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Cure détox : menu, boisson, comment faire ?

Cure détox : menu, boisson, comment faire ?

Après les fêtes, il peut être bon de mettre son corps au repos et de faire une cure détox afin de le nettoyer des excès. Oui, mais à condition de le faire sans prendre de risques. Combien de temps ? Quelle efficacité ? Comment s’y prendre ? Mode d’emploi.


Définition : c’est quoi une cure détox ?

Les reins et le foie filtrent les déchets du corps, quand les intestins se chargent de les évacuer. Lorsqu’ils ne parviennent plus à jouer leur rôle, l’état général est perturbé. Fatigue, teint brouillé, digestion lente, rétention d’eau… Les fonctions d’élimination ont besoin d’être stimulées pour assurer un bon drainage des organes. La cure détox a pour objectif de débarrasser l’organisme de toutes les toxines qu’il a accumulées au fil des repas. Une mauvaise alimentation, riche en graisse, ainsi que le stress favoriseraient leur bonne évacuation et pourraient être responsables de divers symptômes.

Cure détox après les fêtes : une bonne idée ?

Il peut être intéressant de « detoxifier » l’organisme après les riches repas des fêtes de fin d’année. Le but étant de le désencrasser et le mettre au repos. Sans aller jusqu’à une vraie cure détox, on peut déjà manger plus light (c’est-à-dire moins gras, moins sucré et sans alcool).

Une cure détox pour maigrir ?

Si vous faites une cure detox pour perdre du poids, vous risquez d’être déçue. La cure vous fera peut-être perdre quelques kilos temporairement mais ils seront vite repris. Comme avec n’importe quel régime, rien ne sert d’exclure des aliments et d’affamer l’organisme trop longtemps car il finit toujours par chercher à combler le manque. « Ce que l’on perd dans ce genre de cure, c’est de l’eau et des muscles, étant donné le manque de protéines, souligne la nutritionniste Caroline Le Marchand-Duros. Cela n’est donc aucunement souhaitable pour qui souhaite perdre du poids et sculpter sa silhouette. » 

Que manger lors d’une cure détox ?

Beaucoup de fruits et légumes, du poisson, des soupes, veloutés ou encore de la tisane, voilà la base d’une cure détox. Néanmoins, gardons en tête que la véritable détox repose sur une vie saine et une alimentation équilibrée au quotidien !

Jus de citron pour une cure détox

Chaque matin, on peut nettoyer son corps en buvant le jus d’un demi-citron (bio) mélangé à un verre d’eau tiède. Pour que ceci soit efficace, il faut boire son jus au réveil à jeun et ne manger que 20-30 minutes après. Ce geste quotidien favorise l’élimination des déchets et toxines accumulés dans le corps, stimule le foie et le système immunitaire, soulage les maux digestifs, favorise la digestion et redonne de l’énergie. Le potassium, la vitamine B et les minéraux que contient le citron aident à prévenir des maladies. La vitamine C est très utile pour combattre les virus de l’hiver. Les antioxydants ont un réel impact sur la peau et l’aspect « bonne mine ». Enfin, les flavonoïdes que contient cet agrume protègent du vieillissement et des risques cardio-vasculaires. En somme, le citron est un allié santé de taille dans de nombreux domaines et ce réflexe matinal est essentiel durant une cure détox.

Des fruits et des légumes pour une cure détox

Plus que pour une cure détox, les aliments suivants sont bons pour le corps de façon générale. Ils aident à supporter les excès alimentaires, à prévenir la maladie, à stimuler le processus de nettoyage de l’organisme afin de réactiver l’aptitude naturelle à régénérer et guérir. On choisit donc : des fruits et légumes contenant beaucoup d’antioxydants, de fibres et d’eau. On les privilégie de saison, et idéalement, on consulte un praticien en ayurvéda pour savoir si notre constitution ayurvédique nous conseille de les consommer cuits ou crus (sous forme de jus frais par exemple). 

Les bons légumes (à choisir de saison bien évidemment) :

  • Artichaut : riche en vitamines C et K et en antioxydants.
  • Asperge : diurétique, draine le foie et élimine les toxines du corps, riche en folates, c’est un antistress naturel.
  • Coriandre fraîche : riche en micronutriments, chasse les métaux lourds de l’organisme.
  • Carotte : très riche en glutathion qui est bon pour le foie, riche en bêta-carotène et antioxydants qui favorisent le fonctionnement du système immunitaire.
  • Chou : riche en soufre, en oligoéléments, en antioxydants, stimule les enzymes détoxifiantes du foie et purifie le sang.
  • Betteraves : purifie le foie et le sang, participe à la décomposition des graisses, riche en antioxydants et en fibres.
  • Épinard : riche en micronutriments, haute teneur en potassium, très alcalinisant et diurétique.
  • Radis noir : aide à régénérer le foie, drainer la vésicule biliaire et les reins, antioxydant, source de soufre, de magnésium, de potassium et de calcium.
  • Ail : antioxydant et antibactérien naturel, aide à nettoyer le système intestinal, riche en minéraux.
  • Céleri : diurétique, riche en fibres et en vitamine C et B9.
  • Gingembre et curcuma : anti-inflammatoires et diurétique (il est bon d’associer le curcuma au poivre noir).

Les bons fruits

  • Avocat : soutient le bon fonctionnement du foie, contient du glutathion qui permet de nettoyer les substances chimiques accumulées dans l’organisme.
  • Ananas : diurétique, riche en enzyme qui favorise la bonne digestion et en fibres.
  • Pomme : riche en fibres et en pectine qui aide à nettoyer le corps des déchets et des métaux lourds.
  • Grenade : riche en antioxydants, améliore la circulation sanguine et lymphatique

Les fruits se digérant rapidement, on préfère donc les consommer entre les repas pour ne pas perturber le processus digestif. 

• Les bonnes et mauvaises associations à éviter

Durant la cure détox, on privilégiera les viandes blanches et les poissons, on supprimera à 100 % les produits laitiers et on diminuera le gluten au maximum.

  • On fera également attention aux bonnes associations en évitant de consommer au cours du même repas les protéines et les glucides qui seront plus complexes à digérer et consommeront de l’énergie.
  • On évitera le sucre, les céréales, l’alcool, le tabac, le café, le thé (mis à part un thé vert ou thé Matcha).
  • On prendra soin de boire beaucoup d’eau et de pratiquer un sport doux comme la marche ou le yoga.

Quelle différence entre une cure détox et un jeûne ?

Il y a plusieurs niveaux de cures détox. Certaines d’entre elles consistent à s’alimenter d’un seul fruit (la fraise, la pomme, le raisin notamment) tout au long de la journée. Plus radical, le jeûne total a pour but de mettre au repos complet l’organisme. Attention, cette pratique doit être encadrée car elle présente des risques pour la santé. De fait, l’organisme ne va pas se contenter de brûler les déchets pour récupérer de l’énergie : il va aussi s’attaquer à la graisse, aux muscles, aux vitamines ou encore aux sels minéraux. Mauvaise idée donc.

Combien de temps dure une cure détox ?

 « Je dirais que si l’on fait une cure de 4 à 8 jours, au maximum 2 fois par an, il n’y a de danger pour la santé, estime le médecin nutritionniste Caroline Le Marchand-Duros. Au-delà de 8 jours d’affilée, cela devient préjudiciable à l’organisme. »  

Peut-on faire de l’activité physique lors d’une cure détox ?

Le sport est votre allié pour éliminer les toxines, notamment parce qu’il vous fait transpirer. En ce début d’année, essayez donc de vous y mettre et de vous fixer un objectif raisonnable pour commencer. La régularité doit primer sur l’intensité. Côté bien-être, penser au hammam. Comme il fait transpirer, il aide aussi à éliminer les toxines. Ce qui n’est pas le cas du sauna, dont la chaleur sèche, peut être difficile à supporter, en particulier quand on a des problèmes circulatoires. Les massages drainants sont également des alliés du mode de vie « detox ».

Quelle est l’efficacité d’une cure détox ?

Les cures détox rencontrent un tel succès qu’il est légitime de se demander si elles sont basées sur des études scientifiques. En réalité, aucune étude n’a été menée pour prouver ses bienfaits. Le Dr Le Marchand-Duros est plus que sceptique quant à leur efficacité sur le plan physique. « Tout dépend de la raison pour laquelle on souhaite faire cette cure, souligne-t-elle. Si c’est pour maigrir, ce n’est franchement pas la peine, ça sera totalement inutile. Si le but est plus philosophique, sans pour autant parler de religion, je dirais, pourquoi pas. Il s’agit d’une forme de dépassement, en un sens. »  Quant à la capacité de ces cures à détoxifier l’organisme, la spécialiste n’y croit pas trop non plus : « Soit ces personnes mangent vraiment très mal en temps normal pour avoir besoin de pratiquer une diète de plusieurs jours pour reposer leur organisme. Dans ce cas, les ennuis vont recommencer quand ils vont reprendre leur alimentation habituelle. Soit la cure vise plutôt à les détoxifier de tous les pesticides et autres que l’on ingère quotidiennement et dans ce cas, quelques jours de diète sont totalement insuffisants. Cela prendrait des semaines pour s’en débarrasser. » 

Quels sont les risques d’un excès de cure détox ?

S’il n’est a priori pas dangereux de se mettre à la diète pour quelques jours, le faire fréquemment pourrait entraîner des carences. En effet, les toxines ne sont pas les seules à fondre en période de jeûne ou de mono-diètes. Les réserves en vitamines, nutriments et autres bons éléments stockés par l’organisme peuvent également fondre, notamment en cas de cure drastique avec privation quasi-totale de nourriture (c’est bien sûr moins vrai pour les cures où l’on se bourre de fruits et légumes). D’où l’intérêt de préparer une telle cure, pour être sûr d’en ressortir en forme et non plus raplapla qu’en commençant.

Quelles sont les contre-indications d’une cure détox ?

La cure detox n’est pas à mettre entre toutes les mains.

  • D’abord, les enfants ne peuvent pas y prétendre. Leur corps en pleine croissance a des besoins bien différents et plus importants que celui des adultes.
  • Même recommandation pour les femmes enceintes. Ce n’est pas le moment de leur demander de se restreindre, au contraire.
  • Les personnes fragiles, souffrant de maladies du tube digestif ou de maladies métaboliques telles que le diabète ne peuvent pas toutes pratiquer des cures détox. Cela dépend vraiment des situations, c’est pourquoi il est recommandé de consulter un spécialiste avant de se lancer seul dans ce régime alimentaire.
  • Même chose pour les personnes souffrant de maladies graves, comme un cancer par exemple.  
  • Pas de cure non plus pour les personnes souffrant de carences en vitamines ou en nutriments.
  • Les cures sont peu recommandées pour les personnes souffrant ou ayant souffert de troubles du comportement alimentaires. Cela pourrait détruire un fragile équilibre et enfoncer la personne dans une maladie plus grave.    

 Au vu de ces nombreuses contre-indications, la nutritionniste Caroline Le Marchand-Duros recommande formellement « de consulter un médecin au préalable. C’est lui qui pourra vous dire si vous êtes apte à faire une cure détox ou non. En outre, je recommande vivement de pratiquer cette cure dans un environnement médicalisé. C’est plus prudent, dans l’hypothèse où le curiste ferait une chute de tension ou un malaise hypoglycémique. »

Quelles précautions pour éviter les « arnaques » ?

La detox n’est un business ! Spa détox, coach détox à domicile, centre de cure detox… Nombreux sont ceux qui exploitent ce filon. Renseignez-vous avant de vous lancer dans une cure, demandez des devis et des programmes précis et privilégiez toujours le bouche-à-oreille. Ne vous ruinez pas pour une semaine de diète ! Idem méfiez-vous des tisanes et autres aliments estampillés « détox ». En soi, cette appellation ne veut pas dire grand-chose et il est fort possible que la tisane en question soit aussi efficace qu’une tisane lambda. Privilégiez la composition. Même chose pour les gélules détox vendues en pharmacie ou sur Internet ainsi que les innombrables livres nutrition et cuisine ventant les mérites de la cure détox. Au final l’abus de cures détox pourrait peser sur votre porte-monnaie…

Merci au médecin nutritionniste Caroline Le Marchand-Duros et à Amelie Clergue Vaurès, thérapeute certifiée et validée du réseau Medoucine.


Source : JDF Santé

Rappel d'un médicament phare contre le cholestérol : un vrai risque de surdosage

Rappel d'un médicament phare contre le cholestérol : un vrai risque de surdosage

L’Agence du médicament craint un risque de surdosage involontaire chez le consommateur.


Un médicament couramment prescrit pour faire baisser le cholestérol fait l’objet d’un rappel dans les pharmacies françaises, annonce l’Agence nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) dans un communiqué. Ce retrait préventif fait suite à une erreur de conditionnement qui pourrait entraîner une confusion entre deux dosages différents et exposer le patient à un surdosage involontaire.

Plus précisément, « un nombre limité » de boîtes censées contenir la version 10 mg/40 mg du traitement ont été étiquetées à tort avec l’emballage de la version 10 mg/80 mg, peut-on lire sur l’avis de rappel de l’ANSM. Le contenu à l’intérieur de la boîte reste conforme au dosage 10/40 mg (comprimés, blister, QR code), mais l’erreur sur l’étui pourrait induire en erreur les patients ou les professionnels de santé. Le lot concerné porte la référence BEG10124B, avec une date de péremption en octobre 2026.

Ce traitement est utilisé chez les patients souffrant d’hypercholestérolémie. Il s’agit de l’association Ezetimibe/Atorvastatine, commercialiséE par le laboratoire Zydus France sous la forme d’une boîte de 90 comprimés pelliculés aux dosages 10 mg/40mg et 10 mg/80 mg (CIP : 34009 302 850 8 4). Plusieurs milliers de patients reçoivent chaque année cette association en France, combinant deux principes actifs : l’ézétimibe (qui réduit l’absorption du cholestérol au niveau intestinal) et l’atorvastatine (qui diminue la production de cholestérol par le foie). Selon les dernières données de l’Observatoire du médicament, environ 1 300 patients seraient traités chaque année avec ces dosages précisément, donc potentiellement concernés par ce rappel. 

Le laboratoire précise qu’aucun incident lié à ce défaut n’a été signalé à ce jour. En attendant, les patients concernés sont invités à vérifier leur boîte et à ne pas modifier leur traitement sans un avis médical. En cas de doute, il est recommandé de contacter son pharmacien ou son médecin. Les professionnels de santé ont reçu l’information via les canaux habituels de pharmacovigilance. Ce rappel, bien que limité, rappelle l’importance de la vigilance autour des traitements chroniques.


Source : JDF Santé

Les scientifiques découvrent une nouvelle planète habitable, 3 fois plus grande que la Terre

Les scientifiques découvrent une nouvelle planète habitable, 3 fois plus grande que la Terre

Les télescopes de la NASA ont permis de mesurer sa taille et sa masse.


Des astronomes annoncent la découverte d’une nouvelle planète potentiellement habitable dans notre galaxie. Cette planète, baptisée « TOI-1231 b », la planète a été détectée grâce à la méthode de transit, qui consiste à observer les variations de lumière d’une étoile lorsque la planète passe devant elle. Des télescopes super puissants comme Hubble (Nasa) et Keck ont permis de mesurer sa taille et sa masse.

Située à 35 années-lumière de notre Système Solaire, elle est environ trois fois plus grande que la Terre, possède une atmosphère similaire, ainsi qu’une température qui permettrait à l’eau liquide de rester à sa surface, ce qui est essentiel à la vie. Il pourrait donc y avoir des océans ou des rivières comme sur Terre. Le climat serait probablement adapté pour l’agriculture et d’autres activités humaines, à condition que les températures et l’atmosphère soient stables, peut-on lire dans la revue The Astronomical Journal.

Toutefois, bien que les chercheurs la qualifient de « potentiellement habitable », il n’est pas certain qu’on puisse un jour vivre sur cette planète. Comme elle se trouve en orbite autour d’une petite étoile de type M – une classe d’étoile plus petite et plus froide que le Soleil – il y a une possibilité que l’activité solaire de cette étoile soit plus intense. Pour y habiter, les humains devraient être protégés contre les radiations solaires et cosmiques, ce qui pourrait nécessiter des habitats souterrains ou des protections spéciales contre les rayonnements. Aussi, l’atteindre serait compliquée car cela impliquerait des technologies de propulsion avancées, comme des vaisseaux capables de voyager à une fraction de la vitesse de la lumière, ce qui reste un défi majeur pour l’humanité.

Les scientifiques doivent utiliser des télescopes encore plus avancés pour faire des analyses plus poussées sur son atmosphère afin de rechercher des signes de vie. Dans tous les cas, cette découverte est loin d’être inutile pour les Humains car elle encourage la poursuite de l’exploration d’autres planètes habitables proches de notre système solaire, notamment en utilisant le télescope spatial James Webb. TOI-1231 b représente une avancée significative dans la quête de comprendre notre place dans l’Univers et la possibilité de vie extraterrestre.


Source : JDF Santé

Insolation : symptômes, durée, que faire, le lendemain ?

Insolation : symptômes, durée, que faire, le lendemain ?

En cas de chaleur et d’exposition prolongée au soleil, le corps régule moins bien sa température : il y a un risque d’insolation.


Exposition prolongée au soleil, fortes chaleurs, déshydratation… Et c’est l’insolation ! Les signes d’une insolation sont la conséquence directe des effets du soleil sur la tête. Pour faire baisser la température du corps, il est nécessaire d’avoir les bons reflexes rapidement.

Quelle est la définition d’une insolation ?

Une insolation définit l’ensemble des symptômes survenant au cours d’une exposition trop longue aux rayons du soleil, sans protection. L’organisme est pourvu de mécanismes permettant de contrôler sa température interne et de la maintenir de façon constante autour de 37°C. L’hypothalamus tient un rôle essentiel dans cette régulation. C’est une petite glande située dans la boîte crânienne, qui gère la stabilité de la température corporelle, la sueur et la sensation de soif. En cas d’effort musculaire exagéré, générateur de chaleur, ou d’exposition à des chaleurs trop importantes durant une trop longue période, les mécanismes de compensation peuvent être dépassés. Une augmentation de la température du corps apparaît alors, appelée hyperthermie, à l’origine de l’insolation. Dans les cas extrêmes, cela peut atteindre l’hyperthermie maligne, potentiellement mortelle.

Quels sont les symptômes d’une insolation ?

L’insolation se manifeste par une augmentation de la température corporelle (qui peut monter au-delà de 40°C), des rougeurs, notamment au niveau du visage, des sueurs excessives, des maux de tête, mais aussi des douleurs diffuses, une pâleur avec sensation de mal-être, des crampes musculaires, voire des vertiges, de la diarrhée, des nausées et des vomissements. Elle peut également provoquer une augmentation du rythme cardiaque, de la fréquence respiratoire, et parfois même une confusion ou un évanouissement. Dans les cas graves, des signes neurologiques peuvent apparaître : c’est un signe précurseur d’hyperthermie maligne. Il s’agit alors d’une urgence médicale.

Combien de temps dure une insolation ?

« Une insolation dure généralement quelques heures après l’exposition, le corps est en souffrance du fait de la chaleur » répond Laura Fonteneau, docteur en pharmacie. L’organisme récupère progressivement sa température et récupère en hydratation. « Si l’exposition a duré longtemps et/ou en cas de très fortes chaleurs et/ou en cas de manque d’hydratation, chez des personnes fragiles (pathologie en cours, faible tension, etc), les symptômes peuvent même s’observer le lendemain voire le surlendemain avec des maux de tête, une sensation de fatigue, de faiblesse, des nausées. » 

Quelles sont les causes et les personnes à risque d’insolation ?

L’insolation survient lors d’une exposition au soleil, de plusieurs heures, sans protection, et sans hydratation suffisante. Les sportifs, les travailleurs manuels exposés à la chaleur, les nourrissons, les personnes âgées, les personnes atteintes d’un handicap ou d’une maladie chronique y sont particulièrement sensibles Le vieillissement de certaines fonctions diminue les capacités d’adaptation et également la sensation de soif.

Comment est posé le diagnostic d’insolation ?

Le diagnostic d’une insolation est posé sur l’anamnèse et l’observation des symptômes qui se confirment dans le contexte précis d’une exposition prolongée au soleil. Aucun examen complémentaire n’est nécessaire pour faire le diagnostic. Ils peuvent être utiles pour évaluer la gravité de l’insolation, en particulier la déshydratation.

Faut-il consulter si on fait une insolation ?

Une insolation sans troubles de conscience ni difficultés à la réhydratation ne nécessite pas forcément de consultation. Si les maux de têtes sont trop importants, si les vomissements sont abondants, et/ou accompagnés de troubles de la conscience, la consultation médicale est urgente, surtout chez l’enfant.

Comment soigner une insolation ? 

Une insolation ne doit jamais être négligée, du fait de sa potentielle évolution vers des troubles graves. Elle nécessite l’utilisation immédiate de tous les moyens permettant de faire baisser la température corporelle. Il faut refroidir la personne. Pour ce faire, il faut tout d’abord pratiquer des gestes simples comme :

  • allonger la personne dans un endroit ombragé et frais,
  • lui faire boire de l’eau abondamment,
  • lui mouiller les membres et la tête.
  • l’asperger d’eau froide.

Une fois la température redescendue, le sujet est hors de danger. La prise de paracétamol peut soulager les maux de tête. Dans des cas particulièrement graves, une hospitalisation est nécessaire, pour une réhydratation par voie intra-veineuse. Quoi qu’il en soit, la surveillance doit être rapprochée durant les premières heures, surtout dans le cas d’un enfant ou d’une personne âgée.

Quels conseils pratiques pour éviter l’insolation ?

L’exposition au soleil ne doit jamais être prolongée. Les moyens de protection sont indispensables et nombreux :

  • port d’un chapeau ou d’une casquette pour protéger la tête du soleil
  • humidification de linges pour les nourrissons pour mouiller la nuque
  • hydratation suffisante : proposer régulièrement à boire aux enfants
  • ne pas attendre des sensations de chaleur avant de se mettre à l’ombre
  • éviter de s’exposer au soleil après un repas copieux ou la prise d’alcool

Merci au Dr Anne-Christine Della Valle, médecin généraliste. 


Source : JDF Santé

Sédative et légère, cette boisson est idéale pour s'endormir plus vite

Sédative et légère, cette boisson est idéale pour s'endormir plus vite

Un seul ingrédient suffit et tout le monde l’a dans ses placards.


Les vagues de chaleur répétées réchauffent non seulement notre environnement, mais aussi notre température corporelle. Ce phénomène perturbe notre thermorégulation naturelle nécessaire à l’endormissement. Résultat : le coucher a lieu plus tard, les nuits sont agitées, le sommeil de moins bonne qualité et le réveil devient difficile. Pas facile ensuite d’affronter une journée de travail après une nuit pareille. Heureusement, une boisson naturelle, rapide à préparer, peut apporter un vrai soulagement.

Il s’agit d’une infusion à base d’une épice très populaire. Elle est « riche en eugénol, un composé naturel qui agit comme un sédatif et peut vous aider à vous endormir paisiblement », explique le Dr Eric Berg, docteur américain en chiropractie et spécialiste du régime cétogène. L’eugénol est un composé reconnu pour ses effets légèrement anesthésiants et relaxants, ce qui en fait un bon allié pour le soir. Dans une vidéo sur TikTok, le Dr Berg souligne également que l’épice « aide à réduire les fringales nocturnes, tout en favorisant la détoxification du foie et la digestion pendant le sommeil ».

Cette épice est issue d’un arbre d’Indonésie appelé le giroflier. Il s’agit donc du clou de girofle. « Le clou de girofle est un anti-inflammatoire qui vous permet de vous réveiller moins raide » poursuit le médecin. Si on l’apprécie l’hiver pour ses saveurs boisées et légèrement piquantes, le clou de girofle peut aussi se boire en « eau » tempérée le soir, 30 minutes avant le coucher. Pour préparer la boisson, rien de plus simple : « Comptez 1 cuillère à café de clous de girofle pour un bol d’eau bouillante. Laissez infuser 5 minutes, puis filtrez » indiquent Marie Borrel et le Dr Philippe Maslo dans le « Guide poche de la médecine chinoise ». Il suffit ensuite de la laisser refroidir et de la boire nature ou avec un peu de miel pour adoucir son goût puissant en bouche.

Si le clou de girofle est un allié naturel pour le sommeil, il ne saurait remplacer une consultation médicale en cas de troubles du sommeil persistants, ainsi qu’une bonne hygiène de vie, essentielle pour bien dormir. Le clou de girofle est déconseillé pour les personnes sujettes à l’hypertension et/ou souffrant de problèmes hépatiques.


Source : JDF Santé

Rafraîchissante, cette plante du jardin donne un "coup de frais" immédiat

Rafraîchissante, cette plante du jardin donne un "coup de frais" immédiat

Elle est déjà connue pour ses bienfaits digestifs et antidouleur.


On aime l’été, le soleil, la sensation d’air chaud sur la peau… Moins la moiteur associée. Et encore moins la transpiration abondante. Transpirer est essentiel : c’est un mécanisme naturel de thermorégulation. Sans sueur, notre corps risquerait la surchauffe. Mais quand elle devient excessive ou malodorante, elle peut vraiment altérer le confort d’une journée. Certaines zones comme les aisselles, les plis ou les pieds sont plus concernées. C’est là qu’intervient une solution naturelle à la fois simple et efficace et qui pousse dans la plupart des jardins.

Cette plante réputée pour ses bienfaits contre la douleur et les troubles digestifs a un vrai effet « coup de frais ». « Son effet rafraîchissant est non seulement un régal pour la peau, mais permet également de rafraîchir les zones transpirantes » confirment les auteurs du « Grand livre des huiles essentielles, hydrolats et huiles végétales » (éd. De Boeck Supérieur). Ce, grâce à deux composés clés : la carvone et l’eucalyptol, connus pour réguler le niveau de transpiration et/ou des odeurs corporelles déplaisantes. Son effet est aussi apprécié en cas d’échauffement cutané après une exposition au soleil ou après le rasage, grâce à son action apaisante et légèrement vasoconstrictrice. Enfin, cette plante médicinale a un effet purifiant agréable en toutes saisons.

Cette plante rafraichissante par excellence c’est la menthe. L’idéal contre les coups de chaud est de l’utiliser sous forme d’hydrolat. « Les feuilles de menthe sont recouvertes de poils arrondis dans lesquels s’accumulent les molécules odorantes. Même si le nombre d’espèces de menthe est très grand, seules deux sont utilisées pour la fabrication d’hydrolats : la menthe poivrée (Mentha x piperita) et la menthe verte (Mentha spicata) » poursuivent les auteurs.

Le plus simple est de diluer 1 à 2 cuillères à soupe d’hydrolat de menthe verte dans son gel douche, à utiliser le soir après avoir accumulé toute la chaleur de la journée. La menthe peut aussi être utilisée en déodorant. Les experts recommandent de réhydrater 1 à 2 feuilles de gélatine alimentaire avec l’hydrolat de menthe poivrée pour obtenir un gel à appliquer sur les zones de transpiration. Une précaution quand même : avant toute utilisation, il est conseillé de faire un test de tolérance à l’hydrolat de menthe verte en raison de la présence de carvone, susceptible d’être irritante.


Source : JDF Santé