Chaque année, la journée du 18 février est dédiée au Syndrome d’Asperger, anciennement appelé Autisme de Haut Niveau. En France, entre 100 000 et 400 000 personnes seraient atteintes du Syndrome d’Asperger. Un handicap souvent invisible. L’objectif de cette journée est de sensibiliser et de parler de manière plus large de ce syndrome encore mal connu afin d’améliorer la prise en charge adaptée des personnes concernées, surnommées « les aspies« . A noter que le Syndrome d’Asperger est de plus en plus connu du grand public avec une mise en avant dans les séries et fictions télévisées, à l’instar du personnage de Sheldon Cooper dans la série The Big Bang Theory, Sean Gardner dans la série Atypical ou Shaun Murphy dans la série Good Doctor.
Quelle est la date de la Journée du Syndrome d’Asperger ?
La Journée nationale du Syndrome d’Asperger est fixée le 18 février. Et cette date n’a pas été choisie par hasard ! Le 18 février correspond à la date de naissance de Hans Asperger, médecin psychiatre autrichien qui a, le premier, décrit ce syndrome en 1944. A ne pas confondre avec la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme qui, elle, a lieu le 2 avril.
Origine de la Journée nationale du Syndrome d’Asperger
Depuis 2010, un collectif d’associations appelé 4A pour Alliance des associations pour les personnes Asperger, demande chaque année qu’une journée nationale dédiée au Syndrome d’Asperger soit créée en France. Après des années de demande, cette journée de sensibilisation est finalement créée en 2014, soutenue par le cabinet de Marie-Arlette Carlotti, ex ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l’exclusion. C’est une journée nationale française et non mondiale officiellement. Mais dans les faits, il semblerait que dans plusieurs pays, le 18 février soit aussi la journée du Syndrome d’Asperger (Mexique, Australie…)
Quel est le but de la Journée nationale du Syndrome d’Asperger ?
Le 18 février est une journée de sensibilisation dédiée au Syndrome d’Asperger. Cela signifie qu’elle a pour but de mettre en lumière un syndrome mal connu en France. C’est donc l’occasion « de faire connaître à un large public le Syndrome d’Asperger, ce qui permettrait ainsi, grâce à une meilleure information auprès du grand public, de diagnostiquer au plus tôt les enfants Asperger, de faciliter leur intégration et leur prise en charge« , peut-on lire sur le site du Sénat. En effet, le Syndrome d’Asperger est un trouble envahissant du développement (TED) qui a fait son entrée dans la classification internationale des maladies en 1993 puis dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) en 1994. Les principales manifestations des personnes avec Asperger concernent la vie sociale, la compréhension et la communication (difficulté d’appréhension des codes d’interaction sociale, difficulté d’intégration dans notre société…) alors que leurs capacités intellectuelles sont normales, voire supérieures à la moyenne.
Actions : que faire pour la Journée nationale du Syndrome d’Asperger ?
► (Re)découvrir les conférences des Aspie Days (vidéos sur YouTube), un grand salon organisé par l’Association des Asperger Nord Pas-de-Calais (l’Ass des As)
► Faire un don aux associations dédiées au Syndrome d’Asperger (Notre petit prince Asperger, Action pour l’Autisme Asperger, Association des parents d’enfants Asperger…)
► Combattre les préjugés et stéréotypes autour du Syndrome d’Asperger en en parlant autour de soi, en publiant des messages sur les réseaux sociaux…
Quel hashtag utiliser sur les réseaux sociaux ?
Si vous voulez apporter votre soutien, vous pouvez utiliser le hashtag officiel #Journeenationaledusyndromedasperge sur les réseaux sociaux.
Sources : Questions de l’Assemblée nationale / Sénat.fr / Site de l’Association pour la Sensibilisation à la Protection, l’Éducation et la Recherche sur l’Autisme, et Notamment le Syndrome d’Asperger (ASPERANSA)
La menthe poivrée est une plante herbacée appartenant à la famille des Lamiacées. Présente en Angleterre, sur le Pourtour méditerranéen, et en Maine, elle provient du croisement entre la menthe aquatique et la menthe verte. Elle présente une odeur forte et froide. « Sa puissance et sa composition lui confèrent des vertus particulières partagées par peu d’autres huiles essentielles », reconnait le Dr Mareb Bashmilah, Pharmacien, diplômé d’un DU Phytothérapie et Homéopathie. Découverte.
Quels sont les bienfaits de l’huile essentielle de menthe poivrée ?
« Elle est, entre autres, tonique, antalgique, antibactérien, rafraîchissante, antifongique, expectorante, antispasmodique… Elle est depuis longtemps très utilisée en cas de maux de tête, de nausées ou de mal des transports. C’est également un remède efficace contre la migraine et les douleurs. » détaille le Dr Mareb Bashmilah. Elle peut être utilisée en voie orale, cutanée ou en inhalation.
1. La menthe poivrée soulage la migraine
L’huile essentielle de menthe poivrée est préconisée en cas de maux de tête et de migraines, qu’ils soient d’origine hépatique, vasculaire ou infectieuse. « En voie cutanée, pour adultes et adolescents, mélangez 2 gouttes d’huile essentielle de Menthe Poivrée dans une huile végétale et massez cette synergie sur les tempes, la nuque et le front, dès que nécessaire, propose le pharmacien. Attention à ne pas appliquer d’huiles essentielles près des yeux et à bien se laver les mains après chaque application. Des baumes prêts à l’emploi (associant par exemple Mélèze, Menthe poivrée, Lavande) existent et sont efficaces en cas de migraine. »
2. La menthe poivrée aide à digérer
L’huile essentielle de menthe poivrée est excellente pour la digestion. Elle est d’ailleurs recommandée contre les nausées, la gastro-entérite et les digestions difficiles, notamment les lendemains de fêtes. L’Organisation mondiale de la santé reconnaît que l’utilisation de l’huile essentielle de menthe poivrée est« scientifiquement établie dans le traitement du syndrome du côlon irritable, et dans les affections digestives comme les flatulences et les gastrites. » « On la recommande en cas d’aigreur gastrique, car elle va favoriser la vidange gastrique, précise le spécialiste. Elle est aussi antispasmodique et anti-inflammatoire et va ainsi agir contre le ballonnement, le syndrome du côlon irritable, les spasmes intestinaux, les dyspepsies fonctionnelles, et les douleurs inflammatoires intestinales. Chez l’adulte, utilisez 1 goutte 2 ou 3 fois par jour, diluée dans un peu de miel. Attention à l’inverse, en cas de consommation pure ou excessive, au risque d’irritation gastrique ou œsophagienne. »
3. La menthe poivrée combat la constipation
C’est une huile essentielle qui permet de lutter contre la constipation. « Chez l’adulte, un mélange efficace et antispasmodique associera : 1 goutte d’HE de Menthe poivrée à 1 goutte d’HE de Mandarine, diluées dans 4 ou 5 gouttes d’huile végétale type noisette. On l’applique ensuite en massage circulaire quotidien sur le bas du ventre », propose le Dr Bashmilah.
4. Elle apaise les piqûres de moustique
L’huile essentielle de menthe poivrée est surtout efficace en cas de piqûre d’insecte. « A utiliser en application locale, diluée dans une huile végétale à 10%, seule ou en synergie avec de l’huile essentielle de Lavande aspic et/ou du Tea tree. »
5. Une inhalation de menthe contre la toux
L’Agence européenne du médicament considère également comme « traditionnellement établi » l’usage de l’huile essentielle de menthe poivrée en inhalation contre la toux. « Chez l’adulte, on peut l’utiliser en inhalation sèche à l’aide d’1 ou 2 gouttes sur un mouchoir ou en inhalations humides (avec un inhalateur de préférence et en fermant les yeux) : vous pouvez mettre 1 ou 2 gouttes de Menthe poivrée (action antivirale et décongestionnante du Menthol) avec 1 ou 2 gouttes de Pin Sylvestre (mucolytique et expectorant) dans un bol d’eau chaude mais pas bouillante, propose le pharmacien. Eviter de sortir dans la demi-heure qui suit l’inhalation et chez l’asthmatique. » On peut aussi tout simplement l’utiliser en massages du torse et du haut du dos en diluant la Menthe poivrée avec une huile végétale.
6. L’huile essentielle de menthe contre le rhume
Avec ses propriétés anti-inflammatoires, antibactériennes et antivirales, l’huile essentielle de menthe poivrée permet de soulager les sensations de troubles respiratoires (sinusite, nez bouché, rhume ou encore rhinopharyngite). « Pour profiter de ses bienfaits dans cette situation, utilisez l’huile en inhalation : versez 2 petites gouttes sur votre mouchoir et respirez. On peut également l’utiliser en voie orale – sous la langue, ou dans une tisane (préalablement mélangée dans une cuillère à café de miel ou un sucre) – en synergie avec d’autres huiles essentielles (Radiata ou Ravintsara). »
7. Une léger massage à la menthe quand les règles sont douloureuses
« Dans le cas de règles douloureuses, on utilisera l’effleurage circulaire du bas ventre avec un mélange d’1 goutte d’HE de Menthe Poivrée, 1 goutte d’HE de Camomille romaine et 1 goutte d’HE de Lavande vraie, diluées dans 7 gouttes d’Huile Végétale type Onagre », propose notre interlocuteur.
8. L’huile essentielle de menthe apaise les démangeaisons du cuir chevelu
« Pour obtenir la stimulation de la microcirculation du cuir chevelu, vous pouvez ajouter 1 ou 2 gouttes d’HE de Menthe poivrée à votre noisette de shampooing et laisser agir 5 min avant de rincer, 3 fois par semaine. L’HE de Menthe poivrée permet également de calmer les démangeaisons du cuir chevelu. »
La voie externe diluée est à préférer.
Comment utiliser l’huile essentielle de menthe poivrée ?
Comme la plupart des huiles essentielles, elle est à utiliser en cures courtes de quelques jours par voie orale et donc la voie externe diluée est à préférer. « L’huile essentielle de Menthe Poivrée est irritante pour la peau, il est donc préférable de la diluer entre 10 et 15 % (avec 85-90 % d’huile végétale) et de ne pas l’appliquer sur une grande surface », rappelle notre interlocuteur. Pour les enfants de 7 à 15 ans, il est recommandé de la diluer de 3 à 5 %.
Quels sont les dangers et contre-indications de l’huile essentielle de menthe ?
« Il ne faut pas utiliser cette huile essentielle sur une longue durée sans l’avis d’un thérapeute, rappelle le professionnel de santé. Une dose excessive ingérée peut provoquer une gêne respiratoire, des convulsions ou un syndrome épileptiforme et peut avoir une action stupéfiante. Elle peut être légèrement néphrotoxique et hépatotoxique après ingestion à forte dose et sur une longue durée. » De plus, « éviter tout contact avec les yeux car elle est irritante pour les muqueuses oculaires. Si contact, rincer l’œil abondamment avec de l’eau (paupières ouvertes, 10 minutes sous un filet d’eau tempérée) et contacter le centre antipoison. »
« L’huile essentielle de menthe poivrée est interdite aux femmes enceintes et allaitantes, aux bébés et aux enfants de moins de 7 ans, insiste le pharmacien. Il ne faut pas l’utiliser pure sur le torse ou le cou (risque de spasme laryngé). »
Elle est en outre déconseillée en cas de cancers oestrogéno-dépendants ou de mastoses et contre-indiquée pour les personnes épileptiques.
« De même, elle ne doit pas être utilisée en cas de lithiase biliaire, d’inflammation de la vésicule biliaire, de troubles hépatiques graves, d’hypertension et lors de problèmes cardiovasculaires importants. »
Merci au Dr Mareb Bashmilah, Pharmacien titulaire à Angers, diplômé d’un DU Phytothérapie et Homéopathie et formulateur pour ENEA SENS.
Venu d’Asie, le konjac est devenu au fil des années 2000 un aliment incontournable pour celles et ceux qui cherchent à perdre du poids. Il est aussi réputé pour faire baisser le cholestérolet réduire la glycémie mais attention à ne pas négliger sa richesse en fibres…
Qu’est-ce que le konjac ?
Le konjac est une plante vivace, qui pousse à partir d’un rhizome tubéreux sphérique de très grande taille. Originaire des forêts tropicales et subtropicales de l’Asie du Sud-Est, il pousse naturellement au Vietnam, en Chine, en Indonésie, Corée ou encore au Japon. Son énorme tubercule (jusqu’à 80 cm de circonférence) est réduit en une fine poudre blanche, ingrédient de base de la cuisine asiatique, transformée ensuite en bloc ou en vermicelles.
Quels sont les bienfaits du konjac pour la santé ?
Le konjac contient une fibre, le glucomannane. C’est un ingrédient zéro calorie, et sans gluten. « Ilcréé une sensation de satiété mécanique, comme un gros ballon qui gonfle » explique le Dr Alexandra Dalu, médecin nutritionniste. Il peut aider à la perte de poids « mais ce n’est pas une solution miracle dans le temps« . Le konjac peut aussi accompagner les périodes de jeûnes. « Une assiette de spaghettis de konjac le soir permet de tenir jusqu’au lendemain midi. Le konjac peut compenser un lendemain de fête ou être pris en cure detox« . Le konjac est également un prébiotique, « il nourrit le probiotique, le bon microbe dans notre deuxième cerveau, l’intestin » rappelle la médecin. Enfin, le konjac peut être une alternative naturelle au lavement. « La fibre est un processus naturel de nettoyage du côlon » rappelle le Dr Dalu.
Pourquoi le konjac fait-il maigrir ?
Le konjac contient une fibre, le glucomannane à l’origine de son pouvoir rassasiant. « C’est une plante qui gonfle au contact de l’eau, donc quand vous en consommez l’estomac se remplit et créé une sensation de satiété mécanique, comme un gros ballon qui gonfle » explique le Dr Dalu. « Cela va envoyer un message de satiété aux récepteurs du volume de l’estomac qui est plein, qui eux-mêmes vont envoyer un message au cerveau en disant je n’ai plus/pas faim« . Le konjac est utilisé pour réduire les quantités que l’on mange. « Il est préconisé de prendre son sachet de konjac une demi-heure avant le repas principal« , précise le docteur. « C’est un petit coup de pouce mais ce n’est pas le traitement de la prise de poids » rappelle-t-elle.
Le konjac réduit-il le cholestérol ?
« Comme toutes les fibres, le konjac ralentit l’absorption du gras et du sucre dans le sang » rappelle le Dr Dalu. « Si le patient souffre de problèmes de glycémie ou d’hypercholestérolémie, le konjac peut aider lors d’un repas riche. Les fibres limiteront l’apport en gras et en sucre ». « Cependant, le konjac ne constitue pas un traitement contre le cholestérol ». « Il faut absolument éviter de le prendre en même temps que son traitement pour le cholestérol, pour ne pas annuler les effets des médicaments » met en garde l’experte.
Le konjac aide-t-il à lutter contre le diabète ?
Le konjac réduit mécaniquement l’absorption du gras. « C’est une alternative naturelle pour contrecarrer un pic de glycémie mais ce n’est pas un traitement contre le diabète » rappelle le Dr Dalu. « Attention si un diabétique consomme du konjac en même temps que la prise de son traitement, celui-ci sera mal absorbé par l’organisme » avertit l’experte.
Attention si un diabétique consomme du konjac en même temps que la prise de son traitement, celui-ci sera mal absorbé par l’organisme.
Constipation : est-ce que le konjac est laxatif ?
Le konjac dispose de bienfaits pour le transit. « Si vous avez des problèmes de constipation, le konjac est idéal. Il est intéressant de réaliser une petite cure de sachets de konjac, plutôt le soir » révèle notre experte. « C’est plus efficace que les psyllium ou le Chia » ajoute-t-elle. Le konjac peut favoriser le transit pour les personnes en manque de fibres. « Pour une personne qui consomme très peu de fruits et de légumes, manger du konjac trois fois par semaine et boire beaucoup d’eau peut aider le transit même si cela n’est pas la panacée » conseille le Dr Dalu.
Quels sont les dangers du konjac ?
Le konjac étant essentiellement constitué de fibres, il ne faut pas en consommer en même temps que des médicaments ou des vitamines. « Il faut le consommer à 3 ou 4 heures espacées des repas » précise le Dr Dalu. « Si vous en mangez au moment où vous prenez votre traitement, ce dernier finira aux toilettes car il sera pris par les fibres » ajoute notre experte. « Le konjac est également contre-indiqué pour les personnes qui ont des problèmes gastriques, un intestin très long et qui ont eu une occlusion intestinale« . « Le konjac ne contient ni antioxydants, ni vitamines, il est à calorie vide. Il faut donc varier son alimentation et ne pas se nourrir essentiellement de cet aliment » avertit la médecin.
Comment l’utiliser ?
Le konjac peut être utilisé en pâte (nouille, vermicelle, spaghettis..), en riz, en sachets (poudre) ou en gélule. « Il faut se méfier des préparations culinaires et bien regarder les étiquettes afin de vérifier si du sel est rajouté. Au naturel, le konjac est fade au niveau du goût et translucide. Une préparation transformée perd les avantages de la plante » met en garde le Dr Dalu.
Merci au Dr Alexanda Dalu, médecin nutritionniste. Auteure du livre « Les 100 idées reçues qui vous empêchent d’aller bien« , éditions Leduc.s.
Star des régimes (notamment celui du Dr Pierre Dukan), le son d’avoine est un aliment réputé pour aider à maigrir mais aussi réduire le cholestérol, augmenter le transit… Quels sont ses vrais et faux effets sur le corps ? Comment le manger ? Quelles précautions si on a les intestins fragiles ? Conseils avec la naturopathe Alexandra Métayer.
C’est quoi le son d’avoine ?
Le son d’avoine provient de la coque externe qui enveloppe la graine d’avoine. Celle-ci a été broyée et réduite en farine, lors d’une opération que l’on nomme le « blutage », afin d’obtenir ce résidu, ce son moulu. Ce produit céréalier a la double particularité d’être riche en fibres solubles (à hauteur de 15 à 17%) et en protéines (environ 15%).
Son d’avoine ou flocons : quelles différences ?
Si le son d’avoine et les flocons d’avoine proviennent de la même graine, ils sont obtenus de manière différente. Le son d’avoine résulte du broyage de l’enveloppe extérieure uniquement. Or, pour les flocons, les grains d’avoine entiers – et pas seulement la coque – sont utilisés. Nettoyés, ils sont ensuite cuits à la vapeur, avant d’être réduits en petits fragments. Flocons et son se distinguent également par leurs propriétés. Le flocon d’avoine, que l’on peut acheter en barre de céréales, par exemple, contient bien moins de fibres que le son. Il est également plus calorique.
Quelle quantité de son d’avoine par jour ?
On peut prendre deux cuillères à soupe de son d’avoine par jour.
Alexandra Métayer, naturopathe interrogée, livre quelques indications quant à la quantité de son d’avoine quotidienne tolérée par notre organisme. « En France, on recommande de ne pas ingérer plus de 30 grammes de fibres par jour« , informe-t-elle. On compte environ 15 grammes de fibres pour 100 grammes de son d’avoine. 100 grammes, bien sûr, c’est énorme. Une cuillère à soupe de cette poudre représente environ 15 grammes. « On peut donc prendre deux cuillères à soupe de son d’avoine par jour, sans risquer de problèmes intestinaux », préconise la spécialiste. « Pour ce calcul, il faut prendre en compte qu’il y a des fibres partout ailleurs : dans les fruits, les légumes, le pain, les oléagineux… »
Quels sont les bienfaits du son d’avoine ?
Par sa riche teneur en fibres solubles (bêta-glucane), le son d’avoine permet d’améliorer le transit et de le réguler. « Ses fibres solubles sont des prébiotiques, c’est-à-dire, une nourriture pour les bactéries intestinales. Elles vont entrer en contact avec ces dernières dans le côlon et modifier positivement notre microbiote intestinal » détaille la naturopathe. Elle image le mécanisme aussi fascinant que complexe : « Dans le côlon, l’espace est limité pour les bactéries. Il y a des familles de « bonnes bactéries », profitables à l’organisme, et des familles de « mauvaises bactéries », dangereuses. À l’instar d’une guerre de territoire dans le Bronx, les deux groupes se battent pour garder leur place. Le son d’avoine va produire des butyrates, c’est-à-dire, des acides gras à chaîne courte (AGCC), qui vont nourrir ces bactéries saines et donc leur permettre de se développer, proliférer, jusqu’à étouffer les mauvaises, qui n’auront plus de place. » Parce qu’il modifie la composition de notre microbiote, le son d’avoine est aussi considéré comme un régulateur du glucose (et donc de la glycémie). Il est en ce sens « favorable pour les personnes souffrant d’un diabète de type 2, qui ont un taux trop élevé de glucose (sucre) dans le sang », explique Alexandra Métayer : « puisque leur glycémie sera davantage stable, elles auront moins de fringales ». Toujours grâce à son action de « balai intestinal », le son d’avoine peut participer à la bonne santé cardio-vasculaire du sujet, puisqu’il balaie certaines graisses et régule le cholestérol. Le son d’avoine est également riche en minéraux, parmi lesquels lavitamine B1. Celle-ci joue un rôle sur le système nerveux et donc, sur les performances intellectuelles, telles que la mémorisation ou la concentration.
Est-ce que le son d’avoine absorbe les graisses ?
« Les fibres dites solubles que l’on trouve dans le son d’avoine contiennent des pectines. Cette substance végétale va gélifier le mélange eau/fibres solubles et créer dans le côlon une solution un peu visqueuse« , décrit l’interrogée. En progressant dans le côlon, cette boule gélatineuse « va absorber une partie des graisses (lipides) et des sucres (glucides) qui s’y trouvent« , confirme Alexandra Métayer.
Le son d’avoine réduit-il la constipation ?
En captant l’eau, ses fibres solubles contribuent à réguler le transit intestinal. Quant à ses fibres insolubles, elles agissent en laxatifs naturels, en aidant à nettoyer le foie ainsi que la vésicule biliaire. Ainsi, les personnes souffrant de constipation (qui se définit par l’association d’un ralentissement du transit et d’une déshydratation des selles) peuvent intégrer le son d’avoine à leur alimentation. La naturopathe conseille aussi d’utiliser en cas de constipation « le psyllium, une plante qui se gonfle de beaucoup d’eau et va avoir pour effet de provoquer une vidange ».
Le son d’avoine est-il recommandé en cas d’hémorroïdes ?
Les aliments à haute teneur en fibres aident à réduire les crises hémorroïdaires. Le son d’avoine, à l’instar du son de blé ou d’autres céréales, peut être recommandé pour éviter la constipation, propice à l’apparition d’une crise d’hémorroïdes ou à l’aggravation de ces douleurs.
Est-il conseillé aux sportifs ?
Le son d’avoine peut être un allié pour les sportifs. « Un effort physique consomme beaucoup de sucres, mais le son d’avoine régule la glycémie, la maintient stable« , explique la spécialiste. Ces athlètes auront donc moins de risques de voir leur glycémie et leur énergie baisser au cours de leur entraînement.
Est-ce que le son d’avoine est calorique ?
Eh bien… oui. Si elle aide à absorber en partie les graisses et les sucres, une portion de son d’avoine est calorique.« Dans le tableau des calories, 100 grammes de son d’avoine peuvent voir entre 250 et jusqu’à 360 calories », informe la naturopathe. « Comme la farine ! »
Le son d’avoine fait-il grossir ou maigrir ?
Plutôt calorique, le son d’avoine peut faire grossir s’il est ingéré en trop grande quantité. En revanche, en ce dissolvant dans le tube digestif, les fibres solubles du son d’avoine emportent avec elles certains nutriments des aliments consommés lors du repas, comme les glucides et les lipides. Le mélange glisse, il traverse directement le tube digestif et le côlon sans être absorbé, avant d’être éliminé par voie naturelle. Ainsi, l’apport calorique global du repas diminue. De plus, le son d’avoine procure une sensation de satiété. En d’autres termes, il a un effet « coupe-faim », il calme l’envie de grignoter. Pour autant, la spécialiste prévient : cet aliment popularisé par le régime Dukan – non sans risque pour la santé – n’est pas un produit miracle pour perdre du poids comme celui-ci l’insinue.
Faut-il manger le son d’avoine avant ou après le repas ?
Plutôt pendant le repas. Alexandra Métayer recommande de saupoudrer un peu de son d’avoine sur une soupe, une salade avec des ingrédients humides, tels que les tomates, ou dans un yaourt. « Et surtout, il faut boire avec, pour qu’il puisse créer ce gel autour des fibres », indique-t-elle.
Quels sont les effets indésirables du son d’avoine ?
Les effets indésirables surviendront seulement si le sujet en consomme trop, selon la spécialiste. Elle prévient que cette exagération peut provoquer une irritation du côlon mais aussi une diarrhée. Par ailleurs, lorsqu’il absorbe les lipides et les glucides, le son d’avoine peut aussi absorber sur son passage certains nutriments bénéfiques à l’organisme, tels que les vitamines et les minéraux, ce qui peut provoquer, en cas de trop grosse consommation, un léger risque de carence.
Est-il irritant pour les intestins ?
Les fibres solubles, majoritaires dans le son d’avoine, sont « très douces », elles ne vont pas irriter les intestins, selon la naturopathe. Le son d’avoine fait même partie des céréales à privilégier en cas de syndrome de l’intestin irritable (SII).
Le son d’avoine est-il intéressant pendant la grossesse ?
La constipation est fréquente pendant la grossesse, rappelle Alexandra Métayer. C’est pourquoi le son d’avoine a un intérêt pour les femmes enceintes. « Mais toujours dans la dose recommandée », appuie-t-elle. Par ailleurs, le goût du son d’avoine est plutôt neutre. Il ne provoquera pas de nausées à la femme enceinte.
Où acheter du son d’avoine ?
Le son d’avoine peut s’acheter en supermarchés, dans des épiceries fines, des boutiques spécialisées dans la vente de produits bio, ou encore dans certaines pharmacies et parapharmacies. Le client doit favoriser le son d’avoine d’origine biologique. La spécialiste insiste sur ce choix du produit naturel, car la couche extérieure de cette céréale (ensuite broyée en son) est par définition très exposée en cas de traitements chimiques nocifs. Les pesticides, par exemple, se fixent sur cette enveloppe.
Merci à Alexandra Métayer, naturopathe exerçant à Vaires-sur-Marne, en Île-de-France.
Les crevasses au pied, au talon, sur les mains… sont fréquentes, surtout quand il fait froid et que la peau est extrêmement desséchée. Comment les reconnaître ? A quoi est-ce dû ? Comment les soigner ? Avec des remèdes naturels ou de grand-mère ?
Définition : qu’est-ce qu’une crevasse ?
Soumise aux agressions extérieures telles que le froid, l’humidité, les frottements et les travaux variés, la peau se fragilise parfois jusqu’à se fissurer plus ou moins profondément : c’est ce qu’on appelle des crevasses. Ces lésions de la peau plus ou moins profondes et plus ou moins visibles peuvent avoir du mal à cicatriser et s’infecter. Si les crevasses sont le plus souvent localisées sur les pieds et les mains, elles peuvent aussi toucher les lèvres et leur pourtour (gerçures) et les seins chez les femmes qui allaitent.
Les crevasses sur les mains sont généralement dues à la déshydratation de la peau causée par l’action conjointe du froid et des contacts répétés avec l’eau. Les crevasses localisées au niveau des pieds et de talons sont souvent la conséquence des agressions quotidiennes subies lors de la marche, associées à un manque d’hydratation. Marcher pieds nus ou avec des chaussures inconfortables ou inadaptées pouvant aggraver le phénomène. Mais comme l’explique le Dr Roux, la crevasse vient initialement d’un épaississement de la kératine (donc de l’épiderme) sur lequel va apparaître une coupure. » Il faut alors différencier deux cas de figures : soit l’épaississement et les lésions sont localisées, auquel cas il s’agit bien d’une simple crevasse, soit ils sont diffus et s’étendent sur une plus grande surface voire sur plusieurs parties du corps, auquel cas il faut se demander si la crevasse n’est pas associée à une autre pathologie de la peau comme un eczéma (atopique ou allergique) ou encore un psoriasis. «
Quels sont les symptômes d’une crevasse ?
La crevasse se présente sur une zone épaissie de l’épiderme, sous la forme de fissures plus ou moins visibles. La peau, alors ouverte aux bactéries, est plus vulnérable aux infections et peut devenir rouge, inflammée et douloureuse. Elle peut également desquamer voire saigner.
Quel traitement pour soigner une crevasse ?
Le traitement de la crevasse repose essentiellement sur la réhydratation intense de la peau et sa réparation à l’aide d’une pommade cicatrisante. « En cas de crevasses étendues, récurrentes et résistantes, le traitement sera alors différent et ne reposera plus uniquement sur une réparation de la peau. »
► Avec une crème réparatrice : Il en existe un grand nombre, qui permettent à la fois d’assainir et d’hydrater la zone affectée. Leur composition est à la fois hydratante et bactériostatique. « Les crèmes kératolytiques les plus efficaces sont à base d’urée, d’acide lactique ou d’acide salicylique » précise le Dr Roux.
► Avec des pansements et des talonnières : adaptés à la forme du talon, ils contiennent du gel hydratant et traitant et permettent de soulager efficacement la douleur tout en traitant la crevasse.
► Avec du citron : le citron fait partie des « remèdes de grand-mère » les plus connus pour combattre les crevasses. Son efficacité modérée repose sur l’action de ses acides de fruits. En bain de pieds réguliers, il peut aider à dissoudre et éliminer les peaux mortes, et contribuer à réduire les callosités.
► Avec de la vaseline : émollient de référence, la vaseline est très efficace pour traiter les crevasses en favorisant la cicatrisation. Autre corde à son arc : la vaseline est bactéricide. Elle peut sans problème être appliquée plusieurs fois par jours sur la zone concernée.
► Avec du miel : réputé pour ses vertus cicatrisantes, le miel peut être utilisé pour soulager les crevasses, en particulier celles localisées sur le mamelon de la femme allaitante. Il existe d’ailleurs des crèmes à base de miel irradié en vente en pharmacie.
► Avec de l’argile verte : cicatrisante, apaisante et antibactérienne, l’argile verte s’avère un allié de choix contre les crevasses. Mélangée à de l’huile d’olive, elle s’utilise en cataplasme sur les lésions, à laisser poser pendant une trentaine de minutes.
► Avec de l’huile de coco : son grand pouvoir émollient fait de l’huile de coco un traitement naturel efficace contre les crevasses superficielles.
Quels soins ou gestes en prévention ?
Même si toutes les peaux ne sont pas égales face au risque de crevasses, adopter les bons gestes et les bons soins pour les prévenir s’avère toujours efficace.
Utiliser des gants pour faire la vaisselle et les travaux ménagers
Bien se sécher les mains et les pieds après les avoir lavés
Lorsque la peau des talons est très épaisse, utiliser régulièrement une crème kératolytique, qui, en accélérant le renouvellement cellulaire, aidera à réduire la corne.
Utiliser au quotidien une crème très grasse et nourrissante.
Éviter le port de certaines chaussures sans contrefort, telles que les tongs, les mules ou les sabots, qui ne maintiennent pas le pied et augmentent les traumatismes.
« Attention aux râpes anti-callosité qui, comme l’explique le Dr Roux, peuvent stimuler la production de kératine en réaction à son action mécanique agressante. »
Merci au Dr Marie-Estelle Roux, dermatologue en région parisienne.
Des plaques rouges peuvent apparaître à différents endroits du corps, parfois de manière très localisée (allergie, piqûres), qui s’étende à une zone plus large (zona, coup de soleil…) ou encore, qui peut se développer sur plusieurs parties du corps. Les conditions d’apparition, le contexte ainsi que les symptômes associés (douleurs, brûlures, démangeaisons, vésicules, croûtes, fièvre…) permettent d’en connaître la cause. Qu’est-ce qui peut provoquer des plaques rouges ? Comment les faire partir ?
1. Une piqûre d’insecte
Parmi les causes les plus fréquentes de plaques rouges, il y a les piqûres d’insectes ou d’araignée, indique d’emblée le Dr Isabelle Rousseaux, dermatologue. Quel que soit l’insecte, sa piqûre se manifeste par l’apparition d’une papule rouge sur la peau, d’un diamètre variant de 1 à 15 millimètres. La douleur n’est pas forcément immédiate, ni systématique. La plupart des piqûres d’insectes, quoique douloureuses, sont bénignes. Il faut néanmoins veiller à ne pas gratter l’endroit piqué, car cela peut provoquer une infection.
2. Un coup de soleil
Le coup de soleil est une brûlure plus ou moins grave par les rayons UVB du soleil. Il s’agit en général de brûlure au premier degré : les plaques rouges apparaissent sur les zones exposées la 6ème et la 24ème heure après l’exposition. Elles est sont due à une vasodilatation des vaisseaux cutanés superficiels. En appuyant dessus, la rougeur disparaît. La brûlure provoque des douleurs et éventuellement des démangeaisons nerveuses qui disparaissent en quelques jours. Parfois, le coup de soleil peut provoquer des brûlures au second degré avec apparitions de cloques entourées de plaques rouges.
« L’urticaireest typiquement une allergie qui arrive assez rapidement. Le rash allergique à la suite de la prise d’un médicament (pénicilline, par exemple) ou d’un aliment est une forme d’urticaire. » poursuit-elle. Typiquement les plaques rouges causées par l’urticaire sont accompagnées de démangeaisons et de vésicules. La peau est gonflée, rouge ou rosée, la bordure des plaques est nette et les rougeurs blanchissent lorsque l’on exerce une pression avec le doigt. Les plaques sont fugaces, souvent évolutives et disparaissent en quelques heures sans laisser de traces.
L’eczéma de contact est un autre type de réaction cutanée allergique : « II y a le plus souvent une relation de cause à effet comme le port d’une montre avec un élément en nickel » signale le Dr Rousseaux. Il se manifeste par des plaques rouges et sèches à bords irréguliers accompagnées de fortes démangeaisons. Des vésicules remplies de liquide clair apparaissent ensuite. Ces vésicules se rompent et suintent spontanément ou sous l’effet du grattage, lié aux démangeaisons importantes associées. Des croûtes se forment ensuite puis laissent, en disparaissant place à une peau normale sans cicatrice.
La couperose est une affection de la peau localisée sur le visage qui provoque des plaques rouges plus ou moins prononcées avec parfois, et il s’agit alors de rosacée, des œdèmes (gonflements) et des vésicules. Elle peut s’accompagner de sensations de brûlure. La couperose touche les petits vaisseaux sanguins qui se dilatent.
Il s’agit d’une maladie où la peau se renouvelle à un rythme anormalement rapide ce qui entraîne un surnombre des cellules de la peau (kératinocytes) et provoque des plaques rouges épaisses plus ou moins étendues, recouvertes de peaux mortes de couleur blanche, les « squames ». L’apparition du psoriasis dépend d’un certain nombre de facteurs : hérédité, immunité, environnement, prise de certains médicaments…
Les plaques rouges peuvent également avoir des causes infectieuses, bactériennes ou virales. Elles s’accompagnent alors souvent de fièvre. « Parmi les causes infectieuses, il y a l’érysipèlequi est une infection aiguë de la peau provoquée par un streptocoque, explique le Dr Rousseaux. Elle se manifeste brutalement sous la forme d’une plaque rouge, gonflée et douloureuse, notamment sur la jambe. » « Il y a aussi des plaques rouges dues à des virus, par exemple l’herpèsou le zona, ou encore au pityriasis rosé de Gibert. » précise le Dr Rousseaux. Au début des infections, il peut n’y avoir qu’une plaque rouge isolée et cela va évoluer. « Il faut suivre l’évolution et en fonction, on fait le diagnostic » signale la dermatologue.
« Il convient de consulter si les plaques rouges évoluent, si elles s’épaississent, si elles grattent, si ils brûlent ou font mal, a fortiori si on a de la fièvre » explique le Dr Rousseaux. Une consultation s’impose également si les plaques deviennent chroniques. Vous pouvez consulter votre médecin traitant dans un premier temps. Celui-ci vous orientera vers un dermatologue le cas échéant, afin d’affiner le diagnostic. « Un urticaire qui n’évolue pas bien peut provoquer un œdème de Quincke et il faut alors consulter aux urgences » prévient le Dr Rousseaux.
Quels examens pour poser un diagnostic ?
Le diagnostic des plaques rouges s’effectue par le médecin traitant puis par un dermatologue. « L’interrogatoire du patient ainsi que l’examen clinique vont orienter vers le diagnostic. S’il y a un doute, il peut y avoir une biopsie afin de faire une analyse, un bilan sanguin pourra être également demandé ». explique le Dr. Rousseaux.
Quel est le traitement pour soigner une plaque rouge ?
Le traitement des plaques rouges dépendra bien sûr de leur cause : tout dépend de l’évolution et du contexte.
► En cas de coup de soleil, le Dr Rousseaux recommande de se mettre à l’ombre, de rafraîchir avec des pulvérisations d’eau, et de mettre de la crème type Biafine®. En revanche, « si le coup de soleil est plus important, si la peau cloque, il faut consulter pour un traitement adapté qui comprendra des soins infirmiers ».
► En cas de piqûre d’insecte ou d’araignée, il existe des produits en vente libre dans les pharmacies mais « il convient de consulter s’il y a une grosse piqure d’araignée : le médecin prescrira une crème à la cortisone et des antihistaminiques » explique le Dr. Rousseaux. Il faut également consulter si des plaques circulaires, en forme de cible; apparaissent autour d’une morsure de tique : il peut s’agir d’un érythème migrant qui est l’une des manifestations de la borréliose de Lyme. Des antibiotiques vous seront alors prescrits.
► Il conviendra, le plus souvent, d’éviter l’automédication quand on ne connaît pas la cause des plaques. Par exemple, il ne faut pas appliquer de cortisone sur un zona qui requiert un traitement à base d’antiviraux et localement, de quoi assécher les vésicules et une crème antibactérienne pour éviter les infections.
Merci au Docteur Isabelle rousseaux, dermatologue.