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Ce comportement en classe est typique des enfants TDAH, selon les spécialistes

Ce comportement en classe est typique des enfants TDAH, selon les spécialistes

Le TDAH concerne le plus souvent des garçons.


Le TDAH concerne environ 5 % des enfants. « Les premiers symptômes apparaissent généralement vers l’âge de 5 ou 6 ans, nous informe la Pre Diane Purper, psychiatre et spécialiste en médecine psychologique de l’enfant et de l’adolescent au CHU de Montpellier. Le TDAH concerne le plus souvent des garçons (environ 3 à 4 garçons pour une fille, mais ces écarts se réduisent chez les adultes). Les filles reçoivent en général un diagnostic plus tardivement, car leurs symptômes sont souvent moins envahissants et peuvent passer inaperçus. »

Chez les filles comme chez les garçons, le trouble du déficit de l’attention hyperactivité se traduit par une impulsivité, une hyperactivité et une inattention. Au niveau de l’attention, l’enfant a des difficultés d’organisation, il oublie les consignes, ne termine pas ce qu’il a commencé, ne parvient pas à automatiser les routines comme l’habillage ou le brossage de dents. L’enfant a des difficultés à ranger sa chambre, à mettre de l’ordre dans son environnement et à séquencer les activités. L’hyperactivité engendre un besoin constant de bouger, supérieur aux enfants du même âge.

Selon la spécialiste, « le premier indice d’un TDAH est la durée du comportement ou des signes repérés. Les symptômes sont présents dans le temps, ils sont durables et persistants. Ce ne sont pas des comportements ponctuels ou isolés. Ils ont lieu dans plusieurs environnements de la vie : à la maison, à l’école, lors des activités extra-scolaires, etc. ». Les enfants qui ont un TDAH ont du mal à patienter, à attendre leur tour pour parler « ou à lever la main à l’école ». En classe « ils ont tendance à couper la parole ou à être envahissants dans le groupe » détaille la Pre Purper.

Les enseignants donnent souvent l’alerte auprès des parents. Selon l’âge de l’enfant, une consultation en PMI, chez le médecin traitant ou chez le pédiatre est recommandée. « Les critères diagnostiques actuels nécessitent que les symptômes soient survenus avant l’âge de 12 ans. » Si le trouble est confirmé, la prise en charge se poursuit avec un psychiatre. Un programme à base de thérapies cognitivo-comportementales (TCC) est proposé pour évoluer dans un cadre bienveillant. La psychoéducation fait aussi partie du traitement. Des médicaments sont utiles pour améliorer les symptômes, notamment pour éviter les risques et les complications comme l’anxiété, les conduites à risque ou d’autres troubles. Ils permettent une amélioration significative des symptômes chez 80% des personnes concernées par le TDAH.


Source : JDF Santé

C'est validé : cette boisson délicieuse réduit les pics de glycémie en 15 minutes chrono

C'est validé : cette boisson délicieuse réduit les pics de glycémie en 15 minutes chrono

Idéale à prendre avant un repas riche.


Idéale à prendre avant un repas riche.

L’automne revient et avec lui l’envie de retrouver le parfum réconfortant des tisanes. Cela tombe bien puisqu’une plante en particulier peut jouer sur la glycémie et éviter le coup de fatigue de fin de matinée et la somnolence du début d’après-midi. Pour rappel, après la consommation de sucre, le glucose sanguin grimpe en flèche et le corps doit produire une grande quantité d’insuline pour le stocker. Ce mécanisme entraîne fatigue et fringales et, à long terme, épuise le pancréas, augmentant le risque de maladies métaboliques comme le diabète. « Une gestion efficace de la glycémie est essentielle pour prévenir ces complications graves » rappellent des chercheurs dans une nouvelle étude. Ils mettent en avant le rôle bien précis d’une plante…

Ces scientifiques ont recruté 22 adultes en bonne santé pour « examiner les effets aigus de la consommation de [cette plante] sur la glycémie et les taux d’insuline postprandiaux (après repas, NDLR) » peut-on lire dans la revue Nutrients. À jeun, les participants ont avalé une boisson sucrée avec ou sans la fameuse plante. Des prises de sang ont été effectuées avant et après ingestion afin de suivre l’évolution du taux de sucre et de l’insuline dans le sang.

Les résultats ont montré une baisse de 26% de la glycémie en 15 minutes, et jusqu’à 44% après 30 minutes chez les volontaires ayant bu la plante. Le pic d’insuline était aussi significativement réduit. « Cette étude fournit la première preuve clinique que le thé aux feuilles de framboisier peut atténuer les réponses glycémiques et insulinémiques postprandiales précoces au saccharose chez les individus en bonne santé. » Les feuilles de framboisier sont riches en polyphénols, notamment en acide ellagique et en flavonoïdes. Ces composés ralentissent la dégradation des sucres en inhibant certaines enzymes digestives. Le sucre passe plus progressivement dans le sang, ce qui évite un pic brutal.

L’étude mentionne spécifiquement qu’une infusion de 5 minutes est idéale pour extraire le maximum de polyphénols. Vous pouvez utiliser une cuillère à soupe de feuilles séchées (environ 10 g, comme dans l’étude) pour une grande tasse d’eau frémissante (200 ml). Cette tisane peut être bue juste avant ou pendant un repas riche en glucides pour en modérer l’impact. Les feuilles de framboisier se trouvent facilement en magasin biologique ou en pharmacie.


Source : JDF Santé

Papillomavirus : comment on l'attrape ?

Papillomavirus : comment on l'attrape ?

Le papillomavirus est extrêmement contagieux.


Le papillomavirus humain (HPV) est un virus extrêmement répandu et considéré comme un hôte naturel de l’espèce humaine. Toute personne ayant eu des rapports sexuels a probablement été exposée au virus, selon les médecins. « Cette exposition est particulièrement fréquente : entre 18 et 25 ans, environ 85 % des femmes sexuellement actives sont porteuses du papillomavirus à un moment donné. Être porteur du virus n’est pas rare ni forcément inquiétant », nous explique la gynécologue Odile Bagot. La majorité des infections guérissent spontanément grâce au système immunitaire : en moyenne en 18 mois chez la femme, et en 8 mois chez l’homme.

En revanche, le HPV peut devenir problématique si l’infection persiste dans le temps, parce que les défenses immunitaires sont faibles. Le virus peut induire des anomalies des cellules du col de l’utérus, appelées « dysplasies ». Ces dysplasies peuvent être légères (CIN1), moyennes (CIN2) ou sévères (lésion intraépithéliale de haut grade – CIN3). Dans le premier cas, les modifications sont mineures, souvent réversibles spontanément, surtout chez les jeunes femmes en bonne santé. Dans le second, les modifications sont plus importantes, il y a davantage de cellules anormales, il y a un risque plus élevé de progression si elles ne sont pas surveillées. Dans le dernier, il est quasiment toujours nécessaire de traiter car la lésion peut évoluer vers un cancer du col de l’utérus.

Le HPV se transmet par contact sexuel. « Contact » ne désigne pas uniquement la pénétration. Le contact direct peau à peau et muqueuse à muqueuse au niveau de la zone génitale, anale ou buccale peut transmettre le virus. Aussi les rapports vaginaux, anaux (sodomie) et oraux (fellation, cunnilingus) sont des vecteurs de transmission de même que des caresses intimes ou des frottements génitaux sans pénétration, si les muqueuses sont en contact. Le préservatif réduit le risque mais ne protège pas complètement, car il ne couvre pas toutes les zones de peau susceptibles d’être infectées (pubis, anus, base du pénis, vulve, scrotum).

Le dépistage régulier permet de détecter le HPV et de traiter les anomalies avant qu’elles ne deviennent graves. De 25 à 30 ans, la femme réalise un frottis : deux tests à un an d’intervalle, puis un tous les 3 ans si tout est normal. De 30 à 65 ans, un test HPV-HR est effectué tous les 5 ans, pour rechercher directement le virus à haut risque. « 90% des infections HPV positives n’entraînent aucune anomalie cellulaire. Seules 10% des infections présentent des modifications visibles au frottis », souligne la gynécologue. La suite dépend des résultats : si le HPV est positif avec cellules normales, un nouveau test est fait un an après ; si le virus est toujours présent ou si une anomalie cytologique est détectée, une colposcopie est réalisée. Elle consiste à appliquer des réactifs sur le col de l’utérus et à l’examiner avec une loupe grossissante pour analyser la lésion. « En cas de dysplasie légère, un contrôle sera réalisé un an après. En présence de lésion plus suspecte de gravité, une biopsie puis éventuellement une conisation (retrait ciblé de la zone atteinte) seront pratiquées. » La prévention par la vaccination (pour les filles et les garçons) permet d’éviter le plus souvent les conséquences d’une infection à HPV persistante « mais ne dispense pas du dépistage régulier ».

Merci à Odile Bagot, gynécologue, auteure de « Mon guide de survie gynéco » (Ed. Marabout).


Source : JDF Santé

Cette phrase est la préférée des psychologues après 60 ans : elle aide à accepter la vieillesse

Cette phrase est la préférée des psychologues après 60 ans : elle aide à accepter la vieillesse

Vieillir peut susciter de l’angoisse et même provoquer une véritable souffrance psychologique.


Si le vieillissement est un processus biologique inévitable, il fait souvent peur. « La peur de la vieillesse, c’est quelque chose qui revient énormément dans le discours de mes patients » observe Sandrine Paris, psychologue du vieillissement. Le tournant survient lorsque la perception se heurte à la réalité car « dans notre tête, on a toujours l’impression d’être jeune ». Souvent c’est un problème de santé qui révèle ce décalage : « Cela peut être une pathologie ou un problème physique qu’on n’avait jamais eu avant. D’un seul coup, on va sentir dans son corps que quelque chose ne suit plus. » Mais on peut facilement passer outre en changeant de perspective, explique la psychologue.

« L’idée c’est d’accepter de vieillir. Et il faut comprendre qu’accepter, ce n’est pas se résigner. » Si la vieillesse effraie, c’est parce qu’elle confronte à la perte : la perte d’autonomie, la perte de nos forces, la perte du physique et « les premières pertes réelles, les disparitions ». Or plus on l’accepte, mieux on la vit. Comme le rappelle la spécialiste, lutter contre le temps qui passe, c’est « lutter contre l’inévitable ». Cela engendre un sentiment d’impuissance et de l’anxiété, qui se traduit souvent par des douleurs physiques : « D’un seul coup, on va avoir mal au ventre, à la tête, aux jambes… Il y a tout le temps un problème. » Des pensées dépressives peuvent aussi survenir : « Les personnes perdent confiance en elles, elles ont l’impression de ne plus servir à rien. »

La psychologue invite alors à se répéter la phrase suivante : « Ce n’est pas parce que je vieillis que je perds des choses. » Car accepter sa vieillesse c’est aussi voir ce que l’on gagne à vieillir. « Le vieillissement, ce n’est pas seulement les pertes, c’est aussi ce qui demeure », rappelle Sandrine Paris. On y trouve sagesse, recul, mais aussi, paradoxalement, plus de temps et de liberté, notamment après la fin de la vie professionnelle. Pour en profiter, il est essentiel de rester lié aux autres, de cultiver ses passions et même d’en découvrir de nouvelles.

Enfin, un accompagnement peut être précieux. « Le bien vieillir, tout le monde va y être confronté. C’est pourquoi il est important de demander de l’aide si c’est une étape un peu difficile », conseille Sandrine Paris. Maintenir une bonne santé mentale passe aussi par le fait de prendre soin de sa santé physique, en maintenant une activité physique, en veillant à une alimentation équilibrée et en préservant la qualité de son sommeil.


Source : JDF Santé

Je suis spécialiste du sommeil et voici la chose que je ne fais jamais avant de dormir

Je suis spécialiste du sommeil et voici la chose que je ne fais jamais avant de dormir

Cette erreur ne pardonne pas : vous dites littéralement à votre cerveau : « Il fait encore jour, pas besoin de se préparer à dormir ».


S’endormir est une chose naturelle. Pourtant, beaucoup ont du mal à trouver le sommeil. Ils se tournent, se retournent, regardent l’heure, ruminent et se lèvent le matin souvent plus fatigués qu’ils ne l’étaient la veille. Pour réussir à dormir vite et bien, il faut mettre toutes les chances de son côté…

« En tant que spécialiste du sommeil, je sais combien les bases sont essentielles« , amorce le Dr Craig Canapari, pneumologue et directeur du Yale Pediatric Sleep Center. Déjà, ça commence par une heure de coucher régulière, avec un temps « tampon » suffisant pour s’endormir. « Consacrer un temps d’endormissement suffisant signifie que vous devez commencer votre routine de coucher plus tôt que vous ne le pensez pour ne pas risquer de manquer de sommeil de manière chronique » explique-t-il au média Today. Il évite aussi de consommer du thé ou du café après 16h et de dîner lourd ou gras le soir.

Mais la chose qu’il ne fait jamais, c’est d’emporter son téléphone avec lui dans la chambre. Pour plusieurs raisons : l’écran du portable émet une lumière bleue qui est perçue par le cerveau comme de la lumière du jour, ce qui perturbe la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. « En regardant des vidéos ou en parcourant des articles juste avant de vous coucher, vous dites littéralement à votre cerveau : « Il fait encore jour, pas besoin de se préparer à dormir » C’est une erreur que notre corps ne pardonne pas« . Ensuite, il y a le contenu : naviguer sur les réseaux sociaux, regarder une série captivante, ou pire, consulter des e-mails professionnels anxiogènes au lit, est contre-productif. Ces activités stimulent l’esprit au lieu de l’apaiser.

Des applications comme TikTok ou Instagram sont conçues pour être incroyablement addictives, diffusant une séquence sans fin de vidéos courtes et entraînantes. Elles vous gardent en éveil, et il est presque impossible de s’en déconnecter. Or, le lit doit être un sanctuaire de repos, pas un bureau, une salle de cinéma ou un fil d’actualité. Utilisez plutôt un bon vieux réveil. C’est un petit changement, mais l’impact sur la qualité de votre sommeil et l’énergie que vous ressentez au réveil sera monumental.


Source : JDF Santé

Je suis spécialiste du sommeil et voici la chose que je ne fais jamais avant de dormir

Je suis spécialiste du sommeil et voici la chose que je ne fais jamais avant de dormir

Cette erreur ne pardonne pas : vous dites littéralement à votre cerveau : « Il fait encore jour, pas besoin de se préparer à dormir ».


S’endormir est une chose naturelle. Pourtant, beaucoup ont du mal à trouver le sommeil. Ils se tournent, se retournent, regardent l’heure, ruminent et se lèvent le matin souvent plus fatigués qu’ils ne l’étaient la veille. Pour réussir à dormir vite et bien, il faut mettre toutes les chances de son côté…

« En tant que spécialiste du sommeil, je sais combien les bases sont essentielles« , amorce le Dr Craig Canapari, pneumologue et directeur du Yale Pediatric Sleep Center. Déjà, ça commence par une heure de coucher régulière, avec un temps « tampon » suffisant pour s’endormir. « Consacrer un temps d’endormissement suffisant signifie que vous devez commencer votre routine de coucher plus tôt que vous ne le pensez pour ne pas risquer de manquer de sommeil de manière chronique » explique-t-il au média Today. Il évite aussi de consommer du thé ou du café après 16h et de dîner lourd ou gras le soir.

Mais la chose qu’il ne fait jamais, c’est d’emporter son téléphone avec lui dans la chambre. Pour plusieurs raisons : l’écran du portable émet une lumière bleue qui est perçue par le cerveau comme de la lumière du jour, ce qui perturbe la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. « En regardant des vidéos ou en parcourant des articles juste avant de vous coucher, vous dites littéralement à votre cerveau : « Il fait encore jour, pas besoin de se préparer à dormir » C’est une erreur que notre corps ne pardonne pas« . Ensuite, il y a le contenu : naviguer sur les réseaux sociaux, regarder une série captivante, ou pire, consulter des e-mails professionnels anxiogènes au lit, est contre-productif. Ces activités stimulent l’esprit au lieu de l’apaiser.

Des applications comme TikTok ou Instagram sont conçues pour être incroyablement addictives, diffusant une séquence sans fin de vidéos courtes et entraînantes. Elles vous gardent en éveil, et il est presque impossible de s’en déconnecter. Or, le lit doit être un sanctuaire de repos, pas un bureau, une salle de cinéma ou un fil d’actualité. Utilisez plutôt un bon vieux réveil. C’est un petit changement, mais l’impact sur la qualité de votre sommeil et l’énergie que vous ressentez au réveil sera monumental.


Source : JDF Santé