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C'est quoi une ischémie ?

C'est quoi une ischémie ?

Une ischémie correspond à la diminution de l’alimentation sanguine à un organe ou à une partie du corps, à cause d’une artère bouchée. Qu’est-ce qu’un accident ischémique ? Quels sont les symptômes d’une ischémie ? C’est quoi un test d’ischémie ? Comment l’éviter ? La soigner ?

Quelle est la définition d’une ischémie ?

« L’ischémie désigne une insuffisance d’alimentation du sang à un organe en raison d’une obstruction au passage du sang dans une artère. Cette obstruction est en général liée à un caillot de sang bloqué dans un endroit de l’artère rétrécie par une plaque d’athérome« , note le Dr Patrick Aubé, médecin généraliste. 

C’est quoi une ischémie des membres inférieurs ?

L’ischémie des membres inférieurs concerne les jambes. Elle est principalement due à la présence d’un caillot sanguin dans une artère (thrombose) ou à une embolie. Le membre affecté devient froid et pâle, il engendre des douleurs brutales et se paralyse peu à peu car il n’est plus irrigué. Une écho-Doppler ou une artériographie permettent de confirmer le diagnostic. L’administration de vasodilatateurs et d’anticoagulants est parfois suffisante. Les autres traitements incluent le retrait du caillot (embolectomie) et/ou l’amputation du membre. 

C’est quoi une ischémie myocardique ?

« L’ischémie myocardique se manifeste au niveau du cœur par obstruction des artères coronaires« , explique le Dr Aubé. En d’autres termes, il s’agit d’un défaut d’oxygénation du muscle cardiaque.

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Schéma d’une ischémie cardiaque © Bulgakova Kristina – stock.adobe / Journal des Femmes

C’est quoi une ischémie cérébrale ?

L’accident vasculaire cérébral ischémique résulte d’une mauvaise oxygénation dans une partie du cerveau. « Il y a une obstruction des artères cérébrales », précise le médecin généraliste. Elle peut être due à une athérosclérose évoluée, une embolie artérielle, c’est-à-dire la migration d’un caillot qui va se bloquer dans l’artère ou des maladies touchant les petites artères. Celle-ci peut se manifester par des signes neurologiques comme des troubles moteurs ou sensitifs touchant une partie ou toute une moitié du corps, des troubles de la parole ou de la reconnaissance, d’apparition brutale ou s’aggravant très rapidement, et l’évolution peut se faire vers un coma. 

C’est quoi une ischémie intestinale ou mésentérique ?

« L’ischémie intestinale est due à l’obstruction de l’artère mésentérique, qui a pour vocation d’apporter du sang oxygéné aux organes de l’abdomen », poursuit le Dr Aubé.

C’est quoi une ischémie médullaire ?

L’ischémie médullaire correspond à l’interruption de la vascularisation artérielle dont le but est d’apporter du sang à la moelle épinière.

C’est quoi une ischémie aiguë ?

L’ischémie aiguë désigne l’interruption brutale du flux sanguin artériel dans un membre. Il s’agit d’une véritable urgence médicale, susceptible d’entraîner l’amputation du membre en question voire le décès du patient si elle n’est pas prise à temps.

Quelles sont les causes d’une ischémie ?

L’ischémie peut être due à plusieurs choses :

  • L’obstruction d’une artère par un caillot sanguin (thrombose)
  • Le rétrécissement important d’une paroi artériel, le plus souvent en rapport avec des dépôts de cholestérol (athérosclérose)
  • Une hémorragie en amont
  • Une compression. 

Quels sont les symptômes d’une ischémie ?

« Les symptômes sont très variés en fonction des régions touchées par l’ischémie : au niveau du cœur, c’est la douleur à la poitrine de l’angine de poitrine et de l’infarctus, du cerveau, ce sont les signes d’un accident vasculaire cérébral, des jambes, par une douleur et un membre qui devient froid, de l’intestin, par une vive et brutale douleur abdominale« , explique le Dr Patrick Aubé.

Quels sont les facteurs de risque d’une ischémie ?

Les facteurs de risques qui favorisent l’ischémie sont nombreux : 

  • l’hérédité, 
  • l’âge, 
  • le tabagisme, 
  • l’obésité, 
  • le diabète, 
  • l’excès de cholestérol, 
  • l’hypertension artérielle.

Quels sont les risques et complications d’une ischémie ?

Quand l’ischémie est temporaire ou rapidement prise en charge, les dégâts sur l’organe ne sont pas permanents et les cellules ne sont pas détruites totalement. En revanche, en cas d’ischémie prolongée, l’organe risque des dommages irréversibles. La diminution de l’apport de sang artériel dans un organe ou un tissu entraîne en effet une baisse de son oxygénation et la perturbation, voire l’arrêt, de sa fonction. Les ischémies les plus dangereuses touchent le cerveau et le cœur, mais elles peuvent toucher d’autres organes comme le rein, le poumon, un organe digestif, et également une partie de membre, souvent une jambe en cas d’ischémie aiguë de membre. 

C’est quoi un test d’ischémie pour le diagnostic ?

« Les examens de choix pour faire le diagnostic d’une ischémie sont l’examen doppler, l’échographie, l’artériographie, l’électrocardiogramme, réalisés en urgence en fonction des pathologies », observe le médecin généraliste.

Quel traitement pour soigner une ischémie ?

« Le traitement de l’ischémie peut être soit médicamenteux, on utilise alors des produits pour dissoudre le caillot sanguin à l’origine de l’obstruction, soit chirurgical par la pose de stents ou en enlevant la plaque d’athérome. La prévention des troubles ischémiques passe par la réduction des facteurs de risques cardiovasculaires : obésité, tabagisme, diabète, cholestérol, sédentarité » remarque le médecin généraliste.

Merci au Dr Patrick Aubé, médecin généraliste, auteur du livre « 20 plantes médicinales pour se soigner tous les jours ».


Source : JDF Santé

Sang dans les selles : rouge, noir, photo, quand s'inquiéter ?

Sang dans les selles : rouge, noir, photo, quand s'inquiéter ?

Constater la présence de sang dans les selles (caillots, sang rouge, noir…) peut inquiéter. Il est certain que la présence de sang dans les selles est un symptôme anormal à prendre sérieusement en compte. La cause, souvent bénigne, varie selon la couleur des saignements. Il est cependant fortement recommandé de consulter un médecin dès les premiers saignements. Quels sont les signes d’alerte ? Est-ce grave d’avoir du sang dans les selles ? Comment se soigner ?

Quel est le nom médical qui caractérise un saignement des selles ?

La présence de sang dans les selles est appelée rectorragie. Un méléna correspond à une émission de sang par l’anus. On parle de méléna quand le sang est plutôt noir.

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Couleur de selle normale ou anormale
Schéma : couleur de selle normale ou anormale © 123rf/JournaldesFemmes

Sang rouge dans les selles : d’où vient-il ?

Si le sang présent dans les selles est de couleur rouge, cela signifie que l’hémorragie se situe dans la partie basse du tube digestif, autrement dit au niveau du rectum ou de l’anus. Dans ce cas, on retrouve le sang principalement sur le papier, lors de l’essuyage.

Sang noir dans les selles  : d’où vient-il ?

Si le sang est noir, on le désigne par le terme « méléna« . Les selles sont dans ce cas particulièrement nauséabondes (odeur proche de l’ail). La couleur noire est due au fait que le sang a été en partie digéré : l‘hémorragie se situe donc dans la partie supérieure du tube digestif, au niveau de l’œsophage, de l’estomac, du duodénum ou du côlon.

Quelles sont les causes du sang dans les selles ?

Le sang dans les selles peut être provoqué par :

  • Une hémorragie digestive basse dans la majorité des cas causée par la présence d’hémorroïdes : les veines au niveau de l’anus se dilatent et saignent au passage des selles.
  • Des fissures anales, provoquées par la constipation ou une inflammation de la muqueuse rectale
  • Des pathologies plus lourdes, telles que la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique.
  • Une rupture de varices œsophagiennes
  • Des polypes
  • Ulcères gastroduodénaux
  • Cancer colorectal

Quels examens faire ?

Dans certains cas, les saignements ne sont pas visibles à l’œil nu, on parle alors de « sang occulte« . Seule une analyse biologique des selles peut révéler sa présence. Des examens complémentaires sont alors nécessaires pour en déterminer l’origine exacte, car le sang occulte peut indiquer la présence de polypes ou autres tumeurs de l’intestin.

Quand s’inquiéter ? Quand consulter ?

Même si les pertes de sang sont modérées, prenez rendez-vous avec votre médecin pour en déterminer la cause. « Au moindre saignement, il est préférable de consulter« , insiste le Docteur Handschuh.

► S’il s’agit d’hémorroïdes ou de fissures anales, une pommade à base de corticoïdes et/ou la prise d’anti-inflammatoires permettent d’enrayer rapidement le phénomène.

► Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn, colite ulcéreuse) nécessitent quant à elles un traitement spécifique au long cours.

► Si les saignements sont dus à des lésions de l’appareil digestif, un traitement médicamenteux et/ou un acte chirurgical peuvent être nécessaires pour stopper les saignements.

Cancer colorectal : des saignements dans les selles sont des signes possibles de polypes voire de cancer colorectal. « Dès 50 ans, tout le monde peut bénéficier d’un test de dépistage, à réaliser chez soi, pour écarter tout risque de cancer colorectal« , rappelle le Dr Handschuh, généraliste. Et de conclure que « le kit est remis gratuitement par le médecin traitant à son patient et l’analyse est automatiquement prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie« .

Merci au Docteur Richard Handschuh, médecin généraliste.


Source : JDF Santé

8 remèdes naturels contre les hémorroïdes (qui marchent !)

8 remèdes naturels contre les hémorroïdes (qui marchent !)

Les hémorroïdes désignent des vaisseaux sanguins dilatés dans la partie inférieure du rectum et de l’anus. Une crise peut vraiment être douloureuse. Parmi les causes principales : la constipation, une mauvaise circulation veineuse de retour, un engorgement du foie, la grossesse… Heureusement, des remèdes naturels (homéopathie, plantes, huiles essentielles…) permettent de calmer une crise. Par exemple, la naturopathie propose une approche globale qui couvre l’alimentation, le mouvement, la psychologie, les plantes, les huiles essentielles et hydrologie. « Il ne faut pas penser qu’une plante est juste un substitut naturel et magique à un médicament chimique » rappelle Ketty Orain-Ferella, que nous avons interviewée à ce sujet. 

1. Des eaux riches en fer et magnésium

La première stratégie commence donc par rétablir un transit normal. Pour sortir de la constipation, la naturopathe recommande avant tout de boire beaucoup d’eau et pourquoi pas de faire des cures régulières d’eaux riches en fer et magnésium comme la Rozana, l’Hépar ou la Quézac.

2. Le psyllium 

Ketty Orain-Ferella recommande de prendre une cuillère à soupe de psyllium diluée dans un verre d’eau : « On boit, puis on boit un deuxième verre d’eau pure ensuite. » Autre coup de pouce : prendre une tasse d’eau tiède le matin à jeun.

3. Le yoga

La deuxième stratégie consiste à améliorer la circulation sanguine. Au-delà des traditionnels bas de contention, la naturopathe insiste sur la nécessité de favoriser le mouvement et de mettre l’accent sur l’activité physique pour « faire circuler ». Il faut alors pratiquer des postures inversées, comme en yoga (la chandelle par exemple) et ne pas lésiner sur les massages. Le brossage à sec avec une brosse adaptée, sur le long terme, a de bons effets. 

4. Les choux

Sur le plan de l’alimentation, la spécialiste propose de manger des fruits et légumes (notamment les légumes verts) en abondance pour les bonnes fibres, mais aussi des céréales complètes ou semi-complètes (adieu riz blanc, pâtes blanches etc.). Il convient de soulager le foie, en faisant une diète. La naturopathe recommande d’adopter une hygiène alimentaire plus saine basée sur les légumes, les fruits, le poissons, les bonnes huiles de première pression à froid riches en oméga 3 : « On favorise les principes amers et les choux : radis noir, artichaut, brocolis, poireaux etc. On se lance dans des monodiètes en ne consommant qu’un seul aliment sur une période donnée allant d’une soirée à quelques jours. Cela peut par exemple être de la compote de pommes pendant 2 jours. »

5. Le froid

Autre remède efficace évoqué par la naturopathe, le bain dérivatif : « En pratique il s’agit de mettre du froid au niveau du périnée pour activer la circulation et provoquer une vasoconstriction. Il existe aujourd’hui des poches de froid prévues à cet effet (Yokool) à glisser directement dans le slip ! On a ici une approche qui permet de relancer le transit intestinal et relancer la circulation sanguine, c’est entièrement naturel et idéal pour les femmes enceintes. »

6. Les plantes : marron d’Inde, chardon-marie, Vigne rouge

Les plantes les plus adaptées sont le marron d’Inde et le chardon-marie auxquelles on peut ajouter la vigne rouge. Pour une efficacité maximale, Ketty Orain-Ferella propose d’associer « 50 gouttes d’intrait de marron d’Inde (aesculus hippocastanum) 3 fois par jour au moment des repas avec 2 gélules de chardon-marie (silybum marianum) 3 fois par jour à distance des repas pour agir sur le foie« . L’intrait est une solution buvable disponible en pharmacie. 

Attention : Le marronnier d’Inde n’est pas recommandé aux femmes enceintes, allaitantes et aux jeunes enfants. Il est aussi déconseillé en cas d’insuffisance hépatique, rénale et de diabète insulinodépendant.

7. L’Homéopathie

Le Docteur Avogadri-Boyer, médecin homéopathe, recommande différentes souches qui sont en général à prendre en 5 ou 7ch à raison de 3 granules toutes les heures. Puis le patient peut espacer les prise suivant l’amélioration des symptômes.

  • Arnica : En cas de congestion veineuse et d’une sensation de contusion anale associée à un saignement des hémorroïdes.
  • Collinsonia canadensis : Pour des hémorroïdes qui ont tendance à saigner chez les sujets constipés qui présentent de grosses selles difficiles à expulser.
  • Hamamelis virgiana : À prendre en cas de sensation d’endolorissement ou d’éclatement des veines aggravée par la chaleur et le moindre contact.
  • Lachesis mutus : procidences hémorroïdaires violacées et hypersensible au moindre contact. Douleurs battantes ou sensation de constriction de l’anus. Amélioration par le saignement et aggravé par la chaleur.
  • Muriaticum acidum : hémorroïdes gonflées, bleues foncés, saillantes, turgescentes et hyperalgiques.
  • Fluoricum acidum : hémorroïdes prurigineuses avec amélioration par le froid.
  • Paeonia officinalis : démangeaison intense et suintement d’hémorroïdes inflammatoires et douloureuses.
  • Ratanhia, sepia, aloe, sanguinaria : peuvent également être intéressant.

8. L’huile essentielle de Lentisque Pistachier

La naturopathe recommande de diluer 20 gouttes d’huile essentielle de lentisque pistachier dans un flacon de 10 ml et de compléter avec de l’huile végétale de calophylle. A appliquer après la douche et après les selles jusqu’à disparition, même pendant la grossesse.

Quels sont les remèdes naturels pendant la grossesse ?

Pour remédier aux hémorroïdes pendant la grossesse, il faut veiller à assurer un bon transit mais aussi éviter le café et les épices. Il est également important d’activer la circulation en marchant tous les jours et en faisant un peu de yoga. « Dormir ou s’allonger sur le côté gauche afin de soulager la pression sur la veine cave irriguant le bas du corps est également très utile » précise Ketty Orain-Ferella avant de conclure : « J’ajouterai la prise d’eau florale : 2 cuillères à soupe d’eau florale de camomille à diluer dans 1 litre d’eau, à boire tout au long de la journée. »

Merci à Ketty Orain-Ferella, naturopathe et au Docteur Corinne Avogradri-Boyer, médecin homéopathe.


Source : JDF Santé

Que manger en cas de colopathie fonctionnelle ?

Que manger en cas de colopathie fonctionnelle ?

La colopathie fonctionnelle (aussi appelée le syndrome du côlon irritable) est un trouble de l’intestin qui entraîne des symptômes comme des sensations d’inconfort, des ballonnements, des flatulences et des douleurs abdominales. Avoir une alimentation adaptée a un rôle clé dans cette maladie. Quels sont les aliments à privilégier ? Au contraire, quels sont les aliments à éviter ?

Définition : qu’est-ce que la colopathie fonctionnelle ?

La colopathie fonctionnelle ou syndrome du côlon irritable est une pathologie du côlon au cours de laquelle il n’existe pas de lésion du côlon mais celui ci présente une hyper-réactivité à certains aliments, ou lors de stress. Il se dilate alors et le transit est perturbé. Cela provoque des douleurs abdominales et des ballonnements fréquents, associés à de la constipation ou des diarrhées.

Que manger en cas de colopathie fonctionnelle ?

Les aliments à favoriser lors de la colopathie fonctionnelle sont :

  • les viandes et les poissons maigres grillés
  • les pommes de terre vapeur
  • les carottes, courgettes et haricots cuits à l’eau
  • les fruits cuits à l’eau
  • le vin rouge avec modération
  • le lait en poudre
  • le miel
  • l’eau minérale

Aliments à éviter et interdits

Les principaux aliments à éviter sont :

  • les plats à épicés,
  • les fritures,
  • les crudités,
  • les haricots secs et les fèves,
  • les viandes grasses (comme le porc ou le mouton, les abats et charcuteries),
  • les poissons gras (comme le saumon, le hareng, le thon et les conserves contenant de l’huile)
  • les choux : choux fleurs, brocolis.
  • les boissons riches en caféine et le thé,
  • les boissons gazeuses alcoolisées ou non,
  • l’alcool sauf le vin rouge (à consommer avec modération)
  • les laxatifs sont à éviter pour ne pas irriter la muqueuse intestinale.

Pourquoi modifier son régime ?

Il est nécessaire de modifier son régime alimentaire lors de la colopathie fonctionnelle pour ne pas irriter la muqueuse colique. Le régime alimentaire constitue le seul traitement de cette pathologie inconfortable.

Les conseils du médecin

  • Bien mastiquer et lentement
  • Manger à heure fixe
  • Éviter le stress
  • Arrêter de fumer


Source : JDF Santé

Sidaction 2023 : don, ruban rouge, émission, date en mars

Sidaction 2023 : don, ruban rouge, émission, date en mars

[Mis à jour le 21 mars 2023 à 9h37] Ce weekend, soit les 24, 25 et 26 mars 2023, a lieu la 30e édition du Sidaction. Cet événement lutte contre le virus du Sida (VIH) depuis 1994. Cette association de solidarité présidée par Françoise Barré-Sinoussi soutient la recherche sur le virus du Sida. C’est également un évènement télévisuel de collecte de dons « Les 50 ans du disco » diffusé le samedi 25 mars 2023 en prime-time sur France 2 en compagnie de la vice-présidente du Sidaction Line Renaud et l’ambassadeur du Sidaction Jean-Paul Gaultier. « 40 ans après la découverte du virus du sida, on n’a jamais été aussi proche de jouir d’un avenir sans sida. L’amélioration des traitements quotidiens depuis 1996 et, plus récemment, les allégements thérapeutiques ont donné de grands espoirs aux personnes vivant avec le VIH, aux chercheurs et aux personnels médicaux. Aujourd’hui, une personne séropositive sous traitement efficace ne transmet plus le virus« , indique Sidaction. « Les fonds collectés sont reversés à la fois aux programmes de recherche et de soins et aux programmes associatifs de prévention, d’accès au dépistage et d’aide aux personnes vivant avec le VIH, en France et à l’international » explique l’association. Comment faire un don ? Quelle est la signification du logo, le ruban rouge ? Quelle est la date de la prochaine édition ?

Quelle est la date du Sidaction 2023 ?

Les dates de l’édition 2023 du Sidaction sont les 24, 25 et 26 mars. 

Définition : c’est quoi le Sidaction ?

Le Sidaction désigne une association de solidarité contre le VIH/sida reconnue d’utilité publique et inscrite au répertoire national des associations, présidée par Françoise Barré-Sinoussi. C’est aussi un évènement télévisuel annuel de collecte de dons pour cette association qui finance à parts égales des programmes de recherche et des associations d’aide aux malades et de prévention, en France et à l’international.

Qui est la présidente du Sidaction ?

Il s’agit du professeur Françoise Barré-Sinoussi, co-découvreuse du VIH et Prix Nobel de médecine 2008. 

Que signifie le ruban rouge, symbole du Sidaction ?

Le logo du Sidaction est un ruban rouge qui représente la lutte contre le sida. En 1991, un groupe d’artistes du Visual AIDS Artists Cancus ont créé « The Ribbon Project » pour créer un symbole significatif afin de sensibiliser au sida. « La couleur rouge a été choisie pour son lien avec le sang et l’idée de passion (colère, amour…). Le format ruban a été sélectionné en partie parce qu’il était facile à recréer et à porter. Le ruban n’a jamais été protégé par le droit d’auteur aux États-Unis, pour lui permettre d’être porté et largement utilisé comme symbole dans la lutte contre le sida » explique Visual Aids, une organisation d’arts contemporains engagé dans la sensibilisation au sida.

Logo Sidaction
Logo Sidaction © Sidaction

Objectif : à quoi sert le Sidaction ? Où vont les dons ?

Sidaction sélectionne les actions et les programmes qui répondent aujourd’hui encore aux besoins les plus urgents concernant le Sida. Elle encourage l’innovation et les projets pilotes. Fonctionnant sur le modèle d’un incubateur, elle apporte une expertise technique et des fonds pour permettre la mise en place de programmes innovants, et concoure ensuite au passage de relais vers les acteurs institutionnels. Les sommes collectées par Sidaction sont reversées à des programmes de recherche et à des programmes associatifs de prise en charge, soins et aide aux malades, en France et à l’international. Sidaction participe aux instances de discussion et d’orientation des politiques publiques de lutte contre le VIH

Comment faire un don au Sidaction ?

Pour faire un don au Sidaction, c’est possible :

  • Par téléphone : en appelant le 110 (numéro d’appel gratuit)
  • Par Internet : www.sidaction.org
  • Par courrier : Sidaction – 228, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 PARIS
  • Par SMS : pour faire un don de 5€, envoyez le mot « DON » au 92 110 (Don prélevé sur votre facture opérateur. Disponible uniquement en France Métropolitaine pour les abonnés Bouygues Télécom, Orange, SFR, Free et EI Telecom. Coût du SMS gratuit)

Qui a créé le Sidaction ?

L’association des Artistes contre le sida, Act Up-Paris, Aides-Fédération, Arcat-Sida et un groupe de chercheurs fondent Ensemble contre le Sida le 17 février 1994 dont la mission sera de lutter sur tous les fronts de la pandémie en finançant la recherche et l’aide aux malades. « Le 7 avril 1994 les grandes chaînes françaises font front commun et offrent un programme unique. Le Sidaction est né. L’impact est considérable : 23 millions de téléspectateurs, 45 millions d’euros collectés, témoignages de personnes vivant avec le VIH et une forte mobilisation des personnalités du monde entier, de chercheurs, de journalistes et de militants » peut-on lire sur le site du Sidaction.

Sources :

– Sidaction 2023 – 24, 25 et 26 mars 2023 : On n’a jamais été aussi proche de jouir d’un avenir sans sida.

– Site internet, Sidaction.org

« Le projet du ruban rouge » Visual Aids, 2015


Source : JDF Santé

10 remèdes (vraiment) efficaces contre la fatigue

10 remèdes (vraiment) efficaces contre la fatigue

La fatigue est une baisse de vitalité physique et psychique. Elle peut être passagère (changement de saison…) ou chronique et se manifester par un sentiment de lassitude, de perte d’énergie, un manque de concentration ou une envie de dormir. Heureusement des solutions naturelles existent pour l’enrayer. Panorama avec Sylvie Hampikian, pharmacologue spécialisée en médecine douce, Florence Foucaut, diététicienne-nutritionniste et le Dr. Monique Quillard, médecin homéopathe.

1. Du magnésium contre la fatigue intense

Ce minéral participe à près de 300 réactions dans le corps. Sa carence nous expose donc à de nombreux problèmes de santé, mais elle joue aussi sur le psychisme et le bien-être. « Manquer de magnésium est responsable d’une fatigue importante, d’une hypersensibilité au stress, d’irritabilité, d’une baisse de moral, de troubles du sommeil ainsi que de difficultés à se concentrer », explique Florence Foucaut. Chaque jour, nos besoins s’élèvent à 360 mg pour les femmes et 420 mg pour les hommes. Le déficit en ce minéral est fréquent : selon l’étude SU.VI.MAX, près d’une femme sur quatre et un homme sur six est carencé. La raison ? « Le magnésium se cache dans des aliments énergétiques que nous boudons pour garder la ligne comme le chocolat, la banane, les céréales complètes telles que le pain, les pates ou le riz, les légumineuses comme les lentilles, les haricots blancs et les pois cassés et les fruits oléagineux comme les amandes, les noix du Brésil et les noisettes, précise Florence Foucaut. Le stress est aussi en cause car à la moindre anxiété, le corps puise dans ses réserves de magnésium pour mieux y faire face, faisant rapidement chuter le taux ». Au besoin, consultez votre médecin traitant : après la mise en place d’un régime spécifique, celui-ci pourra vous prescrire une supplémentation.

2. De la vitamine C pour éviter la carence en fer

Vitamine antifatigue par excellence, elle est aussi immunostimulante et elle favorise l’absorption du fer par l’organisme, un minéral indispensable pour lutter contre l’anémie. Enfin, elle est antioxydante et aide à lutter contre les radicaux libres qui contribuent à la fatigue.
Nos besoins quotidiens augmentent avec l’âge : ils sont de 110 mg jusqu’à 75 ans, 120 mg après cet âge. Si vous êtes fumeur, vos besoins grimpent à 130 mg, car chaque cigarette  » grille  » 25 mg de vitamine C !
Où la trouver. Elle se cache essentiellement dans les fruits et les légumes parmi lesquels la goyave, le kiwi, le poivron rouge, le litchi ou encore le cresson. « Mais attention, elle est très sensible à la chaleur et à l’oxygène, précise Florence Foucaut. Pour profiter de ses bienfaits, il est donc conseillé de consommer rapidement les aliments qui en contiennent et de préférence crus ou très peu cuits. »

3. La vitamine D contre la fatigue et la déprime

Insuffisante quand le soleil nous fait défaut, la vitamine D est indispensable pour lutter contre la fatigue, la faiblesse musculaire ainsi que la dépression.
Nos besoins quotidiens. Ils se montent à 15 µg.  » Environ 70 % de nos besoins sont couverts par l’exposition solaire, notre organisme étant capable de produire de la vitamine D sous l’action des UVB, le reste doit être apporté par l’alimentation, indique Florence Foucaut. Si, entre les mois de mai et octobre, une exposition de 15 à 20 min, les bras nus, suffit pour bénéficier de cette juste dose, en hiver, le manque d’ensoleillement fait chuter le taux. Il est donc essentiel d’inscrire chaque jour à votre menu des aliments qui en ontiennent « . En France, 80% des personnes manquent de ce nutriment. Par ailleurslus la peau est mate, plus le risque de déficit est élevé.
Où la trouver. Cette vitamine liposoluble n’est présente que dans les aliments gras. La championne incontestée ? L’huile de foie de morue, avec un apport de 12,5 µg /cuillère à café. Rebutée à l’idée de devoir en avaler ? Vous la trouverez également dans les poissons gras : 100 g de hareng fumé, de sardines en boite ou de saumon cuit vapeur en sont d’excellentes sources. Elle existe également sous forme de supplémentation en ampoule ou en gouttes.

4. Le ginseng contre la fatigue physique et psychique

Le ginseng est utilisé depuis 7000 ans en Chine pour ses propriétés dynamisantes. La racine est souveraine en cas de fatigue généralisée :  elle améliore les capacités physiques, psychiques et métaboliques. Elle aide à lutter contre les effets du stress, améliore notre humeur en stimulant la dopamine, un neuromédiateur qui nous aide à voir la vie en rose et, d’après une étude publiée en 2005 dans le Journal of psychopharmacology, il aiderait même à améliorer nos performances cognitives (concentration, mémoire…). « Attention toutefois, elle est déconseillée en cas d’hypertension artérielle et peut entrer en interaction avec les médicaments anticoagulants et hypoglycémiants », précise Sylvie Hampikian. Mieux vaut demander l’avis de son médecin traitant avant d’en consommer. Elle doit être prise en cure de trois semaines à un mois, à raison d’une prise le matin et le midi. 

5. Le guarana : un puissant tonifiant

Les graines de cette plante originaire du Brésil contiennent deux fois plus de caféine que les grains de café eux-mêmes ! « Comme l’ont montré trois études cliniques publiées en 2006, cette richesse permet au guarana d’accroître notre attention, de combattre la somnolence et d’améliorer notre concentration. Mais revers de la médaille, cette plante est si tonique qu’elle est contre-indiquée en cas de maladies cardiaques ou d’hypertension artérielle« , explique Sylvie Hampikian. Vous pouvez la consommez en poudre poudre à mélanger à raison d’une cuillerée à café dans une boisson, de préférence froide (jus de fruit par exemple). En revanche, si vous êtes sensible à la caféine, on évite d’en prendre après 14h, au risque de ne pas fermer l’œil de la nuit.

6. Le Maca, hyper énergisant (à éviter chez la femme enceinte)

Cette plante originaire de la puna (région des hautes altitudes de la cordillère des Andes, entre 3800 et 4000 d’altitude) est hyper énergisante. A tel point qu’elle est surnommée « le ginseng péruvien ». Attention, elle est déconseillée chez la femme enceinte, allaitante et chez l’enfant, ainsi qu’en cas de troubles métaboliques. Si le maca existe sous différentes formes (gélules, capsules, extraits liquides…), privilégiez la poudre : elle se mélange facilement à un verre d’eau, de jus de fruit ou à un smoothie, se saupoudre sur un plat de légumes ou une salade composée…

7. Une tisane de rhodiola anti fatigue

Un essai clinique réalisé en 2007 publié dans Nordic Journal of Psychiatry a prouvé que cette plante originaire de Scandinavie possédait des propriétés antidépressives, capables de réduire les symptômes d’une déprime légère à modérée. « Elle se consomme en tisane à raison de 2 g de rhizome (tige souterraine) de rhodiole à laisser infuser dans 250 ml d’eau bouillante, avant de filtrer et déguster, de préférence le matin ou en tout début d’après-midi », précise Sylvie Hampikian. A éviter en fin de journée, car elle peut perturber le sommeil.

8. L’extrait de pépin de pamplemousse chasse les coups de fatigue

Les pépins de cet agrume contiennent de la vitamine C ainsi que des flavonoïdes, de puissants antioxydants. Tous ces actifs agissent en synergie pour booster notre énergie et chasser nos coups de fatigue, renforcer nos défenses immunitaires et, pris dès les premiers symptômes, aider à vaincre des infections microbiennes comme les rhumes, les angines et autres bronchites. Vous trouverez en pharmacie et en magasins bio de l’Extrait de Pépins de Pamplemousse, plus connu sous le nom d’EPP. Recommandé aux adultes comme aux enfants, il se présente sous forme de gouttes à prendre deux à trois fois par jour, idéalement le matin et le midi, dans un peu d’eau ou de jus de fruits. Environ 15 gouttes suffisent pour faire le plein de ses bienfaits.

9. Les huiles essentielles de citron, romarin ou bergamote

L’huile essentielle de Citron jaune : pour retrouver la forme, rien de tel que l’huile essentielle de citron jaune aux vertus tonifiantes. Elle procure de l’énergie et nous permet d’avoir les cellules grises au top ! Versez deux gouttes sur un sucre ou sur un morceau de pain. « Son petit parfum piquant et sa puissance régénératrice nous donnent un coup de fouet instantané ! En revanche, évitez de l’avaler en même temps qu’un traitement médicamenteux car elle pourrait en diminuer l’efficacité », recommande Sylvie Hampikian.

L’huile essentielle de romarin : parce qu’elle favorise l’apprentissage et renforce notre capacité à faire face à une surcharge de travaille, l’Huile essentielle de romarin est notre alliée en cas de fatigue. Respirez 5 gouttes d’huile essentielle en diffusion, 5 à 10 minutes, trois fois par jour ou appliquez 2 gouttes diluées dans une huile végétale sur les faces internes des poignets et le plexus solaire et respirez profondément.

L’huile essentielle de bergamote : c’est l’huile essentielle de la bonne humeur. « En cas de fatigue psychologique, elle nous aide à chasser les idées noires et à retrouver notre joie de vivre en stimulant la production de sérotonine, l’hormone du bien-être. A utiliser en diffusion ou à respirer sur un mouchoir », conseille notre expert. Attention, ne l’appliquez pas sur la peau car elle est photosensibilisante.

10. L’homéopathie peut aider contre la fatigue

Des médicaments homéopathiques sont indiqués selon la cause et le type de fatigue :

  • Fatigue après un effort physique : Arnica montana 9CH 5 granules matin et soir
  • Fatigue par surmenage physique et intellectuel avec céphalées, des étudiants en période d’examen : Kalium phosphoricum 15 CH , 5 granules matin et soir ou Avena sativa  3DH et Alfalfa 3DH , 10 gouttes de chaque ensemble matin et soir, pour la fatigue en convalescence.

Quand consulter si la fatigue persiste ?

Si au bout de 3 semaines, on est toujours à plat, on n’insiste pas et on file consulter son généraliste. La fatigue peut aussi être le symptôme d’une carence en vitamines ou minéraux plus sévère, d’une infection, d’un problème psy ou bien être due à certains médicaments… Après un questionnement sur nos activités de ces derniers mois et, au besoin, un bilan sanguin, nul doute que le praticien mettre le doigt sur les raisons de cet épuisement et saura y mettre un terme.

Merci à Sylvie Hampikian, pharmacologue spécialisée en médecine douce, Florence Foucaut, diététicienne-nutritionniste et au Dr. Monique Quillard, médecin homéopathe.


Source : JDF Santé