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Quels bébés sont appelés à la vaccination Covid en France ?

Quels bébés sont appelés à la vaccination Covid en France ?

La Direction générale de la Santé annonce l’ouverture en France de la campagne de vaccination aux enfants de 6 mois à 4 ans, à risque de formes graves de Covid-19 et à tous ceux vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée, peut-on lire dans un communiqué du 19 janvier 2023. Cette vaccination n’est pas obligatoire mais elle fait partie des recommandations des autorités sanitaires françaises pour garantir une protection optimale à ces enfants. Pour quels bébés et jeunes enfants concrètement ? Avec quel vaccin ? PfizerCombien de doses ? Qui peut vacciner les jeunes enfants ?

Quels jeunes enfants peuvent se faire vacciner contre le Covid ?

► Les enfants à risque de forme grave de Covid. L’ouverture de la vaccination concerne les enfants âgés de 6 mois à 4 ans présentant au moins une comorbidité identifiée par la Haute autorité de Santé (HAS). La liste des comorbidités sont celles pouvant comporter un risque de développer une forme grave de Covid, ainsi que certaines pathologies particulièrement à risque pour cette classe d’âge : 

  • Les cardiopathies congénitales
  • Les maladies hépatiques chroniques
  • Les maladies cardiaques et respiratoires chroniques (y compris l’asthme sévère nécessitant un traitement continu)
  • Les maladies neurologiques
  • L’immunodéficience primitive ou induite par médicaments
  • L’obésité
  • Le diabète
  • Les hémopathies malignes
  • La drépanocytose
  • La trisomie 21.

► Les médecins spécialistes d’organes et de maladies rares peuvent également proposer au cas par cas la vaccination aux enfants jugés particulièrement vulnérables mais dont les facteurs de risques ne figurent pas dans ces listes (cancer récent, maladie rénale chronique ou handicap neurologique par exemple), sur la base d’une appréciation du rapport bénéfice/risque individuel.

► Les enfants de 6 mois à 4 ans vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimées (chimiothérapie, infection VIH, greffe d’organe…)

A partir de quand en France peuvent-ils se faire vacciner ?

► Depuis le 16 janvier 2023 : les enfants de 6 mois à 4 ans les plus à risque peuvent se faire vacciner dans les établissements de santé et services concernés (CHU, CH, hôpitaux pédiatriques, établissements spécialisés, centres d’accueil moyens et longs séjours, ESMS accompagnant des enfants en situation de handicap…). Une offre de vaccination en ville (médecin libéral, cabinet d’infirmier…) est également proposée pour les enfants les plus à risque. 

► Le lundi 23 janvier 2023 : les officines peuvent commander des flacons du vaccin Comirnaty® pédiatrique 6 mois – 4 ans (Pfizer-BioNTech) pour les médecins, sages-femmes et infirmiers diplômés d’Etat (IDE) qui leur en font la demande et qui pourront ainsi vacciner tous les enfants éligibles à cette vaccination. La vaccination n’est pas possible en pharmacie pour cette tranche d’âge.

Avec quel vaccin ? Pfizer ?

La vaccination de ces enfants se fait avec la forme pédiatrique du vaccin COMIRNATY des laboratoires Pfizer-BioNTech, un produit spécialement adressé aux enfants âgés de 6 mois à 4 ans (VACCIN COVID 19 PFIZER PED 6M4A)  Il s’agit d’une forme du vaccin spécifiquement adaptée à cette tranche d’âge, avec un dosage de 3 µg d’ARNm par dose, différente de la forme du vaccin adaptée aux enfants de 5 à 11 ans (qui contient 10 µg d’ARNm par dose). L’Agence européenne des médicaments avait émis un avis positif le 19 octobre 2022 concernant son utilisation dans cette tranche d’âge. La Haute autorité de Santé avait quant à elle recommandé son utilisation le 15 décembre 2022. 

Combien de doses pour ces jeunes enfants ?

La vaccination de ces jeunes enfants à risque de forme grave de Covid  comprend l’injection de 3 doses de la forme pédiatrique du vaccin Pfizer (3 µg d’ARNm/dose) :

► Les deux premières doses doivent être administrées à 21 jours d’intervalle (3 semaines).

► La troisième injection doit être réalisée 8 semaines après la deuxième.

Il est possible de recevoir un autre vaccin du calendrier vaccinal concomitamment au vaccin COMIRNATY 6 mois-4 ans (vaccin contre la grippe par exemple). Si ceux-ci ne sont pas administrés le même jour, aucun délai spécifique n’est à respecter entre les deux injections.

Où se fait l’injection chez les jeunes enfants ?

Chez les nourrissons âgés de 6 à moins de 12 mois, il est recommandé d’effectuer l’injection dans la face antérolatérale de la cuisse.

Chez les enfants âgés de 1 ans et plus, il est recommandé d’effectuer l’injection dans la face antérolatérale de la cuisse ou dans le muscle deltoïde.

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Vaccination chez le bébé (face antérolatérale de la cuisse) © Adil Benayache/SIPA (publiée le 20/01/2023)

Que faire si l’enfant attrape le Covid pendant la vaccination ?

En cas d’infection au Covid-19, un délai de 3 mois devra être respecté entre l’infection et l’injection.

Même en cas d’infection au Covid-19 survenue avant le début du schéma vaccinal ou entre les différentes injections (par exemple : une infection survenant avant la 1ère injection, ou entre la 1ère et la 2e injection ou entre la 2e et la 3e injection), les 3 doses devront in fine être réalisées, afin d’avoir une protection optimale. La protection apportée par seulement deux doses pour cette classe d’âge est insuffisante. Il est important de compléter un schéma vaccinal entamé. En cas d’infection au Covid-19, un délai de 3 mois devra être respecté entre l’infection et l’injection.

Sources : Avis de la DSG du 19 janvier 2023 sur l’ouverture de la vaccination Covid aux enfants de 6 mois à 4 ans à risque / Covid-19 : la HAS ouvre la vaccination des enfants de 6 mois à 4 ans à risque de formes graves, 19 décembre 2022 / Agence européenne du médicament (EMA)


Source : JDF Santé

Vaccin Grippe : prolongé jusqu'au 28 février, encore efficace ?

Vaccin Grippe : prolongé jusqu'au 28 février, encore efficace ?

[Mise à jour le 20 janvier 2023 à 11h54] Cette année, la grippe est particulièrement virulente en France et les virus circulent intensément en ce début d’année 2023. Pour s’en prémunir, les autorités sanitaires ont décidé de prolonger la campagne de vaccination contre la grippe jusqu’au 28 février 2023, annonce le ministère de la Santé le 20 janvier 2023. Quatre vaccins sont disponibles : le Fluarix Tetra®, Vaxigrip Tetra®, l’Influvac Tetra®, et l’Efluelda® (pour les plus de 65 ans). Comment se faire vacciner ? A quel prix ? Faut-il une ordonnance ? Pour qui le vaccin est-il gratuit ? Les femmes enceintes ? Guide pratique de vaccination. 

    Quel est le prix du vaccin contre la grippe ?

    Il faut distinguer le prix de l’achat du vaccin contre la grippe de celui de l’injection. 

    → L’achat du vaccin contre la grippe est pris en charge à 100% pour les personnes considérées à risque et donc prioritaires (personnes âgées de 65 ans et plus, personnes atteintes de certaines affections de longue durée, femmes enceintes…).

    Pour les Français non prioritaires, le vaccin est payant. Le prix du vaccin oscille entre 6 et 10 euros en pharmacie.

    → L’injection est prise en charge à 70%, comme pour tout acte médical. Si c’est un médecin qui fait l’injection, le tarif est compris dans celui de la consultation. Si c’est un pharmacien ou un(e) infirmier(ère) qui la réalise, le prix est de 6,30 euros (en métropole) avec un reste à charge de 1,89 euros (ticket modérateur).

    Quels sont les noms des vaccins contre la grippe ?

    Le vaccin contre la grippe a été mis au point dans les années 1930 par le biologiste américain Jonas Salk. Voici la liste des vaccins disponibles pour la vaccination 2022-2023 : 

    • INFLUVAC TETRA® (à partir de 6 mois) : vaccin quadrivalent à antigènes de surface contre la grippe saisonnière.
    • FLUARIX TETRA® (à partir de 6 mois) : vaccin grippal quadrivalent inactivé à virion fragmenté quadrivalent contre la grippe saisonnière.
    • VAXIGRIPTETRA® (à partir de 6 mois) : vaccin grippal quadrivalent (inactivé, à virion fragmenté).
    • EFLUELDA® (à partir de 65 ans) : vaccin grippal inactivé à virion fragmenté quadrivalent haute dose contre la grippe saisonnière. 

    Quand se faire vacciner contre la grippe ?

    La campagne de vaccination actuelle dure jusqu’au 28 février 2023. Elle a été prolongée en raison d’une circulation active des virus grippaux. Les personnes fragiles, à risque de forme grave de grippe, doivent se faire vacciner dès le début de la campagne. Il faut compter une quinzaine de jours pour être protégé. Pour rappel, l’épidémie de grippe survient généralement entre les mois de novembre et avril, avec un démarrage le plus souvent fin décembre – début janvier

    Faut-il une ordonnance pour se faire vacciner contre la grippe ?

    La délivrance du vaccin contre la grippe se fait sur ordonnance pour les personnes éligibles à la vaccination de moins de 16 ans. Les pharmaciens ne peuvent pas vacciner les mineurs de moins de 16 ans.

    → Toutes les personnes de 16 ans et plus pour lesquelles la vaccination antigrippale est recommandée peuvent retirer directement leur vaccin à la pharmacie, sur simple présentation de leur bon de prise en charge et de leur carte Vitale, sans ordonnance. Elles peuvent ensuite se faire vacciner par le professionnel de leur choix : médecin, sage-femme, infirmier(e) et pharmacien (à l’exception des personnes allergiques à l’ovalbumine ou à une vaccination antérieure qui doivent être orientées vers leur médecin ou leur sage-femme).

    Pour les personnes majeures non prioritaires à la vaccination, il n’y a pas besoin d’ordonnance pour être vacciné en pharmacie. 

    Qui peut se faire vacciner en pharmacie ?

    Les personnes majeures peuvent se faire vacciner par les médecins, infirmiers, sages-femmes (pour les femmes enceintes et l’entourage des nourrissons à risque) et les pharmaciens volontaires. « La vaccination fait partie des missions facultatives pouvant être exercées par les pharmaciens d’officine sur l’ensemble du territoire depuis le 1er mars 2019″, rappelle l’Ordre national des pharmaciens. Le pharmacien d’officine peut vacciner les personnes majeures ciblées par les recommandations vaccinales à l’exception des personnes présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l’ovalbumine ou à une vaccination antérieure et les personnes non ciblées par les recommandations vaccinales. Il peut aussi vacciner les mineurs de 16 ans et plus ne présentant pas certaines allergies et pour lesquels cette vaccination est recommandée. Les pharmaciens ne peuvent pas vacciner les mineurs de moins de 16 ansSi vous avez reçu un bon de prise en charge de l’Assurance maladie, vous pouvez vous procurer le vaccin directement en pharmacie sur simple présentation du bon de prise en charge et vous faire vacciner par le pharmacien s’il est volontaireUne ordonnance n’est pas nécessaire. Dans le cas où une personne éligible n’a pas reçu ou a égaré le courrier d’invitation de l’Assurance Maladie, son médecin, sage-femme, infirmier ou pharmacien peut lui délivrer un imprimé de prise en charge, après s’être assuré de son éligibilité. La vaccination en pharmacie pour les publics prioritaires est totalement prise en charge.

    Comment avoir un bon de prise en charge ?

    Les patients éligibles à la vaccination contre la grippe reçoivent un bon de prise en charge du vaccin de l’Assurance Maladie sauf les femmes enceintes, l’entourage des nourrissons à risque de grippe grave ou des personnes immunodéprimées et les personnes obèses. Elles peuvent retirer directement leur vaccin à la pharmacie, sur simple présentation de leur bon de prise en charge. Une ordonnance n’est pas nécessaire. Elles peuvent ensuite se faire vacciner gratuitement par le professionnel de leur choix.  Dans le cas où une personne éligible n’a pas reçu ou a égaré le courrier d’invitation de l’Assurance Maladie, son médecin, sage-femme, infirmier ou pharmacien peut lui délivrer un imprimé de prise en charge, après s’être assuré de son éligibilité.

    Quelle est l’efficacité du vaccin contre la grippe ?

    « Le vaccin assure une protection de 30 à 60%, le taux d’efficacité est variable selon les années« , souligne l’infectiologue. Une quinzaine de jours est nécessaire afin que la protection du vaccin soit efficace. La durée de protection du vaccin est de l’ordre de 6 mois, indique le ministère de la Santé. « Cette estimation moyenne dépend de nombreux facteurs comme l’âge, l’existence de pathologies, les antécédents de grippe ou encore, le type de vaccin. » Toujours selon le ministère de la Santé, la vaccination antigrippale permettrait d’éviter plus de 2 000 décès en moyenne chaque année. 

    Jusqu’à quel âge, le vaccin de la grippe est-il gratuit ?

    Le vaccin est gratuit (sans avance de frais car 100% pris en charge pour l’Assurance maladie) uniquement pour les personnes à risque de formes graves de grippe. Il est payant pour les autresCe n’est pas une question d’âge :

    • Les personnes de plus de 65 ans.
    • Les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse.
    • Les enfants et adolescents âgés de 6 mois à 18 ans et ayant un état de santé qui nécessite un traitement prolongé en raison d’une pathologie chronique. 
    • L’entourage familial des nourrissons âgés de moins de 6 mois présentant des facteurs de risque de grippe comme les prématurés, notamment ceux porteurs de séquelles à type de broncho dysplasie et les enfants atteints de cardiopathie congénitale, de déficit immunitaire congénital, de pathologie pulmonaire, neurologique ou neuromusculaire ou d’une affection de longue durée. 
    • Les personnes obèses présentant un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 40 kg/m² et les personnes séjournant dans un établissement de soins de suite ainsi que dans un établissement médico-social d’hébergement quel que soit leur âge. D’autre part, les professionnels de santé libéraux, comme les médecins, infirmières, sage-femmes… qui sont en contact régulier et prolongé avec des personnes à risque de grippe important.
    • Les personnes et les enfants à partir de 6 mois, atteintes de certaines maladies chroniques.

    Les patients éligibles (à l’exception des femmes enceintes, de l’entourage des nourrissons à risque de grippe grave ou des personnes immunodéprimées et des personnes obèses) reçoivent leur bon de prise en charge du vaccin.fin de retirer gratuitement le vaccin chez le pharmacien sur présentation de ce bon, et vous faire vacciner par le professionnel de votre choix. Les personnes de moins de 18 ans doivent bénéficier d’une prescription médicale préalable à la vaccination.

     Si vous êtes éligible mais que vous n’avez pu être identifié et invité par l’Assurance Maladie, parlez-en à votre médecin, à votre sage-femme ou à votre pharmacien, qui pourront vous délivrer un bon de prise en charge vous permettant d’obtenir gratuitement le vaccin. En revanche, le vaccin n’est pas pris en charge par l’Assurance Maladie pour les autres assurés.

    Quelles sont les contre-indications du vaccin contre la grippe ?

    Le vaccin ne doit pas être utilisé en cas d’allergie aux substances actives, à l’un des autres composants du vaccin, ou aux résidus à l’état de traces, comme les œufs ou les protéines de poulet. La vaccination doit être différée en cas de maladie aiguë avec fièvre. Il faut ensuite se référer aux notices de chaque vaccin pour connaître l’ensemble des contre-indications :

    N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien.

    Le vaccin contre la grippe est-il remboursé ?

    Pour les personnes ciblées par les recommandations vaccinales, le vaccin est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie. En pratique, il est dispensé gratuitement en pharmacie sur présentation du bon de prise en charge. Pour les personnes non ciblées par les recommandations vaccinales, l’achat peut être fait directement en pharmacie sans ordonnance. Il ne sera pas remboursé.

    Selon l’Assurance maladie, l‘injection est remboursée :

    • à 70 % si c’est le médecin ou la sage-femme qui vous vaccine lors d’une consultation ;
    • à 70 % si c’est le pharmacien qui vaccine contre la grippe saisonnière les personnes éligibles
    • à 60 % si c’est une infirmière qui vous vaccine, sur prescription médicale.

    Quelles sont les personnes prioritaires à la vaccination contre la grippe ?

    La vaccination contre la grippe cible prioritairement :

    • les personnes âgées de 65 ans et plus ;
    • les personnes de moins de 65 ans atteintes de certaines maladies chroniques ;
    • les femmes enceintes ;
    • les personnes souffrant d’obésité (IMC égal ou supérieur à 40 kg/m2) ;
    • l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois à risque (qui ne peuvent pas être vaccinés) et des personnes immunodéprimées ;
    • les professionnels de santé et professionnels des établissements médico-sociaux au contact de patients à risques ;
    • les aides à domicile des particuliers employeurs vulnérables ;
    • les professionnels exposés aux virus influenza porcins et aviaires. Ils sont pour la première fois ciblés dans le cadre de la campagne 2022-2023.

    Pour ces personnes, le vaccin est pris en charge.

    Les femmes enceintes sont-elles prioritaires ?

    Le Haut Conseil de la Santé Publique recommande depuis 2012 la vaccination contre la grippe pour les femmes enceintes quel que soit le trimestre de la grossesse. Pour elles, la vaccination est gratuite. Les femmes enceintes ne reçoivent pas toujours leur bon de prise en charge. Dans ce cas, elles doivent consulter un médecin, sage-femme, infirmier ou pharmacien qui peut, via le site amelipro éditer un bon de prise en charge vierge leur permettant de retirer gratuitement le vaccin en pharmacie, sans ordonnance. 

      Quand faire ses rappels de vaccin contre la grippe ?

      Il est nécessaire de refaire le vaccin chaque année en raison de la modification du virus d’une année sur l’autre. En effet, cette modification entraîne une composition différente du vaccin.  Les personnes ayant reçu un vaccin anti grippe gratuit l’année précédente peuvent se faire délivrer le vaccin par la pharmacie et se rendre chez une infirmière sans avoir besoin de consulter leur médecin. Pour trouver une infirmière, adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien.

      Quelle est la composition des vaccins de la grippe pour 2022 ?

      Le vaccin antigrippal contient des fragments de virus Influenza (virus responsables de la grippe). Pour l’hiver 2022-2023, la composition des vaccins grippaux a été publiée par l’OMS en février 2022. Les experts se sont appuyés sur l’analyse de l’activité grippale de septembre 2021 à janvier 2022 et des virus circulants en sachant que « la grippe A a été prédominante dans la plupart des pays, tandis que la grippe B a prédominé dans quelques pays de la zone tempérée de l’hémisphère » a précisé l’OMS. En France, c’est la grippe A(H1N1)pdm09 qui a prédominé au cours du dernier hiver. Les virus de la grippe évoluant constamment, ils ne sont pas toujours les mêmes d’une année sur l’autre. Voilà pourquoi il est conseillé de se faire vacciner tous les ans.

      Peut-on quand même attraper la grippe après le vaccin ?

      « L’efficacité du vaccin antigrippal n’est pas absolue car les souches de virus responsables des épidémies ne sont pas toutes présentes dans le vaccin. De plus, le vaccin est moins efficace chez certaines personnes en raison d’un système immunitaire plus faible. Il est donc possible d’être malade de la grippe même si l’on a été vacciné », explique le spécialiste. En revanche, le vaccin, qui est préparé à partir de virus tué, ne peut en aucun cas provoquer de grippe. Une petite réaction fébrile accompagnée d’un état grippal peut survenir le lendemain, manifestations cédant en 2 jours au maximum.

      Quels sont les effets secondaires du vaccin contre la grippe ?

      La vaccination contre la grippe est bien tolérée. Elle peut provoquer quelques réactions peu sévères comme une inflammation au niveau du site d’injection, une douleur, une rougeur au niveau de la piqûre. Une réaction fébrile accompagnée de douleurs musculaires ou articulaires peut aussi survenir le lendemain, manifestations cédant en 2 jours au maximum. « Le risque de survenue d’effets secondaires graves liés au vaccin comme le syndrome de Guillain Barré reste très inférieur au risque de complications graves, directement liées à la survenue de la grippe elle-même, dont le syndrome de Guillain Barré » précise le ministère de la Santé. Toujours selon cette source, les réactions allergiques sont très rares (1 cas sur 450 000 vaccinés). 

      Merci au Pr Vincent Dubée, médecin spécialiste en maladies infectieuses et tropicales au CHU d’Angers. 

      Sources : 

      Extension des compétences vaccinales contre la grippe saisonnière et contre la Covid-19. 10 novembre 2021.Cespharm.

      Base de données publique des médicaments, ANSM.

      Vaccination contre la grippe 2021-2022 Ce n’est pas parce qu’on n’en parle plus que la grippe a disparu. Information presse Assurance Maladie, Ministère de la Santé, ANSM, Santé publique France et MSA.

      Composition recommandée des vaccins antigrippaux pour la saison grippale 2021-2022 dans l’hémisphère Nord. OMS. 19 mars 2021

      Calendrier des vaccinations 2021. Ministère de la Santé.

      Avis n° 2020.0034/AC/SEESP du 20 mai 2020 du collège de la Haute Autorité de santé relatif au maintien de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière 2020/2021 dans le contexte de l’épidémie de COVID-19 en France, HAS, 20 mai 2020.

      Grippe saisonnière, Campagne de vaccination 2020-2021, Médecins. Ameli.fr


      Source : JDF Santé

Grippe : carte 2023, symptômes, test, comment se soigner ?

Grippe : carte 2023, symptômes, test, comment se soigner ?

La France est en pleine épidémie de grippe. En cet hiver 2022-2023. Il faut s’en protéger car cette maladie respiratoire est très contagieuse et peut entraîner des complications graves chez les personnes à risque (personnes âgées, femmes enceintes, malades chroniques) comme une pneumonie ou l’aggravation d’une pathologie chronique déjà existante (insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire, diabète…). Face à la circulation active des virus grippaux, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière est prolongée jusqu’au 28 février 2023, annonce le ministère de la Santé dans un communiqué du 20 janvier 2023. En moyenne, en France, 2 000 vies par an sont sauvées chaque année chez les séniors de 65 ans et plus grâce à la vaccinationLa grippe touche environ 2 à 6 millions de personnes en France chaque année et causerait en moyenne 10 000 décès par an selon Santé Publique FranceLa grippe se différencie du syndrome ou de l’état « grippal » qui peut être dû à de nombreux autres virus respiratoires comme le rhinovirus, virus syncytial respiratoire… Quels sont les symptômes de la grippe ? La période d’incubation ? La durée de la maladie ? Est-elle contagieuse ? Quels sont les traitements (naturels ou médicaments) pour guérir vite ? Quand se faire vacciner ? Notre dossier spécial sur la grippe, avec la participation de notre expert hygiéniste. 

Fat buccal removal : "L'effet peut être désastreux sur certains visages"

Fat buccal removal : "L'effet peut être désastreux sur certains visages"

[Mise à jour le 20 janvier 2023 à 11h25] Le « fat buccal removal » est une nouvelle tendance de chirurgie esthétique qui consiste à se faire retirer le gras des joues pour obtenir un effet « creusé ». Cette opération disponible en France, appelée bichectomie ou ablation des boules de Bichat, vise à redessiner les lignes du visage, en rendant les pommettes et les angles de la mâchoire plus saillants. Sur TikTok, la tendance #buccalfatremoval compte 6,3 millions de vues ce qui en fait l’une des tendances beauté les plus populaires de 2023Bella Hadid, le mannequin Chrissy Teige ou encore l’actrice Lea Michele font partie des célébrités qui ont eu recourt au « fat buccal removal ». Mais attention ! « Les jeunes veulent devancer l’horloge biologique et 10 ans plus tard cela leur donne un aspect plus vieux avec une mauvaise mine » avertit le Dr Skander Hendaoui, chirurgien esthétique que nous avons contacté. « Il est primordial d’être très exigeant en termes d’indication et de s’assurer que l’effet recherché est celui que produira l’opération. Sur certains visages l’effet peut être désastreux et difficilement réversible. Le travail du chirurgien est de sélectionner les patients éligibles » insiste le spécialiste.

C’est quoi la bichectomie ?

La bichectomie consiste à retirer les boules de Bichat, des coussinets de graisse naturellement situés en profondeur de la joue entre la pommette et l’os de la mâchoire. « Elles sont environ de la taille d’une noix même si leur taille varie selon les individus«  précise le Dr Hendaoui. Certaines personnes ont les joues plus « joufflues » que d’autres. Leur volume est constant au long de la vie. « La graisse environnante superficielle a de son côté tendance à diminuer avec l’âge et donner un aspect plus creusé aux joues » souligne l’expert.

Schéma opération Fat buccal removal
Schéma opération Fat buccal removal © corbacserdar-123RF

Quel est l’objectif de la bichectomie ?

La bichectomie donne un aspect creux aux joues et redessine les lignes mandibulaires afin de rendre les pommettes plus saillantes. « Par ailleurs, la bichectomie diminue l’effet joufflu du visage » indique le Dr Hendaoui.

« L’état psychologique doit être évalué »

Comment se déroule l’opération pour une bichectomie ?

« Je recommande une opération sous anesthésie générale parce qu’elle peut être douloureuse en anesthésie locale. La graisse peut être difficile à aller « chercher ». Je pratique une incision à l’intérieur de la bouche au niveau des joues ou de la gencive et je fais sortir la boule petit à petit en poussant. Il faut être attentif à ne pas être traumatisant dans le procédé, être minutieux dans les gestes » développe l’expert. L’opération dure une trentaine de minutes. Il est nécessaire d’être en arrêt pendant une semaine, des gonflements seront visibles pendant 2 à 3 semaines. Le résultat final est observé au bout de 3 mois.

Quelles sont les contre-indications à la bichectomie ?

Comme toutes opérations, la santé du patient doit être vérifiée avant de pratiquer cette chirurgie et notamment les risques liés à l’anesthésie générale. « L’état psychologique doit être évalué : je vérifie que les attentes de mes patients sont en accord avec les résultats que donnera l’opération » souligne le chirurgien. Les personnes en surcharge pondérale doivent d’abord maigrir avant de pouvoir réaliser l’opération. « Les personnes aux visages minces ont une contre-indication à réaliser cette opération. Et c’est ce qui a causé la polémique sur l’opération » argue le Dr Hendaoui. La bichectomie est intéressante pour les personnes au visage rond et joufflu mais occasionnera un effet vieillissant et mauvaise mine sur le long terme à une personne au visage déjà mince. « Sur une personne mince, on peut proposer l’alternative qui consiste à donner une impression de joues creusées en réalisant une injection au niveau des pommettes et de la ligne mandibulaire » informe notre interlocuteur. 

La bichectomie est-elle réversible ?

La bichectomie est difficilement réversible parce que la graisse retirée est située en profondeur. « Les injections de graisse sont généralement situées en superficie donc il ne sera pas possible de reproduire la nature d’avant l’opération » note le chirurgien. 

Quels sont les dangers de la bichectomie ?

Les complications classiques de l’opération sont des saignements et hématomes avec parfois une surinfection. « Le nerf facial responsable de la mobilité du visage, des « mimiques », peut être touché si l’opération est réalisée de manière agressive ce qui causera un engourdissement ou une paralysie du visage. Une lésion du canal qui fait sortir la salive de la parotide (glande salivaire) vers la bouche avec gonflement est possible même si c’est très rare » souligne le Dr Hendaoui. Par ailleurs, une petite asymétrie du visage peut être remarquée si on retire plus de graisse d’un côté que de l’autre. Le retrait de la graisse buccale peut causer un effet de vieillissement de l’aspect du visage s’il est réalisé sur un patient au visage mince. Un article paru dans la National Library of Medecine en août 2021, dont le Dr Ira Savetsky est l’un des co-auteurs, évoquait déjà le fait que cette chirurgie a « la possibilité de provoquer un vieillissement prématuré et une distorsion du milieu du visage à long terme« . 

Quel est le coût de l’opération ?

En France, la bichectomie coûte entre 3000 à 3500 euros. Elle n’est pas prise en charge par l’Assurance maladie.

Merci au Dr Skander Hendaoui, chirurgien esthétique.


Source : JDF Santé

Suicide assisté : c'est quoi, est-ce possible en France ?

Suicide assisté : c'est quoi, est-ce possible en France ?

Le suicide médicalement assisté est une aide apportée à une personne consciente qui demande à mourir. Le réalisateur franco-suisse Jean-Luc Godard est mort le 13 septembre 2022 à 91 ans. Il a eu recours au suicide assisté, autorisé en Suisse, pays où il vivait. « Il n’était pas malade, il était simplement épuisé. Il avait donc pris la décision d’en finir. C’était sa décision et c’était important pour lui que ça se sache« , a relaté un proche de la famille à Libération. Dernièrement, en janvier 2023, la Youtubeuse Olympe atteinte de TDI (troubles dissociatifs de l’identité) a déclaré sur son compte Instagram vouloir recourir au suicide assisté. En France, le suicide assisté est interdit. 

Définition : qu’est-ce que le suicide assisté ? 

Le suicide médicalement assisté est une aide apportée à une personne consciente qui demande à mourir. Un médecin prescrit des substances létales et la personne ingère ces substances ou déclenche la perfusion. Le suicide assisté repose sur la prescription de barbituriques, par voie orale ou injectable.

Est-ce légal en France ? 

La Loi française interdit l’euthanasie et le suicide assisté. Deux lois régissent la fin de vie.

→ La Loi dite Léonetti votée en 2005 et appliquée en 2006 est une loi anti-acharnement thérapeutique. « Elle permet d’arrêter les traitements qui maintiennent en vie artificiellement et, actuellement, on peut aller jusqu’à à la sédation profonde et continue lorsque les personnes en fin de vie ne sont pas confortables malgré la prise en charge des symptômes » informe le Dr Dominique Grouille, médecin dans le service de Soins Palliatifs au CHU de Limoges. Il existe deux cas de figure : soit le patient est conscient et peut exprimer sa volonté de l’arrêt ou la non instauration de traitements qui le maintiennent/vont le maintenir en vie artificiellement. « Lorsque la personne ne peut pas s’exprimer une procédure collégiale permet de prendre une décision » indique le médecin.

La deuxième Loi Léonetti date de 2016. « Elle a renforcé les directives anticipées (ce que la personne avait indiqué à ses proches sur sa fin de vie) et développe la sédation profonde et continue jusqu’au décès, ce qui est une très bonne solution contre les souffrances rebelles » commente le Dr Grouille. 

Quels sont les pays ayant légalisé le suicide assisté ? 

Les pays qui ont légalisé ou dépénalisé le suicide médicalement assisté sont le Luxembourg, les Pays-Bas, la Suisse, la Belgique, les États de l’Oregon, de Washington et du Montana aux Etats-Unis. 

Quelles sont les conditions pour avoir recours au suicide assisté ? 

Les indications au suicide assisté sont différentes selon le pays. En Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, la personne qui demande le suicide assisté doit être consciente et présenter des souffrances physiques ou psychiques intolérables sans espoir de guérison. Elle doit en plus être informée de sa situation et des alternatives à l’euthanasie comme les soins palliatifs. Dans les 3 états des Etats-Unis autorisant le suicide assisté, celui-ci s’adresse à des patients en situation terminale, dont le diagnostic et le pronostic (moins de 6 mois d’espérance de vie) sont vérifiés par deux médecins qui doivent attester l’absence de trouble mentaux et informer la personne de l’alternative représentée par les soins palliatifs. Deux demandes orales et une écrite du patient sont nécessaire.   En Suisse le suicide assisté est toléré lorsqu’il est réalisé pour des motifs « non égoïstes. »

Procédure : comment ça se passe ? 

Le suicide assisté repose sur la prescription de barbituriques, par voie orale ou injectable. « Les barbituriques à fortes doses endorment mais ils arrêtent aussi la respiration » précise le Dr Dominique Grouille. « En Oregon, les personnes qui font la demande de suicide assisté ont accès à une pilule mortelle » précise le Dr Grouille. Les études montrent que 35% des patients ne s’en servent pas au final.

Combien ça coûte ? 

« Les Français qui vont en Suisse avec l’association Dignitas pour un suicide médicalement assisté payent 8000 euros » informe le Dr Dominique Grouillle. 

Quelle différence avec l’euthanasie ?

« L’euthanasie et le suicide assisté présentent une différence fondamentale : dans l’euthanasie le médecin injecte le produit létal, alors que dans un suicide assisté c’est la personne elle-même qui s’administre le produit létal prescrit par un médecin » informe le Dr Dominique Grouille. « L’euthanasie pose un problème éthique et déontologique aux médecins » estime le médecin pour lequel la sédation profonde et continue est une réponse suffisante pour une fin de vie sans douleur (physique et/ou psychique). « Le développement des soins palliatifs et de la formation des médecins à la fin de vie sont nécessaires » ajoute-t-il. 

Merci au Dr Dominique Grouille, Anesthésiste-réanimateur, médecin dans le service de Soins Palliatifs au CHU de Limoges.

Sources : Dr Dominique Grouille, Accompagnement et soins palliatifs, 2021, présentation pour externes et IDE
L.Beydon et al Fin de vie, euthanasie et suicide assisté ́: une mise au point de la Société française d’anesthésie et de réanimation(Sfar), Annales Françaises d’Anesthésie et de Réanimation, 31(2012)694–70


Source : JDF Santé

Pistache : bienfaits santé, cerveau, stress, huile

Pistache : bienfaits santé, cerveau, stress, huile

Quels sont les bienfaits de la pistache sur la santé ?

La pistache est un fruit sec qui présente de nombreux bienfaits pour la santé. En effet, elle participe à la gestion du poids et à la lutte contre les maladies cardiaques en raison de sa richesse en fibres, en acides gras insaturés et en phytostérols. Par ailleurs, en raison de sa richesse en vitamines B1 et B6, en minéraux (potassium, phosphore) et en oligo-éléments (cuivre et manganèse notamment), la pistache à un pouvoir antioxydant très élevé. Ce fruit à coque se révèle aussi particulièrement intéressant pour favoriser la santé des yeux. « Sur le plan des macronutriments, la pistache est riche en protéines et en acides gras insaturés, ce qui en fait un excellent en-cas pour les sportifs ainsi que pour les végétariens. Comme tous les oléagineux, elle est assez grasse mais elle contient de précieux oméga 3 et oméga 6, des acides gras polyinsaturés qui sont protecteurs pour la santé cardiovasculaire. D’un point de vue micronutritionnel, elle est riche en vitamines du groupe B, essentiel au bon fonctionnement de l’organisme, et en vitamine E qui protège du stress oxydatif. La pistache est aussi riche en magnésium, reconnu pour ses vertus anti-stress. Ce fruit à coque contient également des phytostérols, des composés végétaux qui protègent la santé cardiovasculaire et font diminuer le taux de mauvais cholestérol (LDL)« , développe Maxime Messegué. 

Quels sont les bienfaits des pistaches sur le cerveau ?

Riche en acides gras polyinsaturés et en omega 3, la pistache joue un rôle dans la prévention des troubles mentaux tels que la dépression tout en améliorant les capacités de concentration et de mémorisation. La pistache a une haute teneur en vitamine E qui a un pouvoir antioxydant : elle protège les cellules de manière générale, et plus particulièrement les cellules du cerveau.

Les pistaches agissent-elles contre le stress ?

Grâce à leur richesse en magnésium, les pistaches sont utiles pour lutter contre le stress, la fatigue, l’anxiété et la dépression. « D’ailleurs, en cas de pulsions alimentaires, une poignée de pistaches non salées permet d’amener des fibres, de la satiété et de bons nutriments qui aident à lutter contre le stress« , précise le nutritionniste.

Comment consommer les pistaches ?

Le meilleur moment pour consommer des pistaches est probablement la collation car elles fournissent beaucoup d’énergie. En moyenne, une poignée de pistaches (30g environ) apporte 200 calories. Les pistaches peuvent également être consommées au petit-déjeuner ou ajoutées dans des plats. « Il est intéressant de les associer avec un fruit ou de les mélanger avec d’autres oléagineux comme des amandes ou des noix pour optimiser ces bienfaits« , préconise le spécialiste.  

Combien en consommer par semaine ?

Il est possible de consommer des pistaches quotidiennement mais en quantités raisonnables, soit pas plus d’une petite poignée (30g). « Dans l’idéal, il est préférable de limiter sa consommation à trois fois par semaine et de varier les types d’oléagineux (amandes, noix, noisettes…)« , argue notre interlocuteur. En revanche, il faut éviter de consommer des pistaches salées car cela peut amener un excès de sel, ce qui est déconseillé pour les personnes qui souffrent d’hypertension et de rétention d’eau. 

Huile de pistache : quels bienfaits ?

L’huile de pistache a le même intérêt que la pistache en elle-même. C’est une concentration en acides gras, elle donne bon goût aux salades et doit être consommée crue plutôt que cuite.

Quels sont les dangers d’un excès de pistache ?

Dans la mesure où les pistaches possèdent une haute densité énergétique, le principal risque est d’en consommer trop et de déséquilibrer la balance énergétique. « Aussi bonnes soient-elles pour la santé, une consommation excessive de pistaches risque d’entraîner un excédent calorique qui pourrait favoriser la prise de poids« , prévient le diététicien-nutritionniste. Toutefois, si elle est consommée en quantités raisonnables, la pistache est excellente pour la santé.

Merci à Maxime Mességué, diététicien nutritionniste à Paris.


Source : JDF Santé