Ureaplasma urealyticum (UU) est le nom d’une bactérie présente dans la flore vaginale. Quand son taux est supérieur à la normale, un déséquilibre de la flore vaginale apparait. Un prélèvement local confirmera le diagnostic. Quelles sont les causes d’Ureaplasma urealyticum ? Quels sont les symptômes ? Les traitements ? On fait le point.
Définition : c’est quoi Ureaplasma urealyticum ?
Ureaplasma urealyticum (UU) est une bactérie de la famille des mycoplasmes qui siège dans le vagin de manière normale. « Ce n’est pas la présence d’Ureaplasma urealyticum dans un vagin qui est dangereuse mais sa quantité. Quand le taux est élevé, cela signifie, non pas une infection, mais un déséquilibre de la flore vaginale. Dans ce cas, il faut rééquilibrer la flore avec des probiotiques, par exemple. Très rarement, quand la bactérie est très abondante chez la femme, l’homme peut développer une urétrite« , explique le Docteur Jean-Marc Bohbot, andrologue et spécialiste des infections uro-génitales. Comme toutes les bactéries qui se développent en cas de déséquilibre de la flore vaginale, elles peuvent être associées à des infections des trompes utérines (salpingites) ou être un facteur de prématurité chez les femmes enceintes.
Comment on attrape Ureaplasma urealyticum ?
Ureaplasma urealyticum se transmet par rapports sexuels lorsque la femme présente un déséquilibre de la flore vaginale. « Mais cette transmission est rare, contrairement à d’autres bactéries comme le gonocoque ou Chlamydia trachomatis » nuance le Docteur Bohbot.
Quel est le taux normal d’Ureaplasma urealyticum ?
On considère qu’un taux supérieur à 10 000 ucc/ml est anormal. « Il ne s’agit pas d’une infection à proprement parler mais d’un marqueur d’un déséquilibre de la flore vaginale » souligne le spécialiste.
Comment se manifeste l’Ureaplasma urealyticum?
Les manifestations d’Ureaplasma urealyticum sont quasi-inexistantes dans la plupart des cas, que la bactérie touche l’homme ou la femme. Toutefois, lorsque des symptômes apparaissent, ils peuvent se traduire par une inflammation de l’urètre (urétrite) chez l’homme. Chez la femme, la présence en quantité importante d’UU est un signe de déséquilibre de la flore qui s’accompagne parfois de pertes anormales et malodorantes.
Quelles sont les causes d’Ureaplasma urealyticum ?
« Tout ce qui déséquilibre la flore vaginale : antibiotiques, toilettes vaginales, tabac ou encore modifications hormonales, favorise l’apparition de Ureaplasma urealyticum », précise le Docteur Bohbot.
Il est important de rééquilibrer la flore vaginale par des probiotiques
Comment diagnostiquer la présence d’Ureaplasma urealyticum ?
Le diagnostic est confirmé après prélèvements localisés. Chez la femme, le prélèvement vaginal permet de déceler la bactérie ainsi qu’un éventuel déséquilibre de la flore. Chez l’homme, il s’agit d’un examen d’urines ou de sperme.« Ces examens permettent, en outre, de déterminer la présence éventuelle d’autres germes, tels que Trichomonas, Chlamydiae ou Candida », note le spécialiste.
Comment traiter Ureaplasma urealyticum ?
Chez la femme, les antibiotiques sont parfois utiles mais il est important de rééquilibrer la flore vaginale par des probiotiques par exemple. Chez l’homme, en cas de symptômes d’urétrite, un traitement antibiotique court est indiqué. En revanche, si l’homme ne ressent rien, il n’y a aucun traitement à envisager.
Merci au Docteur Jean-Marc Bohbot, andrologue et spécialiste des infections uro-génitales.
Le rhumatisme est un terme générique qui, communément, désigne l’ensemble des maladies responsables de douleurs ou d’inflammations affectant les articulations ou les structures situées à proximité, comme les tendons ou les ligaments. Les symptômes des rhumatismes se manifestent, la plupart du temps, par des douleurs de type « mécaniques ». La vieillesse est une des causes du rhumatisme, mais pas uniquement. Comment le diagnostiquer ? Quels sont les traitements pour soigner les rhumatismes ?
Définition : qu’est-ce que c’est que le rhumatisme ?
« Les rhumatismes désignent toutes les pathologies de l’appareil locomoteur. Cela peut être une atteinte du cartilage, de la membrane synoviale, mais aussi du tendon ou encore d’un disque intervertébral« , explique d’emblée le Pr Aleth Perdriger, cheffe de service de rhumatologie du CHU de Rennes. Le « rhumatisme » est un terme assez vague donné à toutes les maladies responsables de douleurs ou d’inflammation affectant les articulations ou les structures situées à proximité, comme les tendons ou les ligaments. Les rhumatismes touchent à tout âge, ils ne sont pas l’apanage de la vieillesse.
► Rhumatisme et lombalgie. En tête, on retrouve les lombalgies. Plus de 8 personnes sur 10 en souffrent au moins une fois dans leur vie de ce mal de dos généralement causé par une compression du nerf sciatique ou crural.
► Rhumatisme et arthrose. L’arthrose est aussi un trouble très fréquent : environ 15 % de la population est atteinte de cette destruction du cartilage. L’arthrose de la colonne cervicale et lombaire sont les principales pathologies arthrosiques, viennent ensuite l’arthrose de la main, du genou et de la hanche. L’épaule, le coude, le poignet et la cheville sont rarement touchés.
► Rhumatisme inflammatoire. Les rhumatismes provoqués par une inflammation chronique sont eux aussi nombreux. La polyarthrite rhumatoïde, une maladie auto-immune qui provoque la destruction du cartilage touche plus de 100 000 personnes en France. Il existe également la spondylarthrite ankylosante ou le rhumatisme psoriasique qui atteint surtout la colonne vertébrale et les hanches.
► Rhumatisme abarticulaire. Les rhumatismes abarticulaires sont des rhumatismes qui ne touchent pas les articulations. Dans cette catégorie d’affections on trouve des pathologies telles que la fibromyalgie, les périarthrites, les tendinites (inflammations des tendons), les bursites (qui touchent les bourses séreuses) ou encore le syndrome du canal carpien. Certaines pathologies vasomotrices font également partie des rhumatismes abarticulaires à l’image de la maladie de Raynaud et du syndrome de Raynaud (trouble de la circulation du sang).
Quelles sont les causes du rhumatisme ?
« Les rhumatismes sont des pathologies dues en partie au vieillissement, à des traumatismes articulaires ou une contrainte excessive sur le cartilage, mais aussi une dérégulation du système immunitaire et parfois des infections ou des tumeurs cancéreuses« , décrit la rhumatologue. Une part d’hérédité a aussi été mise en évidence. Toutefois, les causes exactes de ces pathologies invalidantes sont encore méconnues.
Les rhumatismes se manifestent, la plupart du temps, par des douleurs de type « mécaniques » déclenchées et aggravées par le mouvement. Elles s’atténuent avec du repos. Des douleurs quotidiennes qui ne quittent pas les malades : plus de la moitié d’entre eux sont réveillés par leurs douleurs. La raideur des articulations, le gonflement et la gêne sont aussi des symptômes communs à toutes les maladies rhumatismales. Ces symptômes diminuent dans la journée lorsque l’on bouge et mobilise les articulations.
Quel examen pour detecter le rhumatisme ?
Le diagnostic des rhumatismes s’appuie sur un examen médical classique, au cours duquel le médecin examine les articulations, l’amplitude des mouvements et interroge le patient : Depuis quand souffre-t-il ? Quelles sont les articulations touchées ? Comment se manifeste la douleur ? Le médecin peut également prescrire des examens radiologiques, un scanner ou une IRM. Dans certains cas, il est aussi possible d’effectuer une ponction articulaire pour analyser le liquide contenu dans l’articulation et rechercher la présence de bactéries ou de cristaux solidifiés. Des examens sanguins peuvent également être réalisés, notamment pour confirmer le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde.
Comment soigner le rhumatisme ?
Pour traiter les rhumatismes, les médecins prescrivent des antalgiques et des antidouleurs comme le paracétamol, mais aussi des anti-inflammatoires non stéroïdiens. En cas d’échec de cette première ligne de traitement, les rhumatologues peuvent proposer aux malades des injections de corticoïdespour soulager l’inflammation. Dans le cas des rhumatismes inflammatoires chroniques, des traitements de fond sont associés aux antidouleurs afin de contrôler la maladie et espacer les crises inflammatoires. La kinésithérapie, la pratique d’une activité physique sont des approches non pharmacologiques communes à tous les rhumatismes car elles sont essentielles dans la prévention des crises douloureuses : pour avoir moins mal, il faut mobiliser ces articulations. Enfin dans certains cas, la chirurgie peut être envisagée. Elle permet notamment de prévenir les destructions cartilagineuses ou tendineuses ou réparer des tendons ou de remplacer une articulation détruite par une prothèse dans le cas d’une polyarthrite rhumatoïde. Chez les patients arthrosiques, la chirurgie est surtout employée pour poser des prothèses totales ou partielles de genou ou de hanche.
Merci au Pr Aleth Perdriger, cheffe de service de rhumatologie du CHU de Rennes.
La migraine ophtalmique accompagnée avec aura est une maladie neurologique qui provoque des symptômes visuels et sensitifs. Elle concerne 20 à 30% des migraineux selon l’Inserm et touche davantage les femmes. L’alcool ou le manque de sommeil font partie des facteurs favorisant les crises. Quels sont les traitements pour soigner une migraine avec aura ?
Définition : c’est quoi une migraine avec aura ?
En France, environ un adulte sur cinq souffre de migraine, avec une nette prédominance féminine (les femmes sont trois fois plus concernées que les hommes). Cette maladie neurologique se traduit pas des crises de maux de tête violents, appelés céphalées, récurrents. On distingue les migraines sans aura (80% des crises) des migraines avec aura (20%) pour lesquelles on observe des troubles visuels, sensitifs ou phasiques (le langage) avant la survenue de la céphalée. Ces différents symptômes peuvent survenir simultanément. Il y a quelques années, les migraines avec aura visuelle étaient surnommées « migraines ophtalmiques », mais cette expression n’est plus utilisée.
Qu’est-ce qui provoque une migraine avec aura ?
L’aura visuelle est un phénomène neurologique et non pas oculaire. Elle est liée à l’activation de certains neurones de la région cérébrale responsable de la vision située dans le cortex postérieur. Cette activation anormale déclenche l’apparition des tâches lumineuses parfois décrites comme des éclairs ou une vision kaléidoscopique, au cours desquelles la vision est brouillée. Ces signes sont appelés des scotomes scintillants. « Il existe certainement une composante génétique puisque plusieurs membres d’une même famille peuvent en souffrir. Toutefois aucun gène n’a encore été identifié« , indique le Dr Caroline Roos, neurologue et responsable du Centre d’Urgence des Céphalées à l’hôpital Lariboisière (AP-HP). Les patients migraineux auraient donc un cerveau prédisposé à faire des crises. Une susceptibilité qui les rend plus vulnérables à de multiples facteurs déclenchants tels que :
Quels sont les symptômes d’une migraine avec aura ?
Les migraines avec aura se caractérisent par l’apparition de troubles visuels (scotomes scintillants, perte de la vision), sensitifs (fourmillement, picotement autour de la bouche) et/ou phasiques (trouble du langage). Ces auras précédent la céphalée migraineuse qui se manifeste par un mal de tête affectant souvent un seul côté du crâne et ressenti comme pulsatile. Elle s’accompagne d’une intolérance à la lumière et au bruit, ainsi que des nausées et des vomissements. Ce mal de tête violent, aggravé par des gestes du quotidien comme monter un escalier, peut durer de 4 heures à 3 jours.
Comment diagnostiquer une migraine avec aura ?
Pour diagnostiquer une migraine, avec ou sans aura, le médecin s’appuie sur les symptômes décrits par le patient ainsi que les examens cliniques notamment neurologiques. Les examens d’imagerie (IRM) ne sont pas nécessaires car ce trouble ne s’explique pas par l’existence d’une lésion. « Le diagnostic de la migraine avec aura repose sur au moins 2 des 6 critères suivants : présenter un des symptômes neurologiques dits symptômes positifs, l’installation progressive de l’aura, la succession des différents symptômes, la durée de l’aura doit être comprise entre 5 et 60 minutes, être unilatérale, suivie ou être accompagnée d’une céphalée« , explique la neurologue.
Comment soigner une migraine ophtalmique avec aura ?
Le traitement de la migraine repose sur l’éviction des facteurs déclenchants dans la mesure du possible, le traitement de la crise et le traitement de fond. « L’efficacité du traitement de crise dépend de sa précocité. Plus le patient prend son traitement tôt, plus la crise sera soulagée rapidement. On conseille au patient de prendre 1g d’aspirine au moment de l’aura ou un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) pour limiter en durée l’aura et prévenir la céphalée« , explique le Dr Roos.
Les crises de migraines ophtalmiques nécessitent une mise au repos si possible dans le noir total
Si malgré tout la céphalée survient, il est conseillé aux patients de prendre le traitement classique de la migraine, les triptans, qui agissent sur des récepteurs spécifiques du cerveau. Ils peuvent être combinés aux AINS. Toutefois, le médecin insistera sur les risques d’abus et rappellera aux patients que les AINS ne doivent pas être pris plus de 15 jours par mois et les triptans pas plus de 10 jours par mois. Lorsque ce traitement de crise n’est plus assez efficace ou que les patients présentent des crises migraineuses fréquentes, les médecins peuvent proposer un traitement de fond. « Celui-ci repose sur la prise quotidienne de 1g d’aspirine ou l’amitriptyline, un antidépresseur. Dans les cas les plus sévères, on peut proposer des médicaments qui ne sont pas initialement destinés à la migraine comme les antiépileptiques ou certains anti-hypertenseurs« , décrit le Dr Roos. Des approches non pharmacologiques ont aussi fait leur preuve pour soulager les patients telles que les méthodes de relaxation-sophrologie et les thérapies cognitivo-comportementales qui permettent de mieux gérer le stress. En revanche, les techniques de chiropractie, l’ostéopathie ou encore l’homéopathie n’ont pas démontré leur efficacité. En règle générale, les crises de migraines ophtalmiques nécessitent une mise au repos du patient, si possible dans le noir total.
Merci au Dr Caroline Roos, neurologue et responsable du Centre d’Urgence des Céphalées à l’hôpital Lariboisière (AP-HP).
La gardnerella vaginalis est un germe en équilibre avec une autre bactérie de la flore vaginale. En cas de déséquilibre, elle peut devenir la cause d’une vaginose. Le traitement consiste à prescrire des antibiotiques. Comment on attrape la gardnerella vaginalis ? Comment se fait la transmission ? Comment la soigner ?
Définition : qu’est-ce que la gardnerella vaginalis ?
« La gardnerella vaginalis est un hôte normal de la flore vaginale, vivant en équilibre avec les autres germes qui servent de défense au vagin« , explique le Dr Pia de Reilhac, gynécologue à Nantes. Il s’agit d’une bactérie qui peut parfois provoquer des infections des organes génitaux féminins.
Quels sont les symptômes d’une infection à gardnerella vaginalis ?
Des symptômes peuvent apparaître quand la gardnerella vaginalis est en déséquilibre dans la flore vaginale. « Les symptômes sont plus ou moins présents : il peut y avoir des leucorrhées [pertes blanches] grisâtres fluides et malodorantes, à l’odeur de poisson pourri« , continue le Dr Pia de Reilhac. Il n’y a habituellement pas de signes d’inflammation, ni rougeurs, ni douleur et ni démangeaisons.
Comment on attrape la gardnerella vaginalis ?
Dans le vagin, il existe une bactérie appelée lactobacille, qui est le principal défenseur du vagin. Le lactobacille est en équilibre avec d’autres germes, dont la gardnerella vaginalis. Mais lorsque le lactobacille disparaît, la gardnerella vaginalis prend le dessus. Ce déséquilibre entre bactéries provoque alors une vaginose, soit un déséquilibre de la flore microbienne du vagin. Cette vaginose peut prendre la forme d’une vulvite (inflammation de la vulve) et/ou d’une vaginite (inflammation du vagin). L’homme est rarement atteint, et lorsqu’il est touché, il ne présente pas de symptômes. La contamination du partenaire est relativement peu fréquente lors des vaginoses bactériennes mais reste néanmoins possible.
Quelles sont les complications de la gardnerella vaginalis ?
Un déséquilibre entre lactobacilles et gardnerella vaginalis ne provoque pas de complications. « Les seules complications sont les récidives de vaginoses (récidives de déséquilibre de la flore vaginale). D’où l’intérêt d’une hygiène appropriée » précise le Dr Pia de Reilhac :
une toilette par jour sous la douche, avec un rinçage correct et un séchage complet sans frotter,
le port de vêtements pas trop serrés…
il ne faut pas employer de produits décapants
Quand consulter en cas de gardnerella vaginalis ?
L’inconfort ressenti, notamment à cause de l’odeur des leucorrhées, pousse à consulter son gynécologue. « Le diagnostic est facilement fait, d’abord en questionnant la patiente, puis en effectuant le test à la potasse [un produit chimique], qui consiste à mettre une goutte de potasse sur un prélèvement, préalablement étalé sur une lame. L’odeur est alors caractéristique. »
Comment soigner la gardnerella vaginalis ?
Le traitement de la gardnerella vaginalis et de la vaginose bactérienne consiste à administrer des antibiotiques. Le médicament le plus couramment utilisé est le Métronidazole, qui peut être pris en une seule fois (2 grammes en une prise) ou plusieurs fois (500 mg 2 fois par jour pendant 6 jours). « Le gynécologue peut aussi prescrire du Secnidazole 2g (1 sachet en une prise) quelque fois répété 7 jours après. Chez la femme enceinte, la vaginose peut se traiter avec le Secnidazole. « Il est utile de prendre des probiotiques pour retrouver l’équilibre de la flore vaginale« , conseille le Dr Pia de Reilhac. Enfin, vis-à-vis d’une vaginose, le port du préservatif n’est pas utile, mais l’inconfort peut être très important car le sperme en accentue encore l’odeur, déjà nauséabonde.
Merci au Dr Pia de Reilhac, présidente de la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale et gynécologue à Nantes.
[Mis à jour le 9 mars 2023 à 12h23] La 19e campagne nationale de solidarité d’Une Jonquille Contre le Cancer est lancée du 14 mars 2023 jusqu’au 26 mars 2023. Cette année, l’accent est mis sur un enjeu majeur dans la lutte contre le cancer : celui du dépistage et du diagnostic précoce. Chaque année, l’Institut Curie, premier centre français de lutte contre le cancer organise cette campagne d’appel à la mobilisation et à la collecte de dons pour la recherche contre le cancer. Cette 19e édition a l’ambition de collecter plus de 1 million d’euros pour soutenir la recherche et l’innovation médicale contre le cancer. Pour cela, des événements solidaires se sont tenus partout en France, notamment La Course de la Jonquille connectée. Le grand public, les entreprises, les associations, les collectivités, les communes ainsi que des milliers de bénévoles ont donc été invités à se mobiliser pour récolter un maximum de fonds. Dates, parrains, marraines, événements… Toutes les infos de l’édition 2023.
Date : quand a lieu Une Jonquille contre le Cancer en 2023 ?
La 19e campagne d’Une Jonquille contre le Cancer a lieu du 14 au 26 mars 2023.
Quel est le thème d’Une Jonquille contre le Cancer en 2023 ?
L’Institut Curie a choisi pour cette édition 2023 de consacrer sa campagne Une Jonquille Contre le Cancer au dépistage et au diagnostic précoce : des enjeux majeurs pour lesquels il est primordial de faire avancer la recherche et développer de nouvelles stratégies. Pour rappel, en 2022, la campagne Une Jonquille contre le Cancer est dédiée aux cancers chez l’adolescent et le jeune adulte (AJA). Ces jeunes patients nécessitent une prise en charge spécifique à leur âge et au type de cancer dont ils sont atteints (tumeur de type pédiatrique ou de l’adulte).
Liste des événements d’une Jonquille contre le Cancer 2023
► Le jeudi 16 mars 2023 place du Panthéon à Paris : Cérémonie de lancement de la 19e édition d’Une Jonquille Contre le Cancer. L’Institut Curie vous donne rendez-vous pour cet évènement festif et solidaire en présence des parrains et marraines officiels de la campagne.
► Toutes les personnes solidaires de cette grande cause pourront venir acheter des Jonquilles et produits dérivés sur les stands de vente du Village Jonquille place du Panthéon (Paris 5e) du mardi 14 au samedi 18 mars 2023, et aux entrées des sites hospitaliers de l’Institut Curie (Paris 5e – Saint-Cloud 92) du lundi 13 au vendredi 17 mars 2023
► Dès le mardi 14 mars 2023, sur l’ensemble du territoire français et en ligne, pour la 3e année consécutive, l’Institut Curie lance son challenge connecté « la course de la Jonquille contre le Cancer », parcourir tous ensemble un maximum de kilomètre contre le cancer, où l’énergie se transforme en don, avec un 1 euro reversé à l’Institut Curie
► Tout au long du mois de mars 2023 : ventes de produits-partage, arrondis en caisse, appels à dons, événements sportifs, animations et ventes solidaires… Des actions de générosité aux couleurs de la jonquille fleuriront partout en France grâce à la mobilisation des entreprises partenaires, des associations et des particuliers.
Pourquoi le symbole est-il une jonquille ?
La jonquille est le symbole de la lutte contre le cancer. La porter en pins ou en acheter permet d’afficher son soutien à cette cause.
Vous pouvez acheter des jonquilles sur les stands de vente du Village Jonquille place du Panthéon (Paris 5e) du mardi 14 au samedi 18 mars 2023, et aux entrées des sites hospitaliers de l’Institut Curie (Paris 5e – Saint-Cloud 92) du lundi 13 au vendredi 17 mars 2023. La vente de jonquilles au profit de l’opération se déroule aussi directement dans les jardineries Truffaut. Aussi, pour soutenir la campagne « Une Jonquille contre le Cancer », l’Institut Curie propose une boutique en ligne pour acheter : un badge jonquille, un stylo jonquille, un carnet jonquille ou un sac shopping.
Qui sont les parrains et marraines d’une Jonquille pour Curie ?
Plusieurs personnalités publiques s’engagent auprès de l’Institut Curie dans la lutte contre le cancer. Pour la dernière édition, plusieurs parrains et marraines se mobilisent : Astrid Bard, Antoine De Caunes, Daphné Bürki, Christophe Beaugrand, Maya Lauqué, Marco Prince, Sandrine Quétier…
Comment participer à la course d’Une Jonquille contre le Cancer ?
Tous les ans, le public est invité à participer partout en France au challenge connecté de la « Course de la Jonquille« . Cette année, la course connectée a lieu du mardi 14 au dimanche 26 mars 2023. Concrètement, chaque participant fait sa promesse de kilomètres lors de son inscription.Pour chaque kilomètre parcouru, un don de 1 € sera reversé à l’Institut Curie par le partenaire majeur de l’événement, Allianz France. Les fonds collectés soutiendront la recherche et l’innovation médicale contre le cancer menées à l’Institut Curie.
Quelle est l’affiche d’Une Jonquille pour Curie 2023 ?
Comment faire un don pour Une Jonquille contre le Cancer ?
Tout le monde peut contribuer à faire avancer la recherche sur la maladie en effectuant un don via mobile, en téléchargeant l’application gratuite de coaching d’activité physique Une Jonquille pour Curie depuis iTunes ou depuis Google Play :
Par téléphone, rien de plus simple ! Faites un don de 5 euros en envoyant ESPOIR par SMS au 92 002.
Par chèque à l’ordre de l’Institut Curie, Service Donateurs, Iris Marson, 26 rue d’Ulm, 75248 Paris Cedex 05
Sur Internet, faites un don directement depuis le site unejonquillepourcurie.fr, achetez un objet solidaire (badge, stylo, sac, carnet, pot de jonquilles…) sur la boutique en ligne. Invitez vos amis, vos collègues, vos proches à faire un don et soutenir votre engagement contre le cancer.
A quoi servent les dons d’Une Jonquille contre le Cancer ?
► En 2022 : 1 060 000 euros de dons collectés ont permis de soutenir la recherche et de projets dédiés au cancer de l’adolescent et du jeune adulte.
► En 2021, les dons collectés (899 000 euros) étaient destinés aux big datas et à l’intelligence artificielle afin d’améliorer la recherche en cancérologie et l’innovation médicale, mieux comprendre la maladie cancéreuse dans toute sa complexité, et en prédire l’évolution pour mieux la combattre.
► En 2020, les dons collectés (533 000 euros) dans un contexte sanitaire exceptionnel ont permis de soutenir la médecine de précision, une étape essentielle pour mieux diagnostiquer et soigner les patients en leur proposant des traitements individualisés etadaptés aux caractéristiques de la tumeur de chaque patient (soit une thérapie ciblée, soit une immunothérapie spécifique).
► En 2019, les dons récoltés (630 000 euros) ont permis de soutenir la recherche fondamentale.
► En 2018, les 525 000 euros récoltés ont permis la création de SIREDO, le premier centre de cancérologie pédiatrique en France, rassemblant au sein du même lieu et sur un même étage, l’expertise de plus de 70 scientifiques, de 5 équipes de recherche et d’une cinquantaine de soignants.
Sources : Site de l’Institut Curie / Site et communiqué de presse d’Une Journée contre le Cancer
Une pyélonéphrite correspond à l’infection aiguë du rein par une bactérie, le plus souvent de type Escherichia Coli provenant de la vessie. C’est souvent la complication d’une infection urinaire (cystite) non ou mal soignée, résistante au traitement, qui remonte ainsi jusqu’au rein. Si l’infection est plus sévère, une hospitalisation est nécessaire, notamment si la pyélonéphrite est obstructive et empêche l’excrétion des urines. Quels sont les symptômes de la pyélonéphrite ? Quelle est la cause ? Quel est le temps de guérison d’une pyélonéphrite ? Quels traitements ? Quand aller aux urgences ? Eclairage.
Définition : c’est quoi une pyélonéphrite ?
La pyélonéphrite est causée par une bactérie présente dans les urines, le plus souvent de type E. Coli, qui remonte par les voies urinaires jusqu’au rein (on parle de pyélonéphrite ascendante), provoquant une inflammation et une infection des reins en quelques heures.
Les douleurs peuvent être spontanées, ou apparaître lors de la palpation par le médecin. Elles peuvent irradier sous les côtes ou descendre vers le pubis.
► Symptômes chez la personne âgée :
Les symptômes de la pyélonéphrite aiguë sont souvent différents chez la personne âgée, dont. l’état général s’altère brutalement avec :
des confusions
des perturbations des fonctions mentales
des douleurs abdominales
parfois de la fièvre
une grande faiblesse
une pâleur
Quels sont les symptômes d’une pyélonéphrite chez le bébé ?
► Symptômes chez le jeune enfant. Les symptômes de l’enfant sont identiques à ceux de l’adulte. Chez le bébé ou l’enfant en bas âge, les symptômes sont trompeurs et peuvent être, selon l’Assurance maladie :
une fièvre inexpliquée
des pleurs en urinant
des urines de couleur ou d’odeur inhabituelle et la présence de sang dans les urines
une perte d’appétit, un refus du biberon,
des vomissements, une diarrhée, des douleurs abdominales ;
un changement d’humeur et une fatigue, une irritabilité, des geignements
une perte de poids.
Quelles sont les causes possibles d’une pyélonéphrite ?
La pyélonéphrite est particulièrement fréquente chez les jeunes femmes. Elle est le plus souvent engendrée par une cystite mal soignée ou résistante au traitement. Une malformation de l’appareil urinaire peut également favoriser le phénomène. À savoir que les spécificités anatomiques et physiologiques de la grossesse augmentent le risque de développer une pyélonéphrite. D’autres facteurs peuvent cependant être à l’origine d’une pyélonéphrite comme une constipation prolongée.
Comment pose-t-on le diagnostic d’une pyélonéphrite ?
Le diagnostic de la pyélonéphrite repose sur les signes cliniques. La réalisation d’une analyse d’urine à l’aide d’une bandelette réactive trempée dans l’urine permet de poser le diagnostic. Si la partie réactive pour la détection des globules blancs est positive, cela signe une infection urinaire. Si la partie pour les nitrites est positive, cela indique la présence de bactéries. En cas d’un de ces deux éléments présents, un examen Cyto-Bactériologique des Urines (ou ECBU) est réalisé pour confirmation de la présence de germes. Par ailleurs, une échographie des voies urinaires est nécessaire dans les 24 heures, en cas de premier épisode de pyélonéphrite pour la recherche d’un facteur favorisant son apparition.
Quand aller aux urgences pour une pyélonéphrite ?
« Dès l’apparition des symptômes, il est essentiel de consulter un médecin en urgence pour éviter toute complication, qui pourrait mener à l’insuffisance rénale« , prévient le Docteur Handschuh. Une échographie est généralement réalisée pour rechercher un éventuel obstacle ou une anomalie anatomique et pour contrôler l’état du rein affecté. Une prise de sang permettra en outre d’évaluer la gravité de l’infection.
Quels sont les risques de complication d’une pyélonéphrite ?
Une pyélonéphrite correctement prise en charge évolue généralement favorablement. « Si elle n’est pas prise en charge, la pyélonéphrite peut provoquer l’apparition d’un abcès rénal ou une infection généralisée (septicémie) », signale notre expert. La septicémie peut être mortelle.
Quel est le traitement pour guérir une pyélonéphrite ?
Le traitement classique d’une pyélonéphrite (infection bactérienne) est constitué d’antibiotiques (céphalosporines ou fluoroquinolones) pour combattre la bactérie et d’antalgiques pour atténuer la douleur. Le repos et une grande consommation d’eau sont également nécessaires. Si l’infection est plus sévère, une hospitalisation est nécessaire, notamment si la pyélonéphrite est obstructive et empêche l’excrétion des urines. Il est dans ce cas urgent de réaliser un drainage des urines. Pour prévenir l’apparition d’une cystite, rappelons qu’il est conseillé de :
boire au moins 1,5 litre d’eau par jour,
s’essuyer d’avant en arrière après la miction (et non l’inverse !)
d’uriner après chaque rapport sexuel.
Quel est le temps de guérison d’une pyélonéphrite ?
Une pyélonéphrite guérit grâce au traitement antibiotique adapté au germe, pris à la dose prescrite et pendant toute la durée indiquée par le médecin. Ce traitement doit être pris de 7 à 10 jours dans les pyélonéphrites aiguës simples et pendant 10 jours dans les pyélonéphrites à risque de complications, selon l’Assurance maladie.
Merci au Dr Richard Handschuh, médecin généraliste.