Le grog inutile contre la grippe ? La réponse de ce médecin va ravir les grands-mères

Le grog inutile contre la grippe ? La réponse de ce médecin va ravir les grands-mères

Est-il un réel remède ou une simple croyance populaire ?


Frissons, fièvre, maux de tête voire même courbatures. Face aux symptômes douloureux de la grippe, tous les remèdes sont bons pour tenter d’aller mieux. Parmi eux, le grog est devenu un incontournable. Cette boisson chaude préparée avec de l’eau chaude, du rhum, du citron et une cuillère de miel, est vue par certains comme un remède miracle. Mais le grog est-il réellement efficace ou s’agit-il simplement d’une tradition sans fondements scientifiques ?

La création du grog remonte à plusieurs siècles : « Le grog est originaire d’Inde et a été exporté par les marins anglais. Il s’agissait initialement d’une boisson à base de sève de palmier, remastérisée par les Anglais avec de l’eau chaude et du whisky ou du rhum » nous rappelle le Dr Charles Poignonec, médecin généraliste. En France, cette recette a été adaptée avec les rhums venus des colonies puis a été associée aux médecines de grand-mère pour réchauffer les corps fatigués par les virus.

Charles Poignonec nous le confirme : « L’ingrédient le plus efficace dans le grog, c’est l’eau chaude. Elle aide à diminuer les maux de gorge, la fatigue et la fièvre, grâce à ses vapeurs et à son effet thermorégulateur sur le corps. » Le citron, riche en vitamine C, peut aussi avoir un impact mais « son effet reste limité si on n’en consomme pas régulièrement ». Quant au miel, il agit sur les maux de gorge et favorise un meilleur sommeil. En revanche, l’alcool présent dans le grog n’a qu’un « léger effet vasodilatateur et peut réguler la température corporelle mais il peut aussi aggraver les irritations de la gorge » précise le médecin.

Pour lui et « beaucoup de médecins », le grog peut être recommandé en cas de grippe « car il apporte du confort en atténuant les symptômes ». Cependant, il conseille de limiter la consommation à un grog par jour si on y met du rhum, pour éviter les interactions avec certains médicaments et les effets néfastes de la consommation d’alcool. Pour ceux qui souhaitent éviter l’alcool, il existe des alternatives simples à préparer : « En retirant le rhum et en ajoutant des ingrédients comme la cannelle ou le gingembre, qui ont des vertus anti-inflammatoires, on peut obtenir une boisson aussi efficace et agréable ».

Vous l’aurez compris, si le grog n’est pas une potion magique pour soigner la grippe, il peut en atténuer certains symptômes et apporter du réconfort. L’eau chaude, le miel et le citron en sont les principaux alliés, tandis que l’alcool reste un ingrédient optionnel. Ne pas oublier pour finir que le meilleur traitement de la grippe est le repos.


Source : JDF Santé

Comment rester en forme sans aller à la salle de sport ?

Comment rester en forme sans aller à la salle de sport ?

Les conseils de notre coach sportif pour rester tonique.


Un maximum d’appareils pour varier les exercices et les zones à tonifier, des coachs de sport pour être bien conseillé, un environnement de sportifs qui motive… La salle de sport séduit de nombreux adeptes… mais pas vous ? Pas de problème. On peut très bien surveiller sa ligne et rester tonique (très important quand on vieillit) sans aller à la salle de sport. Voici les conseils de Vincent Pirou, coach sportif à Paris, pour faire du renforcement musculaire et prendre soin de soi tout en restant à la maison ou en profitant de l’extérieur. L’important c’est de passer un bon moment !

► Se concocter des circuits courts de 15 à 20 minutes en alternant des mouvements dynamiques comme des burpees, des montées de genoux, des jumping jack et des mouvements statiques comme du gainage.

► En parallèle, faire du cardio léger comme monter les escaliers, danser, marcher.

► Adopter une activité douce comme le yoga ou le pilâtes à domicile pour renforcer de manière assez complète l’ensemble du corps, tout en réduisant les tensions.

► Revoir ses habitudes alimentaires : exit les régimes draconiens et les produits ultra-transformés. Vincent Pirou recommande de miser sur des repas riches en légumes, en protéines variées (poissons, viandes, œufs, légumineuses) et en bonnes graisses (huile d’olive, huile de noix, avocats, oléagineux). « L’hydratation est également indispensable. Il est recommandé de boire entre 1,5 et 2L d’eau par jour pour soutenir son  métabolisme, entretenir la qualité de la peau et favoriser sa capacité de concentration au quotidien. »

► Dormir suffisamment : le sommeil est souvent sous-estimé. Or, dormir 7 à 8 h par nuit est essentiel à la mémorisation, à l’immunité, à la récupération musculaire, au bon maintien de la forme et du poids, ainsi qu’à une bonne gestion du stress.

Enfin, il est capital pour avoir de bons résultats de trouver son équilibre : « Cela passe par le fait d’apprendre à gérer son stress à l’aide de techniques de relaxation profondes ou de respiration pour aider à apaiser le mental, et donc à améliorer son état de forme général. Plus globalement, la création d’une routine plaisir (danser sur ses musiques préférées, se balader dans la nature, séance d’étirements…) peut aider à rester motivé sur le long terme » informe le coach sportif. A vous de jouer.


Source : JDF Santé

"Un vrai secret de longévité" : voici l'assiette pour vivre longtemps en bonne santé

"Un vrai secret de longévité" : voici l'assiette pour vivre longtemps en bonne santé

C’est très simple mais il fallait y penser.


Toutes les études épidémiologiques le montrent : on mange trop sucré, trop salé, trop gras, et en trop grandes quantités. Pour vivre plus longtemps et en meilleure santé, il est recommandé de manger moins. Mais, comment concrètement ? Les conseils du Dr Christophe de Jaeger, médecin gérontologue et chercheur français spécialisé dans le vieillissement du corps humain. 

Le principe de la restriction calorique ne date pas d’hier. Il a d’abord été décrit au début du siècle dernier par un physiologiste dénommé Clive McCay, puis il a été beaucoup développé par le médecin américain Roy Walford, pionnier dans l’étude de la longévité. C’est lui qui a démontré que, lorsque les rongeurs mangeaient pour simplement couvrir leurs besoins caloriques sans déficiences nutritionnelles (notion de restriction calorique), ils vivaient plus longtemps et en meilleure santé que les autres. Le chercheur a observé une fonte de la masse grasse, corrélée à une quasi disparition des facteurs de risque cardiovasculaires. Plus précisément, chez l’homme, la pression artérielle diminuait en-dessous de 12/7mmHg. Le cholestérol descendait aux valeurs d’un sujet jeune et le taux de mauvais cholestérol était très faiblel, tandis que les sucres chutaient considérablement. « Mais attention, il y avait toujours une activité physique car sans activité physique, on assiste à une fonte musculaire, et ensuite de la graisse. Plusieurs études ont mis en évidence les bénéfices de la restriction calorique« , commente le Dr Christophe de Jaeger qui nous en dit plus sur ce « secret de longévité ». 

L’excès alimentaire fait le lit des maladies de surcharge. « Le corps n’arrivant plus à gérer ce qu’on lui apporte à travers l’alimentation, il le met en réserve dans la graisse et dans l’ensemble des autres cellules, ce qui va contribuer à encrasser notre organisme en général et nos cellules en particulier. Quand le corps se met en situation de restriction calorique, soit de manière naturelle parce que l’on mange moins, soit de manière artificielle parce qu’on prend certains médicaments comme la Metformine, les cellules vont se trouver dans l’obligation de mieux gérer leurs déchets et nos suppléments caloriques. Le corps doit alors aller chercher de l’énergie partout où il peut. La restriction calorique, c’est presque de l’écologie« , développe le médecin gérontologue.

« La notion de restriction calorique est compliquée dans l’esprit des gens car il ne s’agit pas de faire un régime restrictif au sens où on ne mangerait pas certaines catégories d’aliments. Il s’agit simplement d’assurer à l’organisme ses besoins et juste ses besoins en prenant en compte le métabolisme de base et l’activité physique« , prévient le spécialiste du vieillissement. En effet, une personne sédentaire n’aura pas les mêmes besoins caloriques qu’une personne très active. « Par exemple, un bûcheron dans la forêt canadienne peut avoir besoin de 4000 calories par jour et être quasiment en restriction calorique parce que cela correspond juste à ce dont il a besoin« , illustre le Dr Christophe de Jaeger.

Chacun a un métabolisme différent et une organisation de vie différente. Il faut donc définir pour chaque individu ses besoins et ne pas aller au-delà, tout en adoptant une hygiène alimentaire qui ne comporte pas de carences. « En pratique, pour faire une restriction calorique de qualité, il convient de manger beaucoup plus de protéines, de diminuer les glucides à une portion beaucoup plus faible (20-25% au lieu de 50%), sauf si on fait du sport en compétition car le corps a besoin de glucides pour fonctionner. Il est recommandé d’adapter sa pratique sportive à la ration de glucides ou l’inverse. Si on court tranquillement autour du lac, on n’a pas besoin de beaucoup de glucides, mais si on vise la performance, oui !« , détaille notre expert. Pour renforcer sa santé et vivre plus longtemps, il est recommandé de manger peu, bien, et de pratiquer une activité physique réelle (effectuer 10 000 pas par jour n’est pas considéré comme une activité physique suffisante). 

Merci au Christophe de Jaeger, médecin gérontologue et chercheur français spécialisé dans le vieillissement du corps humain, auteur de Bien vieillir sans médicaments dès 40 ans (Éditions du cherche midi)


Source : JDF Santé

La balade digestive est encore meilleure que ce qu'on pensait : voici sa durée idéale

La balade digestive est encore meilleure que ce qu'on pensait : voici sa durée idéale

Tout le monde va s’y mettre.


Pour certains, c’est une tradition. Aller marcher après un repas copieux permet de détendre les jambes et l’estomac. Du moins c’est ce qu’on se dit. Mais est-ce davantage le grand air qui nous fait du bien et nous aide à digérer ou véritablement le fait de marcher ?

Pour la micro-nutritionniste Isabelle Vilarem « il est intéressant de bouger après un repas afin d’éviter le stockage de sucres ». De la même manière,« c’est une très bonne idée au niveau du contrôle de la glycémie. L’exercice léger après un repas peut contribuer à stabiliser la glycémie en aidant les cellules à absorber le glucose du sang. Cela peut être particulièrement bénéfique pour les personnes atteintes de diabète ou présentant un risque accru de développer un diabète de type 2 ». Le sucre sera orienté vers les muscles dans les premières secondes de l’effort, il est donc utilisé tout de suite. « Marcher après un repas peut aussi favoriser la dépense énergétique et aider à brûler quelques calories supplémentaires » poursuit la spécialiste.

Côté digestion, c’est une très bonne idée d’aller marcher nous confirme Alice Hantz, diététicienne et autrice du compte Instagram @mange_ta_sante. « Marcher va stimuler la motilité intestinale, cela va favoriser les contractions musculaires du système digestif, ce qui accélère le transit intestinal. Cela va également aider à prévenir les sensations de ballonnements et de lourdeurs au niveau de l’estomac après un repas. » En restant longtemps assis à table, on a tendance à comprimer certains organes digestifs. « En cas de repas copieux, comme pendant les fêtes notamment, le fait de marcher peut aider l’estomac à se vider plus rapidement, réduisant ainsi les risques de reflux gastro-œsophagien. »

Autre effet positif de la balade digestive : l’activation de la circulation sanguine. « Une circulation sanguine accrue pendant une activité modérée, comme la marche, peut améliorer l’absorption des nutriments dans les cellules », poursuit la diététicienne. Quant au type de marche, mieux vaut opter pour une allure modérée plutôt qu’intense. « Des activités légères comme la marche douce sont généralement recommandées » explique Isabelle Vilarem. Une demi-heure suffit pour disposer de ces bienfaits.


Source : JDF Santé

Ce fromage au goût de noix est le plus riche en calcium -excellent pour les os

Ce fromage au goût de noix est le plus riche en calcium -excellent pour les os

Particulièrement intéressant chez les séniors.


Aliments « plaisir » mais pas que. Les fromages comptent parmi les aliments les mieux pourvus en calcium, un minéral essentiel à la santé osseuse. Ils ont également une bonne teneur en vitamine D, en zinc et en potassium, des oligo-éléments importants pour la solidité des os. Avec l’âge, nos os se déminéralisent, deviennent moins denses et plus fragiles, ce qui augmente le risque d’ostéoporose et de fracture.

Les fromages les plus riches en calcium sont les fromages à pâtes dures et pressées car ils sont très concentrés en lait. C’est le cas du comté, du gruyère, de la mimolette vieille et de l’emmental. Le morbier, la tomme, le reblochon, le Saint-Nectaire ou le Bleu d’Auvergne en sont également bien pourvus. Mais celui qui a la meilleure teneur en calcium est un cousin du parmesan, originaire des régions du nord de l’Italie.

Une étude italienne menée par des chercheurs de l’Université de Milan et publiée dans la revue Food Research International a confirmé « la capacité de ce fromage à améliorer l’absorption intestinale du calcium et la formation de la matrice osseuse (tissu qui entoure les cellules osseuses)« . Pour le fabriquer, le lait est chauffé et coagulé, puis brisé en petits grains. Ces grains sont immergés dans de grandes cuves de sel puis le mélange est chauffé pour créer l’aspect « granuleux » typique de ce fromage.

Avec ses notes de noix et sa saveur fruitée, il est souvent râpé sur des pâtes ou un risotto. Ce fromage appelé « grana padano » contient 1 170 mg de calcium pour 100g (soit 0.4 g par portion de 30 g, soit un tiers des besoins journaliers des séniors), selon le tableau Ciqual de l’Anses. C’est quasiment autant que la moitié d’une boîte de sardines à l’huile.

Pour profiter de tous ses bienfaits, les chercheurs conseillent de le choisir avec un temps d’affinage de 13 mois minimum.  Les fromages restent des aliments gras et très salés, il ne faut donc pas en abuser. On se limite par jour à une portion de 30 g de fromage par jour, avec un autre laitage comme un yaourt, un fromage blanc ou un verre de lait, s’accordent à dire les nutritionnistes. 


Source : JDF Santé

Test rapide grippe/Covid/bronchiolite en pharmacie : pour qui, gratuit ?

Test rapide grippe/Covid/bronchiolite en pharmacie : pour qui, gratuit ?

Ce nouveau test est arrivé en pharmacie.


Un nouveau test est désormais disponible en pharmacie sans ordonnance. Il permet de dépister le Covid, la grippe et la bronchiolite (virus respiratoire syncytial ou VRS) à partir d’un seul prélèvement dans le nez. Il existe en deux versions : la version « autotest » à réaliser soi-même (par un enfant lui-même à partir de 6 ans sous la supervision d’un adulte ou par un adulte chez le jeune enfant à partir d’un mois) et la version « TROD » qui doit être réalisé en pharmacie, à l’hôpital, dans un cabinet ou un laboratoire par un pharmacien, un médecin, une infirmière ou une sage-femme. Ces deux versions fonctionnent de la même manière que les tests PCR ou antigéniques que l’on a connus pendant l’épidémie de Covid-19. Accessible à tous les âges, « il est particulièrement adapté pour les enfants car il ne nécessite pas d’aller profondément dans la cavité nasale« , précise Cédric Carbonneil, chef du service d’évaluation des actes professionnels à la Haute Autorité de Santé (HAS). Il est déjà utilisé par plus de 100 services d’urgences pédiatriques et adultes dont de nombreux CHU.

Le test s’appelle « All in triplex » et a été commercialisé par le groupe AAZ. Son principe est simple : il suffit d’insérer un petit écouvillon dans chaque narine et d’attendre 15 minutes (ne lisez pas au-delà de 20 minutes) pour voir les résultats sous forme de trois bandes de couleurs différentes, chaque couleur correspondant à l’un des virus (bleu pour le Covid, vert pour la grippe et orange pour le VRS) : le test est négatif s’il y a une bande colorée. Le test est positif s’il y a deux bandes colorées. Ce test permet d’identifier les types viraux de la grippe (influenza A et B), mais ne permet pas la discrimination entre les sous-types de virus de type A. Les épidémies de grippe saisonnières sont généralement causées par les deux principaux types de grippe, A et B, selon l’OMS. 

Mode d’emploi du test All in triplex © AAZ

Bien que fiable (taux de fiabilité de 98% d’après les études faites par le fabricant), ce test présente un intérêt limité pour la HAS pour la simple raison que ce test ne change pas la manière de traiter ces maladies (ces trois maladies étant prises en charge de la même façon, à savoir avec des médicaments comme le paracétamol et beaucoup de repos). Connaître le virus en cause ne semble pas toujours nécessaire. Néanmoins, ce test peut être utile pour rassurer les familles, surtout si on côtoie une personne vulnérable.

Il pourrait aussi permettre de limiter la prescription d’antibiotiques et réduire les consultations inutiles aux urgences pour des infections respiratoires saisonnières considérées comme bénignes. Il a donc un intérêt en collectivités ou en établissements de santé


Source : JDF Santé