ce moment-là qu’il y a une grande montée de la charge virale et que les symptômes cliniques sont les plus marqués« , indique l’expert. Pour limiter la contagion du virus, les personnes malades doivent rester au maximum chez elles ou porter un masque chirurgical en cas de contact avec d’autres personnes dans un lieu clos. Elles doivent également se couvrir le nez ou la bouche avec un mouchoir propre ou le pli du coude lorsqu’elles éternuent ou qu’elles toussent et se laver les mains régulièrement.

Quels médicaments prendre au début de la grippe ?

Les personnes ayant eu un contact prolongé avec une personne contaminée par la grippe et ainsi susceptibles d’avoir contracté le virus peuvent prendre des antiviraux (sur ordonnance)Il s’agit d’un traitement prophylactique qui repose sur la prise du Tamiflu® (oséltamivir), un traitement antiviral qui peut être donné jusqu’à 48 heures après l’apparition des symptômes. Au-delà, il n’est plus efficace, précise notre interlocuteur. Ce traitement est particulièrement recommandé chez les personnes fragiles : les femmes enceintes, les personnes de plus de 65 ans, les patients atteints de maladies chroniques (insuffisance respiratoire, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque, diabète, obésité morbide…) qui ont le plus de risques d’avoir de graves complications de la grippe« . 

Merci au Dr Pierre Parneix, médecin hygiéniste et praticien hospitalier en santé publique (CHU de Bordeaux). 


Source : JDF Santé

La croûte de ce fromage est dangereuse pour la santé, il ne faut pas la manger

La croûte de ce fromage est dangereuse pour la santé, il ne faut pas la manger

« Surtout si on est fragile. »


La croûte du fromage est clivante : certains l’adorent, d’autres la détestent. Ceci dit, peut-on la manger sur tous les fromages ? Dans quels cas faut-il la retirer ? « On est dans un pays où on aime la croûte du fromage, ça amène un goût supplémentaire, une texture particulière, des arômes… Dans l’ensemble, l’immense majorité des croûtes de fromage français sont comestibles », nous rassure d’emblée Caroline Boquet, formatrice en produits laitiers à l’Ecole Française du Fromage. 

La croûte est riche en sels minéraux, en probiotiques (elle est bonne pour les intestins) et apporte un réel intérêt gustatif dans de nombreux fromages. C’est notamment le cas des fromages à pâte molle et croûte fleurie (camembert, brie), des fromages à croûte lavée (munster, époisses, maroilles…), des fromages à pâte persillée (fourme d’Ambert, roquefort, bleu…) ou encore des fromages à pâte pressée non cuite comme la raclette, le reblochon ou le Saint-Nectaire. Les croûtes des petits fromages comme les chèvres où des petites tâches bleues apparaissent sont aussi tout à fait comestibles. « Ce sont de bonnes moisissures qui se mangent. » Enfin, « la cendre des chèvres cendrés est parfaitement comestible, c’est la même cendre qui forme la marbrure au milieu du morbier« , tient à préciser notre interlocutrice. 

Les très gros fromages, qu’on appelle des meules, comme le comté, le beaufort ou l’abondance restent longtemps à l’air libre dans les caves d’affinage qui ne sont pas toujours très propres. Et au moment de leur commercialisation, ces meules sont plus ou moins emballées et peuvent être transportées, roulées ou stockées par terre, sur des palettes ou dans les camions des transporteurs. « Certaines meules n’ont pas une croûte propre et d’un point de vue microbiologique, il vaut mieux éviter de la manger, surtout si on est fragile« , recommande notre experte. 

« Ce que je conseille aux gens qui aiment la croûte mais qui ont peur du côté hygiénique, c’est de venir gratter avec la pointe d’un couteau la surface (environ un millimètre) pour ne garder que la partie de la croûte non exposée aux saletés. » Certains fromages sont recouverts d’une fine couche de cire comme le gouda, la mimolette jeune, l’edam ou certains cheddars. « Cette cire fait office d’emballage alimentaire et elle n’est pas comestible, il faut la retirer« , poursuit Caroline Boquet. De manière générale, on déconseille aux femmes enceintes de manger les croûtes des fromage en raison du risque de listéria.


Source : JDF Santé

Ce jeu de société peut retarder la maladie d'Alzheimer – un grand favori des Français depuis 1955

Ce jeu de société peut retarder la maladie d'Alzheimer – un grand favori des Français depuis 1955

Il est indémodable.


Les jeux de société retrouvent des couleurs ces dernières années. Jeux de stratégie, de carte, d’ambiance, d’enquête… Les Français sont de plus en plus nombreux à retrouver le plaisir d’ouvrir un plateau de jeu et de s’asseoir autour d’une table pour un moment de partage, de convivialité mais surtout de « jeu ». Car c’est aussi pour cela que les adultes aiment les jeux de société. Pour le plaisir de « jouer » comme quand ils étaient enfants.

En 2023, le marché du jeu de société en France réalisait un chiffre d’affaires de 680 millions d’euros, rapporte le site Solitaire.net à l’occasion d’une étude menée pour lister les jeux de société préférés des Français. Pour réaliser cette étude, ils ont collecté et analysé les volumes de recherche de divers jeux de sociétés sur Google. Comme base d’enquête, ils ont utilisé des listes de jeux de sociétés disponibles sur des sites spécialisés dans la vente de jeux de sociétés. Les données ont été collectées en novembre 2024.

A l’arrivée, ils révèlent les 25 jeux de société les plus populaires auprès des internautes français. Parmi eux, La Bonne Paye, Docteur Maboul, Dobble, Gagne ton papa !, Kluster, Cluedo, Qui est-ce ?, Puissance 4 ou encore Uno. Sur la troisième place du podium, le jeu d’ambiance Skyjo ; en deuxième position l’incontournable Monopoly et sur la première place, le célèbre et indémodable Scrabble. Presque 70 ans après avoir été commercialisé pour la première fois en France (le 19 janvier 1955), ce grand classique des jeux de lettres continue de séduire les Français. Pour rappel son objectif est simple : placer des mots sur un plateau et atteindre le plus de points possible.

C’est un excellent jeu pour aider les enfants à développer leur vocabulaire et entraîner leur orthographe de même que pour les adultes. Il est aussi recommandé en vieillissant, particulièrement contre la maladie d’Alzheimer puisqu’il allie stratégie et mémoire, selon la Fondation Alzheimer. « Au-delà de ces vertus ludiques et sociales, les jeux sont excellents pour le cerveau : ils stimulent l’attention, la concentration, la mémoire et l’apprentissage mais également le plaisir et la motivation d’apprendre. Il s’agit d’un excellent moyen pour entretenir et préserver son capital-cerveau tout en prévenant la maladie d’Alzheimer. »

D’autres jeux sont recommandés par la Fondation comme le jeu de carte Dixit©, le jeu Profiler©, le jeu Imagine©, le jeu de réflexion Cortex©, ou encore le Memory©. A vous de choisir celui que préfèrent vos ainés, il vous reste encore un peu de temps pour être prêt pour les fêtes.


Source : JDF Santé

À quoi ressemble une crise cardiaque ?

À quoi ressemble une crise cardiaque ?

Le cardiologue nous explique ce que l’on ressent précisément en cas de crise cardiaque. Il faut appeler le 15.


On parle de « crise cardiaque » mais en médecine « le terme exact est infarctus du myocarde » rétablit d’emblée le Dr Clément Dezou, clément, cardiologue à la Polyclinique de Bordeaux Nord. « L’infarctus du myocarde prive le muscle cardiaque d’oxygène, ce qui peut entraîner des dommages ou la mort du tissu cardiaque si le blocage n’est pas rapidement traité. » La cause principale c’est la plaque d’athérome. « Elle se forme petit à petit dans la paroi artérielle, notamment à cause du cholestérol. Et lorsque cette plaque d’athérome se rompt, elle provoque une cascade d’inflammation de plaquettes, entraînant l’occlusion de l’artère coronaire et empêchant les cellules cardiaques d’être fournies un oxygène », poursuit le médecin. « Les cellules meurent, on parle de nécrose myocardique, il y aura toujours des séquelles au niveau cardiaque. » 

En cas d’infarctus du myocarde, « le signe principal est la douleur thoracique qui est en barre, persiste pendant 15-20 minutes, ne cède pas, notamment avec l’utilisation de vasodilatateurs en spray et peut irradier dans la mâchoire et dans les bras, détaille le cardiologue. C’est précisément ce que ressentent les patients. » Dans certains cas, il peut y avoir une symptomatologie atypique. « Elle touche le plus souvent les personnes âgées et les femmes. Ça peut être des douleurs au niveau de l’estomac, ça peut être que des douleurs dans la mâchoire, que des douleurs au niveau du bras droit ou bras gauche, ça peut être aussi une fatigue ou des nausées. »

Les personnes âgées, qui ont souvent des troubles cognitifs, peuvent avoir, en cas d’infarctus, des signes de confusion, c’est-à-dire qu’ils sont perdus dans le temps et dans l’espace. « Enfin, il existe certains cas où l’infarctus du myocarde peut passer inaperçu, c’est-à-dire que les patients n’ont pas de symptômes et on découvre après en faisant un électrocardiogramme où le diagnostic est déjà constitué. » « Si on voit une personne avec une douleur thoracique en barre qui persiste plus de 20 minutes, qui est intense avec potentiellement des irradiations, on appelle le 15 ! », insiste le médecin. « Après, avec les nouvelles technologies d’intelligence artificielle, les portables connectés, il est possible de réaliser soi-même un électrocardiogramme qui va être analysé et permettre un diagnostic immédiat sans attendre le SAMU. »

Les conséquences de l’infarctus varient selon les personnes, « elles peuvent comprendre de l’anxiété, de la dépression, de la vulnérabilité, voire du déni quelquefois » expose le cardiologue. Le fait d’avoir des performances physiques diminuées peut entraîner un retentissement psychologique. « Chez les hommes, par exemple, la mise en place des traitements peut avoir des conséquences sur la vie sexuelle, avec des troubles de l’érection, entraînant des symptômes psychologiques là encore variable suivant les patients. » On peut retrouver aussi des atteintes somatiques, c’est-à-dire qu’à la moindre petite douleur thoracique, le patient peut avoir une grosse inquiétude alors que cette douleur n’est pas alarmante. 


Source : JDF Santé