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Quand aller voir un chirurgien orthopédiste ?

Quand aller voir un chirurgien orthopédiste ?

Fracture, entorse, douleur ligamentaires, arthrose, scoliose… Voici de nombreuses situations où il est conseillé de consulter un chirurgien orthopédiste, le médecin spécialiste des pathologies des os et de l’appareil locomoteur (articulations, muscles, tendons, nerfs).


Quelle est la définition de l’orthopédie ?

L’orthopédie est une spécialité chirurgicale qui s’intéresse au diagnostic et à la prise en charge médicale et chirurgicale des maladies du système musculosquelettique, c’est-à-dire des os, des articulations, des ligaments, des muscles, des tendons et des nerfs. Elle couvre ainsi des problématiques de traumatologie (fractures, entorses, sur-sollicitation du sportif) ou chroniques (douleurs mécaniques, arthrose, scoliose) mais aussi les déformations des membres ou des doigts, ou certains problèmes ligamentaires.

Quel est le rôle d’un chirurgien orthopédiste ?

Dans le vaste domaine de l’orthopédie, on distingue le chirurgien orthopédiste, spécialiste de la chirurgie des membres, et l’orthopédiste-orthésiste, qui fabrique des orthèses ou des prothèses. Le chirurgien orthopédiste est unspécialisé en chirurgie préventive et réparatrice de l’appareil locomoteur. A savoir les os, les articulations, le cartilage et les autres tissus mous, dont les ligaments et les muscles. « On va pouvoir soulager des douleurs ou des troubles fonctionnels causés par un accident, une maladie, une malformation congénitale ou par une lésion d’origine sportive ou professionnelle », explique le Docteur Amélie Rogier de Mare, chirurgien orthopédiste pédiatrique à la Clinique Marcel Sembat à Boulogne-Billancourt. Actuellement, son activité se partage entre le traitement orthopédique (plâtre, atèle, rééducation) et chirurgical.

Que soigne un chirurgien orthopédiste ?

Il soigne tous les problèmes des membres inférieurs (hanche, genou et pied), des membres supérieurs (épaule, coude et main) et de la colonne vertébrale (rachis). « En plus du traitement des luxations, des fractures, des entorses qui peuvent arriver par accident, le chirurgien orthopédiste prend en charge des pathologies inflammatoires ou infectieuses, des anomalies de croissances et même des malformations congénitales », ajoute le médecin.

Quand aller voir un chirurgien orthopédiste ?

De nombreuses affections entrent dans le domaine du chirurgien orthopédique, notamment :

  • les entorses ;
  • les fractures ;
  • les luxations ;
  • les hernies discales ;
  • les tumeurs osseuses ;
  • les anomalies de croissance, comme la scoliose ou la cyphose ;
  • ou encore les séquelles de maladies infectieuse ou inflammatoire, comme l’arthrite rhumatoïde.

Comment se déroule une consultation en orthopédie ?

« Le patient enfant peut venir voir directement un chirurgien orthopédiste, sans être adressé par son médecin traitant ou être recommandé par son médecin traitant ou le médecin scolaire qui aura détecté un problème lors d’un examen de dépistage » poursuit le Dr Rogier de Mare. « Le patient adulte doit en revanche être adressé par son médecin traitant ou le service des urgences. » En fonction des symptômes et des examens qui auront pu être faits avant, le chirurgien orthopédique aura deux options :

  • d’un côté un traitement non-chirurgical (prise de médicaments, infiltrations, atèle, confection de semelles, séances de rééducation…) ;
  • de l’autre une intervention chirurgicale. Dans ce second cas, le médecin va exposer de manière claire les dangers, les risques, les difficultés et les modalités de l’intervention chirurgicale qu’il pratiquera.

Préparer sa visite chez le chirurgien orthopédiste

En amont de la visite, il est important de réunir les ordonnances récentes, la liste de tous les médicaments pris et pour quelles raisons, et les éventuelles radiographies, scanners ou encore IRM effectués.

Prix et remboursement d’une consultation en orthopédie

Le prix d’une consultation d’un chirurgien-orthopédiste libéral varie de 50 à 100 euros. La base de remboursement est de 23 €, le complément est à la charge du patient ou de sa mutuelle. « Le prix des interventions chirurgicales peut aller jusqu’à 800 euros de dépassement pour une chirurgie de « pied bot varus équin » et de 300 à 500 euros pour une malformation du pouce. Dans tous les cas, un devis est remis lors de la prise de décision opératoire », assure la spécialiste.

Quelles études pour devenir orthopédiste ou chirurgien orthopédiste ?

Le chirurgien orthopédiste est un médecin spécialisé, qui doit effectuer au minimum 13 années d’étude. A savoir :

  • passer un bac avec majoritairement des spécialités scientifiques (maths, SVT…)
  • réussir le concours de première année de médecine pour entrer en externat ;
  • réussir le concours de médecine de 6ème année et être assez bien placé pour pouvoir choisir la spécialité chirurgie en internat ;
  • durant les 5 années de son internat, l’étudiant doit :
  • réaliser un mémoire ;
  • faire 10 semestres de 6 mois en chirurgie générale et chirurgie spécialisée ;
  • au terme de son internat, l’interne doit soutenir une thèse sur sa spécialité pour que le titre de chirurgien lui soit reconnu.
  • il doit ensuite réaliser 2 années de spécialisation post internat dans la spécialité qu’il a choisie pour devenir chirurgien orthopédiste.

Réalisé en collaboration avec le Docteur Amélie Rogier de Mare, chirurgien orthopédiste pédiatrique à la Clinique Marcel Sembat à Boulogne Billancourt (92).


Source : JDF Santé

Tofu : les bienfaits santé d'une protéine incontournable

Tofu : les bienfaits santé d'une protéine incontournable

Le tofu ou  » fromage de soja  » est un réservoir de protéines végétales permettant de remplacer les aliments riches en protéines animales. Zoom sur cet aliment santé qui séduit de plus en plus.


C’est quoi le tofu ?

Consommé depuis des siècles en Asie, le tofu est une pâte blanchâtre au goût discret obtenue par coagulation du jus de soja par des sels de calcium ou de magnésium. Le caillé obtenu est moulé et stérilisé, prêt à être découpé et doit être conservé à une température de 3 à 4°C. Sa particularité : il prend la saveur des aliments qui l’accompagnent. Il appartient à la famille des légumineuses.

Le tofu, calorique ou pas ?

Nature, le tofu apporte 100 calories aux 100 g. Un appoint calorique de qualité !

Valeur nutritionnelle : une mine de protéines végétales

Il affiche fièrement 15% de protéines d’excellente qualité aux 100 g soit presqu’autant que la viande ; ce qui est considérable. Il s’impose comme une source de protéines végétales idéale pour tous ceux souffrant d’intolérance alimentaire aux protéines de lait de vache, aux intolérants au lactose. Mais il ne peut remplacer le lait ou les produits laitiers. Il faut envisager une complémentarité avec d’autres aliments pour un apport nutritionnel satisfaisant. Le tofu contient aussi des lipides riches en acides gras essentiels, de la vitamine E, des lécithines qui améliorent la digestibilité des lipides et favorisent le métabolisme du cholestérol.

Autres sources de protéines végétales : D’autres aliments sont très intéressants au niveau richesse protéinique, c’est le cas des graines de chanvre ou de citrouille, du haricot mungo, des pois chiches, des lentilles corail, du quinoa …

Les fruits oléagineux (graines d’arachide, noix, noisettes, amandes…) ne sont pas en reste. Autre source de protéines de plus en plus prisée, la spiruline, algue verte qui regorge de bienfaits nutritionnels.

NUTRIMENTS TOFU NATURE : TENEUR POUR 100 G LEGUMES SECS : MOYENNE DES ALIMENTS
Protéines 9,91 g 7,6 g
Glucides 1,78 g 12,4 g
– dont sucres 1,6 g 1,2 g
– dont amidon 0 g 10,8 g
Fibres alimentaires 0,65 g 6 g
Lipides 5,32 g 1,4 g
– dont cholestérol 0 mg 0,2 mg
– dont acides gras saturés 0,66 g 0,2 g
– dont acides gras monoinsaturés 1,01 g 0,2 g
– dont acides gras polyinsaturés 2,58 g 0,6 g
Eau 81,4 g 72 g

> Plus d’infos sur les vitamines et minéraux du tofu

Quels sont les bienfaits du tofu ?

Les effets bénéfiques du tofu ne sont plus à démontrer.

  • Le tofu brille par son absence de cholestérol, de graisses saturées et de lactose.
  • Il est riche en vitamines (A, B, E), en minéraux (magnésium, phosphore…), en oligo-éléments (fer, zinc).
  • Il contient des isoflavones, sous-classe de polyphénols, qui sont des phyto-oestrogènes à l’activité antioxydante et qui se caractérisent par une structure similaire aux oestrogènes, mimant leurs effets. Ils vont alors se substituer à la carence en oestrogènes à la ménopause permettant d’en diminuer les symptômes comme les bouffées de chaleur. C’est une aide efficace malgré de vives controverses qui avancent que ces derniers augmenteraient l’incidence de certains cancers. 
  • Les protéines du tofu contiennent peu d’acides aminés soufrés, ce qui limiterait la perte de calcium.
  • Leur consommation est corrélée de près à la prévention cardiovasculaire en améliorant le profit du cholestérol sanguin.

Un bémol de taille : il est dépourvu de calcium !


Source : JDF Santé

8 Français sur 10 en mangent tous les jours : cet aliment favorise les cauchemars et gâche le sommeil

8 Français sur 10 en mangent tous les jours : cet aliment favorise les cauchemars et gâche le sommeil

Il serait lié à une dégradation générale du sommeil.


On le sait depuis longtemps : l’alimentation a un impact profond sur la qualité de notre sommeil. Ce que nous mangeons peut soit nous aider à nous endormir paisiblement, soit perturber nos nuits avec des insomnies et, pire, des cauchemars. Pour déterminer quels étaient les pires aliments pour le sommeil, des chercheurs du Centre de recherche avancée en médecine du sommeil de Montréal ont analysé les habitudes alimentaires, la qualité de sommeil et la fréquence des cauchemars de 1 082 adultes (721 femmes, 338 hommes) âgés de 17 à 54 ans.

L’étude a montré que deux types d’aliments avaient un fort impact sur la qualité du sommeil : les desserts/ sucreries augmentaient de 31% l’intensité des cauchemars et les troubles de sommeil associés. Un autre type d’aliment augmentait le risque de faire des cauchemars et donc, d’avoir un sommeil de mauvaise qualité de 22%, peut-on lire dans cette récente étude, publiée dans Frontiers in Psychology. Ce constat est d’autant plus préoccupant que 8 Français sur 10 en consommeraient tous les jours. 

Cet aliment, omniprésent dans nos assiettes, est le produit laitier. Qu’il s’agisse de lait, de fromage ou de yaourts, une consommation quotidienne et importante a été clairement associée à une augmentation des cauchemars et à une dégradation générale du sommeil. Il n’est pas précisé à partir de quelle quantité exacte de produits laitiers les chercheurs ont observé un impact sur le sommeil et les cauchemars. L’étude indique une association avec une « consommation quotidienne et importante », mais sans donner de chiffres précis en termes de grammes ou de portions. Les mécanismes exacts sont encore à l’étude, mais une hypothèse porte sur la digestion des protéines lactiques qui perturberaient le sommeil paradoxal, la phase du sommeil où les rêves, notamment les cauchemars, sont les plus vifs et mémorables. Les résultats de l’étude contredisent directement l’idée populaire et souvent conseillée de boire un verre de lait avant de dormir pour favoriser un bon sommeil.

Pour mieux dormir et éviter les cauchemars, quelques ajustements simples s’imposent : réduire sa consommation de produits laitiers, surtout le soir. Privilégier des dîners légers et faciles à digérer. Éviter les excitants (café, thé) après 16h. Enfin, instaurer une routine relaxante avant de dormir : une douche tiède, la lecture ou des exercices de relaxation peuvent faire des merveilles. 


Source : JDF Santé

Fini le malaise : cette phrase est imparable pour refuser une invitation sans vexer

Fini le malaise : cette phrase est imparable pour refuser une invitation sans vexer

Pas besoin justifications à rallonge ou, pire, de mensonges.


Refuser une invitation n’est jamais une mince affaire, surtout quand on ne veut ni vexer, ni se fâcher. Pourtant, un emploi du temps déjà bien rempli ou un simple manque d’envie nous oblige à décliner. « Dire « non » est essentiel pour la gestion de son temps, de son énergie et pour son bien-être général, et il est tout à fait possible de le faire de manière polie et respectueuse, sans tomber dans le piège de la culpabilité ou de la sur-justification« , explique Susan Newman, psychologue spécialisée dans la communication. Son livre « The Book of No : 250 façons de le dire – et de le penser – et d’arrêter de vouloir plaire aux gens pour toujours » (éd. McGraw-Hill) est une référence sur l’art de dire « non ». 

Pour décliner une invitation sans froisser, quelques principes simples peuvent vous aider. Commencez toujours par remercier chaleureusement la personne pour l’invitation ; c’est une marque de politesse essentielle. Ensuite, privilégiez la concision et l’honnêteté : une raison simple suffit, pas besoin de trop de détails ou, pire, de mensonges. Mettez plutôt l’accent sur ce que vous ne pouvez pas faire (« Je ne suis pas disponible ») plutôt que sur ce que vous ne voulez pas faire (‘ »Je ne suis pas motivée »). Enfin, si vous souhaitez maintenir le lien, n’hésitez pas à proposer une date alternative pour vous voir prochainement.

La phrase suivante semble la plus efficace et la plus respectueuse dans presque toutes les situations : « J’apprécie vraiment que tu aies pensé à moi, malheureusement, mon emploi du temps est déjà très chargé à ce moment-là. J’espère que l’on pourra se voir une autre fois« , indique la psychologue. Elle met l’accent sur un empêchement externe tout en proposant une alternative implicite. Ajouter un cordial « Passez un excellent moment » est également une touche sympathique qui montre notre bienveillance.

Malgré nos craintes, la bonne nouvelle, c’est que la personne qui nous invite sera probablement moins déçue ou vexée qu’on ne l’imagine. Une étude récente, publiée par l’American Psychological Association (APA), a montré que nous avons tendance à surestimer les conséquences négatives de nos refus. En d’autres termes, nous craignons que l’autre soit très vexé, alors qu’en réalité, il ou elle comprend généralement la situation bien mieux que nous ne le pensons. En étant poli, clair et sincère, on respecte l’autre tout en respectant nos propres limites, et c’est ce qui compte vraiment. La plupart des gens apprécient la sincérité et la clarté.


Source : JDF Santé

Clitoris : anatomie, taille, zone érogène

Clitoris : anatomie, taille, zone érogène

Situé à l’intérieur de la vulve, le clitoris est un organe érogène de l’appareil génital féminin. Quel est son rôle ? Sa taille ? Pourquoi donne-t-il du plaisir quand il est caressé ? Qu’est-ce que l’orgasme clitoridien ? Plongée sans tabou dans les mystères du clitoris.


Qu’est-ce que le clitoris ?

Le clitoris est un petit organe érectile de l’appareil génital de la femme, situé au niveau de la partie antérieure de la vulve. Il ne se résume pas au petit bouton que l’on voit et ressent sous les doigts, ce n’est que sa partie émergée. Les 9/10e du clitoris sont internes et invisibles. Le clitoris joue un grand rôle dans l’excitation et le plaisir féminin. 

Où se trouve le clitoris ?

Au point de jonction des petites lèvres, à l’intérieur de la vulve, se trouve le clitoris.

© 123RF-blueringmedia

Anatomie du clitoris

Le clitoris de la femme correspond au pénis de l’homme : il comprend également un gland (3 à 6 mm au repos et jusqu’à 6 voire 10 mm lors de l’excitation), un prépuce et un nerf moteur. Le capuchon du clitoris est la couche de peau qui recouvre et protège le clitoris au niveau de son gland. Le capuchon du clitoris est à la femme ce que le prépuce est à l’homme. Il est relié aux petites lèvres. La partie visible du clitoris est de petite taille mais peut, comme le pénis, connaître des érections en cas d’excitation. La partie cachée composée de la tige et de deux racines est plus grande et située à l’intérieur du vagin, sous les petites lèvres. Les deux zones participent au plaisir féminin, et la stimulation, par la pénétration, de la partie interne du clitoris a aussi son rôle à jouer.

Schéma interne du clitoris

Schéma du clitoris © 123RF-: indianjoe

Quelle est la taille du clitoris ?

La partie visible du clitoris mesure entre 0,5 et 1 cm, tandis que la tige, invisible et localisée à la suite du gland, peut mesurer jusqu’à 10 cm.

Pourquoi le clitoris est-il érogène ?

Comme le pénis masculin, le clitoris entre en érection lorsqu’il est stimulé et excité. Le clitoris comprend entre 8000 et 10000 capteurs sensoriels, tandis que le gland de l’homme en comprend 3000 à 4000 en moyenne.

« La base du clitoris correspond au point G »

Le clitoris est une zone érogène très innervée et vascularisée et donc particulièrement sensible. Ses tissus érectiles se gorgent de sang en cas d’excitation. Le mode de stimulation, qu’il s’agisse de masturbation ou de caresses avec un partenaire, varie selon les femmes, certaines préférant des caresses très légères, et d’autres une plus forte pression. « En fonction de la position des partenaires pendant la pénétration ou la caresse de la zone, le clitoris est très sensible à l’excitation et participe à la puissance de l’orgasme. Localisé sur la face antérieure du vagin, la base du clitoris correspond au point G (ou zone G), initiale du gynécologue Gräfenberg qui a compris son rôle », précise Isabelle Braun-Lestrat, psychologue et sexologue clinicienne, vice-présidente du Syndicat national des sexologues cliniciens, qui développe : « On parle plutôt de Zone G car cela touche les tissus nerveux du vagin, de l’urètre et de la base du clitoris. »

A quoi sert le clitoris ?

Le clitoris joue un rôle fondamental dans l’orgasme féminin. Comme c’est une partie de l’anatomie très innervée, qui se trouve sur le passage du pénis au moment de la pénétration, le clitoris est alors naturellement pressé, frotté, stimulé.

Comment stimuler le clitoris ?

Le clitoris est excitable très rapidement grâce à des caresses des doigts, des lèvres, de la langue ou via des frottements réguliers. Il peut également être excité par un vibromasseur, à sa base, sur les cotés ou à son extrémité. Les caresses du clitoris procurent un plaisir et un bien-être intense aux femmes. Lorsqu’il est excité, il se remplit de sang et libère alors de l’ocytocine (hormone du plaisir).

C’est quoi l’orgasme clitoridien ?

Le clitoris est le seul organe qui n’a pas d’autre fonction connue que le plaisir. La stimulation du capuchon du clitoris amène à l’orgasme. Cette stimulation peut être directe, par frottement, ou indirecte grâce au va-et-vient d’un rapport sexuel. Il existe l’idée reçue selon laquelle certaines femmes sont clitoridiennes et d’autres vaginales, mais c’est une idée totalement fausse : il est impossible de déterminer la part que prend chaque zone dans le plaisir. « L’orgasme est un orgasme global de toute la zone : parois internes du vagin et clitoris. Certaines parties peuvent être plus réactives que d’autres », conclut Isabelle Braun-Lestrat.

Quelles sont les maladies du clitoris ?

« Le clitoris peut subir des irritations dues aux frottements de vêtements trop serrés (pantalons, strings…) mais aussi à des réactions aux matières synthétiques. Il peut aussi souffrir de petites blessures accidentelles, comme un coup d’ongle ou de rasoir », explique Isabelle Braun-Lestrat. Selon elle, d’autres maladies peuvent toucher cet organe, comme « les mycoses ou l’extension d’un herpès vaginal ». Sans oublier « les suites d’un piercing mal supporté et mal désinfecté ». Elle conseille d’ailleurs que « si une irritation, une douleur ou une sécrétion blanchâtre persiste quelques jours, il ne faut pas hésiter à consulter un généraliste, une sage-femme ou un gynécologue ». Par ailleurs, sous des prétextes médicaux, l’excision a été largement répandue pendant tout le 19e siècle. Aujourd’hui, cette mutilation féminine est surtout pratiquée pour des raisons culturelles et religieuses. On parle d’excision quand le clitoris a été coupé (et une partie ou la totalité des petites lèvres). Elle entraîne de graves risques d’hémorragie et d’infection ainsi que des complications sexologiques et obstétricales.

Quels examens peuvent être pratiqués au niveau du clitoris ?

Il n’existe pas d’examens spécifiques au clitoris.

Sur le forum santé : les discussions au sujet du clitoris


Sujet


Réponses

Je n’arrive pas à mouiller, comment faire ?

12

Décalotter, comment ?

58

démangaison des levres et du clitoris

27

Ma femme a un très long clitoris de 9cm

6

j’ai un gros clitoris

9

A retenir

► Les 9/10e du clitoris sont internes et invisibles.

► Le clitoris de la femme correspond au pénis de l’homme : il comprend un gland, un prépuce et un nerf moteur. 

► Le clitoris joue un rôle fondamental dans l’orgasme féminin.

► Comme le pénis masculin, le clitoris entre en érection lorsqu’il est stimulé et excité.

► L’orgasme est un orgasme global de toute la zone : parois internes du vagin et clitoris.

Merci à Isabelle Braun-Lestrat, psychologue et sexologue clinicienne, vice-présidente du Syndicat national des sexologues cliniciens.


Source : JDF Santé

Angine herpétique : causes, durée, solutions

Angine herpétique : causes, durée, solutions

L’angine herpétique se présente comme une angine banale, avec l’apparition brutale sur les amygdales de vésicules, des symptômes proches de ceux d’une infection au VIH. Cause, transmission, récidive, traitement : découverte.


L’angine herpétique correspond à une infection du pharynx et des amygdales, provoquée par le virus herpès simplex. Elle ne nécessite pas de traitement particulier et guérit spontanément en moins d’une dizaine de jours. C’est quoi une angine herpétique ? Comment s’attrape-t-elle ? Comment la soulager ?

C’est quoi une angine herpétique ?

L’angine herpétique est une infection du pharynx et des amygdales, provoquée par le virus herpès simplex. Les zones affectées sont très rouges avec des vésicules blanches et des petites ulcérations pouvant devenir des aphtes. Très douloureuse le plus souvent, il n’existe pas de traitement spécifique pour l’angine herpétique mais avec des soins appropriés, elle guérit spontanément en 5 à 10 jours.

Attention, il est important de différencier l’angine herpétique de :

  • L’angine à adénovirus qui, outre la couleur rouge rosée du pharynx, s’accompagne d’une conjonctivite.
  • L‘herpangine, une angine érythémato vésiculeuse due à une infection par le virus coxsackie, s’accompagne d’une éruption cutanée.
  • La primo-infection par le VIH. L’angine herpétique doit être différenciée de la primo-infection par le VIH qui peut aussi s’accompagner d’une rougeur et d’un œdème du pharynx, d’aphtes et d’une augmentation du volume des ganglions avec des douleurs musculaires associés.
  • Du syndrome pied-mains- bouche dû à un virus Coxakie qui se manifeste par une stomatite vésiculeuse associé à une éruption vésiculeuse des bords latéraux des pieds, et des doigts.

Quelle est la cause d’une angine herpétique ?

L’angine herpétique, comme son nom le laisse entendre, est due au virus de l’herpès (virus Herpès simplex). Elle fait partie, avec l’herpangine, des angines virales parmi les plus courantes.

Une angine herpétique est-elle contagieuse ?

Quel que soit le type, les angines vésiculeuses sont très contagieuses.

Quels sont les symptômes d’une angine herpétique ?

L’angine herpétique débute brutalement avec une fièvre importante pouvant atteindre 40°C. Le patient a du mal à avaler en raison de la douleur ressentie, qui peut toucher non seulement la gorge mais aussi les oreilles avec parfois des vertiges. La gorge et les amygdales sont de couleur rouge vif ou rosée, avec des petites vésicules ou des reliefs arrondis. A mesure que l’angine herpétique évolue, apparaissent des petites ulcérations (petite perte de substance) couvertes de taches blanches aux bords rouge vif. « A noter que l’angine herpétique est souvent associée à des lésions d’herpès au niveau des lèvres, de la cavité buccale et/ou des narines. Une affection des gencives est possible, surtout chez l’enfant. Les ganglions du cou augmentent de volume et le plus souvent sont douloureux » souligne le Docteur Marie-Paule Morisseau-Durand, ORL pédiatre à la Clinique Marcel Sembat à Boulogne-Billancourt (92).

Angine herpétique chez le bébé

L’angine herpétique est le plus souvent l’extension à l’amygdale d’une gingivo-stomatite herpétique. Elle est due le plus souvent au HSV1. « La primo infection herpétique en est la première expression, note le Dr Morisseau-Durand. Elle s’observe chez les enfants de 6 mois à 5 ans, dans 50% des cas avant l’âge de 2 ans. Elle débute après une fièvre élevée, par des bouquets de vésicules qui se transforment en érosions blanchâtres douloureuses sur les gencives puis dans la cavité buccale, le voile du palais, les amygdales. L’enfant bave beaucoup et refuse de se nourrir. Des ganglions sensibles sont palpables au niveau du cou. » L’évolution est le plus souvent bénigne en 10 à 14 jours. Chez le nourrisson, elle est due à HSV2.

Angine herpétique chez la femme enceinte

Il n’y a aucun passage de virus pendant la grossesse au fœtus qui ne risque rien. C’est au moment de la naissance seulement si la mère à une poussée d’herpès avec vésicules visibles sur ses voies génitales que le nouveau-né pourrait être contaminé lors de son passage dans le vagin par contact liquidien avec les yeux, le nez, la bouche ou une autre partie non protégée par peau saine.

Comment traiter une angine herpétique ?

Il n’existe pas de traitement spécifique contre l’angine herpétique. Cette affection guérit spontanément en quelques jours sans laisser des séquelles. Cependant, en raison de l’importance des symptômes, un traitement de la douleur et de la fièvre (antalgiques contre la douleur, antipyrétiques contre la fièvre type paracétamol en prise systématique toutes les 6 heures) s’avère nécessaire ainsi qu’une alimentation adaptée aux difficultés de la déglutition. En cas de surinfection, le médecin pourra prescrire un antibiotique.

Quels sont les risques de complication ?

Localement il peut exister une surinfection, pouvant nécessiter une antibiothérapie. Les complications générales sont rares mais graves, en particulier chez l’enfant : des complications encéphaliques et oculaires sont possibles. « Il faut par ailleurs absolument éviter le contact entre un enfant à la peau sèche fragilisée par une allergie et un enfant porteur d’une primo infection herpétique. En effet l’herpès peut diffuser au visage et à tout le corps », met en garde la spécialiste. Enfin l’herpès peut devenir récidivant : l’aspect est identique mais plus atténué. Il guérit en 7 jours.

Que manger en cas d’angine herpétique ?

L’angine herpétique est douloureuse et peut entraîner une gêne pour avaler (« déglutir ») les aliments solides. Il faut privilégier une alimentation froide voir glacée, molle et non acide pendant toute la durée de l’infection. Il faut en revanche boire beaucoup d’eau pour éviter la déshydratation.

Merci au Docteur Marie-Paule Morisseau-Durand, ORL pédiatre à la Clinique Marcel Sembat à Boulogne-Billancourt (groupe Ramsay Générale de Santé).


Source : JDF Santé