4 conseils très simples pour les gens qui n'aiment pas leur vie

4 conseils très simples pour les gens qui n'aiment pas leur vie

Votre vie ne vous plaît pas ? Notre psychologue vous dévoile quelques pistes pour y remédier.


Cela peut arriver à n’importe qui. Un jour, on réfléchit et on se dit « je n’aime pas ma vie ». « Lorsque l’on en vient à se dire cela, c’est le signe d’un profond déséquilibre entre nos besoins personnels fondamentaux en lien avec nos valeurs, nos croyances intimes, et les situations autour de soi que l’on a l’impression de devoir subir. Il en résulte souvent une profonde tristesse, un sentiment de découragement, de la frustration et de la colère » pose d’emblée Daniela Silva Moura, docteure en psychologie et psychopathologie cliniques.

Certains expliquent qu’ils n’aiment pas leur vie parce qu’ils ont l’impression de ne pas avoir pu contrôler ou choisir par eux-mêmes ces situations désarmantes. Or, il est important de se rappeler que, bien qu’à certaines périodes de notre vie (notamment durant l’enfance et l’adolescence), de nombreuses situations ont pu nous être imposées, il convient de prendre ses propres responsabilités à l’âge adulte quant à ce que l’on souhaite faire de notre présent. Voici 4 actions concrètes quand on n’aime pas sa vie :

  1. Identifier de manière très honnête les situations, les attitudes et les relations que l’on laisse encore exister dans sa vie et qui contribuent à ce sentiment d’insatisfaction chronique. « L’idée n’est pas de nier ce que l’on a pu subir sans avoir été capable de se défendre, mais de décider ce que l’on souhaite faire de tout cela aujourd’hui. Quelle est la place dans notre esprit, dans notre quotidien, dans notre cœur que l’on est prêt à y dédier ? Il s’agit de tout mettre en œuvre pour retrouver à la fois sa capacité de mise à distance et celle de contrôle des choses qui nous concernent », développe la psychologue.
  2. Accepter ce que l’on ne peut pas changer. « Qu’est-ce qui nous permettrait d’accueillir dans notre vie de manière moins pénible ce sur quoi on n’a aucune prise ? Quelles sont les choses à notre portée sur lesquelles on peut agir ? » interroge notre experte. Ainsi, on pourra œuvrer sur les moindres petites choses pouvant nous permettre de nous rapprocher au maximum de la vie (quotidienne) que l’on aimerait vivre.
  3. Eviter de se projeter sur un futur trop lointain. Il est préférable de définir au préalable ce que l’on aimerait pouvoir ressentir d’agréable dans notre quotidien. Un exercice qui peut se révéler assez complexe parfois mais qui reste fondamental. « Il convient d’agir sur ce qui est à notre portée moment après moment, en commençant par le présent. Après tout, l’instant présent est le seul moment où il est possible de vivre quoique ce soit », estime Daniela Silva Moura.

4. Ouvrir les yeux. La satisfaction et le plaisir se cachent partout, dans les choses les plus simples. « Pour y accéder, il implique de prendre la décision consciente de le faire en portant une attention curieuse et bienveillante à chaque action que l’on engage, en se rappelant qu’aujourd’hui, personne d’autre que nous ne détient les clefs de notre bonheur », suggère notre experte.

Merci à Daniela Silva Moura, docteure en psychologie et psychopathologie cliniques, auteure du livre « Mieux je me connais, mieux je me soigne » (Éd. le Courrier du Livre, 2024)


Source : JDF Santé

4 conseils très simples pour les gens qui n'aiment pas leur vie

4 conseils très simples pour les gens qui n'aiment pas leur vie

Votre vie ne vous plaît pas ? Notre psychologue vous dévoile quelques pistes pour y remédier.


Votre vie ne vous plaît pas ? Notre psychologue vous dévoile quelques pistes pour y remédier.

Cela peut arriver à n’importe qui. Un jour, on réfléchit et on se dit « je n’aime pas ma vie ». « Lorsque l’on en vient à se dire cela, c’est le signe d’un profond déséquilibre entre nos besoins personnels fondamentaux en lien avec nos valeurs, nos croyances intimes, et les situations autour de soi que l’on a l’impression de devoir subir. Il en résulte souvent une profonde tristesse, un sentiment de découragement, de la frustration et de la colère » pose d’emblée Daniela Silva Moura, docteure en psychologie et psychopathologie cliniques.

Certains expliquent qu’ils n’aiment pas leur vie parce qu’ils ont l’impression de ne pas avoir pu contrôler ou choisir par eux-mêmes ces situations désarmantes. Or, il est important de se rappeler que, bien qu’à certaines périodes de notre vie (notamment durant l’enfance et l’adolescence), de nombreuses situations ont pu nous être imposées, il convient de prendre ses propres responsabilités à l’âge adulte quant à ce que l’on souhaite faire de notre présent. Voici 4 actions concrètes quand on n’aime pas sa vie :

  1. Identifier de manière très honnête les situations, les attitudes et les relations que l’on laisse encore exister dans sa vie et qui contribuent à ce sentiment d’insatisfaction chronique. « L’idée n’est pas de nier ce que l’on a pu subir sans avoir été capable de se défendre, mais de décider ce que l’on souhaite faire de tout cela aujourd’hui. Quelle est la place dans notre esprit, dans notre quotidien, dans notre cœur que l’on est prêt à y dédier ? Il s’agit de tout mettre en œuvre pour retrouver à la fois sa capacité de mise à distance et celle de contrôle des choses qui nous concernent », développe la psychologue.
  2. Accepter ce que l’on ne peut pas changer. « Qu’est-ce qui nous permettrait d’accueillir dans notre vie de manière moins pénible ce sur quoi on n’a aucune prise ? Quelles sont les choses à notre portée sur lesquelles on peut agir ? » interroge notre experte. Ainsi, on pourra œuvrer sur les moindres petites choses pouvant nous permettre de nous rapprocher au maximum de la vie (quotidienne) que l’on aimerait vivre.
  3. Eviter de se projeter sur un futur trop lointain. Il est préférable de définir au préalable ce que l’on aimerait pouvoir ressentir d’agréable dans notre quotidien. Un exercice qui peut se révéler assez complexe parfois mais qui reste fondamental. « Il convient d’agir sur ce qui est à notre portée moment après moment, en commençant par le présent. Après tout, l’instant présent est le seul moment où il est possible de vivre quoique ce soit », estime Daniela Silva Moura.

4. Ouvrir les yeux. La satisfaction et le plaisir se cachent partout, dans les choses les plus simples. « Pour y accéder, il implique de prendre la décision consciente de le faire en portant une attention curieuse et bienveillante à chaque action que l’on engage, en se rappelant qu’aujourd’hui, personne d’autre que nous ne détient les clefs de notre bonheur », suggère notre experte.

Merci à Daniela Silva Moura, docteure en psychologie et psychopathologie cliniques, auteure du livre « Mieux je me connais, mieux je me soigne » (Éd. le Courrier du Livre, 2024)


Source : JDF Santé

Inutile de souhaiter une "bonne santé" cette année,  un spécialiste explique pourquoi

Inutile de souhaiter une "bonne santé" cette année, un spécialiste explique pourquoi

La tradition est typiquement française.


Aux 12 coups de minuit le 1er janvier, il est coutume de se souhaiter les vœux et de prononcer la fameuse phrase « Bonne année et bonne santé ». Cette tradition consensuelle et intergénérationnelle serait typiquement française. Les Belges et les Polonais se souhaitent par exemple la richesse et la bonne fortune tandis que les Brésiliens se souhaitent de trouver l’amour. Mais pourquoi la France est-elle le seul pays à associer la nouvelle année à une bonne santé ?

« Les Français sont très traditionnels et pour eux la santé est perçue comme la principale exigence pour être heureux, devant l’amour et le fait d’avoir des enfants« , éclaire un sondage Ifop menée par l’agence de communication Capital Image. Derrière la formulation « bonne santé », ils se souhaitent le fait de se sentir bien dans sa tête, d’avoir un bon moral, de se sentir bien dans son corps et d’avoir de l’énergie tout au long de l’année. « Aujourd’hui, la santé est opposée à la maladie. Mais il ne faut pas oublier que pendant des siècles, la santé était le fait d’être sain de corps et d’esprit, et on est sain quand on se trouve dans une situation de bonheur, de bien-être, de confort matériel et physique« , confirme le linguiste Bernard Cerquiglini interrogé par TF1 Info.

Religieusement, il a longtemps été coutume de faire « tous les jours des vœux et des prières pour la santé et la prospérité du Roy« , peut-on lire dans le Dictionnaire Universel de Furetière de 1690. L’expression « bonne santé » serait ainsi restée dans les traditions et utilisée aujourd’hui comme un « vœu laïc », une sorte de rituel social et formel qui s’adapte aux moyens de communication en vigueur (via un petit carton en papier au XXe siècle, via un SMS ou un message vocal de nos jours). 

Plus globalement, « le mois de janvier est le mois de la réconciliation, de la concorde, de l’harmonie et de la bienveillance. Pendant longtemps, on parlait de la « trêve des confiseurs » » (qui désignait la période d’accalmie entre les monarchistes, les républicains et les bonapartistes fin décembre 1874, lors des débats houleux de la Constitution de la 3e République, ndlr), explique François Morel entre autres, essayiste et écrivain naturaliste, dans le Dictionnaire Amoureux de l’Inutile (éd. Pion).

Dans l’absolu, « souhaiter la bonne année et la bonne santé ne sert à rien. Une statistique digne de foi assure que 100% des gens qui meurent dans d’atroces souffrances, d’une longue maladie ou de mort naturelle ont reçu, courant janvier, en plusieurs exemplaires, des bons vœux garantis sincères. Pourtant ce serait une telle marque d’impolitesse, d’indifférence et de goujaterie que de ne pas présenter ses bons vœux en début d’année« , ironise-t-il. Il y a donc aussi et surtout une part de superstition dont il peut être difficile de s’affranchir…


Source : JDF Santé

Inutile de souhaiter une "bonne santé" cette année,  un spécialiste explique pourquoi

Inutile de souhaiter une "bonne santé" cette année, un spécialiste explique pourquoi

La tradition est typiquement française.


Aux 12 coups de minuit le 1er janvier, il est coutume de se souhaiter les vœux et de prononcer la fameuse phrase « Bonne année et bonne santé ». Cette tradition consensuelle et intergénérationnelle serait typiquement française. Les Belges et les Polonais se souhaitent par exemple la richesse et la bonne fortune tandis que les Brésiliens se souhaitent de trouver l’amour. Mais pourquoi la France est-elle le seul pays à associer la nouvelle année à une bonne santé ?

« Les Français sont très traditionnels et pour eux la santé est perçue comme la principale exigence pour être heureux, devant l’amour et le fait d’avoir des enfants« , éclaire un sondage Ifop menée par l’agence de communication Capital Image. Derrière la formulation « bonne santé », ils se souhaitent le fait de se sentir bien dans sa tête, d’avoir un bon moral, de se sentir bien dans son corps et d’avoir de l’énergie tout au long de l’année. « Aujourd’hui, la santé est opposée à la maladie. Mais il ne faut pas oublier que pendant des siècles, la santé était le fait d’être sain de corps et d’esprit, et on est sain quand on se trouve dans une situation de bonheur, de bien-être, de confort matériel et physique« , confirme le linguiste Bernard Cerquiglini interrogé par TF1 Info.

Religieusement, il a longtemps été coutume de faire « tous les jours des vœux et des prières pour la santé et la prospérité du Roy« , peut-on lire dans le Dictionnaire Universel de Furetière de 1690. L’expression « bonne santé » serait ainsi restée dans les traditions et utilisée aujourd’hui comme un « vœu laïc », une sorte de rituel social et formel qui s’adapte aux moyens de communication en vigueur (via un petit carton en papier au XXe siècle, via un SMS ou un message vocal de nos jours). 

Plus globalement, « le mois de janvier est le mois de la réconciliation, de la concorde, de l’harmonie et de la bienveillance. Pendant longtemps, on parlait de la « trêve des confiseurs » » (qui désignait la période d’accalmie entre les monarchistes, les républicains et les bonapartistes fin décembre 1874, lors des débats houleux de la Constitution de la 3e République, ndlr), explique François Morel entre autres, essayiste et écrivain naturaliste, dans le Dictionnaire Amoureux de l’Inutile (éd. Pion).

Dans l’absolu, « souhaiter la bonne année et la bonne santé ne sert à rien. Une statistique digne de foi assure que 100% des gens qui meurent dans d’atroces souffrances, d’une longue maladie ou de mort naturelle ont reçu, courant janvier, en plusieurs exemplaires, des bons vœux garantis sincères. Pourtant ce serait une telle marque d’impolitesse, d’indifférence et de goujaterie que de ne pas présenter ses bons vœux en début d’année« , ironise-t-il. Il y a donc aussi et surtout une part de superstition dont il peut être difficile de s’affranchir…


Source : JDF Santé

Détox du foie : les tisanes efficaces pour éliminer les toxines

Détox du foie : les tisanes efficaces pour éliminer les toxines

« En nettoyant le foie, on favorise une meilleure digestion et un renforcement des défenses immunitaires ».


En tant qu’élément clé du système de détoxification, le foie participe activement à la suppression des toxines accumulées. « En nettoyant le foie, on stimule ses fonctions naturelles, favorisant ainsi une meilleure digestion, une régulation du métabolisme et un renforcement des défenses immunitaires », nous explique Alexandra Kouklevsky, naturopathe et énergéticienne. Détoxifier son foie permet aussi « d’améliorer l’énergie, d’avoir une belle peau et de réduire les excès de sébum, de diminuer la mauvaise haleine, de diminuer les déséquilibres hormonaux, d’avoir un transit plus performant, d’améliorer le fonctionnement des organes dépendant du foie comme la thyroïde, le pancréas, le cerveau, la peau, les reins… d’améliorer la digestion des émotions telles que la frustration, la colère, la jalousie, le ressentiment et d’améliorer le développement d’émotions positives comme la volonté, courage, confiance, contentement, satisfaction, enthousiasme, coopération, acceptation et abandon » selon Sophie Benabi, spécialiste en micronutrition et praticienne en Ayurvéda. 

Romarin, artichaut…

Après une période intense pour le foie (fête, abus alimentaires…) ou lorsque votre organisme vous le fait sentir (lourdeurs, ballonnements), vous pouvez soutenir le travail du foie par l’utilisation de plantes « aux propriétés cholérétiques (les actifs de la plante favorisent la sécrétion de bile par le foie afin de digérer les graisses) et/ou cholagogues (les actifs provoquent l’évacuation de la bile vers l’intestin) ou hépato-protectrices », poursuit Benjamin Dupuis, naturopathe et Directeur Général de l’OMNES. Par exemple : romarin, artichaut, racine de pissenlit, racine de bardane, chardon-marie, fumeterre… sont les plus conseillées pour le foie.

► Pour les préparer en infusion, mettez les plantes dans une casserole d’eau froide (une cuillère à soupe de plante par tasse d’eau). Portez avec un couvercle à frémissement (stade avant l’ébullition). Coupez le feu et laissez infuser à couvert pendant 10 min. Filtrez et servez chaud.

Pensez aussi aux graines que vous avez en cuisine

En Ayurvéda, Sophie Benabi propose de son côté deux infusions à privilégier pour détoxifier son foie : 

► Une infusion de cumin, coriandre et fenouil (en graines) : « Cette alliance soutient la bonne santé du foie et de l’ensemble du système digestif – On réalisera l’infusion en mettant 1/2 cuillère à café de chaque épice pour 250 ml d’eau. Verser l’eau bouillante sur les épices, et laisser infuser environ 10 à 15 min. »

► Infusion de curcuma, gingembre et citron : « L’ensemble de ces trois ingrédients favorise la production de bile et l’activité enzymatique, ce qui aide le foie à traiter et éliminer les toxines plus efficacement. »

► Pour les plus chevronnés en ayurvéda, l’infusion de triphala : le Triphala est une combinaison de trois fruits ayurvédiques, Amalaki (Emblica officinalis), Bibhitaki (Terminalia bellirica), et Haritaki (Terminalia chebula). « Tous connus pour leurs puissantes propriétés antioxydantes qui aident à protéger le foie contre les dommages causés par les radicaux libres. Il aide également à réduire la glycémie, à détoxifier le système digestif dans son ensemble (intestins, côlon, foie). »

Côté durée « en général pour les tisanes, la cure peut se faire sur nous indique Alexandra Kouklevsky.« De plus, certaines plantes détoxifiantescalculs biliaires, d’ulcère intestinal ou de problèmes rénaux, pour garantir une approche sûre et adaptée à chaque individu. » Dans le doute, demander conseil à un pharmacien.


Source : JDF Santé

Le taux d'alcool à ne pas dépasser au volant, au-delà c'est l'infraction et ça peut coûter très cher

Le taux d'alcool à ne pas dépasser au volant, au-delà c'est l'infraction et ça peut coûter très cher

« Boire ou conduire, il faut choisir » martèle la Sécurité routière.


L’alcool au volant est l’une des premières causes de mortalité routière. C’est pourquoi, en France, la réglementation routière fixe une limite légale d’alcool à partir de laquelle il est interdit de conduire sous peine de sanctions. Sous alcool, notre temps de réaction augmente, notre vigilance baisse, on perçoit mal les risques et on coordonne mal nos mouvements, ce qui favorise le risque d’accident. On se met en danger et on met les autres en danger. 

Le seuil est plus bas pour les titulaires d’un permis probatoire, ceux en situation d’apprentissage et les conducteurs de transport en commun : 0,2 g/l de sang ou 0,10 mg/l d’air expiré. Pour les autres conducteurs, la législation française stipule qu’il est interdit de conduire avec un taux d’alcool dans le sang supérieur ou égal à 0,5 g/l de sang ou 0,25 mg/l d’air expiré.

► Conduire avec un taux d’alcool dans le sang égal ou supérieur à 0,5 g/l et inférieur à 0,8 g/l (ou 0.2g/l pour les personnes citées plus haut) est sanctionné par une contravention pouvant atteindre les 750 euros. En règle générale, il s’agit d’une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros si elle est payée sous 15 jours. Le véhicule peut être immobilisé. Au total, 6 points sont retirés du permis de conduire. La suspension administrative du permis de conduire est possible jusqu’à 6 mois. Si vous êtes pris en alcoolémie et que vous refusez d’obtempérer, vous pouvez être placé en garde à vue ou en cellule de dégrisement.

► Conduire avec un taux d’alcool égal ou supérieur à 0,8 g/l de sang (0,40 mg d’alcool par litre d’air expiré) est un délit. L’amende forfaitaire peut atteindre les 4 500 euros. Votre véhicule est immobilisé et mis en fourrière sur autorisation du préfet ou du procureur de la République. Aussi, 6 points sont retirés de votre permis de conduire, qui peut être suspendu pendant 3 ans maximum.

Refuser de se soumettre au dépistage de l’imprégnation alcoolique ne constitue pas une infraction, mais un délit puni des mêmes peines que la conduite sous l’emprise d’un état alcoolique. En cas d’accident sous l’effet de l’alcool, votre compagnie d’assurance a le droit d’appliquer des sanctions telles que l’augmentation de vos cotisations ou la résiliation de votre contrat.

Même si le taux d’alcoolémie autorisé n’est pas dépassé, le conducteur peut être sanctionné s’il conduit en état d’ivresse manifeste. Il suffit que le conducteur présente des signes d’ivresse, comme une élocution pâteuse, des yeux voilés, des propos incohérents répétitifs, des problèmes d’équilibre ou une impossibilité de souffler dans l’éthylomètre (hormis une incapacité physique suite à un accident, trachéotomie…). Dans ce cas, les peines prévues sont quasiment les mêmes que la conduite sous l’emprise d’un état alcoolique.

Le taux maximal d’alcool est atteint 15 minutes après l’absorption de l’alcool si vous êtes à jeun et une heure après absorption si la boisson alcoolisée est ingérée au cours d’un repas. L’alcoolémie diminue en moyenne de 0,10 g à 0,15 g d’alcool par litre de sang en 1 heure. Les verres sont calibrés pour avoir la même dose d’alcool : un verre de vin contient autant d’alcool pur qu’un verre à liqueur. L’idéal est donc de faire un choix, car « même une petite dose d’alcool provoque des réactions paradoxales et dangereuses, surtout si vous conduisez la nuit ou l’hiver. Il n’existe aucune manière sécurisée de boire de l’alcool« , conclut-elle.


Source : JDF Santé